T'aurais aimé voir ça, ce jour-là. Etait-ce méchant de dire que tu souhaitais être là la prochaine fois ? Pour t'amuser mais aussi pour venir l'aider. A fuir, à se cacher ou même à nettoyer et tout ranger tu voulais être là. Tu voulais être là comme Beom Gyu l'était toujours pour toi. Venir quand tu t'y attendais le moins – alors que c'était ce dont tu avais le plus besoin. Les lèvres quelques peu pincées, tu tournais les pupilles vers lui, imitant un faible sourire. T'espérais aussi qu'ils ne te proposent jamais ça. Déjà que tu n'appréciais plus autant le métier, si en plus tu devais poser dans des vêtements qui te mettaient mal à l'aise... – ce qui avait déjà été le cas, en soit. Et même si tu refusais, t'avais pas réellement ton mot à dire. Si l'agence décidait que tu devais faire, tu devais faire. Tu ne dis rien cependant, gardant simplement un sourire aux lèvres. Quelque part tu te doutais que Beom Gyu devait le savoir. « Je leur donne le numéro de mon avocat », précisas-tu en le désignant du bout des doigts dans un air malicieux. « Qu'il fasse un régime. Mais ça aussi », précisas-tu dans un rire avant d'agiter l'index, la frimousse amusée. « Je te soutiendrai durant ce procès difficile », la paume sur le cœur tu mettais toute ton âme dans ces paroles. Tu clignas quelque peu des paupières, un rire léger sur les lèvres. « Ca aurait été du plagiat ? De mettre mon prénom ? Ou un truc du genre ? », t'y connaissais pas grand chose sur le plan légal, en fait. « J'apprécie le cocktail à mon prénom, ça me rend encore plus curieuse de le goûter », pour savoir ce que Beom Gyu avait imaginé en pensant à toi.

Vous partiez donc pour la surprise après les révisions – pas vraiment surprenante la surprise mais surprise quand même. « C'est pas grave, ça reste agréable à regarder et chaque visionnage reste une surprise », c'était bien poétique tout ça... mais les Disney étaient beaux. En attendant vous deviez réviser, vous instruire, même si c'était difficile de se concentrer. Tu finis même par t'endormir. « A ce point ? », tu écarquillas les yeux avant de pouffer. « Sérieux... c'est pas si terrible que ça... Petite nature », commentas-tu dans une esquisse taquine, lui offrant un clin d’œil, mimant ensuite l'innocence. Tu l'observas se redresser. « Je pense pas que ce soit suffisant mais je peux cuisiner un truc si jamais, ça me dérange pas », tu bougeas un peu les épaules, vraiment peu dérangée par l'idée. « Tu supposes bien », commentas-tu, le décoiffant à nouveau dans un sourire contenté. « Je vais aller chercher les smoothie. J'ai pas faim pour le moment », que tu dis, cherchant le film alors qu'il filait aux toilettes. Tu l'observas dans un air confus. « Elle est à côté du lavabo », que tu précisas, l'index pointé dans le vide. Tu levas les yeux au ciel dans un souffle attendri, lui désignant le lit pour lui dire de s'installer alors que tu partais chercher les boissons. Tu lui tendis la sienne, t'installant à ses côtés, lançant le film. « Tu me diras si c'est bon, je pourrais en refaire. Pas ce soir mais la prochaine fois », que tu précisas dans un sourire, avalant une gorgée. Tu gardas le silence quelques minutes, les pupilles vers l'écran. « Tu restes ce soir ? », l'interrogeas-tu, tournant doucement le visage vers lui, la lèvre inférieure poussée en avant et l'air implorant. « Comme ça on pourra peut-être regarder un troisième film », est-ce que tu tentais de l'acheter ? Peut-être bien. Tu avalas quelques gorgées de ta boisson, regardant le film, déposant ton verre vide à l'endroit prévu avant de te caler une nouvelle fois contre lui.  

Un terrible quart d'heure. Entre tes bêtises et ta tante, tu détalais comme un lapin et non plus comme un tigre. Mais un jour elle serait bien témoin. De tes maladresses. Pour l'heure tu voulais juste t'assurer qu'on ne lui demande rien de trop fou. De trop osé. Qu'on la laisse tranquille dans sa beauté naturelle. Avoir juste ses yeux suffirait à faire acheter un coton tige, il ne fallait donc pas pousser mémé. " Voilà exactement. " La leçon retenue tu savais au fond de toi qu'un jour arriverait où sa photo ne te plairait pas, tu tomberais dessus, mais tout viendrait titiller tes sens. Plus particulièrement la jalousie. " C'est gentil.. tu peux faire disparaitre des corps dans tes fonds marins? " Y avait tellement de trucs étranges que ça devait être possible non? T'étais sûr qu'un truc du genre était possible, rien qu'à regarder les créatures là dessous et tu balisais. " Hm on va dire qu'on sait pas trop trop mais le patron du bar a pas voulu se mouiller il s'y connait pas à 100 pour cent et moi pas du tout alors... précaution. " Le droit tout ça c'était compliqué. "Tu vas vite le goûter promis. " Et comme l'enfant que t'avais toujours été, tu levais le petit doigt en souriant. Ca avait toujours été ainsi et aucune promesse n'avait été brisée.

Une surprise connue n'était plus une surprise mais on oubliera l'essence même de ce mot pour dire que oui. " Il y a toujours quelque chose à découvrir. " Des détails passés inaperçu sur les trente derniers visionnages. Mais en attendant vous deviez travailler. Enfin presque, Amara sombrant dans un sommeil que tu pensais nécessaire, la laissant alors profiter tandis que tu parcourais tes livres le cerveau en surchauffe. Peut être avait il fini par griller. " Pardon ??? C'est horrible, je sais pas comment tu fais. " Et c'était toi l'étrange personne? Regardez qui parlait. "t'es sûre ? On peut commander tu sais, ça prend du temps de cuisiner. " Voulais tu épargner son énergie? Ou le temps où tu ne l'aurais pas rien que pour toi? Toi même tu n'avais pas la réponse. Tout comme tu ne comprenais pas comment pouvait elle aimer tes cheveux en bazar. Pensant pouvoir te coiffer. Une illusion. Comme cette serviette qui passait devant tes yeux mais que tu ne voyais pas l'expression confuse alors que tu la regardais. Une fois les mains sèches tu revenais dans le lit pour t'installer tel un pacha la boisson entre les mains. "Merciiiii, d'accord je te dis ça dans .. trois secondes. " Une gorgée prise, déguster même, les yeux cherchant comment décrire le goût qui inondait ta bouche tu te mis à rire doucement. " C'est parfait, super bon bravo. " Voilà que tu enchaînais les gorgées pour prouver ton adoration envers ce smoothie. Ce n'est qu'à sa demande que tu tournais le visage vers elle, clignant quelque peu des yeux avant de rire. " Je vois qu'on me connait bien. "Ce ne serait pas la première fois de toute façon. "D'accord je reste, va pour un troisième film.. YEAHHH " Riant doucement tu venais passer ton bras autour d'elle la gardant presque jalousement contre toi. Le verre vide tu le posais pour te concentrer sur le film, ou sur cette odeur douce et subtile qui venait d'elle. Son shampoing ? Peut être le gel douche..
N'importe quel film aurait couru à la catastrophe, s'il vous avait pris comme protagonistes. N'importe quel public aurait crié au scandal de ne pas voir l'évidence même, mais pour vous, c'était aussi limpide que c'était trouble. Votre relation avait ces fils cousus et décousus, couverts et découverts. Le bandeau sur les yeux, impossible de voir ce lien qui pourtant était évident.

"Dis... " Voilà de longues, très longues minutes que vous étiez à regarder le film, presque fini. Et voilà que tu faisais les yeux de tigre botté en la regardant. " J'ai faim. " Un vrai bébé

" "

Tu aimerais pouvoir emmener Beom Gyu peu importait où tu allais. L'avoir à tes côtés à chaque endroit où tu étais. Pouvoir te tourner et le voir, juste là. Il avait toujours été là et tu avais du mal à imaginer une existence où il n'était pas. T'avais du mal à imaginer un demain dont il ne ferait pas parti. Tu le voulais toujours dans ta vie, Beom Gyu. Comme tu voulais l'embarquer avec toi là où tu te rendais. Clignant des paupières, tu haussas les sourcils dans une mine confuse, lui lançant un regard encore plus perdu. « Tu veux faire disparaître qui, exactement ? », tu ris, la tête basculant en arrière, avant d'agiter la main. « On peut je pense », tu haussas les épaules. « Je suppose que ça doit avoir un lien ? Ca ou alors il ne m'aime pas », dis-tu, les sourcils froncés, sérieuse avant de rire. En soit tout était possible. Peut-être qu'il n'aimait pas le nom de la boisson. Ou la boisson. Tout était possible. « Merci », fredonnas-tu, le sourire large et contenté, les doigts appuyés contre les lèvres, tu lui envoyas un baiser.

Tu confirmas d'un vivement vif du visage, le sourire fin et le regard pétillant. Chaque visionnage était une découverte, de toute façon. Chaque visionnage était un moment agréable à passer, un moment de détente et de bien-être. Tu retrouvais ton insouciance, tu te coupais du monde, tu profitais. « J'apprécie c'est tout », déclaras-tu comme si c'était là la chose la plus simple au monde. Comme si le dire le rendait vrai. « Ca me dérange pas de cuisiner », surtout si c'était pour lui. Mais s'il préférait commander, tu n'aurais rien contre non plus, ça te laissera plus de temps à passer à lui. T'étais gagnante dans tous les cas, selon toi. Tu l'observas ensuite, le sourire fin et contenté, le laissant déguster, patientant avant de rire. « Tant mieux », le plus important étant qu'il soit satisfait. L'air un peu anxieux de savoir s'il restait se transforma en mine réjouir, le sourire venant soulever tes pommettes et faire pétiller ton regard. « Comme ta poche », commentas-tu, plus que satisfaite. « Jamais deux sans trois comme on dit », même si ça n'avait rien à voir. Te rapprochant, tu te calas confortablement contre lui, le souffle satisfait aux lèvres, les doigts venant agripper son haut comme si tu avais peur qu'il s'en aille. Tu pourrais te rendormir, comme ça. Tu te sentais bien, en sécurité. Plus aucun souci ne semblait pouvoir te déranger, plus rien ne pou... « Ah », lâchas-tu avant d'éclater de rire. Ta paume vint lui frotter le ventre alors que tu mimais un air gaga. « Je vais te préparer quelque chose mon enfant », tu ris une nouvelle fois, quittant ton petit cocon, la moue boudeuse, et te dirigeant vers la cuisine. « Tu as envie de quelque chose en particulier ? », demandas-tu de là où tu étais, sortant quelques ustensiles et ingrédients. « Un bibimbap ? Ou un truc plus léger ? », le questionnas-tu encore, inspectant ton frigo. « Tu viens me tenir compagnie ? », lanças-tu encore dans une voix amusée, voulant profiter au maximum de sa présence. « Tu voudras faire quoi après ? Retourner sur les révisions ou continuer les films ? »

Ce lien qui semblait vous unir n'était pas des plus communs. Enfance amitié, vous y plongiez des mots qui faisaient bien, une couverture qui vous empêchait de voir la réalité. Ce lien, cette sensation quand elle était loin, le coeur qui tambourinait quand elle était prêt. C'était plus de la bêtise que de la naïveté à ce point. Certains diront que la peur de perdre l'autre à ses côtés menait à se voiler la face. Pourtant tu restais honnête quant à ton incapacité à rester impartial face à elle, à imaginer un futur où elle n'y était pas. " Personne.. pour le moment. " Mais un bon renseignement était toujours le bienvenu il fallait bien que l'étude de ces fonds servent au quotidien. Toi qui détestais cette partie cachée de la terre. Tout comme tu utilisais, à moindre échelle, ton boulot pour inventer des cocktails portant son nom. " Qui? Qui ne t'aime pas ? Impossible. " Avec un sourire tu lui renvoyais alors ce baiser indirect qui vous arrivait bien souvent. Des amis.

Un programme parfaitement ficelé qui semblait ravir les deux enfants que vous étiez, contre un peu de ton dégoût pour ses études. Pourtant elle en avait du courage, et de l'intelligence. Juste... que .. ça te donnait des frissons à imaginer les gros poissons. Chacun son truc. "Hmm alors je vais pas dire non. " C'était toujours meilleur le fait maison. Comme cette boisson tout fraichement faite par ta meilleure amie. Niveau commentaire on était pas sur le guide gastronomique mais tu faisais de ton mieux pour décrire ce que tes papilles ressentaient: bon. Très bon. " C'est fou ce que tu arrives à faire. " Pas "on" toi tu arrivais à rien. A part à faire plaisir à Amara. Après tout elle ne demandait pas grand chose, un oui de ta part, et tu y gagnais également. Alors bien sûr que tu acceptais riant doucement à son ajout. Sa poche effectivement, voire elle te connaissait mieux que sa propre poche. On oubliait toujours un mouchoir dans ses poches. Le sujet passant pour vous concentrer sur le film, ce fut son parfum qui te perdit en premier, puis la faim qui tordait ton estomac. Malgré la proximité, le bras qui la retenait autant qu'il la serrait délicatement tu avais laissé échappé la vérité, avant qu'elle n'entende ton estomac crier à l'aide. La moue badine et honteuse tes yeux se plantèrent dans les siens. "Tu te moques, j'entends je vois tu te moques. " La question était : qui ne se moquerait pas? Suivant son pas, le corps lourd venant alors se mettre sur tes jambes tu l'accompagnais tel un enfant envahissant. " Bibimbap" Les yeux brillants oubliait le mot léger, tout ce qui raisonnait c'était ce goût si parfumé que tu voulais manger toute la journée. " Je t'aide même. Il faut faire quoi? Couper les légumes? " Ca tu pouvais faire non? C'était pas une cuisson, un assaisonnement. "Manger le plat. " Merci pour cette précision des plus logiques. " Et après ... on voit ? On peut aller marcher pour digérer aussi. Et aller chercher un café. " Le sourire aux lèvres tu l'aidais à sortir les ingrédients et ustensiles tentant de te rendre utile dans ton incapacité à cuisiner. " Oh je ferai la vaisselle ça je sais faire !" Voilà qui nous rassure tous. "Alors par quoi on commence? le riz? " Aussi étonnant que cela paraisse, tu savais, à peu près, une fois sur deux, faire du riz.

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« Pour le moment », que tu repris dans une petite esquisse malicieuse, le sourcil faiblement arqué. Cela voulait-il dire qu'il y aura une liste prochainement ? Tu ris discrètement à l'idée, ne pouvant pas imaginer Beom Gyu être méchant à ce point. Il était trop doux, Beom Gyu. Trop lumineux pour être pris par le mal ainsi. La preuve. Avec ce qu'il disait, ça se remarquait qu'il ne pouvait pas voir le mal. Qu'il pensait toujours positivement. Tu ris quelque peu en haussant les épaules. « Tout le monde n'aime pas tout le monde. Il y a des personnes qui ne m'aiment pas », tu supposais qu'on ne pouvait pas être apprécié partout et tout le temps. Il fallait des détracteurs, comme pour équilibrer la balance. Le bien et le mal, pour se situer dans un juste milieu plus ou moins parfait. Tu savais qu'on ne t'appréciait pas toujours dans le métier. Tu savais que certain.e.s fans de la communauté ne t'appréciaient pas non plus. Tu supposais que c'était le cas à l'université aussi. T'en vivais pas plus mal mais t'en vivais pas mieux en le sachant non plus. C'était juste ainsi, t'avais pas le choix de toute manière.

« Parfait », commentas-tu dans une esquisse satisfaite, toujours ravie de pouvoir cuisiner. Encore plus de pouvoir le faire pour Beom Gyu. Il y avait quelque chose de grisant de cuisiner pour lui et de le voir déguster tes plats. « Tu trouves ? », demandas-tu, les pommettes finement colorées mais le sourire ravi aux lèvres. Si Beom Gyu aimait, ça te suffisait. Si ton père aimait, ça te suffisait aussi. T'étais pas difficile, t'avais simplement besoin de leur approbation pour te sentir bien et heureuse. Tu connaissais Beom Gyu comme il te connaissait et sans doute qu'il te connaissait mieux qu'il ne le disait. Mieux que tu ne le pensais. Grâce à tout ce que vous aviez passé ensemble et tout ce temps que vous allez encore passé ensemble. Parce qu'il était l'une des personnes que tu refusais de perdre. « Tu entends ou tu vois ? », que tu le taquinas dans un sourire espiègle. « Mais je me moque pas cela dit. C'est pas mon genre, tu le sais bien », lui offris-tu dans un air innocent, venant décorer tes paroles d'un clin d’œil, la frimousse amusée. Tu hochas le visage, préparant ce qu'il fallait, un léger son contre les lèvres. « Couper les légumes oui si tu veux », offris-tu, désignant les ustensiles et les dits légumes. Tu t'arrêtas un instant, lui jetant un regard, clignant des paupières. C'était stipuler la chose logique à faire. Tu souris simplement, hochant le visage pour approuver. « Oh oui on peut aller marcher un peu, ça fera du bien. Et ça fait du bien de prendre l'air », tu souris, appréciant l'idée. Sortir un peu, prendre l'air. Et surtout passer du temps avec Beom Gyu. « Si tu veux », tu ris quelque peu. « Mais t'es pas obligé, j'aurais le temps de la faire plus tard. Et oui par le riz, je te laisse te charger des légumes », que tu orchestras les choses, t'occupant du riz. La préparation fut simple et plutôt rapide alors que vous dansiez aisément dans la cuisine pour vous charger de vos tâches. « Et voilà », que tu dis une fois le plat servi. « Mange mange », tu lui tapotas doucement le dos. « Tu as bien travaillé, tu mérites ton repas », tu ris quelque peu, rangeant encore un peu avant de t'installer pour manger. « Bon appétit. Mange bien, on va cavaler après »

"Des gens jaloux qui ne te connaissent pas. " Répondis tu, ferme dans ton idée : impossible de ne pas l'aimer, ne pas chercher à être son ami non plus. Tu étais catégorique. Peu importe ce qu'elle voulait bien dire. Peu importe ce qu'on disait, on avait pas à plaire à tout le monde, mais on avait pas à être détesté non plus. Tu croyais à une sorte de neutralité, à des gens intelligents qui n'allaient pas haïr pour rien.
"Vraiment ! Tu ne fais pas que ça en plus, multi talent ! A côté je suis une catastrophe ambulante en cuisine. " Ajoutais tu à juste titre, le four manquant de mourir comme tout ce qui était mis dedans. La cuisine secouée par un violent séisme. C'était loin d'être le cas avec Amara qui avait ce talent et ce dur labeur pour. Changeant les recettes classiques végétariennes pour vous faire découvrir d'autres façons de manger. Un vrai régale. Ce n'était pas si étonnant, elle avait toujours été douée depuis petite, une spécialité que tu avais observé au fil du temps, le silence sur les lèvres, apprenant simplement à la connaître par coeur. Comme elle devait reconnaître chaque micro expression de ton visage. " Les deux !" Dramaqueen que tu faisais dans ce moment de chamaillerie. Des habitudes qui restaient dans le temps faisant grandir ton sourire malgré la moue précédente. Une chose avec laquelle tu ne pouvais rien dire : tu n'étais pas très utile excepté pour des tâches aussi répétitives et simples que couper les légumes. " Parfait on va faire ça. T'en fais pas je veux bein te faire gagner du temps, après tout je mange avec toi je dois bouger mes fesses. "C'est d'ailleurs ce que tu faisais directement lorsqu'elle venait confirmer le plan. Bougeant aisément dans une cuisine que tu connaissais comme la tienne, sans la déranger dans ses activités tandis que le contraire était identique. Venant jusqu'au moment préféré : manger. "Merci merci, j'ai payé mon ticket. " Le rire partagé s'élevait, avant que le silence ne prenne place, savourant le plat dans des petites danses légères, d'épaule ou de bassin, une habitude que tu n'avais pas perdu depuis gamin. "C'est super bon t'es vraiment la plus forte. " Les pouces levés pour appuyer cette vérité véritable, c'est l'assiette terminée qui parla d'elle même. Aucun mensonge, du pur bonheur du début à la fin, en reprendre était tentant mais le bas de ton ventre commençait à devenir lourd. C'était donc un stop pour réussir à marcher. " Oh je t'ai montré notre bébé chat ? Oui on sait très bien que ce qui est à moi est à toi, et là on parle d'un chat... un enfant ! " Tu partageais donc FORCEMENT cela avec ta meilleure amie, comme un pacte. Ou un mariage déguisé, enfin sans le savoir. "Il est tout petit. Eun Ha s'en occupe bien on pourra passer le voir ensemble. " Le téléphone tendue ce fut la boule de poil et des dizaines de clichés qui défilaient. " Je fais la vaisselle et on y va ? " Ajoutais tu déjà en train de débarrasser pendant qu'elle regardait les photos, le portable laissé sans rien avoir à cacher. Pendant quelques minutes alors tu plongeas tes mains dans l'eau dandinant tes hanches sur une chanson que tu avais mise. " On peut y aller. " Déclarais tu une fois fini.

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« T'es pas objectif », rétorquas-tu dans un petit mouvement du visage, amusée. Tu dirais la même chose si c'était l'inverse : que des gens jaloux.  « Tu peux toujours t'améliorer tu sais », lui dis-tu doucement, une esquisse malicieuse aux lèvres avant de lever les sourcils dans un air enjoué. « Je peux t'apprendre ! Ou on s'inscrit ensemble à des cours de cuisine », dis-tu dans une petite moue songeuse. L'idée n'était pas mal, dans le fond non ? Le sourire amusé, tu répondis dans une frimousse malicieuse à ses mots, retenant un rire. « Je perds pas de temps, tu sais bien que j'aime faire ça », cuisiner pour lui, lui faire plaisir. Ce n'était pas une perte de temps pour toi. Mais s'il voulait aider tu ne pouvais pas l'empêcher non plus. Tu trouvais ça même agréable d'être ici à deux, de profiter de votre temps ensemble de cette façon. Tu ne savais pas quand ton planning allait te permettre des jours de repos. Tu savais pas quand tu allais pouvoir profiter de cette façon. Cette journée à deux allait te redonner de l'énergie pour quelques temps. Tu ris doucement, secouant le visage, l'observant manger dans de légers sons amusés. Tu supposais que c'était bon, à en juger par ses petites danses improvisées. C'était mignon. « Que de compliments. Merci, je suis contente si tu as aimé », articulas-tu doucement l'esquisse douce et le regard pétillant. C'était ton plus grand plaisir, de l'entendre dire qu'il avait adoré. « Notre bébé chat ? Donc on a un enfant ? », et tu ris, l'air émerveillé mais aussi amusée. C'était étrange dit ainsi mais pourquoi pas. « Eun Ha ? », tu levas les sourcils, le visage faiblement penché. « Il s'appelle comment notre enfant ? Je suis sa mère et je ne connais même pas son prénom », tu mimas un air outré, les doigts contre les lèvres, avant de prendre le téléphone pour regarder les photos. « D'accord », susurras-tu simplement, contemplant les clichés avant de relever le visage quand il revint. « Il est vraiment adorable. On peut aller le voir quand on veut ? », demandas-tu avant d'aller attraper un gilet et d'enfiler tes chaussures. « On fait le tour du quartier un peu ça te va ? », que tu l'interrogeas en quittant l'appartement, fermant la porte derrière lui. « Il fait bon en plus », tu étiras un peu les bras une fois dehors, le sourire léger avant que tes doigts n'aillent directement attraper son bras. « J'ai pris une grande décision », dis-tu subitement, ton bras s'enroulant finalement autour du sien. « Je t'embarque avec moi pour mon prochain shooting », tu redressas le regard vers lui, le sourire large. « Et tous ceux d'après aussi. Et même pour mes trucs à l'étranger. C'est trop nul d'être seule à l'autre bout du monde », râlas-tu, dramatique. « Ca te tente ? De venir avec moi la prochaine fois ? »

" Moi ? Pas objectif ? Je suis le plus objectif des objectifs. " Pourquoi tu ne le serais pas de toute façon ? Balivernes qui poussait ton visage à aborder une mine boudeuse. "Pourquoi tu prendrais des cours tu es déjà bonne ! Tu crois que je peux y arriver ? " Non pas que tu ne voulais pas, mais tu avais peur de faire n’importe quoi. L’idée semblait pourtant bonne, à réfléchir. C’est vrai qu’elle était douée, la preuve en était à ces plats que tu dégustais toujours dans une petite danse de la joie. Mais allait elle avoir le temps de prendre des cours de cuisine avec toi ? Son emploi du temps semblait toujours rempli et ces journées restaient agréables, mais rares. "Parfait vraiment. " Ponctuais tu, heureux d’avoir manger un plat aussi bon, mais aussi d’être avec elle. Simplement, bêtement. Personne n’arrivait à te relaxer avec autant d’aisance, sans rien faire même dirais tu. Mais l’heure était à la découverte, aux nouveautés et donc, votre parentalité via petit Thor. Il l’attendait, tu en étais sûr. "Oui on a un enfant, Eun Ha c’est la tata, une amie qui le garde parce que je peux pas au dortoir et que tu as beaucoup à faire. " Le sourire grand tu exposais alors cette vie dont elle n’était pas au courant. " Thor. Il est adorable. " Le portable donné tu t’éclipsais quelques instants avant de sourire. "On a juste à contacter Eun Ha oui. " Bon tu n’allais pas l’appeler en plein milieu de la nuit tout de même. Enfilant tes chaussures tu hochais la tête prêt à te promener, comme le chiot que tu étais. Une fois dehors tu observais un peu le ciel prenant de grandes bouffées d’air. Pollué mais plus frais qu’en été. " Ah ? " La boule au ventre, tu semblais toujours redouter ce genre d’annonce. Et si elle trouvait quelqu’un ? Si elle t’annonçait se marier ? Fort heureusement, rien de tout ça. Le soupir soulagé tu souriais grandement riant presque amusé de cette envie soudaine. "Je peux venir ? L’agence veut bien ? " La proposition était tentante, même plus, elle semblait couler de source tandis que ta main tapotait la sienne, encore accrochée à ton bras. C’était bien mieux d’imaginer partir entre vous que seul. Et puis tu serais l’esprit plus tranquille. "Bien sûr ! Et toutes les fois où je peux. Je vais faire ton manager tiens.. Comme ça hop jamais sans moi. " Le rire doux, tu oubliais un peu tes études là. " D’ailleurs c’est quoi ton prochain shooting ? " La fierté était toujours présente de la voir sur une pub, un magazine, ou tout autre surface. Tu avais envie de crier au monde que tu la connaissais. " Oh la dernière fois je me planquais derrière le rayon des magazines et je t’ai vu ! " Enfin pas elle, mais sa photo.

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« Si tu le dis », marmonnas-tu doucement, taquine, haussant quelque peu les épaules. T'allais pas lui dire le contraire si ça lui faisait plaisir d'y croire après tout, pas vrai ? « Ca peut toujours aider, comme je disais, on peut toujours s'améliorer. Et bien sûr que tu peux y arriver, pourquoi tu pourrais pas ? », tu levas le sourcil, les pupilles vers lui, la frimousse boudeuse. S'il essayait, il pouvait y arriver, t'en étais certaine. Parce que tu avais confiance en lui et en ses capacités. Et s'il s'en donnait les moyens, il réussirait. Tu disais qu'il était pas objectif mais t'étais pas mieux à côté – au moins vous faisiez la bonne paire. Tu le remercias ensuite d'un sourire, la satisfaction sur la frimousse, les pommettes relevées. « Ah d'accord », que tu dis, clignant des paupières. « Vu comme ça, oui, ça paraît logique », que tu affirmas dans un mouvement du visage même si dans l'absolu ça ne l'était pas tant que ça. C'était mignon. « Il est vraiment mignon », commentas-tu face à la photo, l'esquisse comblée. « On pourra le voir bientôt ? », l'interrogeas-tu, les prunelles brillantes et curieuses vers lui, l'envie d'aller rencontrer ton enfant grandissant. Un peu triste de ne pas l'avoir rencontré avant, d'ailleurs, vu qu'il était ton enfant mais petit détail. En attendant une petite marche vous ferait le plus grand bien, une annonce importante à faire au bord des lèvres. Un léger son dans la gorge, tu levas les épaules. « Mais moi je veux bien donc c'est le plus important non ? », que tu tentais de vendre la chose avant de rire. « Je plaisante, l'agence est d'accord », tu avais demandé, tout de même. Tu voulais pas que Beom Gyu se fasse virer comme un moins que rien tout de même. « Si c'était possible, ça me plairait bien », admis-tu dans un sourire léger. Beom Gyu comme manager, quoi de mieux ? « En maillot de bain », lanças-tu vers lui dans un clin d’œil avant de pouffer. « Je plaisante. Ce sera plus tard ça. Normalement le prochain... ce sera pour des bijoux ! », si tu confondais pas. Mais normalement non. Tu fis mine de présenter une belle bague, les doigts s'agitant. « Hein ? », tu clignas des paupières, lui lançant un regard confus. « Pourquoi tu t'es caché ? Tu aurais pu venir me voir », tu fronças un peu les sourcils dans un air bougon. « Mon manager était là ? C'était quand ? », tu tentais de situer dans le temps et l'espace. « J'ai un détecteur à Gyu intégré, je t'aurais vu », marmonnas-tu, plissant quelque peu les yeux. « Qu'est-ce que tu faisais caché derrière le rayon des magazines ? », vins-tu l'interroger, le visage se rapprochant un peu du sien pour capter son expression, l'index relevé. Tu l'avais à l’œil – façon de parler. Tu te reculas un peu dans un son amusé. « … mais sérieusement, qu'est-ce que tu faisais caché ? »

Tu ne faisais pas que le dire, mais l’affirmer, la frimousse retrousser tel un enfant pourri gaté qu’on avait froissé. C’était vrai, t'étais le plus impartial. "Parce que je fais brûler même en suivant une recette ? " Pourtant ce que disait Amara avait du sens, on pouvait toujours s’améliorer même en étant bon. Simplement avec le temps. Mais avant d’arriver à faire quelque chose de comestible, il allait falloir souscrire à une assurance maison et vie. Rien n’était impossible, mais pas forcément sécurisé. Tu préférais donc manger ce qu’Amara faisait avec beaucoup de talent et d'amour. Tout comme tu donnais tout l’amour du monde à cette boule de poil dont la mère venait d’être mise au courant. Surprise, ou simple rêve que tu avais outrepassé pour elle, tu le présentas fièrement. " N’est ce pas ? Au début je ne savais pas si j’allais pouvoir le garder mais je me suis dit : avec l’aide de Eun Ha et toi en maman.. tout est possible !! "Alors tu venais à décider de la place d’une personne dans la vie d’un être. Parfait. Rien ne semblait logique dans cette réflexion beaucoup plus romantique qu’amicale. "Oui dès que tu as du temps tu me dis ! Je surveille sa santé en attendant. " Parce qu’il comptait énormément, et que son sauvetage te rendait fier chaque jour. Tu avais donc hâte de les faire se rencontrer planifiant tout cela depuis beaucoup trop longtemps. Pendant ce temps vous alliez prendre l’air, marchant quelques minutes sans pour autant que le silence ne vienne alourdir l’ambiance. Au contraire, malgré la peur glisser au creux de l’estomac tu venais te réjouir de cette nouvelle, le rire résonnant une nouvelle fois. " Ah si tu veux alors tout va bien. " Les mains levées tu ne pouvais démentir cette partie. Si elle le voulait alors tu pouvais te mettre à dos la terre entière. T’étais à deux doigt de changer de carrière dans un regard pour elle, une envie partagée qui paraissait pourtant irréelle. L’arrêt cardiaque proche tu la regardas un instant avant de soupirer de soulagement, la main sur le coeur mis à rude épreuve. Plus tard ?? Bon .. déjà les bijoux alors.. " Et puis tu trouverais un moyen de recouvrir le corps de ton .. amie.. lors de son prochain photoshoot. Pour le moment, tu applaudissais silencieusement les poses bien connues de ton amie. " Bah je pouvais pas j’étais caché ! " Parce qu’il te manquait sûrement quelques neurones tu ne compris pas de suite quel était le soucis quand elle n’était même pas proche de toi à ce moment. A la mention du manager tu comprenais alors riant doucement. " Ah non je t’ai pas vu toi toi, j’ai vu toi sur un magazine ! " Logique vu que tu étais planqué derrière ceux-ci. Logique qui demandait explication et qui te fit t’arrêter lors d’un léger sursaut. Le regard dans le sien, c’est dans un silence que tu déglutissais, proche d’être pris la main dans le sac. Détecteur à gyu ou pas, tu allais recevoir un savon si tu ne disais pas la vérité. " Rien d’illégal ! " Que tu précisais sans pour autant rassurer. " En fait, il y avait cette fille que j’ai croisé, et elle avait l’air d’être effrayée. Pour cause ! Des gars la suivaient alors comme je sais pas me battre.. AUTANT, on s’est caché. " Une personne tu disais pas, mais plusieurs, t’étais pas non plus con au point d’oublier que t’étais pas superman. " Les gens sont effrayants. Tu fais attention à toi hein ? " Le doigt pointé vers elle dans un air des moins menaçant, mais des plus inquiets.


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