« Attends ! Ne le prends pas mal. Je suis mauvaise même pour retenir mes séries télévisées que j’aime. Encore pire avec les acteurs. Comme le truc avec le gars et ses potes qui énerve en provoquant une meuf… C’est quoi son nom ? Ce n’est pas une beauté dans la série, mais y a le truc avec le carton rouge. » Un éclair de ressentiment lui traverse le cœur. Lui saisissant la poitrine pour laisser le malaise lui travers cet organe tambourinant. Il n'a pas de malice lorsqu'elle ne se souvenait plus, mais elle ne retient pas toujours les informations importantes concernant les gens. Le principal est qu’elle retient le prénom de ses ami(e)s, non ? Levant le sourcil, la blonde ne comprit pas l’illusion de sa question. Est-ce qu’elle avait encore été un peu trop directe pour comparer les choses ? Surement. La pauvre enfant qui laisse les conneries sortir de sa bouche aussi rapidement qu’une expiration. « Je n’ai pas dit que tu es bidon. Plutôt que vos fans peuvent quelques fois venir à vous vénérer à tel point qu’elles ne voient plus que vous êtes des humains. Comment dire, vous avez beau être célèbre, mais tu es toi en premier non ? Une idole peut être autant à vénérer, mais derrière ce titre… Il y a Ludo. » Est-ce sensé ? Soupirant devant la complicité de s’exprimer sur ce point de vue qui semble être douloureux voir blessant pour le brun devant elle. Valentina s’empare de sa lèvre et la mordille. Prise d’un moment de stress devant l’inquiétude d’avoir encore prononcé une bêtise.

Riant de nouveau en vus du commentaire peut-être disgracieux que Valentina avait utilisé pour comparer son cerveau d’homme. « Désolée, je ne voulais pas être méchante. C’était plutôt ma manière de dire que tu as pris un sacré risque en allant vers une admiratrice hystérique. » Une folle furieuse qui a une collection de tous les objets reliant le groupe aux objets. Si, la soi-disant amie pouvait avoir le mouchoir d’un des membres. Il serait mis dans un contenant de plastique qui le protègerait. « Ne sois pas désolé. Disons que je n’apprécie pas qu’on attaque un ami. Elle ne comprend pas le respect et cela ne passe pas. » Sursautant devant l’appareil. Lui prenant des mains à la halte. Valentina ouvrit l’écran et vu de nouveau la photographie de sa mère et de son père. « Bonjour maman et papa. » Dit-elle faiblement. Heureuse de pouvoir reposer la main sur une photo souvenir. Souriant devant l’appareil laissant sa joie prendre place sur son visage. Comment une simple photo peut-elle réveiller un visage si paisible, rempli de douceur et de bonheur. Glissant sa main dans sa bourse. V lui tend le second appareil. Levant les yeux vers lui. « Alors, il était à toi ? » Il n’a pas à dire que depuis leurs premières rencontres, ce n’est que toujours des surprises ou des évènements farfelus. Peuvent-ils avoir un peu de répit à un moment ?