La situation commençait à échapper au contrôle de Dabin, la jeune femme sentait que tout remontait à la surface alors qu'elle s'évertuait à dire qu'il fallait laisser le passé où il était. Mais Hansoo ne comprenait pas comment elle pouvait agir ainsi après tout ça, pourquoi elle ne hurlait pas, pourquoi elle agissait comme si de rien était et oui, elle pouvait comprendre dans le fond sa surprise... mais ça apporterait quoi ? Pour lui comme pour elle, avaient-ils vraiment besoin de ça ? Dabin pinça les lèvres aux réponses d'Hansoo, détournant les yeux un court instant en se mordant l'intérieur de la joue, peut-être qu'il avait raison, peut-être qu'elle devrait s'en moquer. Elle s'en moquait avant, mais maintenant qu'il était face à elle ? Elle pouvait pas faire comme si elle ne se posait pas des questions. À l'époque où elle avait connu Hansoo jamais ses parents ne l'auraient laissé avoir cet atelier, devenir styliste... ça semblait impossible ! « Donc... parce qu'on a un passé il faudrait que je ne te pose pas de questions sur le présent ? » C'était quoi cette logique ? « J'ai continué ma vie et toi la tienne, on va bosser ensemble, ça me semble normal de m'y intéresser si on va se voir pour ça. » Ça n'effaçait pas le reste, rien ne pourra l'effacer mais ils étaient des adultes. Mais Hansoo insistait, tellement, et Dabin le sentait ça commençait à briser les barrières qu'elle s'était construite, les barrières qu'elle espérait maintenir face à lui. C'était dur, si dur quand il continuait comme ça. « Tu veux vraiment que je te dise ce que j'ai sur le cœur ? » Dabin passa une main sur son visage pour ensuite la perdre entre ses mèches. « J'ai cru en toi, j'ai eu confiance... j'aurais pu tout te donner. » Dabin commença, son regard percutant celui d'Hansoo, la voix hésitante. « Tu sais ce que ça fait ? D'être balancée comme si je n'étais rien pour toi ? D'être accusée de quelque chose que je n'avais pas fait et personne pour me défendre ou me croire ? » Tout ce que ça lui avait fait à elle ? À sa famille ? « Encore maintenant je me demande pourquoi... Pourquoi Hansoo ! Qu'est-ce que je t'ai fait pour que tu me sacrifies comme ça ? » Elle lâche, sentant les larmes monter. « On était ami, Hansoo. » Pendant un temps elle avait espéré plus. « Alors pourquoi tu m'as laissée être considérée et traitée de la sorte? Dis-moi pourquoi. »

Peut-être aurait-il mieux fait de se taire, peut-être aurait-il dû accepter la situation telle qu’elle était et ne pas insister auprès de Da Bin. Pourquoi se faisait-il du mal comme ça ? Han Soo se posait sérieusement la question ; il n’avait pas besoin d’en faire autant néanmoins c’était plus fort que lui de chercher la petite bête, là où il n’y en avait pas. Parce qu’il s’en voulait, parce que la culpabilité le rongeait et qu’il n’était plus en mesure de la regarder, pas après toute la souffrance qu’il lui avait infligée. Probablement aussi que, dans le fond, il souhaitait juste être puni par ses mains, car il ne pouvait pas le faire lui-même et il mériterait chaque coup, chaque mot, qu’elle lui assènerait. La voir être aussi nonchalante sur le sujet l’avait pris par surprise, puisque lui était incapable de se pardonner, et elle n’avait pas à le faire non plus. Peu importait les années qui s’étaient écoulées, Han Soo ne voulait pas qu’elle le traite différemment, il voulait qu’elle lui lâche tout ce qu’elle avait sur le cœur, qu’elle le frappe si l’envie y était, il ne voulait pas son indifférence. Da Bin pouvait lui poser toutes les questions qu’elle désirait, mais devait-elle réellement s’intéresser à ce qu’il devenait ? Non. Car, il ne méritait pas autant d’attention, néanmoins le styliste préféra ne pas relever, parce qu’il avait bien compris qu’il s’agissait d’un débat de sourd, où ni l’un ni l’autre ne souhaitait réellement saisir le point de vue de l’autre.

Alors, il la laissa s’exprimer, il la laissa évacuer toutes ses émotions qui la dévoraient, encaissant chacune des paroles qu’elle balançait, comme des milliers de lames plantées dans son organe vitale. Han Soo avait l’impression que ses pieds s’enfonçaient de plus en plus dans le sol, cependant son visage resta de marbre, refusant de lui montrer que ça le touchait. Puisqu’il n’était pas celui qu’on devait plaindre, il était celui qu’on devait pointer du doigt encore et encore et qui méritait clairement ce qui lui arrivait. S’excuser était tout ce que le garçon souhaitait faire, lui clamer ô combien il regrettait, ô combien il n’avait jamais voulu que cela prenne une telle ampleur, hors c’était beaucoup trop facile. Qu’est-ce que ça changeait s’il lui disait à quel point il était désolé maintenant ? C’était trop tard, et cela n’effacerait jamais tout le mal qu’il avait créé, parce que même si cela n’avait jamais été son but, c’était lui qui avait tout initié. « Probablement car tu n’étais pas assez importante. » C’était faux, tellement faux, et il se trouvait horrible de s’enfoncer à ce point dans son mensonge. Mais il ne voulait pas de sa compassion, il n’en avait aucun droit, et lui ne méritait que sa haine. « Je n’avais pas envie de sacrifier mon avenir pour une pseudo amitié. » Et le pire était assurément que le jeune homme remuait le couteau dans la plaie, en employant des mots blessants, et mentant de plus bel sur la relation qui les unissait tous les deux. « Je n’avais pas non plus le courage d’aller contre mes parents. » Un peu d’honnêteté parmi tous ses mensonges car, s’il y avait bien une chose que Da Bin savait le concernant, était toute la pression que sa famille lui mettait sur le dos et contre laquelle il avait du mal à lutter. Certes, il était différent à présent, cependant à l’époque il était trop faible ; il n’y avait rien que Han Soo pouvait faire contre ses géniteurs et il avait tellement eu peur pour elle, de ce que son père ferait de pire, il n’avait pu que se plier à leurs désirs, et accepter la haine de la jeune femme à son égard.

Ce n'était pas bon signe, tous les ingrédients étaient réunis pour que ça tourne à la catastrophe, Dabin aurait dû se contenter du minimum demandé et partir avant que la conversation puisse dévier de la sorte. Et pourtant, elle était encore là, elle ne bougeait pas. Pire même, elle commençait petit à petit à donner à Hansoo ce qu'il voulait entendre. Était-ce assez pourtant ? Qu'est-ce qu'il voulait dans le fond ? Qu'elle le haïsse réellement ? L'idée même lui brisait le coeur, pourtant c'était sûrement ce que tout le monde attendait d'elle, même lui apparemment. Et elle ne savait pas ce qui était le pire, parce que sa raison était d'accord avec lui, d'accord pour lui en vouloir mais son coeur ? Lui c'était tout le contraire. Revoir le jeune homme après toute ces années, ça lui rappelait à quel point elle l'avait aimé, et que ses sentiments étaient toujours enfouis profondément en elle. Dabin voulait faire des efforts, mais c'était si compliqué quand Hansoo était ainsi, il voulait qu'elle parle ? Qu'elle se lâche ? Ce fut ce qu'elle finit par faire, son cœur sombrant dans sa poitrine à mesure que les mots glissaient entre ses lèvres, elle laissait finalement sortir les questions qui l'avaient bouffée depuis tant d'années, pourquoi ? Pourquoi lui avoir fait ? Elle avait envisagé beaucoup de choses durant tout ce temps, diverses explications de la plus logique à la plus ridicule, les mots qui franchirent les lèvres d'Hansoo, elle y avait pensé aussi... mais ça ne voulait pas dire que ça lui fit rien de les entendre. Comme un coup de couteau qu'on lui enfonçait en plein cœur, comme à cette époque, ce sentiment de trahison qui la frappa à nouveau. « Q-quoi ? » Elle murmura, l'incompréhension passant dans ses pupilles. Et Hansoo enfonçait le clou, une fois de plus, une phrase qui la blessa plus que la première. « Une pseudo amitié ? C'était ça pour toi ? Pseudo ? » Dabin sentit ses lèvres trembler, mais maintenant elle ne saurait dire si c'était à cause de la peine ou la colère. Au moins il avoua une évidence par la suite, bien sûr ses chers parents, elle le savait ça bien entendu. « Oh, oui, bien sûr. Il ne fallait pas décevoir ceux qui étaient si affectueux avec toi. » Dabin reprit la parole, l'ironie tellement venimeuse dans sa voix. « Que j'ai été bête de croire que ça avait été plus, » la brunette laissa échapper un rire sans joie, baissant le visage en se mordant la lèvre. « Dire que j'ai pas écouté les autres quand on disait que t'étais un connard, j'imagine que j'aurais dû ? Ça aurait évité tellement de larmes pour toi. » Elle ne regrettait pas pourtant, malgré tout ça, d'avoir rencontré Hansoo, de l'avoir aimé. Et de continuer à l'aimer avec toujours cette même force qu'à l'époque. Ridicule et naïve, voilà ce qu'elle était.

Son cœur se compressait à chaque mot horrible qu’il échappait ; lui qui s’était promis de sortir de son existence, de ne plus jamais la faire souffrir, il lui infligeait de nouvelles blessures aujourd’hui. Parce qu’il n’était pas en mesure de se pardonner, parce qu’il voulait recevoir toute sa haine et que c’était tout ce qu’il méritait, parce que s’excuser maintenant ne changerait jamais les choses. Mis à part lui faire du bien à lui, égoïstement, expliquer toute la vérité n’apporterait rien, et il refusait d’obtenir de la compassion de la part de la jeune femme. Il était celui qui avait échoué, celui qui avait été trop faible, et trop lâche, pour ne pas oser affronter ses parents puis défendre celle qu’il aimait… Donc non, il n’avait aucune excuse, il était indéfendable. Da Bin était une femme formidable, elle était une bonne personne et elle ne gagnerait jamais rien de bon d’avoir un tel individu dans son existence. Leur histoire faisait partie du passé, il fallait la laisser derrière, et peu importait ô combien ça le torturait de la blesser de la sorte, Han Soo était incapable d’agir autrement. Probablement parce que la rancune qu’il éprouvait envers sa personne était beaucoup trop grande, et qu’il ne supportait pas l’idée qu’elle puisse un jour lui pardonner. Aussi masochiste que cela pouvait paraître, il aurait préféré qu’elle le frappe et l’insulte, pour son comportement de l’époque, pour son attitude de ce jour, puis qu’elle lui clame à quel point il était un homme cruel. Toutes ces insultes, tous ces coups que le garçon désirerait s’envoyer à lui-même puisque, même s’il allait mieux à présent, il n’oubliait jamais réellement la mauvaise personne qu’il était autrefois.

« Qu’est-ce que tu voulais que ce soit d’autre ? » Balança le styliste, neutre, sans la quitter des yeux alors que ses pieds s’enfonçaient un peu plus dans le sol. Une « pseudo amitié », bien sûr que non, ce n’était pas que ça pour lui. C’était tellement plus, des sentiments sur lesquels il n’avait jamais osé mettre des mots, par peur de perdre tout ce qu’ils avaient jusque là… Mais au bout du compte, malgré tout, il avait tout de même tout perdu. Par sa faute. « Je ne t’ai jamais dit que j’étais quelqu’un de bien à ce que je sache. » L’ironie s’entendait également dans sa voix, bien qu’il ne pensait aucunement ce qu’il déclarait. Si Han soo songeait ses propos désormais, parce qu’il était le premier à détester cette partie de lui, il ne se croyait pas mauvais à l’époque. Même s’il avait ce côté arrogant et superficiel, qu’il préférait traîner avec les gens de son milieu plutôt que les autres, contrairement à ce qu’on racontait de lui, il n’avait jamais eu mauvais fond. La pression sur ses épaules était ce qui l’avait rendu égoïste, un peu hypocrite parfois, néanmoins au plus profond de lui-même, il n’avait jamais voulu tout ce qui était arrivé. « Oui, je suis un connard, et ça ne changera pas. » Pourtant, s’il pouvait retourner dans le passé, corriger ses faux pas et agir différemment, la protéger, pour sûr qu’il le ferait sans hésiter.

Elle aurait dû écouter quand on l'avait mise en garde, quand on lui avait dit que c'était une mauvaise idée de le fréquenter au vu de ce qu'il se disait sur lui, sur les personnes qu'il fréquentait, son milieu par rapport au sien. Dabin s'était moquée de ça à l'époque, elle était jeune et naïve de penser que la classe sociale ne pouvait pas être si importante que cela quand deux personnes étaient faites pour être ensemble. Une belle illusion, si belle et si cruelle. Elle l'avait vu quand Hansoo l'avait laissée au lycée mais qu'il le confirme, les mots du jeune homme transperçant son cœur avec des flèches invisibles, c'était sûrement pire de l'entendre le lui dire que de simplement le savoir. Parce que tant qu'il ne l'avait pas dit, l'espoir était toujours présent. Maintenant... maintenant il n'y avait plus que les larmes et la colère qui grondait sous la peau de Dabin, pinçant les lèvres et serrant les poings, s'enfonçant les ongles dans la peau à un tel point qu'elle était certaine que cela allait laisser des traces. On te l'avait dit. Elle pouvait presque entendre ses paroles, un goût amer glissant sur sa langue. Si ce qu'elle lui avait dit le blessa il n'en montra rien, elle ne put pas vraiment en faire de même quand il enfonça le clou un peu plus dans le cercueil. « Je pensais que c'était... » Dabin s'arrêta avant de trop en dire, se mordant la joue et laissant un rire blasé sortir à la place. « Laisse tomber, ça n'a plus aucune importance. » C'était trop tard, le mal était fait, réellement cette fois. « Non, effectivement, tu n'as jamais prétendu ça avec moi. » Elle murmura faiblement, ses barrières qui se fracturent l'espace d'un instant avant d'ajouter, « parce que tu l'étais vraiment, quoi que tu puisses en dire ou les autres. » Avec elle, Dabin n'avait jamais senti qu'il se forçait mais peut-être que ce n'était que du cinéma, quel comédien talentueux. Mais cette vulnérabilité ne resta pas longtemps, Dabin remonta ses défenses et les renforça en croisant les bras contre sa poitrine. Elle avait envie de rire mais ce n'était pas le moment, ni la bonne émotion qui grondait en elle. « Quel dommage. » Elle souffla, détournant les yeux et se rappelant enfin pourquoi elle était là. « Tant que tu montres pas cette partie de toi au professeur, il admire beaucoup ton travail, je n'ai pas envie qu'il soit déçu. » C'était important pour le cursus, mais avec ces échanges, Dabin n'avait pas envie de rester plus longtemps en sa compagnie.

Pourquoi se faire autant de mal ? Certains diraient qu’il fallait être masochiste pour être aussi stupide, mentir au lieu de révéler la vérité et toutes les émotions qui habitaient son cœur ; lui répondrait qu’il s’agissait d’une solution de facilité. Après toutes les blessures qu’il lui avait infligées, mis à part le soulager lui, à quoi cela servait de s’excuser maintenant ? A quoi cela servait de lui clamer ô combien il n’avait jamais souhaité son malheur, ô combien elle était importante à ses yeux et qu’il aurait voulu être plus courageux pour l’aimer librement à l’époque ? Ca n’effacerait jamais l’ampleur de ses actions ; ce serait que des justifications, pour tenter de se déculpabiliser et il le refusait. Han Soo était incapable de se pardonner et, tout ce sarcasme qu’il lui envoyait, était assurément le miroir de la haine et la rancune qu’il éprouvait envers lui-même. Il ne voulait pas recevoir une quelconque compassion de la part de la jeune femme, puisqu’il n’en méritait aucune. Il méritait de voir le dégoût dans ses pupilles, d’entendre l’amertume dans le son de sa voix et de sentir ses poings contre son torse qui évacuaient toute sa rage. Alors, oui, il mentait. Il restait fidèle à l’image qu’on lui donnait autrefois, un garçon arrogant et pas fréquentable, un garçon pas sincère qui profitait des autres puis les rejetait dés qu’il n’en avait plus besoin. Pourtant, au contraire des rumeurs, Han Soo n’avait jamais été ce genre d’individu. C’était vrai, peut-être avait-il été hautain et superficiel, peut-être même avait-il profité de la notoriété de ses parents pour se faire respecter, hors jamais il n’avait été celui que les rumeurs décrivaient.

« Crois ce que tu veux si ça te rassure. » Balança-t-il de plus bel, gardant cet air fier accroché à sa figure, comme s’il se tenait sur son fidèle piédestal. Le garçon n’avait pas cherché à épiloguer davantage sur leur pseudo-amitié, parce que lui-même avait peur de flancher et qu’il devait puiser dans ces derniers retranchements pour ne pas laisser ses émotions avoir raison de lui. « Je sais faire la différence entre le travail et le privé. » Bien que, malgré tout, il aurait du mal à rester entièrement serein, et maître de ses moyens, avec Da Bin dans les parages.

On l'avait mise en garde à l'époque, Dabin n'avait pas voulu les écouter, ces personnes qui lui disaient qu'elle faisait une erreur en se rapprochant de Hansoo, qu'elle ne devait pas lui faire confiance car elle allait finir par souffrir par sa faute. Elle avait trouvé ça exagéré à l'époque, parce qu'à ses yeux personne n'avait réellement essayé de le connaître lui, tel qu'il était vraiment et pas uniquement l'image qu'il renvoyait. Le garçon qu'elle avait connu, elle, était si différent de celui qu'elle avait en face à cet instant présent, la regardant avec une expression si fermée, si froide. « Je sais même pas si on peut dire que ça me rassure. » Elle murmure, un nouveau rire blasé qui vient glisser entre ses lèvres, sentant les larmes monter, venir lui piquer les yeux alors qu'elle se mord la joue pour se retenir de craquer. Elle pensait être plus forte maintenant, mais de se retrouver face à la froideur de Hansoo lui brisait le coeur, encore plus que quand tout le monde s'était retourné contre elle. Parce que les autres dans le fond, ça ne lui fera jamais aussi mal que quand ça venait du jeune homme. Parce qu'elle l'aimait, Hansoo, encore maintenant son coeur n'avait cessé de battre pour lui. Plutôt que de continuer sur cette pente dangereuse, Dabin décida de repartir sur le sujet qui l'avait amené ici en premier lieu : la collaboration avec le cursus théâtre. « Je devrais prendre exemple pour toi alors, ça évite le erreurs. » Dabin commenta, prenant une inspiration avant de déposer les papiers avec lesquels elle était arrivée. « Voici quelques idées dont vous avez déjà dû parler, il a étoffé un peu plus. » Dabin se tourna à nouveau vers Hansoo. « Puisqu'on a fini, j'imagine qu'on se verra sur le campus une autre fois. » La brunette marmonne, hochant la tête pour lui dire au revoir et s'en allant sans un regard derrière elle, Hansoo n'essaya pas plus de la retenir. C'était sûrement ce qu'il y a avait de mieux... mais ça faisait mal quand même.