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((regret is an amplifier of desire))
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Re: ((regret is an amplifier of desire)) | Jeu 10 Mar - 14:55 Citer EditerSupprimer
Outfit + Euigeon soignait Narae parce qu’il n’était pas du genre à laisser quelqu’un dans le besoin. Puis même s’il lui en voulait encore d’avoir brisé son cœur, il avait malheureusement encore de l’affection pour elle. Alors, il prenait du temps pour l’aider même s’il n’aurait sûrement pas dû. Il leva les yeux quand elle reprit la parole, ne rebondissant pas sur ses mots. Elle avait une vie, elle était en vie surtout et elle ne faisait pas attention. Mais qu’elle puisse faire ce genre de remarque à lui alors qu’elle était au courant pour sa mère le fit légèrement grincer des dents. Cependant, il ne lui en voulut pas et continua de lui appliquer des soins bien que la plaie soit moins grave qu’il ne l'eût pensé avant de la nettoyer. « Peut-être… Mais il avait une arme. Pas toi. Et même si je ne doute pas une seule seconde que tu aurais pu lui mettre une raclée, il reste une personne avec plus de force physique que toi. » Euigeon ne remettait pas en question les capacités de son ex petite amie, juste tenter de lui faire prendre conscience que le type en face d’elle avait une arme et qu’en terme de force purement brute, elle perdrait automatiquement. Ce n’était pas un jugement sur la jeune femme, juste une costatation pure et dure. Il haussa les épaules en entendant les pseudos félicitations de Narae sur son doctorat. « Je suis devenu professeur de sciences de la vie et de la terre avec une spécialisation dans l’ethnologie. » Si elle se souvenait, elle tiquerait. Il lui avait toujours dit qu’une fois son diplôme en poche, il prendrait la direction de l'aéroport pour parcourir la planète à la recherche de nouvelles espèces à plumes. Seulement, ce n’était pas le cas. Ce n’était même pas parce qu’il ne le voulait pas. C’était simplement parce qu’il avait simplement voulu s’assurer une place dans l’université pour enseigner plutôt que de tout plaquer pour suivre sa passion. Euigeon avait laissé la stabilité et la sécurité choisir pour lui. Il était devenu raisonnable aux yeux de son père. Ce serait sûrement un choc pour la jeune femme comme ça l’était pour lui de la revoir sur le sol sud coréen. Il n’aurait jamais pensé qu’elle reviendrait. « Je vois… » lança-t-il après avoir appris qu’elle était revenu il y avait un peu plus d’un an. Ils ne s’étaient pas revus depuis, sûrement parce qu’ils étaient tous les deux très occupés. Le professeur la regarda intrigué. « Le bordel de ta famille ? » l’interrogea-t-il avant de secouer la tête. « Enfin, ça ne me regarde pas… » Il sourit désolé avant de détourner le regard pour se concentrer sur sa tâche. « On se verra sûrement là-bas… J’enseigne à la Yonsei. » Si ça faisait un an et demi qu’elle était de retour, ils s’étaient peut-être croisés sans même s’en rendre compte. « Tu pouvais pas utiliser des passerelles ? Ou ce genre de trucs ? Ou alors terminer tes études aux Etats-Unis ? » Parce que si ce n’était qu'une question de programme elle aurait pu rester là-bas et continuer à étudier dans les prestigieuses écoles où elle avait été sûrement accepté. Euigeon la laissa se rhabiller et rangea la trousse, mettant de côté les déchets. « Ça te plaisait d’étudier à l’étranger ? » demanda-t-il bien que de nombreuses questions le taraudaient. Est-ce que ça lui avait plu d’être loin de lui ? De se reconstruire sans l’avoir dans les pattes ? Avait-elle pensé à lui ? Regrettait-elle ce qu’elle avait fait ? Et surtout, allaient-ils parlé de ça maintenant ?
“Le regret est un amplificateur du désir.” Marcel Proust, Albertine disparue.
Outfit + Euigeon soignait Narae parce qu’il n’était pas du genre à laisser quelqu’un dans le besoin. Puis même s’il lui en voulait encore d’avoir brisé son cœur, il avait malheureusement encore de l’affection pour elle. Alors, il prenait du temps pour l’aider même s’il n’aurait sûrement pas dû. Il leva les yeux quand elle reprit la parole, ne rebondissant pas sur ses mots. Elle avait une vie, elle était en vie surtout et elle ne faisait pas attention. Mais qu’elle puisse faire ce genre de remarque à lui alors qu’elle était au courant pour sa mère le fit légèrement grincer des dents. Cependant, il ne lui en voulut pas et continua de lui appliquer des soins bien que la plaie soit moins grave qu’il ne l'eût pensé avant de la nettoyer. « Peut-être… Mais il avait une arme. Pas toi. Et même si je ne doute pas une seule seconde que tu aurais pu lui mettre une raclée, il reste une personne avec plus de force physique que toi. » Euigeon ne remettait pas en question les capacités de son ex petite amie, juste tenter de lui faire prendre conscience que le type en face d’elle avait une arme et qu’en terme de force purement brute, elle perdrait automatiquement. Ce n’était pas un jugement sur la jeune femme, juste une costatation pure et dure. Il haussa les épaules en entendant les pseudos félicitations de Narae sur son doctorat. « Je suis devenu professeur de sciences de la vie et de la terre avec une spécialisation dans l’ethnologie. » Si elle se souvenait, elle tiquerait. Il lui avait toujours dit qu’une fois son diplôme en poche, il prendrait la direction de l'aéroport pour parcourir la planète à la recherche de nouvelles espèces à plumes. Seulement, ce n’était pas le cas. Ce n’était même pas parce qu’il ne le voulait pas. C’était simplement parce qu’il avait simplement voulu s’assurer une place dans l’université pour enseigner plutôt que de tout plaquer pour suivre sa passion. Euigeon avait laissé la stabilité et la sécurité choisir pour lui. Il était devenu raisonnable aux yeux de son père. Ce serait sûrement un choc pour la jeune femme comme ça l’était pour lui de la revoir sur le sol sud coréen. Il n’aurait jamais pensé qu’elle reviendrait. « Je vois… » lança-t-il après avoir appris qu’elle était revenu il y avait un peu plus d’un an. Ils ne s’étaient pas revus depuis, sûrement parce qu’ils étaient tous les deux très occupés. Le professeur la regarda intrigué. « Le bordel de ta famille ? » l’interrogea-t-il avant de secouer la tête. « Enfin, ça ne me regarde pas… » Il sourit désolé avant de détourner le regard pour se concentrer sur sa tâche. « On se verra sûrement là-bas… J’enseigne à la Yonsei. » Si ça faisait un an et demi qu’elle était de retour, ils s’étaient peut-être croisés sans même s’en rendre compte. « Tu pouvais pas utiliser des passerelles ? Ou ce genre de trucs ? Ou alors terminer tes études aux Etats-Unis ? » Parce que si ce n’était qu'une question de programme elle aurait pu rester là-bas et continuer à étudier dans les prestigieuses écoles où elle avait été sûrement accepté. Euigeon la laissa se rhabiller et rangea la trousse, mettant de côté les déchets. « Ça te plaisait d’étudier à l’étranger ? » demanda-t-il bien que de nombreuses questions le taraudaient. Est-ce que ça lui avait plu d’être loin de lui ? De se reconstruire sans l’avoir dans les pattes ? Avait-elle pensé à lui ? Regrettait-elle ce qu’elle avait fait ? Et surtout, allaient-ils parlé de ça maintenant ?
Pando
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Re: ((regret is an amplifier of desire)) | Lun 21 Mar - 12:26 Citer EditerSupprimer
Outfit + Narae leva les yeux au ciel. Eui Geon avait raison, par rapport à un homme comme celui qui s’était imposé plus tôt elle ne faisait théoriquement pas le poids, mais c’était une vérité qui la dérangeait. Elle n’arrivait pas à accepter qu’une femme soit moins forte qu’un homme en premier lieu à cause de leur différence de carrure. Alors l’étudiante en médecine qui ne nourrissait pas un amour des hommes avait enlevé de sa tête qu’elle n’était pas une adversaire de taille, et elle n’était pas non plus du genre à se laisser faire, loin de là. Elle n’agissait jamais impulsivement – sauf peut-être en trompant Eui Geon elle n’avait pas beaucoup réfléchi - mais ne lâchait pas l’affaire quand elle avait une personne dans le collimateur. En entendant la réponse du jeune homme sur sa profession, Narae grimaça. Ce n’était pas vraiment la carrière qu’elle avait pensée pour lui, ni celle dont il avait rêvé quand ils étaient ensemble. Au contraire, en le voyant là elle s’était plutôt dit qu’il avait fait une pause dans ses voyages pour revoir ses proches. C’était sûrement pour cette raison qu’ils avaient déjà dû se croiser sans qu’elle n’y fasse attention, ne se doutant pas qu’il puisse être à Séoul. Disons que ce n’était pas l’endroit propice pour étudier les oiseaux. “Professeur ? Genre professeur dans une université ou tu enseignes dans un pays exotique ?” Même si elle se doutait que s’il était là, la première option était la plus probable, ce qu’elle trouvait fort dommage. Il avait abandonné son ambition... Ils avaient définitivement changé. Narae l’informa qu’elle était aussi sur le sol coréen, et de manière permanente. C’était assez surprenant de sa part aussi, sachant qu’elle avait toujours dit détester la Corée du Sud et que la seule raison pour laquelle elle y avait vécu, c’était pour lui. Mais jusqu’à preuve du contraire, elle n’était pas venue pour lui. C’était surprenant aussi que la future neurochirurgienne soit revenue pour sa famille étant donné qu’elle était orpheline et que jusqu’à peu de temps, elle pensait ne plus avoir personne dans sa famille. “Non non, ça te regarde aussi, après tout on a passé tellement de temps ensemble.” Narae n’avait pas le droit de l’écarter de sa vie ainsi, malgré tout ce qui s’était passé entre eux ils avaient vécu des choses importantes ensemble. “A la base je revenais pour reprendre la gestion de l’hôpital, mais en fouillant dans les papiers de mon père j’ai découvert que celle que je pensais être ma grand-mère était une usurpatrice. J’ai donc pu rencontrer ma famille paternelle. Enfin, c’est compliqué.” Elle n’était pas sûre que Eui Geon veuille écouter son histoire. Mais elle haussa les épaules comme si c’était un événement banale, ce qui, connaissant sa famille, ne l’étonnait pas. Le destin, ou le hasard, avait voulu que les deux anciens amants passent la plupart de leur temps dans la même université. Elle esquissa un petit sourire, amusée. “Ça ne m’étonne pas vraiment. Tu connais déjà, au moins.” Même si elle trouvait un peu triste d’enseigner où il avait étudié, c’est sûrement plus logique que l’école l’embauche après sa scolarité. Plus pratique. “J’aurais pu. Mais fuir n’est pas toujours la solution.” Narae soupira en le regardant ranger la trousse. Elle était repartie aux Etats-Unis après leur rupture comme une sorte d’exil, et même si elle avait été plus ou moins heureuse là-bas, elle devait affronter son pays natal et tous les mauvais souvenirs qu’elle y avait. “J’adorais ça.” Fit-elle avec un sourire sincère. Elle ne s’était jamais sentie aussi épanouie que lorsqu’elle avait quitté le pays à ses douze ans pour étudier et voyager à l’étranger. Elle était revenue après pour Eui Geon, qui avait compensé avec le mal-être qu’elle ressentait ici, avant de partir une nouvelle fois. “Je me sentais moi-même.” Heureuse et épanouie finalement, Narae n’avait jamais été la même personne par-delà les océans. “Enfin... Presque. Le plus dur était d’être sans toi.” Avoua-t-elle cette fois-ci en plantant son regard dans le sien. Elle l’avait aimé, sûrement plus fort qu’il le pensait, et avait souffert de son irréparable erreur. “Mais après ce que j’avais fait, comment j’aurais pu continuer de vivre ma vie tranquillement si près de toi ?”
“Le regret est un amplificateur du désir.” Marcel Proust, Albertine disparue.
Outfit + Narae leva les yeux au ciel. Eui Geon avait raison, par rapport à un homme comme celui qui s’était imposé plus tôt elle ne faisait théoriquement pas le poids, mais c’était une vérité qui la dérangeait. Elle n’arrivait pas à accepter qu’une femme soit moins forte qu’un homme en premier lieu à cause de leur différence de carrure. Alors l’étudiante en médecine qui ne nourrissait pas un amour des hommes avait enlevé de sa tête qu’elle n’était pas une adversaire de taille, et elle n’était pas non plus du genre à se laisser faire, loin de là. Elle n’agissait jamais impulsivement – sauf peut-être en trompant Eui Geon elle n’avait pas beaucoup réfléchi - mais ne lâchait pas l’affaire quand elle avait une personne dans le collimateur. En entendant la réponse du jeune homme sur sa profession, Narae grimaça. Ce n’était pas vraiment la carrière qu’elle avait pensée pour lui, ni celle dont il avait rêvé quand ils étaient ensemble. Au contraire, en le voyant là elle s’était plutôt dit qu’il avait fait une pause dans ses voyages pour revoir ses proches. C’était sûrement pour cette raison qu’ils avaient déjà dû se croiser sans qu’elle n’y fasse attention, ne se doutant pas qu’il puisse être à Séoul. Disons que ce n’était pas l’endroit propice pour étudier les oiseaux. “Professeur ? Genre professeur dans une université ou tu enseignes dans un pays exotique ?” Même si elle se doutait que s’il était là, la première option était la plus probable, ce qu’elle trouvait fort dommage. Il avait abandonné son ambition... Ils avaient définitivement changé. Narae l’informa qu’elle était aussi sur le sol coréen, et de manière permanente. C’était assez surprenant de sa part aussi, sachant qu’elle avait toujours dit détester la Corée du Sud et que la seule raison pour laquelle elle y avait vécu, c’était pour lui. Mais jusqu’à preuve du contraire, elle n’était pas venue pour lui. C’était surprenant aussi que la future neurochirurgienne soit revenue pour sa famille étant donné qu’elle était orpheline et que jusqu’à peu de temps, elle pensait ne plus avoir personne dans sa famille. “Non non, ça te regarde aussi, après tout on a passé tellement de temps ensemble.” Narae n’avait pas le droit de l’écarter de sa vie ainsi, malgré tout ce qui s’était passé entre eux ils avaient vécu des choses importantes ensemble. “A la base je revenais pour reprendre la gestion de l’hôpital, mais en fouillant dans les papiers de mon père j’ai découvert que celle que je pensais être ma grand-mère était une usurpatrice. J’ai donc pu rencontrer ma famille paternelle. Enfin, c’est compliqué.” Elle n’était pas sûre que Eui Geon veuille écouter son histoire. Mais elle haussa les épaules comme si c’était un événement banale, ce qui, connaissant sa famille, ne l’étonnait pas. Le destin, ou le hasard, avait voulu que les deux anciens amants passent la plupart de leur temps dans la même université. Elle esquissa un petit sourire, amusée. “Ça ne m’étonne pas vraiment. Tu connais déjà, au moins.” Même si elle trouvait un peu triste d’enseigner où il avait étudié, c’est sûrement plus logique que l’école l’embauche après sa scolarité. Plus pratique. “J’aurais pu. Mais fuir n’est pas toujours la solution.” Narae soupira en le regardant ranger la trousse. Elle était repartie aux Etats-Unis après leur rupture comme une sorte d’exil, et même si elle avait été plus ou moins heureuse là-bas, elle devait affronter son pays natal et tous les mauvais souvenirs qu’elle y avait. “J’adorais ça.” Fit-elle avec un sourire sincère. Elle ne s’était jamais sentie aussi épanouie que lorsqu’elle avait quitté le pays à ses douze ans pour étudier et voyager à l’étranger. Elle était revenue après pour Eui Geon, qui avait compensé avec le mal-être qu’elle ressentait ici, avant de partir une nouvelle fois. “Je me sentais moi-même.” Heureuse et épanouie finalement, Narae n’avait jamais été la même personne par-delà les océans. “Enfin... Presque. Le plus dur était d’être sans toi.” Avoua-t-elle cette fois-ci en plantant son regard dans le sien. Elle l’avait aimé, sûrement plus fort qu’il le pensait, et avait souffert de son irréparable erreur. “Mais après ce que j’avais fait, comment j’aurais pu continuer de vivre ma vie tranquillement si près de toi ?”
Pando
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