me vagabonde ; à l'œuvre, une figure masculine s'offrant le loisir de découvrir et redécouvrir ces antres de la capitale sud-coréenne. ces restaurants, ces bars et autres places où la beuveries s'avère être le maître mot. de jour, comme de nuit — il vogue, file et défile en ces lieux qui ne sont aucunement siens. un passage, un détail. d'innombrables alcools seront en mesure de trouver grâce en son esprit, humble avis. de la bière, du soju, du champagne et autres cocktails futiles. ce soir, il s'est assagis. ce soir, est un soir différent des autres. sa course poursuite contre la montre s'est arrêtée nette.

pause, à l'instar d'une surface murale. à l'abris des regards indiscrets, d'autrui et de ces visages qui seront en mesure de fouiner au sein de ses effets personnels. de ces feuilles glissées entre ses doigts et ces ajouts exotiques qui seront amenés à le faire planer au-delà de ces rêveries, son esprit. ailleurs, loin. (. . .) d'un coup d'œil,  une inspiration ; des figures masculines s'aventurent à ses côtés. proches, bien trop proches (que font-ils, que veulent-ils). “ besoin d'aide ? „ un léger dédain, un sourcil arqué et ces paroles acerbes récoltées. ils semblaient, d'avantage féroces qu'ils ne semblaient l'êtres. à distance égale, ils sont trois. il est seul.

c'est une étrange sensation qui dévore son corps, son esprit. mal à l'aise. “ mais encore ? „ un quiproquo. une situation qui dépasse l'entendement, il est confondu. un malfrat à deux francs six sous. un bel échec pour le protagonistes, un rendu comique. guère de rire ne franchit les lèvres des invités, au contraire. ils semblent effrontés, mécontents et prêts à en découdre. physiquement, parlant. bloqué, dans cette allée. seul, contre tous.

une figure féminine se dévoile alors, non loin de là. sourcils d'avantage froncés avant que son bras ne soit amené à intercepter la muse, d'un geste habile. “ désolé les gars, ma copine est là. j'dois filer. „ c'est un sourire qui se souhaite être sincère, les convaincre d'une telle mascarade.

'étais pas vraiment restée cloîtrée chez toi depuis que tu avais fini tes cours. T'étais rentrée, tu t'étais douchée et tu t'étais changée. T'avais pensé te poser un peu mais t'étais directement sortie. T'avais pas envie de rester enfermée, de ressasser, de penser à ces « Et si » qui pulsaient dans tes pensées. Tu voulais juste t'évader un peu. Tu aurais pu aller courir. Mais tu voulais juste marcher. Tu irais courir demain matin de toute façon. Cela dit rien ne semblait attirer ton attention en marchant, rien ne semblant être assez intriguant pour te tenir captivée plus de quelques secondes – voire minutes. Tu gardais une petite grimace sur la frimousse alors que tu avançais, te perdant un peu plus dans la ville, tournant dans les rues, errant. Cherchant – mais quoi ? Tu savais même pas ce que tu cherchais. Toi, peut-être.
Tu voulais te retrouver – mais t'avais beau chercher, beau scander ton prénom, il n'y avait que le bruit du vent sifflant à tes oreilles qui te répondait.

« Excuse-toi ? », lanças-tu directement, un léger mouvement de recul dans le bras, prête à en découvre physiquement avec ce malotru. Comment osait-il te prendre le bras de la sorte ? Comment osait-il prétendre que tu étais sa petite-amie ? Il était qui au juste ? Tu levas un regard mauvais vers le visage de l'inconnu mais si inconnu que ça. « Je Ha ? », tu fronças les sourcils. « Ca te prend souvent les trucs comme ça ? », il avait eu de la chance que tu le reconnaisses rapidement. T'adorais montrer aux gens à quel point ils pouvaient être souples. T'aurais dû être professeure de yoga. Depuis quand t'étais sa petite-amie cela dit ? Tu plissas les yeux, les lèvres pincées, avant de laisser traîner tes iris sur les types un peu plus loin. « Oh », fis-tu, « Les messieurs t'embêtent... ? », tu fis papillonner tes paupières, belle biche innocente que t'étais. Tu manquais jamais une occasion d'aider ton prochain. Surtout si ton prochain était Je Ha. T'étais l'altruisme en personne. « Qu'est-ce que vous voulez ? », que tu demandas sans langue de bois aux sales types, le sourcil arqué. Tu tentais de comprendre grâce à leurs mots baragouinés, l'air sceptique collé au visage. « Hm », fis-tu, « Tu pourrais partager avec ces charmants messieurs, franchement », t'étais là pour l'aider... évidemment. « Voyons... chéri », mot que tu prononças un peu plus lentement que les autres, insistant sur les sons, le sourire faussement angélique. « Il faut être généreux dans la vie », t'étais une sale gosse, Yura.

olie mascarade ; une figure féminine emportée à ses côtés, une connaissance. le destin s'offrait le loisir de le tourmenter d'avantage, concernant le choix féminin réalisé. tel des adolescents emplis de fierté et d'égoïsme, ils se côtoient. aujourd'hui, n'est aucunement un instant qui dément ces règlementations. contre son grès, il s'aventure à agir bêtement, simplement. de son faciès illuminé d'un sourire — qui se voulait sincère ; qui ne l'était aucunement. coup de théâtre, les deux protagonistes seront amener à bluffer devant ces faciès masculines plantés à son encontre. ne pas lâche l'affaire, leurs maîtres mots. “ tais-toi, bon sang. „ d'un coup d'œil, de ces mots balbutiés. il se sentait en mauvaise posture. “ c'est qu'elle voulait dire, c'est qu'on doit filer. et vite. n'est-ce pas ? „ d'un regard qui se souhait complice, de ces sourcils légèrement froncés ; il espérait qu'elle comprendrait et tâcherait de suivre les directives. un énième échec, à l'évidence.


l'un de ses bras glissés à l'instar des épaules de la jeune femme, du bout de ses doigts ; pincer délicatement l'échine de son acolyte. l'inciter à se taire. “ tu es adorable. toujours prête à vouloir aider ton prochaine, mais la came n'est pas assez pour être partagée. „ haussements d'épaules, un semblant de désolément. le fruit des tourments vint trouver refuge entre ses lèvres ; une inspiration (s'abandonner à ces actes futiles, s'offrir du courage, un moyen de prendre la poudre d'escampette). “ bonne soirée, les gars. „ d'un geste, il salue les trois personnages embêtés postés là, sous son nez. qui semblent peu communicatifs sur l'instant. si ce n'est, ce poing heurtant la surface murale. “ tu sais courir, j'espère. „ ce n'est pas une question, mais une affirmation. “ prête ? „ il ne possédait pas de seconde solution ; minable, certes.

oi ? Te taire ? Oui, bien sûr. Demain. Tu lui jetas un regard, le coin de tes lèvres haussé dans une esquisse qui reflétait l'ange que tu avais été. Mais que t'étais plus – plus vraiment, du moins. « Ah bon ? C'est ce que j'ai voulu dire ? », tu mimas un air perplexe, clignant des paupières, feintant la bêtise et l'incapacité à réfléchir. Tu haussas les épaules, un sourire revenant sur tes lèvres. « Peut-être bien que oui. Peut-être bien que non », articulas-tu, la voix légère, l'amusement titillant chaque syllabe discrètement alors que ton regard se levait vers le sien.
Toi ? Suivre ce qu'on te disait de faire ? Il t'arrivait de le faire, oui. Pas ce soir apparemment.

Tu fronças les sourcils en sentant ses doigts sur ta peau, bougeant un peu le visage comme une gamine mécontente avant de lui jeter un regard. « Justement. Si on veut notre prochain, on doit leur donner ce qu'il reste », tu lui fis signe de vider ses poches, le pressant un peu en lui tapotant le bras. « Tu pourrais aussi leur donner ta dernière chemise, franchement... », autant aller jusqu'au bout, hein. Autant être serviable et généreuse. « On s'en va déjà ? Dommage », demandas-tu, la fausse déception dans un soupir. Tu fixas les trois hommes, le nez plissé, le menton un brin relevé. Je Ha avait clairement choisi l'option qui te convenait le moins. Si tu t'écoutais, et si t'étais vraiment idiote au point de penser que tu pourrais gagner, tu foncerai tête baissée. « Je cours plus vite que toi », lanças-tu à ton camarade avant de lui attraper la main et de te mettre à courir. « T'aurais pu leur donner quand même. Et me laisser en dehors de ça », râlas-tu en laissant tes pieds taper contre le sol. Tu tournas le visage, t'assurant que les trois hommes ne vous suivaient pas. « Faudrait revoir tes solutions pour te sortir des problèmes mon vieux », choisir la première femme qui passait et la prendre comme petite-amie, c'était déjà douteux. Mais te choisir toi ? Mauvaise pioche. « Tu faisais quoi dans cette ruelle ? », tu levas rapidement les prunelles vers lui, le coin des lèvres à peine haussé, le sourire taquin.