Page 1 sur 2 • 1, 2
Just Pretend
Davis Jonah
❝ Ars longa, vita brevis
Pseudo : Vici0usD
Célébrité : Noah Sebastian
Crédits : skelterp
Messages : 308
Âge : 29
Just Pretend | Jeu 9 Nov - 10:13 Citer EditerSupprimer Just Pretend @Zhong Mei Li
________________________________
((ootd)
Est-ce que vous savez que 17 heures de décalage c’est la merde? Non mais parce que dis comme ça, on se dit que finalement ce n’est pas dramatique. Si si, vivre 17 heures en avance alors que votre groupe est resté à Los Angeles, ça rend tout, mais absolument TOUT, beaucoup plus compliqué. Vous êtes techniquement en train de préparer une tournée et un prochain album, donc ne pas être avec eux est une plaie. Bref, tu as loué un studio pendant quelques jours, déjà cela te force à sortir au lieu de tourner en rond, et surtout tu en as besoin. Tu as à peine touché un micro depuis que tu es en Corée, ça te démange, ça te ronge. Honnêtement, une fois que tu as passé la porte du studio, tu te sens un peu comme à la maison. Tu prends vite tes marques, où que l’on soit dans le monde, un studio reste un studio. Surtout que tu n’es pas en mesure de faire la fine bouche, tu as pris ce qui était dispo, sinon il fallait supplier un label et clairement on n’est pas dans le même problème ni dans la même liberté.
Tu as loué le studio pour quelques jours, par habitude, tu n’as même pas pris d'ingénieur du son, tu veux contrôler absolument tout ce qui ce passe. Tu déposes tes affaires, tu branches ton ordinateur et tu reviens directement en mode travail. Une fois le casque sur les oreilles et le micro devant la bouche, tu revis. Tu te vide la tête de tes problèmes alors que les notes s'enchaînent, tu craches tes problèmes dans le micro. Tu ne sais plus combien de temps tu peux passer dans le studio. Le temps devient relatif, et tu t’en moques. Une respiration dans une période d’angoisse. Tu enchaines ensuite une répétition avec ton groupe. Enfin tu essayé, mais c’est un peu une galère de le faire par skype, le son n’est pas ouf, la connexion est mauvaise, et au final tu t'énerves plus qu’autre choses.
Tu fais une pause, tu sors prendre un peu l’air et boire un café, c’est là que tu te rends compte qu’une journée c’est déjà quasiment écoulé. Honnêtement tu n’es pas fatigué, enfin pas trop, tu es surtout frustré de ne parvenir à rien. Tu bois donc ton café en vitesse avant de retourner te plonger dans ton antre. Les idées fusent dans ta tête, mais pourtant aucune ne te semble bonne, aucune ne sonne comme tu voudrais que cette chanson sonne. Du coup tu te frustre encore plus. Tu t'acharnes avec ton ordinaire, tentant mélodie sur mélodie. Tu as une vision en tête, tu l'écoutes dans ton esprit mais tu n'arrives pas à la retranscrire correctement. Tu soupires alors que seul la lumière de l’écran illumine la cabine, tu t'énerves encore un peu. Soudain un flash de reviens alors que t’étale sur le poste de travail. Tu te demandes si la mystérieuse Mei Li compte venir ou pas. Tu avais presque oublié que tu l’avais invité, enfin… Plutôt que tu lui avais dit de venir si elle le voulait, invité était un grand mot. Tu ne sais même pas trop pourquoi tu l’avais fait. C’était sur le moment, mais clairement cette fille t’avais un peu trop intrigué. Non seulement elle était une œuvre d’art vivante, il fallait le reconnaître, mais en plus elle avait du talent. Honnêtement tu serais presque jaloux.
Tu te reprends, tu ne sais pas trop pourquoi tu penses à elle maintenant. De toute façon, elle fera bien ce qu’elle veut. Tu te reprends, t’étires, avant de retourner dans la cabine. Cette fois, c’est ton dernier essai, sinon tu passes a autre chose. Tu lance la musique depuis ton ordinateur et tu fermes les yeux. Tu te laisse portée, avant de commencer de chanter. TU te coupe du monde, tu veux réussir cette prise avant qu’elle ne te retourne complètement le cerveau. Les paroles sont fluides, le texte est fort tu le sais. Tu le sentais en l’écrivant, ce n’est pas aussi… agressif que d’autres chansons que tu as pu écrire, pourtant le poids te semble le même. Peut-être même plus encore parce que la mélodie ne vous prend pas autant les tripes. C’est un équilibre dont tu n’as pas l’habitude. C’est presque une ballade, alors que tu avais dit que tu n’en écrirais pas. Alors que tu poursuis, tu ne te rends pas compte que tu n’es plus seul dans le studio. Tu ne sens pas cette présence, trop absorbée par cette chanson qui te tourmente le cerveau depuis des semaines.
code by kerushirei.
Est-ce que vous savez que 17 heures de décalage c’est la merde? Non mais parce que dis comme ça, on se dit que finalement ce n’est pas dramatique. Si si, vivre 17 heures en avance alors que votre groupe est resté à Los Angeles, ça rend tout, mais absolument TOUT, beaucoup plus compliqué. Vous êtes techniquement en train de préparer une tournée et un prochain album, donc ne pas être avec eux est une plaie. Bref, tu as loué un studio pendant quelques jours, déjà cela te force à sortir au lieu de tourner en rond, et surtout tu en as besoin. Tu as à peine touché un micro depuis que tu es en Corée, ça te démange, ça te ronge. Honnêtement, une fois que tu as passé la porte du studio, tu te sens un peu comme à la maison. Tu prends vite tes marques, où que l’on soit dans le monde, un studio reste un studio. Surtout que tu n’es pas en mesure de faire la fine bouche, tu as pris ce qui était dispo, sinon il fallait supplier un label et clairement on n’est pas dans le même problème ni dans la même liberté.
Tu as loué le studio pour quelques jours, par habitude, tu n’as même pas pris d'ingénieur du son, tu veux contrôler absolument tout ce qui ce passe. Tu déposes tes affaires, tu branches ton ordinateur et tu reviens directement en mode travail. Une fois le casque sur les oreilles et le micro devant la bouche, tu revis. Tu te vide la tête de tes problèmes alors que les notes s'enchaînent, tu craches tes problèmes dans le micro. Tu ne sais plus combien de temps tu peux passer dans le studio. Le temps devient relatif, et tu t’en moques. Une respiration dans une période d’angoisse. Tu enchaines ensuite une répétition avec ton groupe. Enfin tu essayé, mais c’est un peu une galère de le faire par skype, le son n’est pas ouf, la connexion est mauvaise, et au final tu t'énerves plus qu’autre choses.
Tu fais une pause, tu sors prendre un peu l’air et boire un café, c’est là que tu te rends compte qu’une journée c’est déjà quasiment écoulé. Honnêtement tu n’es pas fatigué, enfin pas trop, tu es surtout frustré de ne parvenir à rien. Tu bois donc ton café en vitesse avant de retourner te plonger dans ton antre. Les idées fusent dans ta tête, mais pourtant aucune ne te semble bonne, aucune ne sonne comme tu voudrais que cette chanson sonne. Du coup tu te frustre encore plus. Tu t'acharnes avec ton ordinaire, tentant mélodie sur mélodie. Tu as une vision en tête, tu l'écoutes dans ton esprit mais tu n'arrives pas à la retranscrire correctement. Tu soupires alors que seul la lumière de l’écran illumine la cabine, tu t'énerves encore un peu. Soudain un flash de reviens alors que t’étale sur le poste de travail. Tu te demandes si la mystérieuse Mei Li compte venir ou pas. Tu avais presque oublié que tu l’avais invité, enfin… Plutôt que tu lui avais dit de venir si elle le voulait, invité était un grand mot. Tu ne sais même pas trop pourquoi tu l’avais fait. C’était sur le moment, mais clairement cette fille t’avais un peu trop intrigué. Non seulement elle était une œuvre d’art vivante, il fallait le reconnaître, mais en plus elle avait du talent. Honnêtement tu serais presque jaloux.
Tu te reprends, tu ne sais pas trop pourquoi tu penses à elle maintenant. De toute façon, elle fera bien ce qu’elle veut. Tu te reprends, t’étires, avant de retourner dans la cabine. Cette fois, c’est ton dernier essai, sinon tu passes a autre chose. Tu lance la musique depuis ton ordinateur et tu fermes les yeux. Tu te laisse portée, avant de commencer de chanter. TU te coupe du monde, tu veux réussir cette prise avant qu’elle ne te retourne complètement le cerveau. Les paroles sont fluides, le texte est fort tu le sais. Tu le sentais en l’écrivant, ce n’est pas aussi… agressif que d’autres chansons que tu as pu écrire, pourtant le poids te semble le même. Peut-être même plus encore parce que la mélodie ne vous prend pas autant les tripes. C’est un équilibre dont tu n’as pas l’habitude. C’est presque une ballade, alors que tu avais dit que tu n’en écrirais pas. Alors que tu poursuis, tu ne te rends pas compte que tu n’es plus seul dans le studio. Tu ne sens pas cette présence, trop absorbée par cette chanson qui te tourmente le cerveau depuis des semaines.
- Chanson:
code by kerushirei.
Can you hear me through the white noise?
Zhong Mei Li
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
Pseudo : jae.
Célébrité : xiao min
Crédits : self.
Messages : 755
Âge : 27
Re: Just Pretend | Jeu 9 Nov - 18:54 Citer EditerSupprimer just pretend @davis jonah
((ootd) Les yeux rivés sur la façade de l’immeuble. Mei li se demande ce qu’elle fait là. Et ça l’agace. Ça l’énerve de se dire que la proposition que lui a faite jonah quelques jours plus tôt à su se frayer un chemin un peu trop imposant dans son esprit. A su éveiller sa curiosité. Mais en même temps, qui serait assez fou pour refuser. qui déclinerait l’offre de quelqu’un qui a désormais su faire ses preuves et qui pourrait réellement vous apporter quelque chose sur le point de vue professionnel. La majorité des personnes lambdas aurait d’ailleurs hurler de joie. Se serait présenté au pied levé le lendemain matin même. Mais pas mei li. non. Elle a laissé les jours s’écouler. A repousser le moment parce qu’il ne faut déconner. Elle a une vie et une part d’elle-même ne pouvait pas s’empêcher non plus de se dire que ce n'était que des paroles en l’air et elle n’avait pas aucune envie d’être prise pour une débile. Et pourtant, elle est là. Oh, elle n’est pas venue ici avec l’intention première de voir jonah. Non, elle passait dans le coin.. puis s’est remémorée l’adresse. évidemment. Et là voilà donc devant le studio, son café à emporter à la main, en train de fixer la porte depuis bien dix minutes. C’est une idée stupide. Et en même temps terriblement tentante. En véritable conflit avec elle-même. Resserrant son manteau de sa main libre, elle finit par lâcher un soupir exaspéré envers cette situation complètement grotesque. Qu’a-t-elle à perdre ? sa fierté. Peut être. Et avant qu’elle ne décide réellement à changer d’avis, jetant un œil aux informations que lui avait fourni jonah, mei li finit par pénétrer dans l’immeuble. Et elle ne met pas vraiment longtemps à trouver. Presque guidée par les bribes de voix qui se rapprochent. Et elle l’entend vraiment avant de le voir. Chantant la chanson qu’il lui a fait écouter la dernière fois. La pièce est presque plongée dans le noir, avec pour unique source de lumières les écrans présents. Mei li ne dit rien. Ne fait aucun acte de présente sur le pas de la porte. Au contraire. Elle se fond presque dans le décor sans le vouloir. Alors qu’en réalité, elle est tout ce qu'il y a de plus visible. Mais jonah a l’air tellement dans son monde qu’il ne la remarque pas du tout. et c'est donc une des raisons qui la pousse à ne pas briser cette atmosphère. s'adossant contre le mur en continuant de boire son café, elle l’écoute. Ses sourcils se froncent parfois quand elle a l’impression que ça ne sonne pas aussi bien que la dernière fois sur certaines prises. Son esprit s’envole quand elle plonge pleinement dans les paroles et qu’il lui prouve sans le vouloir à quel point il est doué sur d'autres. Et le temps passe. Elle ne compte pas vraiment les fois où il recommence. Elle le voit s’énerver et elle a l’impression de voir un reflet d’elle-même quand elle n’y arrive pas. quand ça ne ressort pas comme elle le souhaite. Et c’est une des raisons pour laquelle mei li reste là, sans l’interrompre. Parce que si les rôles avaient été inversés, elle n’aurait absolument pas apprécié qu’on s’immisce dans son monde. Qu’on la coupe dans son élan ou qu’on vienne même lui parler. Ce n’est peut être pas son cas, mais, elle, c’est comme ça qu’elle le perçoit et elle peut le comprendre. Ses yeux le suivent du regard tandis qu’il repénètre de nouveau dans la cabine pour recommencer une nouvelle fois. Et cette fois elle se prend de plein fouet toutes les émotions qu’il y met. Un peu comme la première fois.. mais avec quelque chose de plus. Et elle a l’impression que ça n’a même rien à voir. Rien à voir avec tous ses essais précédents, rien à voir avec même la première écoute. Il l’a peut être enfin, son morceau, finalement. croisant les bras contre sa poitrine, elle le fixe tandis qu’il chante la dernière phrase. Et comme quelqu’un reconnectant avec le monde après la guerre, ses yeux tombent enfin sur mei li. « et bah tu vois, quand tu veux. » dit-elle doucement soulignant clairement que cette dernière prise surpasse de loin toutes les autres.
code by kerushirei.
code by kerushirei.
Davis Jonah
❝ Ars longa, vita brevis
Pseudo : Vici0usD
Célébrité : Noah Sebastian
Crédits : skelterp
Messages : 308
Âge : 29
Re: Just Pretend | Ven 10 Nov - 15:26 Citer EditerSupprimer Just Pretend @Zhong Mei Li
________________________________
((ootd) Tu es complètement absorbé par cette chanson, c’est devenue une sorte d’obsession au fil des jours. Comme une irritation au fond de ta tête que tu n’arrivais pas à faire disparaître. Le problème c’est justement d’avoir une idée beaucoup trop précise du produit final. Beaucoup trop précise de ce que ça doit donner. Une malédiction autant qu’une bénédiction, parce que tu ne veux pas lâcher tant que tu n’as obtenu ce résultat. Le monde extérieur n'existe plus vraiment, tu es trop concentré. Il y a longtemps que tu n’as pas autant peiné pour obtenir le résultat que tu voulais. Il faut aussi dire que c’est un texte que tu avais mis au placard depuis un moment, il faut que tu te remettes dans le mood de l’écriture. Une dernière prise, c’est tout ce que tu t’accorde, une dernière et tu arrête pour le moment. Noyer dans la lumière bleu des écrans tu te lance, en donnant ce qu’il te reste de convictions et d’énergie pour pour la journée. Alors que tu arrives au bout de la chanson, que les derniers mots te quittent en même temps que l’énergie qu’il te reste, tu te rends compte que quelqu’un est dans la pièce.
Tu fais sûrement une tête étrange, tu n’avais pas du tout remarquer que quelqu’un était rentré. Tu es honnêtement surpris mais tu dois finir d’enregistrer. Pourtant un sourire amusé vient bien vite étirer tes lèvres sur les dernières syllabes. Mei Li à donc fini par venir. Pour être franc tu pensais qu’elle ne viendrait pas. Mais tu as décidément bien du mal à comprendre comment elle fonctionne puisqu’elle est là. Dans la pénombre tu distingue pourtant qu’elle est encore impeccable, d’une ellegance folle même dans cette cabine. Elle dénote presque. Tu la quittes pourtant des yeux pour arrêter l’enregistrement et pour retirer le casque que tu as sur les oreilles. ” Il y a longtemps que tu es là? Tu aurais dû m’arrêter au lieu d’attendre que j’ai fini.” Tu te passes une main dans les cheveux, essayant de remettre un peu d’ordre dans ta tête qui doit être un naufrage absolu. Tu ne sais même pas depuis combien de temps tu n’as pas dormi. Tu fais quelque pas vers elle, te plante devant elle un peu amusé, faisant encore un peu un pas, avant de tendre le bras a côté d’elle. ”Attention à tes yeux.” Oui parfaitement, tu appuie juste sur l’interrupteur qui est à côté d’elle, histoire que vous ne soyez plus dans cette pénombre qui rend cette situation un peu étrange. ”Laisse moi juste réécouter cette prise et je suis tout a toi. Enfin tu as compris… Bref, je ne pensais pas que tu viendrais.”
Comme d’habitude tu en dit trop, mais c’est elle qui te perturbe aussi. Quelle idée d’arriver comme ça en te surprenant et en t’agressant encore les rétines dans une tenue impeccable qui la met en valeur? Franchement, elle pourrait faire un effort. Tu reste pourtant quelques instant encore prêt d’elle, l’odeur de son parfum venant chatouiller tes narines avant que tu ne te recule pour aller à la console son. Tu t’assois lourdement sur la chaise, comme lessiver par un effort intense, honnêtement la fatigue te rattrape un peu. Tu lance ton enregistrement, et réécoute avec la musique. Tu fais des pauses, des retours en arrière. Tu enrages encore un peu la vie. Il y a toujours quelques imperfections. TU utilise les boutons, la sourie, retouche un peu ce qui ne te plait pas mais ne nécessite pas forcément de nouvelle prise. Enfin tu réécoutes d’une traite, tu fermes les yeux, te plante dans le dossier de la chaise, pour pleinement vivre ce que tu viens de créer. Tu réfléchis quelques secondes avant d’enregistrer et d’envoyer le son sur ton ordinateur. ”On va dire que ça ira pour le moment, a moins que le public du jour n'ait des suggestions.” TU attrape une bouteille d’eau pour d’hydrater un peu avant de reporter ton attention sur la jeune femme. Tu l’as invité à venir mais clairement pour l’instant tu l’as complètement délaissé, peut être pas la chose la plus polie à faire. C’est peut être pour ça que tu lui demandes son avis, en plus elle t’a bien dit qu’elle ne te mentirais pas la dernière fois.
Maintenant que tu focus un peu plus sur la jeune femme, son apparance t’attrape une nouvelle fois de plein fouet. Elle sait décidément comme soigné l’impression qu’elle fait. C’est presque terrifiant. Tu lui souris en coin alors que tu t'étires, profitant de ce moment de répit. Bizarrement ton cerveau semble s’être complètement vidé de cet agacement, pourtant d'ordinaire il te faut des jours être satisfait de ce que tu fais. Là, tu semble juste heureux de pouvoir faire autre chose. ” Qu’est-ce qui t'a décidé à venir tu coup? Tu passais dans le coin je pari?” Tu lui dis en riant, tu es presque sûr que de toute façon elle ne te répondra pas. Non, elle doit avoir trop de fierté pour ça, tu en es presque sûr. De toute façon, même si tu la vexe, tu n’y risque pas grand chose, si elle a fini par venir c’est qu’elle veut bien que tu l’aide au final non? ”Tu veux travailler quelque chose en particulier?”
code by kerushirei.
Tu fais sûrement une tête étrange, tu n’avais pas du tout remarquer que quelqu’un était rentré. Tu es honnêtement surpris mais tu dois finir d’enregistrer. Pourtant un sourire amusé vient bien vite étirer tes lèvres sur les dernières syllabes. Mei Li à donc fini par venir. Pour être franc tu pensais qu’elle ne viendrait pas. Mais tu as décidément bien du mal à comprendre comment elle fonctionne puisqu’elle est là. Dans la pénombre tu distingue pourtant qu’elle est encore impeccable, d’une ellegance folle même dans cette cabine. Elle dénote presque. Tu la quittes pourtant des yeux pour arrêter l’enregistrement et pour retirer le casque que tu as sur les oreilles. ” Il y a longtemps que tu es là? Tu aurais dû m’arrêter au lieu d’attendre que j’ai fini.” Tu te passes une main dans les cheveux, essayant de remettre un peu d’ordre dans ta tête qui doit être un naufrage absolu. Tu ne sais même pas depuis combien de temps tu n’as pas dormi. Tu fais quelque pas vers elle, te plante devant elle un peu amusé, faisant encore un peu un pas, avant de tendre le bras a côté d’elle. ”Attention à tes yeux.” Oui parfaitement, tu appuie juste sur l’interrupteur qui est à côté d’elle, histoire que vous ne soyez plus dans cette pénombre qui rend cette situation un peu étrange. ”Laisse moi juste réécouter cette prise et je suis tout a toi. Enfin tu as compris… Bref, je ne pensais pas que tu viendrais.”
Comme d’habitude tu en dit trop, mais c’est elle qui te perturbe aussi. Quelle idée d’arriver comme ça en te surprenant et en t’agressant encore les rétines dans une tenue impeccable qui la met en valeur? Franchement, elle pourrait faire un effort. Tu reste pourtant quelques instant encore prêt d’elle, l’odeur de son parfum venant chatouiller tes narines avant que tu ne te recule pour aller à la console son. Tu t’assois lourdement sur la chaise, comme lessiver par un effort intense, honnêtement la fatigue te rattrape un peu. Tu lance ton enregistrement, et réécoute avec la musique. Tu fais des pauses, des retours en arrière. Tu enrages encore un peu la vie. Il y a toujours quelques imperfections. TU utilise les boutons, la sourie, retouche un peu ce qui ne te plait pas mais ne nécessite pas forcément de nouvelle prise. Enfin tu réécoutes d’une traite, tu fermes les yeux, te plante dans le dossier de la chaise, pour pleinement vivre ce que tu viens de créer. Tu réfléchis quelques secondes avant d’enregistrer et d’envoyer le son sur ton ordinateur. ”On va dire que ça ira pour le moment, a moins que le public du jour n'ait des suggestions.” TU attrape une bouteille d’eau pour d’hydrater un peu avant de reporter ton attention sur la jeune femme. Tu l’as invité à venir mais clairement pour l’instant tu l’as complètement délaissé, peut être pas la chose la plus polie à faire. C’est peut être pour ça que tu lui demandes son avis, en plus elle t’a bien dit qu’elle ne te mentirais pas la dernière fois.
Maintenant que tu focus un peu plus sur la jeune femme, son apparance t’attrape une nouvelle fois de plein fouet. Elle sait décidément comme soigné l’impression qu’elle fait. C’est presque terrifiant. Tu lui souris en coin alors que tu t'étires, profitant de ce moment de répit. Bizarrement ton cerveau semble s’être complètement vidé de cet agacement, pourtant d'ordinaire il te faut des jours être satisfait de ce que tu fais. Là, tu semble juste heureux de pouvoir faire autre chose. ” Qu’est-ce qui t'a décidé à venir tu coup? Tu passais dans le coin je pari?” Tu lui dis en riant, tu es presque sûr que de toute façon elle ne te répondra pas. Non, elle doit avoir trop de fierté pour ça, tu en es presque sûr. De toute façon, même si tu la vexe, tu n’y risque pas grand chose, si elle a fini par venir c’est qu’elle veut bien que tu l’aide au final non? ”Tu veux travailler quelque chose en particulier?”
code by kerushirei.
Can you hear me through the white noise?
Zhong Mei Li
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
Pseudo : jae.
Célébrité : xiao min
Crédits : self.
Messages : 755
Âge : 27
Re: Just Pretend | Ven 10 Nov - 19:01 Citer EditerSupprimer just pretend @davis jonah
((ootd) La surprise qui se lit sur son visage lorsqu’il aperçoit enfin mei li et note sa présence montre bien à quel point l’on peut être plongé dans son propre monde quand il s’agit de musique. Et c’est une bulle que la jeune femme n’avait pas voulu briser. Elle s’en serait presque voulu, puisque finalement, la dernière prise surpasse de loin toutes les autres. Et son irruption soudaine dans son espace vital n’aurait que perturbé sa concentration. Elle hausse donc les épaules nonchalamment quand il lui demande si elle est là depuis longtemps. oui. Non. Peut être. En réalité, mei li avait plus ou moins perdu la notion du temps, elle aussi. Presque tout aussi captivée par ce qu’il se passait au sein de la pièce que lui. à l’écouter encore et encore. sans vraiment se lasser. Parce que sa voix est absolument incroyable. Et qu’aucune prise ne ressemblait à une autre. Il y en avait eu bien sûr des meilleurs que d’autres, mais jamais rien de catastrophique. et la pire était certainement à un niveau bien au dessus des trois quarts de chanteurs lambdas. ses yeux le suivent du regard quand il se rapproche d’elle. Un peu trop. Un pas, encore un autre. Et pourtant elle ne bouge pas d’un millimètre. Toujours adossée à son mur. Les bras croisés. Les yeux plongés dans les siens comme une statue qui a toujours été là. A sa place. Et même s’il la prévient. Mei li se prend le contrecoup de la lumière comme une agression violente. Et ses yeux ont du mal à revenir à une luminosité normale. Parce qu’elle aussi, a fini par s’habituer à la pénombre. Trahissant le fait qu’elle est là depuis un peu trop longtemps. ce n’était pas si mal, le noir finalement. Une fois son acuité revenue, elle peut constater l’état à peu près chaotique de jonah puisqu’il est toujours aussi près d’elle. Ses traits sont tirés et on dirait presque qu’il n’a pas dormi depuis une semaine. Et pour qu’elle fasse la différence alors qu’ils ne se sont vus que deux fois par le passé c’est que le contraste est réel. Pourtant elle ne dit rien. Pas tout de suite du moins. Parce qu’elle sait à quel point ça peut être obsessionnel de vouloir la perfection. A tel point on peut ne plus s’arrêter de travailler, ne pas penser à manger ou encore dormir quand on ne parvient pas à obtenir le résultat que l’on veut. Elle hoche doucement la tête et ne peut s’empêcher d’être légèrement amusée quand il se sent obliger de justifier cette expression pourtant si anodine. En réalité, il peut prendre le temps qu’il veut pour son morceau. parce que ça lui suffit. Qu’elle ne sait pas vraiment pourquoi elle est là. Et que l’écouter est déjà un apprentissage en soi. Et il y a ses quelques secondes en suspension. Les secondes de trop à rester près d’elle. Et elle plane dans l’air cette tension indescriptible qui n'était pas là auparavant, avant qu’il se détourne vraiment. et mei li ne bouge pas. l’observant se replonger en plein cœur de son morceau. les yeux rivés sur lui. et cette fois c’est plus sur lui qu’elle se concentre que sur son morceau en tant que tel. Observant ce qu’il dégage et les traits qu’il exprime quand il vit ce qu’il chante. Et aussi surprenant que ça puisse paraître, même pour elle même, ça lui plait. Parce que ça sonne authentique. Un ricanement amusé traverse ses lèvres quand il s’adresse de nouveau à elle. et se décollant finalement de son mur elle finit par se rapprocher de lui et de son ordinateur. ses talons résonnant dans le silence du studio. Retirant finalement son manteau qu’elle jette nonchalamment sur le dossier de la chaise de jonah, elle reste pourtant debout à côté de lui, baissant la tête pour replonger les yeux dans les siens. « le public du jour trouve que tu as une mine affreuse. » lache-t-elle de but en blanc. et ce n’est pas peu dire vu les cernes qu’elle peut admirer sur son visage. puis faisant mine de réfléchir elle finit par ajouter plus sérieusement. « c’est surement la moins pires de toutes celles que tu as fait jusqu’à maintenant. » sous-entendu, c’est la meilleure d’entre toutes, et c’est vraiment incroyable en langage mei li. « mais réécoute là demain, tu l'as beaucoup trop entendu pour que ça puisse t'aider vraiment à ce stade. » ajoute-t-elle. et puis, elle ne sait pas pourquoi elle se permet de dire ça, mais il faut que ça sorte. parce qu'elle le pense vraiment. « et.. ce n'est que mon avis personnel à ce niveau-là, mais.. je trouve qu’elle dégageait quelque chose de plus puissant a capella.. après c'est le rendu qui est juste différent, les deux sont vraiment biens. » et peut être parce qu’elle n’aurait pas eu le même avis non plus si elle avait eu la version avec les instruments en premier dans les oreilles, qui sait. Et elle ne sait pas quoi répondre à sa question. Pourquoi elle est là. Elle n’en sait rien elle-même. Et se serait mentir de dire que ça ne l’a pas travaillé ces derniers jours. Prise entre deux feux. « rien du tout. effectivement, j’étais juste dans le coin. » oui, elle passait par là. un total hasard. Pas du tout hantée par la proposition de jonah ni par sa voix qui a le mérite de la faire vibrer depuis des jours. Mais le problème c’est qu’elle n’a aucun idée de quoi faire ici. Elle n’y a absolument pas réfléchi. Elle est venue et c’est.. tout. alors elle hausse de nouveau les épaules. Le silence s’installant de nouveau tandis qu’elle tente de trouver une réponse à sa question mais ça ne vient pas. alors finalement, elle sort la première chose qui lui passe à l’esprit, le regard fixé sur l’écran de son ordinateur. « fais moi chanter une de tes chansons. » pour voir. Juste pour voir.
code by kerushirei.
code by kerushirei.
Davis Jonah
❝ Ars longa, vita brevis
Pseudo : Vici0usD
Célébrité : Noah Sebastian
Crédits : skelterp
Messages : 308
Âge : 29
Re: Just Pretend | Dim 12 Nov - 20:13 Citer EditerSupprimer Just Pretend @Zhong Mei Li
________________________________
((ootd) Elle a le don d’avoir une présence, une aura, qui te perturbe grandement. Elle fait partie de ces gens qui semblent juste imposer leur présence sans rien faire. Tu l’avais déjà remarqué lors de leurs concerts, encore plus lors de votre rencontre fortuite. Mais pourtant, alors qu’elle te fiche, plaquée contre le mur, elle t’envahit de sa présence. Cette fille est vraiment spéciale, elle te fascine autant qu’elle t'envahit. Clairement elle ne te laisse pas indifférent, dans tous les sens du terme. Ce n’est pourtant pas le sujet. Tu l’oublie un peu alors que tu écoutes ta dernière prise, que tu revis ce que tu viens juste de relâcher. C’est toujours un peu perturbant de s’écouter alors que l’on vient d’enregistrer. Un peu perturbant d'écouter ce que l’on vient de recracher dans le micro. Lorsque le bruit des talons de Mei Li parvient à tes oreilles, tu as bien du mal à détourner le regard. Tu comprends soudain ce que ressent une bête sauvage lorsqu’une lionne s’avance vers eux. Tu soutiens son regard, mais tu ne peux t’empêcher de rire à sa remarque. Il est fort possible que tu sois dans un état déplorable, tu ne sais même plus depuis combien de temps tu es là. Tu essaye maladroitement de te remettre encore une fois en état en te passant une main dans les cheveux et sur le visage. ”C’est possible, si on est un autre jour que mercredi j’ai l’explication. Tu es un peu gêné de t’afficher dans cet état. On va dire que tu n’es peut être pas sous ton meilleur jour. Tu reposes ton attention sur elle, un sourire en coin. ”J’ai presque honte alors toi tu fais autant impression. Tu as dû faire tourner quelques têtes dans la rue.” Moyen détourner de lui faire un compliment? Parfaitement. Tu n’avais juste pas envie de lui lancer une phrase bateau en plein visage. En plus tu n’as pas l’idée spécialement reposer pour te permettre des jeux d'esprit.
Tu reste quelques secondes complètement pris de court par sa remarque. Tu reste en la regardant sans vraiment quoi dire. La moins pire? Tu avais presque oublié qui tu avais en face de toi. Tu finis par lâcher un rire à moitié de retenue, tu croises les bras sur ta poitrine en plantant ton regard dans le sien. ”Je suppose que venant de toi que je devrais le prendre comme un compliment. Elle met pourtant le doigt sur quelque chose. Tu en a beaucoup trop fait sur cette chanson pour le moment. Tu fixes les écrans devant toi, comme t’aider a te résoudre. Comme pour imprimer un mantra d’abandon dans ton esprit. On dit bien reculer pour mieux sauter non? ”Mmmh, tu as surement raison…” Rien que cette idée est compliquée pour toi. Tu déteste laisser quelque chose en plans, mais Mei Li a sûrement raison. Tu te fais du mal pour rien. Puis sa seconde remarque t’arrache un sourire en coin. C’est qu’elle est perspicace, où a une intuition qui touche juste.”Tu as sûrement une bonne oreilles. C’est parce qu’à la base je l’ai écrit dans une période… compliqué pour moi. Je l’ai pensé comme un piano voix a la toute base. Mais je ne suis pas vraiment sûr de joué assez bien pour ça en concert. En plus ça s'intégrait franchement mal dans le prochain album alors je l’ai modifié un peu. Tu me ferais presque peur d’avoir vu ça. Tu essaye de rentrer dans ma tête?” Tu le dit sur un ton amusé, mais c’est pourtant une idée qui fait son chemin. Flippant, mais ça renforce le mystère et l’intérêt de la jeune femme.
Pourquoi tu étais sûr qu’elle ne voudrait pas dire que ta proposition avait fait son chemin? une intuition, elle ne donnait pas vraiment l’impression de quelqu’un qui accepterait de l’aide. Quoi que, lorsque tu lui demande ce qu’elle veut travailler, elle hausse juste les épaules. Est-ce qu’elle est vraiment venue par pur hasard? Tu commences à le croire. C’est lorsqu’elle propose que tu lui fasse chanter une de tes chansons qu’un nouveau nouveau sourire en coin étire tes lèvres. Logique, c’est sûrement le meilleur moyen que tu lui donnes des conseils utiles. Tu réfléchis quelque secondes. Laquelle choisir? Tu tournes alors la tête pour voir tes notes sur celles que tu as enregistrés. Sa pourrait être intéressant. ”Pourquoi pas celle-ci mais juste en acoustique? Il y a un clavier dans la cabine. Juste ta voie et le piano, comme elle était pensé au départ. Il y a mes notes sur les paroles à côté de toi. Les barres se sont mes prises d’inspiration, les souligner les mots aspirer et les rond ceux que j’accentue. Les flèches c’est pour passer de la voie de ventre à une voie de poitrine. Avec celle-ci pas besoin d'utiliser le growl donc ce sera plus simple.”
Tu te lèves en t'étirant, en profitant pour faire travailler un peu ton corps engourdie par ses heures dans la cabine. Je le fais une fois pour que tu suives avec les notes et tu te lance pour un premier essai” Ca peut sonner comme une question, ce n’en ai pas une. Tu veux juste avoir une chance de la tester un peu, de voir ce que cette créature qui semble être descendue parmi les hommes peut faire quand on la challenge un peu. Tu te lève, attrapant doucement la jeune femme par les épaules alors que tu passe derrière elle pour aller dans la cabine, histoire de ne pas la perturber. Non non, tu ne penses pas à mal. Tu te poses devant le clavier, marquant un temps d’arrêt. Tu déteste jouer devant quelqu’un, parce que tu t'imagines mal jouer, à tort ou à raison. Enfin, ici tu supposes que ça fera l’affaire. Tu te tournes vers elle, t’assurant du regard qu’elle ne se dégonfle pas. ”Prête?” Tu commence a joué, essayant de lui montrer au mieux, exagérant peut être même un peu les ficelles pour cette démonstration, histoire de l'aider un peu. Une fois la dernière note jouée, tu te tournes vers elle, lui laisse quelques secondes, avant de jouer une note dans le vide. ” Quand tu veux.”
code by kerushirei.
Tu reste quelques secondes complètement pris de court par sa remarque. Tu reste en la regardant sans vraiment quoi dire. La moins pire? Tu avais presque oublié qui tu avais en face de toi. Tu finis par lâcher un rire à moitié de retenue, tu croises les bras sur ta poitrine en plantant ton regard dans le sien. ”Je suppose que venant de toi que je devrais le prendre comme un compliment. Elle met pourtant le doigt sur quelque chose. Tu en a beaucoup trop fait sur cette chanson pour le moment. Tu fixes les écrans devant toi, comme t’aider a te résoudre. Comme pour imprimer un mantra d’abandon dans ton esprit. On dit bien reculer pour mieux sauter non? ”Mmmh, tu as surement raison…” Rien que cette idée est compliquée pour toi. Tu déteste laisser quelque chose en plans, mais Mei Li a sûrement raison. Tu te fais du mal pour rien. Puis sa seconde remarque t’arrache un sourire en coin. C’est qu’elle est perspicace, où a une intuition qui touche juste.”Tu as sûrement une bonne oreilles. C’est parce qu’à la base je l’ai écrit dans une période… compliqué pour moi. Je l’ai pensé comme un piano voix a la toute base. Mais je ne suis pas vraiment sûr de joué assez bien pour ça en concert. En plus ça s'intégrait franchement mal dans le prochain album alors je l’ai modifié un peu. Tu me ferais presque peur d’avoir vu ça. Tu essaye de rentrer dans ma tête?” Tu le dit sur un ton amusé, mais c’est pourtant une idée qui fait son chemin. Flippant, mais ça renforce le mystère et l’intérêt de la jeune femme.
Pourquoi tu étais sûr qu’elle ne voudrait pas dire que ta proposition avait fait son chemin? une intuition, elle ne donnait pas vraiment l’impression de quelqu’un qui accepterait de l’aide. Quoi que, lorsque tu lui demande ce qu’elle veut travailler, elle hausse juste les épaules. Est-ce qu’elle est vraiment venue par pur hasard? Tu commences à le croire. C’est lorsqu’elle propose que tu lui fasse chanter une de tes chansons qu’un nouveau nouveau sourire en coin étire tes lèvres. Logique, c’est sûrement le meilleur moyen que tu lui donnes des conseils utiles. Tu réfléchis quelque secondes. Laquelle choisir? Tu tournes alors la tête pour voir tes notes sur celles que tu as enregistrés. Sa pourrait être intéressant. ”Pourquoi pas celle-ci mais juste en acoustique? Il y a un clavier dans la cabine. Juste ta voie et le piano, comme elle était pensé au départ. Il y a mes notes sur les paroles à côté de toi. Les barres se sont mes prises d’inspiration, les souligner les mots aspirer et les rond ceux que j’accentue. Les flèches c’est pour passer de la voie de ventre à une voie de poitrine. Avec celle-ci pas besoin d'utiliser le growl donc ce sera plus simple.”
Tu te lèves en t'étirant, en profitant pour faire travailler un peu ton corps engourdie par ses heures dans la cabine. Je le fais une fois pour que tu suives avec les notes et tu te lance pour un premier essai” Ca peut sonner comme une question, ce n’en ai pas une. Tu veux juste avoir une chance de la tester un peu, de voir ce que cette créature qui semble être descendue parmi les hommes peut faire quand on la challenge un peu. Tu te lève, attrapant doucement la jeune femme par les épaules alors que tu passe derrière elle pour aller dans la cabine, histoire de ne pas la perturber. Non non, tu ne penses pas à mal. Tu te poses devant le clavier, marquant un temps d’arrêt. Tu déteste jouer devant quelqu’un, parce que tu t'imagines mal jouer, à tort ou à raison. Enfin, ici tu supposes que ça fera l’affaire. Tu te tournes vers elle, t’assurant du regard qu’elle ne se dégonfle pas. ”Prête?” Tu commence a joué, essayant de lui montrer au mieux, exagérant peut être même un peu les ficelles pour cette démonstration, histoire de l'aider un peu. Une fois la dernière note jouée, tu te tournes vers elle, lui laisse quelques secondes, avant de jouer une note dans le vide. ” Quand tu veux.”
- Version piano:
code by kerushirei.
Can you hear me through the white noise?
Zhong Mei Li
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
Pseudo : jae.
Célébrité : xiao min
Crédits : self.
Messages : 755
Âge : 27
Re: Just Pretend | Lun 13 Nov - 14:03 Citer EditerSupprimer just pretend @davis jonah
((ootd) Mei li le pense quand elle lui lâche qu’il a une mine affreuse. Parce que ses cernes parlent pour lui. la fatigue se lit sur tous les traits de son visage. et elle comprends désormais mieux pourquoi, si cela fait plus de quarante-huit heures qu’il n’a pas fermé l’œil. « on est vendredi. » et elle fixe d’une manière étrange quand elle comprend tout ce que cela implique derrière. Qu’il est peut-être enfermé là depuis deux jours. A chanter encore et encore la même chanson dans l’espoir d’avoir enfin une version qui lui plait. Et elle ne peut s’empêcher de sourire discrètement à sa remarque. Pour deux raisons. Parce qu’il a beau vouloir concurrencer un panda, il n’empêche qu’il réussit à garder cet aura qui l’intrigue un peu trop. Et parce qu’il conserve cette franchise qui l’a pris de cours plus d’une fois quelques jours plus tôt, et ça la déstabilise. Et ça la dérange tout comme ça lui plait. Et c’est dangereux. Ses yeux toujours plantés dans les siens elle finit par lui répondre, amusée par sa manière de lui faire comprendre qu’elle est belle. « je sais. on s’y fait, à force. » elle ne va pas le nier. Elle le sait. Elle le voit. Parfois elle le provoque, parfois non. Dans un cas comme dans l’autre, elle fait des ravages. Revenant sur le morceau, il est vrai que dit comme ça, ça peut sonner comme un reproche alors qu’en réalité, c’est sa manière de parler. C’est sa retenue emplie de fierté qui l’empêche de dire réellement tout ce qu’elle pense vraiment. mais pourtant, à ses yeux, ça sonne clair comme de l’eau de roche. « prends-le comme tu veux, mais oui, c’était un compliment. » parce que quoiqu’il arrive, elle sait comment cela fonctionne. Elle est faite de la même manière. Le monde entier peut vous dire que c’est bien, parfait, si il y a la moindre seconde qui ne sonne pas assez bien à ses yeux, elle recommencera encore et encore. mei li l’observe intriguée. Un piano voix. Il est vrai que quand elle a entendu la chanson chantée de manière brute, elle n’a même pas réfléchi à quel instrument serait le plus à même d’aller derrière tellement juste sa voix suffisait à emplir complètement le morceau. mais l’idée n’est pas bête du tout. ça en ferait un morceau fort quoiqu’il arrive. Différent ce qu’il est en train de créer maintenant mais tout aussi profond. et un léger rire lui échappe quand il sous-entend qu’elle essaie de rentrer dans sa tête. parce qu'à ses yeux, ça semblait évident. « non, c’est juste l’impression que j’ai eu. » et maintenant qu’il lui a avoué ce qui se cachait derrière elle ne peut s’empêcher d’ajouter. « rien ne t’empêche de l’ajouter en chanson bonus au piano.. ou même de la jouer comme ça en concert de temps à autre. Ça en ferait quelque chose d’exclusif. » parce qu’il serait franchement dommage de se priver de la jouer comme on l’entend. Et parce qu’elle sait que ça plairait. Ça ne peut que plaire. Et quand il lui suggère de la chanter, elle, de cette façon, ses yeux se reposent sur lui, presque surprise avant de chercher du regard les notes dont il parle. Tandis qu’il continue ses explications, elle s’en empare, parcourant vaguement des yeux les annotations, et elle ne peut s’empêcher de sourire légèrement parce qu’elle a une manière presque similaire d’annoter les siennes. Mais ça, il n'a pas besoin de le savoir. elle a presque envie de lui dire qu’elle n’en a pas besoin. Qu’elle est restée suffisamment là à l’écouter pour connaître les paroles par cœur. Qu’elle s’est presque imprégnée totalement de la manière dont il la chantait, lui. Ça aide, avoir une mémoire comme la sienne. Mais la chanter au piano donnera une impression clairement différente. Fera passer un message et des émotions d’une autre manière. et elle a bien envie de tenter le coup. « ça me va. » tandis qu’il se lève et qu’il passe derrière elle en un geste anodin, qui pourraient presque faire croire qu’ils se connaissent depuis longtemps, elle le suit sans un mot alors qu’il prend place au clavier pour lui montrer une fois ce qu’il désirait en faire en premier lieu, de cette chanson. Et son regard ne décroche pas de lui tandis qu’il la chante une nouvelle fois. Vu le nombre de fois qu’elle l’a entendu faire, elle pourrait presque en avoir marre, et pourtant, c’est l’inverse. Comme si chaque prise était une surprise. Reparcourant des yeux ses notes en diagonale une dernière fois elle hoche de la tête quand il lui demande si elle est prête. Se raclant la gorge et se rapprochant un peu de lui et du clavier avant de se lancer tandis qu’il la suit instrumentalement parlant. Les paroles lui parlent, et c’est typiquement le genre de chanson profonde qu’elle se sait capable d’écrire. Ça, l’ambiance, plus le fait qu’elle l’a entendu à maintes reprises, la font se plonger en plein dans le morceau sans trop de difficulté. Pourtant elle s’arrête net en plein milieu de l'interprétation. les sourcils froncés en se pinçant les lèvres. ça ne va pas. se dit-elle pour elle. Et elle se rend compte que ça lui échappe aussi. « ça ne va pas. » elle finit par relever la tête vers jonah qui doit se demander ce qui lui arrive. Et ses yeux glissent de son visage jusqu’au piano, avant de les remonter vers lui. « décale-toi un peu. » dit-elle en se rapprochant et sans attendre de réponses ou même un oui ou un non, elle prend place sur la banquette à côté de lui. censée pouvoir faire tenir deux personnes mais pas assez grande pour que ça laisse une grande marge de zone de confort. Mais mei li ne prête pas attention à leur proximité. obsédée par la chanson. Elle pose les paroles annotées de jonah plus loin. elle n’en pas besoin. Plus maintenant, elle les a mémorisées, de toute façon. Ses yeux glissent sur la partition. « laisse-moi jouer. » pas que jonah joue mal, loin de là. Mais elle se connait par cœur. Et elle sait qu’elle sera bien plus en phase avec ce qu’elle chante si elle joue en même temps. C’est comme ça que ça fonctionne avec elle, les versions acoustiques. Et sans attendre quoique ce soit, elle recommence, ses doigts glissant sur les touches tandis qu’elle se remet à chanter. Et comme à chaque fois qu’elle ouvre la bouche, elle est littéralement plongée dans la musique, oblitérant tout ce qui l’entoure. Jonah compris. les paroles aidant à vivre pleinement leur sens. La mélodie aussi. et lorsque ses doigts terminent de glisser sur les dernières notes, le silence plane. Et elle se sent mise à nue pendant quelques instants. Elle pince ses lèvres tandis que son visage finit par remonter vers jonah. Et malgré toute la confiance qu’elle porte à sa voix. A ses talents, il n’en reste pas moins que c’est toujours perturbant d’être exposée ainsi. Encore plus quand la chanson appartient à la personne en face de vous. Et elle ne sait pas si c’est l’effet qu’il fait. L’expérience qu’il a acquise mais, sa confiance s’envole instantanément. et elle se demande presque si au final, elle n’a pas juste complètement tout ratée. et que venir ici était peut être la pire des idées. Alors elle ne dit rien pour briser le silence. Attendant le verdict qui s’en chargera.
code by kerushirei.
code by kerushirei.
Davis Jonah
❝ Ars longa, vita brevis
Pseudo : Vici0usD
Célébrité : Noah Sebastian
Crédits : skelterp
Messages : 308
Âge : 29
Re: Just Pretend | Mar 14 Nov - 14:39 Citer EditerSupprimer Just Pretend @Zhong Mei Li
________________________________
((ootd) Pour être tout à fait honnête, tu n’es pas vraiment étonné quand Mei Li te dit que l’on est vendredi. Tu as fait pire, largement, mais cette fois il n’y a personne pour te forcer à sortir de ton tourment volontaire. C’est donc aussi bien qu’elle soit venue, sinon dieu sait quand tu auras décroché. ”Tu sais avec le décalage horaire, j’ai vraiment du mal à m’organiser et à me rendre compte du temps qui passe.Donc le fait que tu sois venue est une bonne chose, je suppose.” Honnêtement, tu n’en es pas vraiment sûr, parce qu’elle a le don de te déconcentrer plus vite qu’elle n’arrive. Tu ne parle pas seulement de son apparence, parce que c’est évident pour n’importe qui en la regardant. Elle est juste trop… trop. Trop comme toi, trop intrigante, trop mystérieuse pour que ton cerveau ne se résolve à laisser ce mystère sans réponse. Elle sait en jouer, peut-être sans en vouloir. Sa réponse à ton compliment t’arrache un nouveau sourire en coin. C’est typiquement le genre de réponse qui lui ressemble. ”Tu dis ça comme si tu étais blaser. Tu aurais préféré que je te dise directement que ta tenue te va à ravir?” Bon là, tu es trop fatigué pour les jeux d’esprit, tu as juste dit la première chose qui te passe par la tête. Retour du mode beauf on dirait. TU te fatigue tout seul.
TU n’insiste pas, quasiment persuader que venant d’elle c’est déjà un effort qu’elle fait. Ne tente pas trop ta chance Jonah, tu risquerais de payer les pots cassés par la suite. Elle marque peut être un point, mais encore une fois elle a le don de t’en faire dire plus que tu ne le voudrais. Personne ne savait ce que tu avais en tête au départ, tu n’avais pas vraiment l’intention de le dire d’ailleurs. C’est juste que… Tu ne sais pas, tu te livre un peu trop, où peut être qu'inconsciemment tu essaye de garder cet échange constant avec elle. Tu détestes un peu cela, ce sentiment de se laisser aller beaucoup trop facilement vers elle. Il n’en sortira jamais rien de bon, tu le sais, tu l’as déjà beaucoup trop vécue. ”Je ne suis pas sûr d’être assez doué pour ça, et je ne suis pas sûr non plus que le groupe apprécie un caprice solo de ce genre. Un jour peut-être. Pour l’instant on va dire que c’est notre petit secret.” Tu souris faiblement à la jeune femme puis elle s’empare de tes notes. Tu l’observe décortité le papier et les mots. LE sourire qui s’affiche sur son visage, elle semble s’illuminer, honnêtement tu pourrais rester là à l’observer. Sauf que tu n’es pas là pour ça. Pourtant elle va bien vite te scotché sur la banquette. Elle t’observe, puis plonge dans la chanson presque sans lire les notes. Depuis combien de temps est-elle restée là à l'écouter pour la connaître déjà aussi bien? C’est juste fou, elle mémorise le texte tellement vite qu’elle te ferait presque peur. Pourtant quelque chose n’est pas là, tu ne dis rien, tu la laisse faire, mais elle s’arrête net. Elle s’en ai rendu compte, mais tu ne t’attendais pas à ce qu’elle se presse contre toi sur la banquette pour s’emparer du clavier. Honnêtement elle te prend de court, tu as juste le temps de se décaler un peu. Cette soudain proximité te clou encore, tu peu sentir la chaleur qui émane d’elle. Alors qu’elle reprend pour jouer tu ferme les yeux. TU tente de rester concentrer sur sa voix, mais ce n’est pas évident, sa voix se mélange à l'odeur de son parfum. Cocktail fantastique qui te fait perdre un peu plus pied avec la réalité. par moment tu percute un peu, sur quelques détails, quelques accros que tu perçois. Tu rouvre les yeux sur les derniers vers. Tu l’observe, comme hypnotiser par cette femme qui joue contre toi. Puis le silence plane, et tu perçois une toute autre Mei Li, celle que tu n’avais encore jamais vus, celle emplie de doute. Tu lui lance un regard bienveillant, alors que son visage se ferait fondre. C’était bien, très bien même. Je suis jaloux de ta mémoire, mais tu force beaucoup trop sur ta voix. Tu ne tiendras pas dans le temps, il faut que tu utilises plus ton corps pour placer le son, et ça a l’avantage de rendre les transitions plus fluides. Attends je te montre.”
Tu te tournes un peu sur la banquette, pour pouvoir lui faire un peu plus face. Tu prends sa main pour la placer sur ton torse, qu’elle puisse sentir ce que tu veux lui expliquer. Tu ne réfléchis même pas à ce qu’elle pourrait penser tellement cela te semble normal sur le coup. ”Tu peux jouer avec la position de ton corps et de ton diaphragme, même en jouant avec la position de ta tête, tu vas réussir à placer le son un peu différemment sans forcer autant. Tu vas sentir la différence. Le plus simple pour s'entraîner c’est de se tenir droit. Ensuite tu reprends le couplet je te montre.” Tu lui montre alors, tenant sa main contre toi, qu’elle sente la différence dans les vibrations par rapport au sons. “” Je laisse le son venir plus du ventre plus les graves, et quand tu veux chercher les aigü, tu utilise du diaphragme, tu contracte et ça vient plus facilement. Écoute.” Tu recommences alors ta démonstration, en reprenant les paroles de la chanson. Tu exagère un peu, juste pour qu’elle ressente la différence. ”Tu as vraiment des bases incroyables, il ne te manque que des petits détails de ce genre. Lève-toi, ce sera plus simple. je vais t’aider à le travailler.”
Tu te lève et lui tend une main pour l’aider à se relever de la banquette. Tu ne réfléchis plus vraiment à tes actions, tu es clairement dans le moment. Ce que tu vas faire est clairement une mauvaise idée, à tout point de vue. ”Tiens toi droite. Parfait, relève un peu la tête.” Tu passes derrière elle, une main dans son dos, pour t’assurer qu’elle reste droite, alors que ton autre main vient sur elle pour lui indiquer la position la plus facile pour s'entraîner. Ta main vient ensuite se poser sur son ventre, tu es presque collé contre elle, bien plus que toute la bienséance où la politesse ne devrait te laisser faire. ”Il faut que tu sentes le son sous mains, il faut que tu t'imagines que le son vient d’ici.” En réalité, tu pourrais presque parler dans son oreille à cause de cette proximité. Son odeur revient encore t'enivrer, tu te rends soudain compte de la position où tu es, tu rougis certainement un peu, mais il est trop tard pour faire marche arrière. Au pire tu t'excuseras Recommence le dernier couplet, je vais te montrer avec ma main d’où doit venir le son, tu vas tout de suite sentir la différence.” Cette situation est stupide, jamais tu n’aurais imaginer faire cela, tu ne sais même plus pourquoi tu le fais. Cette fois tu peux clairement sentir la tension dans l’air, mais tu ne peux pas dire vraiment si c’est la gène de la situation où autre chose. Tu t’es encore mis dans une galère c’est sûr, sauf que cette fois tu ne la retrouvera pas sur les réseaux sociaux, sauf si tu te retrouves accusé d’agression. Scénario qui te semble d’un coup un peu trop envisageable alors que tu tente de te séparer un peu d’elle pour maintenir les apparences.
code by kerushirei.
TU n’insiste pas, quasiment persuader que venant d’elle c’est déjà un effort qu’elle fait. Ne tente pas trop ta chance Jonah, tu risquerais de payer les pots cassés par la suite. Elle marque peut être un point, mais encore une fois elle a le don de t’en faire dire plus que tu ne le voudrais. Personne ne savait ce que tu avais en tête au départ, tu n’avais pas vraiment l’intention de le dire d’ailleurs. C’est juste que… Tu ne sais pas, tu te livre un peu trop, où peut être qu'inconsciemment tu essaye de garder cet échange constant avec elle. Tu détestes un peu cela, ce sentiment de se laisser aller beaucoup trop facilement vers elle. Il n’en sortira jamais rien de bon, tu le sais, tu l’as déjà beaucoup trop vécue. ”Je ne suis pas sûr d’être assez doué pour ça, et je ne suis pas sûr non plus que le groupe apprécie un caprice solo de ce genre. Un jour peut-être. Pour l’instant on va dire que c’est notre petit secret.” Tu souris faiblement à la jeune femme puis elle s’empare de tes notes. Tu l’observe décortité le papier et les mots. LE sourire qui s’affiche sur son visage, elle semble s’illuminer, honnêtement tu pourrais rester là à l’observer. Sauf que tu n’es pas là pour ça. Pourtant elle va bien vite te scotché sur la banquette. Elle t’observe, puis plonge dans la chanson presque sans lire les notes. Depuis combien de temps est-elle restée là à l'écouter pour la connaître déjà aussi bien? C’est juste fou, elle mémorise le texte tellement vite qu’elle te ferait presque peur. Pourtant quelque chose n’est pas là, tu ne dis rien, tu la laisse faire, mais elle s’arrête net. Elle s’en ai rendu compte, mais tu ne t’attendais pas à ce qu’elle se presse contre toi sur la banquette pour s’emparer du clavier. Honnêtement elle te prend de court, tu as juste le temps de se décaler un peu. Cette soudain proximité te clou encore, tu peu sentir la chaleur qui émane d’elle. Alors qu’elle reprend pour jouer tu ferme les yeux. TU tente de rester concentrer sur sa voix, mais ce n’est pas évident, sa voix se mélange à l'odeur de son parfum. Cocktail fantastique qui te fait perdre un peu plus pied avec la réalité. par moment tu percute un peu, sur quelques détails, quelques accros que tu perçois. Tu rouvre les yeux sur les derniers vers. Tu l’observe, comme hypnotiser par cette femme qui joue contre toi. Puis le silence plane, et tu perçois une toute autre Mei Li, celle que tu n’avais encore jamais vus, celle emplie de doute. Tu lui lance un regard bienveillant, alors que son visage se ferait fondre. C’était bien, très bien même. Je suis jaloux de ta mémoire, mais tu force beaucoup trop sur ta voix. Tu ne tiendras pas dans le temps, il faut que tu utilises plus ton corps pour placer le son, et ça a l’avantage de rendre les transitions plus fluides. Attends je te montre.”
Tu te tournes un peu sur la banquette, pour pouvoir lui faire un peu plus face. Tu prends sa main pour la placer sur ton torse, qu’elle puisse sentir ce que tu veux lui expliquer. Tu ne réfléchis même pas à ce qu’elle pourrait penser tellement cela te semble normal sur le coup. ”Tu peux jouer avec la position de ton corps et de ton diaphragme, même en jouant avec la position de ta tête, tu vas réussir à placer le son un peu différemment sans forcer autant. Tu vas sentir la différence. Le plus simple pour s'entraîner c’est de se tenir droit. Ensuite tu reprends le couplet je te montre.” Tu lui montre alors, tenant sa main contre toi, qu’elle sente la différence dans les vibrations par rapport au sons. “” Je laisse le son venir plus du ventre plus les graves, et quand tu veux chercher les aigü, tu utilise du diaphragme, tu contracte et ça vient plus facilement. Écoute.” Tu recommences alors ta démonstration, en reprenant les paroles de la chanson. Tu exagère un peu, juste pour qu’elle ressente la différence. ”Tu as vraiment des bases incroyables, il ne te manque que des petits détails de ce genre. Lève-toi, ce sera plus simple. je vais t’aider à le travailler.”
Tu te lève et lui tend une main pour l’aider à se relever de la banquette. Tu ne réfléchis plus vraiment à tes actions, tu es clairement dans le moment. Ce que tu vas faire est clairement une mauvaise idée, à tout point de vue. ”Tiens toi droite. Parfait, relève un peu la tête.” Tu passes derrière elle, une main dans son dos, pour t’assurer qu’elle reste droite, alors que ton autre main vient sur elle pour lui indiquer la position la plus facile pour s'entraîner. Ta main vient ensuite se poser sur son ventre, tu es presque collé contre elle, bien plus que toute la bienséance où la politesse ne devrait te laisser faire. ”Il faut que tu sentes le son sous mains, il faut que tu t'imagines que le son vient d’ici.” En réalité, tu pourrais presque parler dans son oreille à cause de cette proximité. Son odeur revient encore t'enivrer, tu te rends soudain compte de la position où tu es, tu rougis certainement un peu, mais il est trop tard pour faire marche arrière. Au pire tu t'excuseras Recommence le dernier couplet, je vais te montrer avec ma main d’où doit venir le son, tu vas tout de suite sentir la différence.” Cette situation est stupide, jamais tu n’aurais imaginer faire cela, tu ne sais même plus pourquoi tu le fais. Cette fois tu peux clairement sentir la tension dans l’air, mais tu ne peux pas dire vraiment si c’est la gène de la situation où autre chose. Tu t’es encore mis dans une galère c’est sûr, sauf que cette fois tu ne la retrouvera pas sur les réseaux sociaux, sauf si tu te retrouves accusé d’agression. Scénario qui te semble d’un coup un peu trop envisageable alors que tu tente de te séparer un peu d’elle pour maintenir les apparences.
code by kerushirei.
Can you hear me through the white noise?
Zhong Mei Li
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
Pseudo : jae.
Célébrité : xiao min
Crédits : self.
Messages : 755
Âge : 27
Re: Just Pretend | Mer 15 Nov - 14:13 Citer EditerSupprimer just pretend @davis jonah
((ootd) Le fait que ça soit une bonne chose ou non qu’elle soit là, est encore à prouver. Même elle n’est pas réellement sûre de savoir si elle a bien fait de céder ou non. Elle essaie de se dire que tout conseil est bon à prendre. Que quoiqu’il arrive ça sera toujours ça d'acquis, professionnellement parlant, par quelqu’un qui sait de quoi il parle. Et un sourire en coin prend forme sur ses lèvres, presque un peu trop amusée par ce petit jeu. Car décidément, la franchise est clairement quelque chose qui ne lui fait pas défaut. On ne peut pas lui reprocher. Ça change des hypocrites qui prennent un peu trop de place en ce monde. « non. J’ai très bien compris le sous-entendu, ne t’en fais pas. » et elle le prend, ce compliment. elle n’en a pas douté une seconde, de toute façon. Mei li hoche la tête doucement à sa remarque par la suite. Même si elle a du mal à y croire, au fait qu’il ne soit pas assez doué. mais elle peut comprendre. le fait de ne pas vouloir s’afficher devant les autres si ce n’est pas parfait. Et s'il doute de ses compétences au piano, de ne pas vouloir prendre le risque. Même si une partie d’elle trouve ça presque dommage parce qu’elle s’imagine avec une facilité déconcertante le rendu que ça pourrait avoir. Et ça lui plait. Et pour ce qui concerne le caprice solo.. elle l’aurait clairement fait, elle. Que ça plaise ou non au reste du groupe. Qu’est-ce que c’est que trois minutes de chanson dans un concert si c’est pour finalement régaler l’ensemble des oreilles de ceux qui sont venus l’écouter. Parce qu’elle n’a aucun doute là-dessus. Sa version acoustique serait forcément une merveille. Mais elle n’insiste pas. c’est son choix, pas le sien et il fait ce qu’il veut. Et puis vient la chanson qu’elle connait par cœur, finalement. Conséquences d’une mémoire un peu trop efficace pour son propre bien et de l’écoute en chaine de ses multiples prises. Et elle ne réfléchit pas plus que ça, quand elle s’assoit à ses côtés. Ne lui laissant clairement pas le temps de protester ou de dire quoique ce soit. Recommençant la chanson en jouant elle-même la partition cette fois-ci. Et ça l’aide franchement. elle est bien plus plongée dans le morceau. elle le vit bien plus pleinement. C’est plus simple. Plus fluide, presque naturel. Oubliant même jonah à côté d’elle. Jusqu’au moment où ses doigts glissent sur les dernières notes. Reconnectant avec la réalité. Se sentant un peu trop exposée face à lui. Réalisant presque après coup la proximité dans laquelle ils se trouvent, aussi. les quelques secondes de trop à redresser les remparts. pourtant elle essaie de ne pas montrer le soulagement qui la gagne à ses mots. De ses conseils qui sont d’une bienveillance perturbante, sans jugement. elle entend ce qu’il lui dit et elle acquiesce doucement. « je pense que je vo.. » vois. Elle ne s’attend pas à sa main qui attrape la sienne. Et la surprise doit se lire sur son visage. Ça lui échappe. Elle a presque un mouvement de recul mais pas assez rapide puisqu’elle rentre en contact direct avec son torse. Qu’est-ce que.. pourtant il continue ses explications, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Alors que mei li a envoyé balader des gens pour moins que ça. parce qu’il faut une audace que peu de personnes possèdent pour oser la toucher ainsi sans avoir peur des représailles. Et ça la perturbe. Parce qu’il n’a pas l’air de se rendre compte de ce qu’il engendre. Elle tente de se focaliser sur ce qu’il dit. pourtant elle sent la chaleur de sa main contre la sienne. Sent le rythme de son cœur sous ses doigts. Les vibrations qui bourdonnent contre sa paume quand il parle. Quand il chante. Elle met quelques instants à reprendre contenance. A réellement écouter et assimiler ce qu’il tente de lui transmettre. parce qu’elle n’est pas censée réagir à ce genre de choses. A ce genre de contact. Non. Pas du tout. alors elle tente de replaquer ce visage de marbre et inexpressif qui lui correspond si bien. Qui font d’elle qui elle est aux yeux des autres. Tentent de cacher son trouble. et quand il se lève. Ses yeux fixent sa main tendue qui tenait la sienne quelques secondes plus tôt. A deux doigts de l’ignorer et de se lever seule. Pourtant, elle finit par la reglisser dedans une nouvelle fois pour se relever avant de la lâcher comme s’il l’avait brulé. Parce que ce n’est pas là première fois qu’il arrive à perturber ses fondations les plus solides, même d’un millimètre. Et c’est dangereux. Pourtant, elle fait ce qu’il lui dit. se tient plus droite. Relève la tête. Et elle n’est pas au bout de ses surprises. Tout parait beaucoup trop naturel. Sans aucune arrières pensées contrairement à tous les hommes qui tentent d’utiliser n’importe quel prétexte pour profiter d’un contact physique. Ou au contraire. Peut être qu’il en profite et qu’il le cache bien. Elle ne sait pas. mais ce qu’elle sait en revanche c’est qu’il est proche. Trop proche. Et elle se fige net quand elle sent sa main dans son dos. Son ventre se contracte instantanément quand l’autre se place dessus. Et elle le sent presque contre elle tellement il n’y a plus aucun périmètre de sécurité. et elle est censée chanter comme ça ? ses mains sur elle ? comme si c’était tout ce qu’il y avait de plus banal ? elle a envie de lui hurler de la lâcher. De ne pas la toucher. Et pourtant elle n’en fait rien parce qu’il y a une part infime d’elle que ça ne dérange pas. que ça trouble plus que ça le devrait. Et encore une fois. c’est dangereux. C’est elle qui fait cet effet là aux gens normalement. Pas l’inverse. Jamais l’inverse. sa voix bien trop proche d’elle, il parle pour deux, lui expliquant tout ce qu'elle a besoin de savoir. Evitant un silence qui pourrait être gênant. elle tente de s’exécuter. Mais ça n’a rien de simple quand son attention est plus focalisée sur les mains sur son corps et que sur les consignes en temps que tel. Et encore une fois elle s’arrête en plein milieu parce qu'elle n'y arrive pas. Et cette fois elle tourne la tête vers lui. se prend de plein fouet le peu de distance entre eux tandis que son visage est bien trop près du sien. A tel point qu’elle peut sentir son souffle contre sa peau. Pourtant elle ne bouge pas d’un millimètre, ses yeux plantés dans les siens. un air indéchiffrable. Parce que ce n’est pas à elle de bouger. Et elle est là, la tension dans l’air. Les quelques secondes de trop qui planent entre eux avant qu’elle finisse de lâcher d’une voix un peu trop basse. « j’ai compris. tu n’es plus obligé de te coller à moi... maintenant lâche-moi et recule. » reprendre le contrôle de la situation à tout prix. il a de la chance que ça ne soit pas plus cinglant. Parce que c’est ce qu’elle fait de mieux mei li. blesser pour mieux se protéger car il arrive à lui faire perdre ses moyens comme peu de gens y parviennent. Et ce, même pour quelques secondes. Et ça, elle n’a pas l’habitude. oh non. Que derrière tout ça, il y ait quelque chose qui lui soit utile. Et pourtant elle sent le vide qui s’installe tandis qu’il s’exécute lui permettant de respirer à nouveau. et elle le fixe encore quelques secondes avant de poser elle-même ses mains sur ventre et de recommencer le couplet. Et c’est beaucoup plus simple quand son attention n’est pas parasitée par un facteur extérieur. Une fois terminée, elle finit par redresser la tête une nouvelle fois vers lui. on remet sa couronne mei li, et on ne se laisse pas déstabiliser par des mains un peu trop baladeuses et par cet effet étrange qu'il a sur elle. « mieux ? » mais elle est encore là, la tension dans l’air parce que cette pièce est décidément beaucoup trop petite alors qu'elle tente de récréer une ambiance suffisamment froide pour instaurer une distance entre eux.
code by kerushirei.
code by kerushirei.
Davis Jonah
❝ Ars longa, vita brevis
Pseudo : Vici0usD
Célébrité : Noah Sebastian
Crédits : skelterp
Messages : 308
Âge : 29
Re: Just Pretend | Mer 15 Nov - 21:34 Citer EditerSupprimer Just Pretend @Zhong Mei Li
________________________________
((ootd) Est-ce que le fait d’écouter quelqu’un à côté de toi chanter ta propre chanson te perturbe? complètement, des covers il y en a des centaines, mais tu n’es pas à côté d’eux lorsqu’il le font. En plus ils ne chantent pas une chanson censée être privée. La plupart du temps ces gens ne te font pas non plus autant… impression. Oui on va utiliser ce terme là. Elle te transporte alors qu’elle joue, elle t’emmène dans sa version, te te noie dans sa voie. Pourtant, lorsqu’elle s’arrête, elle a la tête d’une petite fille, c’est presque mignon.
Tu ne réfléchis pas vraiment lorsque tu prends sa main, tu le fais naturellement. On t’a appris de cette façon, cela vient peut être de ça. Où simplement du fait que c’est pour toi le meilleur moyen de comprendre, de lui expliquer, c’est de lui faire ressentir les choses. Tu oublie un peu que tu es en Corée, avec une femme que tu connais a peine. Peut-être que cette façon est un peu trop organique pour elle. Tu lis littéralement la surprise et le choc sur son visage. Visiblement elle ne s’attendait pas à ça. C’est la première fois que tu perçois réellement un émotion sur son visage. Pourtant tu te gardes bien de lui dire, de peur de remettre une couche de ciment sur la muraille qu’elle semble érigée en permanence. Pourtant tu cherches encore à voir ce que peut bien cacher cette muraille, sans que tu ne sache vraiment pourquoi, sans que tu ne cherche pas non plus à réfréner cette envie.
Tu t’attendais honnêtement à ce qu’elle ne prenne pas ta main pour l’aider à se lever. Mais si, même si elle la retire brusquement. Okkkkk, je voulais juste t’aider mais soit. ” Détend toi, je ne vais pas te manger. Tu ne crois pas que si j’avais voulu te faire quelque chose il y longtemps que ça aurait été fait?” Pourquoi est-ce qu’elle semble autant sur la défensive tout le temps? Tu n’as pourtant pas l'impression de la forcer à quoi que ce soit, où même de sous entendre quoi que ce soit. Ce n’est vraiment que lorsque que tu es presque contre elle, que tu la sens vraiment se braquer. Tu es sans doute trop proche d’elle, cette proximité ne te met pas vraiment à l'aise lorsque tu t’en rend compte. Mais tes mains sont déjà sur elle, pour l’aider à sentir les choses, mais tu la sens se crisper, comme si chacun de ses muscles rejetait ce contact. Elle essaye pourtant, mais tu la sens clairement mal à l’aise. Ce n’est que lorsque ses yeux se plantent soudainement dans les tiens que tu ressens une nouvelle fois la muraille. Soudain cette tension entre vous reviens, et tu reste comme un idiot, hygnotiser par son regard, alors qu’elle te demande de la laisser. ”Bien Sûr, excuse moi… C’est juste que j’ai toujours trouvé ça plus simple pour le montrer… enfin. Excuse-moi si je t’ai mis mal à l’aise.” Tu t'exécutes, se détache d’elle, un peu peneau, mais soudain la présence de la jeune femme s’efface. Tu regrettes un peu cette chaleur qui émanait d’elle. Non, c’est juste que tu es fatigué, sans doute. Tu t'affoles dans une chaise, l’observe un peu, avant de fermer les yeux, les mains derrière la tête alors qu’elle recommence.
Tu écoute, avoir les yeux fermer t’empêche d’être pertubé par l’apparance de la jeune femme. Pourtant quelque chose te chiffonne, tu reste comme ça quelques secondes à fixer le plafond.”Un peu, mais c’est juste…” Tu soupires avant de rediriger le regard vers elle, cette tension te revient encore en plus visage. Tu n’arrives pourtant toujours pas a dire pourquoi. ”Il faut que tu maîtrises un peu plus cette méthode, tu cherche encore trop à forcer les changements. Du coup maintenant tu te bloque en voix de poitrine au lieu d’aller chercher une voix de tête. Mais ce qui me chiffonne le plus…” Tu te relève de la chaise, les mains dans les poches, pour te planter juste devant Mei Li. Tu la défie du regard volontairement cette fois. ”Pourquoi est-ce que tu cherche autant à la chanter comme moi? Tu n’as pas la même amplitude vocale que moi, du moins pour le moment. Tu as encore moins le même ton que moi. De quoi as-tu si peur? Qu’est-ce que tu refuses de me montrer en te cachant autant? Si c’est pour faire une pâle copie, tu gâches ton talent et mon temps, et tu n’as pas besoin de mon aide.” Est-ce que c’est volontairement agressif? Oui, complètement, parce que tu es quasiment sûr que personne n’ose lui dire vraiment les choses. Que si personne ne le fait, elle va stagner jusqu'à s’en arracher les cordes vocales. Pourquoi fais-tu seulement l’effort? Tu ne sais pas. Mais tu ne la lâches pas du regard, alors que la sonnerie de ton téléphone semble trancher littéralement la pièce. Tu ne réponds pas, sans en démordre, tu veux la provoquer, tu veux créer une fissure dans sa muraille, juste assez pour avoir une vision sur la vraie Mei Li. Tu as tenté un coup de poker, tu ne sais pas trop ce qu’elle va en faire, mais tu veux savoir. Tu veux comprendre cette tension qui va et qui vient. Tu veux pouvoir justifier cet intérêt que tu portes en elle, ce quelque chose que tu ne parviens pas à cerner chez elle. ” Donne la moi, cette Mei Li que tu caches au point de retenir ta voix. Laisse la sortir, ne serait-ce qu’un peu. Il n’y a que nous ici, et si tu m’as écouté cracher mes sentiments sur ses prises, tu peux bien m’en donner une non?”
code by kerushirei.
Tu ne réfléchis pas vraiment lorsque tu prends sa main, tu le fais naturellement. On t’a appris de cette façon, cela vient peut être de ça. Où simplement du fait que c’est pour toi le meilleur moyen de comprendre, de lui expliquer, c’est de lui faire ressentir les choses. Tu oublie un peu que tu es en Corée, avec une femme que tu connais a peine. Peut-être que cette façon est un peu trop organique pour elle. Tu lis littéralement la surprise et le choc sur son visage. Visiblement elle ne s’attendait pas à ça. C’est la première fois que tu perçois réellement un émotion sur son visage. Pourtant tu te gardes bien de lui dire, de peur de remettre une couche de ciment sur la muraille qu’elle semble érigée en permanence. Pourtant tu cherches encore à voir ce que peut bien cacher cette muraille, sans que tu ne sache vraiment pourquoi, sans que tu ne cherche pas non plus à réfréner cette envie.
Tu t’attendais honnêtement à ce qu’elle ne prenne pas ta main pour l’aider à se lever. Mais si, même si elle la retire brusquement. Okkkkk, je voulais juste t’aider mais soit. ” Détend toi, je ne vais pas te manger. Tu ne crois pas que si j’avais voulu te faire quelque chose il y longtemps que ça aurait été fait?” Pourquoi est-ce qu’elle semble autant sur la défensive tout le temps? Tu n’as pourtant pas l'impression de la forcer à quoi que ce soit, où même de sous entendre quoi que ce soit. Ce n’est vraiment que lorsque que tu es presque contre elle, que tu la sens vraiment se braquer. Tu es sans doute trop proche d’elle, cette proximité ne te met pas vraiment à l'aise lorsque tu t’en rend compte. Mais tes mains sont déjà sur elle, pour l’aider à sentir les choses, mais tu la sens se crisper, comme si chacun de ses muscles rejetait ce contact. Elle essaye pourtant, mais tu la sens clairement mal à l’aise. Ce n’est que lorsque ses yeux se plantent soudainement dans les tiens que tu ressens une nouvelle fois la muraille. Soudain cette tension entre vous reviens, et tu reste comme un idiot, hygnotiser par son regard, alors qu’elle te demande de la laisser. ”Bien Sûr, excuse moi… C’est juste que j’ai toujours trouvé ça plus simple pour le montrer… enfin. Excuse-moi si je t’ai mis mal à l’aise.” Tu t'exécutes, se détache d’elle, un peu peneau, mais soudain la présence de la jeune femme s’efface. Tu regrettes un peu cette chaleur qui émanait d’elle. Non, c’est juste que tu es fatigué, sans doute. Tu t'affoles dans une chaise, l’observe un peu, avant de fermer les yeux, les mains derrière la tête alors qu’elle recommence.
Tu écoute, avoir les yeux fermer t’empêche d’être pertubé par l’apparance de la jeune femme. Pourtant quelque chose te chiffonne, tu reste comme ça quelques secondes à fixer le plafond.”Un peu, mais c’est juste…” Tu soupires avant de rediriger le regard vers elle, cette tension te revient encore en plus visage. Tu n’arrives pourtant toujours pas a dire pourquoi. ”Il faut que tu maîtrises un peu plus cette méthode, tu cherche encore trop à forcer les changements. Du coup maintenant tu te bloque en voix de poitrine au lieu d’aller chercher une voix de tête. Mais ce qui me chiffonne le plus…” Tu te relève de la chaise, les mains dans les poches, pour te planter juste devant Mei Li. Tu la défie du regard volontairement cette fois. ”Pourquoi est-ce que tu cherche autant à la chanter comme moi? Tu n’as pas la même amplitude vocale que moi, du moins pour le moment. Tu as encore moins le même ton que moi. De quoi as-tu si peur? Qu’est-ce que tu refuses de me montrer en te cachant autant? Si c’est pour faire une pâle copie, tu gâches ton talent et mon temps, et tu n’as pas besoin de mon aide.” Est-ce que c’est volontairement agressif? Oui, complètement, parce que tu es quasiment sûr que personne n’ose lui dire vraiment les choses. Que si personne ne le fait, elle va stagner jusqu'à s’en arracher les cordes vocales. Pourquoi fais-tu seulement l’effort? Tu ne sais pas. Mais tu ne la lâches pas du regard, alors que la sonnerie de ton téléphone semble trancher littéralement la pièce. Tu ne réponds pas, sans en démordre, tu veux la provoquer, tu veux créer une fissure dans sa muraille, juste assez pour avoir une vision sur la vraie Mei Li. Tu as tenté un coup de poker, tu ne sais pas trop ce qu’elle va en faire, mais tu veux savoir. Tu veux comprendre cette tension qui va et qui vient. Tu veux pouvoir justifier cet intérêt que tu portes en elle, ce quelque chose que tu ne parviens pas à cerner chez elle. ” Donne la moi, cette Mei Li que tu caches au point de retenir ta voix. Laisse la sortir, ne serait-ce qu’un peu. Il n’y a que nous ici, et si tu m’as écouté cracher mes sentiments sur ses prises, tu peux bien m’en donner une non?”
code by kerushirei.
Can you hear me through the white noise?
Zhong Mei Li
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
Pseudo : jae.
Célébrité : xiao min
Crédits : self.
Messages : 755
Âge : 27
Re: Just Pretend | Jeu 16 Nov - 18:30 Citer EditerSupprimer just pretend @davis jonah
((ootd) ses yeux se lèvent au ciel à sa remarque. C’est surement l’excuse la plus stupide qu’on est pu lui sortir. Et elle en a entendu. Si elle avait eu peur de ça, elle ne serait pas là. Si elle avait envisagé le moindre problème elle n’aurait jamais pris la peine de mettre les pieds ici aujourd’hui. Pourtant elle joue à un jeu dangereux. Il est vrai qu’au fond ils ne se connaissent pas. elle n’a vu de lui que ce qu’on voit dans les médias et de ce qu’elle a pu observer à leurs précédentes rencontres. Et pourtant le constat est là : ils ne connaissent rien de l’autre. Elle ne montre que ce qu’elle veut qu’il voit, et l’inverse est tout aussi plausible. Rien ne lui dit qu’elle n’est pas une groupie complètement instable de son côté. Rien ne lui dit qu’il n’est pas le pire des prédateurs de l’autre. Mais elle s’est fiée à son instinct. et ça n’enlève rien au fait qu’il la trouble. Qu’il y a ce je ne sais quoi de pas normal. Et ses mains sur son corps en sont la preuve même. Elle n’aurait peut-être même pas réagi d’ordinaire. Elle n’aurait même pas laissé le moindre contact se produire même. Parce qu’Ils sont rares, ceux qui arrivent à la perturber. Ils sont rares ceux qui parviennent à bousculer un minimum cette parure indéchiffrable princière qu’elle porte quotidiennement comme une seconde peau. Qui parviennent à ébranler cet air confortable d’égocentrisme et de narcissisme qui la caractérise si bien. Parce qu’il est plus simple de faire son chemin seul, de pousser les autres sur le côté sans s’en préoccuper vraiment plutôt que de leur faire une réelle place dans sa vie. On évite les blessures. On évite les couteaux dans le dos et on n’est pas déçu. Parce que c’est ce qu’elle a toujours vécu. La déception. L’abandon. Et elle a désormais bien compris comment fonctionne le monde. Les hommes. L’être humain de manière générale. Ecraser ou être écrasée. Blesser ou être blessée. Et elle a choisi son camp. Seulement en quelques rencontres jonah a su voir des parts d’elle plus que la plupart des gens en toute une vie. Et ça ne va pas. ça ne va pas du tout. elle serait incapable de dire pourquoi. Qu’est-ce qui fait qu’il parvient à la déstabiliser de cette manière mais il va falloir faire un demi-tour sec pour ne pas perdre la face. Pour ne pas se retrouver piéger à son propre jeu. Même si la chaleur qui la quitte l’espace d’un instant lui manque presque avant qu’elle se reprenne et redresse les barrières, le laissant bégayer face à son audace. Tant mieux. qu’il pense que le problème vienne de lui et de ses mains un peu trop tactiles. au moins, il ne s’y risquera pas deux fois. parce qu’elle réagit d’une manière bien trop inhabituelle pour qu’elle ose retenter le diable. Pourtant ce qu’il vient de se passer l’a tendu. Aussi futile que ça puisse paraître. Parce qu’elle ne supporte pas perdre le contrôle. Avoir l’impression que l’on puisse avoir l’ascendant sur elle. alors elle préfère faire voler en éclats le peu de chaleur et de compréhension mutuelle qui a pu se produire entre eux. la tension est encore palpable dans les airs. Et qu’elle n’est pas venue pour que ça tourne de cette manière. Et c’est peut être ça qui fait qu’elle n’est clairement plus dedans. Et si elle entend ce qu’il lui dit au début, ses sourcils se froncent sur la suite. Et elle se sent une nouvelle fois mise à nue. Comme si il faisait sauter tous ses fondements un par un. Hors de question qu’elle le laisse faire. Hors de question qu’elle le laisse paraître. elle se renferme complètement. Son regard noir se plante dans les siens. Pour qui se prend-il. Si elle avait voulu faire exploser la promiscuité entre eux, il a fait le premier pas. mei li n’a plus qu’a s’engouffrer dans la brèche et tout détruire. Un rire sarcastique lui échappe. Se redressant fièrement elle rétorque sèchement « oh donc on passe de c’est très bien à une pâle copie ? Pas mal, pas mal du tout.. Tu n’as pas aimé que je te repousse ? ça t’as blessé dans ta petite fierté d’homme viril ? oui j’imagine que tu n’as pas l’habitude. Généralement les gens comme toi ont juste à claquer des doigts pour avoir toutes les nanas qui passent. sincèrement navrée de ne pas en faire partie. » douce ironie. c'est sec. les vannes sont ouvertes. Un téléphone sonne. Le silence plane tandis qu’elle le fusille du regard. Pourtant il tape là où ça fait mal. Et encore une fois, il vise juste. Trop juste. Comme s’il voyait tout ce que les autres ne voyaient pas. et ça la rend dingue. Elle a envie de fuir pour se soustraire à ce jugement infame tout comme elle a juste envie de le confronter, de lui faire du mal, pour qu’il se mette à la détester lui aussi. elle préfère de loin qu’il la haïsse en la prenant pour une princesse un peu trop fière, plutôt qu’il pénètre dans sa tête et dans son âme. Alors elle fait un pas vers lui se rapprochant dangereusement tandis que son regard ne le quitte pas et qu’elle lâche froidement. « tu devrais répondre au lieu de gâcher ton temps. » les derniers mots sont presque crachés. tandis qu’elle ajoute tout aussi froidement, ses mensonges sortant de sa bouche avec une facilité déconcertante. « et arrête de faire comme si tu me connaissais. Tu ne sais rien de moi. Absolument rien. Je n’ai rien à cacher, ni rien à te donner de plus. Et si ce que tu vois et entend ne te plait pas. ce n’est clairement pas mon problème. Et oh, tu sais quoi ? j’en ai même rien à faire, d’ailleurs. Je pense qu’on a donc terminé. » c’est électrique. C’est mauvais. Mais c’est toujours mieux que de voir ses faiblesses exposées au grand-chose.
code by kerushirei.
code by kerushirei.
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2