On croit dès le premier regard que ses traits fins, son corps menu cache derrière lui une personnalité touchante et douce. Des atouts agréables à côtoyer et même faciles à manipuler. Cependant, sa personnalité est certes facile à côtoyer, mais ses petits défauts le sont bien moins.
Après tout, nous avons tous des défauts et des qualités qui nous plaisent ou non.

Chez cette jeune métisse, le fait d’avoir confiance en elle n’est pas présent. Son visage ne lui déplait pas tant que ça, mais sa faiblesse se retrouve dans son estime. S’appréciant à trente pour cent, elle a souvent besoin d’une personne pour lui remettre les pendules à l’heure. Se trouvant trop grosse, pas assez douce, pas assez gentille. Elle a toujours la crainte d’avoir blessé les gens avec ses paroles directes. Et cela, malgré son côté audacieuse. Sa faible personne ne mangera que très peu et ne cessera de se regarder dans un miroir. N’étant jamais contente d’elle-même. Son regard se compara toujours aux autres bien qu’elle mesure 1m63 et ne pèse presque rien.

Bien que ses critères de la beauté la possèdent, son côté sentimental et naïf lui cause bien des soucis. On n’ira pas juste qu'à dire que sa naïveté est celle d’un enfant, mais presque. Contrôlée par sa curiosité, elle suivra une personne pour voir de ses propres yeux s’il s’agit d’un mensonge ou de la pure vérité. S’il s’y avère que le sujet en question un mensonge, Min Ra ne se montre pas aussi douce que le poussin qu’elle est. Devant une tigresse enrager qui vous frapperont sa aucune gêne en laissant sa langue bien pendue sortir. Le plus drôle est de la voir se calmer en replaçant ses vêtements en vous laissant salement amocher. Un peu rancunière, très rancunière.

Sa facette, je te dévore si tu me mens est accompagné de sa perversité. Laissant son côté inapproprié sortir. Voulant s’amuser un peu, elle laisse toute sorte d’ânerie sortir de sa fine bouche. Il est plutôt dur de l’imaginé laisser des mots dignes des romans érotiques sortir de ce petit ange. Il ne faut jamais juger un livre d’après sa couverture. Ce dicton va parfaitement à notre demoiselle enchanteresse.

Enchanteresse, certainement. Il ne lui suffit qu’un petit sourire nerveux pour faire calmer certains apollons et sirène. On remarque facilement son côté lovely. Se maquillant très peu, mais toujours revêtue d’habit à prix modique qui la fait ressembler à une petite reine. Pour elle, l’image qu’elle projette est importante. À ces yeux, une femme doit toujours se mettre en valeur, et cela, malgré le budget.

Être mise en valeur pour une raison précise. Le destin aime bien jouer des sales tours. Nam est une femme au grand cœur qui laisse les gens la manipuler facilement quand elle tombe sous leurs charmes. Qu’il s’agisse d’amis ou d’un homme, elle ne sait comment leur dire non. Fidèle, rêveuse, attachante, souriante, appréciant les caresses, cette jeune mi- Coréenne mi- Japonaise se donnerait corps et âme pour l’homme qui lui volera le cœur. Cependant, ses amis restent une position en haut de lui.

Une position importante. Si nous prenons une pyramide : nous avons au sommet sa famille suivit de ses amis puis son petit ami et ceux écrasés par ce lourd poids son ceux qu’elle souhaite disparaitre.

Disparaitre ! Un drôle de mot ? Min Ra est une femme ayant un penchant pour les films d’horreur et les choses obscures. Fanatique non obsédé par les livres d’horreurs, les émissions de chercheurs de fantômes, des évènements inexplicables … elle est digne à être enfermé dans un centre pour fou. Certaines personnes apprécient les films de Disney, les choses mignonnes, notre demoiselle est le contraire. Son petit côté sadique et maso reste comique. Lorsqu’elle explique une scène, Nam sera capable de vous faires imaginez le pire ! Bien oui !

Bien qu’il reste de nombreuses facettes à expliquer, je crois que vous pouvez les découvris un par un non ? Où rester avec elle une nuit et vous allez tout savoir. Notre demoiselle dévoile tout avec un verre en trop et vous offrira une danse. Ou lorsque ses deux yeux se renfermeront, elle vous bercera d’une douce mélodie ou bien vous pourriez lui poser des questions. Des questions qui seront répondues par la vérité et juste la vérité.

Notre univers est constitué de trois types de gens. Chacune de ces catégories détermine la classe sociale que nous avons à la naissance.  Il arrive malheureusement que nous n’ayons pas la visite de la bonne fée marraine. Entre la richesse et haine, la vie stable et l’épanouissement, la pauvreté et l’amour, il est resté un vide absolu. En examinant de plus près les trois options suivantes, je crois que ma bonne fée marraine m’a simplement oublié. Non que mon enfance a été misérable ou   terrifiante, mais elle était un combat de tous les jours.  Mes parents n’avaient pas la fortune, mais l’amour ne quittait jamais le foyer. Mon passée de passionnant ni même de grandiose. Il s’agit d’une vie quotidienne que nous ne voyons pas dans les films, les journaux ni même dans les télés-séries. Vous savez, je suis celle qu’on ne remarque pas…un peu comme les membres de ma famille.

Je suis née le 21 juin 1992 dans un petit village près de l’océan, la sœur de mon père est celle m’ayant tenue la première. Travaillant comme sage-femme, l’accouchement de ma mère se fit à la maison dû au manque d’argent. N’ayant qu’un revenu de pêcheur maigre. Ils ont risqué le tout pour le tout en pratiquant les anciennes méthodes enseignées par ma grand-mère. On ne peut dire que je suis l’enfant miracle, mais certaines manières certes pour la simple raison que ma jumelle ne respirait pas à sa naissance.  Une mort tragique ? Non un soulagement ! Une bouche de moins à nourrir.

Lors de ma croissance, j’ai eu la chance de cohabiter avec mes grands-parents, mes cousines, mes oncles et mes tantes dans une demeure ancestrale, mais au décès de ma grand-mère, la famille décida de tout vendre. Laissant tomber l’air pur et la fraîcheur, mon père décida d’abandonner sa passion pour travailler en plein cœur de Séoul pour une compagnie de déménagement à son cousin.

Je me rappel de ma première fois en Séoul, le bruit des voitures, la voix des gens, les lumières l’air y était lourde, les gens froids et ignobles. On ne se sentait pas les bienvenus. Je ressentais qui j’étais ! Une campagnarde, une étrangère, une touriste, un déchet !  Moi  vêtue d’une robe à fleurs et les peuples vêtus de vêtements luxueux ou avant-gardistes.  Mais, le pire d’entre tous était mon arriver au lycée ! Ma première journée. La campagnarde, la truie, la grosse, le monstre. Des mots si blessant, je ne voulais plus rien manger. La nourriture me levait le cœur. Mon reflet dans le miroir devenait avec les années, laid presque repoussante.  La confiance que j’avais à mon arrivée avait disparu. La pauvresse !  On ne comprenait pas comment je pouvais dormir avec mes parents. Nous ne pouvons pas tous nous payer de merveilleux logis. Ma mère s’occupait de mon grand frère au tempérament violent. Un garçon gentil, mais son TDAH était un poids. Dans cette famille, je me sentais heureuse et bien. Mais lorsque je retournais à l’école, mon corps faiblissait. Je ne voulais qu’une chose montrée que je serais le meilleure. Me forçant dans les études, voulant devenir numéro ! La meilleure ! Entre le stress, mon trouble d’alimentations me rendait faible. Mon corps n’était plus qu’un amas d’os à mon avant-dernière année. Lors de l’été, mes parents me firent rencontrer mon ange gardien. Une femme comme moi. Je compris après plusieurs têtes à têtes  que mon corps n'avait plus rien du mien. J’étais après devenir ce qu’il voulait. Fichue intimidation ! À mon retour, je reprenais du mieux. Je voulais devenir une autre. Ma personnalité changea peu à peu. Je me lie d’amitié avec un groupe de garçons. Nous étions tous en dernière année ! Il me fit découvrir un visage que je ne connaissais pas de moi. Une partie amusante, sadique et même osée. En m’améliorant, je devenais plus forte. Mon estime qui était à zéro avait monté à trente avec eux. Il était des jouets ou peut-être mes sauveurs.

Lorsque la remise de diplôme arriva, je ne pouvais que laisser mes larmes descendre le long de mes joues. Je devais les quitter. Ne plus les voir, j’avais maintenant 18 ans. Je ne voyais pas mon avenir. À instant, je voulais simplement ramasser un peu d’argent. Je me trouvais un petit travail comme crémière.

À mes 20 ans, un déclic se produit en moi. Mes yeux étaient captivés par une série japonaise. Un drama du type médical. Je voulais être à leurs places. Non, comme acteur, mais comme médecin.  Sauf qu’il manquait encore une fois… une bourse. Participant à des concours, suppliant le gouvernement pour un prêt sans réponse. L’été de mes 21 ans, on me téléphona que j‘ai été choisi pour une bourse étudiante. Mon corps courrait comme une folle criante m'a joie et bonheur.  Mon cadeau, le seul que je vais voulais. Il me garantissait un avenir !

En cet été 2013, ma vie débuta enfin !  Dire que ça fait deux ans. Étrange ! Lorsque nous sommes bien, le temps passe différemment. Je me demande ce que la vie me réserve. Peut-être un jour aurais-je la chance de connaître ma famille au Japon. Je rencontrais peut-être l’amour de la même manière que mes parents, sur un traversier.  Mon roman débute. Bienvenue au premier chapitre.