d'un air rêveur, penseur et inquiet. son faciès sera alors, détourné vers le ciel. songeant à l'instant présent, l'avenir (le sien). un court instant ; fébrile. il s'est enquit de quémander l'entraide d'autrui en ces questionnements étranges et personnels. un avis secondaire sur la situation, ces innombrables tourments. car oui, un avis est souhaité. au-delà de ces dires et d'une mine désabusée, il retiens le moindre mot qui sera en mesure de franchir les lèvres de son interlocutrice. gourmant de savoir, ces goûts féminis parfois indéscriptibles. “ je me doutais que, personne n'oserait supporter ce sale caractère. „ une plainte guère dissimulée, tandis qu'un ricanement cristallin sera amené à se faire entendre (une plaisanterie de mauvaise augure, certes). “ je plaisante. à moitié, seulement. „ à ces mots, il détourne son faciès afin de l'observer. la curiosité de la demoiselle l'amenait à souhaiter en découvrir d'avantage concernant l'identité de l'élue. fruit de ses démons intérieur.

“ les fleurs, poétique. „ il s'était longuement renseigné sur le sujet ; les coloris, les significations, les associations et autres détails suggérés en ces multiples possibilités. “ je t'offre le bénéfice du doute, mais. „ une longue inspiration soldera ces paroles. il est difficile de l'admettre. “ à quelqu'un, que j'ai perdu. „ sa perte n'est guère de sa faute et pourtant, il se sent coupable, redevable. “ il est si difficile de faire semblant de cacher ta curiosité, n'est-ce pas ? „ d'une gestuelle qui se souhaitait douce, la chevelure de la demoiselle sera légèrement ébouriffée. il est embêté. “ si je te donne un nom, qu'est-ce que tu comptes faire ? j'ai des doutes sur ta retenue. „ d'un ton inquisiteur, sourcils froncés et regard plissé. il est d'avantage curieux de découvrir ces pensées enfouies.

« Hey ! » sonore. « J'te permets pas », lâchas-tu dans un souffle, tournant le visage comme une gamine insatisfaite. « Je suis hyper adorable et attachante. Trop pour ce monde, c'est tout », le corrigeas-tu, l'index levé et l'air solennel. « A moitié... mouais. Je retiens », soulignas-tu d'un vif geste de la main, ton regard tourné vers lui, prenant des notes sur un carnet invisible.

Tu hochas le visage à ses mots, approuvant en silence. Les fleurs étaient poétiques et conviaient tout un tas de messages. Même les mots que l'on n'osait pas dire. Une manière discrète, mais douce, de se confesser, de parler. Tu arquas le sourcil, tes prunelles voguant vers lui, observant l'expression que son visage. « Que tu as perdu ? », osas-tu demander, comme si tu demandais plus d'explications mais au final tu n'attendis pas. « Désolée », dis-tu simplement. Doucement. Tu lui offris un sourire léger, sympathique, compatissant. « Très difficile », avouas-tu dans un sourire plus large, plus enfantin, peut-être. Tu maugréas en silence, passant rapidement tes doigts dans tes cheveux. Tu fis un peu la moue, la grimace légère au visage. « Rien », avouas-tu. « Tu voudrais que je fasse quoi ? », tu haussas les épaules dans un petit air perplexe. Quelle image avait-il de toi en cet instant ? De quoi te pensait-il capable ? « Je veux savoir comme ça je peux faire des recherches sur la dite personne et m'assurer qu'elle soit quelqu'un de bien », articulas-tu, joyeuse. « Ou juste pour aller l'embêter. Qui sait », tu roulas des épaules dans une insolence sourde, taquine, le défi dans les pupilles. Tu levas les yeux au ciel ensuite, masquant un léger souffle. « Je veux savoir qui arrive à te faire perdre la raison », tu agitas les doigts vers lui, amusée. T'étais juste là pour l'embêter, en fait. « Puis aussi parce que c'est plus sympa de mettre un nom sur une personne. Même si je la vois pas. C'est pour... », la science ? Non pas vraiment. Surtout pour nourrir ta curiosité. « … que ce soit plus facile de l'appeler. Sauf si tu préfères que je l'appelle « l'autre ». Ou « bidule ». « Truc » aussi peut-être. Je te laisse choisir, je suis d'humeur généreuse ce soir »

contre son grès, des questionnements. les idées fusent, les mots s'aventurent à tourmenter son esprit, l'instant présent. allusions réalisées, curiosité piquée à vif. alors, il détourne le regard (un court instant, réaliser ses erreurs). soupirs longuets soldés d'une gestuelle à l'instar de sa chevelure brunâtre, frustré. s'être piégé soi-même, un véritable échec. “ à tes côtés, je suis toujours surpris. alors, il est naturel pour moi d'imaginer le meilleur comme, le pire. „ à ces mots, une once de sincérité sera amené à se faire entendre. tel chien et chat, ils se côtoient. “ aujourd'hui, j'aurais tendance à me porter vers le meilleur, si on ôte la potentielle bagarre, entièrement ta faute. „ d'un ricanement qui se souhaitait taquin, il fut amené à se diriger vers l'idée qu'il devrait se confesser. dévoilé, l'identité désirée (envers et contre ses désirs, il se doit de le faire).

“ rian. c'est son prénom. „ d'une confession à demi-mots, l'identité est finalement révélée.  “ un café en ville, du nom de amortentia. elle en est propriétaire. „ il est inutile de se venter de la sorte et pourtant, des détails seront ainsi dévoilés. “ je te fais confiance, motus et bouche cousue. je compte sur un semblant de discrétion venant de ta part, même si... j'ose émettre quelques doutes sur mes précédentes paroles. „ se dire que, la confiance est un sentiment partagé. “ à ton tour, j'attend des confessions sur un potentiel don juan des temps modernes. „

Plissant un peu les yeux, tu te pinças doucement les lèvres, décalant le regard avant de revenir vers lui. « T'sais quoi, je vais prendre ça comme un compliment », tu préférais pas le voir comme autre chose. C'était un compliment pas vrai ? Tu pouvais le surprendre, n'importe quand, n'importe où. C'était quelque chose de positif. « Ma faute ? Ma faute ?? », tu te pointas du doigt, poussant un son non amusé, presque outré. « C'était pas... ma faute », juste un peu, okay. Tu fis un peu la grimace avant de soupirer, tournant le visage. « T'avais qu'à choisir quelqu'un d'autre en fausse bonne excuse », t'adaptais que t'étais pas une bonne excuse, une bonne fausse petite-amie ? Peut-être bien. Ou peut-être pas. « C'était leur faute. Uniquement la leur », si ça t'aidait à dormir la nuit...

« Rian. C'est joli comme prénom », avouas-tu dans une esquisse douce, le regard brillant. « Ah oui ? Ca me dit rien. J'ai déjà dû passer devant cela dit », et peut-être que tu iras faire un tour. Tu bougeas un peu le visage, mimant un zip sur ta bouche, levant le pouce pour sceller la promesse. « Je serai une tombe », et il pouvait te faire confiance, tu ne dirai rien. A personne. « Pardon ?? », t'offusquas-tu. « Quelques doutes ? Sur ma discrétion ? Alors excuse-toi, je suis discrète. J'ai dit que je dirai rien donc je dirai rien mais si tu y tiens... je peux très bien dire que tu en pinces pour Rian », commenças-tu à articuler, chaque syllabe un peu plus bruyamment que la précédente. Tu clignas des paupières ensuite, tes pupilles fixant le paysage devant vous. « J'espère que tu es prêt », dis-tu lentement, comme si tu allais conter une histoire, gardant exprès le silence quelques secondes. « Parce qu'il y a personne donc... tu vas devoir attendre », lui murmuras-tu, la voix mielleuse avant de rire discrètement. « Et je mens pas », tu levas les mains, innocente. « Pour le moment il n'y a personne », tu souris doucement, dévoilant toute ta sincérité. « Mais si tu veux, pour te faire plaisir, s'il y a du nouveau tu seras le premier au courant », tu lui tapotas doucement l'épaule. « Rian donc ? », revins-tu sur le sujet. « Tu comptes lui dire ? Te confesser ? Vous êtes amis déjà ou... tu l'observes amoureusement de loin ? », le taquinas-tu doucement, les pupilles brillantes alors que tu le regardais, la frimousse attendrie.

ok, la soirée s'aventure en des sujets d'avantage personnels, sentimentaux et sincères. les deux protagonistes s'offrent le loisir de réaliser des confidences, agrémentées de minces taquineries, légers sourires et doux ricanements. une ambiance positive, animée. l'aîné l'observe, silencieusement. quiconque n'oserait se dévoiler auprès d'une figure féminine semblable à son amie. audacieuse, taquine. son caractère de feu et de flammes parviendrait à rendre la gent masculine incertaine. lui, il est habitué. aucun détail ne sera intercepté, un quotidien quelconque. ses épaules seront alors, réhaussées à l'encontre de ces accusation. la faute à qui ? à eux deux, certainement. “ une tombe, hein. „ ne croire un traitre mot, faire la sourde oreille. se dire que tout ira bien. jouer la carte de l'ignorance. joli crash. “ c'est surprenant et, aucunement à la fois. tu es jolie, certes. mais dès que tu ouvres la bouche, ils doivent fuir. „ à ces mots, c'est une dernière taquinerie qui sera amenée à se faire entendre. il est inévitable pour la gent masculine de faiblir à l'intention d'un être, d'un physique. néanmoins, le caractère d'autrui est en mesure d'en surprendre plus d'un. la demoiselle n'est guère une exception à cette réglementation.

“ c'est si mignon, de t'imaginer une histoire comme roméo et juliette, mais. ça n'a rien de tel. au contraire. „ d'un soupir longuet, se dire qu'il est déjà bien loin pour faire marche arrière. alors, son récit sera poursuivis : “ nous avons été ensembles, durant plusieurs années. aussi étrange cela, est-ce. mais une ombre s'est présentée dans le joli tableau, une figure paternelle qui s'est offert le loisir de désigner ma personne comme incompétente, pauvre et non respectable de sa fille. au revoir, donc. „ d'un geste, une main balayera le vent. au revoir, eux. au revoir, cette idylle d'antan. au revoir, rian. à bientôt, se disait-il.

La conversation devenait plus sérieuse. Plus douce, peut-être. Tu restais fidèle à toi-même, autant que tu le pouvais, posant des questions et renseignant sans trop le faire non plus. S'il ne voulait pas répondre, tu n'insisterais pas – tu ferais mine de bouder, mécontente, mais tu ne lui en tiendrais pas rigueur. C'était son droit de ne rien te dire. Même si tu promettais de rien dire, scellant tes lèvres dans un geste trop gracieux pour ce qu'il était, jetant une clé invisible au loin, levant les mains dans un acte de pure bonté et innocence. Une tombe tu seras. Tu le fixas un instant avant que ta frimousse ne se contorsionne dans une moue outrée, et un peu choquée. « Comment ça ? », t'offusquas-tu, l'idée de ne plus parler totalement oubliée. « Tu veux dire que quand je parle je fais fuir les gens c'est ça ? », tu plissas le nez, peu satisfaite du sous-entendu. Tu reniflas discrètement, tournant le visage. « Je préfère prendre ça comme un compliment », tu les faisais partir avec le charisme que tu mettais dans les mots. Voilà. Tu gardas un air bougon au visage, lui jetant quelques regards, une grimace fine sur la frimousse. Tu disais prendre ça comme un compliment mais... tu boudais quand même. T'aimais pas le sous-entendu... c'était pas flatteur.

« Tu trouves ça mignon à imaginer ? », tu ris quelque peu et haussas les épaules. S'il le disait, tu voulais bien le croire. Tu ne savais pas comment imaginer la chose ; mais c'était bien loin de cette histoire tragique. Tu voulais pas y laisser la vie, non plus. Ni que l'autre y laisse la vie. Ce serait...  un peu bête. Tu l'écoutas attentivement ensuite, les prunelles brillantes tournées vers lui. « Et c'est tout ? Fini ? », tu clignas des paupières. « C'est pas au père de lui dicter sa vie, à ta belle », commentas-tu. « Okay, je connais pas tout donc je peux pas me permettre d'en dire autant mais... », tu te pinças les lèvres dans une moue insatisfaite. Tu l'avais quand même dit. « Je vois pas de quoi il se mêle celui-là », maugréas-tu, agacée. « Il pourrait juste s'occuper de ses affaires », tu fronças les sourcils, gardant le silence. « Tu comptes faire quoi pour retrouver ta belle ? », lui demandas-tu, ton attention sur son visage. « Puisque tu vas tout faire pour la récupérer n'est-ce pas ? Oui, je suis sûre que oui. Tu as un plan ? Une petite idée ? Tu veux de l'aide ? », est-ce que tu te proposais ? Sans doute. Pour quoi, t'en savais rien mais si tu pouvais aider un ami... Tu soufflas doucement, les épaules basses. Au final c'était plutôt lui qui vivait une histoire telle Roméo et Juliette et ce n'était en rien mignon. « Ca me rend triste pour toi », articulas-tu doucement. « T'es un type bien, j'espère que tu le sais hein ? Doute pas de ça à cause de ce qu'il a pu dire. T'es drôle, gentil et avenant. Un peu bête parfois mais bon t'as une belle bouille on te pardonne », tu lui tapotas le bras dans un geste réconfortant, le sourire doux, rassurant à ta manière. « Alors ? C'est quoi ton plan ? », t'en démordais pas.

d'un coup d'œil, son amie sera observée. que dire, que faire ? contre son grès, des confessions seront réalisées. un sujet d'antan, emporté en l'instant présent. l'aîné n'est que marionnette de cet être masculin dont il faisait allusions, figure paternelle s'offrant le loisir de le tourmenter en d'innombrables manières. sa relation, son service militaire, son quotidien, son esprit. figure fantomatique, le hantant. “ c'est un monde différent du mien, le sien. „ à demi-mots, s'avouer vaincu. c'est une bataille perdue d'avance et il ne souhaitait aucunement créé d'avantage de problématiques. l'observer, à distance. l'encourager, à distance. ainsi, se contenterait-il d'agir (mensonges). “ l'influence de cet homme dépasse l'entendement. il est blindé, féroce, sûr de lui. „ un véritable lion en cage, avec des griffes et des crocs acérés. “ crois-tu. je suis incapable d'agir, c'est contre mes espoirs. c'est impossible, impensable. „ d'innombrables scénarios furent inventés, échecs cuisants. à ces mots, sa chevelure brûnatre sera délicatement secouée avant qu'il ne soit amené à rediriger son être à l'instar d'un vulgaire banc. s'asseoir, un court instant. inspirer lourdement, soupirer longuement. il est désabusé.

“ j'aimerais te dire que j'ai la solution entre les mains, mais. ce serait te mentir. tu sais, je n'ai pas de plan, ni d'idées, ton aide sera-t-elle suffisante ? „ cela s'avère être un questionnement rhétorique. à cœur ouvert, son regard sera jeté vers le ciel. “ je suis un mec bien, hein. „ d'un ricanement cristallin, il incite la demoiselle à rejoindre ses côtés. “ l'acolyte des plans foireux aurait elle une idée de génie à proposer ? je l'écoute. „

Hochant un peu le visage, les lèvres poussées en avant, tu supposais comprendre ce qu'il te disait sans aller dans les détails. Pas le même monde. Donc pas les mêmes moyens ? Pas la même façon de voir les choses. De faire les choses. De penser les choses. Des visions différentes sur tout, et n'importe quoi. « Tu es féroce aussi », lui dis-tu, l'esquisse fine, ton coude venant le chatouiller dans un mouvement léger. « Tu sais que l'agneau peut mordre, lui aussi ? », tu levas un peu le sourcil, le sourire toujours présent sur ta bouche, le regard haussé vers lui. L'agneau aussi pouvait attaquer – un principe qu'on ne connaissait peu mais qui était faisable. Tu agitas l'index dans un « Uh uh », secouant le visage de gauche à droite. « C'est seulement impossible quand on y croit pas », dis-tu, observant un instant le ciel. « C'est seulement impossible quand on essaie pas », et peut-être qu'il faudrait plusieurs essais. Plusieurs jours, semaines, mois. Peut-être qu'il faudrait du temps. Tu ne disais pas que ça pouvait être résolu en quelques jours. Tu ne connaissais pas non plus tous les détails, tout ce qu'il avait déjà fait ou essayé. Mais tu étais sûre qu'il pouvait y arriver s'il se donnait la force d'y croire.

« Est-ce qu'il y a vraiment un plan à avoir ? », demandas-tu dans un rire léger avant de hausser les épaules. « Il faut juste y aller », plus simple à dire qu'à faire, t'en convenais. « Je ne pense pas que tu aies vraiment besoin de mon aide », il était un grand garçon, plus fort qu'il ne le songeait. « Mais je suis là », apportas-tu dans un sourire. S'il avait besoin de toi, s'il te disait avoir besoin de toi, tu seras là. Pour tout. Pour rien. « Eh... je suis presque outrée que tu n'y crois pas. Venant de moi c'est un super beau compliment », t'en complimentais pas souvent des hommes, en leur disant qu'ils étaient quelqu'un de bien. « Oui, tu es un mec bien », répétas-tu, affirmant tes précédentes paroles d'un signe du visage. « Alors une idée de génie, je ne sais pas », au moins tu reconnaissais que l'idée que t'allais avoir n'était pas la meilleure, « mais une idée. Pourquoi pas, frapper fort. Un gros coup », tu agitas les poings. « Je te dis pas d'aller le frapper hein. C'est au sens figuré », expliquas-tu tout de suite en levant les mains, innocente. « Même le plus puissant des hommes a une faiblesse. Même le plus fort, et le plus grand, aura besoin de plus petit que lui. Comme le lion dans la fable », tu fronças un peu les sourcils, pas sûre que tes mots soient les plus justes. « S'il est coincé, tu lui apportes ton aide pour le libérer. Une façon de montrer que tu n'es pas celui qu'il croit. Histoire de montrer que toi aussi, t'es un lion », lion que tu imitas avant de rire légèrement. « Sinon.. ouais, tu peux lui mettre ton poing dans la figure, ça marche aussi », c'était moins poétique cela dit.