Penché sur ses corrections de copies dans la salle des profs, Euigeon était concentré. Il avait réussi à prendre le rythme d’être professeur et de faire en sorte d’avoir un peu d’autorité sur ses élèves. Seulement, il ne s’était pas rendu compte de la charge de travail que cela impliquait réellement. Jusqu’à présent il n’avait jamais pensé qu’un prof puisse passer autant de temps à bosser mais la réalité était toute autre. Le nouveau professeur passait presque autant de temps, si ce n’était plus, à dispenser ses cours aux élèves qu’à les préparer, corriger leurs devoirs et leurs évaluations. Ça lui prenait un temps fou et il était parfois épuisé. Mais il aimait ce qu’il faisait malgré tout. Cependant, plus jamais il ne dirait quelque chose sur le fait que les profs avaient une vie paisible et qu’ils ne foutaient rien.

Un bruit de porte se fit alors entendre, synonyme qu’on l’ouvrait pour laisser entrer quelqu’un, et sans lever la tête, il salua la personne. « Bonjour ! » Quand il ne reçut aucune réponse, ce qui était rare, il releva les yeux et son regard rencontra celui de Aera. Un sourire mauvais s’afficha sur ses lèvres et il pouffa légèrement. « Ça devrait pas m’étonner que tu répondes pas. » Il crachait presque ces mots alors qu’il détournait le regard. Aera et lui ne s’aimaient pas et ne s’étaient jamais aimés d’aussi loin qu’il s’en souvenait. Tout ça pour une histoire qui remontait à quelques années, mais la rancoeur restait tenace. « Ça te brûlerait la gorge d’être polie une fois dans ta vie ? »

Euigeon reporta son attention sur elle et ses yeux étaient noirs et froids. Même avec des gens comme Lilith, il n’avait jamais été aussi froid et méchant. Cependant, Aera faisait remonter en lui, tout ce qu’il détestait de sa personnalité. Ça l’emmerdait plus qu’il ne l’aurait voulu. « Ou alors, en plus de devenir aveugle, tu deviens sourde aussi ! »


@Jung Ae Ra

Cette vie double que tu menais sans la moindre honte et explication t'allait bien. Elle te gardait alerte en permanence, toujours à courir partout, à vivre comme si tout était normal, comme si tu n'avais rien connu, que tu n'avais aucun problème. Les autres te voyaient ainsi également. Celle qui allait bien, même trop, ou pas assez mais qui en faisait payer le prix à tout le monde. Celle qui n'hésitait pas une seule seconde à envoyer chier, à mettre zéro à un devoir rendu en retard. Une prof qu'on appréciait guère pour sa gentillesse et sa pédagogie, mais une banque d'informations précieuses. L'expérience. Voilà ce qui te résumait. Tout comme tu avais l'habitude d'écouter les travaux de tes élèves sur ton ordinateur, n'oubliant pas de commenter chaque passage à l'aide de ta voix quand tes yeux disfonctionnait, tu avais trouvé ton rythme, tes techniques et ça te plaisait. Malgré cette tête blasée en permanence.

Ce costume ne t'allait pas forcément, ou du moins, il n'était pas fait sur mesure, tu avais dû l'ajuster, montrer au créateur que tu étais bonne à instruire. Maintenant tu passais cette porte de salle des profs avec une aisance qui frisait l'indécence, rapidement surprise par un bonjour, qui te rappelait que tu n'étais pas seule, mais surtout cette voix particulière hérissait tes poils. Eui Geon. Tu n'avais alors pas envie de répondre. Lui et toi c'était comme chien et chat. C'était comme Le vilain et le super héros. Sans qu'aucun de vous ne sauve la planète. "Parfait alors tu n'as plus besoin de le faire remarquer. " Même si tu ignorais l'expression de son visage en ce moment même, tu sentais sa haine glisser sur ta peau. Chose qui ne te dérangeait absolument pas tandis que tu remettais une mèche de cheveux derrière ton oreille posant ton sac et ton café sur le bureau. " Je crois bien, ma voix est trop précieuse pour qu'elle s'épuise avec toi. " Ton sourire n'avait rien de chaleureux mais provoquait. Tu oubliais presque pourquoi tu le détestais tant mais une chose était sûre: tu voulais l'emmerder jusqu'au bout.

L'avantage d'être dans le noir, c'était de ne rien voir de leur visage haineux. Le jugement, la compassion, la pitié, la colère, tu n'avais rien de tout cela sur toi, le devinant tu ignorais comment ils le montraient physiquement, ignorant si leur regard ressemblait à celui de ta mère. Ou bien fuyant comme ton père. " Je préfèrerai devenir sourde que d'entendre ta voix. " Et ce petit con utilisait ton handicap contre toi. Bravo. Tu devais au moins avouer que c'était bien lancé et qu'il fallait une paire bien grande pour le sortir. Peut être que tu allais l'influencer. Après quelques gorgées de café tu t'asseyais donc non lui te tournant vers lui. " Mais bien plus intéressant : tu commences à devenir comme moi. N'as tu pas peur de passer du mauvais côté ? " N'était il pas le professeur modèle ? L'enfant différent d'une famille comme la tienne? C'était presque étonnant que vous vous détestiez autant. Mais le saligaud avait eu l'audace d'avoir la même idée d'exposé. Incroyable.




@Im Eui Geon

Euigeon n’aurait jamais pensé qu’un jour, il se retrouverait enseigner dans la même faculté que Aera. ils avaient déjà passé la plupart de leur scolarité ensemble, c’était bien assez. Le destin allait les laisser tranquille. Mais non, il avait décidé de les remettre sur le chemin l’un de l’autre. À croire qu’il aimait les voir s’étriper. Et c’était sûrement ce qui allait se produire, alors que la porte de la salle des profs s’ouvrait. Trop occupé avec les copies qu’il corrigeait, il ne releva pas la tête de suite, saluant simplement la personne qui était entrée. D’ordinaire, il recevait un “bonjour” en retour. Là, ce fut le silence qui lui répondit. Euigeon releva les yeux pour tomber sur Aera. Il comprit alors pourquoi elle ne lui avait pas répondu. Il lui fit remarquer et sa réaction ne se fit pas attendre. Un sourire mauvais s’afficha sur les lèvres du jeune homme alors qu’il la fusillait de ses yeux noirs. Il n’aimait pas la jeune femme et ce depuis des années. Leur querelle était partie de rien, mais aucun des deux n’avait envie de l’arrêter. C’était comme s’ils se complaisaient dans cette dynamique qui les rendait aux yeux de l’autre toujours plus détestables.

Le professeur leva les yeux au ciel et ne prit pas la peine de répondre. Elle n’en valait pas la peine. Il continua cependant pour tenter d’avoir le dernier mot et une nouvelle fois, son sourire mauvais s’afficha sur ses lèvres. « C’est que Madame se croit plus importante qu’elle ne l’est ! Tout ça parce qu’elle a goûté un peu à la célébrité. » Euigeon lança sa réplique, sachant parfaitement que ce n’était pas cool de sa part de remettre sur le tapis sa vie antérieure, celle qu’elle avait avant de commencer à perdre la vue. Seulement, même si le nouveau professeur savait qu’il abusait, il continua, s’attaquant cette fois-ci à son handicap. Allait-il brûler en enfer ? Sûrement. Mais il n’était plus à ça près. Après tout, pendant des années qu’il s’était comporté comme un connard avec sa petite soeur, ce n’était pas une inconnue qui allait lui faire peur. Un léger rire narquois s’échappa de ses lèvres. « Crève toi les tympans parce que tant qu’ils seront en bonne santé, je ne compte pas m’arrêter de parler et encore moins parce que tu souhaiterais que je me taise. Au contraire, je vais continuer. » Encore et encore, toujours pour l’emmerder un peu plus. Comme si le but ultime de la vie de Euigeon. But qui ne lui donnerait rien d’autre que la satisfaction de la voir devenir plus acerbe et méchante à son égard.

Le jeune homme la regarda boire et il fronça les sourcils quand elle s’assit. Elle n’allait pas en rester là, il le sentait. Aera reprit alors la parole et il rit en l’entendant. Sérieusement ? Depuis le temps qu’ils se détestaient pour une histoire d’exposé, elle n’avait pas compris comment Euigeon était ? Il s’humecta les lèvres avant de répondre. « Du mauvais côté ? Mais j’y suis déjà Aera. Te donnes pas autant d’importance. » Il haussa les épaules, avant de détourner le regard d’elle. Ce n’était pas la peine de continuer de la fixer parce que de toute façon, elle ne le voyait pas. Son visage lui donnait simplement l’envie de gerber. « De toute façon, je risque quoi ? Aller brûler en enfer ? Fine ! Je pourrai m’amuser au moins et je t’ai pas attendu. Mais toi la fifille de bonne famille… Te comporter ainsi… C’est pas très distingué ! Que dirait tes parents ? »

@Jung Ae Ra

La vie jouait des tours plus ou moins crasseux. Clairement rien n'indiquait que tu allais enseigner, même toi tu étais surprise de cette tournure qui ne t'allait pas mal pour autant. La prof dure et froide? Tu collais sûrement à ce rôle, avec beaucoup plus de plaisir que tu ne le pensais. L'empathie, l'aide, c'était pas vraiment ton truc et pourtant. Au fond, Ha Rang et Jae le savaient, tu n'étais pas si vilaine. Tu répondais même au bonjour des autres. Mais cette voix tu la reconnaissais, et tu n'avais clairement pas envie. L'emmerder: ta passion dans la vie. Le faire rager ? Sûrement un talent inné. Comme chien et chat, rien ne pouvait vous calmer lorsque vous étiez dans la même pièce. Une sorte de fusillade constante, avec une guerre clairement déclarée.

Les pics étaient réels. Ils auraient pu blessé n'importe qui. Mais tu semblais immuniser. Comme si tout t'était déjà dit, entendus et digérés. Ton père avait été celui qui t'avait fait le plus souffrir.. et il n'avait eu besoin d'aucun mot. Qui pouvait maintenant t'atteindre? Ignorant chaque ride sur son visage. " C'est toi qui le dit ... comme quoi ce n'est pas si faux. " Ton importance, ta célébrité. Tu la fichais bien à la poubelle cette notoriété, mais rien que pour lui donner cette raison de te détester, tu continuais, dans ce qu'il pensait de toi. Oui ton passé pouvait être douloureux, mais ton corps l'avait rendu aussi fade qu'une peinture en plein soleil. Et ce n'était certainement pas avec ton handicap qu'il arriverait à te piquer. Certes, il t'angoissait la nuit, rendait tes insomnies presque perpétuelles, des crises d'angoisse fréquentes, mais jamais tu ne lui avouerais, jamais il ne t'atteindra. " Je te briserai les cordes vocales avant même que mes tympans ne soient impactés par ta voix. " Et tu étais capable de beaucoup. A ce rythme vous alliez vous retrouver en enfer tous les deux, ensemble. Stuck.

Comme s'il n'était qu'une ombre invisible tu continuais ta vie, sentant le liquide être perturbé par un homme à l'aplomb trop élevé. Mais si tu devais avouer une chose de positif c'était qu'il avait les couilles là où tout le monde hésitaient. " Pauvre chou, il est si mauvais, bad boy en perspective appelez la police. " Tu aurais pu le rendre meilleur, en étant totalement une autre femme, toi au contraire tu cultivais les ronces qui le composaient. Et il te le rendait bien, sifflant un mot que tu détestais. Les parents n'existaient que dans les films. Dans la réalité ils n'étaient que des patrons déguisés. Ton regard vide se posait alors sur lui dans une devinette de lumière. " Justement, je m'amuse à chaque mot de les décevoir, et crois moi qu'ils s'en étouffent chaque jour. " Un léger sourire presque sadique étirait tes lèvres. Tu n'en savais rien, mais tu supposais que ton nom descendu aux info avaient été comme un coup de massue pour ta mère, ton image de petite fille parfaite rompue, et ton père avait du se plié une centaine fois à ses collaborateurs. " En parlant de parents, les tiens sont d'accord que leur illustre famille finisse par donner des cours à des jeunes sans avenir ? Tu devrais te reprendre, ou tu n'auras pas l'héritage. " Sa famille ne devait pas être mieux. Tu refusais de croire que l'amour existait.



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@Im Eui Geon

Euigeon grimaçait. Il avait l’impression que rien de ce qu’il pouvait dire n’atteignait réellement la jeune femme. Pourtant, il y avait énormément de choses qu’il utilisait contre elle. Sa vie passée, son handicap ainsi que tout ce qu’il trouvait et qui lui semblait être un bon moyen de lui faire du mal. Cependant, ça ne semblait pas fonctionner et il se retrouvait dans un cercle vicieux, une spirale infernale qui l’obligeait à toujours plus enchérir à la suite de ses mots. « Redescends quand même sur terre Aera ! Cette notoriété tu ne l’as eu que quelques secondes avant de devenir infirme et aussi utile qu’une palourde. » Leur querelle était puérile et ce depuis des années. Aucun des deux ne voulait laisser l’autre gagner ou même dire qu’ils arrêtaient parce que leur haine de l’autre était bien plus profonde qu’ils ne pouvaient l’imaginer. Alors, comme c’était digne d’une chamaillerie entre gamins, les mots qui sortaient parfois de leur bouche, l’étaient aussi.

Aera continua sur la même lancée et un rire gras s’échappa des lèvres du nouveau professeur. « Faudrait déjà que tu arrives à m’atteindre pour me briser les cordes vocales, la naine. » Euigeon n’était pas vraiment fier de ce qu’il venait de dire, surtout que dans un sens, ce n’était pas la vérité. S’il devait dire la vérité, il dirait qu’ils n’avaient que quelques centimètres d’écart et que c’était lui le court sur patte plutôt qu’elle. Aera était presque aussi grande que lui et ça l’emmerdait quand même vachement. Alors, pour se venger, Euigeon utilisa une nouvelle fois son handicap, ne se souciant pas du tout de lui faire du mal ou même d’être vu comme un vilain garçon. Il se remit à rire jaune en entendant les mots qu’elle prononça. « Arrête de blatérer pour dire des conneries ! » Il sourit quelque peu avant de rajouter. « Au cas où tu ne connaitrais pas parce que tu n’es pas très futée, c’est le cri du chameau. » Il trouvait que ça lui correspondait bien.

Ils continuèrent à se chercher, se lançant de plus en plus de piques, tentant par leurs mots d' atteindre l’autre. Cependant, Aera comme Euigeon avaient bien trop souvent utilisé ce genre de concept et il aurait fallu un miracle, quelque chose de cosmique pour que cela puisse leur faire réellement mal. Il ne fut donc pas surpris d’entendre qu’elle se moquait bien de ce que ses parents pensaient de ce qu’elle faisait et disait. Elle essaya de le tacler en utilisant ses propres parents mais il haussa les épaules, un sourire en coin sur ses lèvres. « Oh t’en fais pas pour ma famille ! Ils ont mon frère et ma soeur pour rattraper le niveau. Puis c’est pas comme si j’en avais quelque chose à faire de l’héritage. » Il avait déjà celui de sa mère qu’il n’avait pas touché, se refusant à dépenser ne serait-ce qu’un centime, préférant dilapider l’argent de son père. Puis ce dernier avait donné l’entreprise familiale à son grand frère auquel il n’était même pas relié par le sang. C’était simplement le fils adoptif de sa nouvelle femme. Ça dégoûtait Euigeon plus qu’il ne le pensait. Il avait l’impression de voir la fermentation de plusieurs hypocrites et ça ne donnait jamais rien de bon. « Mais je te remercie de te soucier de mon avenir, vu que le tien est si noir. » Référence faite à son handicap qui lui enlevait lentement la vue.


@Jung Ae Ra

Les gens avaient l'impression que ta vie était parfaite. Ils avaient tellement envié ce que tu vivais qu'ils le romançaient avec toute l'imagination qu'il avait. Rien ni personne ne pouvait comprendre ô combien ces années étaient un enfer pour toi. Et rien, rien, de ce que pouvait dire les gens n'arrivaient à te blesser autant que ce regard fuyant de ton père. Il pouvait bien parler de ton handicap. Même si le soir l'angoisse te prenait tu assumais cette part de toi qui te rendait pas moins forte face à ceux que tu détestais. "Quelques secondes de plus que toi. L'inutilité pour un cerveau qui ne comprend rien, ne t'en fais pas un jour tu pourras prouver au monde que tu sais faire quelque chose.. tu sais faire quelque chose toi ? " Demandais tu presque des plus curieuse. D'être traitée de palourde te faisait doucement rire, il était original, il irait loin. Deux enfants qui essayaient de se taper en agitant leurs mains étaient bien plus convaincant que deux pauvres adultes pestant l'un sur l'autre pour des raisons obscures et loin.

Naine ? Ton sourire disparu lentement pour un petit rictus hautain. C'était vraiment insulter pour insulter. Débile. "Je suis bien plus grande que la moyenne. Ne crois pas que je ne sais pas la taille moyenne ici. Ni même la tienne.. le son de ta voix semble bien bas, un exploit qu'elle m'atteigne. " Même si tu n'y voyait pas clair tu savais : il faisait presque la même taille que toi. Tu avais des yeux partout, prêts à t'aider à comprendre le monde. " Ah ! Parfait. Je saurai un nouveau mot pendant que tu pourras te vanter d'avoir sorti tes meilleurs amis du placard. On ne parle pas assez de chameau quel dommage, tu leur ferais un tapis si sympathique. " Ton sourire forcé repris alors place. Rapidement. Légèrement. Comme un fuck sorti de nul part.

Un jeu sans fin, celui où il n'y avait pas de gagnant. Juste deux gugusses qui se chamaillaient comme des gosses avec des mots d'adultes. Des mots supposés blessants mais qui ne faisaient rien de plus que décrire leur situation à chacun, comme on parlait de la météo. Peut être qu'un jour tu tomberais sous ce piège de sensibilité et tu pleurerais. Mais ce n'était clairement pas arrivé. Ce jour là tu étais persuadée qu'Eui Geon n'y serait pour rien. "Ils ont raison d'en avoir fait plusieurs, ils ont de quoi rattraper leur erreur. " Oui il était l'erreur. Celui dont on devait se dire qu'il était ingrat. Et tu aimais ça. Savoir qu'il était aussi maudit que toi. "Noir ? Oh il est brillant au contraire. Mais je comprends que ta jalousie te bouffe. Je ferai comme si j'avais raté ma vie comme toi. " Un livre à la main tu lui montrais. Devenir prof, quel choix presque pathétique. Et pourtant tu remplissais à moitié cette fonction. En temps réduit. Pourquoi? Toi même tu semblais oublier la raison." Parfois j'ai envie de te faire du mal, et parfois j'ai de la pitié pour toi.. je crois que je commence à m'adoucir. L'âge qui défile. Fais attention à tes rides. " Sachant que votre âge se suivait bien trop tu voulais simplement lui rappeler que la vie filait. Avait il des projets ? Peut être. Cela ne t'intéressait pas vraiment.



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@Im Eui Geon

Euigeon ne savait pas s’il devait rire aux paroles de Aera. Il n’avait jamais cherché la célébrité comparé à sa famille. Sa belle-mère était devenue l’égérie de Yves Saint Laurent après s’être mariée à son père, quittant son boulot d’infirmière pour cela. Sa petite sœur était devenue idole vivant ainsi encore plus exposée au monde qu’ils ne l’étaient déjà dans la famille Im à cause de la société de cosmétiques que son père possédait. Euigeon lui n’avait jamais voulu de la gloire, de la reconnaissance ou même des magazines. Il n’avait qu’un désir de vie simple, au milieu des étudiants ou même des oiseaux qu’il découvrirait dans des pays qui lui étaient étrangers. La notoriété n’était donc pas quelque chose qui faisait partie de son programme de vie. « Contrairement à toi, je n’ai jamais couru après. Je m’en moque totalement. Mais si ça te fait plaisir de penser le contraire. Et oui je sais faire des choses… Sûrement plus que toi maintenant. » Euigeon faisait une nouvelle fois référence à sa cécité et il se moquait bien de ce qu'elle pouvait ressentir par rapport à ça.

Les deux jeunes professeurs se chamaillaient comme des enfants et ils utilisaient le même genre de procédé. Le plus grand avait traité Aera de naine alors qu’elle ne l’était clairement pas. Elle était presque de la même taille que lui ce qui le faisait rager. Il ne complexait pas réellement sur sa taille, mais ça ne l’empêchait pas de ne pas aimer quand une fille était presque de sa taille. D’ailleurs, la jeune femme semblait totalement au courant de la taille qu’il faisait et une grimace s’afficha sur son visage. Heureusement qu’elle ne pouvait plus voir correctement, sinon, elle aurait très certainement fait une réflexion sur ce qu’elle voyait. « C’est parce que je me mets à ta hauteur. Faut bien que mon discours atteigne ton minuscule cerveau Aera. » dit-il en la regardant de haut, dédaigneux. Il leva les yeux au ciel quand elle tenta tant bien que mal de prendre ses paroles et de les retourner contre lui. Un rire moqueur s’échappa des lèvres de Euigeon alors qu’il dardait sur elle un regard froid, sans aucune chaleur humaine à son encontre. « Serais-tu à court de répartie pour reprendre ce que je dis et t’en servir ? Ce serait presque pathétique ma vieille. » Ce n’était pas exactement pareil, mais elle n'innovait pas et il était presque déçu que ce soit le cas.

À nouveau, un rire s’échappa des lèvres de Euigeon alors que Aera parlait de sa famille. Elle avait tout faux. « C’est là que tu te trompes et que ça prouve que tu ne me connais pas si bien que ça Aera. Je suis le seul enfant de la famille Im. Les autres sont les pièces rapportées par ma belle-mère. Je suis le seul héritier. Mais comme je m’en fous totalement parce que je m’en moque totalement de tout ça. » Lui n’était attiré que par les oiseaux et les photographies qu’il pourrait tirer. Certains diraient qu’il foutait sa vie en l’air. D’autres qu’il suivait ses propres rêves. Euigeon lui disait qu’il était libre de faire ce qu’il voulait faire, même si ce n’était pas totalement vrai. Aera reprit la parole et il leva les yeux au ciel une nouvelle fois. « Celle qui semble avoir raté sa vie, c’est bien toi, pas moi. Si je veux, je peux toujours récupérer l’entreprise de mon père. Toi par contre… Je doute que tu puisses un jour retourner sur la glace. » Il utilisait une nouvelle fois sa faiblesse contre elle. En avait-il des remords ? Pas vraiment. Il se moquait bien de ce qu’elle pouvait bien penser. La suite le fit rire. Ils n’avaient que quelques jours de différence. « Fais gaffe à tes dents ! Tu devrais aller refaire ton dentier… On comprend pas la moitié de ce que tu dis. » Il sourit et tapota son épaule comme il l’aurait fait pour un ami, montrant une fausse sollicitude. « Mais t’en fais pas je comprends. Après tes yeux c’est normal que les dents suivent… Tu vieillis plus vite que la moyenne… Tu devrais faire gaffe, il te reste plus longtemps. » Lui était en bonne santé. Du moins, ses derniers examens révélaient que c’était le cas.


@Jung Ae Ra

Si on t'avait poussé devant les projecteurs, les flash incessants des appareils photo tu n'avais pourtant jamais chercher tout ce Remus ménage autour de ta personne. Bien trop jeune pour comprendre même ce qu'était la célébrité tu l'avais appris en l'étant. Epiée, jugée, adulée ou détestée tu avais regretté chaque pas qui t'avait mené au devant de la scène, sans jamais pouvoir reculer cependant. Comme si quelqu'un t'y poussait. Et ce n'était pas faux, la main de ta mère restant bloquée contre ton dos t'empêchant le moindre repli. Tu l'avais pourtant dit: tu n'en voulais pas. Alors tu avais simplement décider de tout exposer, mais il semblait avoir un train de retard. Tu ne lui en voulais pas, de toute façon tu le détestais déjà il ne pouvait pas faire pire. " Ce qui est marrant c'est de croire que je suis dépourvue de mon intelligence parce que je n'ai plus de vision. Je vois que tu serais bien perdue. Mais rassure toi je ne suis pas comme toi, je le vis bien mieux.  "

LEs tailles. Il pouvait bien parler tu ne le croyais pas. Il pouvait bien faire deux mètres que tu ne le croirais que si tu le voyais. Il avait une grande bouche ça tu voulais bien l'admettre, plus grande que la moyenne. Mais tu ne pensais pas ses jambes d'une longueur incommensurable. D'ailleurs tu ne comprenais pas cette attaque pour commencer, la taille était si importante. " Hm HM... c'est pour ça que tu m'attaques sur la taille ? Bientôt tu vas me dire quelle taille fait ton pénis pour dire que tu es plus grand que la moyenne ? Tu as passé l'âge Eui Geon. "   S'il utilisait cet air si familier avec toi tu n'allais pas te faire prier. Il osait être déçu de toi ? Il attendait beaucoup donc. Il t'amusait ce petit, se chamaillant avec toi comme is sa vie en dépendait alors que la raison première était une connerie sans nom et qu'il attendait que tu lui répondes tout comme tu attendais ses paroles. Il te tenait tête, il piquait où ça faisait mal. Un homme qui comprenait que tu n'étais pas faite de sucre. Etrange mais tu ne trouvais pas cela si désagréable. " Ca ne l'est donc pas. Ne sois pas déçu, je sais que tu attends beaucoup de ma présence mais il faut que tu comprennes que je ne peux pas jouer avec toi toute la journée. " Comme un gosse tu le renvoyais à ça condition d'enfant dernier, boudant ses parents.

L'ironie dans cette histoire était belle et bien que vous aviez des points communs, et des gros. " Je me fiche de toi Eui Geon.  " Quel était donc le besoin de le connaître? " Oh.. tu t'en fiches tellement que tu dois mettre au clair l'arbre généalogique au lieu de me laisser dans mon ignorance ? Je ne sais pas qui a fait semblant de gober ce mensonge mais il était très mauvais. " Le répéter, c'était l'intégrer. Et si tu le savais tu ne l'appliquais pas à ta personne comme toute personne normale. Qui s'écoutait après tout ? Clairement pas le professeur qui te faisait grimacer tant ses paroles n'avaient aucun sens. " Tu le fais exprès ? J'ai jamais aimé la glace.. sauf en cornet.  " Alors y retourner... merci bien. Il tentait, tu devais l'avouer. Votre querelle ressemblait plus à deux amis se taquinant violemment que deux personnes se détestant réellement. " C'est parce que tu es bête ça.. c'est pas de ma faute. Il faut remettre les choses dans l'ordre. " C'était puéril, presque trop, vous étiez tout deux à chercher une bête qui n'"était pourtant pas là. Si seulement ton temps était arrivé, tu avais prié pour que cela soit le cas, il y a de cela des années. Maintenant tu étais bien plus optimiste en la vie. " On parle de mes dents et ma vue ,mais la connerie semble être un vrai désastre.. tu devrais faire attention.. sait on jamais que ta connerie te mène à te planter dans un mur. " Il y fonçait tout seul de toute façon, comme lorsqu'il demandait à tout son être de te sortir une phrase pour te toucher. "  En tout cas ne t'en fais pas je vais mettre un avis de recherche pour retrouver ta masculinité. " SI tu perdais tes dents, il allait perde bien plus. " Ta voix est vraiment désagréable. C'est un donc ? Ou tu la travaille chaque jour pour irriter nos tympans?  " Et pour toute démonstration tu venais gratter doucement ton oreille accompagnée d'une grimace.


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@Im Eui Geon

Les deux avaient l’air de deux enfants se battant un bout de bois dans une cour de récréation. Ils étaient tous les deux aussi ridicules l’un que l’autre. Pourtant, ils continuaient ces joutes verbales, comme si les arrêter et admettre qu’ils étaient en tort tous les deux relevait d’un effort surhumain. C’était comme s’ils en avaient besoin pour vivre, comme si sans, ils ne pourraient plus rien avoir en commun. En y repensant, Euigeon se disait que ce n’était pas plus mal, mais il avait trop de fierté pour être celui qui arrêterait en premier. Plutôt mourir que le faire. Le jeune homme continuait donc de chercher la jeune femme et un rire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle reprit la parole. « C’est pour ça que je dis que j’ai besoin de me mettre à ton niveau. Ta cécité n’a pas de rapport avec ton minuscule cerveau. Il était déjà minuscule à l’époque. » Vu qu’elle avait clairement copié sur son exposé, elle ne devait pas avoir une grande intelligence. Sinon, elle ne l’aurait pas fait et aurait choisi un autre sujet. Il sourit à Aera conscient qu’elle ne le verrait pas et leva les yeux au ciel, une nouvelle fois sachant très bien que tout mouvement de son visage ne lui serait pas visible. « T’en fais pas, j’ai pas envie de parler de la taille de mon pénis avec toi ! Je veux bien m’abaisser à ton niveau, mais ça… Ce serait plus dégradant qu’autre chose. » Il eut même une grimace pour appuyer ses mots. Le simple fait d’y penser lui donnait envie de vomir. Ce n’était pas le genre de chose dont il voulait parler avec Aera, et ce qu’importe le contexte. La suite le fit sourire un peu plus. Elle pensait réellement que ça lui ferait mal en l’infantilisant ? « C’est dommage. Je pensais que t’avais rien de plus à faire dans la vie que pourrir la mienne vu que t’es toujours sur mon chemin comme la merde d’un chien. » 

La suite de la conversation le fit soupirer. Aera n’était pas prête à baisser les bras et continuait de l’emmerder qu’importe ce qu’il pouvait dire ou faire. Il la laissa parler de ce qu’elle avait appris sur sa famille et leva les yeux au ciel. « Crois ce que tu veux Aera. Ce n'était pas comme si ton opinion m'emportait. Après tout, c'est juste du son qui ne m'atteint pas vraiment. » Euigeon sourit légèrement et la laissa parler comme si elle était seule dans cet pièce. C'était éprouvant et épuisant parce qu'elle ne s'arrêtait jamais et il commençait légèrement à en avoir marre de l'entendre. Néanmoins, si la meilleure solution aurait du de quitter la salle et donc de la laisser dans sa solitude, il n'en était pas question. Le professeur ne laisserait jamais la jeune femme en paix, pas avant d'avoir eu ce qu'il cherchait. Mais que cherchait-il ? Lui-même ne semblait pas le savoir et passait plus de temps à lui courir sur le haricot que véritablement l'emmerder. Ça n'avait aucun effet et cette situation commençait à l'agacer. Il l'attaqua donc sur ce qu'il pensait être quelque chose de douloureux pour elle. Apparemment ce n'était pas le cas et une grimace déforma quelques secondes son visage. Il ne prit pas la peine de répliquer parce qu'il n'avait rien à dire pour ça. Euigeon préféra enchaîner sur autre chose, continuant sur celui de la vieillesse qu'elle avait lancé. Ils avaient tous les deux le même âge, étant nés la même année. Ils n'avaient que quelques jours d'écart et donc ça ne fonctionnait pas réellement. Cependant, si elle voulait partir dessus, il allait la suivre et avec grand plaisir. Un rire s'échappa de ses lèvres et il leva une nouvelle fois les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'elle pouvait l'exaspérer ! « T'en fais pas pour moi ! Je sais éviter un mur quand j'en vois un. Mais en l’occurrence là, il n'y en a pas. Et je te remercie une fois de plus pour ta sollicitude mal placée, mais ma masculinité va très bien, mieux que ta vue. » Encore et toujours le même angle d'attaque. Serait-il en train de faiblir ? Pas vraiment, mais il cherchait déjà le prochaine coup bas qu'il pourrait lui faire.

Aera, elle, ne perdit pas de temps et continua ses critiques, parlant cette fois de la voix du plus grand. Euigeon ricana, encore plus devant son geste ridicule. « Franchement, tu es d'un ridicule Aera ! » dit-il en la regardant faire. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi elle faisait ça. Ce n'était pas comme si ça le touchait réellement. « Tu dois vraiment être à court d'idée pour m'attaquer sur ce genre de choses ! » Il avait du mal à croire qu'elle n'avait plus rien en stock. Ce n'était pas dans ses habitudes. « Tu m'as habitué à mieux Aera... Je suis vraiment déçu là. Mais bon, j'en attendais sûrement un peu trop d'une tricheuse comme toi. » Il avait dit ça avec un grand sourire, lui rappelant la raison de leur querelle incessante depuis des années. « Je me doute que c'est difficile pour toi de trouver des choses originales et ne pas faire comme les autres. Je me demande comment t'as fait pour devenir prof. T'as copié comment ? Parce qu'avec tes yeux merdiques, ça doit être plus compliqué. » Euigeon lui en voulait et ce depuis des années. Si elle n'avait pas pris le même sujet que lui, peut-être auraient-ils pu être amis. Peut-être ? Mais rien que l'imaginer donnait des frissons d'inconfort au jeune homme. Il préférait rester ainsi parce que c'était ce qu'il connaissait avec la jeune femme. Des années de haine, de rancœur et de joutes verbales. C'était tout ce qu'ils connaissaient et ressentaient l'un envers l'autre. Euigeon était persuadé que Aera ne le voudra pas en ami, comme il ne voulait pas d'elle.

@Jung Ae Ra

Quand pourquoi comment. C'était inutile maintenant que cette guerre durait entre vous. Il ne fallait plus comprendre la cause, pas même tenter de la régler, juste de répliquer comme deux bons adultes n'ayant rien compris. Le vivre ensemble, le respect, il semblait vous en manquer, contrairement à la fierté qui guidait chacune de vos paroles. Peut être que ne plus lui répondre allait tout arrêter, mais hors de question de passer pour une lâche abandonnant le combat. O combien même tu semblais plus idiote encore de le continuer. " C'est toi qui parle de ma stupidité? Tandis que tu es incapable de faire quelque chose par toi même. Tu veux que je te tienne la main pour aller au toilette peut être ? Copier les autres ne suffisait donc pas il faut aussi te guider. " Telle la mal voyante que tu étais, tu retournais cependant son pic tout en cherchant une manière de t'en débarrasser. Malheureusement un Eui Geon ne disparaissait pas comme ça, malgré tes nombreuses prières. Et tes sujets plus que douteux qui n'avaient aucun secret ou taboo pour toi tandis que tu souriais grandement prête à débattre d'un sujet que refusait grand nombre de personne. Des poules mouillées. " Et bah voilà.. On arrive pour la première fois à être d'accord.. j'aurai presque envie de te serrer la main mais .. en fait non. " Non tu n'avis pas envie, votre bonne entendre n'était qu'une belle surface. Ou du moins une vérité que personne ne pouvait deviner. " Ce n'est pas parce que j'aime te pourrir la vie que j'en suis dédiée. Par contre, la merde d'un chien se retrouver toujours derrière lui.. mais c'est pas grave, je ne t'en voudrais pas.. simplement si tu la fermes pour le reste de la journée.. " Ou la vie entière.

On aurait pu jouer ça sur la chaine de sport national. Des balles qui se renvoyaient perpétuellement dans le but de blesser l'adversaire, sans que jamais aucune ne soit décisive. Trop forts ou trop cons telle était la question. En tout cas rien ne semblait vous épuiser, tant vos bouches continuaient de rebondir sur chaque mot. "Ca ne t'atteint pas mais tu l'entends quand même. T'es fort comme sourd toi. " Tu t'attendais presque à un super pouvoir. Devenir sourde... tu n'aurais pas supporter. Musique, berceau de tes rêves et remède de tes angoisses. mais avec lui tu étais prête à boucher tes oreilles. En attendant tu venais pourrir les siennes d'une bouche qui déballait beaucoup trop de mots en une minute. Et tu ne t'arrêtait pas, lui laissant l'occasion de te détester, d'essayer et d'échouer. Tous deux à viser un objectif inatteignable vous finissiez juste énervé, frustré, épuisé, sans qu'aucun n'est gain de cause. pas de perdant, mais pas de gagnant. Recommençant ce cycle infernal encore et encore. Les piques étaient désuet de sens. " Ah ravie d'apprendre que ta connerie n'a pas encore atteinte assez de partie de ton cerveau pour te tuer sans que tu ne puisses rien faire. Tu peux encore éviter les murs. Dois ej te féliciter ? " Tu les évitais toi même très bien. Tant que tu n'allais pas trop vite. Mais ce n'était pas très grave.. tant que tu ne devenais pas comme lui. A choisir un point pour y appuyer. Il n'avait pas à savoir que cette vue te laissait cauchemarder chaque nuit.

Ridicule ? C'était le meilleur compliment qu'on t'avait fait, tu souriais donc doucement pleinement heureuse. " Merci, c'est que je m'adapte bien à mon environnement. Je suis contente. " Et personne ne pourrait enlever ce sourire qui avait élu domicile sur tes lèvres. Ou bien quelques personnes mais pas ici présentes. Du moins c'est ce que tu pensais tandis que tu allais répliquer. Une tricheuse ? Ce sourire disparaissait bien vite pour te faire te planter sur tes longues jambes. " Tricheuse ? " Allait il encore nier en bloc la raison pour laquelle tu le détestais tant? Raison puéril mais une raison tout de même. " C'est toi qui dit ça alors que tu n'es pas capable de rendre un devoir de ta propre réflexion ? Viens tu me sermonner quand toi même tu ne sais réfléchir par toi même ? Comment on devient prof ? Je vais t'apprendre la voie la plus grande mon enfant. On réussi. Chose que tu ne dois pas connaître. Tu as du travaillé si dur, copié si dur pour arriver là. Mais je suppose que ces enfants te rappellent celui que tu es. " Bien que tes étudiants étaient intelligents, eux. " Tu sais le plus triste Geon? " Tu ne prenais plus la peine de prononcer son nom en entier. " C'est que t'es tellement un con qu'on aurait pu s'entendre. Tête de mule comme moi on aurait pu faire de grande chose. Mais il a fallu que tu touches à ce que j'avais fait ! Petit fouineur !" Pire qu'un rat, il avait fait de toi la risée. Ton père t'avait passé un sale savon que tu n'avais toujours pas oublié, surement celui qui avait été de trop, et pourtant. Tu ne pouvais blâmer Eui Geon d'avoir changer ta vie. Il n'y était pour rien. Par contre d'avoir triché, copié, salement doublé: oui. "En parlant de cours t'as pas des cours à donner? " Le travail connaissait il ?




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@Im Eui Geon