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All because of you || PV Chuuya
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Re: All because of you || PV Chuuya | Ven 7 Jan - 7:08 Citer EditerSupprimer
All because of you
J'aime, et je sais répondre avec indifférence ; j'aime, et rien ne le dit ; j'aime, et seul je le sais : Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance ; et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance.
ft. @Min Chuuya
ft. @Min Chuuya
Always in style || Vulnérable comme jamais, Thiên Duyên s’ouvrait à son meilleur crush. Peut-être était-ce les restes de l’alcool qui libéraient ses inhibitions, peut-être était-ce la peur de le perdre, à moins que ce ne soit simplement les émotions qui n’en pouvaient plus. Toutes ces années à n’admettre les choses qu’à demi-mots, à jouer le dur et le petit con au-dessus de tout. À quoi bon, en plus ? Chuuya semblait toujours avoir vu clair en lui. Il ne l’avait jamais laissé tomber. Combien de fois était-il venu l’encourager au boulot, se prêtant même à son petit jeu sur scène, alors que ce ne serait pas son genre de se donner en spectacle ? Combien de fois l’avait-il suivi en soirées dans ces clubs, endurant ses caprices et ses câlins envahissants ? Sobre ou bourré, Thiên Duyên restait insupportable. Véritable drama queen qui se cachait derrière un masque hautain de supériorité, lorsqu’il n’a pas bu. Pot de colle endiablé, complètement surexcité qui ne cesse de le complimenter et de le prendre en photos, lorsqu’il a bu. Le vietnamien se montrait souvent envahissant, tactile et câlin avec lui. Alors qu’avec les autres, ce genre de comportement de sa part est rare. Il s’offre au premier mignon qui passe, très facilement, mais le jettera après utilisation avec encore plus de facilité. Son attitude avec les autres est purement superficielle et presque transactionnelle. Il ne cherche pas à établir la moindre connexion. Inutile de se montrer authentique, il ne veut pas les garder dans sa vie. Sa séduction n’a qu’un but précis qui a une date de péremption beaucoup trop proche. Plusieurs reprochent souvent au jeune homme de ne pas faire attention aux sentiments des autres, ce à quoi il répond qu’il n’a jamais été question de cela. Dès que la moindre émotion pointe le bout de son nez chez ses partenaires, il met fin à tout, n’ayant pas envie de leur faire subir ce qu’il vit déjà lui-même. Sans-cœur n’est qu’un qualificatif qu’on peut lui prêter quand on ne le connaît pas. Puisque les émotions, il connaît. Trop profondément à son goût, même. Cependant, il préfère généralement ne pas en parler.
De toutes manières, même s’il mettait des mots dessus, ça changerait quoi ? Rien. Il souffrirait toujours autant de voir le blond à tous les jours, sans pouvoir l’embrasser et lui murmurer combien il l’aime. Son cœur ne serait pas allégé. Loin de là. Si Chuuya savait combien il le rendait fou, toute la dynamique de leur relation serait changée. Thiên Duyên ne pourrait plus le regarder dans les yeux sans y voir un mélange de pitié, de dégoût et de découragement. Il ne pourrait plus se coller à lui lorsqu’ils regardent un film. Il pourrait oublier toutes ces soirées aux clubs, tous ces bols de jjajangmyeons et ces adorables sourires qui l’attaquent quand il s’y attend le moins. La vie est peut-être pénible avec cet amour à sens unique, mais elle serait insupportable si le secret était découvert. Afin de protéger son cœur fragile, le vietnamien n’a eu d’autres choix que de sacrifier le moindre des deux maux. Le sujet ne le laisse pourtant pas indifférent non plus, venant le poignarder directement là où ça fait mal. Visage gamin n’était plus. Il était devenu un homme, et ce, sans qu’il ne puisse le voir grandir. La réalisation qu’il avait osé continuer à vivre sans lui avait été douloureuse. Logique, cela dit, il le savait bien. La claque n’en avait pas été plus douce pour autant. Il avait continué de souligner son anniversaire à chaque année, se demandant ce qu’il devenait, comment il se transformait en petit adulte, ce qu’il traversait… En grand frère aimant, il s’inquiétait à l’idée qu’il ne traverse de lourdes peines sans qu’il ne soit là pour le consoler. Il lui souhaitait des fous rires et de tendres aventures qui lui laisseraient un sourire…
Il ne pouvait que s’imaginer mille scénarios, tout en souffrant de ne jamais savoir. Si ça se trouvait, Chang Kyun était mort.
En secret, il jetait parfois un oeil aux rubriques nécrologiques. Thiên Duyên avait toujours la peur au ventre, à ces moments, craignant d’y lire le nom tant aimé ou de reconnaître les traits juvéniles de ce petit frère. Le soulagement l’accueillait presque toujours, cela dit, puisque jamais il ne l’y avait trouvé. Il lui est toutefois arrivé, au moins une fois qu’il ne se pardonnera jamais, d’en avoir presque ressenti de la déception. Tant qu’il était encore en vie, l’aîné ne pouvait être en paix. Il ne pouvait que se torturer à s’imaginer mille possibilités. Que devenait-il loin de lui ? L’avait-il oublié ? L’avait-il revu et reconnu, mais étant dégoûté par ce qu’il avait vu, il avait décidé de passer son chemin et de continuer sa vie sans lui ? Avait-il simplement décidé d’embrasser sa nouvelle vie et de faire comme s’il n’avait jamais existé ? Avait-il compté pour cet enfant qui lui manquait terriblement ? Questionnement infini qui ne pouvait que le torturer sur une base quasi-quotidienne, dans le plus profond des silences, puisque Thiên n’en parlait pour ainsi dire jamais. Seulement à quelques événements spécifiques et encore, il reconnaissait publiquement son existence, sans élaborer le sujet de ses sentiments à ce sujet délicat.
Cette nuit, il en parlait plus en profondeur, partageant ces tréfonds de ce sentiment qu’il avait pourtant chasse-gardé jusque-là. Sa voix se cassait ici et là, n’osant qu’à peine être complice de ce moment compromettant. Les larmes profitaient de cette liberté qui leur avait été interdite jusqu’ici, roulant avec allégresse sur ses joues, s’exprimant enfin. Le pauvre Chuuya manquait cruellement d’expériences pour faire face à cette facette unique du vietnamien. S’il n’en avait tenu qu’à Thiên Duyên, jamais le nippo-coréen ne l’aurait vu dans cet état si lamentable. Ce n’était pas tant une question de confiance… mais bien qu’il préférait qu’il ne le voit beau et resplendissant. Le regard que le blond portait sur lui comptait plus que n’importe quel autre. De ce fait, il ne voulait lui présenter que le meilleur. Son côté émotionnel, le plus vrai, ne rentrait certainement pas dans cette catégorie. Surtout pas alors que ses traits se durcissaient tandis que des mots secs s’échappaient de ses lèvres. La colère contre la vie avait parlé à sa place, s’en prenant injustement à l’élu de son coeur. Le vietnamien s’en était rapidement rendu compte et avait pourtant tenté de se radoucir, ne voulant pas blesser son tendre ami.
-« Pardon… »
Un simple mot qui vient lui exploser à la gueule. La culpabilité le dévore alors qu’il s’en veut de lui avoir arraché ce mot. Il baisse les yeux, honteux, et se mordille les lèvres pour se punir.
-« Tu as le droit d’être fâché, même si ce n’est pas rationnel et que ça peut paraître injuste… Je sais ce que ça fait d’être fâché contre la vie et de se sentir impuissant, face à des épreuves. »
Vraiment, y a-t-il plus con que Thiên Duyên sur cette planète ? Il en doute fortement alors qu’il entend la personne qu’il aime lui répondre. De quoi se plaint-il ? Tout le monde est encore en vie, dans son cas. Même qu’il vient de retrouver ce petit frère auquel il ne cessait de penser ! A-t-il vraiment le droit de faire toute cette scène ?
-« Je suis désolé… » finit-il par murmurer, pensant qu’il mériterait qu’on ne le frappe pour lui apprendre à être moins… lui-même.
Chuuya reprend plutôt la parole, continuant sur le sujet délicat et lui posant des questions au sujet de ces fameuses retrouvailles qui le retournent tant. Le confrontera-t-il ? C’est une possibilité… La drag queen ne sait pas encore comment elle aborderait le sujet, mais le silence et le mensonge ne seront pas éternellement une option. Oui, Chang Kyun a parlé de lui, même si le vietnamien ne se contente de partager que la première chose qu’il a dite. Lui-même n’a pas encore tout assimilé ce qui s’est passé, encore moins ce qui a été dit.
-« Je vois… »
Le vietnamien porte sa main à son visage, essuyant encore les larmes qui y ont coulé. Le calme s’impose lentement à lui, même si ses émotions se déchaînent en lui. Les bras de son meilleur crush autour de lui, ses caresses douces sur son dos et sa présence chaleureuse réussissent tant bien que mal à l’apaiser. Il ose même continuer, lui faire quelques petits aveux de plus. Au point où il en est, il se dit que Chuuya en sait déjà trop et que peut-être qu’en parler rendra ses idées plus claires. Surtout à ce sujet infernal qu’il n’a toujours pas su digérer.
-« Qu’est-ce que tu aurais dit, s’il avait répondu positivement à ta demande…? »
C’est une bonne question. Malheureusement, il ne saurait y répondre. Il n’y a même pas pensé, puisque ce qu’il ajoute ensuite n’a cessé de l’oppresser depuis qu’il a appris.
-« Tu l’aiderais, si c’était le cas ? »
-« Je n’en sais rien… » admit-il dans un murmure qu’il déteste s’entendre dire.
Il renifle, hoche la tête et se colle encore plus contre lui. Un besoin étouffant d’être rassuré quant à la présence, mais aussi au support de son meilleur crush. Le vietnamien détesterait voir son attitude changer à son égard à cause de sa réponse.
-« Ma fierté de connard a envie de répondre que c’est le karma… Si les rôles avaient été inversés… Ni Chang Kyun ni elle ne l’auraient su, puisqu’ils m’ont abandonné. Eux aussi. J’aurais dû me débrouiller seul avec l’aide de papa… » admit-il en fermant les yeux, avant qu’un long soupir découragé ne traverse ses lèvres. « Mais… au point où j’en suis rendu… je suis complètement honnête, ce soir. Je ne sais pas… C’est compliqué. Je ne lui ai jamais pardonné de m’avoir menti, de ne jamais être revenue, de m’avoir abandonné et de m’avoir causé tous ces traumas de merde… Mais… je vais nier d’avoir dit ça, dans le futur, je te préviens… elle reste la seule mère que j’ai connu… C’est le parent avec lequel Chang Kyun a grandi… et je suis fâché contre le petit con, oui. Sauf que… je serais le pire des grands frères si je ne levais pas un petit doigt pour essayer de lui éviter cette souffrance, non ? » continua-t-il, exposant finalement cette partie de son cœur si bien gardé.
Fierté ou amour fraternel, telle était la question. Serait-il encore loyal à ces deux personnes qui avaient causé sa descente en enfer ? Serait-il celui qui laisserait la douleur l’aveugler ? Quel genre d’homme son père avait-il élevé ? La balance semblait pencher davantage d’un côté que de l’autre et il détestait ça.
-« Je hais me rappeler que j’ai une conscience… Je préfère quand je peux l’ignorer… ou faire semblant de ne pas en avoir. » soupira-t-il, complètement découragé. « C’est si facile de repousser les inconnus pourtant… Après combien de temps, les gens importants sont censés le devenir… ? » demanda-t-il, relevant un regard lourd de peine vers le visage de son bien-aimé.
@made by ice and fire.De toutes manières, même s’il mettait des mots dessus, ça changerait quoi ? Rien. Il souffrirait toujours autant de voir le blond à tous les jours, sans pouvoir l’embrasser et lui murmurer combien il l’aime. Son cœur ne serait pas allégé. Loin de là. Si Chuuya savait combien il le rendait fou, toute la dynamique de leur relation serait changée. Thiên Duyên ne pourrait plus le regarder dans les yeux sans y voir un mélange de pitié, de dégoût et de découragement. Il ne pourrait plus se coller à lui lorsqu’ils regardent un film. Il pourrait oublier toutes ces soirées aux clubs, tous ces bols de jjajangmyeons et ces adorables sourires qui l’attaquent quand il s’y attend le moins. La vie est peut-être pénible avec cet amour à sens unique, mais elle serait insupportable si le secret était découvert. Afin de protéger son cœur fragile, le vietnamien n’a eu d’autres choix que de sacrifier le moindre des deux maux. Le sujet ne le laisse pourtant pas indifférent non plus, venant le poignarder directement là où ça fait mal. Visage gamin n’était plus. Il était devenu un homme, et ce, sans qu’il ne puisse le voir grandir. La réalisation qu’il avait osé continuer à vivre sans lui avait été douloureuse. Logique, cela dit, il le savait bien. La claque n’en avait pas été plus douce pour autant. Il avait continué de souligner son anniversaire à chaque année, se demandant ce qu’il devenait, comment il se transformait en petit adulte, ce qu’il traversait… En grand frère aimant, il s’inquiétait à l’idée qu’il ne traverse de lourdes peines sans qu’il ne soit là pour le consoler. Il lui souhaitait des fous rires et de tendres aventures qui lui laisseraient un sourire…
Il ne pouvait que s’imaginer mille scénarios, tout en souffrant de ne jamais savoir. Si ça se trouvait, Chang Kyun était mort.
En secret, il jetait parfois un oeil aux rubriques nécrologiques. Thiên Duyên avait toujours la peur au ventre, à ces moments, craignant d’y lire le nom tant aimé ou de reconnaître les traits juvéniles de ce petit frère. Le soulagement l’accueillait presque toujours, cela dit, puisque jamais il ne l’y avait trouvé. Il lui est toutefois arrivé, au moins une fois qu’il ne se pardonnera jamais, d’en avoir presque ressenti de la déception. Tant qu’il était encore en vie, l’aîné ne pouvait être en paix. Il ne pouvait que se torturer à s’imaginer mille possibilités. Que devenait-il loin de lui ? L’avait-il oublié ? L’avait-il revu et reconnu, mais étant dégoûté par ce qu’il avait vu, il avait décidé de passer son chemin et de continuer sa vie sans lui ? Avait-il simplement décidé d’embrasser sa nouvelle vie et de faire comme s’il n’avait jamais existé ? Avait-il compté pour cet enfant qui lui manquait terriblement ? Questionnement infini qui ne pouvait que le torturer sur une base quasi-quotidienne, dans le plus profond des silences, puisque Thiên n’en parlait pour ainsi dire jamais. Seulement à quelques événements spécifiques et encore, il reconnaissait publiquement son existence, sans élaborer le sujet de ses sentiments à ce sujet délicat.
Cette nuit, il en parlait plus en profondeur, partageant ces tréfonds de ce sentiment qu’il avait pourtant chasse-gardé jusque-là. Sa voix se cassait ici et là, n’osant qu’à peine être complice de ce moment compromettant. Les larmes profitaient de cette liberté qui leur avait été interdite jusqu’ici, roulant avec allégresse sur ses joues, s’exprimant enfin. Le pauvre Chuuya manquait cruellement d’expériences pour faire face à cette facette unique du vietnamien. S’il n’en avait tenu qu’à Thiên Duyên, jamais le nippo-coréen ne l’aurait vu dans cet état si lamentable. Ce n’était pas tant une question de confiance… mais bien qu’il préférait qu’il ne le voit beau et resplendissant. Le regard que le blond portait sur lui comptait plus que n’importe quel autre. De ce fait, il ne voulait lui présenter que le meilleur. Son côté émotionnel, le plus vrai, ne rentrait certainement pas dans cette catégorie. Surtout pas alors que ses traits se durcissaient tandis que des mots secs s’échappaient de ses lèvres. La colère contre la vie avait parlé à sa place, s’en prenant injustement à l’élu de son coeur. Le vietnamien s’en était rapidement rendu compte et avait pourtant tenté de se radoucir, ne voulant pas blesser son tendre ami.
-« Pardon… »
Un simple mot qui vient lui exploser à la gueule. La culpabilité le dévore alors qu’il s’en veut de lui avoir arraché ce mot. Il baisse les yeux, honteux, et se mordille les lèvres pour se punir.
-« Tu as le droit d’être fâché, même si ce n’est pas rationnel et que ça peut paraître injuste… Je sais ce que ça fait d’être fâché contre la vie et de se sentir impuissant, face à des épreuves. »
Vraiment, y a-t-il plus con que Thiên Duyên sur cette planète ? Il en doute fortement alors qu’il entend la personne qu’il aime lui répondre. De quoi se plaint-il ? Tout le monde est encore en vie, dans son cas. Même qu’il vient de retrouver ce petit frère auquel il ne cessait de penser ! A-t-il vraiment le droit de faire toute cette scène ?
-« Je suis désolé… » finit-il par murmurer, pensant qu’il mériterait qu’on ne le frappe pour lui apprendre à être moins… lui-même.
Chuuya reprend plutôt la parole, continuant sur le sujet délicat et lui posant des questions au sujet de ces fameuses retrouvailles qui le retournent tant. Le confrontera-t-il ? C’est une possibilité… La drag queen ne sait pas encore comment elle aborderait le sujet, mais le silence et le mensonge ne seront pas éternellement une option. Oui, Chang Kyun a parlé de lui, même si le vietnamien ne se contente de partager que la première chose qu’il a dite. Lui-même n’a pas encore tout assimilé ce qui s’est passé, encore moins ce qui a été dit.
-« Je vois… »
Le vietnamien porte sa main à son visage, essuyant encore les larmes qui y ont coulé. Le calme s’impose lentement à lui, même si ses émotions se déchaînent en lui. Les bras de son meilleur crush autour de lui, ses caresses douces sur son dos et sa présence chaleureuse réussissent tant bien que mal à l’apaiser. Il ose même continuer, lui faire quelques petits aveux de plus. Au point où il en est, il se dit que Chuuya en sait déjà trop et que peut-être qu’en parler rendra ses idées plus claires. Surtout à ce sujet infernal qu’il n’a toujours pas su digérer.
-« Qu’est-ce que tu aurais dit, s’il avait répondu positivement à ta demande…? »
C’est une bonne question. Malheureusement, il ne saurait y répondre. Il n’y a même pas pensé, puisque ce qu’il ajoute ensuite n’a cessé de l’oppresser depuis qu’il a appris.
-« Tu l’aiderais, si c’était le cas ? »
-« Je n’en sais rien… » admit-il dans un murmure qu’il déteste s’entendre dire.
Il renifle, hoche la tête et se colle encore plus contre lui. Un besoin étouffant d’être rassuré quant à la présence, mais aussi au support de son meilleur crush. Le vietnamien détesterait voir son attitude changer à son égard à cause de sa réponse.
-« Ma fierté de connard a envie de répondre que c’est le karma… Si les rôles avaient été inversés… Ni Chang Kyun ni elle ne l’auraient su, puisqu’ils m’ont abandonné. Eux aussi. J’aurais dû me débrouiller seul avec l’aide de papa… » admit-il en fermant les yeux, avant qu’un long soupir découragé ne traverse ses lèvres. « Mais… au point où j’en suis rendu… je suis complètement honnête, ce soir. Je ne sais pas… C’est compliqué. Je ne lui ai jamais pardonné de m’avoir menti, de ne jamais être revenue, de m’avoir abandonné et de m’avoir causé tous ces traumas de merde… Mais… je vais nier d’avoir dit ça, dans le futur, je te préviens… elle reste la seule mère que j’ai connu… C’est le parent avec lequel Chang Kyun a grandi… et je suis fâché contre le petit con, oui. Sauf que… je serais le pire des grands frères si je ne levais pas un petit doigt pour essayer de lui éviter cette souffrance, non ? » continua-t-il, exposant finalement cette partie de son cœur si bien gardé.
Fierté ou amour fraternel, telle était la question. Serait-il encore loyal à ces deux personnes qui avaient causé sa descente en enfer ? Serait-il celui qui laisserait la douleur l’aveugler ? Quel genre d’homme son père avait-il élevé ? La balance semblait pencher davantage d’un côté que de l’autre et il détestait ça.
-« Je hais me rappeler que j’ai une conscience… Je préfère quand je peux l’ignorer… ou faire semblant de ne pas en avoir. » soupira-t-il, complètement découragé. « C’est si facile de repousser les inconnus pourtant… Après combien de temps, les gens importants sont censés le devenir… ? » demanda-t-il, relevant un regard lourd de peine vers le visage de son bien-aimé.
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Re: All because of you || PV Chuuya | Mar 18 Jan - 10:10 Citer EditerSupprimer
OOTD | L’insolence douloureuse,, fâcheuse impuissance devant les sanglots du vietnamien. Le regard qui s’appuyait sur les perles qui tombaient de ses yeux ; le cœur du stoïque souffre. Que faire ? Jamais n’a-t-il eu affaire à une telle image, jamais n’a-t-il vu des larmes aussi douloureuses sur son visage. Le prendre dans ses bras,, l’embrasser et lui dire que tout ira bien ; c’est ce qu’il veut faire. Pourtant, les mots ne semblent vouloir sortir correctement… S’en veut-il. Les émotions prises au dépourvu, tente-t-il de s’approcher de l’âme s’étant mise à nue. Semble-t-il interdit de le toucher ; n’ayant l’impression de ne pas être apte à calmer ces sanglots tranchants - pourtant est-il apte à sacrifier son corps afin que l’âme puisse planter ses larmes. Le stoïque n’a jamais hésité lorsqu’il s’agissait de réconforter son meilleur crush, bien qu’il ne soit pas le meilleur dans le domaine… Ne trouve-t-il pas souvent les bons mots pour exprimer ce qu’il pensait réellement. Aimerait-il pourtant que ce soit le cas ; n’est-il jamais convaincu lorsqu’on lui dit que sa présence est assez. C’était évident que le nippo-coréen n’en voyait aucune vérité, parlait-il souvent impulsivement - en oubliait-il de réfléchir. Le regret est tout ce qu'il ressent lorsque c’est trop tard… Aujourd’hui, l’a-t-il encore fait. Les mots sortent de ses croissants de chair, avant la réflexion. Ses yeux stoïques puent le regret, le cœur se comprime dans sa poitrine alors qu’il entend son meilleur crush répondre sèchement ; il sait que ce n’est pas contre lui, la vie n’est pas clémente. La vie n’est clémente avec personne,, le nippo-coréen est le mieux placé pour le savoir, l’ayant vécu et ayant observé son entourage le vivre. Impuissant, est-il. Pourtant, veut-il aider. Le blond aimerait que ça cesse, mais comment serait-ce possible ? Les yeux désormais posés sur la petite table du salon, les mains touchant l’âme brisé dans l’espoir que le contact physique puisse au moins le réconforter au minimum. Son cœur touché par les larmes se réchauffe grâce à l’étreinte, espère-t-il qu’il ne bat pas trop fort au point d’alerter son meilleur crush. L’amour trop gros, difficile à ignorer,, Chuuya aimerait que ça ne soit pas réel, en souffre-t-il. Tomber amoureux de son ami d’enfance, de cet homme qu’il a toujours admiré ; aimerait-il que ça ne soit pas réel. Comment est-ce que le vietnamien peut être amoureux d’un stoïque qui n’arrive même pas à le réconforter correctement ? À ses yeux, c’est impossible. Complètement impossible, qu’il s’est persuadé que ce n’est qu’un amour à sens unique. Son cœur est sien, il peut le torturer ; le nippo-coréen n’en battra pas un seul cil. Confiance aveugle,, certain, est-il, que le vietnamien ne lui fera jamais aucun mal. Même en cette soirée, où certaines choses ont été mises à la lumière du jour…
Détresse frappante,, sanglots intérieurs. Si Thiên ne peut pas le voir, le stoïque peut se sentir pleurer intérieurement ; son cœur se comprime dans sa poitrine et le fait agoniser. Sa gorge se serre,, l’esprit coupable, perdu est-il. Essaye-t-il de le réconforter, de l’écouter et de laisser échapper des mots qui sauraient l’aider à remonter la pente ; bien qu’elle soit vertigineuse. Peut-être qu’il n’était pas sobre, les mots auraient été faciles à trouver et à déblatérer ; sous l’influence de l’alcool, le blond n’était plus la même personne. Plus expressif ; oubliant ses craintes qui semblent l'étouffer lorsque sobre. Joyeux luron, sourires et rires éclatants que personne n'aurait imaginés. Pourtant, n’a-t-il jamais exprimé son amour pour le vietnamien - si ce n’est à de rares occasions où il en faisait un clin d'œil, affirmant ne pas pouvoir vivre sans lui. Et bien qu’il niait fermement avoir agi de la sorte, trop souvent,, il savait que c’était vrai. Le regrette-il ? Par moments, oui. Parfois, se trouvant trop expressif et espérant que ça ne dérange pas son meilleur crush… Soleil éblouissant, est-il saoul. Différent de la lune, on affirmerait voir deux personnes différentes. Le stoïcisme est pourtant un effet de son traumatisme,, un mécanisme de défense contre la peur de l’abandon imminent. En souffre-t-il. Perdre ses parents a été la raison majeure. S’il ne se montre pas expressif, on ne le pensera pas étouffant,, alors ainsi, il ne perdra personne comme à l’époque. Oui, pense-t-il être la raison du décès de ses parents. Oui, pense-t-il impossible qu’on aime une personne si inexpressive… Ne s’interdit-il pas de tomber amoureux, pourtant. Ses yeux n’en ont que pour lui et même s’ils se voient à la limite de tous les jours, ce n’est pas assez. Il y avait certainement des hauts et bas, d’être amoureux d’une personne qui ne ressent pas les mêmes choses… Joyeux, est-il de vivre avec lui et de pouvoir partager de nombreux souvenirs. Mais, la lourdeur du silence est difficile à supporter,,
Les questions défilent, sujet infernal,, Le blond tente de comprendre le point de vue à Thiên ; il ne veut pas commettre les mêmes erreurs que précédemment. Bien que ça soit possible,, faut-il le pardonner pour sa maladresse. L’étreinte se serre et le cœur du nippo-coréen semble se réchauffer de plus en plus ; ses mains restent dans son dos, bien qu’une vienne se poser sur son cuir chevelu.
-« Je n’en sais rien… », s'en doutait-il. Les événements sont récents,, le blond comprend alors que de ne pas savoir quoi faire est une chose des plus normales. Il n'en répond pourtant rien.
-« Ma fierté de connard a envie de répondre que c’est le karma… Si les rôles avaient été inversés… Ni Chang Kyun ni elle ne l’auraient su, puisqu’ils m’ont abandonné. Eux aussi. J’aurais dû me débrouiller seul avec l’aide de papa… », la main arborant la tête du vietnamien commence alors à caresser ses cheveux, dans l'espoir que ça puisse l'aider à déblatérer ses émotions. « Mais… au point où j’en suis rendu… je suis complètement honnête, ce soir. Je ne sais pas… C’est compliqué. Je ne lui ai jamais pardonné de m’avoir menti, de ne jamais être revenue, de m’avoir abandonné et de m’avoir causé tous ces traumas de merde… Mais… je vais nier d’avoir dit ça, dans le futur, je te préviens… elle reste la seule mère que j’ai connu… C’est le parent avec lequel Chang Kyun a grandi… et je suis fâché contre le petit con, oui. Sauf que… je serais le pire des grands frères si je ne levais pas un petit doigt pour essayer de lui éviter cette souffrance, non ? »
-« Tu sais... Tu peux l'aider sans pour autant lui pardonner tout ce qu'elle a fait. », affirme-t-il,, cherchant les mots justes. « ...Enfin... C'est ce que je pense, je ne veux pas vraiment dicter tes choix en disant ça... », ajoute-t-il, peureux à l'idée de paraître dictateur. Sa tête se pose finalement contre la sienne,, la main quittant le crâne chevelu pour venir se déposer dans son dos. « Peut-être qu'après avoir confronté ton frère, tu sauras quoi réellement faire ? », se demande-t-il alors que son regard se repose sur cette table de salon.
-« Je hais me rappeler que j’ai une conscience… Je préfère quand je peux l’ignorer… ou faire semblant de ne pas en avoir. C’est si facile de repousser les inconnus pourtant… Après combien de temps, les gens importants sont censés le devenir… ? »
-« Ça... », commence-t-il alors qu'il ferme ses yeux afin d'apprécier cette étreinte,, réchauffante, veut-il qu'elle soit interminable. « ...Peut-être que c'est impossible, au final... On ne peut pas vraiment repousser les gens importants, même si on le veut tant... », faisait-il allusion à l'amour qu'il porte pour le vietnamien ? Peut-être bien. Parfois aimerait-il repousser ces douloureux sentiments. Parfois aimerait-il que ça cesse,, dormir est devenu son seul moyen d'ignorer et d'oublier ; si ce n'est qu'il en rêve, du vietnamien.
@Chae Thiên Duyên
AVENGEDINCHAINS
OOTD | L’insolence douloureuse,, fâcheuse impuissance devant les sanglots du vietnamien. Le regard qui s’appuyait sur les perles qui tombaient de ses yeux ; le cœur du stoïque souffre. Que faire ? Jamais n’a-t-il eu affaire à une telle image, jamais n’a-t-il vu des larmes aussi douloureuses sur son visage. Le prendre dans ses bras,, l’embrasser et lui dire que tout ira bien ; c’est ce qu’il veut faire. Pourtant, les mots ne semblent vouloir sortir correctement… S’en veut-il. Les émotions prises au dépourvu, tente-t-il de s’approcher de l’âme s’étant mise à nue. Semble-t-il interdit de le toucher ; n’ayant l’impression de ne pas être apte à calmer ces sanglots tranchants - pourtant est-il apte à sacrifier son corps afin que l’âme puisse planter ses larmes. Le stoïque n’a jamais hésité lorsqu’il s’agissait de réconforter son meilleur crush, bien qu’il ne soit pas le meilleur dans le domaine… Ne trouve-t-il pas souvent les bons mots pour exprimer ce qu’il pensait réellement. Aimerait-il pourtant que ce soit le cas ; n’est-il jamais convaincu lorsqu’on lui dit que sa présence est assez. C’était évident que le nippo-coréen n’en voyait aucune vérité, parlait-il souvent impulsivement - en oubliait-il de réfléchir. Le regret est tout ce qu'il ressent lorsque c’est trop tard… Aujourd’hui, l’a-t-il encore fait. Les mots sortent de ses croissants de chair, avant la réflexion. Ses yeux stoïques puent le regret, le cœur se comprime dans sa poitrine alors qu’il entend son meilleur crush répondre sèchement ; il sait que ce n’est pas contre lui, la vie n’est pas clémente. La vie n’est clémente avec personne,, le nippo-coréen est le mieux placé pour le savoir, l’ayant vécu et ayant observé son entourage le vivre. Impuissant, est-il. Pourtant, veut-il aider. Le blond aimerait que ça cesse, mais comment serait-ce possible ? Les yeux désormais posés sur la petite table du salon, les mains touchant l’âme brisé dans l’espoir que le contact physique puisse au moins le réconforter au minimum. Son cœur touché par les larmes se réchauffe grâce à l’étreinte, espère-t-il qu’il ne bat pas trop fort au point d’alerter son meilleur crush. L’amour trop gros, difficile à ignorer,, Chuuya aimerait que ça ne soit pas réel, en souffre-t-il. Tomber amoureux de son ami d’enfance, de cet homme qu’il a toujours admiré ; aimerait-il que ça ne soit pas réel. Comment est-ce que le vietnamien peut être amoureux d’un stoïque qui n’arrive même pas à le réconforter correctement ? À ses yeux, c’est impossible. Complètement impossible, qu’il s’est persuadé que ce n’est qu’un amour à sens unique. Son cœur est sien, il peut le torturer ; le nippo-coréen n’en battra pas un seul cil. Confiance aveugle,, certain, est-il, que le vietnamien ne lui fera jamais aucun mal. Même en cette soirée, où certaines choses ont été mises à la lumière du jour…
Détresse frappante,, sanglots intérieurs. Si Thiên ne peut pas le voir, le stoïque peut se sentir pleurer intérieurement ; son cœur se comprime dans sa poitrine et le fait agoniser. Sa gorge se serre,, l’esprit coupable, perdu est-il. Essaye-t-il de le réconforter, de l’écouter et de laisser échapper des mots qui sauraient l’aider à remonter la pente ; bien qu’elle soit vertigineuse. Peut-être qu’il n’était pas sobre, les mots auraient été faciles à trouver et à déblatérer ; sous l’influence de l’alcool, le blond n’était plus la même personne. Plus expressif ; oubliant ses craintes qui semblent l'étouffer lorsque sobre. Joyeux luron, sourires et rires éclatants que personne n'aurait imaginés. Pourtant, n’a-t-il jamais exprimé son amour pour le vietnamien - si ce n’est à de rares occasions où il en faisait un clin d'œil, affirmant ne pas pouvoir vivre sans lui. Et bien qu’il niait fermement avoir agi de la sorte, trop souvent,, il savait que c’était vrai. Le regrette-il ? Par moments, oui. Parfois, se trouvant trop expressif et espérant que ça ne dérange pas son meilleur crush… Soleil éblouissant, est-il saoul. Différent de la lune, on affirmerait voir deux personnes différentes. Le stoïcisme est pourtant un effet de son traumatisme,, un mécanisme de défense contre la peur de l’abandon imminent. En souffre-t-il. Perdre ses parents a été la raison majeure. S’il ne se montre pas expressif, on ne le pensera pas étouffant,, alors ainsi, il ne perdra personne comme à l’époque. Oui, pense-t-il être la raison du décès de ses parents. Oui, pense-t-il impossible qu’on aime une personne si inexpressive… Ne s’interdit-il pas de tomber amoureux, pourtant. Ses yeux n’en ont que pour lui et même s’ils se voient à la limite de tous les jours, ce n’est pas assez. Il y avait certainement des hauts et bas, d’être amoureux d’une personne qui ne ressent pas les mêmes choses… Joyeux, est-il de vivre avec lui et de pouvoir partager de nombreux souvenirs. Mais, la lourdeur du silence est difficile à supporter,,
Les questions défilent, sujet infernal,, Le blond tente de comprendre le point de vue à Thiên ; il ne veut pas commettre les mêmes erreurs que précédemment. Bien que ça soit possible,, faut-il le pardonner pour sa maladresse. L’étreinte se serre et le cœur du nippo-coréen semble se réchauffer de plus en plus ; ses mains restent dans son dos, bien qu’une vienne se poser sur son cuir chevelu.
-« Je n’en sais rien… », s'en doutait-il. Les événements sont récents,, le blond comprend alors que de ne pas savoir quoi faire est une chose des plus normales. Il n'en répond pourtant rien.
-« Ma fierté de connard a envie de répondre que c’est le karma… Si les rôles avaient été inversés… Ni Chang Kyun ni elle ne l’auraient su, puisqu’ils m’ont abandonné. Eux aussi. J’aurais dû me débrouiller seul avec l’aide de papa… », la main arborant la tête du vietnamien commence alors à caresser ses cheveux, dans l'espoir que ça puisse l'aider à déblatérer ses émotions. « Mais… au point où j’en suis rendu… je suis complètement honnête, ce soir. Je ne sais pas… C’est compliqué. Je ne lui ai jamais pardonné de m’avoir menti, de ne jamais être revenue, de m’avoir abandonné et de m’avoir causé tous ces traumas de merde… Mais… je vais nier d’avoir dit ça, dans le futur, je te préviens… elle reste la seule mère que j’ai connu… C’est le parent avec lequel Chang Kyun a grandi… et je suis fâché contre le petit con, oui. Sauf que… je serais le pire des grands frères si je ne levais pas un petit doigt pour essayer de lui éviter cette souffrance, non ? »
-« Tu sais... Tu peux l'aider sans pour autant lui pardonner tout ce qu'elle a fait. », affirme-t-il,, cherchant les mots justes. « ...Enfin... C'est ce que je pense, je ne veux pas vraiment dicter tes choix en disant ça... », ajoute-t-il, peureux à l'idée de paraître dictateur. Sa tête se pose finalement contre la sienne,, la main quittant le crâne chevelu pour venir se déposer dans son dos. « Peut-être qu'après avoir confronté ton frère, tu sauras quoi réellement faire ? », se demande-t-il alors que son regard se repose sur cette table de salon.
-« Je hais me rappeler que j’ai une conscience… Je préfère quand je peux l’ignorer… ou faire semblant de ne pas en avoir. C’est si facile de repousser les inconnus pourtant… Après combien de temps, les gens importants sont censés le devenir… ? »
-« Ça... », commence-t-il alors qu'il ferme ses yeux afin d'apprécier cette étreinte,, réchauffante, veut-il qu'elle soit interminable. « ...Peut-être que c'est impossible, au final... On ne peut pas vraiment repousser les gens importants, même si on le veut tant... », faisait-il allusion à l'amour qu'il porte pour le vietnamien ? Peut-être bien. Parfois aimerait-il repousser ces douloureux sentiments. Parfois aimerait-il que ça cesse,, dormir est devenu son seul moyen d'ignorer et d'oublier ; si ce n'est qu'il en rêve, du vietnamien.
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Re: All because of you || PV Chuuya | Mer 26 Jan - 5:25 Citer EditerSupprimer
All because of you
J'aime, et je sais répondre avec indifférence ; j'aime, et rien ne le dit ; j'aime, et seul je le sais : Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance ; et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance.
ft. @Min Chuuya
ft. @Min Chuuya
Always in style || Lui, il n’était qu’un enfant lorsque tout est arrivé. Il n’était pas conscient de l’ampleur que la situation allait prendre… Tout comme son frère aîné, il avait naïvement cru que la séparation ne serait que intermittente. Leurs vies étaient supposées continuer de se croiser. Les rires auraient dû continuer d’être partagés. Thiên Duyên se dessinait à ses côtés, dans son imagination de gamin, pour son adolescence et toutes les étapes importantes qui suivent. Le vietnamien allait être là pour lui apprendre ce que c’est que d’être un ado cool, pour être son modèle, pour être son ami, pour être son grand frère… C’était ce qu’on leur avait promis à tous les deux. Alors, comment Chang Kyun aurait-il pu savoir que sa mère se retournerait ainsi contre cet enfant qu’elle avait pourtant choisi, en pleine conscience de sa décision, de prendre et d’élever ? Justement, comment elle... Comment avait-elle réussi à en venir à ce choix ? Qu’est-ce que Thiên Duyên avait fait de mal ? En quoi avait-il été un mauvais enfant ? Certes, il se montrait un peu différent… plutôt flamboyant… mais ne disait-elle pas toujours qu’elle l’aimait ainsi ? N’était-ce pas le fait qu’il aime autant jouer avec elle qui le rendait attachant ? S’était-il montré trop affectueux ? S’il s’était montré plus distant, s’il n’avait pas autant cherché à lui montrer qu’il les aimait, elle et son père, serait-elle restée ? Il avait été adopté, il le savait. Donc, quelque part, c’est qu’il n’avait pas été désiré à sa naissance. C’est du moins ce que lui avait dit le cousin du voisin, quand il lui avait expliqué ce que ça voulait dire que d’être adopté. Ses parents biologiques n’avaient pas voulu de lui. Ils n’avaient pas eu d’amour à lui donner ou peut-être qu’il était un accident. L’enfant n’avait pas compris, à l’époque, comment sa naissance avait pu être accidentelle. Il avait aussi vu des films. Les bambins dans un panier, délaissés devant une porte, alors qu’il pleut ou qu’il fait un mauvais temps quelconque. Même dans les derniers moments partagés avec la personne qui les abandonne, on les laisse dans les pires conditions possibles. Quand on donne un enfant à l’orphelinat, c’est qu’on se fiche qu’il survive jusqu’à ce qu’on ne le trouve. C’est du moins ainsi qu’il l’avait compris, lorsqu’il était jeune.
Il en avait fait des cauchemars, se réveillant dans la nuit, en pleurs. Ses parents venaient alors le cajoler et le consoler. Thiên Duyên partageait ses cauchemars. On le couvrait de baisers et de caresses, lui disant qu’il n’avait pas à s’en faire… jamais on ne l’abandonnerait. Mensonge. Cette femme était excellente dans cet art. Elle avait longuement trompé son mari, pour finalement se lasser, divorcer et user de son talent d’artiste. Jamais elle ne revint, alors qu’elle l’avait promis. Jamais Thiên Duyên ne revit Chang Kyun, alors que la promesse de réunions rapides avait été faite. Au fond, elle ne l’avait sûrement jamais aimé non plus. Elle devait l’avoir pris comme une agréable poupée. Une fois qu’elle en eut terminé avec, le jeter avait été si facile. Alors, pourquoi ? Pourquoi n’arrivait-il pas à être ferme dans son idée de lui tourner le dos, lui aussi ? Brisé, dans les bras de cet amour qu’il se devait de garder secret afin de ne pas être rejeté de nouveau, il se le demandait. Les larmes ne coulaient plus sur ses joues. Chuuya avait réussi l’exploit de le calmer. Les émotions et l’heure tardive s’étaient mises en équipe pour l’épuiser. Il avait dit être complètement honnête ce soir, pourtant, il gardait pour lui la raison pour laquelle son coeur s’emballait. Collé contre lui, il se noyait dans son parfum et sa chaleur. Sa peau exposée à la température ambiante commençait toutefois à ressentir les morsures de quelques frissons. Il ne s’en plaignait pas, préférant savourer le contraste qu’offrait la main du blond. Thiên Duyên déballait son sac, gardant tout de même le plus précieux et le plus douloureux des secrets, en sécurité.
-« Tu sais... Tu peux l'aider sans pour autant lui pardonner tout ce qu'elle a fait. »
Les yeux clos, il hoche doucement la tête pour montrer qu’il l’écoute malgré tout et qu’il parle sagement. Le vietnamien prend une bonne inspiration, il sent si bon. C’est illégal. Mais c’est aussi calmant et rassurant.
-« ...Enfin... C'est ce que je pense, je ne veux pas vraiment dicter tes choix en disant ça... »
Le jeune homme rouvre lentement les yeux, n’osant pas le regarder, alors qu’il pèse tout de même ses mots dans sa tête. Il n’a pas l’impression que Chuuya cherche à le contrôler, mais bien qu’il tente de l’aider dans cette situation difficile.
-« Peut-être qu'après avoir confronté ton frère, tu sauras quoi réellement faire ? »
De nouveau, il acquiesce en un petit hochement de tête. Peut-être, oui… Quand aura-t-il le courage de le faire ? Ça, c’est une autre question qui lui serre le coeur. Espérant que Chang Kyun et sa mère ne puissent devenir faciles à balayer, dans un avenir proche, il cherche une réponse qui lui faciliterait la confrontation.
-« Ça... ...Peut-être que c'est impossible, au final... On ne peut pas vraiment repousser les gens importants, même si on le veut tant... »
Il baisse les yeux à cette révélation douloureuse.
-« Ça a été si facile pour elle… j’imagine que je n’ai jamais été important, pour commencer… » murmura-t-il, s’adressant davantage à lui-même qu’à Chuuya.
Il espère qu’en s’entendant le dire, ça lui rentrera enfin dans la tête et l’aider à prendre cette satanée distance dont il aurait cruellement besoin. Le vietnamien se redresse doucement, mais ne s’éloigne qu’à peine et que le temps de tendre la main pour attraper le jeté balancé mollement sur le canapé. Il s’en couvre et revient se blottir contre son meilleur crush, s’assurant de le couvrir aussi.
-« Il n’y a que toi et papa qui êtes restés… depuis le début… Quand elle est partie… j’ai eu peur qu’il l’imite… Quand j’ai décidé de devenir drag queen… j’ai eu peur encore… Pleins d’autres fois aussi, en vrai… mais il est toujours resté. » se remémora-t-il, en calant sa tête sur le torse du blond et resserrant l’étreinte qui le rassurait. « J’ai essayé… de te faire partir aussi… Je pensais que tu allais finir par suivre la nouvelle mode abandonner Thiên Duyên ! » admit-il avec un triste rire mal à l’aise. « Je préférais souffrir tout le monde en même temps… Accepter que je n’étais important pour personne… et que personne ne voulait de moi… » continua-t-il, murmurant dans une douce lourdeur.
Il inspira profondément et releva la tête, posant son menton sur le torse de son ami. Ses yeux embrassèrent son visage pendant de longues secondes, il l’aimait tellement que ça en devenait écoeurant. Il ne méritait pas son amitié.
-« Mais… au final… t’as été encore plus con… et t’as raté le train… T’es resté… » dit-il, parlant à demi-mot, puisque se dévoiler autant devenait affreusement gênant et hors norme pour lui. « Et maintenant… je panique… je pleure… je suis une grosse merde immonde, un pot de colle… et je n’imagine pas ma vie sans toi… » admit-il pour la première fois, la peur de son coeur reluisant dans ses prunelles fixées sur les siennes.
Un sourire reconnaissant et embarrassé s’étira sur ses lèvres. Pourquoi parlait-il autant ? Il allait clairement le regretter et ne pas l’assumer. Les émotions et la fatigue atteignaient beaucoup trop son cerveau de panini pas cuit. Vite ! Il faut rattraper ça !
-« T’es vraiment mon meilleur… » commença-t-il, mais le mot “ami” refuse obstinément de franchir ses lèvres.
Il vient donc les poser dans un baiser lourd de sentiments sur sa joue, se donnant une raison de ne pas terminer sa phrase.
@made by ice and fire.Il en avait fait des cauchemars, se réveillant dans la nuit, en pleurs. Ses parents venaient alors le cajoler et le consoler. Thiên Duyên partageait ses cauchemars. On le couvrait de baisers et de caresses, lui disant qu’il n’avait pas à s’en faire… jamais on ne l’abandonnerait. Mensonge. Cette femme était excellente dans cet art. Elle avait longuement trompé son mari, pour finalement se lasser, divorcer et user de son talent d’artiste. Jamais elle ne revint, alors qu’elle l’avait promis. Jamais Thiên Duyên ne revit Chang Kyun, alors que la promesse de réunions rapides avait été faite. Au fond, elle ne l’avait sûrement jamais aimé non plus. Elle devait l’avoir pris comme une agréable poupée. Une fois qu’elle en eut terminé avec, le jeter avait été si facile. Alors, pourquoi ? Pourquoi n’arrivait-il pas à être ferme dans son idée de lui tourner le dos, lui aussi ? Brisé, dans les bras de cet amour qu’il se devait de garder secret afin de ne pas être rejeté de nouveau, il se le demandait. Les larmes ne coulaient plus sur ses joues. Chuuya avait réussi l’exploit de le calmer. Les émotions et l’heure tardive s’étaient mises en équipe pour l’épuiser. Il avait dit être complètement honnête ce soir, pourtant, il gardait pour lui la raison pour laquelle son coeur s’emballait. Collé contre lui, il se noyait dans son parfum et sa chaleur. Sa peau exposée à la température ambiante commençait toutefois à ressentir les morsures de quelques frissons. Il ne s’en plaignait pas, préférant savourer le contraste qu’offrait la main du blond. Thiên Duyên déballait son sac, gardant tout de même le plus précieux et le plus douloureux des secrets, en sécurité.
-« Tu sais... Tu peux l'aider sans pour autant lui pardonner tout ce qu'elle a fait. »
Les yeux clos, il hoche doucement la tête pour montrer qu’il l’écoute malgré tout et qu’il parle sagement. Le vietnamien prend une bonne inspiration, il sent si bon. C’est illégal. Mais c’est aussi calmant et rassurant.
-« ...Enfin... C'est ce que je pense, je ne veux pas vraiment dicter tes choix en disant ça... »
Le jeune homme rouvre lentement les yeux, n’osant pas le regarder, alors qu’il pèse tout de même ses mots dans sa tête. Il n’a pas l’impression que Chuuya cherche à le contrôler, mais bien qu’il tente de l’aider dans cette situation difficile.
-« Peut-être qu'après avoir confronté ton frère, tu sauras quoi réellement faire ? »
De nouveau, il acquiesce en un petit hochement de tête. Peut-être, oui… Quand aura-t-il le courage de le faire ? Ça, c’est une autre question qui lui serre le coeur. Espérant que Chang Kyun et sa mère ne puissent devenir faciles à balayer, dans un avenir proche, il cherche une réponse qui lui faciliterait la confrontation.
-« Ça... ...Peut-être que c'est impossible, au final... On ne peut pas vraiment repousser les gens importants, même si on le veut tant... »
Il baisse les yeux à cette révélation douloureuse.
-« Ça a été si facile pour elle… j’imagine que je n’ai jamais été important, pour commencer… » murmura-t-il, s’adressant davantage à lui-même qu’à Chuuya.
Il espère qu’en s’entendant le dire, ça lui rentrera enfin dans la tête et l’aider à prendre cette satanée distance dont il aurait cruellement besoin. Le vietnamien se redresse doucement, mais ne s’éloigne qu’à peine et que le temps de tendre la main pour attraper le jeté balancé mollement sur le canapé. Il s’en couvre et revient se blottir contre son meilleur crush, s’assurant de le couvrir aussi.
-« Il n’y a que toi et papa qui êtes restés… depuis le début… Quand elle est partie… j’ai eu peur qu’il l’imite… Quand j’ai décidé de devenir drag queen… j’ai eu peur encore… Pleins d’autres fois aussi, en vrai… mais il est toujours resté. » se remémora-t-il, en calant sa tête sur le torse du blond et resserrant l’étreinte qui le rassurait. « J’ai essayé… de te faire partir aussi… Je pensais que tu allais finir par suivre la nouvelle mode abandonner Thiên Duyên ! » admit-il avec un triste rire mal à l’aise. « Je préférais souffrir tout le monde en même temps… Accepter que je n’étais important pour personne… et que personne ne voulait de moi… » continua-t-il, murmurant dans une douce lourdeur.
Il inspira profondément et releva la tête, posant son menton sur le torse de son ami. Ses yeux embrassèrent son visage pendant de longues secondes, il l’aimait tellement que ça en devenait écoeurant. Il ne méritait pas son amitié.
-« Mais… au final… t’as été encore plus con… et t’as raté le train… T’es resté… » dit-il, parlant à demi-mot, puisque se dévoiler autant devenait affreusement gênant et hors norme pour lui. « Et maintenant… je panique… je pleure… je suis une grosse merde immonde, un pot de colle… et je n’imagine pas ma vie sans toi… » admit-il pour la première fois, la peur de son coeur reluisant dans ses prunelles fixées sur les siennes.
Un sourire reconnaissant et embarrassé s’étira sur ses lèvres. Pourquoi parlait-il autant ? Il allait clairement le regretter et ne pas l’assumer. Les émotions et la fatigue atteignaient beaucoup trop son cerveau de panini pas cuit. Vite ! Il faut rattraper ça !
-« T’es vraiment mon meilleur… » commença-t-il, mais le mot “ami” refuse obstinément de franchir ses lèvres.
Il vient donc les poser dans un baiser lourd de sentiments sur sa joue, se donnant une raison de ne pas terminer sa phrase.
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Re: All because of you || PV Chuuya | Mar 1 Fév - 23:14 Citer EditerSupprimer
“ALL BECAUSE OF YOU”
but i'm afraid you'll leave...
OOTD | Ainsi était-ce que la vie continuait, depuis que le nippo-coréen a réalisé les lourds sentiments amoureux qu’il éprouvait pour le vietnamien. Jamais n’a-t-il trouvé le courage pour le lui annoncer ; rongé par cette peur constante d’abandon. Se protéger, l’a-t-il toujours fait. Caché dans cette carapace stoïque, on ne peut pas le lire aussi facilement comme on peut lire toute personne expressive. L’a-t-il appris bien trop tôt, que le monde n’était pas aussi parfait que l’on essayait de lui faire croire… Avait-il été si naïf. Naïveté l’a mené droit dans un mur. Combien de fois s’est-il réveillé en sueur à la suite d’un sombre cauchemar qui lui rappelait ces corps froids qui l'entouraient, cette nuit tragique ? Beaucoup trop de fois. La peur constante que ce cauchemar redevienne réalité,, peur constante qu’on l’abandonne parce qu’il est de trop. Nombreuses sont les fois où Thiên a daigné le réconforter, après ces épisodes cauchemardesques. L’étreinte le réconfortait. L’idée que quelqu’un est là, lui réchauffait le cœur beaucoup trop meurtri. Si l’on pense que le petit miracle a fait son deuil, ça n’en reste pas moins irréel. Jamais ne l’a-t-il fait et cette perte l’étouffe beaucoup trop… Maintes sont les fois où le blond avait envie de remercier le vietnamien d’être là, mais ces mots n’ont jamais su franchir ses lèvres ; avait-il peur que ça ne sorte d’une mauvaise intonation. Lorsque ses yeux se sont scotchés aux larmes de son meilleur crush, aurait-il cru qu’on lui arrachait une partie de son cœur… Selon ce qu’il trouvait juste à faire, il s’est daigné le réconforter… Ses mains se baladaient dans son dos et puis dans ses cheveux, acceptait-il même la forte étreinte. Tout ce qu’il voulait, était que le vietnamien puisse trouver réconfort dans ses bras ; et même si ses mots n’étaient pas les meilleurs employés, son coeur serait moins lourd. Les phrases s’échangent-elles,, et même si la fatigue lui piquait les yeux avec des cures-dents, il restait éveillé. Il sentait toutefois que son meilleur crush avait réussi à se calmer, pouvait-il considérer cela comme un exploit ; mais ne voulait-il pas crier victoire trop tôt. Ses mains restent collées à lui, la voix basse étant le seul son qui émanait du salon ; Chuuya se rattrape et craint d'en avoir trop dit, encore une fois. Affirme-t-il alors ne pas vouloir paraître dictateur et que ses conseils pouvaient être totalement jetés à la poubelle…
Les yeux rivés sur le plafond, la main dans les cheveux bruns. Quand bien même n’est-il pas la personne en besoin, il se sent réconforté par ce doux instant. Son attention est toujours tournée vers le vietnamien ; dans une foule, c’est toujours lui qu’il cherche. Ça a toujours été lui. Lorsqu’il rentrait dans la cour de récréation, c’était Thiên qu’il cherchait ; toujours a-t-il ressenti ce sentiment de réconfort lorsque ses yeux se déposaient sur cette silhouette familière. Toujours s’est-il accroché à lui, même lorsqu’il agissait méchamment envers lui. Chuuya n’a jamais douté de Thiên ; même lorsqu’ils se croisent brièvement, le nippo-coréen ressent ces papillons dans le ventre… Est-il ses rires, est-il ses pleurs ; est-il simplement sa moitié. La voix du blond cesse de résonner dans la sombre pièce ; tandis qu’il admet à demi-mots qu’il aimerait tant se séparer de cette chose qui le fait tant souffrir, puisque persuadé que ce n’est qu’une voie à un sens.
-« Ça a été si facile pour elle… j’imagine que je n’ai jamais été important, pour commencer… »
Atrocement douloureux sont les mots qu'emploi le vietnamien, mais douloureusement réels sont-ils. Chuuya reste silencieux,, voulant laisser la voix plus légère du vietnamien résonner à son tour. Sa main ne quitte pourtant pas sa tête, continuant de la caresser avec une légèreté digne de lui.
-« Il n’y a que toi et papa qui êtes restés… depuis le début… Quand elle est partie… j’ai eu peur qu’il l’imite… Quand j’ai décidé de devenir drag queen… j’ai eu peur encore… Pleins d’autres fois aussi, en vrai… mais il est toujours resté. J’ai essayé… de te faire partir aussi… Je pensais que tu allais finir par suivre la nouvelle mode abandonner Thiên Duyên ! Je préférais souffrir tout le monde en même temps… Accepter que je n’étais important pour personne… et que personne ne voulait de moi… »
Ses yeux se baissent vers les siens, ce contact visuel qui avait pour don de lui faire chavirer le cœur. Ce visage, qu'il aime tant regarder... Ce visage qu'il aimerait noyer de baisers. Mais son regard, crie-t-il pourtant : "mais je te veux, Thiên."
-« Mais… au final… t’as été encore plus con… et t’as raté le train… T’es resté… », si raté le train rimait avec du bonheur, alors Chuuya était content de l'avoir raté. « Et maintenant… je panique… je pleure… je suis une grosse merde immonde, un pot de colle… et je n’imagine pas ma vie sans toi… »
La réalisation lui prend l'esprit, son cœur prend une claque... Ses joues pourraient brûler sous ce qu'il réalise à moitié...
-« T’es vraiment mon meilleur… », ainsi s'en suit un bisou qui se dépose sur sa joue ; son cœur brûle, la tentation lui prend l'esprit. A-t-il cette envie qui lui fait pourtant si peur...
-« ...Mais moi aussi, je n'imagine pas ma vie sans toi... alors si tu es une grosse merde immonde, qu'est-ce que ça fait de moi ? », affirme-t-il dans une voix qui se veut pourtant secrète.
Et même si Chuuya ressentait intensément cette crainte, ses lèvres appellent les siennes. Son visage approche donc le sien, réflexion mise à l'eau ; n'en pouvait-il plus de se résumer à ne jamais franchir ce pas qu'il redoutait tant. Dans une exquise étreinte, le japonais vient délicatement poser ses lèvres contre celle du vietnamien - son cœur pourrait exploser sous le goût de ses lèvres... Alors si les mots ne pouvaient pas transcrire ce qu'il voulait réellement dire, ses actions le feraient.
@Chae Thiên Duyên
AVENGEDINCHAINS
“ALL BECAUSE OF YOU”
but i'm afraid you'll leave...
OOTD | Ainsi était-ce que la vie continuait, depuis que le nippo-coréen a réalisé les lourds sentiments amoureux qu’il éprouvait pour le vietnamien. Jamais n’a-t-il trouvé le courage pour le lui annoncer ; rongé par cette peur constante d’abandon. Se protéger, l’a-t-il toujours fait. Caché dans cette carapace stoïque, on ne peut pas le lire aussi facilement comme on peut lire toute personne expressive. L’a-t-il appris bien trop tôt, que le monde n’était pas aussi parfait que l’on essayait de lui faire croire… Avait-il été si naïf. Naïveté l’a mené droit dans un mur. Combien de fois s’est-il réveillé en sueur à la suite d’un sombre cauchemar qui lui rappelait ces corps froids qui l'entouraient, cette nuit tragique ? Beaucoup trop de fois. La peur constante que ce cauchemar redevienne réalité,, peur constante qu’on l’abandonne parce qu’il est de trop. Nombreuses sont les fois où Thiên a daigné le réconforter, après ces épisodes cauchemardesques. L’étreinte le réconfortait. L’idée que quelqu’un est là, lui réchauffait le cœur beaucoup trop meurtri. Si l’on pense que le petit miracle a fait son deuil, ça n’en reste pas moins irréel. Jamais ne l’a-t-il fait et cette perte l’étouffe beaucoup trop… Maintes sont les fois où le blond avait envie de remercier le vietnamien d’être là, mais ces mots n’ont jamais su franchir ses lèvres ; avait-il peur que ça ne sorte d’une mauvaise intonation. Lorsque ses yeux se sont scotchés aux larmes de son meilleur crush, aurait-il cru qu’on lui arrachait une partie de son cœur… Selon ce qu’il trouvait juste à faire, il s’est daigné le réconforter… Ses mains se baladaient dans son dos et puis dans ses cheveux, acceptait-il même la forte étreinte. Tout ce qu’il voulait, était que le vietnamien puisse trouver réconfort dans ses bras ; et même si ses mots n’étaient pas les meilleurs employés, son coeur serait moins lourd. Les phrases s’échangent-elles,, et même si la fatigue lui piquait les yeux avec des cures-dents, il restait éveillé. Il sentait toutefois que son meilleur crush avait réussi à se calmer, pouvait-il considérer cela comme un exploit ; mais ne voulait-il pas crier victoire trop tôt. Ses mains restent collées à lui, la voix basse étant le seul son qui émanait du salon ; Chuuya se rattrape et craint d'en avoir trop dit, encore une fois. Affirme-t-il alors ne pas vouloir paraître dictateur et que ses conseils pouvaient être totalement jetés à la poubelle…
Les yeux rivés sur le plafond, la main dans les cheveux bruns. Quand bien même n’est-il pas la personne en besoin, il se sent réconforté par ce doux instant. Son attention est toujours tournée vers le vietnamien ; dans une foule, c’est toujours lui qu’il cherche. Ça a toujours été lui. Lorsqu’il rentrait dans la cour de récréation, c’était Thiên qu’il cherchait ; toujours a-t-il ressenti ce sentiment de réconfort lorsque ses yeux se déposaient sur cette silhouette familière. Toujours s’est-il accroché à lui, même lorsqu’il agissait méchamment envers lui. Chuuya n’a jamais douté de Thiên ; même lorsqu’ils se croisent brièvement, le nippo-coréen ressent ces papillons dans le ventre… Est-il ses rires, est-il ses pleurs ; est-il simplement sa moitié. La voix du blond cesse de résonner dans la sombre pièce ; tandis qu’il admet à demi-mots qu’il aimerait tant se séparer de cette chose qui le fait tant souffrir, puisque persuadé que ce n’est qu’une voie à un sens.
-« Ça a été si facile pour elle… j’imagine que je n’ai jamais été important, pour commencer… »
Atrocement douloureux sont les mots qu'emploi le vietnamien, mais douloureusement réels sont-ils. Chuuya reste silencieux,, voulant laisser la voix plus légère du vietnamien résonner à son tour. Sa main ne quitte pourtant pas sa tête, continuant de la caresser avec une légèreté digne de lui.
-« Il n’y a que toi et papa qui êtes restés… depuis le début… Quand elle est partie… j’ai eu peur qu’il l’imite… Quand j’ai décidé de devenir drag queen… j’ai eu peur encore… Pleins d’autres fois aussi, en vrai… mais il est toujours resté. J’ai essayé… de te faire partir aussi… Je pensais que tu allais finir par suivre la nouvelle mode abandonner Thiên Duyên ! Je préférais souffrir tout le monde en même temps… Accepter que je n’étais important pour personne… et que personne ne voulait de moi… »
Ses yeux se baissent vers les siens, ce contact visuel qui avait pour don de lui faire chavirer le cœur. Ce visage, qu'il aime tant regarder... Ce visage qu'il aimerait noyer de baisers. Mais son regard, crie-t-il pourtant : "mais je te veux, Thiên."
-« Mais… au final… t’as été encore plus con… et t’as raté le train… T’es resté… », si raté le train rimait avec du bonheur, alors Chuuya était content de l'avoir raté. « Et maintenant… je panique… je pleure… je suis une grosse merde immonde, un pot de colle… et je n’imagine pas ma vie sans toi… »
La réalisation lui prend l'esprit, son cœur prend une claque... Ses joues pourraient brûler sous ce qu'il réalise à moitié...
-« T’es vraiment mon meilleur… », ainsi s'en suit un bisou qui se dépose sur sa joue ; son cœur brûle, la tentation lui prend l'esprit. A-t-il cette envie qui lui fait pourtant si peur...
-« ...Mais moi aussi, je n'imagine pas ma vie sans toi... alors si tu es une grosse merde immonde, qu'est-ce que ça fait de moi ? », affirme-t-il dans une voix qui se veut pourtant secrète.
Et même si Chuuya ressentait intensément cette crainte, ses lèvres appellent les siennes. Son visage approche donc le sien, réflexion mise à l'eau ; n'en pouvait-il plus de se résumer à ne jamais franchir ce pas qu'il redoutait tant. Dans une exquise étreinte, le japonais vient délicatement poser ses lèvres contre celle du vietnamien - son cœur pourrait exploser sous le goût de ses lèvres... Alors si les mots ne pouvaient pas transcrire ce qu'il voulait réellement dire, ses actions le feraient.
AVENGEDINCHAINS
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Re: All because of you || PV Chuuya | Jeu 3 Mar - 2:17 Citer EditerSupprimer
All because of you
J'aime, et je sais répondre avec indifférence ; j'aime, et rien ne le dit ; j'aime, et seul je le sais : Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance ; et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance.
ft. @Min Chuuya
ft. @Min Chuuya
Always in style || Avait-ce réellement été aussi facile pour la femme d’abandonner l’enfant qu’elle avait choisi et élevé comme le sien ? Thiên Duyên l’ignorait, mais il l’avait toujours pensé. Après tout, on lui avait toujours dit combien on avait fait d’efforts - preuves d’amour - pour aller le chercher et le ramener dans son pays d’accueil. Elle avait toutefois eu un vrai enfant à elle, ensuite. La chair de sa chair. Le sang de son sang. Le vietnamien ne tenait pas rigueur au petit Chang Kyun. Lui non plus n’avait pas demandé à vivre et c’était retrouvé, d’une manière différente, dans cette famille. L’unisson avait été si belle, au début. Thiên Duyên y avait vraiment cru. Il avait été vraiment heureux d’être grand frère. Il ne souffrait pas de partager l’attention. De toutes manières, le bambin était différent de lui. Il n’avait pas l’air de s’intéresser au côté pailleté et coloré de la vie. Les robes de princesse, il n’y avait que Thiên pour vouloir les porter. Chang Kyun préférait se déguiser en prince pour sa part. Ensemble, ils terrassaient les dragons, ils organisaient des bals et refaisaient le monde avec les fées imaginaires. Différents, mais qui se complétaient bien. L’enfant, bien qu’adopté, était complètement gaga de son cadet. Il le présentait comme une merveille baveuse du monde et le protégeait des monstres sous le lit ou dans le placard. Ils ne partageaient peut-être rien biologiquement, or le lien était on ne peut plus réel pour Thiên Duyên. Déjà gamin, il n’était pas du genre à s’attacher à moitié. Toujours d’une nature aussi intense, avec son coeur, il a toujours offert un petit bout de son âme, une place au chaud dans une vie peu ordinaire.
Sa mère aussi y avait eu droit.
Cela ne lui avait apparemment pas plu. À moins qu’elle ne s’en soit lassée.
Au final, elle n’avait choisi que Chang Kyun. Était-ce parce qu’il était son fils biologique ? Ou était-ce parce qu’il était plus… calme… moins flamboyant ? Le pire était sûrement qu’elle ne s’était pas que contenté de se séparer de son mari et de demander la garde du plus jeune, mais qu’elle avait disparu de sa vie. Aucune notice. Aucune explication. Un simple mensonge. Plus aucune trace d’elle et de son petit frère… jusqu’à maintenant. Thiên Duyên n’avait eu aucune préparation à cette majestueuse claque. Il ne savait pas s’il était heureux, soulagé, énervé, saoulé, blessé… ou un savant mélange de tout cela. Le pire était-il la nouvelle de la maladie de la figure maternelle ? Ou était-ce la peur de se faire abandonner encore une fois lorsqu’il apprendrait ce qu’était devenu sa grande princesse de frère ? Chang Kyun avait l’air assez ouvert d’esprit. Il avait tout de même appliqué à cet endroit précis pour travailler. Toutefois, les gens le sont parfois… tant que ça reste loin d’eux. Puis, même dans la communauté LGBT+, les drags queens n’étaient pas toujours bien vues. Être gay, ça veut dire aimer les hommes, non ? Alors quel homme aimant les hommes en choisirait un qui se présente de manière féminine ? Ça ne fait pas de sens, non ? Speech de merde dont la drag queen était lasse. Sans parler de toute la mauvaise information… Non, il n’est pas une femme dans le mauvais corps. Il aime toutefois incarner cette personne confiante et intouchable. Elle, personne ne l’a abandonné. Elle, tout le monde l’aime. Elle, elle n’a pas de problème de famille !
Son père a eu la patience de le supporter, alors qu’il souffrait lui-même énormément. Il a aussi fait preuve d’un amour et d’un support inconditionnel, acceptant son fils avec ses travers, ses couleurs et ses paillettes. Il sait que son enfant n’est pas parfait, mais à ses yeux, il l’est pourtant. Thiên Duyên peut toujours se reposer contre lui, lorsqu’il a besoin d’un réconfort parental. Le monde entier ne l’a pas abandonné. Chuuya aussi a fait l’impensable et a supporté l’insupportable. Combien de misères a-t-il traversé à cause de l’adolescent blessé et en colère ? Thiên Duyên n’avait jamais levé la main sur lui, se contentant de violenter que ceux qui s’en prenaient à lui. Cependant, ses mots avaient parfois été tranchants et claquants. Nul doute qu’il devait avoir été blessé, à plusieurs reprises. Le vietnamien s’était-il excusé ? Pas en mots. Ses regards, ses gestes et ses actions criaient toutefois le regret que sa fierté n’osait pas exprimer. Il avait peur que le nippon ne voit sa profonde vulnérabilité et n’en soit découragé. S’il lui montrait cet aspect de sa personne, n’allait-il pas s’enfuir, lui aussi ? Ce soir, pourtant, il le faisait. Va savoir pourquoi. Chuuya avait-il enfin réussi, après toutes ces années, à le convaincre qu’il ne l’abandonnerait pas ? Ou était-ce son coeur qui ne supportait plus les secrets ? Commençait-il à saturer de toutes ces émotions et celle-ci étant la plus forte, la plus connue et la plus muselée, elle avait profité de la folie pour se libérer ? Un moment d’égarement. Sa langue s’était déliée et les mots s’étaient échappés, n’attendant pas de voir la porte se refermer pour toujours. Il s’en rend compte, tente de s’ajuster avant de dévoiler l’irréparable, mais son coeur refuse de coopérer. Non, il n’affirmera pas qu’il est son meilleur ami, puisqu’il n’est pas que cela. Thiên Duyên fait donc le compromis de laisser en suspens sa phrase et dépose plutôt ses sentiments sur sa joue.
-« ...Mais moi aussi, je n'imagine pas ma vie sans toi... alors si tu es une grosse merde immonde, qu'est-ce que ça fait de moi ? »
Un sourire débordant d’affection amusée s’étire sur ses lèvres. Il allait répondre que cela faisait de lui une victime. Cependant, le jeune homme n’en a pas le temps. Interrompu dans la plus délicieuse des surprises, ses yeux s’écarquillent plus qu’ils ne l’ont jamais fait. Que se passe-t-il ?! Le visage de Chuuya est vraiment aussi près du sien ? Ses lèvres sont VRAIMENT posées contre les siennes ? Thiên Duyên en avait même oublié de respirer, l’espace d’une seconde. Lentement, il ferme les yeux, s’abandonnant au baiser dont il avait si souvent rêvé. Ainsi, c’était donc vrai ? Il a toujours pris plaisir à embrasser des gens, mais jamais les délices n’avaient été aussi voluptueux. Embrasser la personne dont il était amoureux était radicalement différent d’embrasser une personne dont il se fiche. Le jeune homme se redresse un peu, afin de pouvoir plus confortablement approfondir son aveu le plus sincère pour lui. Son coeur n’a jamais battu aussi fort. Même Chuuya doit pouvoir le sentir, mais pour une fois, Thiên ne tente pas de le cacher. Il assume pleinement lui avoir succombé. Aucune censure ne vient entraver les sentiments qui débordent, profitant pleinement de cet accès de folie. Il l’aime. Il l’a toujours aimé, mais n’a jamais cru que la réciproque était possible. D’abord timides, ses lèvres ont toutefois fini par prendre leurs aises et cherchent à pleinement faire comprendre la profondeur de cet amour si longtemps retenu. Le vietnamien ne réfléchit plus, se laissant simplement aller à la chaleur rassurante que lui offre la personne son amour de toujours. La réalisation n’en sera que plus cinglante, lorsqu’il reviendra sur terre… Mais pour l’instant, il est au paradis, grâce à Chuu.
@made by ice and fire.Sa mère aussi y avait eu droit.
Cela ne lui avait apparemment pas plu. À moins qu’elle ne s’en soit lassée.
Au final, elle n’avait choisi que Chang Kyun. Était-ce parce qu’il était son fils biologique ? Ou était-ce parce qu’il était plus… calme… moins flamboyant ? Le pire était sûrement qu’elle ne s’était pas que contenté de se séparer de son mari et de demander la garde du plus jeune, mais qu’elle avait disparu de sa vie. Aucune notice. Aucune explication. Un simple mensonge. Plus aucune trace d’elle et de son petit frère… jusqu’à maintenant. Thiên Duyên n’avait eu aucune préparation à cette majestueuse claque. Il ne savait pas s’il était heureux, soulagé, énervé, saoulé, blessé… ou un savant mélange de tout cela. Le pire était-il la nouvelle de la maladie de la figure maternelle ? Ou était-ce la peur de se faire abandonner encore une fois lorsqu’il apprendrait ce qu’était devenu sa grande princesse de frère ? Chang Kyun avait l’air assez ouvert d’esprit. Il avait tout de même appliqué à cet endroit précis pour travailler. Toutefois, les gens le sont parfois… tant que ça reste loin d’eux. Puis, même dans la communauté LGBT+, les drags queens n’étaient pas toujours bien vues. Être gay, ça veut dire aimer les hommes, non ? Alors quel homme aimant les hommes en choisirait un qui se présente de manière féminine ? Ça ne fait pas de sens, non ? Speech de merde dont la drag queen était lasse. Sans parler de toute la mauvaise information… Non, il n’est pas une femme dans le mauvais corps. Il aime toutefois incarner cette personne confiante et intouchable. Elle, personne ne l’a abandonné. Elle, tout le monde l’aime. Elle, elle n’a pas de problème de famille !
Son père a eu la patience de le supporter, alors qu’il souffrait lui-même énormément. Il a aussi fait preuve d’un amour et d’un support inconditionnel, acceptant son fils avec ses travers, ses couleurs et ses paillettes. Il sait que son enfant n’est pas parfait, mais à ses yeux, il l’est pourtant. Thiên Duyên peut toujours se reposer contre lui, lorsqu’il a besoin d’un réconfort parental. Le monde entier ne l’a pas abandonné. Chuuya aussi a fait l’impensable et a supporté l’insupportable. Combien de misères a-t-il traversé à cause de l’adolescent blessé et en colère ? Thiên Duyên n’avait jamais levé la main sur lui, se contentant de violenter que ceux qui s’en prenaient à lui. Cependant, ses mots avaient parfois été tranchants et claquants. Nul doute qu’il devait avoir été blessé, à plusieurs reprises. Le vietnamien s’était-il excusé ? Pas en mots. Ses regards, ses gestes et ses actions criaient toutefois le regret que sa fierté n’osait pas exprimer. Il avait peur que le nippon ne voit sa profonde vulnérabilité et n’en soit découragé. S’il lui montrait cet aspect de sa personne, n’allait-il pas s’enfuir, lui aussi ? Ce soir, pourtant, il le faisait. Va savoir pourquoi. Chuuya avait-il enfin réussi, après toutes ces années, à le convaincre qu’il ne l’abandonnerait pas ? Ou était-ce son coeur qui ne supportait plus les secrets ? Commençait-il à saturer de toutes ces émotions et celle-ci étant la plus forte, la plus connue et la plus muselée, elle avait profité de la folie pour se libérer ? Un moment d’égarement. Sa langue s’était déliée et les mots s’étaient échappés, n’attendant pas de voir la porte se refermer pour toujours. Il s’en rend compte, tente de s’ajuster avant de dévoiler l’irréparable, mais son coeur refuse de coopérer. Non, il n’affirmera pas qu’il est son meilleur ami, puisqu’il n’est pas que cela. Thiên Duyên fait donc le compromis de laisser en suspens sa phrase et dépose plutôt ses sentiments sur sa joue.
-« ...Mais moi aussi, je n'imagine pas ma vie sans toi... alors si tu es une grosse merde immonde, qu'est-ce que ça fait de moi ? »
Un sourire débordant d’affection amusée s’étire sur ses lèvres. Il allait répondre que cela faisait de lui une victime. Cependant, le jeune homme n’en a pas le temps. Interrompu dans la plus délicieuse des surprises, ses yeux s’écarquillent plus qu’ils ne l’ont jamais fait. Que se passe-t-il ?! Le visage de Chuuya est vraiment aussi près du sien ? Ses lèvres sont VRAIMENT posées contre les siennes ? Thiên Duyên en avait même oublié de respirer, l’espace d’une seconde. Lentement, il ferme les yeux, s’abandonnant au baiser dont il avait si souvent rêvé. Ainsi, c’était donc vrai ? Il a toujours pris plaisir à embrasser des gens, mais jamais les délices n’avaient été aussi voluptueux. Embrasser la personne dont il était amoureux était radicalement différent d’embrasser une personne dont il se fiche. Le jeune homme se redresse un peu, afin de pouvoir plus confortablement approfondir son aveu le plus sincère pour lui. Son coeur n’a jamais battu aussi fort. Même Chuuya doit pouvoir le sentir, mais pour une fois, Thiên ne tente pas de le cacher. Il assume pleinement lui avoir succombé. Aucune censure ne vient entraver les sentiments qui débordent, profitant pleinement de cet accès de folie. Il l’aime. Il l’a toujours aimé, mais n’a jamais cru que la réciproque était possible. D’abord timides, ses lèvres ont toutefois fini par prendre leurs aises et cherchent à pleinement faire comprendre la profondeur de cet amour si longtemps retenu. Le vietnamien ne réfléchit plus, se laissant simplement aller à la chaleur rassurante que lui offre la personne son amour de toujours. La réalisation n’en sera que plus cinglante, lorsqu’il reviendra sur terre… Mais pour l’instant, il est au paradis, grâce à Chuu.
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