((ootd) Bon, et bien on peut dire que les choses se sont envenimées relativement vite. Yohan avait finalement raison quand il lui avait dit que Mei Li avait son caractère. Enfin, c’était même plutôt loin de la vérité, elle avait clairement un caractére de merde, et aujourd’hui elle t’en offre toute l’étendue. Les arguments qu’elle te sort son soudain ridicule, qu’est-ce qu’elle te chante là? C’est quoi le rapport avec ce qui se passe ici? Tu dois avouer que là, tu ne l’as pas vu venir. Elle te crache littéralement au visage tout ce qu’elle peut. Ok… Tu as beau être gentil, il y a une limite à ce que tu es disposé à encaisser sans broncher. Surtout lorsque qu’on te balance des inepties de ce genre dans les yeux. Pourtant tu fais en sorte de rester calme, te mettre en colère n’arrangera pas les choses, loin de là. Tu es quasiment persuadé qu’elle n’attend que ça de toute manière, que tu te mettes en rogne, que tu lui donnes raison. Désolé mais tu n’es pas tombé sur le bon client pour ça. ”La nuance que tu ne saisis pas, c’est que je sais très bien que tu peux faire mieux avec juste un peu d’aide, au lieu de le chanter comme moi. Excuse-moi d’avoir des attentes un peu plus grandes concernant ton talent, j’ai dû me planter alors.”  Rester calme, ne pas rendre les choses encore plus simples pour elle, plus facile à dire qu’à faire. pourtant tu n’en démordras pas, elle peux faire encore mieux. Tu le sens, tu le sais dans sa voix, même si elle refuse de lâcher ce qui la retient. Tu refuses de la lâcher du regard, tu refuses de céder face à cette pression qu’elle tente de te mettre. Tu connais cette attitude, tu l’as beaucoup trop eu par le passé. Tu ne peux cacher cela à quelqu'un qui connait ce sentiment de devoir mordre en permanence. ”Désolé de te décevoir, mais tu n’ai pas le centre du monde, je m’en cogne que tu m’es dit de me reculer alors que clairement j’étais dans un espace vital sans ton accord. Mais content de savoir ce que tu penses vraiment de moi, mais tu es bien loin de la vérité. Non seulement je ne cours pas les groupies à tous les concerts, et si c’était vraiment le cas, tu crois vraiment que je serais là à me faire chier avec une fille qui n’en a rien a foutre de moi?”

Tu ne te rends même pas compte que tu fais un sous-entendu sans le vouloir, bien trop mis en pression par les mots qu’elle t'envoie au visage comme des armes. Elle se rapproche encore, cette fois c’est elle qui joue avec la proximité, c’est elle qui vient dans ton espace. Pourtant tu ne recules pas non plus, toi la proximité ne te gêne pas, c’est elle que ça perturbe. Tu laisse sonné, tu t’en moques pour l’instant, tu as un combat un peu plus intéressant à mener. ”Rancunière à ce que je vois, tu n’as pas l’habitude qu’on te tienne tête. Je ne suis pas vraiment étonné. Pour l’instant j’ai quelque chose de plus intéressant à faire, mais ça peut changer dans les secondes qui viennent” Elle ne te laisse pas le temps de répondre encore quoi que ce soit, elle renchérit encore.  Elle n’en démords pas encore, elle cherche clairement à te mettre en colère, où un mettre un point final à toute cette situation. Tu la regardes un peu abasourdie par ce qu’elle te lance. Clairement tu n'arriveras pas à abîmer la muraille qu’elle hisse devant toi. C’était comme tenter de creuser de la pierre avec une pelle. Tu fais encore un pas vers elle, cette fois c’est toi qui va la provoquer. Ok, très bien, on peut être deux à jouer. ”Si c’est vraiment le cas, qu’est-ce que tu fais encore là? Pourquoi est-ce que tu es venue alors? Ne fait pas la princesse indignée avec moi, si tu veux partir tu sais où est la porte. Je ne t’ai ni forcé à venir, ni à rester. Si ma présence te dérange autant, alors vas-y. Excuse-moi d’avoir voulu t’aider a sortir le meilleur de ce que tu pouvais faire. Il faut croire que je t’ai mal jugé.” Tu fais demi-tour, la lâcher finalement du regard. Tu as dis ce que tu pensais, maintenant elle décide. Tu retourne alors dans la cabine son, cliquant rapidement sur la console pour isolé les dernier enregistrement de la jeune femme. Tu as eu ta dose de mauvaise foi,  mais après tout c’est tout de même son travail. Même si tu ne changera pas d’avis, elle peut clairement faire mieux, elle peut clairement en faire sa version si elle s’en donne les moyens. Tu sors une clés Usb de ton ordinateur, pour la jeter a la jeune femme.”Je persiste a dire que tu peux faire mieux, mais être venue ici pour partir sans rien serait un peu stupide non?”

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((ootd) L’atmosphère étrange qui régnait entre eux a complètement disparu. Remplacée par cette tension électrique chargée de reproches dans les airs. Qu’elle ne sait faire que ça, mei li. contre-attaquer pour mieux se protéger. Taper là où ça fait mal plutôt que d’avouer qu’elle a été touchée elle-même. Ce qui est clairement le cas. Généralement on s’arrête à ce que l’on voit. Cette jeune femme hautaine, transpirant le fric à tout va et au caractère vaniteux. On ne gratte pas la surface, ni ne cherche à savoir si elle est bien ce qu’elle prétend être ou si ce n'est que l’allure qu’elle se donne. Mais pas lui. et elle ne comprend pas pourquoi. elle ne comprend pas comment il peut réussir à la troubler autant. A percevoir les choses qu’elle se sait pourtant si forte à cacher. Et comme elle ne sait pas comment réagir à ça, elle fait ce qu’elle fait de mieux aujourd’hui, elle détruit tout sur son passage. même si ça n'a aucun sens. Préférant de loin passer pour une princesse capricieuse que pour quelqu’un de faible et fragile. Qu’il la déteste. Qu’il la trouve méprisable, ça ne fera que l’arranger. Ça sera bien plus simple pour elle pour reporter fièrement sa parure de dictatrice sans cœur. Pourtant il est calme. Trop calme. A croire que ses paroles ne le touchent pas. et ça l’agace encore plus parce qu’au lieu de s’énerver, de se braquer ou de lui balancer des horreurs au visage à son tour il la complimente presque et elle ne comprend pas. l’heure n’est plus aux louanges. ça ne passe pas. elle n’est pas le centre du monde ? oh ça mei li le sait. Elle est devenue le centre du sien parce qu’il vaut mieux être servi uniquement par soi-même quand on attend rien de spécial d’autrui. Et elle le regard avec dédain tandis qu’elle lâche un rire sarcastique. il tente vraiment de lui faire croire qu’il n’est pas comme tous les autres ? à elle qui est le fruit même de ce genre de personne ? qu'il ne pas profite pas de sa notoriété pour enchainer les conquêtes ? à profiter de la faiblesse de certaines pour en tirer profit ? mais bien sûr. On ne lui fait pas à elle. pas quand elle sait exactement ce que c’est. Qu’elle l’a vu, qu’elle l’a vécu les ravages que cela laisse dans son sillage. « tu ne me feras pas croire ça une seule seconde. Là-dessus vous êtes tous les mêmes. Mais j’te l’accorde. tu as presque l’air convaincant, tu as répété longtemps pour réussir à les embobiner comme ça ? Dommage que ça ne marche pas avec moi. » c’est cinglant. Plein de rancœur. Parce qu’il se prend en plein visage des traumatismes profonds dont il est loin de se douter. Qu’elle refuse de tomber dans ce piège là à son tour, qu’il vaut mieux faire un amalgame que réellement apprendre à connaître les autres. qu’il est plus simple désormais de le mettre dans le même panier plutôt que se dire qu’il est peut être différent. d’étouffer les doutes et troubles qu’il a su instaurer au plus profond d’elle-même. Parce qu’elle ne veut pas qu’on vienne perturber cette façade. Ce monde qu’elle a su créer. Elle espère qu’il va reculer, quand elle avance. Mais pas du tout. au contraire, il fait même un pas vers elle. Parce que ses mots tapent juste. Qu’elle n’aime pas ça. et que le problème est que visiblement ça le dérange pas plus que ça. la proximité qui les lie est étrange. Mais d’une toute autre manière. C’est un mélange étrange de rage, de tension et d’attir.. quoi ? non. Elle a envie de se mettre une gifle plutôt que d’avouer ça. de le gifler lui pour qu’il recule. elle ne tombera jamais dans le panneau. Jamais. Il est tout ce qu’elle arbore. Il représente tout ce qu’elle ne veut pas. comment ce type qu’elle n’a vu que trois fois réussit-il à la mettre dans des états pareils ? à voir toutes ses facettes en si peu de temps. A faire ressortir le meilleur comme le pire d’elle. « Effectivement, je sais pas pourquoi j’suis là. Il faut croire que ça m’arrive d’avoir des idées de merde, moi aussi. je n’ai clairement pas besoin de toi. » faux. Mensonges. Encore. pourtant c’est comme si celle qui s’est dévouée pour venir ici afin de s’améliorer n’avait jamais existée. il faut croire que je t’ai mal jugé elle tente de paraître impassible. Parce qu’il est là le nœud du problème. il l’a un peu trop bien fait justement. Mais elle préfère lui montrer l’inverse. Qu’il se trompe sur toute la ligne plutôt que d’avouer qu’il a raison. « il faut croire oui. » c’est sec. et quand il lui lance la clé usb dans les mains elle reste sans voix. Elle ne la regarde même pas. elle n'en veut pas parce qu’elle ne veut pas donner l’occasion à un si petit objet de la hanter et de repenser à ce moment merdique. Alors sa main s’abat sur les touches du clavier tandis qu’elle pose la clé dessus. elle a envie de lui balancer des horreurs au visage. juste pour le blesser et se venger d’avoir su ouvrir des portes censées être fermer. Pourtant ça ne sert à rien. « tu peux la garder, l'effacer, la jeter, fais en c’que tu veux, j'm'en fiche. Je n’en veux pas. oh, et le jour où tu reviens voir yo han, fais en sorte que je ne sois pas là. » non. Le rencontrer était une mauvaise idée. Venir ici était une mauvaise idée. Elle ne veut plus jamais avoir à faire à lui. après un énième regard chargée de rancœur, elle sort de la cabine. Attrape son manteau et son sac à main et sort du studio. Consciente qu’il l’a mise sur les nerfs pour... pas grand-chose finalement et c’est ça qui la rend complètement dingue.

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