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it's like deja-vu, all over again ((eui geon))
Bang Yura
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Re: it's like deja-vu, all over again ((eui geon)) | Sam 22 Jan - 19:43 Citer EditerSupprimer
@Im Eui Geon
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tenue — Gardant le silence, tu l'observas alors qu'il parlait, clignant doucement des paupières, tes doigts allant parfois frotter ta joue, ou remettre une mèche de tes cheveux en place, ton attention retournant sur lui. « … Ouais », soufflas-tu au bout du compte, hochant le visage – comme si t'avais pas écouté le moindre mot qui venait de sortir de sa bouche. Alors que non, t'avais écouté. Chaque mot, chaque syllabe. T'avais tout enregistré, pas vraiment analysé et directement expulsé de tes souvenirs. Tu te contentais de le regarder, te demandant juste... pourquoi ? Tu te repassais les scènes, lentement, analysant tes propres mots, tes réactions. Analysant ses paroles, ses expressions. T'en venais à te demander si t'avais été agressive, avec tes premiers conseils sur le choix de ses vêtements. T'étais sûre que non. Tu savais pas vraiment pourquoi le ton était monté – pas que vous étiez en train de crier mais ce n'était pas comme si vous parliez calmement de la pluie et du beau temps non plus... Puis t'en arrivais à la conclusion que s'il avait été un peu moins con, la conversation aurait pu rester plus bon enfant. Parce que t'aimais bien embêter ton monde quand tu voulais. Et lui, à peine eut-il ouvert la bouche, que t'avais décidé que t'allais adorer l'emmerder. Tu savais pas vraiment pourquoi mais tu supposais qu'il y avait des choses qui ne s'expliquaient. « Oh tu connais ce mot... », soufflas-tu, faussement époustouflée, la main sur le cœur, articulant un « Wow » muet. Il connaissait donc les sarcasmes. Bravo. « T'es franchement pas cool », commentas-tu, secouant doucement le visage, la frimousse exprimant un air choqué, et déçu. « A défaut d'être con, t'aurais au moins pu être serviable... ces hommes.. c'est plus ce que c'était », maugréas-tu en haussant exagérément les épaules, le soupir lourd contre les lèvres.
Qu'il soit charitable ou non, tu t'en fichais. Tu voulais juste te changer les idées. Il y arrivait, disons. Tes pensées changeaient du tout au tout avant de s'effondrer brutalement. Tes parents restaient un sujet sensible – le resteraient toujours. T'avais tes parents de cœur, ceux que tu ne pouvais plus voir, ceux qui t'avaient élevée. Et t'avais tes autres parents. Tes vrais parents sur le papier. Ceux qui t'avaient tout pris. C'était pour ça que tu voulais te changer les idées, que t'étais venue lui taper la causette. Mais il te poussait en plein dans le sujet que tu voulais éviter. « De grands mots pour un si petit homme », il était plus grand que toi, oui, et alors ? Un léger son dans le fond de la gorge, tu penchas quelque peu le visage, le sourire mutin avant de plisser le nez. « Nope », dis-tu, agitant le doigt, le visage. « Y a anguille sous roche là, chaton », commentas-tu, les bras croisés, les sourcils froncés. Tant pis s'il ne t'entendait plus. Il n'aurait pas dit que tu avais raison si c'était le cas. Tu connaissais pas grand chose du bonhomme mais tu savais le minimum. Vite fait. Tu supposais. T'avais envie de dire que oui, le minimum. Et que si tu avais vraiment eu raison, il n'aurait pas accepté aussi rapidement. La fierté mal placée, tout ça – tu savais un peu de quoi tu parlais. T'étais un peu triste d'être seule, par contre. Le poids des pensées que tu voulais oublier te retombant dessus. Peut-être qu'un jour tu allais devoir parler aux Bang... Ou revoir une psychologue... Tu te pinças les lèvres, haussant les épaules, partant dans un autre rayon – ou pas. Comme si t'allais faire ça, franchement. La fierté mal placée, oui, mais aussi la peur d'entendre des choses qui ne te plairaient pas. La peur de dire des choses qui pourrait faire trop de mal. Et t'aurais pu avoir mal en le cognant. T'aurais peut-être dû feinter la douleur – mais t'étais pas bonne comédienne. Pas pour ça. T'étais un peu agacée par son manque de réaction, par ce sourire qu'il avait collé aux lèvres. Sourire que t'avais bien envie de venir défroisser. Ca t'agaçait, et tu savais pas pourquoi. Plus tu parlais, plus le temps filait, plus tu remarquais qu'il... t'ignorait, tout simplement. Tu soupiras, l'air un brin boudeur, fouinant dans les vêtements pour finalement filer dans un autre rayon. Rayon où tu passas rapidement, attrapant quelques articles, revenant le retrouver, t'assurant simplement qu'il était dans le même rayon que toi. Tu repris ta fouille, observant les vêtements, prenant un haut par-ci, un haut par-là, le regard tournant pour finalement le poser sur lui, le sourire aux lèvres. Un à un, tu déposas tes vêtements sur lui, un peu comme tu le pouvais. « C'est sympa le porte-vêtements au milieu du rayon dis donc », commentas-tu doucement, le sourire fin. Tu tentas d'en accrocher un à son haut, pour au final lui en accrocher grâce aux cintres là où tu pouvais. « Parfait », soufflas-tu, une paume sur son épaule, tu retenais le vêtement qui traînait là, tes doigts appuyant plus ou moins délicatement sur sa peau alors que tu observais les alentours. Un léger son dans la gorge, tu retiras ta paume et quelques vêtements, sans grande volonté. « T'es là à parler d'éducation et à donner des leçons mais tu ignores les gens quand ils te parlent. Fais ce que je dis mais pas ce que je fais », tu secouas un peu le visage avant d'articuler un petit « Bye » tout en agitant la main. Tu rangeas les vêtements au passage, te tournant une dernière fois vers lui. « Ca te va tellement bien le rose », dis-tu, le sourire large, penchant un peu le visage pour mieux observer son dos. Tu ris un peu, te dirigeant ensuite vers la sortie.
T'avais rien mis dans son dos – mais tu pouvais bien lui faire croire que si. Enfin... il avait juste un cintre vide accroché au col, t'avais eu la flemme de l'enlever, celui-là.
Qu'il soit charitable ou non, tu t'en fichais. Tu voulais juste te changer les idées. Il y arrivait, disons. Tes pensées changeaient du tout au tout avant de s'effondrer brutalement. Tes parents restaient un sujet sensible – le resteraient toujours. T'avais tes parents de cœur, ceux que tu ne pouvais plus voir, ceux qui t'avaient élevée. Et t'avais tes autres parents. Tes vrais parents sur le papier. Ceux qui t'avaient tout pris. C'était pour ça que tu voulais te changer les idées, que t'étais venue lui taper la causette. Mais il te poussait en plein dans le sujet que tu voulais éviter. « De grands mots pour un si petit homme », il était plus grand que toi, oui, et alors ? Un léger son dans le fond de la gorge, tu penchas quelque peu le visage, le sourire mutin avant de plisser le nez. « Nope », dis-tu, agitant le doigt, le visage. « Y a anguille sous roche là, chaton », commentas-tu, les bras croisés, les sourcils froncés. Tant pis s'il ne t'entendait plus. Il n'aurait pas dit que tu avais raison si c'était le cas. Tu connaissais pas grand chose du bonhomme mais tu savais le minimum. Vite fait. Tu supposais. T'avais envie de dire que oui, le minimum. Et que si tu avais vraiment eu raison, il n'aurait pas accepté aussi rapidement. La fierté mal placée, tout ça – tu savais un peu de quoi tu parlais. T'étais un peu triste d'être seule, par contre. Le poids des pensées que tu voulais oublier te retombant dessus. Peut-être qu'un jour tu allais devoir parler aux Bang... Ou revoir une psychologue... Tu te pinças les lèvres, haussant les épaules, partant dans un autre rayon – ou pas. Comme si t'allais faire ça, franchement. La fierté mal placée, oui, mais aussi la peur d'entendre des choses qui ne te plairaient pas. La peur de dire des choses qui pourrait faire trop de mal. Et t'aurais pu avoir mal en le cognant. T'aurais peut-être dû feinter la douleur – mais t'étais pas bonne comédienne. Pas pour ça. T'étais un peu agacée par son manque de réaction, par ce sourire qu'il avait collé aux lèvres. Sourire que t'avais bien envie de venir défroisser. Ca t'agaçait, et tu savais pas pourquoi. Plus tu parlais, plus le temps filait, plus tu remarquais qu'il... t'ignorait, tout simplement. Tu soupiras, l'air un brin boudeur, fouinant dans les vêtements pour finalement filer dans un autre rayon. Rayon où tu passas rapidement, attrapant quelques articles, revenant le retrouver, t'assurant simplement qu'il était dans le même rayon que toi. Tu repris ta fouille, observant les vêtements, prenant un haut par-ci, un haut par-là, le regard tournant pour finalement le poser sur lui, le sourire aux lèvres. Un à un, tu déposas tes vêtements sur lui, un peu comme tu le pouvais. « C'est sympa le porte-vêtements au milieu du rayon dis donc », commentas-tu doucement, le sourire fin. Tu tentas d'en accrocher un à son haut, pour au final lui en accrocher grâce aux cintres là où tu pouvais. « Parfait », soufflas-tu, une paume sur son épaule, tu retenais le vêtement qui traînait là, tes doigts appuyant plus ou moins délicatement sur sa peau alors que tu observais les alentours. Un léger son dans la gorge, tu retiras ta paume et quelques vêtements, sans grande volonté. « T'es là à parler d'éducation et à donner des leçons mais tu ignores les gens quand ils te parlent. Fais ce que je dis mais pas ce que je fais », tu secouas un peu le visage avant d'articuler un petit « Bye » tout en agitant la main. Tu rangeas les vêtements au passage, te tournant une dernière fois vers lui. « Ca te va tellement bien le rose », dis-tu, le sourire large, penchant un peu le visage pour mieux observer son dos. Tu ris un peu, te dirigeant ensuite vers la sortie.
T'avais rien mis dans son dos – mais tu pouvais bien lui faire croire que si. Enfin... il avait juste un cintre vide accroché au col, t'avais eu la flemme de l'enlever, celui-là.
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you make me feel special no matter how the world brings me down even when hurtful words stab me i smile again 'cause you're there
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Re: it's like deja-vu, all over again ((eui geon)) | Dim 20 Fév - 22:29 Citer EditerSupprimer
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tenue — Euigeon avait beau être patient, il fallait l’être pour devenir professeur, il n’en avait plus alors qu’elle lui prenait la tête encore et encore. Que cherchait-elle ? Il n’en savait rien, mais petit à petit, le fil de sa patience s’effilochait et il sentait qu’il n’était pas loin de tout lâcher et d’envoyer chier la jeune femme à ses côtés. Il ne comprenait vraiment pas sa démarche. Qui était assez sain d’esprit pour rester avec quelqu’un qui n’avait pas besoin d’aide et qui l’avait surtout formulé de façon claire et distincte ? Ce n’était pas comme si Euigeon avait laissé place à de l’interprétation dans ses propos. Il ne voulait pas d’elle et n’avait jamais voulu d’elle et de son aide. Pourtant, l’inconnue restait collée à lui comme si elle était un morpion sur des poils pubiens. Il avait beau tenter de l’éloigner en lui parlant mal, ça ne fonctionnait pas. Elle restait près de lui, accrochée comme une ventouse. Le professeur perdait réellement patience et il allait presque se montrer méchant avec elle si elle continuait. « Je vois que toi par contre, l’usage de la langue te manque… Quand tu dis à quelqu’un “à défaut” ça veut dire qu’il ne l’est pas. Donc, je te remercie de penser que je ne suis pas con. » lança-t-il avec un sourire amusé agrémenté d’un clin d’oeil. « Et non, je ne suis pas serviable avec une chieuse. » finit-il par ajouter avant d’hausser les épaules face à son comportement.
Euigeon arrêta par la suite de vouloir apaiser les choses avec elle. Il en avait réellement marre de son comportement de princesse pourrie gâtée et fit même un discours sur le consentement. C’était valable pour n’importe quelle situation et pour n’importe qui. Mais la jeune femme semblait totalement se foutre de ce qu’il disait et son irrespect commençait de plus en plus à irriter le jeune homme. Il ne se retenait de la frapper que parce qu’elle était une femme. Si elle ne l’avait pas été, il y avait bien longtemps que son poing aurait rencontré sa joue. Il faillit s’étouffer sur le petit homme. Euigeon n’était pas vraiment complexé par sa taille, mais c’était tout comme. Il ne supportait pas qu’on fasse de remarque dessus. Yeongbin s’en chargeait bien assez à lui faire comprendre qu’il était plus petit que lui. Mais ce n’était pas sa faute si son cousin était un géant et que lui n’avait pas pris le train de la grandeur. Cependant, il ne releva pas et alla même dans le sens de l’inconnue. Peut-être qu’ainsi, elle le laisserait tranquille. Mais c’était sans compter sur sa ténacité. Euigeon ne pouvait pas lui enlever ça. Elle était tenace et persévérante. Dans d’autres circonstances, il aurait pu trouver ça mignon, mais là, alors qu’il ne cherchait que la paix ce n’était pas le cas. Du coup, quand elle revint à la charge, il fit comme si elle n’était pas là, ne réagissant à aucune de ses attaques et de ses gestes. Vu que l’envoyer chier n’avait pas fonctionné pour la faire partir, que lui faire la morale non plus, pas plus que d’aller dans son sens, peut-être que l’absence de réaction ferait son effet. Le plus vieux la laissa donc faire ce qu’elle souhaitait, le visage impassible alors qu’il bouillonnait intérieurement. Il n’avait qu’une envie, tout lui envoyer à la figure. Mais il savait que s’il le faisait, il n’aurait pas la paix. Alors, il resta au milieu du rayon, servant de porte manteau sans rien dire. Peut-être finirait-elle par se lasser de ce petit jeu ? Et ce fut ce qui arriva. Elle sembla ne plus ressentir le besoin d’emmerder Euigeon et quand elle reprit la parole pour lui faire la morale, il garda une fois de plus le silence. Ce dernier était le plus grand des mépris et elle avait peut-être compris à quel point il la méprisait ainsi. Il soupira de soulagement en la voyant s’éloigner de lui et passer la porte de sortie. « Putain enfin ! J’ai cru que j’allais jamais m’en débarrasser. » grogna-t-il tandis qu’il se mettait à ranger le bordel qu’elle avait laissé, enlevant par la même occasion le cintre qu’elle lui avait mis dans le dos. Euigeon espérait qu’il ne la reverrait plus jamais parce qu’elle l’avait perturbé. En plus d’être une chieuse invétérée, elle ressemblait bien trop à Malia et ça, c’était quelque chose qu’il ne comprenait pas réellement.
Euigeon arrêta par la suite de vouloir apaiser les choses avec elle. Il en avait réellement marre de son comportement de princesse pourrie gâtée et fit même un discours sur le consentement. C’était valable pour n’importe quelle situation et pour n’importe qui. Mais la jeune femme semblait totalement se foutre de ce qu’il disait et son irrespect commençait de plus en plus à irriter le jeune homme. Il ne se retenait de la frapper que parce qu’elle était une femme. Si elle ne l’avait pas été, il y avait bien longtemps que son poing aurait rencontré sa joue. Il faillit s’étouffer sur le petit homme. Euigeon n’était pas vraiment complexé par sa taille, mais c’était tout comme. Il ne supportait pas qu’on fasse de remarque dessus. Yeongbin s’en chargeait bien assez à lui faire comprendre qu’il était plus petit que lui. Mais ce n’était pas sa faute si son cousin était un géant et que lui n’avait pas pris le train de la grandeur. Cependant, il ne releva pas et alla même dans le sens de l’inconnue. Peut-être qu’ainsi, elle le laisserait tranquille. Mais c’était sans compter sur sa ténacité. Euigeon ne pouvait pas lui enlever ça. Elle était tenace et persévérante. Dans d’autres circonstances, il aurait pu trouver ça mignon, mais là, alors qu’il ne cherchait que la paix ce n’était pas le cas. Du coup, quand elle revint à la charge, il fit comme si elle n’était pas là, ne réagissant à aucune de ses attaques et de ses gestes. Vu que l’envoyer chier n’avait pas fonctionné pour la faire partir, que lui faire la morale non plus, pas plus que d’aller dans son sens, peut-être que l’absence de réaction ferait son effet. Le plus vieux la laissa donc faire ce qu’elle souhaitait, le visage impassible alors qu’il bouillonnait intérieurement. Il n’avait qu’une envie, tout lui envoyer à la figure. Mais il savait que s’il le faisait, il n’aurait pas la paix. Alors, il resta au milieu du rayon, servant de porte manteau sans rien dire. Peut-être finirait-elle par se lasser de ce petit jeu ? Et ce fut ce qui arriva. Elle sembla ne plus ressentir le besoin d’emmerder Euigeon et quand elle reprit la parole pour lui faire la morale, il garda une fois de plus le silence. Ce dernier était le plus grand des mépris et elle avait peut-être compris à quel point il la méprisait ainsi. Il soupira de soulagement en la voyant s’éloigner de lui et passer la porte de sortie. « Putain enfin ! J’ai cru que j’allais jamais m’en débarrasser. » grogna-t-il tandis qu’il se mettait à ranger le bordel qu’elle avait laissé, enlevant par la même occasion le cintre qu’elle lui avait mis dans le dos. Euigeon espérait qu’il ne la reverrait plus jamais parce qu’elle l’avait perturbé. En plus d’être une chieuse invétérée, elle ressemblait bien trop à Malia et ça, c’était quelque chose qu’il ne comprenait pas réellement.
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