Page 1 sur 2 • 1, 2
garden in the air ((ha rang))
Im Han Jae
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
Pseudo : bambi ((elle))
Célébrité : do kyungsoo ∽ exo
Messages : 626
Âge : 31
garden in the air ((ha rang)) | Ven 28 Mai - 11:20 Citer EditerSupprimer
Fermant lentement les paupières, un sourire vint soulever le coin de tes lèvres, une expression apaisée colle au visage. Comme si tu venais enfin de trouver la paix. Le repos éternel. Comme si ton corps revivait. Comme si ton âme se réveillait enfin – après un long sommeil, comme assommée par toutes ces choses qui t'emprisonnait. Comme si elle avait été enfermée de longues années et que le soleil venait enfin réchauffer ses traits à nouveau. Tu inspiras profondément, l'esquisse un peu plus marquée. La nature. Tu retrouvais ton élément. Tu retrouvais ton souffle. Tu revivais. Tu rouvris les paupières, ébloui par les rayons du soleil qui planait jusqu'à toi, les couleurs du paysage te laissant époustouflé. Tu connaissais ce spectacle mais tu le trouvais fabuleux à chaque fois. Comme si tu le découvrais pour la première fois. Elle était là, ta vie, ta tranquillité, ta vie. La ville te semblait trop fermée, trop stricte. Comme si elle empêchait la liberté de venir s'y glisser. Ici, le vent qui filait entre les doigts, le soleil qui chauffait ta peau, la nature qui t'encerclait, tu te sentais libre. Tu te sentais bien. Pas de stress, pas de pression. Tu te sentais bien, là, entouré de cette nature, de cette chaleur. On t'en avait outrageusement arraché.
T'avais pas eu le choix de suivre tes parents. Et si tu l'avais pas fait t'aurais pas eu le choix que de les rejoindre après le décès de ta grand-mère, sans doute. Dans tous les cas, on te demandait pas vraiment ton avis. Mais vivre ici te manquait, et c'était pour cette raison que t'y venais le plus souvent possible. D'habitude avec ton grand-père.
Mais aujourd'hui ce n'était pas lui qui avait occupé ton siège passager pendant que tu conduisais. Tu reviendrais avec lui bientôt, pour le moment tu étais là avec Ha Rang. Ca vous changerait de la pression du quotidien, de la routine. Vous pouviez reprendre un peu d'air – et tu pouvais surtout lui faire visiter ton village, les alentours, un peu tout, peut-être un peu rien. « Ca fait du bien d'arriver », les premiers mots depuis que tu étais sorti de la voiture, le regard voyageant tout autour de toi, les yeux grand ouverts pour profiter du spectacle. Tu t'étiras quelque peu, avançant doucement, observant le terrain, l'horizon, te tournant un instant pour jeter un regard vers ton meilleur ami, le sourire fin. C'était toujours plus agréable de partager ça avec quelqu'un. T'espérais que ça allait lui faire autant de bien que ça t'en faisait déjà à toi. « D'habitude quand je viens avec mon grand-père on se pose là », tu désignas un emplacement un peu plus loin. « On y reste parfois quelques minutes, parfois quelques heures. Ca dépend », et tu laissais toujours ton grand-père décidé. Tu attendais sagement qu'il soit prêt à continuer. « Je sais pas vraiment pourquoi il aime cet endroit », il ne t'avait jamais vraiment expliqué les secrets de ce terrain mais tu supposais qu'ils étaient importants pour lui. « Mais je pense comprendre rien que pour la vue », tu observas à nouveau l'horizon dans un sourire. « Je te fais un peu visiter alors ? », le tour serait probablement vite fait mais la taille des souvenirs que tu étais là était si immense que la nuit ne suffirait pas. « Au fait, t'as peur des lézards ? »felicis
@Do Ha Rang
________________________________
i was far , i was far i was falling before you shine on me it was dark it was dark, it was dark before you woke me up a flower in your hand you smile brightly at me the curse disappears
garden in the air
Leave the road, take the trails.
Fermant lentement les paupières, un sourire vint soulever le coin de tes lèvres, une expression apaisée colle au visage. Comme si tu venais enfin de trouver la paix. Le repos éternel. Comme si ton corps revivait. Comme si ton âme se réveillait enfin – après un long sommeil, comme assommée par toutes ces choses qui t'emprisonnait. Comme si elle avait été enfermée de longues années et que le soleil venait enfin réchauffer ses traits à nouveau. Tu inspiras profondément, l'esquisse un peu plus marquée. La nature. Tu retrouvais ton élément. Tu retrouvais ton souffle. Tu revivais. Tu rouvris les paupières, ébloui par les rayons du soleil qui planait jusqu'à toi, les couleurs du paysage te laissant époustouflé. Tu connaissais ce spectacle mais tu le trouvais fabuleux à chaque fois. Comme si tu le découvrais pour la première fois. Elle était là, ta vie, ta tranquillité, ta vie. La ville te semblait trop fermée, trop stricte. Comme si elle empêchait la liberté de venir s'y glisser. Ici, le vent qui filait entre les doigts, le soleil qui chauffait ta peau, la nature qui t'encerclait, tu te sentais libre. Tu te sentais bien. Pas de stress, pas de pression. Tu te sentais bien, là, entouré de cette nature, de cette chaleur. On t'en avait outrageusement arraché.
T'avais pas eu le choix de suivre tes parents. Et si tu l'avais pas fait t'aurais pas eu le choix que de les rejoindre après le décès de ta grand-mère, sans doute. Dans tous les cas, on te demandait pas vraiment ton avis. Mais vivre ici te manquait, et c'était pour cette raison que t'y venais le plus souvent possible. D'habitude avec ton grand-père.
Mais aujourd'hui ce n'était pas lui qui avait occupé ton siège passager pendant que tu conduisais. Tu reviendrais avec lui bientôt, pour le moment tu étais là avec Ha Rang. Ca vous changerait de la pression du quotidien, de la routine. Vous pouviez reprendre un peu d'air – et tu pouvais surtout lui faire visiter ton village, les alentours, un peu tout, peut-être un peu rien. « Ca fait du bien d'arriver », les premiers mots depuis que tu étais sorti de la voiture, le regard voyageant tout autour de toi, les yeux grand ouverts pour profiter du spectacle. Tu t'étiras quelque peu, avançant doucement, observant le terrain, l'horizon, te tournant un instant pour jeter un regard vers ton meilleur ami, le sourire fin. C'était toujours plus agréable de partager ça avec quelqu'un. T'espérais que ça allait lui faire autant de bien que ça t'en faisait déjà à toi. « D'habitude quand je viens avec mon grand-père on se pose là », tu désignas un emplacement un peu plus loin. « On y reste parfois quelques minutes, parfois quelques heures. Ca dépend », et tu laissais toujours ton grand-père décidé. Tu attendais sagement qu'il soit prêt à continuer. « Je sais pas vraiment pourquoi il aime cet endroit », il ne t'avait jamais vraiment expliqué les secrets de ce terrain mais tu supposais qu'ils étaient importants pour lui. « Mais je pense comprendre rien que pour la vue », tu observas à nouveau l'horizon dans un sourire. « Je te fais un peu visiter alors ? », le tour serait probablement vite fait mais la taille des souvenirs que tu étais là était si immense que la nuit ne suffirait pas. « Au fait, t'as peur des lézards ? »felicis
@Do Ha Rang
Invité
Invité
Re: garden in the air ((ha rang)) | Sam 29 Mai - 23:34 Citer EditerSupprimer
Le trajet se passe sans trop de paroles mais entre nous, ce n'est pas une surprise. Pas vraiment besoin de combler les silences, ils n'ont jamais rien eu de choquant ou de gênant, au contraire. De nature calme tous les deux, c'est comme ça que s'est construite notre relation au final, peu de mots mais pas moins d'émotions et de ressentis. Étonnamment, Hanjae et moi nous comprenons souvent sans dires et c'est pour ça que tous les deux nous sommes devenus amis, et qui plus est très proches.
Je regarde le paysage au travers de la fenêtre sans véritablement m'attarder sur les images qui défilent, notant tout de même un changement au fur et à mesure du trajet. C'est la meilleure idée qu'on ait eue depuis un bout de temps, ce petit retour aux sources va nous faire le plus grand bien à tous les deux. Le village natal de Hanjae, je n'y suis jamais allé mais la campagne a toujours eu un influence très inspirante pour moi et voir enfin l'endroit qu'il a évoqué tant de fois va me permettre non seulement de mettre des images sur des mots mais en plus de mieux le comprendre. Cet endroit représente une part importante de sa vie et l'idée m'a tout de suite plu, d'où ma présence ici aujourd'hui, sur le siège passager de sa voiture, direction la campagne de son enfance.
La première chose que je fais en sortant de la voiture est de m'étirer de tous les côtés tel un chat qui se réveille. Je jette un regarde à Hanjae et hoche la tête d'approbation. « Et comment, j'ai plus l'habitude de la voiture en plus. » Je regarde finalement autour de moi et hume l'air, si différent de celui de la ville. Il y a tout pour se ressourcer ici, recharger les batterie et reconnecter avec la nature : tout pour me plaire autrement dit. Je jette un coup d'oeil à mon ami et le vois observer les alentours d'un œil presque rêveur, certainement perdu dans des pensées et des souvenirs dont je ne peux me faire qu'une vague idée. J'ai hâte qu'il me fasse découvrir ce lieu dans tous ses recoins. Il ne me faut pas attendre longtemps avant qu'il ne me parle de son grand-père et je fixe l'endroit qu'il me désigne du doigt, prêtant une oreille attentive à ce qu'il veut bien partager. Je crois cerner aussi pourquoi lui et son grand-père aiment tant ce lieu, il s'en dégage quelque chose de très plaisant, de relaxant et j'ai hâte d'en découvrir plus. « Oui, je crois que je comprends aussi, et je ne fais qu'arriver. » Un sourire tend doucement mes lèvres et je me tourne vers Hanjae en levant le pouce. « C'est parti. » J'ai hâte de découvrir plus en avant cet endroit, de l'entendre me raconter ci ou ça, de me poser simplement à écouter les bruits du lieu ou regarder les paysages. Le côté contemplatif et méditatif est loin de me déranger et je sens que ces petites vacances avec mon meilleur ami vont nous faire le plus grand bien. « Du moment que je ne croise pas Godzilla, ça devrait le faire. Je te suis ! » Un clin d'oeil dans sa direction et me voilà prêt à découvrir les alentours.@Im Han Jaefelicis
garden in the air
Leave the road, take the trails.
Le trajet se passe sans trop de paroles mais entre nous, ce n'est pas une surprise. Pas vraiment besoin de combler les silences, ils n'ont jamais rien eu de choquant ou de gênant, au contraire. De nature calme tous les deux, c'est comme ça que s'est construite notre relation au final, peu de mots mais pas moins d'émotions et de ressentis. Étonnamment, Hanjae et moi nous comprenons souvent sans dires et c'est pour ça que tous les deux nous sommes devenus amis, et qui plus est très proches.
Je regarde le paysage au travers de la fenêtre sans véritablement m'attarder sur les images qui défilent, notant tout de même un changement au fur et à mesure du trajet. C'est la meilleure idée qu'on ait eue depuis un bout de temps, ce petit retour aux sources va nous faire le plus grand bien à tous les deux. Le village natal de Hanjae, je n'y suis jamais allé mais la campagne a toujours eu un influence très inspirante pour moi et voir enfin l'endroit qu'il a évoqué tant de fois va me permettre non seulement de mettre des images sur des mots mais en plus de mieux le comprendre. Cet endroit représente une part importante de sa vie et l'idée m'a tout de suite plu, d'où ma présence ici aujourd'hui, sur le siège passager de sa voiture, direction la campagne de son enfance.
La première chose que je fais en sortant de la voiture est de m'étirer de tous les côtés tel un chat qui se réveille. Je jette un regarde à Hanjae et hoche la tête d'approbation. « Et comment, j'ai plus l'habitude de la voiture en plus. » Je regarde finalement autour de moi et hume l'air, si différent de celui de la ville. Il y a tout pour se ressourcer ici, recharger les batterie et reconnecter avec la nature : tout pour me plaire autrement dit. Je jette un coup d'oeil à mon ami et le vois observer les alentours d'un œil presque rêveur, certainement perdu dans des pensées et des souvenirs dont je ne peux me faire qu'une vague idée. J'ai hâte qu'il me fasse découvrir ce lieu dans tous ses recoins. Il ne me faut pas attendre longtemps avant qu'il ne me parle de son grand-père et je fixe l'endroit qu'il me désigne du doigt, prêtant une oreille attentive à ce qu'il veut bien partager. Je crois cerner aussi pourquoi lui et son grand-père aiment tant ce lieu, il s'en dégage quelque chose de très plaisant, de relaxant et j'ai hâte d'en découvrir plus. « Oui, je crois que je comprends aussi, et je ne fais qu'arriver. » Un sourire tend doucement mes lèvres et je me tourne vers Hanjae en levant le pouce. « C'est parti. » J'ai hâte de découvrir plus en avant cet endroit, de l'entendre me raconter ci ou ça, de me poser simplement à écouter les bruits du lieu ou regarder les paysages. Le côté contemplatif et méditatif est loin de me déranger et je sens que ces petites vacances avec mon meilleur ami vont nous faire le plus grand bien. « Du moment que je ne croise pas Godzilla, ça devrait le faire. Je te suis ! » Un clin d'oeil dans sa direction et me voilà prêt à découvrir les alentours.@Im Han Jaefelicis
Im Han Jae
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
Pseudo : bambi ((elle))
Célébrité : do kyungsoo ∽ exo
Messages : 626
Âge : 31
Re: garden in the air ((ha rang)) | Sam 12 Juin - 13:26 Citer EditerSupprimer
T'étais pas du genre à sauter partout quand t'étais excité ou impatient. Au contraire, tu restais patient, attendant sagement que le moment arrive. Mais t'avais pas pu empêcher ton cœur de battre un peu plus fort quand le paysage changea, quand tu reconnus les environs, que tu voyais ton village se rapprocher. T'avais pas pu empêcher ce sourire de venir décorer ta bouche alors que ton regard pétillait soudainement. Mais tu restais sage, roulant prudemment, gardant le regard ancré devant toi. T'étais pas non plus du genre à parler pour rien, à parler pour combler le vide. T'étais pas doué pour ça et tu trouvais ça ridicule de parler surtout si c'était pour rien dire d'intéressant. Le silence entre vous n'était pas pesant, il était même reposant et bénéfique. Tu ne te sentais pas oppressé par celui-ci et tu te doutais que Ha Rang non plus. Quelques mots glissaient ici ou là, bien évidemment mais jamais trop longtemps, comme si tu voulais profiter du calme. Et le calme, il était là, dans ces vastes étendues vertes et cet horizon dégagé. Tu ne te laisserais jamais de ce décor, de ces photos imprimées dans ton esprit que tu revivais à chaque fois que tu posais le pied là. C'était comme si tu découvrais tout pour la première fois. Comme si tu revivais tes plus beaux souvenirs. Comme si tu revivais, tout simplement. L'air était plus pur ici, plus frais. Tu te sentais nourri rien qu'en respirant, rien qu'en te laissant enivrer par les odeurs. La campagne avait une odeur particulière, certes, mais toi, tu sentais surtout les fleurs. Et par dessus tout, t'arrivais à distinguer la liberté. C'était ce que le paysage te faisait ressentir. Tu te sentais libre, ici. Libre de penser, libre d'être, libre d'exister. Tu ne sentais pas de regards mauvais sur ta personne. Tu ne sentais pas la pression sur tes épaules. Tu ne ressentais rien à part de la joie, un peu de nostalgie aussi. Mais tout était positif ici. Tout était bon, beau.
« Hmm c'est vrai », dis-tu simplement dans une petite esquisse, un peu désolé car le trajet était tout de même long. Mais tu préférais prendre la voiture que de prendre le taxi ou les transports en commun. L'habitude, sans doute. Mais aussi parce que tu connaissais le chemin par cœur et que tu savais où passer, quoi faire et où regarder pour laisser le paysage se dévoiler petit à petit. Levant les prunelles vers lui, le coin de tes lèvres se haussa, tes prunelles pétillant à la mention de ton grand-père mais aussi quand il avoua qu'il comprenait. Qui ne pourrait pas comprendre ? Qui ne trouverait pas cet endroit reposant, rafraîchissant ? Tu supposais que certain.e.s râleraient déjà. Que certain.e.s ne comprendraient pas. Tu supposais que t'étais le même, en ville. A ne pas comprendre comment ce monde-là tourner. Il fallait de tout pour faire un monde après tout non ? « Et justement, tu ne fais qu'arriver », commentas-tu dans une petite moue enjouée, la mine éclatante. Tu lui vendais presque du rêve en lui faisant croire qu'il n'allait plus vouloir décoller. En lui faisant penser que comme toi, il allait tomber amoureux du lieu. « On va laisser la voiture là, on peut continuer à pieds », tu indiquas une direction avant de rire légèrement. « Non ils ne sont pas aussi gros », tu avanças tranquillement, lui faisant signe de te suivre. « Le plus gros que j'ai croisé devait avoir la taille de mon index », tu levas l'index comme preuve avant de hausser les épaules. « Mais c'est rare d'en voir », tu souris quelque peu, levant le visage pour observer les alentours, ta main se levant pour désigner un petit chemin un peu plus loin. « Je passais par là pour aller à l'école dans la ville à côté. C'était galère en hiver, avec la neige surtout. Elle cachait les trous », tu fis la moue comme un gosse boudeur. T'avais arrêté de compter le nombre de fois où t'étais tombé. Tu connaissais le chemin par cœur mais la neige te faisait toujours perdre tes repères. « Quand il pleuvait aussi c'était sympa », commentas-tu, le nez finement plissé. « Mais c'est le meilleur chemin. Tu passes derrière les champs et il n'y a jamais personne. C'est calme et vraiment beau », peut-être que la prochaine fois vous pourriez marcher par là-bas. « Ca fait longtemps que j'ai plus fait de vélo », songeas-tu à voix haute, continuant ton avancée, lentement, doucement, revisitant ton endroit préféré.felicis
@Do Ha Rang
________________________________
i was far , i was far i was falling before you shine on me it was dark it was dark, it was dark before you woke me up a flower in your hand you smile brightly at me the curse disappears
garden in the air
Leave the road, take the trails.
T'étais pas du genre à sauter partout quand t'étais excité ou impatient. Au contraire, tu restais patient, attendant sagement que le moment arrive. Mais t'avais pas pu empêcher ton cœur de battre un peu plus fort quand le paysage changea, quand tu reconnus les environs, que tu voyais ton village se rapprocher. T'avais pas pu empêcher ce sourire de venir décorer ta bouche alors que ton regard pétillait soudainement. Mais tu restais sage, roulant prudemment, gardant le regard ancré devant toi. T'étais pas non plus du genre à parler pour rien, à parler pour combler le vide. T'étais pas doué pour ça et tu trouvais ça ridicule de parler surtout si c'était pour rien dire d'intéressant. Le silence entre vous n'était pas pesant, il était même reposant et bénéfique. Tu ne te sentais pas oppressé par celui-ci et tu te doutais que Ha Rang non plus. Quelques mots glissaient ici ou là, bien évidemment mais jamais trop longtemps, comme si tu voulais profiter du calme. Et le calme, il était là, dans ces vastes étendues vertes et cet horizon dégagé. Tu ne te laisserais jamais de ce décor, de ces photos imprimées dans ton esprit que tu revivais à chaque fois que tu posais le pied là. C'était comme si tu découvrais tout pour la première fois. Comme si tu revivais tes plus beaux souvenirs. Comme si tu revivais, tout simplement. L'air était plus pur ici, plus frais. Tu te sentais nourri rien qu'en respirant, rien qu'en te laissant enivrer par les odeurs. La campagne avait une odeur particulière, certes, mais toi, tu sentais surtout les fleurs. Et par dessus tout, t'arrivais à distinguer la liberté. C'était ce que le paysage te faisait ressentir. Tu te sentais libre, ici. Libre de penser, libre d'être, libre d'exister. Tu ne sentais pas de regards mauvais sur ta personne. Tu ne sentais pas la pression sur tes épaules. Tu ne ressentais rien à part de la joie, un peu de nostalgie aussi. Mais tout était positif ici. Tout était bon, beau.
« Hmm c'est vrai », dis-tu simplement dans une petite esquisse, un peu désolé car le trajet était tout de même long. Mais tu préférais prendre la voiture que de prendre le taxi ou les transports en commun. L'habitude, sans doute. Mais aussi parce que tu connaissais le chemin par cœur et que tu savais où passer, quoi faire et où regarder pour laisser le paysage se dévoiler petit à petit. Levant les prunelles vers lui, le coin de tes lèvres se haussa, tes prunelles pétillant à la mention de ton grand-père mais aussi quand il avoua qu'il comprenait. Qui ne pourrait pas comprendre ? Qui ne trouverait pas cet endroit reposant, rafraîchissant ? Tu supposais que certain.e.s râleraient déjà. Que certain.e.s ne comprendraient pas. Tu supposais que t'étais le même, en ville. A ne pas comprendre comment ce monde-là tourner. Il fallait de tout pour faire un monde après tout non ? « Et justement, tu ne fais qu'arriver », commentas-tu dans une petite moue enjouée, la mine éclatante. Tu lui vendais presque du rêve en lui faisant croire qu'il n'allait plus vouloir décoller. En lui faisant penser que comme toi, il allait tomber amoureux du lieu. « On va laisser la voiture là, on peut continuer à pieds », tu indiquas une direction avant de rire légèrement. « Non ils ne sont pas aussi gros », tu avanças tranquillement, lui faisant signe de te suivre. « Le plus gros que j'ai croisé devait avoir la taille de mon index », tu levas l'index comme preuve avant de hausser les épaules. « Mais c'est rare d'en voir », tu souris quelque peu, levant le visage pour observer les alentours, ta main se levant pour désigner un petit chemin un peu plus loin. « Je passais par là pour aller à l'école dans la ville à côté. C'était galère en hiver, avec la neige surtout. Elle cachait les trous », tu fis la moue comme un gosse boudeur. T'avais arrêté de compter le nombre de fois où t'étais tombé. Tu connaissais le chemin par cœur mais la neige te faisait toujours perdre tes repères. « Quand il pleuvait aussi c'était sympa », commentas-tu, le nez finement plissé. « Mais c'est le meilleur chemin. Tu passes derrière les champs et il n'y a jamais personne. C'est calme et vraiment beau », peut-être que la prochaine fois vous pourriez marcher par là-bas. « Ca fait longtemps que j'ai plus fait de vélo », songeas-tu à voix haute, continuant ton avancée, lentement, doucement, revisitant ton endroit préféré.felicis
@Do Ha Rang
Invité
Invité
Re: garden in the air ((ha rang)) | Ven 18 Juin - 23:38 Citer EditerSupprimer
Ca fait du bien de changer d'air. J'ai le derrière assez engourdi après ce trajet assis mais j'oublie vite : l'air est vivifiant ici et ce paysage change de Séoul. Ca fait un bout de temps en réalité que je n'ai pas mis les pieds à la campagne et honnêtement, je suis content d'avoir accompagné Hanjae aujourd'hui. Je me tourne vers lui et l'observe rapidement ; moi, je suis content de prendre l'air, de découvrir le coin mais lui, je le vois, ça lui a manqué. Un sourire fend mes lèvres tandis que je fais craquer mon dos, je suis prêt à explorer les alentours. Pour le citadin que je suis, cet endroit est un petit paradis de quiétude et rien qu'en arrivant, je m'y sens bien. Je suis ici en bonne compagnie en plus, que vouloir de plus ? Le calme ambiant me fait penser à nous d'ailleurs, au duo taciturne et calme, comme si l'un comme l'autre, on était dans l'endroit parfait pour recharger nos batteries et passer un moment que pour nous, à partager quelque chose, à découvrir une partie de lui que je connais mais que je vais pouvoir toucher du doigt. Il y a quelque chose de spirituel presque dans ce petit roadtrip à la campagne. A sa campagne.
J'inspire un grand coup et jette un nouveau coup d'oeil devant moi à ses mots. Je ne demande qu'à voir le reste. Je ne m'attends à rien précisément mais je sais d'avance que ça va me plaire. Pas de foule, pas de faux-semblants, pas de flux constants de circulation ici, là, là-bas. « Go, alors. » Je laisse tout dans la voiture hormis ma casquette que je plante sur ma tête, je me connais, ça va tourner à l'insolation sinon. Un regard vers Hanjae qui remue son index et je hausse un sourcil amusé. « Ah oui, je crois que je vais arriver à maîtriser ma peur alors. »
Ses petites anecdotes m'amusent déjà, donnant une âme à ces herbes ici, ces arbres là, imaginant un Hanjae encore plus petit qu'aujourd'hui traîner la patte en allant à l'école et tomber dans un trou au milieu de la neige. Un rire m'échappe quand je vois sa moue : je ne dois pas être loin de la vérité. « J'aurais aimé grandir dans un endroit comme celui-ci. » J'aime la ville mais forcément, quelque chose me rend presque mélancolique ici et je m'imagine un court instant ce que mon enfance aurait pu être si j'étais né ici. J'aurais certainement eu une toute autre vie. Un mouvement sur le côté me fait tourner la tête et comme un enfant, je pointe du doigt une petite chose sur une branche par terre. « Lézard ! » Il n'a pas mis de temps à se montrer celui-là. « Peut-être qu'il t'a reconnu ? » Je me tourne à nouveau vers mon ami et laisse mon bras retomber. « Du vélo ? Ca pourrait être une bonne idée ça ! » C'est vrai que ça fait un sacré bon moment que je n'en ai pas fait non plus et si ce n'est pas aujourd'hui, ça pourrait donner des futures idées en tout cas. C'est vrai que pour faire du vélo, la campagne serait l'idéal en plus. Ca donne un côté aventurier à la balade et on peut couvrir encore plus de terrain qu'à pied tout en profitant de la brise. Bon là, ça va, la chaleur n'est pas écrasante, il fait bien chaud quand même, mais on a connu bien pire.@Im Han Jaefelicis
garden in the air
Leave the road, take the trails.
Ca fait du bien de changer d'air. J'ai le derrière assez engourdi après ce trajet assis mais j'oublie vite : l'air est vivifiant ici et ce paysage change de Séoul. Ca fait un bout de temps en réalité que je n'ai pas mis les pieds à la campagne et honnêtement, je suis content d'avoir accompagné Hanjae aujourd'hui. Je me tourne vers lui et l'observe rapidement ; moi, je suis content de prendre l'air, de découvrir le coin mais lui, je le vois, ça lui a manqué. Un sourire fend mes lèvres tandis que je fais craquer mon dos, je suis prêt à explorer les alentours. Pour le citadin que je suis, cet endroit est un petit paradis de quiétude et rien qu'en arrivant, je m'y sens bien. Je suis ici en bonne compagnie en plus, que vouloir de plus ? Le calme ambiant me fait penser à nous d'ailleurs, au duo taciturne et calme, comme si l'un comme l'autre, on était dans l'endroit parfait pour recharger nos batteries et passer un moment que pour nous, à partager quelque chose, à découvrir une partie de lui que je connais mais que je vais pouvoir toucher du doigt. Il y a quelque chose de spirituel presque dans ce petit roadtrip à la campagne. A sa campagne.
J'inspire un grand coup et jette un nouveau coup d'oeil devant moi à ses mots. Je ne demande qu'à voir le reste. Je ne m'attends à rien précisément mais je sais d'avance que ça va me plaire. Pas de foule, pas de faux-semblants, pas de flux constants de circulation ici, là, là-bas. « Go, alors. » Je laisse tout dans la voiture hormis ma casquette que je plante sur ma tête, je me connais, ça va tourner à l'insolation sinon. Un regard vers Hanjae qui remue son index et je hausse un sourcil amusé. « Ah oui, je crois que je vais arriver à maîtriser ma peur alors. »
Ses petites anecdotes m'amusent déjà, donnant une âme à ces herbes ici, ces arbres là, imaginant un Hanjae encore plus petit qu'aujourd'hui traîner la patte en allant à l'école et tomber dans un trou au milieu de la neige. Un rire m'échappe quand je vois sa moue : je ne dois pas être loin de la vérité. « J'aurais aimé grandir dans un endroit comme celui-ci. » J'aime la ville mais forcément, quelque chose me rend presque mélancolique ici et je m'imagine un court instant ce que mon enfance aurait pu être si j'étais né ici. J'aurais certainement eu une toute autre vie. Un mouvement sur le côté me fait tourner la tête et comme un enfant, je pointe du doigt une petite chose sur une branche par terre. « Lézard ! » Il n'a pas mis de temps à se montrer celui-là. « Peut-être qu'il t'a reconnu ? » Je me tourne à nouveau vers mon ami et laisse mon bras retomber. « Du vélo ? Ca pourrait être une bonne idée ça ! » C'est vrai que ça fait un sacré bon moment que je n'en ai pas fait non plus et si ce n'est pas aujourd'hui, ça pourrait donner des futures idées en tout cas. C'est vrai que pour faire du vélo, la campagne serait l'idéal en plus. Ca donne un côté aventurier à la balade et on peut couvrir encore plus de terrain qu'à pied tout en profitant de la brise. Bon là, ça va, la chaleur n'est pas écrasante, il fait bien chaud quand même, mais on a connu bien pire.@Im Han Jaefelicis
Im Han Jae
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
Pseudo : bambi ((elle))
Célébrité : do kyungsoo ∽ exo
Messages : 626
Âge : 31
Re: garden in the air ((ha rang)) | Sam 3 Juil - 21:19 Citer EditerSupprimer
Tu voulais revenir vivre ici. Ca te manquait, la campagne, le calme, la nature. T'étais pas bien en ville, entouré de monde, de la pollution, du bruit. On te disait que t'avais l'air ronchon parfois, ou que tu paraissais dans ta bulle mais c'était parce que t'étais pas bien. Tu te sentais pas bien, pas heureux. Tu étouffais en silence, masquant tes respirations dans de soupirs longs et las. La ville était belle, oui. Tu l'admettais facilement. Les lumières étaient fascinantes mais l'horizon n'était jamais dégagé. Il y avait toujours un immeuble qui se dressait sur ton plan de vision et ça te perturbait. T'avais l'impression qu'on te coupait le paysage en deux, que tu ne pouvais pas l'apprécier en une fois, te prenant le temps d'observer un côté puis l'autre. On pouvait se demander alors pourquoi t'avais pas tout quitté pour revenir ici. Toi-même tu ne savais pas vraiment. Sans doute parce que tu savais que ce n'était pas encore le moment. Tu ne pouvais pas jeter ta carrière aux oubliettes et passer la clé de ton appartement sous la porte juste parce que t'en avais envie. En théorie tout se passait et tu pouvais revenir vivre ici. Mais en pratique tu savais que c'était beaucoup plus compliqué, qu'il te fallait trouver un foyer, un métier, des revenus. Ton travail payait bien et tu t'en sortais haut la main pour gérer tes finances. Tu te posais trop de questions, peut-être devrais-tu agir au lieu d'attendre. Mais tu savais que ce n'était pas encore le moment. Ae Ra avait encore besoin de toi – enfin tu supposais. Peut-être que le jour où elle te dira que ton rôle n'était plus essentiel, tu songeras à partir. Tu ne voulais pas non plus perdre les liens que tu avais crées. Tu savais qu'en revenant ici tu les perdrais. Et toi qui avais rarement eu d'ami.e.s auparavant... ça te laissait un goût amer en bouche, que de les abandonner à peine tu en avais. Alors t'allais attendre – et t'étais sûr que tu allais passer ta retraite ici. Retourner là pour apaiser ton âme après de longues années. Les retrouvailles n'en seront que plus merveilleuses.
En attendant, tu te permettais de t'évader en revenant de temps en temps. Parce que t'en avais besoin autant physiquement que psychologiquement. Et tu te sentais encore mieux quand tu étais en bonne compagnie. Tu hochas le visage aux mots de ton ami. « Oui ça devrait aller », tu fixas ton index, songeur. Est-ce qu'il sous-entendait que tu avais de petits doigts ? T'avais pas vraiment le temps d'y penser, préférant te perdre sur le chemin des souvenirs et des anecdotes que tu pouvais trouver. « Ah oui ? », demandas-tu, curieux, le regard tourné vers lui. « C'est sûr que c'est différent que de grandir dans la ville », songeas-tu. La vision des choses était différente, tu supposais. T'avais bien compris que les autres enfants et toi n'étiez pas du même monde à l'époque. Tu ouvris un peu plus les yeux, cherchant des prunelles l'animal dont parlait Ha Rang. Tu clignas des paupières avant de rire, redressant le regard vers lui. « Peut-être », susurras-tu, amusé, même si c'était peu probable. « Je ne sais même pas combien de temps vivent les lézards », et tu te posais la question maintenant ? Oui. « Il y a de beaux paysages et même si c'est plus appréciable à pieds, on les découvre autrement en vélo, je trouve », tu avanças tranquillement, ton regard planant ici et là. « On pourra tenter de prendre nos vélos la prochaine fois ? », proposas-tu. « Je pourrais te montrer le chemin que je prenais pour aller à l'école », et lui pointer du doigt les fameux trous qui te faisaient tomber quand le sol était enneigé. Tu les avais pas oubliés... s'ils étaient encore là. « Il y a une colline aussi un peu plus loin », tu indiquas une direction. « Ou petite montagne, tout dépend comment tu vois les choses. On voit le village quand on est au sommet, c'est super beau. Avec mes grand-parents on y allait souvent le soir. Pour voir le coucher du soleil. On y allait peu en hiver même si voir le village sous la neige est très beau, le chemin pour y aller est trop dangereux », tu secouas quelque peu le visage, les lèvres pincées. Mais vous y étiez allés quelques fois, malgré la neige, la pluie ou le froid. « Mais je crois que l'endroit qu'on préférait, c'était notre jardin », tu ris quelque peu, te souvenant de tous ces moments passés dans le jardin. « Je pourrais te montrer notre maison », dis-tu, le regard pétillant. « Même si ça fera bizarre de ne plus pouvoir y entrer »felicis
@Do Ha Rang
________________________________
i was far , i was far i was falling before you shine on me it was dark it was dark, it was dark before you woke me up a flower in your hand you smile brightly at me the curse disappears
garden in the air
Leave the road, take the trails.
Tu voulais revenir vivre ici. Ca te manquait, la campagne, le calme, la nature. T'étais pas bien en ville, entouré de monde, de la pollution, du bruit. On te disait que t'avais l'air ronchon parfois, ou que tu paraissais dans ta bulle mais c'était parce que t'étais pas bien. Tu te sentais pas bien, pas heureux. Tu étouffais en silence, masquant tes respirations dans de soupirs longs et las. La ville était belle, oui. Tu l'admettais facilement. Les lumières étaient fascinantes mais l'horizon n'était jamais dégagé. Il y avait toujours un immeuble qui se dressait sur ton plan de vision et ça te perturbait. T'avais l'impression qu'on te coupait le paysage en deux, que tu ne pouvais pas l'apprécier en une fois, te prenant le temps d'observer un côté puis l'autre. On pouvait se demander alors pourquoi t'avais pas tout quitté pour revenir ici. Toi-même tu ne savais pas vraiment. Sans doute parce que tu savais que ce n'était pas encore le moment. Tu ne pouvais pas jeter ta carrière aux oubliettes et passer la clé de ton appartement sous la porte juste parce que t'en avais envie. En théorie tout se passait et tu pouvais revenir vivre ici. Mais en pratique tu savais que c'était beaucoup plus compliqué, qu'il te fallait trouver un foyer, un métier, des revenus. Ton travail payait bien et tu t'en sortais haut la main pour gérer tes finances. Tu te posais trop de questions, peut-être devrais-tu agir au lieu d'attendre. Mais tu savais que ce n'était pas encore le moment. Ae Ra avait encore besoin de toi – enfin tu supposais. Peut-être que le jour où elle te dira que ton rôle n'était plus essentiel, tu songeras à partir. Tu ne voulais pas non plus perdre les liens que tu avais crées. Tu savais qu'en revenant ici tu les perdrais. Et toi qui avais rarement eu d'ami.e.s auparavant... ça te laissait un goût amer en bouche, que de les abandonner à peine tu en avais. Alors t'allais attendre – et t'étais sûr que tu allais passer ta retraite ici. Retourner là pour apaiser ton âme après de longues années. Les retrouvailles n'en seront que plus merveilleuses.
En attendant, tu te permettais de t'évader en revenant de temps en temps. Parce que t'en avais besoin autant physiquement que psychologiquement. Et tu te sentais encore mieux quand tu étais en bonne compagnie. Tu hochas le visage aux mots de ton ami. « Oui ça devrait aller », tu fixas ton index, songeur. Est-ce qu'il sous-entendait que tu avais de petits doigts ? T'avais pas vraiment le temps d'y penser, préférant te perdre sur le chemin des souvenirs et des anecdotes que tu pouvais trouver. « Ah oui ? », demandas-tu, curieux, le regard tourné vers lui. « C'est sûr que c'est différent que de grandir dans la ville », songeas-tu. La vision des choses était différente, tu supposais. T'avais bien compris que les autres enfants et toi n'étiez pas du même monde à l'époque. Tu ouvris un peu plus les yeux, cherchant des prunelles l'animal dont parlait Ha Rang. Tu clignas des paupières avant de rire, redressant le regard vers lui. « Peut-être », susurras-tu, amusé, même si c'était peu probable. « Je ne sais même pas combien de temps vivent les lézards », et tu te posais la question maintenant ? Oui. « Il y a de beaux paysages et même si c'est plus appréciable à pieds, on les découvre autrement en vélo, je trouve », tu avanças tranquillement, ton regard planant ici et là. « On pourra tenter de prendre nos vélos la prochaine fois ? », proposas-tu. « Je pourrais te montrer le chemin que je prenais pour aller à l'école », et lui pointer du doigt les fameux trous qui te faisaient tomber quand le sol était enneigé. Tu les avais pas oubliés... s'ils étaient encore là. « Il y a une colline aussi un peu plus loin », tu indiquas une direction. « Ou petite montagne, tout dépend comment tu vois les choses. On voit le village quand on est au sommet, c'est super beau. Avec mes grand-parents on y allait souvent le soir. Pour voir le coucher du soleil. On y allait peu en hiver même si voir le village sous la neige est très beau, le chemin pour y aller est trop dangereux », tu secouas quelque peu le visage, les lèvres pincées. Mais vous y étiez allés quelques fois, malgré la neige, la pluie ou le froid. « Mais je crois que l'endroit qu'on préférait, c'était notre jardin », tu ris quelque peu, te souvenant de tous ces moments passés dans le jardin. « Je pourrais te montrer notre maison », dis-tu, le regard pétillant. « Même si ça fera bizarre de ne plus pouvoir y entrer »felicis
@Do Ha Rang
Invité
Invité
Re: garden in the air ((ha rang)) | Lun 12 Juil - 23:16 Citer EditerSupprimer
On est tous les deux d’accord pour dire qu’être dans cet endroit nous fait du bien, moi à la découverte du lieu, curieux comme un enfant, lui guide, retrouvant ses marques dans cette campagne qui lui est chère. Pas besoin de mots pour savoir ce qu’on pense l’un et l’autre, le ressenti suffit. Gamin de la ville, j’ai toujours été attiré par la nature et depuis que j’ai ma moto, je m’évade des week-ends entiers pour profiter de ce sentiment de liberté et des paysages. Je reste cependant en ville parce que j’y ai fait toute ma vie et que bien sûr, ça me plaît, et pour le travail aussi, difficile d’être professeur à l’université et pianiste dans une petit village. Cela me convient bien du moment que je peux profiter de moments comme ça à me ressourcer. Cette petite excursion de vacances s’annonce plus que parfaite, à la fois reposante et revigorante.
Je jette un œil à mon ami et l'observe un moment, le regardant lui-même se perdre dans le paysage, dans ses propres souvenirs, d'une certaine manière hypnotisé par l'endroit. Ce lien qui le rattache au lieu semble fort et après en avoir entendu parler, je peux voir de mes propres yeux à quel point le lien est fort, à quel point la ville ne le satisfait pas amplement : Seoul ne remplacera jamais un endroit comme celui-ci dans sa cœur. C’est en tout cas le moment d’en profiter un maximum, pas question de le voir se laisser prendre par la mélancolie, autant que tout moment ici soit joyeux plutôt que plein de regrets ou autre. Je suis prêt à être énergique pour deux si besoin pour éviter de le voir regretter sa campagne natale comme il semble être en train de le faire à l’instant même. « Un lézard ? Alors là, tu me poses une colle. Je suis musicien moi, pas biologiste ! » Je hausse une épaule, essayant de deviner sans grande conviction. « Pas longtemps j’imagine, ça a l’air assez fragile comme bestiole, non ? » je lui demande tout en sachant qu’il n’a certainement pas la réponse non plus. Je replace ma casquette sur ma tête et avance de quelque pas vers le chemin qu’il indique. « Une prochaine fois, une autre excursion à vélo, chaud ! Pour aujourd’hui, à pied, c’est parti. » La balade va être sympathique et nous faire du bien à tous les deux. Marcher ne va pas me faire du mal ; j'ai plutôt l'habitude des balades nocturnes dans les artères illuminés ou les ruelles sinuant entre les immeubles que de grandes randonnées mais je suis d'autant plus enjoué à l'idée de changer d'air et d'environnement. « Colline ou montagne, je te dirai ce que j'en pense quand on sera en haut, si déjà tu me parles du sommet, autant y faire un tour pour que j'en prenne plein les yeux. Et puis, tu pourras me montrer les chose de là en-haut. » Si déjà on est venu ici, c'est l'occasion. J'écoute ses souvenirs et souris en entendant parler de ses grands-parents, souvenirs qui sont, je le sais, particulièrement chers à son cœur.
Le soleil tape fort et je me dis que j'ai bien fait de mettre une chemise à manches longues pour éviter de brûler. Le vent souffle légèrement et fait bruisser les feuilles des arbres plantés autour du chemin qu'on emprunte. Quelques pas sur le sentier et je me tourne vers Hanjae pour l'observer un instant. « Ca va toi ? » La question est simple mais je suis sûre qu'il va comprendre ce que je veux dire. Repasser par ici lui rappelle combien ça lui manque, je le sais, je le vois à son expression. Les souvenirs sont trop forts, trop importants, il est amoureux de sa campagne natale et sa vie actuelle au milieu du béton lui est rappelée à chaque pas de plus qu'il fait ici sur ce chemin battus, là bas dans ces herbes hautes, un peu plus loin sur la colline dont il me parle. Je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie mais je préfère tout de même m'enquérir de son état d'esprit.@Im Han Jaefelicis
garden in the air
Leave the road, take the trails.
On est tous les deux d’accord pour dire qu’être dans cet endroit nous fait du bien, moi à la découverte du lieu, curieux comme un enfant, lui guide, retrouvant ses marques dans cette campagne qui lui est chère. Pas besoin de mots pour savoir ce qu’on pense l’un et l’autre, le ressenti suffit. Gamin de la ville, j’ai toujours été attiré par la nature et depuis que j’ai ma moto, je m’évade des week-ends entiers pour profiter de ce sentiment de liberté et des paysages. Je reste cependant en ville parce que j’y ai fait toute ma vie et que bien sûr, ça me plaît, et pour le travail aussi, difficile d’être professeur à l’université et pianiste dans une petit village. Cela me convient bien du moment que je peux profiter de moments comme ça à me ressourcer. Cette petite excursion de vacances s’annonce plus que parfaite, à la fois reposante et revigorante.
Je jette un œil à mon ami et l'observe un moment, le regardant lui-même se perdre dans le paysage, dans ses propres souvenirs, d'une certaine manière hypnotisé par l'endroit. Ce lien qui le rattache au lieu semble fort et après en avoir entendu parler, je peux voir de mes propres yeux à quel point le lien est fort, à quel point la ville ne le satisfait pas amplement : Seoul ne remplacera jamais un endroit comme celui-ci dans sa cœur. C’est en tout cas le moment d’en profiter un maximum, pas question de le voir se laisser prendre par la mélancolie, autant que tout moment ici soit joyeux plutôt que plein de regrets ou autre. Je suis prêt à être énergique pour deux si besoin pour éviter de le voir regretter sa campagne natale comme il semble être en train de le faire à l’instant même. « Un lézard ? Alors là, tu me poses une colle. Je suis musicien moi, pas biologiste ! » Je hausse une épaule, essayant de deviner sans grande conviction. « Pas longtemps j’imagine, ça a l’air assez fragile comme bestiole, non ? » je lui demande tout en sachant qu’il n’a certainement pas la réponse non plus. Je replace ma casquette sur ma tête et avance de quelque pas vers le chemin qu’il indique. « Une prochaine fois, une autre excursion à vélo, chaud ! Pour aujourd’hui, à pied, c’est parti. » La balade va être sympathique et nous faire du bien à tous les deux. Marcher ne va pas me faire du mal ; j'ai plutôt l'habitude des balades nocturnes dans les artères illuminés ou les ruelles sinuant entre les immeubles que de grandes randonnées mais je suis d'autant plus enjoué à l'idée de changer d'air et d'environnement. « Colline ou montagne, je te dirai ce que j'en pense quand on sera en haut, si déjà tu me parles du sommet, autant y faire un tour pour que j'en prenne plein les yeux. Et puis, tu pourras me montrer les chose de là en-haut. » Si déjà on est venu ici, c'est l'occasion. J'écoute ses souvenirs et souris en entendant parler de ses grands-parents, souvenirs qui sont, je le sais, particulièrement chers à son cœur.
Le soleil tape fort et je me dis que j'ai bien fait de mettre une chemise à manches longues pour éviter de brûler. Le vent souffle légèrement et fait bruisser les feuilles des arbres plantés autour du chemin qu'on emprunte. Quelques pas sur le sentier et je me tourne vers Hanjae pour l'observer un instant. « Ca va toi ? » La question est simple mais je suis sûre qu'il va comprendre ce que je veux dire. Repasser par ici lui rappelle combien ça lui manque, je le sais, je le vois à son expression. Les souvenirs sont trop forts, trop importants, il est amoureux de sa campagne natale et sa vie actuelle au milieu du béton lui est rappelée à chaque pas de plus qu'il fait ici sur ce chemin battus, là bas dans ces herbes hautes, un peu plus loin sur la colline dont il me parle. Je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie mais je préfère tout de même m'enquérir de son état d'esprit.@Im Han Jaefelicis
Im Han Jae
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
Pseudo : bambi ((elle))
Célébrité : do kyungsoo ∽ exo
Messages : 626
Âge : 31
Re: garden in the air ((ha rang)) | Dim 18 Juil - 13:48 Citer EditerSupprimer
Tu pourrais devenir fermier. Travailler la terre, les légumes, les fleurs, le bétail. Travailler dans la nature, noyer dans l'air frais, la chaleur ou la fraîcheur des saisons. Baigner dans cette ambiance magique, presque idyllique de cet endroit que tu aimais un peu trop. Tu t'imaginais pas vraiment fermier ou paysan. Pas que ça te plaisait pas, au contraire, c'était intéressant et tu pourrais mettre toutes tes connaissances en application. Tout ce que ton grand-père t'avait appris. Mais ce serait complexe, pas vrai ? Tu ne pouvais pas devenir professeur ici. Pour enseigner quoi, à qui ? La moyenne d'âge était assez élevé, tu n'aurais pas grand monde à aller voir pour inculquer des choses. Ou alors peut-être sur la terre, les fleurs, les fruits. Mais tu te doutais que la plupart des personnes ici savaient déjà tout ça. T'avais rien à leur apprendre – au contraire, on pouvait même encore t'apprendre des choses. Ton truc c'était l'enseignement et même si tu adorais la campagne, tu voulais plutôt y vivre, y trouver ton repos qu'y travailler.
Et puis, surtout, le plus important : tu ne pouvais pas abandonner Ae Ra. Pas encore, du moins. Quand elle ira mieux tu resongeras à tout ça peut-être. Tu changeras d'avis peut-être. Rien n'empêcherait la jeune femme de venir te rendre visite – rien ne t'empêchera d'aller la voir en ville. Comme Ha Rang. Rien ne vous empêchera de vous revoir pas vrai ? Quelques heures de route et vous pouviez vous retrouver malgré des planning plus ou moins chargés.
Tu te perdais vite dans les souvenirs, surtout plus vivaces que d'autres dans ta mémoire. Ca te manquait, tout ça. L'air, la liberté, les paysages, les couleurs, les sensations, tes grand-parents... Un sourire amusé aux lèvres, tu levas le regard vers ton ami. « Je ne le suis pas non plus », peut-être que t'aurais pu ? Ou peut-être pas en fait. « J'ai pas cette impression. Ils peuvent se couper la queue pour survivre non ? Et ça repousse. Un truc comme ça », non t'aurais vraiment pas pu devenir biologiste. « Une dizaine d'années peut-être ? », supposas-tu, le sourcil arqué, l'air songeur. Tu supposais que les chats sauvages les chassaient donc... peut-être moins de dix ans, en fait. « On fera ça alors », tu lui offris un sourire largement satisfait, déjà excité pour cette prochaine sortie. Mais avant ça, il fallait finir l'actuelle. La commencer, même. Puis marcher n'était pas désagréable non plus. Ca permettait de mieux profiter du paysage et des souvenirs qui se construisaient au fur et à mesure de tes pas. « On peut y aller oui. On pourra prendre des photos, la vue est magnifique », et tu pourras les montrer à ton grand-père. Lui faire revivre ces instants qu'il regrettait.
L'esquisse fine et légère sur les lèvres, tu observais les alentours, les souvenirs plein la tête, les images plein les yeux. Tu clignas des paupières, tournant ton visage vers Ha Rang à sa question. « Ca va », tu souris doucement, ton regard vagabondant sur le paysage autour de vous. Tu laissas tes doigts couler sur les herbes hautes à côté de toi, les laissant te chatouiller le bout des phalanges. « Je me rends juste compte à chaque fois que je viens que ça me manque », tu haussas un peu les épaules. « Je sais pas si c'est la campagne elle-même qui me manque ou si c'est mon enfance », avec tes grand-parents. T'étais heureux à cette époque-là. Pas que tu l'étais pas aujourd'hui, tu l'étais dans un sens mais pas totalement. Il te manquait quelque chose. « Peut-être les deux en fait », admis-tu dans un rire léger, discret. « A l'époque je pensais pas qu'on pourrait partir. Je me voyais passer ma vie ici, avec mes grand-parents », tu fronças un peu les sourcils, les lèvres pincées. « On a fini par s'en aller, ma grand-mère aussi et... », tu haussas encore les épaules. Plus rien ne sera pareil, de toute façon. « Et toi ça va ? Pas trop chaud pour le moment ? », tu lui offris une frimousse amusée. Un large sourire vint se poser sur tes lèvres alors que tu désignais la route. « Ma grand-mère venait chercher ses légumes chez ce paysan. Enfin je ne sais pas s'il est encore là mais il habitait ici à l'époque », tu indiquas une maison. « Il était gentil. Il avait des poules, j'allais m'en occuper parfois... tu savais que c'était assez vicieux, une poule ? Je l'ai appris à mes dépens »felicis
@Do Ha Rang
________________________________
i was far , i was far i was falling before you shine on me it was dark it was dark, it was dark before you woke me up a flower in your hand you smile brightly at me the curse disappears
garden in the air
Leave the road, take the trails.
Tu pourrais devenir fermier. Travailler la terre, les légumes, les fleurs, le bétail. Travailler dans la nature, noyer dans l'air frais, la chaleur ou la fraîcheur des saisons. Baigner dans cette ambiance magique, presque idyllique de cet endroit que tu aimais un peu trop. Tu t'imaginais pas vraiment fermier ou paysan. Pas que ça te plaisait pas, au contraire, c'était intéressant et tu pourrais mettre toutes tes connaissances en application. Tout ce que ton grand-père t'avait appris. Mais ce serait complexe, pas vrai ? Tu ne pouvais pas devenir professeur ici. Pour enseigner quoi, à qui ? La moyenne d'âge était assez élevé, tu n'aurais pas grand monde à aller voir pour inculquer des choses. Ou alors peut-être sur la terre, les fleurs, les fruits. Mais tu te doutais que la plupart des personnes ici savaient déjà tout ça. T'avais rien à leur apprendre – au contraire, on pouvait même encore t'apprendre des choses. Ton truc c'était l'enseignement et même si tu adorais la campagne, tu voulais plutôt y vivre, y trouver ton repos qu'y travailler.
Et puis, surtout, le plus important : tu ne pouvais pas abandonner Ae Ra. Pas encore, du moins. Quand elle ira mieux tu resongeras à tout ça peut-être. Tu changeras d'avis peut-être. Rien n'empêcherait la jeune femme de venir te rendre visite – rien ne t'empêchera d'aller la voir en ville. Comme Ha Rang. Rien ne vous empêchera de vous revoir pas vrai ? Quelques heures de route et vous pouviez vous retrouver malgré des planning plus ou moins chargés.
Tu te perdais vite dans les souvenirs, surtout plus vivaces que d'autres dans ta mémoire. Ca te manquait, tout ça. L'air, la liberté, les paysages, les couleurs, les sensations, tes grand-parents... Un sourire amusé aux lèvres, tu levas le regard vers ton ami. « Je ne le suis pas non plus », peut-être que t'aurais pu ? Ou peut-être pas en fait. « J'ai pas cette impression. Ils peuvent se couper la queue pour survivre non ? Et ça repousse. Un truc comme ça », non t'aurais vraiment pas pu devenir biologiste. « Une dizaine d'années peut-être ? », supposas-tu, le sourcil arqué, l'air songeur. Tu supposais que les chats sauvages les chassaient donc... peut-être moins de dix ans, en fait. « On fera ça alors », tu lui offris un sourire largement satisfait, déjà excité pour cette prochaine sortie. Mais avant ça, il fallait finir l'actuelle. La commencer, même. Puis marcher n'était pas désagréable non plus. Ca permettait de mieux profiter du paysage et des souvenirs qui se construisaient au fur et à mesure de tes pas. « On peut y aller oui. On pourra prendre des photos, la vue est magnifique », et tu pourras les montrer à ton grand-père. Lui faire revivre ces instants qu'il regrettait.
L'esquisse fine et légère sur les lèvres, tu observais les alentours, les souvenirs plein la tête, les images plein les yeux. Tu clignas des paupières, tournant ton visage vers Ha Rang à sa question. « Ca va », tu souris doucement, ton regard vagabondant sur le paysage autour de vous. Tu laissas tes doigts couler sur les herbes hautes à côté de toi, les laissant te chatouiller le bout des phalanges. « Je me rends juste compte à chaque fois que je viens que ça me manque », tu haussas un peu les épaules. « Je sais pas si c'est la campagne elle-même qui me manque ou si c'est mon enfance », avec tes grand-parents. T'étais heureux à cette époque-là. Pas que tu l'étais pas aujourd'hui, tu l'étais dans un sens mais pas totalement. Il te manquait quelque chose. « Peut-être les deux en fait », admis-tu dans un rire léger, discret. « A l'époque je pensais pas qu'on pourrait partir. Je me voyais passer ma vie ici, avec mes grand-parents », tu fronças un peu les sourcils, les lèvres pincées. « On a fini par s'en aller, ma grand-mère aussi et... », tu haussas encore les épaules. Plus rien ne sera pareil, de toute façon. « Et toi ça va ? Pas trop chaud pour le moment ? », tu lui offris une frimousse amusée. Un large sourire vint se poser sur tes lèvres alors que tu désignais la route. « Ma grand-mère venait chercher ses légumes chez ce paysan. Enfin je ne sais pas s'il est encore là mais il habitait ici à l'époque », tu indiquas une maison. « Il était gentil. Il avait des poules, j'allais m'en occuper parfois... tu savais que c'était assez vicieux, une poule ? Je l'ai appris à mes dépens »felicis
@Do Ha Rang
Invité
Invité
Re: garden in the air ((ha rang)) | Mar 3 Aoû - 17:44 Citer EditerSupprimer
Nos yeux se croisent quand je tente de faire de l'humour, plus pour tenter d'alléger l'atmosphère mélancolique que pour étaler mon talent inexistant de one man show. La blague est nulle — est-ce vraiment une blague d'ailleurs ? — mais j'ai le mérite d'avoir réussi à le faire sourire, et ça me suffit amplement. Un petit pas pour l'humanité mais un grand pas pour l'homme. Je réfléchis un instant après sa remarque et revois mon jugement sur les lézards. « Hmm.. peut-être. Je sais pas j'aurais vu ça beaucoup plus court. Et en même temps, j'en sais rien. Et ceux qui ont eu la queue coupée, tu penses qu'ils vivent moins longtemps ? Ou ça n'influence pas leur espérance de vie ? » Loin d'être biologiste, ces quelques questions ont piqué ma curiosité. Je me rends compte que je ne connais vraiment rien de la faune et la flore ici, et même en général. Ce n'est vraiment pas une mauvaise idée cette petite virée à la campagne, histoire non seulement de prendre un peu le vert mais de me pencher aussi vers d'autres choses que mes intérêts habituels. « Honnêtement, je pense que je regarderai plus tard, ça m'intrigue maintenant, et puis je me coucherai moins bête ce soir. » Qui aurait cru que la vie des lézards m'interpellerait un jour ? C'est chose faite pourtant et je me note ça dans un coin de la tête.
On commence notre balade en empruntant le chemin qu'il m'a désigné tout à l'heure. Je suis venu équipé exprès pour ça, marcher ne me fait pas peur et j'ai besoin de me dégourdir les jambes, autant que la tête, et je pense que ça ne fera pas de mal non plus à Hanjae. Il répond à ma question et je vois qu'il est sincère. Je hausse une épaule tout en marchant : je comprends ce qu'il peut ressentir et en même temps, j'ai du mal à cerner exactement ce type de mélancolie puisque je n'ai jamais vraiment ressenti ça. Mon enfance n'a pas été la pire de toute, j'en ai bien conscience mais honnêtement, je ne peux pas dire non plus que je la regrette. Toute cette pression imposée, ces règles, l'absence de mes parents, je ne vois pas ce que je pourrais avoir envie de revivre là dedans. Mes angoisses sont nées petit et même si tout n'a pas été mauvais, je crois que je préfère être adulte bien plus qu'enfant. « Pour revivre ton enfance, je peux difficilement faire quelque chose par contre, on peut revenir ici plus souvent si tu veux, si ça peut te faire du bien et te redonner de l'énergie pour la suite, je t'accompagne quand tu veux. » Je lève ma main et lui tapote l'épaule dans un geste simple mais qui exprime beaucoup, et je sais qu'il saura déceler mes intentions, comme toujours. Un sourire à son attention, encore un, pour un peu de baume au cœur, pour du soutien, pour des encouragements, pour beaucoup de choses. « Tout ce que tu peux faire pour ton enfance, c'est chérir tes souvenirs, les garder près de toi et continuer à les faire vivre dans ta tête pour qu'ils ne s'effacent pas et qu'ils soient là dès que tu as un coup de mou. » Ce sentiment de ne pas être tout à fait complet, je le connais, pour d'autres raisons et dans une autre dimension mais je le connais et je sais à quel point il peut être difficile de vivre avec, difficile à mettre de côté, à oublier, au moins pour un temps. Je retire ma main de son épaule et prends une grande inspiration en regardant à l'horizon. « Ca va. Je crois que venir ici me fait beaucoup de bien à moi aussi, au corps, à la tête, à tout. Et non, pas trop chaud. Ca ne va pas tarder si on doit grimper sur la montagne mais pour le moment, ça va. » Je continue à marcher à ses côtés, les yeux à droite à gauche puis posés sur la maison que Hanjae me désigne, imaginant les scènes qu'il me décrit et ne pouvant retenir un rire lorsqu'il évoque les poules de son enfance. « Vicieux ? Je n'en ai pas côtoyé beaucoup, des poules à vrai dire ! Comment un truc avec l'oeil vide comme ça peut-il être vicieux ? » Rien que l'idée m'amuse et je ris sur le chemin en continuant d'avancer, heureux d'être là et prêt à en entendre plus sur la vie de cette créature de l'enfer bien connue : la poule.@Im Han Jaefelicis
garden in the air
Leave the road, take the trails.
Nos yeux se croisent quand je tente de faire de l'humour, plus pour tenter d'alléger l'atmosphère mélancolique que pour étaler mon talent inexistant de one man show. La blague est nulle — est-ce vraiment une blague d'ailleurs ? — mais j'ai le mérite d'avoir réussi à le faire sourire, et ça me suffit amplement. Un petit pas pour l'humanité mais un grand pas pour l'homme. Je réfléchis un instant après sa remarque et revois mon jugement sur les lézards. « Hmm.. peut-être. Je sais pas j'aurais vu ça beaucoup plus court. Et en même temps, j'en sais rien. Et ceux qui ont eu la queue coupée, tu penses qu'ils vivent moins longtemps ? Ou ça n'influence pas leur espérance de vie ? » Loin d'être biologiste, ces quelques questions ont piqué ma curiosité. Je me rends compte que je ne connais vraiment rien de la faune et la flore ici, et même en général. Ce n'est vraiment pas une mauvaise idée cette petite virée à la campagne, histoire non seulement de prendre un peu le vert mais de me pencher aussi vers d'autres choses que mes intérêts habituels. « Honnêtement, je pense que je regarderai plus tard, ça m'intrigue maintenant, et puis je me coucherai moins bête ce soir. » Qui aurait cru que la vie des lézards m'interpellerait un jour ? C'est chose faite pourtant et je me note ça dans un coin de la tête.
On commence notre balade en empruntant le chemin qu'il m'a désigné tout à l'heure. Je suis venu équipé exprès pour ça, marcher ne me fait pas peur et j'ai besoin de me dégourdir les jambes, autant que la tête, et je pense que ça ne fera pas de mal non plus à Hanjae. Il répond à ma question et je vois qu'il est sincère. Je hausse une épaule tout en marchant : je comprends ce qu'il peut ressentir et en même temps, j'ai du mal à cerner exactement ce type de mélancolie puisque je n'ai jamais vraiment ressenti ça. Mon enfance n'a pas été la pire de toute, j'en ai bien conscience mais honnêtement, je ne peux pas dire non plus que je la regrette. Toute cette pression imposée, ces règles, l'absence de mes parents, je ne vois pas ce que je pourrais avoir envie de revivre là dedans. Mes angoisses sont nées petit et même si tout n'a pas été mauvais, je crois que je préfère être adulte bien plus qu'enfant. « Pour revivre ton enfance, je peux difficilement faire quelque chose par contre, on peut revenir ici plus souvent si tu veux, si ça peut te faire du bien et te redonner de l'énergie pour la suite, je t'accompagne quand tu veux. » Je lève ma main et lui tapote l'épaule dans un geste simple mais qui exprime beaucoup, et je sais qu'il saura déceler mes intentions, comme toujours. Un sourire à son attention, encore un, pour un peu de baume au cœur, pour du soutien, pour des encouragements, pour beaucoup de choses. « Tout ce que tu peux faire pour ton enfance, c'est chérir tes souvenirs, les garder près de toi et continuer à les faire vivre dans ta tête pour qu'ils ne s'effacent pas et qu'ils soient là dès que tu as un coup de mou. » Ce sentiment de ne pas être tout à fait complet, je le connais, pour d'autres raisons et dans une autre dimension mais je le connais et je sais à quel point il peut être difficile de vivre avec, difficile à mettre de côté, à oublier, au moins pour un temps. Je retire ma main de son épaule et prends une grande inspiration en regardant à l'horizon. « Ca va. Je crois que venir ici me fait beaucoup de bien à moi aussi, au corps, à la tête, à tout. Et non, pas trop chaud. Ca ne va pas tarder si on doit grimper sur la montagne mais pour le moment, ça va. » Je continue à marcher à ses côtés, les yeux à droite à gauche puis posés sur la maison que Hanjae me désigne, imaginant les scènes qu'il me décrit et ne pouvant retenir un rire lorsqu'il évoque les poules de son enfance. « Vicieux ? Je n'en ai pas côtoyé beaucoup, des poules à vrai dire ! Comment un truc avec l'oeil vide comme ça peut-il être vicieux ? » Rien que l'idée m'amuse et je ris sur le chemin en continuant d'avancer, heureux d'être là et prêt à en entendre plus sur la vie de cette créature de l'enfer bien connue : la poule.@Im Han Jaefelicis
Im Han Jae
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
Pseudo : bambi ((elle))
Célébrité : do kyungsoo ∽ exo
Messages : 626
Âge : 31
Re: garden in the air ((ha rang)) | Sam 14 Aoû - 18:55 Citer EditerSupprimer
Tu appréciais la façon avec laquelle Ha Rang essayait de te détendre, de te faire sourire. De te faire quitter tes souvenirs. C'était jamais brusque, c'était toujours progressif. « J'aurais eu tendance à croire qu'ils vivaient plus longtemps, ceux à la queue coupée », pourquoi ? T'en savais rien. Tu fronças quelque peu les sourcils. Tu ne connaissais pas vraiment les animaux qui t'avait entouré pendant tout ce temps. Tu devrais savoir, pourtant. Ou plutôt : tu avais envie de savoir maintenant et tu te voyais déjà tenter de trouver des informations à la bibliothèque. Il n'y allait donc avoir qu'un idiot pour demander au bibliothécaire des livres sur les lézards – un truc qu'on devait lui demander une fois dans l'année, et encore, t'étais gentil. « Vu que ça fait une partie en moins par laquelle on peut l'attraper », Hommes ou autres prédateurs, tu mettais tout le monde dans la même catégorie. Pas de jaloux. Et peut-être que t'allais croiser Ha Rang, finalement, au rayon « biologie » à la bibliothèque. Un léger rire dans la journée, tu hochas le visage, contenté et amusé. Intrigué, aussi. Parce que toi aussi tu voulais savoir maintenant. Ca venait de titiller ta curiosité mais aussi, tu te sentais un peu ridicule pour ne rien savoir. Pourtant tu savais des choses – inutiles – mais t'en savais. Mais pas ça.
Marcher était toujours agréable et t'étais content de pouvoir partager ça avec quelqu'un. Tu avais ton grand-père, oui. Mais il était âgé et t'osais pas vraiment le faire marcher sur des kilomètres juste pour ton petit plaisir personnel. Tu préférais qu'il se repose, qu'il reprenne un peu d'énergie, d'air frais, plutôt que de l'épuiser. Tu savais pas trop si le lieu te manquait, ou les personnes. Ou si c'était ton âge que tu voyais défiler qui te perturbait. T'en savais rien mais ça te manquait. Ce tout. « C'est gentil », soufflas-tu, le sourire fin et reconnaissant. « Ca peut me faire du bien, effectivement », que tu dis, ton regard planant autour de vous. T'avais envie de t'allonger là. De plonger dans l'herbe et de te noyer dans la chaleur du soleil. Et de ne plus bouger. Tu offris un autre sourire à ton ami, plus détendu, plus doux. Ca te faisait vraiment plaisir qu'il se propose de t'accompagner encore. « Oh... mais voilà des paroles sages », articulas-tu, taquin, mimant un air faiblement choqué de l'entendre dire de telles choses. Tu ris discrètement, le visage basculant sur le côté. « Je les chéris. Mes souvenirs », dis-tu, le regard droit devant toi. « Mais ça ne fait pas toujours du bien. Quand je suis ici, oui. Quand je suis chez moi c'est différent », parce que le contexte n'était pas le même. Le décor non plus. Et parce que t'étais seul, aussi. « C'est différent aussi de parler de certains moments avec mon grand-père. Certains feront du bien et le feront rire. D'autres non », tu haussas les épaules une fois qu'il retira sa main, lui lançant une esquisse un peu plus triste. « Mais je les chéris. Ils sont trop importants pour moi », les souvenirs de ta grand-mère, d'elle t'apprenant quelques recettes, de ton grand-mère, du jardin, de la maison, de vos escapades, de vos rires, de vos larmes. Chaque souvenir était important.
« Hmm c'est l'air de la campagne ça », plaisantas-tu. Cela dit, c'était pas totalement faux. Selon toi du moins. Tu trouvais l'air plus frais ici, plus pur. On se sentait plus léger, les idées moins lourdes, les pensées moins sombres. Non ? « On pourra faire des pauses t'en fais pas », le taquinas-tu dans un léger mouvement de la main. « Vicieux », répétas-tu, les sourcils froncés. T'en voulais encore à ces poules de t'avoir presque traumatisé. Presque. « Justement. Faut se méfier », tu bougeas quelque peu la tête, les lèvres pincées dans une petite grimace. Traumatisé – presque. « C'est... vicieux », t'avais pas d'autres mots pour décrire les poules. « Je devais les nourrir. C'est pire que des chiots affamés quand elles ont faim... Si tu dois nourrir des poules et que tu veux fuir, balance toutes les graines et cours... Ne cours pas avec le seau », Han Jae, témoin – et victime de la scène. « Puis ça fait des mouvements d'ailes et ça fait du bruit et... », tu fronças une nouvelle fois les sourcils. « Vicieux. Vraiment vicieux », marmonnas-tu, les souvenirs titillaient ton esprit. « Ou alors elles devaient pas m'aimer. Le propriétaire avait aucun souci... il était pas spécialement perturbé quand une poule lui picorait la botte mais... », mais toi si. Lui avait l'habitude. Toi non. « Par contre il avait des ânes aussi. De vraies crèmes », que tu dis dans un sourire fin. « Il y en a qui s'appelait Papuche, il était tout gris. Il avait juste le bout des oreilles noires », Han Jae à la ferme. Tu continuas d'avancer, observant la maison, tentant d'apercevoir le jardin mais tout avait changé. « Tu avais des animaux, petit ? »felicis
@Do Ha Rang
________________________________
i was far , i was far i was falling before you shine on me it was dark it was dark, it was dark before you woke me up a flower in your hand you smile brightly at me the curse disappears
garden in the air
Leave the road, take the trails.
Tu appréciais la façon avec laquelle Ha Rang essayait de te détendre, de te faire sourire. De te faire quitter tes souvenirs. C'était jamais brusque, c'était toujours progressif. « J'aurais eu tendance à croire qu'ils vivaient plus longtemps, ceux à la queue coupée », pourquoi ? T'en savais rien. Tu fronças quelque peu les sourcils. Tu ne connaissais pas vraiment les animaux qui t'avait entouré pendant tout ce temps. Tu devrais savoir, pourtant. Ou plutôt : tu avais envie de savoir maintenant et tu te voyais déjà tenter de trouver des informations à la bibliothèque. Il n'y allait donc avoir qu'un idiot pour demander au bibliothécaire des livres sur les lézards – un truc qu'on devait lui demander une fois dans l'année, et encore, t'étais gentil. « Vu que ça fait une partie en moins par laquelle on peut l'attraper », Hommes ou autres prédateurs, tu mettais tout le monde dans la même catégorie. Pas de jaloux. Et peut-être que t'allais croiser Ha Rang, finalement, au rayon « biologie » à la bibliothèque. Un léger rire dans la journée, tu hochas le visage, contenté et amusé. Intrigué, aussi. Parce que toi aussi tu voulais savoir maintenant. Ca venait de titiller ta curiosité mais aussi, tu te sentais un peu ridicule pour ne rien savoir. Pourtant tu savais des choses – inutiles – mais t'en savais. Mais pas ça.
Marcher était toujours agréable et t'étais content de pouvoir partager ça avec quelqu'un. Tu avais ton grand-père, oui. Mais il était âgé et t'osais pas vraiment le faire marcher sur des kilomètres juste pour ton petit plaisir personnel. Tu préférais qu'il se repose, qu'il reprenne un peu d'énergie, d'air frais, plutôt que de l'épuiser. Tu savais pas trop si le lieu te manquait, ou les personnes. Ou si c'était ton âge que tu voyais défiler qui te perturbait. T'en savais rien mais ça te manquait. Ce tout. « C'est gentil », soufflas-tu, le sourire fin et reconnaissant. « Ca peut me faire du bien, effectivement », que tu dis, ton regard planant autour de vous. T'avais envie de t'allonger là. De plonger dans l'herbe et de te noyer dans la chaleur du soleil. Et de ne plus bouger. Tu offris un autre sourire à ton ami, plus détendu, plus doux. Ca te faisait vraiment plaisir qu'il se propose de t'accompagner encore. « Oh... mais voilà des paroles sages », articulas-tu, taquin, mimant un air faiblement choqué de l'entendre dire de telles choses. Tu ris discrètement, le visage basculant sur le côté. « Je les chéris. Mes souvenirs », dis-tu, le regard droit devant toi. « Mais ça ne fait pas toujours du bien. Quand je suis ici, oui. Quand je suis chez moi c'est différent », parce que le contexte n'était pas le même. Le décor non plus. Et parce que t'étais seul, aussi. « C'est différent aussi de parler de certains moments avec mon grand-père. Certains feront du bien et le feront rire. D'autres non », tu haussas les épaules une fois qu'il retira sa main, lui lançant une esquisse un peu plus triste. « Mais je les chéris. Ils sont trop importants pour moi », les souvenirs de ta grand-mère, d'elle t'apprenant quelques recettes, de ton grand-mère, du jardin, de la maison, de vos escapades, de vos rires, de vos larmes. Chaque souvenir était important.
« Hmm c'est l'air de la campagne ça », plaisantas-tu. Cela dit, c'était pas totalement faux. Selon toi du moins. Tu trouvais l'air plus frais ici, plus pur. On se sentait plus léger, les idées moins lourdes, les pensées moins sombres. Non ? « On pourra faire des pauses t'en fais pas », le taquinas-tu dans un léger mouvement de la main. « Vicieux », répétas-tu, les sourcils froncés. T'en voulais encore à ces poules de t'avoir presque traumatisé. Presque. « Justement. Faut se méfier », tu bougeas quelque peu la tête, les lèvres pincées dans une petite grimace. Traumatisé – presque. « C'est... vicieux », t'avais pas d'autres mots pour décrire les poules. « Je devais les nourrir. C'est pire que des chiots affamés quand elles ont faim... Si tu dois nourrir des poules et que tu veux fuir, balance toutes les graines et cours... Ne cours pas avec le seau », Han Jae, témoin – et victime de la scène. « Puis ça fait des mouvements d'ailes et ça fait du bruit et... », tu fronças une nouvelle fois les sourcils. « Vicieux. Vraiment vicieux », marmonnas-tu, les souvenirs titillaient ton esprit. « Ou alors elles devaient pas m'aimer. Le propriétaire avait aucun souci... il était pas spécialement perturbé quand une poule lui picorait la botte mais... », mais toi si. Lui avait l'habitude. Toi non. « Par contre il avait des ânes aussi. De vraies crèmes », que tu dis dans un sourire fin. « Il y en a qui s'appelait Papuche, il était tout gris. Il avait juste le bout des oreilles noires », Han Jae à la ferme. Tu continuas d'avancer, observant la maison, tentant d'apercevoir le jardin mais tout avait changé. « Tu avais des animaux, petit ? »felicis
@Do Ha Rang
Invité
Invité
Re: garden in the air ((ha rang)) | Jeu 19 Aoû - 19:22 Citer EditerSupprimer
Qui aurait cru qu'on se retrouverait à discuter de la vie des lézards en pleine campagne ? Je sais qu'on peut parler de tout avec Hanjae, et c'est d'ailleurs bien la preuve, mais le sujet de conversation est quand même surprenant. Ca ne veut pas dire que je ne m'y intéresse pas, et je pense que lui comme moi, malgré le sujet plutôt curieux, nous sommes intéressés, autant l'un que l'autre. Nous avons peut-être raté notre voix tous les deux, on aurait dû opter pour une carrière dans la biologie animale, visiblement, l'intérêt est là. On a l'air de véritables scientifiques à émettre des hypothèses sans vraiment savoir ce qu'on raconte mais si ce n'est pas l'un, c'est l'autre qui ira se renseigner et reviendra un jour sur le sujet. Je crois qu'on aime apprendre et n'importe quelle information n'est jamais inutile. Oui, même la vie des lézards.
Hanjae me fait à l'instant d'après une remarque sur ma soi-disant sagesse et je hausse les sourcils plusieurs fois de suite à son attention. « Je t'épate hein ? Parfois, je sais non seulement être sérieux mais en plus, il m'arrive de dire des choses sensées. » Sa famille lui manque tant que ce n'est jamais évidement de le voir mélancolique et toute les occasions sont bonnes pour détendre l'atmosphère. Il sait bien cependant que je suis loin de vouloir me moquer ou détourner l'attention, mes paroles et actions n'ont que pour but de le faire sourire et de ne pas trop se laissé emporter par son vague à l'âme. D'une certaine manière, je l'envie quand même de le savoir si attaché à son passé. Ce n'est pas facile pour lui tous les jours, surtout en ville, au milieu de tous ce béton et ces gens mais il a de beaux souvenirs, de bonnes relations avec ses proches. Tout n'est pas rose non plus bien sûr et je ne me berce pas d'illusions : la vie de personne n'est facile.
Notre marche continue tranquillement et c'est vrai que je me sens bien ici. Comme il le dit si bien, c'est l'air du coin qui doit être bien meilleur que celui de Seoul, d'une manière ou d'une autre, vraiment plus pur, plus bénéfique. « Qui a dit que j'aurais besoin de pause ?! » Je me redresse d'un air fier et ajoute directement après « J'ai l'air d'une crevette comme mais j'ai de l'endurance. Il ne faut juste pas que je te perde de vue sinon, je me connais, je suis capable d'errer dans la montagne jusqu'à la fin de ma vie. » Je finis dans une moue mi-amusée, mi-outrée qui ne donne pas grand chose de sérieux sur mon visage. Mon sens de l'orientation est tellement inexistant que je blague là dessus mais franchement, je ne suis pas si loin de la vérité dans mes paroles. Je m'imagine pendant un instant perdu dans la montagne et sors finalement de mes pensées en l'entendant poursuivre sur les poules. A nouveau, un petit sourire sur mes lèvres : je crois qu'on va discuter de toute la biosphère aujourd'hui, du moins c'est bien parti pour. Il a l'air d'avoir de mauvais souvenirs en tout cas avec ces pseudo oiseaux picoreurs, au vu de ses sourcils froncés et des mots qu'il prononce. Je bois ses paroles et m'imagine à nouveau les scènes dans ma tête : pour le coup, je suis définitivement un citadin, je n'ai pas côtoyé beaucoup de poule au cours de mon enfance, ni même de mon existence toute entière. Ce qu'il me raconte me fait rire aux éclats, encore une fois. Il a l'air sincèrement traumatisé par cette expérience qu'il raconte et qui pourtant a l'air de remonter à un paquet d'années.
Il continue sur les ânes et quelque part, ça me fascine d'avoir pu grandir avec toute cette faune alentour. Tout ce que j'ai connu, ce sont des pigeons. Bof quoi. Je pousse un long soupir. « Non, on a jamais pu, mon père ne voulait pas. » Ma mâchoire se crispe un peu à sa mention, c'est automatique. « J'ai toujours adoré les animaux et je n'ai jamais pu en avoir. C'est certainement pour ça que j'aime aller vers ceux des autres. Aujourd'hui c'est pareil, je suis tellement pas souvent chez moi que je ne vois pas l'intérêt dans prendre un, si c'est pour qu'il soit tout seul toute la journée. » Un de mes plus grands regrets d'ailleurs, mais c'est mieux ainsi. Un soupir léger m'échappe tandis que je manque de m'étaler, le pied trébuchant sur une racine d'arbre, fidèle à moi-même, roi de la maladresse. Je me retourne alors vers Hanjae en l'avertissant, une main tendue vers lui : « Attention, donne moi la main que je t'aide à franchir cet obstacle impressionnant, tu pourrais ne pas y arriver tout seul. » Je ne me moque qu'un peu de sa petite taille mais je sais aussi que pour la peine, je n'ai aucune crédibilité puisque je suis celui qui a failli tomber comme un gland. Je retire ma main et avance de quelques pas en riant pour éviter qu'il ne me cogne au passage devant un tel affront.@Im Han Jaefelicis
garden in the air
Leave the road, take the trails.
Qui aurait cru qu'on se retrouverait à discuter de la vie des lézards en pleine campagne ? Je sais qu'on peut parler de tout avec Hanjae, et c'est d'ailleurs bien la preuve, mais le sujet de conversation est quand même surprenant. Ca ne veut pas dire que je ne m'y intéresse pas, et je pense que lui comme moi, malgré le sujet plutôt curieux, nous sommes intéressés, autant l'un que l'autre. Nous avons peut-être raté notre voix tous les deux, on aurait dû opter pour une carrière dans la biologie animale, visiblement, l'intérêt est là. On a l'air de véritables scientifiques à émettre des hypothèses sans vraiment savoir ce qu'on raconte mais si ce n'est pas l'un, c'est l'autre qui ira se renseigner et reviendra un jour sur le sujet. Je crois qu'on aime apprendre et n'importe quelle information n'est jamais inutile. Oui, même la vie des lézards.
Hanjae me fait à l'instant d'après une remarque sur ma soi-disant sagesse et je hausse les sourcils plusieurs fois de suite à son attention. « Je t'épate hein ? Parfois, je sais non seulement être sérieux mais en plus, il m'arrive de dire des choses sensées. » Sa famille lui manque tant que ce n'est jamais évidement de le voir mélancolique et toute les occasions sont bonnes pour détendre l'atmosphère. Il sait bien cependant que je suis loin de vouloir me moquer ou détourner l'attention, mes paroles et actions n'ont que pour but de le faire sourire et de ne pas trop se laissé emporter par son vague à l'âme. D'une certaine manière, je l'envie quand même de le savoir si attaché à son passé. Ce n'est pas facile pour lui tous les jours, surtout en ville, au milieu de tous ce béton et ces gens mais il a de beaux souvenirs, de bonnes relations avec ses proches. Tout n'est pas rose non plus bien sûr et je ne me berce pas d'illusions : la vie de personne n'est facile.
Notre marche continue tranquillement et c'est vrai que je me sens bien ici. Comme il le dit si bien, c'est l'air du coin qui doit être bien meilleur que celui de Seoul, d'une manière ou d'une autre, vraiment plus pur, plus bénéfique. « Qui a dit que j'aurais besoin de pause ?! » Je me redresse d'un air fier et ajoute directement après « J'ai l'air d'une crevette comme mais j'ai de l'endurance. Il ne faut juste pas que je te perde de vue sinon, je me connais, je suis capable d'errer dans la montagne jusqu'à la fin de ma vie. » Je finis dans une moue mi-amusée, mi-outrée qui ne donne pas grand chose de sérieux sur mon visage. Mon sens de l'orientation est tellement inexistant que je blague là dessus mais franchement, je ne suis pas si loin de la vérité dans mes paroles. Je m'imagine pendant un instant perdu dans la montagne et sors finalement de mes pensées en l'entendant poursuivre sur les poules. A nouveau, un petit sourire sur mes lèvres : je crois qu'on va discuter de toute la biosphère aujourd'hui, du moins c'est bien parti pour. Il a l'air d'avoir de mauvais souvenirs en tout cas avec ces pseudo oiseaux picoreurs, au vu de ses sourcils froncés et des mots qu'il prononce. Je bois ses paroles et m'imagine à nouveau les scènes dans ma tête : pour le coup, je suis définitivement un citadin, je n'ai pas côtoyé beaucoup de poule au cours de mon enfance, ni même de mon existence toute entière. Ce qu'il me raconte me fait rire aux éclats, encore une fois. Il a l'air sincèrement traumatisé par cette expérience qu'il raconte et qui pourtant a l'air de remonter à un paquet d'années.
Il continue sur les ânes et quelque part, ça me fascine d'avoir pu grandir avec toute cette faune alentour. Tout ce que j'ai connu, ce sont des pigeons. Bof quoi. Je pousse un long soupir. « Non, on a jamais pu, mon père ne voulait pas. » Ma mâchoire se crispe un peu à sa mention, c'est automatique. « J'ai toujours adoré les animaux et je n'ai jamais pu en avoir. C'est certainement pour ça que j'aime aller vers ceux des autres. Aujourd'hui c'est pareil, je suis tellement pas souvent chez moi que je ne vois pas l'intérêt dans prendre un, si c'est pour qu'il soit tout seul toute la journée. » Un de mes plus grands regrets d'ailleurs, mais c'est mieux ainsi. Un soupir léger m'échappe tandis que je manque de m'étaler, le pied trébuchant sur une racine d'arbre, fidèle à moi-même, roi de la maladresse. Je me retourne alors vers Hanjae en l'avertissant, une main tendue vers lui : « Attention, donne moi la main que je t'aide à franchir cet obstacle impressionnant, tu pourrais ne pas y arriver tout seul. » Je ne me moque qu'un peu de sa petite taille mais je sais aussi que pour la peine, je n'ai aucune crédibilité puisque je suis celui qui a failli tomber comme un gland. Je retire ma main et avance de quelques pas en riant pour éviter qu'il ne me cogne au passage devant un tel affront.@Im Han Jaefelicis
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2