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Is this a kidnapping ? (ft. Jung Ae Ra )
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Re: Is this a kidnapping ? (ft. Jung Ae Ra ) | Mar 28 Juin - 11:06 Citer EditerSupprimer
Is this a kidnapping ?
Ce qui lui était d’abord apparu comme un sauvetage insolite et inespéré se transforma peu à peu en calvaire. Il aurait préféré continuer à fantasmer sa mort prochaine au fond de la cave de cette meuf étrange plutôt que d’entendre ses lamentations de pauvres riches et sa morale à la con. Se Jun souffla. Un soubresaut nerveux secoua ses épaules et un rire sec et silencieux répondit d’abord à la femme. Non, elle ne connaissait pas sa vie en effet. Et elle se trompait. « Quelle haine ? Je m’en carre. » Des riches. De ses leçons. De tout le monde.
Et tandis qu’il se renfrognait dans son siège, sa ravisseuse rendait les choses encore plus étranges. Il avait quitté la route des yeux qu’il s’était peu avant borné à regarder pour reporter son attention sur celle qui parlait désormais d’autorité et détournement de mineurs. « … » Son langage ne collait pas vraiment à sa classe. Ca l’aurait sûrement amusé dans un autre contexte mais, la situation était à présent trop bizarre pour qu’il relève ce détail avec légèreté. Un sourcil arqué, Se Jun jeta un oeil vers le rétroviseur du chauffeur. Il ne savait pas trop s’il était complice ou s’il devait le plaindre. Le type avait l’air embêté mais à la botte de sa patronne. Au moins l’avait-il vieilli un peu.
Et lui, trop avec elle ?
Il sursauta bêtement à son exclamation outrée et recula légèrement alors qu’elle maltraitait le siège du conducteur. Finalement, il plaignait ce pauvre gars. Il s’attendit ensuite à un scandal de la part de l’aînée, mais son remerciement déconcerta davantage le plus jeune. « … Ah… De rien… » marmonna-t-il, sans culpabiliser un instant de lui avoir donné les 30 ans qu’elle n’avait pas. Devait-il lui préciser qu’elle n’avait pas tant de rides que ça ? Qu’elle n’avait pas encore l’air d’une vieille peau ? Ça n'était clairement pas son problème. Et ça le fut encore moins après le discours de Jung Ae Ra.
S’il l’avait d’abord laissé parler, incertain de ce qu’il devait lui répondre, incapable de comprendre le rapport qu’il pouvait avoir avec une agence de musique alors qu’il ne faisait qu’en écouter, ni en quoi il pouvait ressembler à cette femme, la suite fut accueillit comme une claque. Le genre de gifle qu’on attend pas. Qui laisse une trace rouge sur la joue et dans l’ego. Les sourcils de Se Jun se froncèrent et son coeur se mit à battre furieusement dans ses tempes à mesure qu’elle touchait des points de sa vie que personne n’avait jamais osé évoquer avec lui. Parce qu’il évitait toute conversation. Parce qu’il envoyait chier tout le monde. Même ses plus précieux amis…
Ses ongles s’enfoncèrent dans le cuir impeccable. Une expression de réelle colère traversa ses iris sombres. Pourquoi elle parlait encore de son père ? Pourquoi elle parlait de lui ? Pourquoi ça sonnait juste et faux à la fois ? Il détestait chaque mot qui sortait de sa bouche maquillée. Et à peine en eut-elle terminé que son poing se fracassa sur sa portière. « Fermez-la, putain ! J’vous ai rien demandé ! » Son grondement avait résonné dans tout l’habitacle. Ses traits étaient désormais si tendus qu’il sentait chaque muscle de son visage trembler. « Vous savez rien et on se connait pas ! Mêlez vous de votre cul. » S’il n’avait fait preuve de beaucoup de manière jusqu’à présent, il avait définitivement abandonné toute tentative de mise en forme. C’était la rage qui avait parlé. La rage de se retrouver coincé dans une voiture avec une folle qui jouait les psys alors qu’elle ne le connaissait pas. Pire… qu’elle ait peut-être bien raison sur certains points… Putain. Il retint de justesse un coup de pied dans le siège face à lui. Mais il envisagea la portière. Il voulait descendre. Il voulait qu’elle lui fiche la paix.
Sa carte, il avait finalement envie de la déchirer, de s’en débarrasser pour ne plus jamais avoir à penser à elle. Il ne voulait pas de ses conseils et si le coup de la folle qui délire aurait pu l’amuser, il sentait encore la colère parcourir son corps. Mais peut-être bien que, si elle lui parlait de pouvoir cacher un corps, elle pourrait lui être utile à l’avenir. « Ici, c’est bon. » Ils étaient assez loin de chez lui. Il saurait où aller ensuite. Ou pas. Ce n’était pas la première fois qu’il errerait sans but. Il la regarda à peine fouiller la voiture à la recherche d’un téléphone qu’il voyait près d’elle. Il hésita puis lui prit pour lui lâcher sur les cuisses sans un mot. Quand la voiture s’arrêta, il ouvrit aussitôt la porte pour descendre au plus vite. Il aurait presque ri à ses avertissements. « Pourquoi j’irais raconter ça ? » Et à qui ? Il eut un rire sec. Il haussa les épaules. « Merci pour la balade. » Ca lui arrachait la gorge. Il entendait encore les mots de cette femme. La rage n’était pas tout à fait redescendue . Il irait sûrement se défouler sur le premier truc qui passe.
Et tandis qu’il se renfrognait dans son siège, sa ravisseuse rendait les choses encore plus étranges. Il avait quitté la route des yeux qu’il s’était peu avant borné à regarder pour reporter son attention sur celle qui parlait désormais d’autorité et détournement de mineurs. « … » Son langage ne collait pas vraiment à sa classe. Ca l’aurait sûrement amusé dans un autre contexte mais, la situation était à présent trop bizarre pour qu’il relève ce détail avec légèreté. Un sourcil arqué, Se Jun jeta un oeil vers le rétroviseur du chauffeur. Il ne savait pas trop s’il était complice ou s’il devait le plaindre. Le type avait l’air embêté mais à la botte de sa patronne. Au moins l’avait-il vieilli un peu.
Et lui, trop avec elle ?
Il sursauta bêtement à son exclamation outrée et recula légèrement alors qu’elle maltraitait le siège du conducteur. Finalement, il plaignait ce pauvre gars. Il s’attendit ensuite à un scandal de la part de l’aînée, mais son remerciement déconcerta davantage le plus jeune. « … Ah… De rien… » marmonna-t-il, sans culpabiliser un instant de lui avoir donné les 30 ans qu’elle n’avait pas. Devait-il lui préciser qu’elle n’avait pas tant de rides que ça ? Qu’elle n’avait pas encore l’air d’une vieille peau ? Ça n'était clairement pas son problème. Et ça le fut encore moins après le discours de Jung Ae Ra.
S’il l’avait d’abord laissé parler, incertain de ce qu’il devait lui répondre, incapable de comprendre le rapport qu’il pouvait avoir avec une agence de musique alors qu’il ne faisait qu’en écouter, ni en quoi il pouvait ressembler à cette femme, la suite fut accueillit comme une claque. Le genre de gifle qu’on attend pas. Qui laisse une trace rouge sur la joue et dans l’ego. Les sourcils de Se Jun se froncèrent et son coeur se mit à battre furieusement dans ses tempes à mesure qu’elle touchait des points de sa vie que personne n’avait jamais osé évoquer avec lui. Parce qu’il évitait toute conversation. Parce qu’il envoyait chier tout le monde. Même ses plus précieux amis…
Ses ongles s’enfoncèrent dans le cuir impeccable. Une expression de réelle colère traversa ses iris sombres. Pourquoi elle parlait encore de son père ? Pourquoi elle parlait de lui ? Pourquoi ça sonnait juste et faux à la fois ? Il détestait chaque mot qui sortait de sa bouche maquillée. Et à peine en eut-elle terminé que son poing se fracassa sur sa portière. « Fermez-la, putain ! J’vous ai rien demandé ! » Son grondement avait résonné dans tout l’habitacle. Ses traits étaient désormais si tendus qu’il sentait chaque muscle de son visage trembler. « Vous savez rien et on se connait pas ! Mêlez vous de votre cul. » S’il n’avait fait preuve de beaucoup de manière jusqu’à présent, il avait définitivement abandonné toute tentative de mise en forme. C’était la rage qui avait parlé. La rage de se retrouver coincé dans une voiture avec une folle qui jouait les psys alors qu’elle ne le connaissait pas. Pire… qu’elle ait peut-être bien raison sur certains points… Putain. Il retint de justesse un coup de pied dans le siège face à lui. Mais il envisagea la portière. Il voulait descendre. Il voulait qu’elle lui fiche la paix.
Sa carte, il avait finalement envie de la déchirer, de s’en débarrasser pour ne plus jamais avoir à penser à elle. Il ne voulait pas de ses conseils et si le coup de la folle qui délire aurait pu l’amuser, il sentait encore la colère parcourir son corps. Mais peut-être bien que, si elle lui parlait de pouvoir cacher un corps, elle pourrait lui être utile à l’avenir. « Ici, c’est bon. » Ils étaient assez loin de chez lui. Il saurait où aller ensuite. Ou pas. Ce n’était pas la première fois qu’il errerait sans but. Il la regarda à peine fouiller la voiture à la recherche d’un téléphone qu’il voyait près d’elle. Il hésita puis lui prit pour lui lâcher sur les cuisses sans un mot. Quand la voiture s’arrêta, il ouvrit aussitôt la porte pour descendre au plus vite. Il aurait presque ri à ses avertissements. « Pourquoi j’irais raconter ça ? » Et à qui ? Il eut un rire sec. Il haussa les épaules. « Merci pour la balade. » Ca lui arrachait la gorge. Il entendait encore les mots de cette femme. La rage n’était pas tout à fait redescendue . Il irait sûrement se défouler sur le premier truc qui passe.
❥ code by kimlee
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