Il m’arrive souvent d’être douce comme un agneau et faire des papouilles affectives aux gens que j’aime mais c’est sans compter sur mon côté provocatrie qui prend souvent le dessus. Je ne me laisse pas faire et j’avoue que provoquer mon entourage fait partie intégrante de mes principes sociaux. On pourrait croire que je suis instable à force d’osciller entre la douceur de mon âme et mon côté provocateur mais après analyse de mon psy je n’ai aucun problèmes de troubles comportementaux. Plutôt arrogante pour accessoiriser mon côté provocateur ; je me plaît à faire tout ce que je veux et quand je veux. Ce n’est pas un petit moineau de rien du tout qui me dictera ce que je dois faire de ma vie et je pourrais détruire une personne avec un coup de nichon une bonne critique et un jeté de cheveux digne de Carrie Bradshow.

Sans gêne à souhait, je n’ai aucun tabou et serait capable de gravir le mont Everest à poil s’il le fallait. J’ai un corps plutôt appétissant et je n’ai aucune gêne à l’exposer librement grâce à des tenues toutes aussi excentriques les unes que les autres. Je rote et je pète comme tout être humain normalement constitué sans pour autant être Kyle XY. J’avoue que j’évite de me lâcher en public parce qu’au bout d’un moment ça craint un peu mais à la maison c’est la fête du string et tout est permis. Je suis aussi très franche et je n’hésiterais pas à vous dire vos quatre vérités si le coeur y est. J’ai toujours préféré dire ce que je pense aux autres plutôt que d’être hypocrite, quitte à ce que ça me porte un peu trop préjudice mais que voulez-vous, nous sommes dans un monde de requins et les faibles sont bannis.

Chieuse à temps complet je prends un malin plaisir à emmerder mon petit monde, des petites crasses de gamins de quinze ans au harcèlement il y en a pour tous les goûts. Je suis une grande gamine dans le corps d’une blondasse ultra-sexy de 22 ans et je peux m’amuser avec tout et rien. On pourrait croire que je suis difficile à vivre mais que nenni baby, du moment que ton esprit est un tantinet ouvert ça passe comme une lettre à la poste. Quoiqu’un peu impulsive sur les bords j’ai tendance à disjoncter quand la goutte d’eau fait déborder le vase et gare à toi jeune padawan si tu te met en travers de mon chemin, j’ai sept ans d’art martiaux dans les fesses et je n’hésite pas à frapper. Enfin, sauf les petits vieux parce qu’ils me font de la peine.

On dit qu’il est rare de combiner deux extrêmes à la fois, FAUX. Fêtarde jusqu’au bout des ongles, j’adore me déhancher sur ma barre de poledance avec deux grammes d’alcool dans le sang. Ca ne m’empêche pas d’être une femme intelligente, sans me vanter. J’ai envahis les plus grandes écoles de Californie et maintenant je me retrouve à la prestigieuse Yonsei. Tu crois que j’ai réussi à en arriver là grâce à la voix du seigneur ou quoi ? Nan nan, j’ai juste une sacrée mémoire photographique et je me souviens de tout et n’importe quoi. De la couleur du froc à Bush en 2003 à l’alphabet Russe.

Lexy au Pays des strings à paillettes et des portes-jarretelles en latex.

Pow pow pow. C’est l’histoire d’une métisse sexy comme le diable en Louboutin : Lexy Kim. Je suis née aux Etats-Unis, plus précisément Los Angeles en Californie sous le soleil éblouissant de cet Etat et les bikinis roses bonbons avec des paillettes. Fille d’une ex-mannequin plutôt connue dans le coin, j’ai grandis avec un père totalement excentrique aux penchants sexuels plutôt douteux voyez-vous. Tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes mais voilà que le jour de mes dix ans, mon père débarque avec un grand blond ultra-sexy (oui j’avais l’oeil à cet âge-là) et annonce à ma chère et tendre mamounette qu’il la quitte pour refaire sa vie avec Brendon. Oups, situation dérangeante et coup de gueule de la mère Kim et paf les papiers du divorce étaient signés la semaine suivante et le mois d’après l’histoire était close. Les joies des US vous me direz, où c’est la mode de divorcer et récolter des millions comme on cueillerait des pâquerettes.

Bref, un peu après tout ça, mon père est parti sur une île lointaine avec son amant, nous laissant ma mère et moi dans la villa de luxe de L.A. Evidement seule à éduquer sa fille, la vieille ne s’est pas laissée démonter pour autant, elle à continuer à vivre et à m’enfermer dans des écoles de petits bourgeois en pensant que je serais moins dévergondée mais ça n’a pas changé grand-chose. J’ai passé la majeure partie de mon adolescence à enchaîner conneries sur conneries tout en gardant un niveau excellent à l’école : comme quoi on peu être rebelle ET intelligente dans la vie. C’est à ma seconde année de Lycée que j’ai rencontré MinHo, le super canon héritier de Vogue Korea. Notre relation était particulièrement banale et sans futur propre. Cependant, il y a bien un autre hic dans mon histoire merveilleuse : ma mère. Ma siiiiii gentille mamounette d’amour qui commence à me les briser sévère avec ses plans douteux. Je vous explique pas le choc affectif quand je me réveille un matin et la voilà qui déboule de je ne sais où avec une sacrée idée encrée dans sa tête : me marier avec l’héritier. Bon, j’avoue qu’au début j’ai pété une durite et menacée d’aller vivre avec mon père et son beau blond mais plus je passais du temps avec Minho, plus j’ai… comment dire. Changé instantanément d’avis. Il aurait été préférable de passer par la case petit-ami avant d’avoir la bague de fiançailles sur mon joli auriculaire mais peu importe, je suis tombée amoureuse de lui. Pour le plus grand bonheur de ma mère et pour mon plus grand désarroi. Adieu les cocktails sur la plage aux côtés de mon papa gay et bonjour les idées rocambolesques de ma mère pour diriger ma vie. Malgré tout, je l’aime à fond la vieille.


Après moult péripéties et embrouilles au sujet de mes fiançailles à dix-sept ans, j’ai passé tous mes diplômes haut la main et j’ai même intégré l’université de Yale à New Haven dans le Connecticut, jusqu’au jour de mes vingt ans (ou du moins une semaine après) où ma génitrice m’annonce qu’elle à trouvé l’homme de sa vie en la personne de Mr. Kim, un sexy magma de la finance anciennement militaire et plein aux as. Je suis du genre assez compréhensive alors quand elle m’a dit qu’on partait vivre en Corée avec son nouveau mari et sa nouvelle famille, je n’ai pas vraiment négocier pour rester aux US. En même temps quand l’homme de ta vie se casse avec un autre mec ça fait un certain choc émotionnel et même si ma mère passe la majeure partie de son temps libre en m’emmerder et à me faire des plans foireux, je l’aime quand même car on est pareilles. Puis le fait que MinHo vit là-bas à fait pencher la balance du côté de ma mère. J’ai donc accepté sans broncher et après avoir sauté dans le jet privé de la famille on s’est retrouvées en plein coeur de Séoul, avec ma nouvelle famille. Ayant des résultats excellents dans mes autres écoles, j’ai été transférée gracieusement de Yale à la Yonsei University sans aucun soucis. C’est à ce moment là que j’ai rencontré mon passe-temps favoris : Kim HyoJin, plus précisément, mon demi-frère tombé du ciel. Je passe environ 89% de mon temps à l’emmerder et à lui chercher des noises, même s’il s’est fait émanciper et ne vit pas avec la famille Kim. Sans oublier ma demi-soeur -ou demi-cousine si vous préférez- Hansa. Une jeune fille torturée et malmenée par mon enfoiré de beau-père, car sous ses airs de grand homme se cache un véritable tyran qui, bizarrement, respecte ma mère. Du moment qu’il ne l’embête pas je n’ai rien contre lui.

Voilà maintenant deux ans, presque trois que je vis en Corée aux côtés de ma nouvelle famille recomposée. De plus j’étais fille unique à la base et avoir un frangin ça change le jeu. Je dirais même que c’est carrément cool. Toute cette histoire à rajouté du piment à ma vie, même si elle était déjà pas mal mouvementée aux US, j’ai finis par me plaire à Séoul.