Les pupilles brillantes tu observais la machine, le sourire grimpant sur tes lèvres au fur et à mesure que tu t'en approchais. Tu n'avais jamais utilisé de télésiège ; c'était ta première fois. Consciemment, du moins. T'avais été au ski avec tes parents mais t'étais tellement jeune à l'époque que tu t'en souvenais pas aujourd'hui. Tu supposais que la luge approximative dans le parc ne comptait pas réellement comme grand sport de glisse. Et tu devais ressembler à un gosse devant le sapin de Noël entouré de cadeaux en t'installant sur le télésiège, ton attention directement tournée vers Minhwan. « T'en as déjà fait ? Du ski ou du snowboard ? On pourra en faire tu crois ? Du snowboard ? », que tu le questionnas rapidement, les pupilles illuminées comme le sapin de Noël précédemment cité. « J'ai déjà fait du ski. Vite fait.. ça compte pas vraiment, j'étais petit donc je m'en souviens pas et j'y suis pas retourné ensuite », t'avais une excuse assez bonne. Tu te pinças les lèvres, l'esquisse disparaissant doucement alors que tu te mis à regarder tes jambes un instant. Tu comptais bien profiter de tes moments ici. En profiter avant que tout ne s'arrête. Crainte muette qui dormait toujours dans un coin de ton esprit. « Oh c'est rigolo », commentas-tu dans un chuchotement, ta main s'agrippant naturellement à son bras. « On décolle », enfin pas vraiment... « Je suis content qu'on ait pu venir », tu lui offris un sourire avant de faire voyager ton regard autour de vous, ébahi, rêveur – absolument heureux alors que tu te tournais un peu pour mieux voir. « La vue est déjà belle mais elle sera encore plus belle d'en haut... j'aurais jamais été aussi haut en plus »

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Garder la face, ne pas paniquer. Une sorte d'incantation magique que tu te répétais alors que ta dégaines ressemblais au bonhomme michelin, incapable de marcher. Le ski ce n'était pas sexy. Disons le. Et quand on ne le maîtrisait pas, ça l'était encore moins. Mais l'idée était là, glisser sur des pistes d'infini blancheur, profiter de rire ou pleurer en compagnie de Eui Joo, tu lui devais bien ça après son pantalon. C'était pourtant pas l'envie d'abandonner et de te planquer près du feu qui manquait. Mais son regard pétillait trop, du moins du peu que tu pouvais voir avec cette combinaison plus couvrante que ta couette. Approchant avec doute et lenteur, ta voix semblait vouloir sortir lorsque tes fesses tombèrent sur le siège. Heureusement aucun cri ne sortira, bien qu'une petite exclamation t'échappera. " Hein ? Moi ? Ski.. une fois. je crois. Si tu en loues un tu pourras. " N'était ce pas comme ça que ça se passait ? À vrai dire t'en savais rien, trop inquiet de ce vide qui ne faisait que grandir. " Avec tes parents ? T'aime bien le ski ? " Dans le sport où on ne se sentait pas libre, tu le mettais tout en haut de la liste. Par contre, vous alliez grimper sacrément haut.. Tellement que tu n'osais pas regarder en bas, le menton levé dans une envie de rentrer chez toi. Eui Joo appréciait et c'était clairement ce qu'il te faisait rester. Ca et le fait que si tu te levais, tu mourais. Une bonne excuse pour t'accrocher un peu plus à lui, capturant son bras en inversant les rôles. " Incroyable. C'est plus sécurisé que sur un arbre ! C'est plus sécurisé non ? " L'inquiétude dans le ton, tu vérifiais quand même le regard se portant sur ton ami. "Chante une chanson !! Please. " Si la panique te rendait brusque, tu n'en étais pas moins gentil. Même si la situation actuelle te donnait envie de pleurer. " C'est toi qui voulais venir là ? " Que tu demandais le cul froid sur un siège dans les airs.


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« Tu crois ? Tu sais plus ? », tu penchas le visage, curieux. Peut-être avait-il été trop jeune à l'époque pour s'en souvenir aujourd'hui, comme toi. Tu te souvenais pas avoir enfilé des skis, avoir glissé sur la neige. Tu ne t'en rappelais pas comme tes parents pouvaient te le raconter. Tu leur faisais confiance, et aussi parce que tu avais pu voir quelques photos. Mais tes souvenirs restaient flous, voire absents. « Bonne idée. Tu voudras aussi ? On pourra en louer tous les deux », proposas-tu, le sourire plein d'espoir et le regard implorant. Il n'irait pas risquer de te laisser en faire tout seul non ? Enfin s'il ne voulait pas t'allais pas le forcer – tu pouvais te débrouiller seul, t'étais grand. « Avec mes parents oui et je sais pas trop si j'aime bien du coup. J'aime bien la neige », et t'étais pas sûr que ça compte pour aimer le ski. Mais tu trouvais ce manteau blanc absolument merveilleux. Si fantastique que tu ne pouvais t'empêcher de le contempler. Tu tournas le visage vers lui, bougon. « Si c'est une façon de dire que je dois plus grimper aux arbres c'est pas cool », cela dit oui, c'était probablement plus sécurité ici que sur un arbre. Ca t'empêcherait pas d'y grimper néanmoins. « Quoi ? Chanter ? Pourquoi ? », tu clignas des paupières en te désignant du doigt. Tu savais pas vraiment chanter... « Oui, je voulais faire du ski. Maintenant j'ai envie de faire du snowboard » et pourquoi pas de la luge pour finir. « On pourra faire un bonhomme de neige aussi plus tard, et se prendre en photo avec », lanças-tu dans une esquisse avant de te racler la gorge. « C'est la seule chanson qui me vient », que tu préviens, avant de te mettre à chantonner Mariah Carey. C'était l'odeur de la neige qui t'inspirait – tu vins t'arrêter au milieu des paroles pour désigner le vide. « C'est trop beauuu », que tu t'émerveillas. « Tu crois que si je saute, la neige aurait le même effet que l'eau ? », tu le regardas, clignant des paupières, penaud, crédule.

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"J'étais jeune. C'est pas vraiment aller au ski. C'est plus toucher la neige avec ses fesses plus de fois qu'on a les pieds dessus. " Clairement pas ce qu'on appelait un voyage au ski. Ton frère s'en rappellerait peut-être plus vu qu'il te rabâchait être l'aîné. Ce n'était clairement pas une sortie familiale ou un moment partagé avec vos parents, mais tu savais que tu pouvais compter sur lui. En attendant tu devais prendre ton courage à deux mains, monter sur cette chaise dans les airs et prier pour ne pas trop te ramasser. Que se soit avec ces deux sticks beaucoup trop petits, ou bien le futur snowboard. "Hm, de toute façon on est là.. donc allons-y. " Non pas que tu tenais absolument à te ridiculiser mais tu allais te ridiculiser autant ne pas trop se débattre. " Ca tombe bien le ski commence avec de la neige." Que tu le taquinais doucement, le sourire aux bords des lèvres. TU devais bien avouer que le paysage revêtait un manteau qui lui allait à ravir, éblouissant, mais apaisant dans une sorte d'opposé étrange. "je demande juste pour notre sureté. Tu vas trop loin là. " Pour une fois que tu ne pensais pas à le faire descendre. "P-parce que ! " Une raison bien assez convaincante non ? Il n'avait clairement pas peur et pouvais donc te divertir, sans que tu n'aies à avouer la peur qui te saisissait. " Quelle liste. Je veux me reposer à la fin, avec un chocolat chaud ! Et un anime ! " Tu y mettais des conditions également. Le gros manteau rembourré c'était pas ta tasse de thé. Bien que l'idée de partager un bonhomme neige et quelques photos avec Eui Joo ne te déplaise pas. Au contraire. Perdu dans son chant tu sursautais à ces paroles inconnues. Par sautise et curiosité tu regardas en dessous de vos pieds, perdant alors un cri bien trop aigu, te renvoyant directement à Halloween. " Que quoi ? Mais ça va pas ? Y a quelqu'un là dedans ?? " L'index tapotant le crâne tu n'osais cependant plus bouger au léger mouvement que tu venais de provoquer. " Il est suicidaire, je vois pas d'autres explications. " Qui verrait le vide en se disant : parfait puis je sauter ? Eui Joo de toute évidence, mais clairement pas toi. "Reste assis jusqu'à la fin du voyage. C'est ce qu'ils disent dans les attractions. " BIen moins hautes que celle-ci en plus.


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« De la luge sans luge non ? On fera de la luge », tu supposais qu'il aimait ça, la luge, non ? « Un sage a dit qu'il ne faut jamais reculer face à l'adversité », quel bon conseil que tu donnais pour le faire s'asseoir sur le télésiège. Tu tournas ton visage vers lui, tirant la langue. « Aucun danger pour nous t'en fais pas », tu comprenais bien que ça l'effrayait un peu. Le fait que tu n'aies pas peur ne te permettait pas de l'effrayer, au contraire, tu devais le rassurer. Tu levas les mains en signe d'innocence, le sourire léger. « On fera ça mais surtout le bonhomme de neige hein ? », tu penchas la tête vers lui en papillonnant des cils, l'implorant en silence. Tu lui fis alors le plaisir de chanter, te laissant bercer par l'inspiration du moment. Tu fus quelque peu surpris par le cri, plus que par ses mots, tu le regardais, penaud. « Qui ??? », tu levas les sourcils, te désignant de l'index dans un air confus. « Promis je reste assis je saute pas mais admets que c'est tentant quand même. Quand je regarde ça me donne l'impression de tomber sur un matelas de coton », ça te donnait envie d'essayer alors que tu fixais le vide, le regard pétillant. « Mais je reste assis, promis », tu soufflas, te calant, les pupilles vers lui. « C'est pas une attraction cela dit », le corrigeas-tu dans une esquisse, gardant bien son bras contre toi. Tu restas muet ensuite, laissant tes prunelles filer droit vers l'horizon, la neige, le vide, le ciel. « Je pensais pas pouvoir voir ça, un jour », que tu osas admettre dans un rire même si la peur vibrait dans tes prunelles. Pas celle de tomber du télésiège, de plonger dans la neige ou de ta prochaine chute en skis. T'avais peur de cette rechute qui hantait tes nuits – et tes doigts s'agrippèrent un peu plus à sa veste alors que tu posais ta tête sur son épaule. « C'est gentil d'être venu avec moi »

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Ah bah tiens, il manquait la luge à vos différentes activités qui venaient puiser toute l'énergie que tu n'avais pas. " Tu me rentre pas dedans hein ?!" Non parce que t'avais un vague souvenir de cette personne qui ne cessait de rentrer dans tes skis. Ta chute n'en était que plus douloureuse, les pieds restés au même endroit tandis que tes genoux pliaient et ton dos touchait le sol. Un vrai enfer. " Je suis sûr qu'il est mort ce sage. " Sûrement à cause de l'adversité. Mais tu devenais mauvaise langue. Tout n'était pas si mauvais. Tu venais à pouvoir admirer une étendue blanche sans être mort, partagé un moment avec Eui Joo sans devoir lui retirer son pantalon pour le faire descendre.. Finalement vous pouviez profiter de pleins de manières, quitte à trouver la votre. " Oui promis. Et on va l'appeler Olaf. " Par pure tradition. Il n'avait pas eu besoin de beaucoup pour te convaincre, mais ses charmes marchaient bien plus que tu ne l'avouais, les joues rougies et la gorge s'éclairant. Jusqu'à ce qu'il ne décide de t'achever littéralement. Si tes yeux pouvaient parler ils seraient sûrement en train de faire un long monologue sur la psychologie et la dangerosité du garçon à tes côtés. " Non effectivement, je suis ravi que tu soulignes que NON ce n'est pas une attraction. Tu tombes tu meurs. Cut. Game Over. " La main venant trancher ton propre cou, perdu sous une couche de vêtement tu peinais à réaliser ses envies hors du commun. C'était pourtant à ses mots que tu te calmais, que tu comprenais tout leur sens. Pourquoi voulait il sauter, quand il était passé si prêt de la fin ? " Rien n'est impossible. Faut juste le vouloir très fort. " C'était pas forcément vrai. Mais qu'est ce que t'y pouvais ? " De rien.. je suis content d'être là aussi.." De partager ce moment, angoissant, un peu louffoque, mais précieux. " Je pensais pas apprécier ça non plus. " D'être dans les airs, avec des batons dans les pieds, des mouvements réduits, mais sa tête sur ton épaule, ses bras contre le tien. Ca faisait battre un peu trop ton cœur. La peur parlait ? Ou bien tu angoissais de l'arrivée ? C'était sûrement ça.

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« Non on fera de la luge à deux », ça te paraissait plus amusant. « En même temps il était vieux donc... », fatalement... tu bougeas un peu les épaules, le nez quelque peu plissé. « Olaf, quel doux prénom pour notre enfant », lanças-tu, les paumes vers le cœur dans un air rêveur, le rire venant se mêler à ton souffle avant que tu ne lui offres un sourire contenté, les pommettes rougies et rebondies. Tu ne lui en aurais pas voulu s'il avait non de toute façon. S'il voulait se reposer devant la cheminée avec une boisson chaude tu ne le forcerais pas à rester dans la neige avec toi. Tu irais probablement avec lui et tu resterais à ses côtés, une boisson chaude entre les doigts. Les lèvres quelque peu en avant, tu les bougeas vaguement, libérant ensuite un souffle discret, le regard se perdant dans la neige, en bas. « Mais ça on sait pas. Peut-être que la neige, c'est comme l'eau. Peut-être que je plonge dedans », tu savais que non mais tu voudrais te convaincre du contraire. T'avais vécu pire que ça. Et c'était peut-être le danger que tu cherchais – comme si tu voulais te prouver que t'étais vivant. Un peu plus que hier mais moins que demain. Surtout que tu ne savais pas comment demain sera dessiné pour toi. « Ca doit être le sage qui a parlé de l'adversité qui a dit ça aussi. Ca ne marche pas toujours », vins-tu conclure en quelques syllabes, le regard vers lui. Ca n'avait pas marché pour toi, pour Sandeul encore moins. Et tu retrouvais du confort ainsi, serrant son bras, sa veste, tout ce qui était à ta portée. « Tu me laisserais pas tomber toi hein ? », c'était une question à laquelle tu connaissais déjà la réponse, ronronnant presque alors que tu serrais encore un peu son bras. Il ne partirait pas comme les autres, Minhwan. « Comme quoi », tu émis un son amusé et contenté, restant ainsi quelques instants. Tu gardas le silence, observant le paysage, les pupilles remontant de temps en temps vers le visage de Minhwan – et tu souris, rêveur, contenté, le cœur réchauffé. « On arrive on arrive », tu te redressas doucement, désignant l'arrivée – tu fis même quelques signes à l'employé qui vous attendait. « Tu voudras faire la course ? Et celui qui gagne... Il gagne », aussi simple que ça. Tu levas les épaules dans un rire. « Le gagnant décide de l'activité suivante ? », que tu proposas en quittant le télésiège dans un son perturbé, un rire franchissant bien vite tes lèvres alors que tu refusais de lâcher son bras. « Partons à la conquête de la piste ! »

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 " Sur la même ? " Ca devait être une grande luge alors, mais ça t'allait, le sourire revenant quelques secondes. " Ah c'est ce qu'ils disent tous.. " Mais bizarrement ils mouraient bien vite ces sages. C'était suspect, enfin pour toi maintenant. Une idée qui partait bien vite en entendant "notre enfant". Un mot qui venait alors te faire rougir comme une tomate trop mûre. La chaleur allant réchauffer tes oreilles au point de brûler, tu n'y trouvais rien à y redire, l'idée semblait tentante. La pauvre lèvre prise d'assaut par l'ivoire de tes dents tu venais te perdre un instant dans des songes qui dépassaient l'entendement. Rapidement rattraper par la réalité qui te donnait les gros yeux, la tête se secouant de surprise. " Mais si on sait ! Les scientifiques ils font pas tout ça pour rien. " Tu ignorais si les scientifiques avaient leur mot à dire mais les physiciens c'était plus probable. Tu ne comprenais sûrement pas toutes les subtilités non dites dans ces demandes plus qu'improbables. " Les sages sont donc des menteurs. " Vous pouviez le dire, le crier même, vous n'en aviez pas besoin, tant que vous restiez là l'un pour l'autre. Les doigts gantés se serraient donc contre son bras, dans une douceur partagée. " Je suis la personne qui est le plus derrière tes fesses. Littéralement et figuré. " Un moment de doute et de blanc avant que tu ne viennes bégayer des explications sans queue ni tête. " Enfin quand tu grimpes.. je suis là pour te .. fin à tes fesses.. et le pantalon, je.. Non je te laisserai pas tomber. " Même si tu devais te blesser en chemin. Pour le moment il valait mieux que tu restes silencieux, regardant simplement devant toi. Jusqu'à ce que la fin n'approche et ne fasse battre ton coeur plus vite d'angoisse. " La course de quoi ? pour descendre ? " Comment on descendait d'ailleurs ? Tout droit ? C'était rapide tout droit. Y avait du monde en plus. Pour le moment tu tentais de ne pas tomber en revenant sur tes skis, les fesses un coup en avant, puis en arrière, l'idée d'équilibre venant alors percuté dans ton cerveau. "Wah.. hm.. oui. " Plus que de la concentration tu venais prendre le contrôle de ton corps, un maximum, acceptant tout ce qu'il disait sans trop comprendre. Ce n'est qu'en voyant la vitesse augmentée considérablement que tu compris. Après avoir monté cette étendue il fallait la descendre. Eui Joo était prêt et il ne manquait que toi, croisant les skis pour tenter de prendre en main leur utilisation. " J'ai peur ! Voilà j'avoue ! " Tu étais terrifié de toutes ces personnes qui passaient et se fichaient de vous. "On va me rentrer dedans. Accident de ski. Fait froid, je vais mourir de froid. Mes cils commencent à congeler.. ah. " Bon mettre tes lunettes devraient aider, plutôt que de les garder sur le front.

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« Sur la même », que tu vins confirmer avec le sourire, ta main gantée imitant une luge de fortune alors qu'un son amusé et enthousiaste t'échappait. Tu avais hâte et tu espérais que lui aussi. Ca vous promettait de belles choses ce petit séjour ici. Tu en profitais déjà, un peu trop sans doute... Tu étais heureux que Minhwan soit à tes côtés pour savourer cet instant et vous en arriviez même à avoir votre propre enfant. Pas encore mais plus tard, il viendra, avec son petit nez en carotte. « Ils font beaucoup de choses pour rien je trouve », que tu marmonnas, le nez retroussé. « Oui ! Enfin non, pas tous. Certains sages ont de bonnes paroles, d'autres.. bof », tu haussas les épaules, innocent et malicieux, le regard pétillant. Tu clignas doucement des paupières, l'attention uniquement sur lui, chaque mot venant alors titiller tes tympans et ton esprit. La bouche faiblement ouverte tu écoutais toujours, le coin des lèvres se levant quelque peu alors que ton regard pétillant : d'amusement, d'émerveillement, de malice mais aussi d'adoration et de douceur. « Au sens littéral et au sens figuré », que tu répétas dans une esquisse, les pommettes rougies avant qu'un rire ne t'échappe, explosion de tendresse et de bonheur contre ta bouche et tes bras vinrent l'encercler comme tu le pouvais dans un souffle contenté. " Trop mignon », commentas-tu, avant de te redresser. « Je suis bien content que tu sois cette personne-là. Je ne confierai mes fesses à personne d'autre », que tu dis, taquin, honnête, les pommettes rougies mais le sourire aux lèvres. « Oui pour descendre », et tu souriais le plus innocemment du monde. Te redressant, tu faisais au mieux pour ne pas tomber, clairement amusé pour tout ça, jetant quelques regards vers Minhwan. « Je comprends mais t'en fais pas, ça va bien se passer. C'est du coton ", du coton froid certes mais du coton. « Personne ne va te rentrer dedans. Je suis là. On va descendre ensemble, je te laisse pas tomber non plus », promis-tu dans une esquisse, lui montrant comment faire. « Reste à côté de moi et fais comme moi, tranquillement. On a pas besoin d'aller vite », même si tu en avais envie, tu n'allais pas le forcer. « Pense à notre enfant qui nous attend en bas. Il a besoin de nous », tu motivais les troupes comme tu pouvais. Tu lui offris un sourire rassurant, le regard pétillant, venant serrer quelque peu son bras pour le réconforter un peu plus, avant de commencer à descendre. Lentement, t'assurant qu'il te suivait.

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 L'idée paraissait te plaire au vue du sourire qui étirait de plus en plus ton visage. Il semblait pouvoir te donner mal aux joues tandis que tu venais apprécier le moment même dans les airs. La luge, l'enfant, il ne manquait que le mariage. La tête se secouant tu reprenais le peu de sérieux qu'il te restait. "Donc tu m'as dit les paroles d'un sage sans même le croire, bravo.  " Cette discussion c'était perdue quelque peu. Mais tout allait bien, tu reprenais son cours pour te finir complètement. Te perdre si profondément que personne ne pourrait venir t'aider. " C'est... enfin pas parce que je veux tes fesses.. fin je " Les lèvres pincées tu préférais te taire au vue de ta voix qui se perdait et finissait par être inaudible. C'était sans compter sur son amusement, qui libéra ta respiration en même temps qu'il te fit sourire. " Parfait alors. " Il avait failli t'échapper ce " j'espère bien " jaloux. Mais que nenni tu te tenais. De toute façon tu n'avais plus le temps de rectifier quoique se soit, vous étiez arrivés et avec ça, ton enfer commençait. Maintenant que tu étais sur tes pieds tu n'avais plus peur du vide, mais la descente restait pentue, longue et laborieuse. Encore un peu et tu pouvais pleurer. Heureusement que tu n'étais pas seul. Le regard sur lui, c'est ta lèvre du bas qui tremblait comme un enfant tandis qu'il te rassurait. Vous pouviez prendre votre temps effectivement. Alors après l'avoir observé, après avoir pris le plus de courage possible à l'idée que votre enfant vous attendait tu le suivais, non sans manquer de confiance. " C'est pour notre enfant ! " Que tu indiquais, l'index en l'air. Enfin un boudin dans un gant. Mais peu importe, ce qui comptait c'était vos glissades, d'abord lentes puis moyennement lentes vers le bas de la pente. "Oh oh j'y arrive !! Eui Joo !  " Comme un gamin dont le besoin de reconnaissance était encore bien grand tu glissais doucement en espérant qu'il le voit. " On va y arriver !! " Tu allais y arriver. Eui Joo c'était sûr. Mais tu gagnais petit à petit en confiance, glissant de plus en plus vite. Peut-être un peu trop vite pour toi.

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