Outfit ೃ⁀➷ L'excitation grimpait de plus en plus dans ce petit corps. Aujourd'hui, elle allait revoir ses parents. Et pas seule, non. Loin de là. Elle allait leurs présenter son petit ami, l'homme avec qui elle savait qu'elle allait finir sa vie. Liena n'avait aucun doute sur sa relation avec Irie. Elle le savait, tout simplement. C'était lui et seulement lui. Il n'y aurait personne d'autres même si il décidait de la quitter. Rien qu'entendre du chinois lui faisait plaisir, cela faisait si longtemps qu'elle n'en avait pas entendu.
Attendant les valises, elle releva la tête vers son petit ami alors qu'elle était complètement accrochée à lui. Il était beau, si beau. Elle ne comprendrait jamais comment un homme comme lui pouvait s'intéresser à elle. Elle espérait simplement que la magie ne disparaisse jamais. "Oppa.". Son sourire s'élargit en voyant son regard se poser sur elle. Elle était définitivement amoureuse et irrévocablement amoureuse. Elle se colla un peu plus à lui, dans la mesure du possible. "Est-ce que ça va?" Liena se mettait à sa place, être dans un endroit inconnu, une langue inconnue et surtout rencontrer ses parents, cela devait faire beaucoup. Beaucoup trop. Liena serait sûrement en larmes à sa place mais le japonais semblait rester impassible. "Tu sais que je suis là pour toi Oppa? Je ne bouge pas ! Et le premier qui fait quelque chose de travers, je le frappe !" Du moins, elle essaierait. C'était certain qu'elle s'énerverait mais la crédibilité ne serait sûrement pas présente. "Et pour mes parents...ça ira, ils vont t'adorer." Son sourire se fit beaucoup plus tendre, plus amoureux. "Parce que je t'aime Oppa et qu'il n'y aura jamais personnes d'autres à part toi." Une déclaration, une nouvelle. Mais la sincérité de ses sentiments transparaissaient dans chacun de ses mots, son regard étincelé d'un amour sans fin pour cet homme. Elle s'en moquait si les gens la regardait, les regardaient. Parce que elle, elle ne voyait que lui. Il n'y avait qu'Irie dans son champs de vision. "Mais si jamais Oppa...ne se sent pas...dis le moi et on partira. Ce n'est rien." Liena le pensait sincèrement, elle voulait son bien-être avant tout. Cela serait mentir de dire qu'elle ne serait pas triste de quitter ses parents. Mais Irie importait plus, son bonheur et son bien-être en premier.

Outfit ೃ⁀➷ Si Liena était excitée, ce n’était pas le cas de Irie. Il était plus mort de trouille qu’autre chose. C’était la première fois qu’il rencontrait les parents d’une de ses petites amies et surtout les parents de Liena, la femme qu’il aimait plus que tout. Ce n’était pas rien et c’était même un grand pas dans leur relation. Il était tellement stressé que ses mains étaient devenues moites. Il l’était encore plus que lorsqu’il avait réalisé sa première opération. C’était pour dire à quel point cette rencontre l’angoissait. Ils avaient pris l’avion et quand ils avaient attéri, Irie s’était senti perdu. Un pays qu’il ne connaissait pas, une langue qu’il avait légèrement appris pour pouvoir discuter un peu avec les parents de Liena, mais surtout, la rencontre qui se rapprochait de plus en plus. Irie n’avait pas autant stressé quand il était arrivé pour la première fois en Corée du Sud. Là, il suivait la jeune femme comme un zombie, comme si son âme suivait son corps et voyait tout en hauteur.
Le japonais baissa la tête vers elle quand elle l’appela, lui souriant légèrement pour ne pas l’inquiéter. Pourtant, elle lui demanda quand même s’il allait bien. Il hocha la tête en déglutissant. « Ça va… » murmura-t-il, pas convaincu. Il n’arriverait pas à convaincre sa petite amie qu’il allait bien, pas avec ce genre de mots. Néanmoins, avant qu’il n’ait le temps de rajouter quelque chose, la chinoise reprit la parole. Il l’écouta et ne put s’empêcher de laisser un sourire tendre ourler ses lippes. Elle était vraiment adorable et même si elle se mettait en colère, elle n’en se serait que plus mignonne. Son coeur fit un bond dans sa poitrine et quand elle eut fini de parler, il se pencha pour embrasser tendrement ses lèvres. Il l’aimait tellement c’était quelque chose qu’il ne pouvait pas contrôler. Quand il se recula après quelques secondes, il caressa sa joue avec amour. « Ne t’en fais pas pour moi mon cœur. Ça ira. » Il continua de lui sourit avant de reprendre. « Je t’aime aussi petite souris. Vraiment beaucoup. » Et ce malgré le fait qu’elle était parfois une enfant. Mais c’était la sienne. Il l’aimait ainsi. « Et non, on ne part pas. Je dois rencontrer tes parents. Parce que quand je te demanderai en mariage, il faut bien que j’ai l’accord de ton père avant non ? » Coutume légèrement archaïque, mais Irie tenait à ce qu’ils soient d’accord avant qu’il ne le fasse. Il n’avait pas envie de ne pas être à la hauteur de leurs attentes. Donc il le ferait dans les règles de l’art. Leurs valises arrivèrent alors et il les récupéra avec un sourire. « On y va ? Ils nous attendent où ? » Est-ce qu’ils devaient prendre le taxi ou viendraient-ils les chercher ? Irie ne savait plus tellement son esprit était devenu blanc pendant le trajet.

La tendresse, la douceur, l'innocence même. Un amour des plus purs pour le japonais. Liena l'aimait tellement qu'elle s'en oubliait aussi facilement. Et même si elle était en Chine pour voir ses parents, si Irie n'allait pas bien, elle partirait directement sans regard en arrière. Même si il lui disait que ça allait, elle ne croyait pas. Même si elle appréciait ses gestes si doux. Elle profita de ce tendre baiser, de ses caresses légères avant de se coller à lui, son menton contre son torse pour le regarder. "Me demander en mariage?" Ses yeux brillent légèrement d'excitation à l'idée qu'ils puissent y penser, voir même envisager dans le futur de se marier avec elle. Elle aimait tellement ça. Elle le laissa récupérer les valises avant de sourire. "Non ils sont là!" Du moins, à ce qu'elle avait du comprendre sur leur conversation familiale. Elle attrapa la manche du japonais pour tirer dessus et lui voler un dernier baiser. "Parce que je sens que tu le feras pas avant longtemps..." Elle fit déjà une moue adorable, n'aimant pas cette pensée d'être privé de ses baisers ou câlins.

Elle appela sa mère pour les retrouver. Et c'est un cri masculin qui la fit sursauter avant d'être soulever dans les airs par son père. La jeune fille cria de joie. "papa!!" Elle le serra comme elle put, redevenant la fille à papa qu'elle était, encore plus adorable. Son père était un homme plutôt grand avec une carrure imposante. Pourtant, c'était un homme adorable. Il ne lâcha Liena que quand sa mère lui demanda pour câliner sa fille. Femme plutôt grande et très chic, on se demandait souvent comment ils avaient pu avoir Liena comme une fille. Elle les regarda avant de montrer Irie heureuse. "Maman...papa...voici Irie...mon petit ami." Les deux parents le regardèrent avant que la mère ne réprimande son mari. Ce dernier vient prendre Irie dans ses bras. "Enchanté jeune homme, je suis heureux de faire ta connaissance." La mère lui fit aussi un câlin. Ils étaient sincèrement heureux de le rencontrer, voir leur fille si heureuse avec quelqu'un. La mère de Liena vient lui souffler que c'était un beau jeune homme qu'elle avait la, faisant complètement rougir Liena. "Oppa...maman a dit que tu étais beau et que j'étais veinarde de t'avoir..." Elle se colla à Irie, se cachant dans sa veste comme elle faisait habituellement.

Le stress augmentait petit à petit. C’était un nouveau pas dans leur relation qu’ils prenaient tous les deux. Liena allait lui présenter ses parents et il ne savait pas s’il était prêt à le faire. Il avait accepté pour la jeune femme, parce que ça lui faisait plaisir mais également parce que ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas vu ses parents. C’était la première fois qu’il expérimentait ce genre de choses. Jamais encore il n’avait rencontré les parents de ses petites amies. Mais Liena était différente. Liena était la femme de sa vie, la femme qu’il allait épouser et il ne manqua pas de lui dire quand il tenta de la rassurer sur le fait qu’il allait bien, mais également qu’ils ne partiraient pas avant la rencontre. Irie avait envie de le faire pour que le jour où il demanderait sa souris en mariage, il puisse le demander correctement à son père. « Bien sûr te demander en mariage. Je veux t’épouser Liena et fonder une famille avec toi… Tu veux pas ? » demanda le japonais légèrement inquiet que sa souris ne veuille plus de lui. Il n’avait jamais pensé à cette éventualité parce que vu comment elle était avec lui, si jamais elle venait à ne plus l’aimer, c’était quelque chose clochait.

Irie récupéra les valises avant de lui demander ce qu’ils devaient faire, y aller par leurs propres moyens où si on venait les chercher. La chinoise lui apprit qu’ils étaient sur place, et le plus vieux déglutit en se demandant s’il était assez bien habillé et surtout s’il conviendrait à la famille de la jeune femme. Il était en train de légèrement paniquer quand il sentit qu’elle tirait sur sa manche. Il se baissa, s’interrogeant sur ce qu’elle voulait et quand elle l’embrassa, il sourit contre ses lèvres. Irie l’attrapa par la hanche pour lui donner un baiser plus passionné. « C’est sûr que devant tes parents, je t’embrasserai pas ainsi. Mais tu auras des câlins et des bisous si tu veux. » Quand il serait plus à l’aise et surtout sûr qu’ils l’aimaient bien.

Le japonais laissa sa petite amie gérer les retrouvailles avec ses parents, sa main dans la sienne, avant qu’il ne la lâche quand il sentit qu’elle lui était enlevée. Un sourire tendre s’afficha sur ses lèvres, en se rendant compte qu’elle était réellement heureuse dans sa famille. Quelque chose que Irie ne connaissait pas vraiment. Il n’en avait jamais parlé à la jeune femme encore parce que l’occasion ne s’était pas présenté, mais il n’avait pas eu d’affection dans cette famille. Le jeune homme sursauta en entendant son prénom et s’inclina poliment avant d’être encore plus surpris par le câlin soudain. Etait-ce de famille d’être si tactile ? Irie ne savait pas mais ça ne le dérangeait pas plus que ça. « Enchanté de vous rencontrer. » dit-il en mandarin, ayant appris seulement une phrase pour les impressionner. Il rit en voyant Liena se cacher contre lui. « Bébé, c’est moi qui suis veinard de t’avoir… Tu es encore plus magnifique. » Et il posa sur elle un regard amoureux avant d’embrasser le haut de son crâne de façon habituelle. Irie reporta son attention vers les parents de sa petite amie. « Merci de nous accueillir… » Il s’arrêta et se gratta la tête. « Liena… Tu peux traduire s’il te plait ? Mes compétence en mandarin sont pas folles. »

Liena était surexcitée à l'idée de revoir ses parents, de tomber sur eux, de les câliner, de retrouver cette maison avec cette odeur si spéciale, si parfaite. Liena voulait juste les voir. Et en prime, leur faire rencontre l'homme de sa vie, Irie. Elle savait que c'était lui et aucun autre, seulement lui, lui à vie, à jamais. Alors quand il parla de mariage, elle avait des étoiles dans les yeux. "Si ! Si, je veux ! Je veux ça..." Mais elle ne savait pas que lui aussi pouvait venir à y penser. Loin de là. Elle n'en savait rien en réalité, elle vivait juste son amour sans lendemain. Et elle avait souvent peur qu'Irie en préfère une autre, en aime une autre. Une plus mature, une plus belle, une plus parfaite. Une autre.

L'idée de ne plus avoir son affection la rendait déjà triste et boudeuse. Liena avait besoin de lui, de le sentir proche, de le sentir contre elle. D'avoir ses câlins et ses baisers. Elle savait qu'elle pouvait être très demandeuse. Peut-être trop. Mais elle ne pouvait s'en empêcher. C'était Irie qui faisait naître ce désir. "Vraiment? J'en aurais toujours...?" Elle s'agrippait à lui, le regard rempli d'espoir. Elle l'espérait sincèrement.

A peine avait-elle rencontré ses parents qu'elle se retrouvait déjà dans leurs bras. La ou elle aimait être. Plus que tout au monde. Elle leur présenta Irie avec une grande joie, on ne pouvait rater son sourire flamboyant. Il était magnifique, amoureuse comme jamais. Les deux le saluèrent chalereusement. Et on pouvait voir la fierté de Liena en l'entendant parler quelque peu chinois. Elle se cacha directement dans ses bras quand ils complimentèrent son petit ami. Et elle couina en l'entendant en retour. "Oppa..." Elle chercha à se fondre un peu plus contre lui avant de sortir un peu son regard pour regarder ses parents qui souriaient. Sa mère s'approcha doucement. "Ne t'inquiètes pas, je suis coréenne." Liena releva la tête vers Irie pour le rassurer. "Maman est coréenne. Et papa comprend parfaitement le coréen. Il ne saura pas forcément répondre mais si tu parles tranquillement...ça ira." Les parents leurs firent signe de venir avec eux jusque la voiture, demandant des nouvelles de leurs filles. La chinoise expliqua avec joie pleins d'anecdotes, s'asseyant à côté d'Irie dans la voiture de luxe. "Et sinon Irie, tu vas bien? J'espère que tu n'es pas trop stressé?" reprit la mère en regardant le jeune homme, se retournant. "Si c'est le cas, ne le sois pas, tu es comme un fils pour nous maintenant."

Un sourire tendre et amoureux étira ses lèvres alors qu’il attendit la confirmation de la jeune femme qu’elle souhaitait bien un mariage avec lui. Irie n’avait jamais envisagé l’idée de se marier avec qui que ce soit. Mais Liena était différente. Elle était la première femme dont il tombait réellement amoureux, celle avec qui il voulait finir sa vie, se marier et avoir des enfants. Bien entendu, tout ceci se ferait quand ils auraient fini leurs études et auraient des situations stables. Il était hors de question pour le japonais de faire quelque chose d’irresponsable. « On se mariera alors petite souris. » lui confirma-t-il avec un sourire avant de lui donner l’affection qu’elle avait peur de perdre. Il était vrai qu’avec les parents de la chinoise, il ne serait pas aussi démonstratif qu’il ne l’était maintenant, mais il continuerait de lui montrer son amour, par des baisers et des câlins. « Bien sûr que tu en auras encore… Juste peut-être pas aussi passionné que celui que je viens de te donner. » Il souhaitait vraiment faire bonne impression alors il ne ferait rien qui puisse mettre les parents de sa douce mal à l’aise.

D’ailleurs, en parlant d’eux, Irie stressait de plus en plus se rapprochant de l’endroit où ils les attendaient. Liena se retrouva bien vite dans leurs bras et son petit ami resta en retrait jusqu’à ce que la jeune femme le présente comme tel. Il utilisa le peu de connaissance qu’il avait de la langue maternelle de sa souris pour saluer ses parents et sourit un peu plus quand Liena se cacha dans ses bras. « Oui ? » demanda-t-il en baissant les yeux vers elle, pour savoir ce qu’elle souhaitait. Il finit par tenter de discuter avec les parents de Liena quand sa mère lui parla en coréen il la regarda surpris et se sentit aussitôt très bête. Il le savait, elle lui avait dit. « Je suis vraiment désolé… J’ai oublié… » Il se pencha vers Liena avec un sourire désolé sur le visage. « Tu m’en veux pas ? » demanda-t-il légèrement angoissé à l’idée qu’elle puisse être en colère contre lui pour ce détail dont il ne s’était pas souvenu.

Le japonais attrapa la main de sa petite amie pour rejoindre la voiture et l’observa avec un sourire amoureux. Elle était magnifique et semblait réellement heureuse. Il se demanda si elle ne serait pas mieux en Chine une fois leurs études terminées. Peut-être lui proposerait-il d’y habiter quand ils seraient mariés et presque à fonder leur famille. Irie fut stoppé dans ses pensées par la mère de Liena qui reprit la parole. Il sourit un peu gêné. « Je vous remercie… C’est juste que c’est la première fois pour moi… Ça rend les choses officielles et j’ai peur de faire une bêtise. » Il serra les doigts de Liena et continua. « Je sais pas ce qu’elle vous à dit sur moi… Mais j’aime vraiment votre fille. » Réellement, du plus profond de son coeur.

Son regard se fit rêveur à l'idée de se marier, elle imaginait déjà la scène, voulant absolument crée le costume d'Irie. Mais voulant demander à Jinhee si elle voulait l'aider avec sa robe de mariage. Oui, elle ferait ça. Pas maintenant parce qu'ils avaient le temps, elle le savait, ce n'était pas encore la, maintenant. Puis des enfants, des bébés Irie, oui, elle voulait voir un bébé Irie. Vite. Mais elle n'était pas prête, elle le savait. Alors être avec Irie lui suffisait amplement pour le moment. "Je veux.." Elle fit la moue à l'idée de ne plus avoir de contact physique. "Et le soir...est-ce que l'on...?" Elle rougit, n'osant pas dire le mot, n'osant pas demander correctement si il y aurait plus que des bisous et des câlins comme un peu à leur habitude.

Ses retrouvailles avec ses parents se passaient bien, la rendant heureuse plus que jamais. Et surtout, la rencontre avec Irie avait l'air d'aller. En réalité, Liena n'en avait jamais douté, elle le savait que tout se passerait bien. Mais elle savait aussi qu'Irie stressait un peu plus. Elle se cacha contre lui et fit la moue. "Dis pas de bêtises..."
Son petit ami avait oublié que sa mère parlait coréen tout simplement parce qu'elle était coréenne. Liena le regarda perplexe. "Pourquoi est-ce que je t'en voudrais?" Elle pencha la tête sur le côté pour montrer encore plus son incompréhension sur la question. Jamais elle ne lui en voudrait. Et encore moins pour ça, elle-même aurait pu oublier.

Ils se dirigèrent vers la voiture, Liena n'arrêtant pas de parler pour raconter plus en détail sa vie. Elle était si heureuse de retrouver ses parents, d'être avec eux tout simplement. Elle parlait de tout et de rien, tranquillement avant de poser sa tête contre son épaule, cherchant toujours le plus de contact possible avec lui. Elle l'observait avec amour. Réellement.
Sa mère rit doucement. "Mon garçon...sois toi-même, tu ne feras pas d'erreur, je peux te l'assurer." Elle voyait bien l'affection qu'il avait pour sa fille. "Liena nous a beaucoup parlé de toi, pour nous dire combien elle t'aimait, combien tu prenais soin d'elle, chaque seconde. Et je fais confiance au jugement de ma fille." Liena sourit un peu plus en entendant sa déclaration. "Je t'aime Oppa.." murmura-t-elle doucement, serrant sa main avec douceur. Le père sourit finalement avant de prendre sa tête de méchant garçon. "As-tu touché ma fille?" La mère rit doucement et Liena se mit à rougir directement, comprenant pour une fois la situation. Miraculeusement. "Papa !!" s'écria-t-elle en chinois avant de se cacher contre Irie. "Cela ne te regarde pas..." Elle engueulait son père avec mignonnerie en chinois.

Un rire franc s’échappa de ses lèvres alors qu’il la regarda demander sans réellement dire les choses s’ils allaient coucher ensemble le soir. « On pourra si tu veux. Mais faudra que tu sois très très discrète… » Ça le gênerait que les parents de sa petite amie l’entende. Il n’était pas prêt à prendre des remarques sur ce genre de choses. Il préférait être prudent. Il espérait donc que la chambre qu’ils occuperaient serait loin de celle de ses parents afin de pouvoir donner à sa souris ce dont elle avait besoin et envie. Puis ce serait mentir de dire qu’il ne souhaitait pas la toucher non plus. Mais il savait se contenir et si ce n’était pas possible, il ne la toucherait pas.
Mais ce fut elle qui vint chercher le contact en se cachant contre lui alors qu’ils venaient à peine de retrouver ses parents. « Je ne dis jamais de bêtises bébé. » continua-t-il de dire et il continuerait encore et encore jusqu’à ce que Liena se rende compte qu’elle était magnifique au yeux du japonais. Irie était vraiment amoureux d’elle et elle était la femme la plus belle du monde. Et en plus de ça, il l’aimait tellement parce qu’elle n’était jamais en colère contre lui. Il sourit gêné. « Parce que j’ai oublié que ta maman était coréenne et donc parlait coréen… » Il aurait pourtant dû s'en souvenir. Il se souvenait bien de ses cours ultra compliqué de médecine, alors pourquoi pas d’un détail ainsi concernant la famille de Liena.

Irie se détendait petit à petit parce que Liena était avec lui, mais ce n’était pas encore ça et quand sa mère lui parla, il ne put s’empêcher de lui dire la vérité. Il était honnête avec eux parce que c’était ce qui comptait pour lui. Il sourit une nouvelle fois gêné et rougit presque. « Elle exagère je suis sûr. Je ne fais que ce qui me semble être le mieux. Je suis pas forcément doué. » Le japonais baissa le regard sur sa petite amie et lui sourit tendrement. « Je t’aime aussi petite souris. » dit-il plus bas avant que le père ne se mette à parler. Il ne comprit pas ce qu’il demanda mais à la réaction de Liena, il en déduisit que c’était quelque chose de personnel, potentiellement lié au sexe. Il rit légèrement à la réaction de la jeune femme. « Respectueusement, avec amour et toujours avec son consentement. » répondit-il sans réellement savoir s’il serait compris. « Je ne lui ferai jamais de mal. Je l’aime trop pour ça. » avoua-t-il sans aucune honte particulière.

Liena ne savait pas comment elle pouvait sortir des phrases si bold ainsi. Bien qu'elle n'avait pas donné la totalité du sens, elle savait qu'Irie avait compris. Il comprenait toujours tout. Absolument tout. Elle rougit à ses paroles. "Discrète...?" Saurait elle l'être? Elle ne savait pas. Mais elle essaierait si ça lui permettait de pouvoir avoir ses câlins en toute tranquillité. Et en soit, sa chambre n'était pas au même étage que ses parents, peut-être que ça passerait un peu mieux.
Liena ne manqua pas de garder le contact avec le jeune homme avant de rougir un peu plus. "Tu dis des bêtises...beaucoup de bêtises..." Elle n'arrivait pas à se voir à travers ses yeux et cela se ressentait légèrement. Mais elle y arriverait dans le futur, c'était certain.
La chinoise lui offrit un sourire adorable bien qu'elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle lui en aurait voulu pour une telle chose. "Ce n'est rien oppa...tu ne peux pas te rappeler de tout, je m'en moque." Pour elle, ce n'était pas forcément important qu'ils se souviennent de tout ça. Loin de là.

Installée dans la voiture, elle laissa sa mère parler avec Irie, rajoutant qu'elle l'aimait au passage. Beaucoup. La mère rit doucement. "Oh mon garçon...je pense que tu n'as pas conscience de ta valeur. Nous savons parfaitement que Liena est très innocente et naïve et voit le bien de partout. Mais je peux t'assurer qu'elle voit le meilleur en chacun. Alors je la crois." Elle sourit un peu plus, presque fière que sa fille sorte avec un tel jeune homme. "Et mon garçon...les actions ne trompent pas, Liena me raconte vos rendez-vous, tes cadeaux ou autre action que tu peux faire à son encontre, je n'ai aucun doute sur ton amour pour ma fille." Liena se serra un peu plus à lui, heureuse d'entendre tout ça. Irie devait savoir combien elle l'aimait. Elle ne voyait que par lui maintenant. Mais son père décida de passer à l'étape suivante, faisant râler Liena. Elle rougit à la réponse d'Irie avant de soulever son haut pour se cacher en-dessous comme elle faisait toujours, complètement rouge. "Oppa!!" Elle baragouina en chinois, se plaignant de cette conversation. "Oppa...tu m'embêtes...encore." Elle entendit sa mère calmer son père qui prenait la chose avec sérieux. Mais la réponse du japonais lui avait plu. Ils s'arrêtèrent devant une villa immense. Liena ne sortit de son haut qu'une fois garé. "Bienvenue chez toi mon garçon." souffla la mère en sortant de la voiture. Liena sortit, un sourire énorme aux lèvres de voir sa maison. Son père prit les valises, les empêchant de prendre avant d'entrer. "Liena, fais lui le tour de la maison et rejoignait nous après dans le salon, vous avez sûrement soif et un peu faim". La jeune chinoise attrapa la main d'Irie et lui fit visiter tous, les trois étages, les jardins avec pisicine, toutes les pièces et finit par le dernier étage, son étage à elle ou se trouvait sa chambre, sa salle de bain privée, sa pièce de couture. Elle avait même un petit jacuzzi privatif qu'elle n'utilisait que très peu. "Alors...oppa?"

Irie hocha la tête aux mots de la jeune femme. Si elle voulait plus que de simples câlins et bisous, il lui faudrait être discrète, ne pas faire trop de bruit. Mais il se doutait qu’elle n’en ferait pas pour avoir ce qu’elle voulait. Au pire, il pourrait toujours la bâillonner ou même l’embrasser pour qu’aucun son ne sorte de cette bouche. Mais pour le moment, ce n’était pas le moment de penser à ça et il sourit en la voyant devenir rouge parce qu’il la complimentait. Il leva quand même les yeux au ciel parce qu’elle ne se voyait pas comme lui la voyait. Pour lui, il n’y avait qu’elle et il n’y aurait qu’elle toute sa vie. C’était la femme qu’il aimait et il n’y aurait personne d’autre. Néanmoins, il était en ce moment même un piètre petit ami parce qu’il avait occulté de son esprit que sa mère était coréenne. « Je dois me rappeler de tout Liena… Tout ce qui te concerne est important. » Ce n’était pas une obligation, mais pour lui c’était vital de se souvenir de tout ce que sa souris lui disait.

Comme il se souviendrait de ce que la mère de sa petite amie lui disait pendant le trajet. Il garda tout en tête pour teaser légèrement Liena quand ils seraient seuls. « Oui elle voit le meilleur dans chaque personne et parfois, elle me fait peur d' être gentille comme ça. Un jour, quelqu’un abusera de sa gentillesse et ça ne me va pas. » Heureusement qu’elle avait des gens comme Jinhee autour d’elle pour lui ouvrir les yeux sur certains comportements qui n’étaient pas normaux. Il voulu répondre un peu plus à sa mère mais son père prit le relais et même s’il ne comprit pas le sens de ce qu’il avait dit, à la réaction de Liena il en déduisit qu’il parlait de relations sexuelles. Il rit légèrement en laissant faire sa petite amie, caressant son dos avec amour. « Je ne t’embête pas Liena. Je ne dis que la vérité non ? On ne le fait que quand tu veux, si tu le veux et je demande toujours ton consentement non ? » Il s’amusait un peu avec ses réactions parce qu’elle était mignonne et il la serra dans ses bras appréciant sa chaleur près de lui.
Le trajet prit fin et ils sortirent de la voiture. « Je vous remercie. » dit-il alors qu’il tenta de prendre les valises, précédé par le père de Liena qui refusa de le laisser faire. Irie était mal à l’aise à l’idée de le laisser tout porter seul, mais la mère de sa petite amie donna à cette dernière la lourde tâche de lui montrer la maison et il la suivit avec un sourire, heureux qu’elle le fasse. Il sourit en voyant où elle avait vécu et quand elle lui demanda ce qu’il en pensait, elle se pencha pour embrasser sa joue. « C’est aussi mignon que toi ! » Il embrassa ensuite son nez.« Alors comme ça tu parles de nos dates à ta mère… Tu lui parles aussi de nos ébats ? »