Tu observes Elliot et les réactions qu'il peut avoir, surtout pour savoir si tu dois voir si ta chance est là et qu'il faut tenter. Mais, peut-être qu'il est simplement excité pour toi et ton bonheur, pas pour autre chose. La peluche est contre toi à présent quand tu remontes tes genoux contre ton torse, cela fait bien bizarre d'avoir une si longue conversation avec Eliott, pas que tu ne parles peu avec lui. Mais, tu aimes beaucoup ce moment, vraiment beaucoup. « Oui ! … Enfin, il… il me l'a dit oui. Dès le départ, il me l'a dit pour être honnête et j'ai énormément apprécié ça… », tu peux glisser quelques indices non ? Voir s'il va réagir à ce que tu dis ? Bien que la vague description peut être mise sur tous les hommes que tu peux croiser. Ce n'est pas comme s'il allait faire la recherche lui-même pour savoir qui est cette personne dans ton dos. En tout cas, tu aimerais que ça soit réciproque, tu as même un espoir qu'un jour, tu finiras par vraiment ressentir quelque chose pour une personne qui ressent la même chose. Mais, pour le moment, tu es le seul et unique à chaque fois. Tu admires un peu plus le garçon, tout ce que tu apprécies chez lui physiquement, bien que tu as l'impression que c'est surtout sa personnalité qui te fait ressentir des choses.

Puis, quand il se met à parler de te confesser, tu ne sais pas ce qu'il t'arrive. Ton cœur s'accélère et tu sens que ce n'est pas la meilleure idée dans ses conditions. Tu as peur qu'il s'éloigne de toi, que tu perdes encore tous tes moyens, qu'il te dise clairement que ce n'est pas une bonne idée et que vous êtes très bien en tant que colocataire et amis. Tu secoues la tête avant de finir par te laisser complètement tomber sur ton lit en fixant le plafond pour ne plus le regarder. « Je ne sais pas… Comme tu dis, j'ai peur que ça change beaucoup de choses entre nous et je n'ai pas envie que ça le fasse… mais d'un autre côté, peut-être que je lui plais et qu'il faut juste ce petit truc… Mais je suis clairement sur que je ne suis pas son genre de garçon… », tu n'imagines certainement pas Elliot avec un garçon comme toi, trop golden retriever vibe et jamais incapable de tenir en place. 

Tu acquièçes, songeur tu commençais vraiment à te poser des questions. Tu ne connaissais pas tant de garçons qui étaient ouvertement homosexuels, ou peut-être qu'il était bi mais la simplement mentionné de suite? Mais encore, tu n'en connais pas plus... Il était plus jeune que Rhys, tout comme toi d'ailleurs, mais peut-être qu'il était plus vieux que toi et c'est pour ça que tu ne le connais pas? Possible, l'Université est si grande et le beau monde inonde les couloirs. Tu le regardais se recroqueviller sur lui-même encore plus. Tu quittais son lit pour venir t'installer à ses cotés. Tu lui tapotais dans le dos, pour lui remonter le moral, le réconforter. C'est vrai que confesser n'est vraiment pas une chose facile.

Tu sursautais presque, pas son genre de garçon!?  WHAT!? Comment tu ne pourrais pas être son genre? Rhys tu es parfait. c'était sorti tout seul, juste comme ça naturellement. C'est simplement fou comment on ne reconnait pas notre propre beauté. Même toi tu es coupable de ça, tu ne te trouves pas beau, plus que tu te regardes dans le miroir, plus que tu remarques des choses que tu aimerais tant changer sous le bistouri, pourtant, tu n'avais jamais été comme ça, est-ce le fait que tu vieillis? Le fait que tu vis dans le pays de la chirurgie esthétique des plus accessibles? Peut-être. Tu le prenais par les épaules, le secouais légèrement. Tu le regardais dans les yeux. Crois-moi.

Tu donnes peut-être trop d'informations qui se rapproche de lui et tu commences intérieurement à avoir peur des résultats. Ton esprit est encore déçu de ce qu’il s’est passé avec la précédente personne, bien que tu t’es juste rendu compte que l’amitié était ce que tu pouvais ressentir et plus l’énorme crush que tu avais pu avoir pour elle quand vous étiez tous les deux au lycée. A présent, tu commences à t’intéresser à quelqu’un d’autre, mais tu as peur des résultats et tu ne penses clairement pas du positif venant de toi. Tu sais que tu vas merder, que tu es peut-être trop immature pour lui ou que le manque d’expérience va faire qu’il n’a pas trop d’intérêt dans tout cela. Tu soupires, tu n’aurais pas dû en parler avec LUI spécifiquement, maintenant ton cœur s’accélère à chaque seconde que tu passes à la regarder et à le décrire clairement sous ses yeux. Quand tu ne le regardes plus pendant un court instant, tu sens du mouvement à côté de toi sur ton lit et tu sens sa main dans ton dos, ce qui te fait lever le regard directement. Mauvaise idée. Tu regrettes presque la proximité avec Elliot, ton envie de l’embrasser se manifeste même quand tu ne t’y attends pas.

Tu clignes des yeux à plusieurs reprises quand il s’exprime d’un seul coup sur le fait que tu n’es pas son genre, sans qu’il ne comprenne encore une fois que c’était lui le sujet de la conversation. Il te trouve parfait ? Vraiment ? Tu rougis presque quand tu comprends l’espoir infime qu’il vient de placer entre vous deux, tu es beaucoup moins recroquevillé sur toi-même et tu le regardes un peu plus. « Tu… Tu le penses vraiment ? Enfin, parfait c’est un grand mot et j’en suis quand même loin… Mais… Tu… Enfin, toi, par exemple, je te plais ? », tu lances cette bouteille à la mer d’un seul coup, question innocente peut-être pour ne pas éveiller les soupçons de cette conversation. Mais, tu veux la confirmation, surtout quand il te secoue d’un seul coup devant lui et que tu ne peux pas empêcher ton regard de tomber sur ses lèvres pendant quelques secondes. De la torture, pure et simple pour toi. Tu aimerais juste attraper son visage et l’embrasser. Sauf que tu ne peux pas. Pas comme ça, pas de cette manière… Surtout que tu ne sais pas s’il a déjà quelqu’un dans sa vie. Tu as le don pour crusher sur des personnes déjà prises ou pas intéressées du tout. 

Assis sur le lit, un main sur son épaule, tu tentais de lui remonter le moral, tu lui disais qu'il était parfait et tu le pensais. Tu hochais de la tête lorsqu'il te le demandait. Biensûr que tu le pensais, pourquoi ne serait-il pas parfait? Vous vous entendez bien, il est bien facile à vivre avec, ne pose pas de problèmes et il est mignon comme tout. Il ne manquait que de confiance en lui, mais ça allait venir avec le temps. Sa situation était relativement compliquée. Mais il te demandais s'il te plaisais. Tu avais comme un petit hoquet de surprise, tu le regardais, vraiment tu ne t'attendais pas à ça.

Tu n'y a jamais pensé. Tu ne cherches pas l'amour et te concentre tellement sur ton sport que tu n'as simplement pas le temps d'y penser. Et puis, tu as toujours cru qu'il était hétéro, et malgré si un hétéro te plaisait, tu tentais simplement de ne pas te torturer à l'idée que vous deux ça ne pourrait jamais exister, jamais fonctionner. Donc, oui il y a eu un silence, mais tu te posais vraiment la question, il était ton genre? Oui. À y repenser, tu as toujours eu un penchant pour les garçons de son type. Tu devrais le lui dire juste comme ça ou te garder une certaine petite gêne? Après tout, il a un crush sur quelqu'un d'autre. Mmh... Je dois avouer que tu es tout à fait mon genre oui. ouf tu as l'impression de te sentir rougir un peu, comme si le dire tout haut te gênais un peu. Ça faisait bien longtemps que tu n'avais pas eue cette petite nervosité dans ton estomac. Tu te levais pour t'étirer un peu Mais bon je ne suis pas là pour te porter confusion hein!

Tu ne t'es pas retenu quand tu as posé la question, certainement ton espoir le plus profond qui t'a fait comprendre que tu devrais sauter sur cette occasion d'avoir peut-être quelque chose avec lui. Enfin, pas si vite, mais si tu peux avoir déjà l'assurance que tu lui plais autant qu'il peut te plaire, c'est déjà ça, non ? Quand tu entends son hoquet de surprise, tu clignes à plusieurs reprises des yeux, comme s'il ne s'attendait pas que tu lui poses cette question. Mais, tu restes attentif à ce qu'il va te dire, pour que tu sois fixé sur ce crush que tu as pour lui au plus profond de toi. Ton cœur a commencé à s'accélérer au fur et à mesure que le silence se présente entre vous deux, tu es pendu à ses lèvres pour quelque chose d'aussi minime. Mais, inconsciemment, tu sais que sa réponse sera quelque chose d'important pour toi.

Tu te pinces alors les lèvres après ses paroles, après ce silence qui fut plus long dans ta tête que dans la réalité. Il vient de te confirmer que tu es son genre, tu restes presque bloqué dans cette situation. Est-ce que tu lui dis que c'est lui dont il parle ? Ou tu attends encore un peu ? En tout cas, tu n'as pas le temps de dire quelque chose qu'il se lève d'un seul coup, comme s'il veut fuir cet aveu qu'il vient de te faire. Tu laisses échapper un petit rire nerveux tout autant, tournant ton corps vers lui quand il commence à s'étirer sous tes yeux. « Tu ne me rends pas confus ne t'inquiètes pas… Ça me rassure surtout on va dire ? », ça te rend heureux surtout. Tu ne peux t'empêcher de sourire légèrement, parce que tu reprends un petit espoir que tu avais perdu avant. Peut-être que finalement, ce n'est pas si catastrophique dans ta tête et que tu as fini par te rendre compte que tu étais bisexuel ? Ce n'est plus tellement une curiosité. Elliot n'est pas une curiosité à tes yeux, il est quelque chose de plus concret pour toi. Tu te lèves d'un seul coup pour te mettre devant lui avant de le regarder dans les yeux et de sourire. « Merci… Vraiment… Je crois que je commence à comprendre ce qu'il se passe pour moi… Merci Elliot. », tu vas réfléchir à comment avouer au jeune homme devant toi qu'il est celui dont tu parles. Faire quelque chose de bien.

T'être levé, t'étirer, c'était un peu ta manière de te changer les idées, tu lui disais que tu ne voulais pas le rendre confus, mais c'était un peu aussi pour te convaincre de ne pas te rendre confus toi-même. Surtout puisque maintenant tu savais qu'il avait une certaine attirance envers les garçons, mais Elliot n'oublis pas, c'est surtout envers un garçon. Tes doigts tentaient de rejoindre le plafond, obligeant ton pull à révéler le bas de ton ventre pendant quelques secondes. Puis tu les relaissais tomber lourdement le long de ton corps, tu te retournais, souriais face au fait qu'il se sentait rassurer et qu'il semblait comprendre ce qu'il se produisait. Tu étais content de te rendre utile, de lui apporter un certain réconfort. Ça me fait plaisir. Tu me diras ce qu'il s'est passé lorsque tu lui diras tes sentiments envers lui Tu étais curieux tu ne pouvais te l'empêcher. Et puis, il semblait beaucoup moins nerveux. Heureux même.  Debout devant toi, tu mettais tes mains dans tes poches, tu lui souriais.

Réussie: Le fait qu'il soit aussi heureux soudainement te fait réaliser que c'est peut-être de toi qu'il parlait, le fait qu'il soit plus jeune, un ami, bon description physique pourrait peut-être coller à la tienne, dépendamment de comment tu peux le comprendre. Tu lui demandes carrément,  Ce ne serait pas moi par hasard?

Échouée: Tu déposais ta main sur son épaule et la serrais quelque peu. Ton cadran sonnait et te faisait réaliser que le temps de trempage pour ton uniforme d'escrime était terminée. Argh mon uniforme! tu sors de la chambre rapidement pour aller essorer le tout. Dans le petit salon de votre chambre commune tu lui lances un cris Vraiment je veux tout savoir du déroulement hein!

Tu es heureux, cette simple manière de t’avoir répondu à changer quelque chose dans ton esprit, peut-être que la chance va enfin te sourire dans cette situation. Tu lui plais, il te plait plus que tu ne l’aurais cru et voilà que tout se confirme… mais tu n’oses pas non plus lui dire tout de suite que c’est lui dont tu parles. Est-ce que tu devrais le faire malgré tout ? Tu hésites réellement alors que ton sourire se voit sur ton visage et que ton air démoralisé a commencé à s’envoler… avant qu’il ne revienne d’un seul coup aux paroles d’Elliot. Tu deviens aussi blanc que sa tenue d’escrime, tu perds tout de suite tous tes moyens. Il a compris. Il a deviné, tu as été assez débile pour donner trop de choses qui se rapprochent de lui et maintenant il te met les choses sous tes yeux. « Je… » , tu es totalement débile et tu ne sais plus quoi faire. Tu clignes tellement de fois des yeux devant lui que tu es certains que tes yeux sont assez hydratés que tu vas avoir une crampe. « Je… » , tu te pinces les lèvres sans pouvoir dire autre chose en plus. Tu aurais pu avoir un moyen de le contredire, mais à présent tu n’es plus certain que ta chance soit là, ton espoir s’envole d’un seul coup.

« Désolé… » , tu paniques complètement sous ses yeux alors que tu cherches un moyen de t’échapper de la situation. La dernière fois que tu t’es confessé, tu t’es rendu compte que les choses n’étaient pas finalement comme tu l’aurais voulu. Et là, il est là-devant toi, tu lui plais, mais certainement pas de la manière dont tu rêves. Tu fuis totalement, tu l’esquives pour ne pas lui rentrer dedans avant de partir d’un seul coup de la chambre pour ne pas à prendre la réalité en pleine face que tu as tout foutu en l’air. Tu paniques absolument que tu oublies même que ta respiration commence à s’accélérer d’une mauvaise manière et que ton asthme reprend le dessus. Pourquoi tu paniques autant ? Tu t’arrêtes dans les escaliers avant de t’assoir sur les marches, essayant de calmer cette respiration, tu n’as pas envie de faire une crise d’asthme parce que ton visiblement crush a découvert la vérité !

Tu dois l'avouer, tu n'es pas allé de la main morte, tu n'es pas passé par quatre chemins alors que tu aurais peut-être du. Ça ne fait pas si longtemps qu'il faisait un peu d'anxiété d'aimer un garçon, qu'il avait prit la peine de prendre son courage à deux mains et de te demander des conseils, littéralement ça devait fait quoi... 30 minutes que vous discutiez? Ça en faisait moins de 5 minutes qu'il était soulagé. Et là tu lui demande ça carrément comme ça tout cru dans la bouche. Tu le regrette, à voir comment il blêmissait devant toi. Le bégaiement, il était incapable de mettre un mot devant l'autre pour carrément s'enfuir de la chambre après une excuse. Tu n'avais même pas eue le temps de le retenir. Rhys! que tu disais lorsque tu entendais la porte d'entrée de votre collocation se claquer. Ton téléphone ne pouvait pas choisir un meilleur moment pour sonner. Ton vêtement devait être retiré de l'eau. 该死 (Damn it) que tu lançais. Vraiment, pouvait avoir meilleur moment.

Tu n'avais pas le temps, il y avait meilleur chose à faire. Tu étais confus, est-ce que Rhys était parti de la sorte parce qu'il était gêné de te l'avouer ou parce que tu avais complètement faux? Après tout tu lui avais dit qu'il te plaisait. Ah merde quoi faire? Tu remarquais sa pompe sur le comptoir, tu l'attrapais et la mettais dans ta poche avant de sortir, il n'était pas dans le couloir. Tu courrais à la fin de l'un, ouvrais la porte, il n'y était pas. Retournais sur tes pas, courrais jusqu'au bout de l'autre couloir pour ouvrir la porte. Tu pouvais le voir, assis dans les marches plus bas. Il semblait avoir une respiration plutôt rapide. Du descendais les marches, t'asseyais à ses cotés tout en posant ta main sur son dos pour lui faire acte de présence. Rhys... Je suis désolé, je n'aurais pas du le demander de cette manière. C'était insensible de ma part. tu lui tendais sa pompe au cas qu'il en avait de besoin.

Si tu ne paniquais pas aussi facilement dans la vie, tu aurais certainement réussi à mentir pour lui dire le contraire et tu ne serais pas sur cette marche à essayer de calmer ta respiration au maximum. Mais non, tu as paniqué, tu as compris qu’il n’était pas dupe et il t’avait posé la question qu’il était légitime de poser. Tu frottes ton torse pour essayer de soulager quelque chose que tu connais depuis des années, les nombreux problèmes que tu dis ne jamais avoir à ton frère quand il essaye de vérifier que le dernier fait bien attention. Tout ça parce que tu n’es pas capable d’avouer quelque chose comme ça à quelqu’un, tout ça parce que tu manques de confiance en toi et que tu penses que tout va partir en fumée quand tu pouvais juste lui dire et accepter son refus aussitôt. Puis, tu as oublié de prendre ta pompe avec toi, tu le sais, tu es parti bien trop vite pour fuir la réalité. Mais, tu n’as pas pensé non plus que tu finirais par faire une crise de panique et que ton asthme finirait par se manifester de la sorte. Tête en l’air pour un rien, tu comprendrais totalement qu’il te fasse comprendre que vous n’êtes bien mieux que dans la catégorie ami.

Quand tu sens sa main dans ton dos, tu tournes la tête pour le regarder. Tu n’es pas capable d’aligner quelques mots avant de prendre la pompe de sa main et d’actionner le mécanisme dans ta bouche pour éviter encore plus de problèmes. Ta respiration reprend son cours doucement, mais tu n’es pas capable de le regarder pour le moment. Tu te sens stupide, pas assez confiant pour lui avouer quelque chose d’aussi anodin. Tu finis même par mettre ta tête dans tes mains avant de laisser échapper un soupir. « Tu n’as pas besoin de t’excuser… tu as le droit de demander… » , comme toi, tu as le droit de lui dire ce qu’il se passe et qu’il est en droit de te mettre carrément en stop dans la même continuité. C’est ça de se perdre dans tes pensées et tes sentiments, d’admirer les gens pendant des jours et des jours sans comprendre vraiment ce qu’il se passe jusqu’à ce que la vérité te retombe dessus. « Merci… pour ma ventoline… » , tu te pinces les lèvres.