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shim aliyyah ✘ belongs to the wild
Invité
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shim aliyyah ✘ belongs to the wild | Ven 13 Fév - 6:34 Citer EditerSupprimer
Shim Aliyyah
the smallest feline is a masterpiece
#OPTIMISTE | #IMPULVISE | #SOURIANTE | #GROSSIERE | #COURAGUEUSE |
#INDEPENDANTE | #VIOLENTE | #AFFECTUEUSE | #SAUVAGE | #HONNETE |
NOM : Shim. PRÉNOM : Aliyyah. ÂGE & DATE DE NAISSANCE : 23 décembre. 19 ans. ORIGINES : Syriano-coréenne. NATIONALITÉ : Syrienne. CLASSE SOCIALE : Je ne suis pas pauvre mais presque. Disons qu’entre ma bourse d’études et mon boulot étudiant, j’ai de quoi survivre... ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. CURSUS UNIVERSITAIRE : Etudiante en science de la vie, troisième année. MÉTIER : Serveuse à l’Arizona. Code du règlement : faut savoir apprécier la beauté de la vie pff.
TU VEUX T'INVESTIR? :OUAIS QUE JE VEUX M'INVESTIR. En plus, quand vous m'aurez chez vous, en face ils vont tous trembler de peur mouahahahah. Vraiment, je frappe, je mords, je griffe et tout. J'ai que des atouts !
“ Rumour has it : elle aurait quitté clandestinement la Syrie. Fallait bien qu’on trouve un moyen de me sortir de là. Et alors, ça te pose un problème ? + elle serait musulmane et très croyante. J’ai baigné dedans toute ma vie et pourtant, impossible de m’y faire. Non, vraiment, très peu pour moi. + elle aurait quitté la Syrie pour fuir un mariage forcé. T’as cru que les arabes étaient tous des tyrans ou quoi ? Et puis, je suis pas trop le genre de fille à qui on oblige des trucs. + elle aurait participé à des projets de sauvegarde des espèces sauvages lorsqu’elle était en Syrie. Et alors ? Je l’ai fait, et j’en suis fière. Les animaux méritent parce qu’ils font pas la guerre, eux. + elle ne parlerait pas très bien le coréen. Excusez-moi de pas avoir eu le temps de bosser mon coréen quand j’étais en Syrie. Ce n’est pas qu’on était en guerre, mais quand même. Bande de crétins. + à l’instar de tasyr elle trainerait dans des affaires louches. Hey, t’es pas obligé de nous foutre dans le même sac, hein. J’ai bien tourné, moi. Enfin, je crois. + on dit qu'elle grogne littéralement quand un truc lui va pas. Mon côté bestiale et chat sauvage qui ressortent, pardon. Nan, pas pardon en fait. + elle rembourrerait ses soutiens gorges avec du coton. Quoi ? On n’a pas toutes les nibars refaits. + elle tiendrait très bien l’alcool. Je te laisse juger ça la prochaine fois qu’on se croise en soirée. + elle serait jamais tombée amoureuse. Ce n’est pas ma faute si l’homme idéale n’existe pas quand même ? + elle insulterait qui le veut, qui le mérite. Les mots doux sortent tous seuls de ma bouche, nuance. + elle serait du genre à agir avant de réfléchir. Là, je plaide coupable. Je suis comme ça depuis que je suis gosse. + certains disent qu’elle était obèse dans sa jeunesse. Tout ça parce que j’ai le visage rond. Quelle discrimination, sérieux.
TU VEUX T'INVESTIR? :OUAIS QUE JE VEUX M'INVESTIR. En plus, quand vous m'aurez chez vous, en face ils vont tous trembler de peur mouahahahah. Vraiment, je frappe, je mords, je griffe et tout. J'ai que des atouts !
“ Rumour has it : elle aurait quitté clandestinement la Syrie. Fallait bien qu’on trouve un moyen de me sortir de là. Et alors, ça te pose un problème ? + elle serait musulmane et très croyante. J’ai baigné dedans toute ma vie et pourtant, impossible de m’y faire. Non, vraiment, très peu pour moi. + elle aurait quitté la Syrie pour fuir un mariage forcé. T’as cru que les arabes étaient tous des tyrans ou quoi ? Et puis, je suis pas trop le genre de fille à qui on oblige des trucs. + elle aurait participé à des projets de sauvegarde des espèces sauvages lorsqu’elle était en Syrie. Et alors ? Je l’ai fait, et j’en suis fière. Les animaux méritent parce qu’ils font pas la guerre, eux. + elle ne parlerait pas très bien le coréen. Excusez-moi de pas avoir eu le temps de bosser mon coréen quand j’étais en Syrie. Ce n’est pas qu’on était en guerre, mais quand même. Bande de crétins. + à l’instar de tasyr elle trainerait dans des affaires louches. Hey, t’es pas obligé de nous foutre dans le même sac, hein. J’ai bien tourné, moi. Enfin, je crois. + on dit qu'elle grogne littéralement quand un truc lui va pas. Mon côté bestiale et chat sauvage qui ressortent, pardon. Nan, pas pardon en fait. + elle rembourrerait ses soutiens gorges avec du coton. Quoi ? On n’a pas toutes les nibars refaits. + elle tiendrait très bien l’alcool. Je te laisse juger ça la prochaine fois qu’on se croise en soirée. + elle serait jamais tombée amoureuse. Ce n’est pas ma faute si l’homme idéale n’existe pas quand même ? + elle insulterait qui le veut, qui le mérite. Les mots doux sortent tous seuls de ma bouche, nuance. + elle serait du genre à agir avant de réfléchir. Là, je plaide coupable. Je suis comme ça depuis que je suis gosse. + certains disent qu’elle était obèse dans sa jeunesse. Tout ça parce que j’ai le visage rond. Quelle discrimination, sérieux.
“ Caractère :
C’est vrai qu’elle est loin d’être la fille idéale pour beaucoup de mecs. Elle est un peu violente, mais ce n’est jamais sans raison. Pour vous prendre un poing ou une baffe d’Ali, faut l’avoir mériter. Elle s’emporte vite, certes, mais elle n’est pas inhumaine non plus. Disons que là, où en termes de colère, la plupart des gens commencent à crier, elle commence à frapper. Faut dire qu’elle a le sang chaud. Elle peut se contenir longtemps, mais quand elle est à sa limite, ça part tout seul. Elle est rapide, efficace et elle laisse aucunes preuves. Et puis, ce n’est pas le genre de fille qui se laisse faire. Elle suit son instinct, pas l’avis des autres. Être un petit mouton ? Très peu pour elle. Elle a passé suffisamment de temps restreinte par la guerre en Syrie, et ce n’est pas maintenant qu’elle est libre que vous allez lui donner des ordres.
Même si elle est un peu rustre, un peu sauvage, c’est une fille bien. Elle est juste, elle déteste même l’injustice. Elle a trop entendu, trop vu en Syrie pour être elle-même injuste. Elle est honnête, elle n’ira jamais vous mentir même si c’est mieux pour vous. Elle ne sait pas faire, elle devient nerveuse quand elle ment. Ça se voit tout de suite, elle devient toute rouge, elle transpire et elle est incapable d’aligner trois mots. Puis, c’est une personne plutôt agréable. Elle est souriante, optimiste et elle a de la conversation, même si elle galère encore un peu avec le coréen. Elle est cultivée et intéressée par pleins de trucs. Même si son dada, et là où elle excelle, c’est la biologie. Quand on la connait bien, elle devient même affectueuse. Elle vous colle, limite elle se roulerait sur vos genoux en ronronnant.
Bien qu’elle sorte peut-être les griffes un peu vite, c’est juste une petite bête qui essaye de fuir des souvenirs bien trop lourds à porter pour une jeune fille de dix-neuf ans.
Même si elle est un peu rustre, un peu sauvage, c’est une fille bien. Elle est juste, elle déteste même l’injustice. Elle a trop entendu, trop vu en Syrie pour être elle-même injuste. Elle est honnête, elle n’ira jamais vous mentir même si c’est mieux pour vous. Elle ne sait pas faire, elle devient nerveuse quand elle ment. Ça se voit tout de suite, elle devient toute rouge, elle transpire et elle est incapable d’aligner trois mots. Puis, c’est une personne plutôt agréable. Elle est souriante, optimiste et elle a de la conversation, même si elle galère encore un peu avec le coréen. Elle est cultivée et intéressée par pleins de trucs. Même si son dada, et là où elle excelle, c’est la biologie. Quand on la connait bien, elle devient même affectueuse. Elle vous colle, limite elle se roulerait sur vos genoux en ronronnant.
Bien qu’elle sorte peut-être les griffes un peu vite, c’est juste une petite bête qui essaye de fuir des souvenirs bien trop lourds à porter pour une jeune fille de dix-neuf ans.
“ Once upon a time :
Treize mars deux milles onze ; J’ai entendu des amis parlés de quinze élèves arrêtés à Deraa. Je ne sais pas pourquoi. Personne ne veut m’en parler. Mon père s’isole et reste muet. Ma mère se mure dans un silence qui me fait presque peur. Je crois qu’elle veut me protéger du monde extérieur, de l’atrocité qui se met doucement en place. Mais je sais déjà. Je sais déjà que l’équilibre de mon pays ne tient qu’à un fil, qui se fragilise de jours en jours.
Vingt-trois mars deux milles onze ; Les manifestations s’enchainent depuis le début de la semaine. Au moins une centaine de morts, ils disant à la radio. Parce que oui, les forces de l’ordre tirent dans la foule. Nous ne vivons pas dans un pays où les droits de l’homme sont maitres. Non, loin de là. Ils s’en fichent pas mal de qui meurt. Femmes, enfants, hommes, vieillards… Il faut juste qu’ils servent d’exemple pour que la population se calme. Mais le peuple ne se calmera jamais, il veut sa liberté, il veut ses droits.
Premier aout deux milles onze ; Au lycée on a entendu parler de la création de l’armée syrien libre il y a quelques jours. Un groupe de militaires syriens fait défection et invite les membres de l'armée à les rejoindre. Ça aurait dû nous étonner, peut-être nous redonner espoir. Mais à Damas, on évite de se faire remarquer. On se réjouie discrètement. La mort nous guette de près.
Sept novembre deux milles onze ; Le régime a décidé de prendre la ville de Homs pour cible. Ça fait des jours qu’il pilonne la ville. J’ai envie de pleurer la mort de ces milliers de gens. Mais j’ai aussi envie de pleurer la disparation de Tasyr. Ça fait des semaines que je ne l’ai pas vu. Mais dans le chaos de Damas, personne ne se voit vraiment. J’espère juste qu’il va bien… J’espère juste que tout ira bien.
Vingt-neuf juillet deux milles douze ; J’avais raison. L’armée était trop puissance pour les rebelles. Les forces armées ont réussi à les repousser hors de la capitale. On entend les soldats se réjouirent dans les rues désertes de Damas. Nous, on pleure la défaite et on s’enferme un peu plus. Les morts sont encore nombreux. La plupart étaient des rebelles, près de six cents se vantent les soldats. Et près de cent-cinquante civils. Parmi eux, il y a des pères de familles, des mères de familles, des étudiants, et même des enfants. La guerre n’épargne personne. Et on a toujours plus peur, ils ont dit posséder des armes chimiques et ne pas hésiter à les utiliser. J’ai l’impression qu’on va tous mourir.
Dix octobre deux milles douze ; La vie a presque repris son cours. Je dis presque parce que les bombardements rythment toujours nos battements de cœur. On s’y est juste habitué. Comme si on avait réalisé la fatalité de la chose. Le conflit, la guerre ou peu importe comme les autres l’appelle, ce n’est pas près de s’arrêter. Je pars demain en excursion avec ma classe de bio. Certains disent que c’est du suicide, mais pour moi, ce n’est pas plus du suicide que de rester à Damas.
Vingt-trois décembre deux milles douze ; Joyeux Anniversaire Aliyyah.
Trente janvier deux milles treize ; Tout le monde parlent des dizaines de milliers de disparus du pays. Ça a commencé quand ils ont repêché une centaine de corps dans une rivière il y a deux jours. C’était des prisonniers et des disparus exécutés d’une balle dans la tête. Ce genre d’horreur ne nous choque même plus. On en entend tous les jours, on en voit tous les jours. Mais ça fait plus d’un an que je n’ai pas revu Tasyr… Pitié, dites-moi qu’il ne fait pas parti des « disparus ».
Vingt-deux février deux milles treize ; Ma mère est blessée. Elle perd du sang, beaucoup de sang. Je vois mon père s’activait autour d’elle et je ne sais pas quoi faire. Devant mes yeux, les souvenirs continuent juste de défiler. Je nous revois ma mère et moi entrain de marcher, puis l’explosion de la voiture. On a hurlé à plein poumon. Les attentats à la voiture piégée ont déjà tué plusieurs dizaines de personnes depuis ce matin. Je ne veux pas que ma mère meurt. Je ne veux pas qu’elle meurt.
Vingt-trois février deux milles treize ; Elle est morte. Elle ne souffre plus. Mais elle ne connaitra pas la renaissance de la Syrie. La guerre l’a tué avant. La guerre tue et n’épargne personne.
Vingt-un aout deux milles treize ; Les bombes ont explosé, toute la journée. Des gens sont morts sont mes yeux et j’étais impuissante. Incapable de sauver des vies déjà condamnées par le gouvernement. J’ai pourtant essayé d’aider, de venir en aide aux blessés. Mais que faire quand un enfant de trois ans se vide de son sang après d’un bâtiment lui soit tombé dessus ? J’ai essayé de le sortir de là, d’arrêter l’hémorragie. J’ai pleuré, je ne voulais pas qu’il meurt. Personne ne méritait de mourir. Et ce gosse, il avait fait quoi pour qu’on le condamne à mourir. Quand je regarde mes mains, je vois du sang encore et encore.
Vingt-deux aout deux milles treize ; Mon père a disparu depuis hier.
Vingt-trois aout deux milles treize ; Il n’est toujours pas rentré.
Vingt-quatre aout deux milles treize ; Je crois qu’il ne reviendra pas. Je crois qu’il est mort.
Vingt-cinq aout deux milles treize ; Je déteste mon pays.
Vingt-trois décembre deux milles treize ; J’ai dix-huit ans aujourd’hui et je suis orpheline.
Dix-huit avril deux milles quatorze ; Je sais où je vais. Je sais où je vais recommencer ma vie. Dans le pays d’origine de ma mère. Elle m’a jamais été très bavarde là-dessus, mes parents en parlaient rarement. Les seules fois où ils parlaient de le Corée à cœur ouvert c’était lors des repas avec la famille de Tasyr. Je me souviens bien de ces bons moments, où avec Tasyr on mangeait à s’en péter l’estomac, où on riait tous à gorge déployé. Mais mes parents sont morts et Tasyr a disparu de ma vie.
Six juin deux milles quatorze ; Des amis m’ont aidé à prendre contact avec un passeur. Même si je voue une grande haine à ces connards qui se servent de la détresse du peuple pour s’enrichir, je n’ai pas le choix si je veux quitter le pays. Bien sûr, impossible de prendre un vol direct pour la Corée. Je vais devoir quitter la Syrie sur un cargo pourri, pour un fois en Europe, prendre l’avion pour la Corée. Et pour l’instant, au vu de ce qu’on entend, je ne suis même pas sûre d’arriver sain et sauve en Europe.
Vingt-deux juin deux milles quatorze ; J’ai pris conscience qu’il ne fallait même pas espérer prendre l’avion en étant clandestine. Un des professeurs de la fac a accepté de m’aider à faire ma demande de séjour étudiant à l’étranger. D’après lui, mes racines coréennes devraient m’aider mais il ne me promet rien. Dans un pays en guerre, on ne peut rien promettre à personne.
Premier septembre deux milles quatorze ; J’ai reçu l’acceptation de séjour étudiant. Un miracle d’après beaucoup. Il faut que je rassemble l’argent pour sortir du pays. Un fois en Corée, j’aurais à priori une bourse étudiante, mais pour arriver jusque là-bas il faut que je me débrouille toute seule.
Trois septembre deux milles quatorze ; Ma mère avait planqué une grosse boîte en métal. Elle m’est presque tombé dessus quand j’ai commencé à ranger la presque ruine qui me sert de maison. Mais je n’ai pas le cœur à l’ouvrir. J’ai décidé de tout vendre, ne garder que le minimum, pour récupérer de l’argent. A quoi bon tout garder alors que je m’en vais. Heureusement, ma mère avait quelques trucs de valeur. Avec une petite somme comme ça, je devrais pouvoir traverser la méditerranée.
Neuf septembre deux milles quatorze ; Je me suis enfin décidé à ouvrir cette foutu boîte. Et surprise : les économies de toute une vie, celle de ma mère. A croire qu’elle veille sur moi de là où elle est. Grâce à elle, dans quelques mois, j’aurais les pieds sur le sol coréen. J’en pleure autant que j’en souris.
Vingt-trois mars deux milles onze ; Les manifestations s’enchainent depuis le début de la semaine. Au moins une centaine de morts, ils disant à la radio. Parce que oui, les forces de l’ordre tirent dans la foule. Nous ne vivons pas dans un pays où les droits de l’homme sont maitres. Non, loin de là. Ils s’en fichent pas mal de qui meurt. Femmes, enfants, hommes, vieillards… Il faut juste qu’ils servent d’exemple pour que la population se calme. Mais le peuple ne se calmera jamais, il veut sa liberté, il veut ses droits.
Premier aout deux milles onze ; Au lycée on a entendu parler de la création de l’armée syrien libre il y a quelques jours. Un groupe de militaires syriens fait défection et invite les membres de l'armée à les rejoindre. Ça aurait dû nous étonner, peut-être nous redonner espoir. Mais à Damas, on évite de se faire remarquer. On se réjouie discrètement. La mort nous guette de près.
Sept novembre deux milles onze ; Le régime a décidé de prendre la ville de Homs pour cible. Ça fait des jours qu’il pilonne la ville. J’ai envie de pleurer la mort de ces milliers de gens. Mais j’ai aussi envie de pleurer la disparation de Tasyr. Ça fait des semaines que je ne l’ai pas vu. Mais dans le chaos de Damas, personne ne se voit vraiment. J’espère juste qu’il va bien… J’espère juste que tout ira bien.
Vingt-neuf juillet deux milles douze ; J’avais raison. L’armée était trop puissance pour les rebelles. Les forces armées ont réussi à les repousser hors de la capitale. On entend les soldats se réjouirent dans les rues désertes de Damas. Nous, on pleure la défaite et on s’enferme un peu plus. Les morts sont encore nombreux. La plupart étaient des rebelles, près de six cents se vantent les soldats. Et près de cent-cinquante civils. Parmi eux, il y a des pères de familles, des mères de familles, des étudiants, et même des enfants. La guerre n’épargne personne. Et on a toujours plus peur, ils ont dit posséder des armes chimiques et ne pas hésiter à les utiliser. J’ai l’impression qu’on va tous mourir.
Dix octobre deux milles douze ; La vie a presque repris son cours. Je dis presque parce que les bombardements rythment toujours nos battements de cœur. On s’y est juste habitué. Comme si on avait réalisé la fatalité de la chose. Le conflit, la guerre ou peu importe comme les autres l’appelle, ce n’est pas près de s’arrêter. Je pars demain en excursion avec ma classe de bio. Certains disent que c’est du suicide, mais pour moi, ce n’est pas plus du suicide que de rester à Damas.
Vingt-trois décembre deux milles douze ; Joyeux Anniversaire Aliyyah.
Trente janvier deux milles treize ; Tout le monde parlent des dizaines de milliers de disparus du pays. Ça a commencé quand ils ont repêché une centaine de corps dans une rivière il y a deux jours. C’était des prisonniers et des disparus exécutés d’une balle dans la tête. Ce genre d’horreur ne nous choque même plus. On en entend tous les jours, on en voit tous les jours. Mais ça fait plus d’un an que je n’ai pas revu Tasyr… Pitié, dites-moi qu’il ne fait pas parti des « disparus ».
Vingt-deux février deux milles treize ; Ma mère est blessée. Elle perd du sang, beaucoup de sang. Je vois mon père s’activait autour d’elle et je ne sais pas quoi faire. Devant mes yeux, les souvenirs continuent juste de défiler. Je nous revois ma mère et moi entrain de marcher, puis l’explosion de la voiture. On a hurlé à plein poumon. Les attentats à la voiture piégée ont déjà tué plusieurs dizaines de personnes depuis ce matin. Je ne veux pas que ma mère meurt. Je ne veux pas qu’elle meurt.
Vingt-trois février deux milles treize ; Elle est morte. Elle ne souffre plus. Mais elle ne connaitra pas la renaissance de la Syrie. La guerre l’a tué avant. La guerre tue et n’épargne personne.
Vingt-un aout deux milles treize ; Les bombes ont explosé, toute la journée. Des gens sont morts sont mes yeux et j’étais impuissante. Incapable de sauver des vies déjà condamnées par le gouvernement. J’ai pourtant essayé d’aider, de venir en aide aux blessés. Mais que faire quand un enfant de trois ans se vide de son sang après d’un bâtiment lui soit tombé dessus ? J’ai essayé de le sortir de là, d’arrêter l’hémorragie. J’ai pleuré, je ne voulais pas qu’il meurt. Personne ne méritait de mourir. Et ce gosse, il avait fait quoi pour qu’on le condamne à mourir. Quand je regarde mes mains, je vois du sang encore et encore.
Vingt-deux aout deux milles treize ; Mon père a disparu depuis hier.
Vingt-trois aout deux milles treize ; Il n’est toujours pas rentré.
Vingt-quatre aout deux milles treize ; Je crois qu’il ne reviendra pas. Je crois qu’il est mort.
Vingt-cinq aout deux milles treize ; Je déteste mon pays.
Vingt-trois décembre deux milles treize ; J’ai dix-huit ans aujourd’hui et je suis orpheline.
Dix-huit avril deux milles quatorze ; Je sais où je vais. Je sais où je vais recommencer ma vie. Dans le pays d’origine de ma mère. Elle m’a jamais été très bavarde là-dessus, mes parents en parlaient rarement. Les seules fois où ils parlaient de le Corée à cœur ouvert c’était lors des repas avec la famille de Tasyr. Je me souviens bien de ces bons moments, où avec Tasyr on mangeait à s’en péter l’estomac, où on riait tous à gorge déployé. Mais mes parents sont morts et Tasyr a disparu de ma vie.
Six juin deux milles quatorze ; Des amis m’ont aidé à prendre contact avec un passeur. Même si je voue une grande haine à ces connards qui se servent de la détresse du peuple pour s’enrichir, je n’ai pas le choix si je veux quitter le pays. Bien sûr, impossible de prendre un vol direct pour la Corée. Je vais devoir quitter la Syrie sur un cargo pourri, pour un fois en Europe, prendre l’avion pour la Corée. Et pour l’instant, au vu de ce qu’on entend, je ne suis même pas sûre d’arriver sain et sauve en Europe.
Vingt-deux juin deux milles quatorze ; J’ai pris conscience qu’il ne fallait même pas espérer prendre l’avion en étant clandestine. Un des professeurs de la fac a accepté de m’aider à faire ma demande de séjour étudiant à l’étranger. D’après lui, mes racines coréennes devraient m’aider mais il ne me promet rien. Dans un pays en guerre, on ne peut rien promettre à personne.
Premier septembre deux milles quatorze ; J’ai reçu l’acceptation de séjour étudiant. Un miracle d’après beaucoup. Il faut que je rassemble l’argent pour sortir du pays. Un fois en Corée, j’aurais à priori une bourse étudiante, mais pour arriver jusque là-bas il faut que je me débrouille toute seule.
Trois septembre deux milles quatorze ; Ma mère avait planqué une grosse boîte en métal. Elle m’est presque tombé dessus quand j’ai commencé à ranger la presque ruine qui me sert de maison. Mais je n’ai pas le cœur à l’ouvrir. J’ai décidé de tout vendre, ne garder que le minimum, pour récupérer de l’argent. A quoi bon tout garder alors que je m’en vais. Heureusement, ma mère avait quelques trucs de valeur. Avec une petite somme comme ça, je devrais pouvoir traverser la méditerranée.
Neuf septembre deux milles quatorze ; Je me suis enfin décidé à ouvrir cette foutu boîte. Et surprise : les économies de toute une vie, celle de ma mère. A croire qu’elle veille sur moi de là où elle est. Grâce à elle, dans quelques mois, j’aurais les pieds sur le sol coréen. J’en pleure autant que j’en souris.
illo
So come with me, where dreams are born and time is never planned.
Bonjour, bonjour. Donc moi c’est illo (non non, c’est pas déjà écrit au dessus). Alors illo, c’est quoi ? C’est 17 ans et demi (ouais toujours pas majeur, d'ailleurs ça fait chier mes potes parce qu'au tonus je rentre pas en boîte mais on s'en fou) dont 3 ans de rpg et 6 mois de prépa pcsi. Donc c'est un peu suicidaire de ma part de m'inscrire sur un forum rpg mais je peux pas vivre sans rp. Et puis je me dis que j'ai réussi à gérer trois perso en début d'année donc un maintenant ça va le faire o/ Et comme tous les rpg sur lesquels j'étais inscrite ont fermé (à croire que je porte malheur tu sais.), me voilà~ Grâce aux top-sites, je précise :04:
“ Help from my friend : un coup de main pour le bottin plz, remplis le code ci-dessous et essaye de ne pas gaffer keupin.
POUR UN PV/SCÉNARIO PRIS :
▲▼PARK SOOYOUNG ( JOY, RED VELVET) ✎ Shim Aliyyah
“ Help from my friend : un coup de main pour le bottin plz, remplis le code ci-dessous et essaye de ne pas gaffer keupin.
▲▼
- Code:
[url=http://LIENVERSTONPROFIL][b]▲[/b][/url][url=http://LIENVERSLEPVPRIS]▼[/url] <taken>PARK SOOYOUNG ( JOY, RED VELVET)</taken> ✎ Shim Aliyyah
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Re: shim aliyyah ✘ belongs to the wild | Ven 13 Fév - 6:35 Citer EditerSupprimer
Je suis pas doué pour les longs paragraphes de bienvenue. Alors j'irais à l'essentiel :04: .. t'as été mon petit bout de soleil de la soirée, ma bonne étoile, le truc qui a illuminé ma nuit ~
J'suis tellement fuckin'content qu'on prenne mon pv oh bordel tkt tkt tu verras j'ai pas beaucoup d'exigence ( genre le minimum de la propreté que j'ai pas à changer ta litière tous les jours et la civilisation pour pas te rattraper en train de courir après le facteur :( ) . J'suis super ouvert sur les pv, j'aime généralement pas en prendre parce que j'ai l'impression que le personnage m'appartient pas, c'est pour ça que j'impose sur le minimum
BREF QUE DIRE. JE T'AIME JE T'AIME JE T'AIME. Je te mprais les finitions, et la façon dont je voyais leur lien à l'heure actuelle ! Pour la moindre question t'hésite pas, et même juste si tu veux de l'amour mon skype est tout chaud aussi si tu veux. Et puis.. FIGHTING POUR TA FICHE ET ENCORE JE T'AIME :2su: :bang: :bang2:
J'suis tellement fuckin'content qu'on prenne mon pv oh bordel tkt tkt tu verras j'ai pas beaucoup d'exigence ( genre le minimum de la propreté que j'ai pas à changer ta litière tous les jours et la civilisation pour pas te rattraper en train de courir après le facteur :( ) . J'suis super ouvert sur les pv, j'aime généralement pas en prendre parce que j'ai l'impression que le personnage m'appartient pas, c'est pour ça que j'impose sur le minimum
BREF QUE DIRE. JE T'AIME JE T'AIME JE T'AIME. Je te mprais les finitions, et la façon dont je voyais leur lien à l'heure actuelle ! Pour la moindre question t'hésite pas, et même juste si tu veux de l'amour mon skype est tout chaud aussi si tu veux. Et puis.. FIGHTING POUR TA FICHE ET ENCORE JE T'AIME :2su: :bang: :bang2:
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Re: shim aliyyah ✘ belongs to the wild | Ven 13 Fév - 6:37 Citer EditerSupprimer
Bienvenue ici
Taz va te violer, fais gaffe, il est dangereux
Taz va te violer, fais gaffe, il est dangereux
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Re: shim aliyyah ✘ belongs to the wild | Ven 13 Fév - 6:40 Citer EditerSupprimer
Hello Hello ! ~
Ahhh le vava, je l'avais encore jamais vu jouer, elle est superbe
Bon choix de PV, et le reflet de sa personnalité promet déjà héhé !
Fighting pour ta fiche
Ahhh le vava, je l'avais encore jamais vu jouer, elle est superbe
Bon choix de PV, et le reflet de sa personnalité promet déjà héhé !
Fighting pour ta fiche
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Re: shim aliyyah ✘ belongs to the wild | Ven 13 Fév - 6:50 Citer EditerSupprimer
J'adore tes rumeurs. Ton perso promet !Dommage que tu sois le pv de Taz.
En tout cas bienvenue et bon courage pour ta fiche.
elle insulterait qui le veut, qui le mérite. Les mots doux sortent tous seuls de ma bouche, nuance.
J'adore tes rumeurs. Ton perso promet !
En tout cas bienvenue et bon courage pour ta fiche.
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Re: shim aliyyah ✘ belongs to the wild | Ven 13 Fév - 6:52 Citer EditerSupprimer
Bienvenue, bon choix d'avatar et de pv
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Re: shim aliyyah ✘ belongs to the wild | Ven 13 Fév - 7:37 Citer EditerSupprimer
Je connais pas du tout les groupes récents (datant d'après 2012 en fait. ) Mais j'aime bien les Red Velvet et la petite là, elle est full canon!
Bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fiche !
Bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fiche !
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Re: shim aliyyah ✘ belongs to the wild | Ven 13 Fév - 7:42 Citer EditerSupprimer
Bienvenue
Bon choix de PV ! J'espère que tu t'amuseras bien par ici
Bon choix de PV ! J'espère que tu t'amuseras bien par ici
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Re: shim aliyyah ✘ belongs to the wild | Ven 13 Fév - 8:04 Citer EditerSupprimer
Bienvenue ! :D
Bon courage pour ta fiche :04:
Bon courage pour ta fiche :04:
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Re: shim aliyyah ✘ belongs to the wild | Ven 13 Fév - 8:14 Citer EditerSupprimer
bienvenue pretty girl
Contenu sponsorisé
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