Tout le monde répétait les mêmes paroles sans forcément y croire ; tout le monde te disait que tout ira bien, que tu n'avais pas à t'inquiéter. Pourtant le doute planait à chaque fois que tu passais les portes de l'hôpital. L'incertitude restait à chaque fois que tu ouvrais les yeux chaque matin. « Donc tu les veux pas ? », tu lui lanças un regard, les sourcils levés, amusé, contenté. Un son dans la gorge, tu retins ton rire, ne voulant pas lui faire croire que tu te moquais. Tu tentais de masquer tes pommettes rougies alors qu'un sourire venait se poser sur ta bouche. Maintenant que vous étiez arrivés, la discussion ne tournait plus autour de tes fesses ou de descendre – puisque vous étiez obligés de descendre, la question ne se posait pas vraiment. Tu tentais de l'encourager comme tu pouvais, allant même jusqu'à prendre l'excuse de votre enfant qui vous attendait en bas. Enfant que vous n'aviez pas encore fait – au sens littéral. Le bonhomme de neige n'était qu'une idée pour le moment mais si ça pouvait l'aider à descendre, tu allais l'utiliser. « Ca va aller », que tu soufflas en observant cette lèvre trembler, tes doigts venant agripper son bras pour les serrer dans un geste qui se voulait rassurant. « Pour notre enfant ! », répétas-tu dans un rire discret, le rose sur les joues en évitant le regard de la personne derrière toi. Tu le suivis doucement, l'observant plus que tu n'observais ce que tu faisais. « C'est super ! T'as vu, t'y arrives ! Je le savais », osas-tu te vanter dans une frimousse satisfaite. « On est presque à la moitié », presque pas vraiment mais tu voulais pas le décourager non plus. Et tu le suivais, calant ton rythme au sien, accélérant quelque peu. « Essaie de ralentir un peu », indiquas-tu, évitant la chute alors que tu ralentissais. Pour accélérer à nouveau afin de ne pas le laisser seul. « Ca va aller pour t'arrêter ? », que tu demandas bruyamment, lui jetant un regard incertain. Tu pris en vitesse, terminant avant lui, l'observant descendre, et bêtement tu ouvris les bras pour l'accueillir – espérant tout de même qu'il puisse ralentir avant. « Ralentis petit à petit ! », que tu conseillas, pas certain que ta voix porte autant mais tu tentais quand même. « Je te réceptionne t'en fais pas ! », tout au pire tu rendras sa chute moins douloureuse.

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" Bien sûr que si ! " Ah oui ? L'air surpris sur ton visage indiquait que tu ne le savais pas non plus avant cet instant. Tu voulais vraiment ses fesses ? Mais à quoi pensais tu ? Les paupières papillonnant dans une incompréhension visible tu cherchais à reprendre un peu de contenance, mais l'arrivée balayait à grand coup tout le reste pour te laisser avec cette appréhension suivie d'une petite peur au creux de ton estomac. Dans tout ce chaos tu perdais le fil, qu'avais tu dit avant ? De quoi alliez vous parler après ? Plus rien n'avait d'importance tandis que tu tentais de coordonné ton corps, ton centre de gravité et tout ce qui pouvait t'aider à tenir debout. L'idée même de cet enfant encourageant la partie la plus froussarde de toi. Alors tu expulsais cet air devenu trop encombrant, cette peur qui faisait trembler tes membres dans un cri d'ode à ton enfant inexistant. Et ça marchait, plutôt bien vu tes progrès qui allaient même te faire sourire, voire rire. " Wouuuh trop fort ! " Il fallait quand même calmer l'engouement, vu la vitesse clairement inférieure aux autres. Mais au moins tu étais debout. "Déjà ? " Tu allais peut être plus vite que tu ne le pensais. Ah le talent. Et c'est avec cet exprit que tu dévalais la pente, toujours un peu plus rapidement qu'avant. ralentir ? Oui. Possible. Peut-être ? " Je ralenti là ? " Les pieds rentrant vers l'intérieur, avec le peu de confiance que tu venais de gagner tu espérais au moins maîtriser ce pas basique. " Nickel ! " Dans tes rêves que tu t'arrêtais sans soucis. La vitesse gagnant tu voyais le bas de plus en plus proche et avec Eui Joo qui t'attendais. Les bras grand ouverts tu voulais littéralement te réfugier dedans, mais ç cette vitesse se serait clairement un accident de la route de ski. Y avait un code de la piste ? Ce n'était pas trop le moment de penser à ça tandis que tu t'approchais encore et toujours aussi vite. " C'est la danse des canards.." que tu fredonnas en faisant un grand v avec tes skis, les plats repliés comme un..Canard. Si tu chantais baby shark à l'orage, tu pouvais bien chanter la danse des canards pour le ski. Mais ça ne suffit pas pour t'arrêter venant littéralement emporter ton camarade dans ta chute. Les bras le serrant fortement tu ne te détachais pas même une fois au sol, plus immobile qu'un arbre. Les yeux fermés tu prenais un instant avant de les rouvrir petit à petit. "Je suis mort ? "

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« Bah alors », que tu soufflas, les sourcils faiblement froncés, perdant un instant le fil de la conversation avant que tu ne dévies le regard, les pommettes rougies, pas certain de tout comprendre toi-même, la main sur ce que tu pensais être ta hanche – difficile à dire à cause de la veste. Heureusement la descente venait rafraîchir tes joues réchauffées. Minhwan semblait bien se débrouiller, te laissant sourire, soulagé. Apparemment savoir que vous alliez retrouver votre enfant semblait le motiver. Et ça te motivait aussi. Tu ris quelque peu en le voyant, inquiet ensuite en le voyant filer bien trop rapidement à ton goût. Du moins tu supposais mais ça te paraissait rapide. Parce qu'au final tu savais pas s'il savait ralentir et s'arrêter. T'avais oublié de lui demander quand vous étiez encore en haut de la pente. Oops ? « Déjà ! », et tu semblais indiquer le bas dans des gestes étranges, comme si tu voulais dire qu'il arrivait plus vite que prévu sans réussir à poser les mots. « Un peu, continue comme ça », que tu l'encourageas, suivant, observant, remarquant qu'il allait encore trop vite. Tu fis en sorte d'arriver à la fin le premier, prêt à réceptionner – mais t'allais réceptionner rien du tout vu la vitesse à laquelle il arrivait. Tu pouvais espérer, ça faisait vivre apparemment. « Qu'est-ce que tu dis ?? », que tu l'interrogeas dans une grimace confuse, gardant les bras écartés... fermant les yeux dans une grimace alors que tu te préparais pour la collision. Un souffle coupé t'échappa alors que tu le serrais contre toi, un son à moitié apeuré, à moitié surpris ronronnant dans la gorge alors que tu rencontrais le sol. « Non », sifflas-tu dans une respiration brève, inspirant bruyamment ensuite. Tu gardas le silence, clignant des paupières dans un air penaud, le serrant un peu plus contre toi, les mains gantées s'accrochant à sa veste. « Tu sais pas ralentir. Je t'apprendrai à ralentir la prochaine fois », histoire d'éviter une autre cascade du genre. Tu marquas un autre silence, les pupilles observant vaguement les alentours. Tu relevas un peu la tête dans une grimace fine au visage. « Ca va ? Tu as mal quelque part ? C'était fun, 5/5 pour la cascade et la chute », il y avait que toi pour trouver ça drôle. « Impressionnant. Brusque. Douloureux. Mais fun », c'était une bonne façon de résumer alors que tu plissais le nez. « Tu peux te relever ? Est-ce que je peux me relever ? On va rester là encore un petit peu puis on ira notre enfant. On va éviter les pistes »

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Les lèvres pincées tu maîtrisais enfin ta langue. Aidé par l'arrivée certes, mais tout de même. Que venais tu de dire ? Toi même tu ne comprenais pas très bien. Mais il n'était clairement pas temps de penser à cela. Il fallait déjà réussir à réussir à descendre cette pente immense. Car oui, le but de monter c'était de redescendre, l'humain était incroyable. Tu en rirais presque. En espérant que la descente lui fasse oublier la révélation du télésiège. Pour le moment ça marchait sur toi, gardant en tête simplement ce qui pouvait t'aider pour descendre. Soit pas grand chose, à part ton enfant, motivation du jour. Te voilà déjà arrivé à la moitié. Moitié haute mais moitié de ce qu'il disait. C'était d'ailleurs pas si mal, malgré tes doigts qui s'accrochaient à la veste de ton moniteur du jour. Il semblait heureux mais légèrement inquiet. Enfin ça tu le voyais pas, t'étais perdu dans ces exploits nouveaux pensant maîtriser déjà le freinage. Grave erreur. Même après ta chanson, et de réconfort et de rappel, tu perdais légèrement en vitesse mais pas assez pour t'arrêter en bas, comme tout le monde. Non t'étais plutôt du style boule de bowling, ou boule de neige. Et t'arrivais à fond sur ton ami, mur du jour. Heureusement que toute ta force te servait pour le serrer, au lieu de ralentir et t'arrêter. Ainsi tu continuais à engouffrer ton visage terrifié de la vérité contre lui. La respiration de nouveau débloquée tu semblais prendre du temps pour la retrouver normale, le regard se réouvrant sur Eui Joo. " Je pensais pouvoir. " Penser et pouvoir n'étaient pas de très très bons amis. Pas là. " Hm hm je crois que ça va. " En même temps tu sentais pas grand chose, même pas tes muscles qui serraient encore et toujours ton matelas du moment. " T'as mal ? Je t'ai cassé quelque chose ? Omg on va devoir aller à l'hôpital. " Il n'avait encore rien dit, mais tu l'inspectais déjà. La tête redressée elle retomba lorsqu'il indiqua ce petit repos au sol. " Je sais pas comment on se relève.. " Avouais tu doucement, reniflant une fois puis deux à cause du froid. C'est pas que c'était pas agréable, mais tu commençais à te sentir comme un steak dans un congélo. " J'ai envie de faire pipi.. " Avouais tu la lèvre pincée. Il fallait donc se relever. Tu lâchais donc ton ami pour tenter une roulade sur le dos. Parfait, maintenant tu pouvais observer les nuages. " Je crois que mes skis sont partis. "

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Descendre, c'était simple. Ralentir, s'arrêter... c'était autre chose. Tu craignais pour l'arrivée de ton ami. Il ne ralentissait pas vraiment. Juste un peu mais pas assez pour finir convenablement en bas de la piste. T'avais eu la bonne idée d'arriver le plus vite possible pour amortir la chute. T'y avais cru, les bras écartés, prêt à réceptionner, la volonté dans les muscles. Sauf que les calculs n'étaient pas bons Euijoo. Effet boule de neige, que tu expliquas vaguement si on te demandait. « Ah tu pensais », tu pensais aussi, en réalité. « Tant mieux, et non pas l'hôpital », que tu articulas bien trop rapidement. T'avais rien de cassé – normalement. Tu tentas de vérifier comme tu le pouvais, un souffle soudainement court et apeuré. « C'est cassé », que tu lâchas, le teint livide. « Ah non c'est mon ski. C'est bon. Fausse alerte », marmonnas-tu, fermant les yeux pour inspirer longuement. T'auras juste de beaux bleus, quelques bosses peut-être. Rien de bien grave. « Avec les bras et les jambes ? », comment se relever sinon ? T'étais pas sûr d'avoir compris. « Quoi ? », tu redressas la tête pour le regarder, penaud. « C'est le froid qui fait ça. Sans doute...  », que tu marmonnas, les pupilles posées sur lui. « Ca va toujours ? Rien de cassé non plus ? Et pas grave, vaut mieux les skis que les pieds », t'étais rassurant comme garçon. « Je vais me relever et je vais t'aider à te lever et... », tu gesticulas un moment, te laissant retomber sur la neige dans une petite grimace. Tu inspiras pour te donner de la force, du courage, finissant par rouler comme ton ami pour finir sur le ventre. Puis tu roulas vers lui, le menton se posant sur son épaule. Enfin sa veste. « Je conclus plusieurs choses... La neige est très dure, loin du coton tant espéré et ça, ça me déçoit énormément. T'as les os super solides. Et je peux aussi conclure que mes os le sont aussi. C'est un point essentiel pour le parkour. Donc tu vois t'as plus vraiment besoin de t'inquiéter, je risque pas de me casser le bras ou le pied en tombant », tu plissas un peu le nez avant de sourire. « Par contre j'arrive pas à me relever alors j'espère que ta vessie est tout aussi solide que tes os », tu mimas un air désolé, le regard larmoyant, les lèvres poussées en avant. « Je pense qu'on mérite d'aller voir notre enfant après ça... et un bon chocolat chaud »

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" Ca arrive de se tromper. " Parce que t'étais pas un pro après tout. Et puis parfois tu pouvais légèrement surestimé ta capacité à faire quelque chose. Mais tu le savais ; que le ski c'était dangereux, on allait donc pas t'accuser complètement. " Parfait parfait.. " Que tu soupirais doucement sans pour autant bouger. Si l'envie de rester contre Eui Joo se faisait sentir, c'est bien son alerte qui te fit redresser l'échine, comme une vers de terre qui voulait bouger. " Omg tu m'as fait peur ! " Le coeur battant encore trop rapidement, de la chute ou la peur de l'avoir réellement blessé, tu étais sûr d'une chose : impossible de te relever. Et ce malgré le bon conseil de ton ami, conseil qui te fit doucement glousser. "Un vrai génie ce petit. " Sauf que tu ne pensais pas y arriver, pire encore, ta vessie te jouait un tour. Le froid n'aidant pas comme il le précisait, tu cherchais un moyen de ne pas y penser. C'est vrai que dans la neige, c'était facile. "Ca va... je pense pas avoir un truc de casser. " Mais le froid était si présent qu'on savait pas finalement. Telle une étoile de mer tu attendais que ton prince vienne t'aider en se relevant. après tout c'était lui l'expert. Sauf que ton prince charmant avait quelque problème de mobilité, laissant un léger soupire t'échapper tandis qu'il baissait les bras. Tu savais pas s'il fallait crier à l'aide ou pleurer. Ou bien profiter de cette soudaine proximité qui apportait une petite discussion tranquille, comme au salon de thé. " Je vois pas du tout le lien avec le fait de pas se relever mais... heureusement que nos os sont solides. Et pour la neige : je te l'avais dit. " Tu l'avais dit ou penser très fort ? Un des deux en tout cas. " Je pense aussi.. " Le soupire las tu osais tourner le regard vers le sien. Soudainement emporté par ce que tu voyais tu venais t'asseoir, délaissant sa pauvre tête, pour enlever tes chaussures de ski. " Au diable ces trucs !!! " Enlever ces horreurs n'était pas une mince affaire, venant même enlever ton gant pour le serrer entre tes dents tandis que tu trouvais enfin la force pour t'en défaire. Lentement mais surement tes pieds libérés se mouvaient plus facilement. Sauf qu'il faisait froid, et les petits chaussons ne suffisaient pas. Alors tu te levas très rapidement pour remettre les chaussures à une vitesse... vraiment très rapide. "Je t'aide à te relever, on va se changer et on fait notre enfant. " Bien sûr qu'il fallait que ce moment soit capturé par des oreilles extérieures. Les mains tendues face à lui tu n'y prêtais pourtant pas attention.

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« Au moins on a rien de cassé et ça... c'est cool », il commençait juste un peu à faire froid, et t'espérais vraiment n'avoir que des bleus. Tu voulais aider Minhwan mais impossible pour le moment. Ton corps semblait vouloir une petite pause. Tu restais alors proche de Minhwan, bien calé. C'était pas si mal, tout compte fait. « T'as pas relevé pour le parkour ? Pourquoi ? Je suis un chat, je retombe sur mes pattes », osas-tu affirmer, les sourcils faiblement froncés alors que tu venais de te vautrer en beauté en voulant le réceptionner. Les chats n'étaient pas faits pour rattraper les autres... si ? T'allais dire que non. Un faible son dans la gorge, tu fis la moue en l'observant. Tu restais muet en suivant ses mouvements, te demandant si tu devais pas faire la même chose, activant alors ton corps après de longues secondes. « J'ai à peine eu le temps de voir tes chaussettes », tu venais de rencontrer The Flash en personne. Tu lâchas un rire, tendant les mains, et le rire vint s'estomper dans un « Hein ?? ». Tu le fixais, clignant des paupières, penaud, confus – et rouge comme une tomate. « Je veux dire... c'est pas... enfin. Oui je veux bien mais... ça se fait pas comme ça », tu fronças un peu les sourcils, toujours gêné, te raclant quelque peu la gorge. « Je suis pas vraiment scientifique mais... », tu te relevas lentement grâce à lui, le remerciant dans un souffle, le regard observant vaguement le moniteur pas loin, les joues de plus en plus chaudes. Est-ce que t'avais mal compris ? Tu semblais le seul perturbé... mais le moniteur avait dû comprendre comme toi. Non ? Peut-être pas. Tu désignas une direction sans savoir si c'était la bonne. « Les toilettes ! Allons aux toilettes. Puis faire notre enfant... créer... », tu soufflas, abandonnant, agitant les mains en avançant, le visage rouge de honte. Tu restas silencieux un instant avant de rire discrètement, attrapant son bras. « On va aux toilettes, on se change, on boit un bon chocolat chaud avec de la guimauve et si on est encore motivés on ira faire notre enfant », que tu repris ses mots avec douceur, le regard pétillant et le sourire grandissant. Les pommettes étaient encore rosies mais c'était plutôt amusant dit comme ça... puisqu'il avait parlé du bonhomme de neige pas vrai ?

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Malgré le moment agréable passé ensemble dans la neige, la température baissait trop fortement pour te laisser profiter. C'est alors que ton cerveau décidait qu'il était temps de bouger, de se débarrasser de cette encombrante maladresse dont tu avais preuve. " On va dire que je vais ignorer tes dernières paroles en prétendant que tu n'as pas osé en étant allongé dans la neige avec moi. " Et ce, parce qu'il était tombé sous ton poids. T'allais pas dire qu'il était en tord, mais il n'était plus sur ses pieds. Et c'était bien le problème de ces dernières minutes. Tes fesses allaient ressemblées à deux pomme d'amour et tu allais sûrement finir par perdre le peu de fierté qu'il te restait en relâchant ta vessie. Impossible, tu préférais marcher dans la neige pieds nus. Mais pas trop longtemps. Rien que de sentir le froid s'engouffrer tes chaussures et tu paniquais, allant plus vite que speedy. " Parce qu'il fait froid ! Ca donne des ailes. " Pas besoin de redbull. L'impatience arrivait et tu finissais par prendre ses mains pour le relever. Tu agrippais les gants qui le protégeaient du froid pour pouvoir le tirer, mais voilà qu'il semblait perdu. Et perdu pour quoi ? Le regard dans la sien, tu en cherchais la cause, les fesses poussées en arrière prêt à l'aider à se relever. " HM ? Scientifique ? Pourquoi faudrait être scientifique ? C'est très simple à faire notre enfant. Y a pas trente mille moyen. " C'était un bonhomme de neige, donc obviously il allait falloir de la neige. Une fois relevé tu venais taper doucement son habit, après le tien, le dos et le fessier y passant. C'était froid et tenace la neige. "Oui ! Toilettes omg... faut que j'enlève ces chaussures non ? Omg.. " Tu soupirais déjà de toutes ces étapes pour arriver à la braguette de ton pantalon. Avançant tel un robot en tentant de ne pas tomber pour la énième fois tu venais serrer doucement sa main, celle qui agrippait ton bras. " Hm ? T'as plus envie de faire d'enfant ? J'ai dévalé la pente pour lui ! Je veux le faire ! Au pire on peut le faire ce soir... on a le temps je pense. " Si le pauvre Eui Joo était gêné, ce n'était pas ton cas, convaincu de l'innocence de tes paroles. " J'ai jamais fait ça dans le noir, fin le soir. Il va faire nuit non ? " Sûrement que l'univers souhaitait que tu te taises, chose que tu ne faisais pas évidemment. Ce n'est qu'une fois aux toilettes, après avoir échanger tes chaussures de ski pour des après ski que tu courais aux toilettes comme un enfant.

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Un simple son boudeur dans la gorge fut ta réponse à ses mots, alliant au bruit un air bougon, les lèvres finement poussées en avant. « C'est la boisson ça », commentas-tu dans un rire, même s'il était vrai que le froid permettait de faire les choses plus rapidement. Minhwan en était la preuve, t'avais même pas eu le temps de voir ou de comprendre que tu te retrouvais presque avec les fesses à quelques centimètres de la neige et du sol. Mais voilà que ses paroles t'avaient totalement perturbé et tu savais pas s'il n'avait pas compris, ne comprenait pas ou... peut-être qu'il parlait pas de la même chose, en fait. Et ça te gênait encore plus. « Oui. Si. Non. Pas vraiment. Je pense pas qu'il y ait plusieurs façons... enfin tout dépend le point de vue », tu fronças les sourcils, les joues rosies, pas certain de savoir ce que tu disais toi-même. Tu savais plus de quoi vous parliez. Tu gardas une frimousse embarrassée, lâchant quelques sourires timides vers le moniteur sans trop savoir quoi dire ou quoi faire. « Je suppose que ce sera plus facile », vins-tu répondre à Minhwan dans un petit mouvement du visage, et tu suivis sagement, agrippé à son bras. « On peut le faire ce soir au pire oui », dis-tu, les joues toujours plus empourprées mais le rire vibrant dans ta gorge. Le bonhomme de neige, oui. « C'est vrai que tu as affronté la pente et le froid et que ta vessie a vécu une grande bataille ! », il méritait de faire son enfant. Et le voir. Et tout le reste. Tu mimas un air amusé, perdu dans les traits timides de ta frimousse. « Je suis pas sûr qu'on puisse réussir dans le noir. Ou avec une lampe frontale ! Je peux aller demander si on peut en louer, ça peut être fun avec des lampes frontales », vins-tu commenter, riant déjà en vous imaginant en pleine nuit à rouler des boules de neige avec vos lampes. Tu laissas Minhwan vider sa vessie, changer de chaussures et toi aussi au passage. Tu retournas t'agripper au bras de Minhwan à son retour. « Ca va mieux ? On va boire un chocolat chaud alors ? Avec de la guimauve. On peut manger un truc. Faut manger avant d'aller faire notre enfant, c'est mieux d'y aller le ventre plein... je crois », tu désignas une table au petit café du lieu un peu plus loin. « Tu voudras le faire où ? », et tu contemplais l'extérieur depuis la fenêtre. « Là ça peut être bien pour le faire non ? », tu pointais un endroit de l'index. « Comme ça tout le monde pourra le voir », annonças-tu joyeusement. « Mais on attend qu'il fasse nuit pour s'y mettre. Ca donne une ambiance »

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Tes références n'étaient pas cassées, tu ne savais tout simplement pas quoi dire quand la neige te donnait des super pouvoirs de vitesse. Alors tu improvisais, de toute façon tu avais clairement perdu la face, la réputation et plus devant lui. C'était cause perdue. Mais tu n'étais pas en colère, l'ayant vu en caleçon dans un arbre, tu supposais que les deux se valaient. Ce qui te faisait sûrement oublier absolument toute ta décence, en venant balancer des énormités remplies d'innocences. " Du point de vue ? Tu crois que certains le font avec des outils ?" Ca existait des outils pour faire des bonhommes de neige ? En soit les personnes riches pouvaient avoir tout et rien, ça ne t'étonnait donc pas autant. Les joues rouges de Eui Joo venaient t'inquiéter, la fraîcheur ayant peut être atteinte son visage. Il était resté trop dans la neige, que tu assumais sans la moindre hésitation. " Oui le soir ça change et puis ça nous laisse le temps de nous reposer. " Malgré la pente courte, et l'effort modéré, tu ressentais une assez grande fatigue. " C'est déjà beaucoup d'aventure pour une seule journée.. Mais je dois me reposer pour être en forme pour faire notre enfant. " Quel père étais tu sinon ? Alors tu trouvais des solutions, mais bien moins efficaces que Eui Joo. Le bras toujours contre le tien, tu venais le regarder l'étincelle dans les yeux, il avait bien raison. " Ca peut être très drôle. On verra pas tout faudra faire attention. " Tu allais finir dans un trou, venu de tu ne savais pas où. Mais pour l'instant vous aviez du temps pour vous, vous détendre malgré le froid et profiter de ce qui était bon et intéressant dans ce paysage enneigé. Observer la nature blanche, tout en se réchauffant avec une boisson. "Omg mais tellement, je revis ! Je peux dévaler trois pentes encore. " Enfin non, mais on comprenait le tout. " Allons y pour le chocolat chaud. Comme on le fait ce soir on a qu'à manger dans deux heure et puis on s'y mettra. Il faut avoir de l'énergie. Je dois faire une douche avant ou après à ton avis ? Avant ET après ? " La question paraissait anodine mais elle avait du sens. Une fois installés tu délaissais enfin tes gants et ton écharpes soupirant doucement. C'était à la hauteur d'une récompense d'une bonne journée de sport. "Ici ? Mais ça va pas être gênant avec les gens justement ? " Bien qu'ils soient moins nombreux le soir tu supposais qu'ils le détruiraient le lendemain. " Mais là bas ça me va... je vois un peu l'espace se sera plus facile de bouger même le soir. " après avoir commandé ton regard se tournait sur des vieilles dames clairement effarées. Qu'est ce qu'elles avaient ? Tu sentais le regard réprobateur et la tête qui se secouait pour désapprouver, mais t'en avais rien à faire. " Pff.. notre enfant finira pas comme ça. Il sourira tout le temps. " Enfin jusqu'à la fonte complète. " Tu as aimé la journée jusque là ? " Parce qu'il était plus important que ces gens clairement mal à l'aise dans leurs propres pompes.

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