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murasaki harumi ✖ bitch give me your money.
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murasaki harumi ✖ bitch give me your money. | Mer 3 Juin - 18:54 Citer EditerSupprimer
rumour has it
#SARCASTIQUE #AUDACIEUSE #MANIPULATRICE #INTELLIGENTE #RANCUNIÈRE
#DÉTERMINÉE #EXCESSIVE #CALME #POSSESSIVE #MALLÉABLE
caractère
POUR UN PERSONNAGE INVENTÉ :
▲▼NOM PRENOM ( PSEUDO, GROUPE) ✎ pseudo personnage
POUR UN PV/SCÉNARIO PRIS :
▲▼AHN HEE YEON (HANI, EXID) ✎ murasaki harumi
murasaki harumi
CARTE D'IDENTITÉ DATE + ÂGE : 160491 + 24 yo. ORIENTATION + STATUT : plutôt frites que moules. quoi qu'elle ait surtout une préférence pour les grosses voitures et les billets verts. + célibâtarde. ÉTUDES/MÉTIER : arnaqueuse professionnelle. elle ferait une bonne femme d'affaire. harumi est aussi la nouvelle surveillante de l'université. TU VEUX T'INVESTIR ? : nop. |
rumour has it
elle serait sortie avec un homme plus riche que ce que tu peux imaginer et en aurait profité pour le dépouiller d'un peu plus de la moitié de ses biens (v) + elle serait une marie-couche-toi-là (f) + elle aurait braqué un grand magasin de luxe et aurait été armée (f) + la moitié des hommes du foyer de redressement dans lequel elle e trouvait lui seraient passés dessus (f) + elle serait plus attirée par l'argent que par l'homme en lui-même (v & f) + elle se serait faite menacée de mort dans son ancien collège (v) + elle aurait un faible pour les choses sucrées (v) + elle serait du genre à faire du gringue à un officier de police, par exemple, pour se tirer d'affaire (v) + elle serait du genre à ne pas vouloir se poser et à avoir des relations sérieuses (f, ça ne va juste pas avec sa nature séductrice) + elle aurait peur du noir (v) + elle serait du genre à préférer les foules infranchissables que les endroits déserts (v).
caractère
BAD SIDE – Harumi est détestable. Elle est insupportable. Elle est exécrable. Plus tu te tiens loin d’elle, mieux tu te sens. C’est une pétasse comme t’en a jamais vu. Il n’y a rien de positif dans son regard, que du négatif. Ses sourires sont faux et mauvais. C’est une menteuse, une voleuse, une briseuse d’âme. Elle pourri ta vie et elle en rit, elle jubile. C’est une prédatrice : le monde entier est sa proie.
On dit qu’elle est sarcastique, Harumi, qu’elle utilise trop le ton de l’ironie, qu’elle se moque trop facilement et que sa cruelle franchise en rajoute une couche. Son humour noir en vexe plus d’un, en blesse deux de plus et en tue chaque année le triple. Mais elle ne peut pas se séparer de son sarcasme : il fait partie d’elle autant qu’elle a fait partie de l’utérus de sa mère il y a vingt-quatre ans.
On dit qu’elle est impatiente, Harumi, un peu comme une diva. Elle n’aime pas attendre. Elle déteste ça, en fait. Attendre c’est long. Attendre ça lui fait perdre son temps. Elle aime se faire désirer mais n’aime pas être celle qui désire : si elle te demande, assure-toi d’être là avec une bonne marge d’avance.
On dit qu’elle est bordélique, Harumi, que l’ordre n’a pas sa place dans sa vie. Elle prétend vivre dans un bordel organisé mais, en réalité, elle s’y retrouve presque autant que toi, c’est-à-dire pas du tout. Il ne se passe pas un jour sans qu’elle ne s’énerve parce qu’elle ne sait plus où elle a posé ses clefs qui, hier, étaient dans l’entrée et qui, demain, seront sous son lit.
On dit qu’elle est bornée, Harumi, affreusement têtue. Il est presque impossible de lui enlever une idée de la tête une fois qu’elle y est bien installée. Elle est persuadée d’avoir raison et de faire les bons choix, la raisonner reviendrait à se lancer dans une quête longue et laborieuse. Elle ne veut rien entendre, elle n’en fait qu’à sa tête et n’écoute qu’elle : donne-lui des conseils, elle les oubliera en deux temps trois mouvements avant de se plaindre du fait que, ouais, peut-être qu’en fait elle aurait dû t’écouter mais, bon, au fond elle avait un peu raison quand même.
On dit qu’elle est trop à son aise un peu partout, Harumi, qu’elle n’a aucune notion du mot « pudeur » ou « réserve ». Ce n’est pas parce qu’elle ne te connais pas qu’elle ne va pas se balader en string dans son appart si tu y es : c’est pas toi qui va changer ses habitudes de vie. C’est pas non plus parce qu’elle est chez toi qu’elle va pas se servir dans le frigo ou s’étaler sur le canapé. Harumise sent bien partout et ne se gêne pas pour le montrer.
On dit qu’elle est trop terre à terre, Harumi, que son envie de rester ancrée dans la réalité la perdra. On la prend souvent pour une pessimiste ou une fataliste mais elle n’est qu’une simple réaliste. Elle ne croit pas au destin, au karma et à toutes ces conneries : elle prendra son horoscope au sérieux quand il sera bon. Les superstitions, le romantisme, la poésie, la fantaisie, les rêves débiles auxquels on s’accroche depuis qu’on est gosse, les promesses faites en l’air… tout ça n’a pas sa place dans son cerveau, elle a assez été déçue, elle a assez idéalisé le monde comme ça.
On dit qu’elle est manipulatrice, Harumi, un peu calculatrice. Qu’elle ne fait la plupart des choses que dans son propre intérêt… mais qui ne le fait pas ? Ou qui ne l’a jamais fait ? Elle sait amadouer l’autre pour obtenir ce qu’elle veut alors pourquoi ne pas en jouer… ? Harumi aime se jouer des autres, c’est son passe-temps favoris. Elle joue de ses charmes, te rend faible. Elle ne t’en détruira que mieux par la suite. Tu ne l’oublieras pas de si tôt.
On dit qu’elle est je-m’en-foutiste, Harumi, qu’elle ne fait pas attention à ce qui l’entoure, que ça l’ennuie et qu’elle n’en a rien à faire. Il n’y a que trois personnes susceptibles de l’intéresser. Dont une qui l’intéresserait presque trop. Le reste n’est pas digne de son attention.
On dit qu’elle est possessive, Harumi, légèrement égoïste. Elle ne supporte pas qu’on touche à ses affaires, surtout si c’est pour les perdre. Mais si seulement ça s’arrêtait aux objets… Harumi est d’autant plus possessive avec ses proches, elle aimerait les garder pour elle toute seule mais sait que ce n’est pas possible au fond d’elle. Alors elle fait des efforts et leur lâche parfois la grappe même si c’est tout un combat intérieur.
On dit qu’elle est rancunière, Harumi. Elle prétend pardonner mais elle n’oublie pas. Elle garde tout en mémoire. Harumi est amère avec ceux qui ont osé la blesser. Elle est très axée sur la vengeance et, généralement, elle se venge de la pire manière qui soit. Et elle n’a aucun scrupule. Les remords, quand elle en a, elle les enfouit si profondément en elle qu’elle les oublis.
On dit qu’elle est excessive, Harumi, qu’elle ne fait rien sans que ce ne soit poussé à son maximum. Elle boit jusqu’à ne plus pouvoir bouger, elle hurle jusqu’à s’en briser les cordes vocales, elle s’énerve au point de devenir violente, elle fait les choses avec outrance.
Et puis on qu’elle est dépendante, Harumi. Elle se revendique libre et n’ayant besoin de personne et d’aucun repère, mais c’est tout le contraire. Elle a besoin des autres bien plus qu’eux n’ont besoin d’elle. Ils sont ses points d’attache, les mains qu’elle peut saisir si jamais elle glisse et tombe. Quand elle les a perdus de vue, ces repères, elle l’a mal vécu. Et elle n’a pas pu se résoudre a laisser son dernier pilier s’échapper, c’est pour ça qu’elle a suivi Akira jusqu’ici. Jamais Harumi ne s’avouera cette faiblesse qui la rend dingue. Elle se sent si faible qu’elle aimerait se frapper.
GOOD SIDE – Et pourtant Harumi est humaine. Peu de gens le savent, beaucoup en doute. Ceux qui ont appris à connaitre réellement Harumi et à l’apprécier se comptent sur les doigts d’une seule main. Trois doigts lui suffisent. Le problème avec Harumi, c’est qu’elle n’est elle-même qu’avec ceux en qui elle a pleinement confiance et elle ne fait confiance a quasiment personne.
Ils disent qu’elle est attentionnée, Harumi, qu’elle prend soin de ses proches avec une attention toute particulière. Personne ne s’en douterait et pourtant c’est le cas. Le peu d’amis dignes de ce nom qui sont à ses côtés depuis trop longtemps déjà sont précieux à ses yeux. Plus précieux que son compte en banque. Elle s’inquiète pour eux à longueur de temps même si, en apparence, on jurerait qu’elle se fout royalement d’eux et que rien ne parvient à l’atteindre. Ce n’est qu’une façade. Une façade qui s’effrite lentement.
Ils disent qu’elle est intelligente, Harumi, ingénieuse. Et ce pour le bien de tout le monde. Ils ne comptent plus le nombre de fois où son esprit malin leur a sauvé la mise. Harumi réfléchit vite et bien, elle prend les bonnes décisions, elle a un contrôle tout à fait bien maîtrisé sur la plupart des choses. Son cerveau est une arme à ne pas sous-estimer au même titre que son physqiue.
Ils disent qu’elle est déterminée, Harumi persévérante, qu’elle ne baisse jamais les bras et qu’elle a tendance à les lever encore plus haut. Elle se fixe un but, un objectif, et elle se promet de l’atteindre coûte que coûte, légalement ou pas, avec fairplay ou sans. Harumi ne vit que pour réussir et sans sa détermination, elle ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.
Ils disent qu’elle est audacieuse, Harumi qu’elle n’a pas froid aux yeux. On lui prêterait bien des airs de chipoteuse qui veut de tout sauf d’avoir à se salir, mais ce serait s’enfoncer le doigt dans l’œil jusqu’au coude que de le croire. Harumi est impertinente et provocante, elle ne pouvait que faire preuve d’audace face à ce que la vie lui présentait. Elle est capable de beaucoup de choses… et surtout des pires. Elle ose ce que l’on n’ose même pas imaginer.
Ils disent qu’elle est sophistiquée, Harumi, distinguée. Les mois qu’elle a pu passé en foyer de redressement ne l’ont pas rendue bourrue et insensible. Elle aime que l’on se dise qu’elle est une femme avec un grand F. Elle n’est pas réellement maniérée mais elle se tient correctement, elle n’est pas vulgaire, autant dans sa façon de parler que dans ses gestes, ses paroles sont mesurées, sous-pesées. Elle est polie sans l’être vraiment, elle est respectueuse quand la situation n’exige pas d’elle qu’elle soit menaçante. Harumi est féminine, tout simplement.
Ils disent qu’elle est calme, Harumi. Calme et posée. Sa nature colérique ne l’empêche pas d’être de ceux qui gardent un total contrôle sur eux-mêmes quelque soit la situation. Harumi s’énerve facilement et souvent pour quelque chose de futile mais elle est rarement furieuse au point de devenir incontrôlable. Elle est réfléchie, elle est très loin d’être impulsive, et son sang mi-froid mi-chaud est quelque chose qu’il ne faut pas sous-estimer.
Ils disent qu’elle est imprévisible, Harumi, qu’elle n’a jamais cessé de les étonner. La japonaise agit rarement comme on voudrait qu’elle agisse : elle surprend. L’audace qui la définit parfaitement bien va de paire avec son habitude à surprendre les autres. Elle ne répond pas aux attentes des autres ; elle fait toujours mieux.
Ils disent qu'elle est compréhensive, Harumi, attentive. Elle n'en a pas l'air comme ça, mais Harumi est capable de faire preuve de compassion, de sympathie, en particulier avec ceux dont la souffrance se voit aussi bien que le nez au milieu du visage. Elle ne te demandera pas forcément de lui raconter ta vie en détail ou même de te dire la vérité, elle écoutera juste ce que tu auras à lui dire et ne fera aucun commentaire. Elle te comprendra et ne te jugera que si elle l'estime nécessaire.
Ils disent qu'elle est affectueuse, Harumi, qu'au de là de ses airs de pétasse elle aime autant les câlins qu'un enfant. Harumi est, de base, quelqu'un de tactile, le genre de personne qui laisse trainer ses mains partout sur ton corps (dans la limite du raisonnable) comme pour vérifier que tu es bien là, en chaire et en os, et qu'elle peut te toucher... et harumi apprécie qu'on lui rende ses touchers. simplement parce que ça la rassure. simplement parce que, comme ça, elle se sent appréciée et existante.
Et puis ils disent qu’elle est malléable, Harumi, que son habileté à s’adapter à tous ceux qui lui font face est un de ses plus grands atouts. Elle s’intègre à tous les milieux. Harumi est capable de changer de personnalité comme elle changerait de veste : elle peut jouer la sainte-nitouche comme la femme débridée. Ce n’est pas un problème pour elle. Il y a longtemps qu’elle a appris à se servir du mensonge et, au grand damne des autres, Harumi ment si bien qu’il est impossible de déceler le vrai du faux lorsqu’elle ouvre la bouche. Elle joue la comédie à la perfection et elle s’adapte si bien à sa proie que s’en est presque effrayant. Harumi aura toujours l’air de ce que tu veux qu’elle soit. Malheureusement, quand la vérité éclate, tu dois faire face à une terrible déception…
On dit qu’elle est sarcastique, Harumi, qu’elle utilise trop le ton de l’ironie, qu’elle se moque trop facilement et que sa cruelle franchise en rajoute une couche. Son humour noir en vexe plus d’un, en blesse deux de plus et en tue chaque année le triple. Mais elle ne peut pas se séparer de son sarcasme : il fait partie d’elle autant qu’elle a fait partie de l’utérus de sa mère il y a vingt-quatre ans.
On dit qu’elle est impatiente, Harumi, un peu comme une diva. Elle n’aime pas attendre. Elle déteste ça, en fait. Attendre c’est long. Attendre ça lui fait perdre son temps. Elle aime se faire désirer mais n’aime pas être celle qui désire : si elle te demande, assure-toi d’être là avec une bonne marge d’avance.
On dit qu’elle est bordélique, Harumi, que l’ordre n’a pas sa place dans sa vie. Elle prétend vivre dans un bordel organisé mais, en réalité, elle s’y retrouve presque autant que toi, c’est-à-dire pas du tout. Il ne se passe pas un jour sans qu’elle ne s’énerve parce qu’elle ne sait plus où elle a posé ses clefs qui, hier, étaient dans l’entrée et qui, demain, seront sous son lit.
On dit qu’elle est bornée, Harumi, affreusement têtue. Il est presque impossible de lui enlever une idée de la tête une fois qu’elle y est bien installée. Elle est persuadée d’avoir raison et de faire les bons choix, la raisonner reviendrait à se lancer dans une quête longue et laborieuse. Elle ne veut rien entendre, elle n’en fait qu’à sa tête et n’écoute qu’elle : donne-lui des conseils, elle les oubliera en deux temps trois mouvements avant de se plaindre du fait que, ouais, peut-être qu’en fait elle aurait dû t’écouter mais, bon, au fond elle avait un peu raison quand même.
On dit qu’elle est trop à son aise un peu partout, Harumi, qu’elle n’a aucune notion du mot « pudeur » ou « réserve ». Ce n’est pas parce qu’elle ne te connais pas qu’elle ne va pas se balader en string dans son appart si tu y es : c’est pas toi qui va changer ses habitudes de vie. C’est pas non plus parce qu’elle est chez toi qu’elle va pas se servir dans le frigo ou s’étaler sur le canapé. Harumise sent bien partout et ne se gêne pas pour le montrer.
On dit qu’elle est trop terre à terre, Harumi, que son envie de rester ancrée dans la réalité la perdra. On la prend souvent pour une pessimiste ou une fataliste mais elle n’est qu’une simple réaliste. Elle ne croit pas au destin, au karma et à toutes ces conneries : elle prendra son horoscope au sérieux quand il sera bon. Les superstitions, le romantisme, la poésie, la fantaisie, les rêves débiles auxquels on s’accroche depuis qu’on est gosse, les promesses faites en l’air… tout ça n’a pas sa place dans son cerveau, elle a assez été déçue, elle a assez idéalisé le monde comme ça.
On dit qu’elle est manipulatrice, Harumi, un peu calculatrice. Qu’elle ne fait la plupart des choses que dans son propre intérêt… mais qui ne le fait pas ? Ou qui ne l’a jamais fait ? Elle sait amadouer l’autre pour obtenir ce qu’elle veut alors pourquoi ne pas en jouer… ? Harumi aime se jouer des autres, c’est son passe-temps favoris. Elle joue de ses charmes, te rend faible. Elle ne t’en détruira que mieux par la suite. Tu ne l’oublieras pas de si tôt.
On dit qu’elle est je-m’en-foutiste, Harumi, qu’elle ne fait pas attention à ce qui l’entoure, que ça l’ennuie et qu’elle n’en a rien à faire. Il n’y a que trois personnes susceptibles de l’intéresser. Dont une qui l’intéresserait presque trop. Le reste n’est pas digne de son attention.
On dit qu’elle est possessive, Harumi, légèrement égoïste. Elle ne supporte pas qu’on touche à ses affaires, surtout si c’est pour les perdre. Mais si seulement ça s’arrêtait aux objets… Harumi est d’autant plus possessive avec ses proches, elle aimerait les garder pour elle toute seule mais sait que ce n’est pas possible au fond d’elle. Alors elle fait des efforts et leur lâche parfois la grappe même si c’est tout un combat intérieur.
On dit qu’elle est rancunière, Harumi. Elle prétend pardonner mais elle n’oublie pas. Elle garde tout en mémoire. Harumi est amère avec ceux qui ont osé la blesser. Elle est très axée sur la vengeance et, généralement, elle se venge de la pire manière qui soit. Et elle n’a aucun scrupule. Les remords, quand elle en a, elle les enfouit si profondément en elle qu’elle les oublis.
On dit qu’elle est excessive, Harumi, qu’elle ne fait rien sans que ce ne soit poussé à son maximum. Elle boit jusqu’à ne plus pouvoir bouger, elle hurle jusqu’à s’en briser les cordes vocales, elle s’énerve au point de devenir violente, elle fait les choses avec outrance.
Et puis on qu’elle est dépendante, Harumi. Elle se revendique libre et n’ayant besoin de personne et d’aucun repère, mais c’est tout le contraire. Elle a besoin des autres bien plus qu’eux n’ont besoin d’elle. Ils sont ses points d’attache, les mains qu’elle peut saisir si jamais elle glisse et tombe. Quand elle les a perdus de vue, ces repères, elle l’a mal vécu. Et elle n’a pas pu se résoudre a laisser son dernier pilier s’échapper, c’est pour ça qu’elle a suivi Akira jusqu’ici. Jamais Harumi ne s’avouera cette faiblesse qui la rend dingue. Elle se sent si faible qu’elle aimerait se frapper.
GOOD SIDE – Et pourtant Harumi est humaine. Peu de gens le savent, beaucoup en doute. Ceux qui ont appris à connaitre réellement Harumi et à l’apprécier se comptent sur les doigts d’une seule main. Trois doigts lui suffisent. Le problème avec Harumi, c’est qu’elle n’est elle-même qu’avec ceux en qui elle a pleinement confiance et elle ne fait confiance a quasiment personne.
Ils disent qu’elle est attentionnée, Harumi, qu’elle prend soin de ses proches avec une attention toute particulière. Personne ne s’en douterait et pourtant c’est le cas. Le peu d’amis dignes de ce nom qui sont à ses côtés depuis trop longtemps déjà sont précieux à ses yeux. Plus précieux que son compte en banque. Elle s’inquiète pour eux à longueur de temps même si, en apparence, on jurerait qu’elle se fout royalement d’eux et que rien ne parvient à l’atteindre. Ce n’est qu’une façade. Une façade qui s’effrite lentement.
Ils disent qu’elle est intelligente, Harumi, ingénieuse. Et ce pour le bien de tout le monde. Ils ne comptent plus le nombre de fois où son esprit malin leur a sauvé la mise. Harumi réfléchit vite et bien, elle prend les bonnes décisions, elle a un contrôle tout à fait bien maîtrisé sur la plupart des choses. Son cerveau est une arme à ne pas sous-estimer au même titre que son physqiue.
Ils disent qu’elle est déterminée, Harumi persévérante, qu’elle ne baisse jamais les bras et qu’elle a tendance à les lever encore plus haut. Elle se fixe un but, un objectif, et elle se promet de l’atteindre coûte que coûte, légalement ou pas, avec fairplay ou sans. Harumi ne vit que pour réussir et sans sa détermination, elle ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.
Ils disent qu’elle est audacieuse, Harumi qu’elle n’a pas froid aux yeux. On lui prêterait bien des airs de chipoteuse qui veut de tout sauf d’avoir à se salir, mais ce serait s’enfoncer le doigt dans l’œil jusqu’au coude que de le croire. Harumi est impertinente et provocante, elle ne pouvait que faire preuve d’audace face à ce que la vie lui présentait. Elle est capable de beaucoup de choses… et surtout des pires. Elle ose ce que l’on n’ose même pas imaginer.
Ils disent qu’elle est sophistiquée, Harumi, distinguée. Les mois qu’elle a pu passé en foyer de redressement ne l’ont pas rendue bourrue et insensible. Elle aime que l’on se dise qu’elle est une femme avec un grand F. Elle n’est pas réellement maniérée mais elle se tient correctement, elle n’est pas vulgaire, autant dans sa façon de parler que dans ses gestes, ses paroles sont mesurées, sous-pesées. Elle est polie sans l’être vraiment, elle est respectueuse quand la situation n’exige pas d’elle qu’elle soit menaçante. Harumi est féminine, tout simplement.
Ils disent qu’elle est calme, Harumi. Calme et posée. Sa nature colérique ne l’empêche pas d’être de ceux qui gardent un total contrôle sur eux-mêmes quelque soit la situation. Harumi s’énerve facilement et souvent pour quelque chose de futile mais elle est rarement furieuse au point de devenir incontrôlable. Elle est réfléchie, elle est très loin d’être impulsive, et son sang mi-froid mi-chaud est quelque chose qu’il ne faut pas sous-estimer.
Ils disent qu’elle est imprévisible, Harumi, qu’elle n’a jamais cessé de les étonner. La japonaise agit rarement comme on voudrait qu’elle agisse : elle surprend. L’audace qui la définit parfaitement bien va de paire avec son habitude à surprendre les autres. Elle ne répond pas aux attentes des autres ; elle fait toujours mieux.
Ils disent qu'elle est compréhensive, Harumi, attentive. Elle n'en a pas l'air comme ça, mais Harumi est capable de faire preuve de compassion, de sympathie, en particulier avec ceux dont la souffrance se voit aussi bien que le nez au milieu du visage. Elle ne te demandera pas forcément de lui raconter ta vie en détail ou même de te dire la vérité, elle écoutera juste ce que tu auras à lui dire et ne fera aucun commentaire. Elle te comprendra et ne te jugera que si elle l'estime nécessaire.
Ils disent qu'elle est affectueuse, Harumi, qu'au de là de ses airs de pétasse elle aime autant les câlins qu'un enfant. Harumi est, de base, quelqu'un de tactile, le genre de personne qui laisse trainer ses mains partout sur ton corps (dans la limite du raisonnable) comme pour vérifier que tu es bien là, en chaire et en os, et qu'elle peut te toucher... et harumi apprécie qu'on lui rende ses touchers. simplement parce que ça la rassure. simplement parce que, comme ça, elle se sent appréciée et existante.
Et puis ils disent qu’elle est malléable, Harumi, que son habileté à s’adapter à tous ceux qui lui font face est un de ses plus grands atouts. Elle s’intègre à tous les milieux. Harumi est capable de changer de personnalité comme elle changerait de veste : elle peut jouer la sainte-nitouche comme la femme débridée. Ce n’est pas un problème pour elle. Il y a longtemps qu’elle a appris à se servir du mensonge et, au grand damne des autres, Harumi ment si bien qu’il est impossible de déceler le vrai du faux lorsqu’elle ouvre la bouche. Elle joue la comédie à la perfection et elle s’adapte si bien à sa proie que s’en est presque effrayant. Harumi aura toujours l’air de ce que tu veux qu’elle soit. Malheureusement, quand la vérité éclate, tu dois faire face à une terrible déception…
One upon a time
BOLD & YOUNG × Nonexistent existence – Se souvenir de son enfance ne lui fait ni chaud ni froid. Si certains se souviennent de cette époque lointaine avec un sourire et une nostalgie gênante, d’autres préfèrent tenter de l’oublier par tous les moyens, se détruisant un peu plus. Harumi ne sourit pas en se remémorant les souvenirs qu’elle garde de son enfance. Elle ne pleure pas non plus, elle reste neutre, impassible. C’est un moment de sa vie qu’elle ne veut pas oublier mais dont elle ne veut pas non plus se souvenir. Son enfance est si terne par rapport au reste de sa vie.
En naissant on ne choisit rien. Ni ses parents, ni sa situation financière, ni le toit qu’on aura –ou pas- au dessus de la tête, ni la vie qu’on aura après ça. On peut tomber n’importe où. On peut naître pauvre et mourir pauvre, on peut naitre pauvre et mourir riche, on peut naitre riche et mourir pauvre tout comme on peut naitre riche et mourir riche. Harumi fait partie de la dernière catégorie. Elle est tombée dans la bonne famille. Du moins pour ce qui était du confort, peut-être pas pour le reste. Elle n’a jamais manqué de rien sauf d’attention. Elle évoluait dans un monde plaqué or où on se pavanait nuit et jour sans se lasser. La prétention, la critique, la fierté, le mensonge, l’hypocrisie, la fausseté… ils ont fait partie de sa vie à l’instant même où elle a existé. Harumi ne se plaignait pas de la vie qu’elle menait : elle avait tout ce qu’elle voulait, elle n’avait qu’à demander une chose pour ensuite l’avoir entre les mains. Elle était jalousée, enviée, elle avait peu d’amis, beaucoup d’ennemis. Et elle s’en foutait comme de sa première paire de chaussette. On lui répétait sans cesse que les autres n’avaient pas d’importance, alors Harumi ne cherchait pas à se lier à quelqu’un. Elle restait dans son coin, calme et hautaine. Elle observait le faussé qu’il pouvait y avoir entre son monde et celui des autres. Un faussé profond. Au début ça ne la dérangeait pas. Elle était petite, ignorante et obéissante, elle faisait ce qu’on lui disait et n’adressait pas la parole à ceux que ses parents pointaient du doigt avec mépris. Elle était seule mais ne s’en rendait pas compte. Elle était déjà détestée mais ne le savait pas. Les choses n’étaient pas plus différentes chez elle qu’à l’école. On ne lui prêtait pas attention, comme si elle avait été invisible. On passait devant elle sans rien dire. On lui adressait un sourire forcé et un « Bonne fille » quand elle osait faire remarquer qu’elle était là, bien vivante et pas transparente pour un sous. Et elle ne se rendait compte de rien, elle était aveugle. Ce n’était pas des parents qu’elle avait ; c’était des géniteurs. Et elle n’était pas leur fille ; elle était leur héritière. Rien de plus, rien de moins.
Good girl gone bad – C’est fou ce qui peut résulter d’un simple manque d’attention, d’affection. Si on l’avait aimée et si on avait pris le temps de la regarder un peu plus, Harumi n’aurait sans doute pas mal tourné, elle ne se serait pas éloignée du chemin tout tracé par ses parents, elle aurait été obéissante et sage jusqu’au bout. Avec un simple regard de plus pour leur enfant, ils auraient tout changé. Et pourtant.
Plus elle grandissait et plus Harumi ouvrait les yeux. Elle n’était née que par intérêt, que pour assurer à ses parents que leur affaire serait reprise lorsqu’ils se seraient éteints. Sa famille jouait à un jeu étrange : elle lui tournait le dos tout en la regardant de face. C’était une sensation étrange. Elle se sentait autant délaissée qu’attendue au tournant. Elle aimait ses proches, elle leur faisait savoir, encore et encore. Et malgré ça on ne lui avait jamais rendu. Elle enviait ceux qui, au même âge qu’elle, partageait le temps libre de leurs parents, les enlaçaient. Elle n’avait pas le droit à ça, elle. Elle devait se contenter d’être la riche héritière dont personne ne se souciait puisque son compte en banque et sa docilité étaient là pour lui assurer un avenir. Celui qu’on choisirait pour elle. Un avenir dont Harumi ne voulait pas, quel qu’il soit. Elle ne voulait pas marcher dans le sillage trop droit de ses parents. Elle voulait mettre un pied vers la gauche puis un vers la droite, repartir en arrière puis courir vers l’avant, s’arrêter, s’asseoir et courir encore. Elle voulait foutre le bordel dans leur vie parfaite. Elle voulait attirer l’attention, que ce soit pour une bonne chose ou non. Jusqu’ici rien n’avait fonctionné. Ni les notes excellentes, ni son talent indéniable pour s’exprimer en toute liberté face à n’importe qui tout en mesurant ses paroles avec une habilité incroyable. D’autres avaient fait mieux qu’elle et d’autres feront toujours mieux qu’elle, qu’on lui disait. On la critiquait, quelques fois, quand on pensait qu’elle n’écoutait pas. Et toutes ces petites choses, certaines plus futiles que d’autres, ont amené Harumi à se faire remarquer de façon beaucoup moins subtile. Elle avait opté pour la brutalité. Elle se ferait peut-être renier, très bien, mais au moins on saurait qu’elle existait, qu’elle était là, qu’elle n’était pas une plante verte posée dans le salon qu’on oubliait d’arroser une fois sur deux.
Elle était dans les eaux des treize/quinze ans quand elle a décidé d’agir, de se rebeller. La plupart des adolescents marquent leur envie de rébellion par un coup de gueule, une teinture horriblement moche, un tatouage qu’ils regretteront trente ans plus tard, un carnage à la maison ou une soirée trop arrosée qui leur vaudra une nuit en cellule de dégrisement. Harumi n’a rien fait de tout ça. Ce n’était pas assez. Avec ce genre de chose, on la regarderait juste comme une moins que rien avant de fonctionner comme avant. Et elle ne voulait pas que les choses se passent comme ça. Elle ne voulait pas qu’on oublie sa connerie en trois jours. Alors elle a fait fort, aussi fort que possible.
Officiellement on a fait passer ça pour un vol à l’étalage, histoire de ne pas trop se taper la honte, vous voyez, parce que ce n’est jamais très glorieux de savoir qu’une riche famille n’a pas su avoir le contrôle sur son enfant. Harumi est passée par plusieurs étapes : d’abord elle a crié, elle a hurlé, elle a dit haut et fort ce qu’elle pensait tout bas depuis trop longtemps. Elle a tenu tête à ses géniteurs, elle leur a répondu, a contesté leur autorité. Ensuite elle a commencé à tout péter : si les mots ne suffisaient pas pour être entendue et si ses cris n’attiraient pas assez l’attention, Harumi renversait les tables, brisait les vases, shootait dans les meubles, cassaient les tableaux qui valaient leur pesant d’or. Elle faisait ça avec le sourire ; ils commençaient à réagir. Après elle a étendu son comportement d’adolescente perturbée jusqu’à son collège : ses notes ont dégringolé, elle s’est faite coller à répétition… elle s’est faite exclure. Et d’une institution privée, s’il vous plait. Et puis elle a frappé quand elle a sentit qu’elle arrivait au bout, qu’elle était en train d’avoir ses parents à l’usure : on ne la touchait pas sinon elle mordait. On ne la contrariait pas sinon elle frappait. Elle ne se serait jamais comportée comme ça si elle avait eu une autre vie. Harumi n’était pas ce genre de personne, elle restait souvent calme, plus à l’aise avec les mots qu’avec les poings. Mais si elle voulait faire du bruit, il fallait qu’elle frappe fort, qu’elle marque le coup. Et dans ces cas là, elle bénissait le ciel de l’avoir collée dans les pattes d’une famille qui pratiquait l’art du mensonge régulièrement et avec talent. Ce qu’elle faisait n’était qu’une comédie et on y voyait que du feu. Tant mieux.
Ses parents l’ont placée dans un foyer de redressement. C’en était trop. Harumi mentirait si elle disait qu’elle n’avait pas été surprise. Elle pensait qu’on allait simplement l’engueuler, qu’on rattraperait vite sa connerie mais qu’on lui porterait un peu plus d’attention par peur qu’elle récidive. Ce n’était pas ce qu’on faisant dans son milieu ? Au lieu de ça on a laissé des inconnus se charger d’elle. Harumi a passé plusieurs mois dans ce foyer. Elle ressemblait à un morceau de viande appétissant jeté dans une cage remplie de fauves affamés. C’était des délinquants qu’on trouvait dans ces endroits, des cas sociaux, des drogués. Et elle n’était ni une délinquante, ni un cas social et encore moins une droguée. Elle était normale comparée à eux. On s’est rapidement demandé ce qu’elle foutait là : par rapport à ceux qui l’entouraient, Harumi était trop calme. Elle n’avait pas jugé nécessaire de jouer les tarés en arrivant ici. Elle avait réussit son coup, ça s’arrêtait là. Quoique « réussit » n’était peut-être pas le terme approprié.
By my side – Au cours de ces quelques mois, Harumi est passée par toute sorte de sentiments. En premier lieu le dégoût, le mépris pour ce qui se trouvait en face d’elle. Dans un deuxième temps elle a éprouvé de la pitié, un peu de compréhension et un tant soit peu de compassion. Et puis, finalement, elle a été forcée de s’avouer qu’elle a ressenti un certain soulagement, un peu de joie.
Les premiers jours, Harumi n’adressait la parole à personne. Se méfier était tout ce qu’elle faisait. Quelques fois, pour éviter les ennuis ou pour se tirer d’affaire, elle jouait les séductrices, aussi jeune qu’elle l’eut été. Elle était quelque peu intriguée par son entourage mais jugeait bon de ne pas s’approcher de trop près. Elle ne doutait pas une seule seconde du fait que sa matière grise soit en meilleur état que celle de certains de ses camarades mais ce n’était pas pour autant qu’elle allait se la ramener. Ici on ne la jugeait pas. Ou tout du moins, si on le faisait, on le faisait en silence. Et puis on la regardait aussi. Parce qu’elle était différente, pas vraiment ordinaire, le genre de fille qui était là sans que personne ne sache pourquoi parce qu’à la voir comme ça, elle paraissait blanche comme neige. Et puis Harumi a fait la connaissance d’Akira. Elle ne saurait pas dire qui a fait le premier pas mais, dans tous les cas, Akira a été son premier point d’attache dans ce foyer qu’elle avait détesté pendant les quarante-huit premières heures suivant son arrivée. Elle lui a parlé sans se méfier et ça a été réciproque. Elles se sont vite liées d’amitié, un truc assez spécial, parce qu’elles n’avaient strictement rien à voir. S’en sont suivies d’autres rencontres : d’abord Takuya que son amie lui a présenté comme son meilleur ami. Un yankee parmi tant d’autres qui a pourtant su s’immiscer dans la vie d’Harumi. Et ensuite Kazuya, cette fois-ci présenté à la japonaise comme étant l’ami de Takuya lui-même ami d’Akira elle-même amie de Harumi. Un gars dont le prénom était souvent rattaché aux yakuza. Avant qu’elle ne se découvre ce penchant pour l’interdit et la rébellion, Harumi ne se serait jamais doutée qu’elle se retrouverait à trainer avec ce genre de personne. Encore mois à devenir proche d’eux au point de n’avoir qu’eux à ses côtés, parce que sa famille, même en étant toujours là, ne comptait plus vraiment. Parce que oui, même après leur sortie du foyer, ils sont continués à se voir. Encore et encore. Akira, Takuya, Kazuya et Harumi. Quatre prénoms qui, au fil du temps, sont devenus indissociables.
Maybe I loved them too much, maybe they were my weakness – Des années après, la brochette qu’ils formaient avait perdu des morceaux de viande. Takuya était parti pour la Corée. Il rejoignait sa sœur. Et peu de temps après, Kazuya le suivait, obligation professionnelle. Il ne restait plus qu’Akira. Harumi venait de perdre deux de ses repères en peu de temps et même si elle soutenait avec force et véhémence le fait que leur départ ne lui faisait rien, elle n’a pas pu ignorer l’amertume et la nostalgie qui l’ont prise à peine quelques jours plus tard. Elle l’a mal vécu, ce moment. Elle l’a eu en travers de la gorge pendant de longs mois, de très longs mois. Elle leur en a voulu. Elle les a détestés. Elle a même qualifié leur départ d’abandon. Elle s’est sentie seule, délaissée. Comme avant. Elle s’est crue enfermée dans un cercle vicieux, elle a pensé qu’elle ne pourrait jamais sortir de cette boucle répétitive, elle a flanché en se disant qu’elle était de retour à la case départ. Mais Akira était là. Elle ne l’avait pas laissée, elle. Elle est restée près d’elle, elle l’a réconfortée tout en prenant soin de ne pas trop faire remarquer à Harumi la dépendance qu’elle avait pu développer au fil des années par rapport à ses deux amis. Harumi est longtemps restée amère. Sa nature rancunière n’y était pas pour rien.
Akira a voulu partir, elle aussi. Bien plus tard que les deux autres mais elle l’a quand même voulu. Pour retrouver Takuya. Harumi ne pensait pas s’en aller vers le Japon elle aussi et pourtant elle s’est retrouvée sur le quai d’embarcation en moins de temps qu’il ne lui en aurait fallu pour organiser une magouille dont elle était la seule à avoir le secret. Et en plus de ça, elle avait déjà trouvé un travail qui lui donnerait l’impression de vivre par ses propres moyens. Elle dit avoir pris l’avion sur un coup de tête, comme ça, sans réfléchir, après trois ans. Elle dit ne pas avoir été affectée par tout ça. Mais, au fond, elle sait que si elle est au Japon en ce moment même, c’est parce que perdre de vue Akira lui a fait peur. Elle était son dernier repère, la seule main à attraper qui lui restait en cas de chute. Elle se sentait faible de penser ainsi mais elle ne pouvait pas s’en empêcher ; elle était beaucoup moins indépendante qu’elle le prétendait. Et il y avait aussi une autre raison à son départ précipité, une raison masculine.
En naissant on ne choisit rien. Ni ses parents, ni sa situation financière, ni le toit qu’on aura –ou pas- au dessus de la tête, ni la vie qu’on aura après ça. On peut tomber n’importe où. On peut naître pauvre et mourir pauvre, on peut naitre pauvre et mourir riche, on peut naitre riche et mourir pauvre tout comme on peut naitre riche et mourir riche. Harumi fait partie de la dernière catégorie. Elle est tombée dans la bonne famille. Du moins pour ce qui était du confort, peut-être pas pour le reste. Elle n’a jamais manqué de rien sauf d’attention. Elle évoluait dans un monde plaqué or où on se pavanait nuit et jour sans se lasser. La prétention, la critique, la fierté, le mensonge, l’hypocrisie, la fausseté… ils ont fait partie de sa vie à l’instant même où elle a existé. Harumi ne se plaignait pas de la vie qu’elle menait : elle avait tout ce qu’elle voulait, elle n’avait qu’à demander une chose pour ensuite l’avoir entre les mains. Elle était jalousée, enviée, elle avait peu d’amis, beaucoup d’ennemis. Et elle s’en foutait comme de sa première paire de chaussette. On lui répétait sans cesse que les autres n’avaient pas d’importance, alors Harumi ne cherchait pas à se lier à quelqu’un. Elle restait dans son coin, calme et hautaine. Elle observait le faussé qu’il pouvait y avoir entre son monde et celui des autres. Un faussé profond. Au début ça ne la dérangeait pas. Elle était petite, ignorante et obéissante, elle faisait ce qu’on lui disait et n’adressait pas la parole à ceux que ses parents pointaient du doigt avec mépris. Elle était seule mais ne s’en rendait pas compte. Elle était déjà détestée mais ne le savait pas. Les choses n’étaient pas plus différentes chez elle qu’à l’école. On ne lui prêtait pas attention, comme si elle avait été invisible. On passait devant elle sans rien dire. On lui adressait un sourire forcé et un « Bonne fille » quand elle osait faire remarquer qu’elle était là, bien vivante et pas transparente pour un sous. Et elle ne se rendait compte de rien, elle était aveugle. Ce n’était pas des parents qu’elle avait ; c’était des géniteurs. Et elle n’était pas leur fille ; elle était leur héritière. Rien de plus, rien de moins.
Good girl gone bad – C’est fou ce qui peut résulter d’un simple manque d’attention, d’affection. Si on l’avait aimée et si on avait pris le temps de la regarder un peu plus, Harumi n’aurait sans doute pas mal tourné, elle ne se serait pas éloignée du chemin tout tracé par ses parents, elle aurait été obéissante et sage jusqu’au bout. Avec un simple regard de plus pour leur enfant, ils auraient tout changé. Et pourtant.
Plus elle grandissait et plus Harumi ouvrait les yeux. Elle n’était née que par intérêt, que pour assurer à ses parents que leur affaire serait reprise lorsqu’ils se seraient éteints. Sa famille jouait à un jeu étrange : elle lui tournait le dos tout en la regardant de face. C’était une sensation étrange. Elle se sentait autant délaissée qu’attendue au tournant. Elle aimait ses proches, elle leur faisait savoir, encore et encore. Et malgré ça on ne lui avait jamais rendu. Elle enviait ceux qui, au même âge qu’elle, partageait le temps libre de leurs parents, les enlaçaient. Elle n’avait pas le droit à ça, elle. Elle devait se contenter d’être la riche héritière dont personne ne se souciait puisque son compte en banque et sa docilité étaient là pour lui assurer un avenir. Celui qu’on choisirait pour elle. Un avenir dont Harumi ne voulait pas, quel qu’il soit. Elle ne voulait pas marcher dans le sillage trop droit de ses parents. Elle voulait mettre un pied vers la gauche puis un vers la droite, repartir en arrière puis courir vers l’avant, s’arrêter, s’asseoir et courir encore. Elle voulait foutre le bordel dans leur vie parfaite. Elle voulait attirer l’attention, que ce soit pour une bonne chose ou non. Jusqu’ici rien n’avait fonctionné. Ni les notes excellentes, ni son talent indéniable pour s’exprimer en toute liberté face à n’importe qui tout en mesurant ses paroles avec une habilité incroyable. D’autres avaient fait mieux qu’elle et d’autres feront toujours mieux qu’elle, qu’on lui disait. On la critiquait, quelques fois, quand on pensait qu’elle n’écoutait pas. Et toutes ces petites choses, certaines plus futiles que d’autres, ont amené Harumi à se faire remarquer de façon beaucoup moins subtile. Elle avait opté pour la brutalité. Elle se ferait peut-être renier, très bien, mais au moins on saurait qu’elle existait, qu’elle était là, qu’elle n’était pas une plante verte posée dans le salon qu’on oubliait d’arroser une fois sur deux.
Elle était dans les eaux des treize/quinze ans quand elle a décidé d’agir, de se rebeller. La plupart des adolescents marquent leur envie de rébellion par un coup de gueule, une teinture horriblement moche, un tatouage qu’ils regretteront trente ans plus tard, un carnage à la maison ou une soirée trop arrosée qui leur vaudra une nuit en cellule de dégrisement. Harumi n’a rien fait de tout ça. Ce n’était pas assez. Avec ce genre de chose, on la regarderait juste comme une moins que rien avant de fonctionner comme avant. Et elle ne voulait pas que les choses se passent comme ça. Elle ne voulait pas qu’on oublie sa connerie en trois jours. Alors elle a fait fort, aussi fort que possible.
Officiellement on a fait passer ça pour un vol à l’étalage, histoire de ne pas trop se taper la honte, vous voyez, parce que ce n’est jamais très glorieux de savoir qu’une riche famille n’a pas su avoir le contrôle sur son enfant. Harumi est passée par plusieurs étapes : d’abord elle a crié, elle a hurlé, elle a dit haut et fort ce qu’elle pensait tout bas depuis trop longtemps. Elle a tenu tête à ses géniteurs, elle leur a répondu, a contesté leur autorité. Ensuite elle a commencé à tout péter : si les mots ne suffisaient pas pour être entendue et si ses cris n’attiraient pas assez l’attention, Harumi renversait les tables, brisait les vases, shootait dans les meubles, cassaient les tableaux qui valaient leur pesant d’or. Elle faisait ça avec le sourire ; ils commençaient à réagir. Après elle a étendu son comportement d’adolescente perturbée jusqu’à son collège : ses notes ont dégringolé, elle s’est faite coller à répétition… elle s’est faite exclure. Et d’une institution privée, s’il vous plait. Et puis elle a frappé quand elle a sentit qu’elle arrivait au bout, qu’elle était en train d’avoir ses parents à l’usure : on ne la touchait pas sinon elle mordait. On ne la contrariait pas sinon elle frappait. Elle ne se serait jamais comportée comme ça si elle avait eu une autre vie. Harumi n’était pas ce genre de personne, elle restait souvent calme, plus à l’aise avec les mots qu’avec les poings. Mais si elle voulait faire du bruit, il fallait qu’elle frappe fort, qu’elle marque le coup. Et dans ces cas là, elle bénissait le ciel de l’avoir collée dans les pattes d’une famille qui pratiquait l’art du mensonge régulièrement et avec talent. Ce qu’elle faisait n’était qu’une comédie et on y voyait que du feu. Tant mieux.
Ses parents l’ont placée dans un foyer de redressement. C’en était trop. Harumi mentirait si elle disait qu’elle n’avait pas été surprise. Elle pensait qu’on allait simplement l’engueuler, qu’on rattraperait vite sa connerie mais qu’on lui porterait un peu plus d’attention par peur qu’elle récidive. Ce n’était pas ce qu’on faisant dans son milieu ? Au lieu de ça on a laissé des inconnus se charger d’elle. Harumi a passé plusieurs mois dans ce foyer. Elle ressemblait à un morceau de viande appétissant jeté dans une cage remplie de fauves affamés. C’était des délinquants qu’on trouvait dans ces endroits, des cas sociaux, des drogués. Et elle n’était ni une délinquante, ni un cas social et encore moins une droguée. Elle était normale comparée à eux. On s’est rapidement demandé ce qu’elle foutait là : par rapport à ceux qui l’entouraient, Harumi était trop calme. Elle n’avait pas jugé nécessaire de jouer les tarés en arrivant ici. Elle avait réussit son coup, ça s’arrêtait là. Quoique « réussit » n’était peut-être pas le terme approprié.
By my side – Au cours de ces quelques mois, Harumi est passée par toute sorte de sentiments. En premier lieu le dégoût, le mépris pour ce qui se trouvait en face d’elle. Dans un deuxième temps elle a éprouvé de la pitié, un peu de compréhension et un tant soit peu de compassion. Et puis, finalement, elle a été forcée de s’avouer qu’elle a ressenti un certain soulagement, un peu de joie.
Les premiers jours, Harumi n’adressait la parole à personne. Se méfier était tout ce qu’elle faisait. Quelques fois, pour éviter les ennuis ou pour se tirer d’affaire, elle jouait les séductrices, aussi jeune qu’elle l’eut été. Elle était quelque peu intriguée par son entourage mais jugeait bon de ne pas s’approcher de trop près. Elle ne doutait pas une seule seconde du fait que sa matière grise soit en meilleur état que celle de certains de ses camarades mais ce n’était pas pour autant qu’elle allait se la ramener. Ici on ne la jugeait pas. Ou tout du moins, si on le faisait, on le faisait en silence. Et puis on la regardait aussi. Parce qu’elle était différente, pas vraiment ordinaire, le genre de fille qui était là sans que personne ne sache pourquoi parce qu’à la voir comme ça, elle paraissait blanche comme neige. Et puis Harumi a fait la connaissance d’Akira. Elle ne saurait pas dire qui a fait le premier pas mais, dans tous les cas, Akira a été son premier point d’attache dans ce foyer qu’elle avait détesté pendant les quarante-huit premières heures suivant son arrivée. Elle lui a parlé sans se méfier et ça a été réciproque. Elles se sont vite liées d’amitié, un truc assez spécial, parce qu’elles n’avaient strictement rien à voir. S’en sont suivies d’autres rencontres : d’abord Takuya que son amie lui a présenté comme son meilleur ami. Un yankee parmi tant d’autres qui a pourtant su s’immiscer dans la vie d’Harumi. Et ensuite Kazuya, cette fois-ci présenté à la japonaise comme étant l’ami de Takuya lui-même ami d’Akira elle-même amie de Harumi. Un gars dont le prénom était souvent rattaché aux yakuza. Avant qu’elle ne se découvre ce penchant pour l’interdit et la rébellion, Harumi ne se serait jamais doutée qu’elle se retrouverait à trainer avec ce genre de personne. Encore mois à devenir proche d’eux au point de n’avoir qu’eux à ses côtés, parce que sa famille, même en étant toujours là, ne comptait plus vraiment. Parce que oui, même après leur sortie du foyer, ils sont continués à se voir. Encore et encore. Akira, Takuya, Kazuya et Harumi. Quatre prénoms qui, au fil du temps, sont devenus indissociables.
Maybe I loved them too much, maybe they were my weakness – Des années après, la brochette qu’ils formaient avait perdu des morceaux de viande. Takuya était parti pour la Corée. Il rejoignait sa sœur. Et peu de temps après, Kazuya le suivait, obligation professionnelle. Il ne restait plus qu’Akira. Harumi venait de perdre deux de ses repères en peu de temps et même si elle soutenait avec force et véhémence le fait que leur départ ne lui faisait rien, elle n’a pas pu ignorer l’amertume et la nostalgie qui l’ont prise à peine quelques jours plus tard. Elle l’a mal vécu, ce moment. Elle l’a eu en travers de la gorge pendant de longs mois, de très longs mois. Elle leur en a voulu. Elle les a détestés. Elle a même qualifié leur départ d’abandon. Elle s’est sentie seule, délaissée. Comme avant. Elle s’est crue enfermée dans un cercle vicieux, elle a pensé qu’elle ne pourrait jamais sortir de cette boucle répétitive, elle a flanché en se disant qu’elle était de retour à la case départ. Mais Akira était là. Elle ne l’avait pas laissée, elle. Elle est restée près d’elle, elle l’a réconfortée tout en prenant soin de ne pas trop faire remarquer à Harumi la dépendance qu’elle avait pu développer au fil des années par rapport à ses deux amis. Harumi est longtemps restée amère. Sa nature rancunière n’y était pas pour rien.
Akira a voulu partir, elle aussi. Bien plus tard que les deux autres mais elle l’a quand même voulu. Pour retrouver Takuya. Harumi ne pensait pas s’en aller vers le Japon elle aussi et pourtant elle s’est retrouvée sur le quai d’embarcation en moins de temps qu’il ne lui en aurait fallu pour organiser une magouille dont elle était la seule à avoir le secret. Et en plus de ça, elle avait déjà trouvé un travail qui lui donnerait l’impression de vivre par ses propres moyens. Elle dit avoir pris l’avion sur un coup de tête, comme ça, sans réfléchir, après trois ans. Elle dit ne pas avoir été affectée par tout ça. Mais, au fond, elle sait que si elle est au Japon en ce moment même, c’est parce que perdre de vue Akira lui a fait peur. Elle était son dernier repère, la seule main à attraper qui lui restait en cas de chute. Elle se sentait faible de penser ainsi mais elle ne pouvait pas s’en empêcher ; elle était beaucoup moins indépendante qu’elle le prétendait. Et il y avait aussi une autre raison à son départ précipité, une raison masculine.
SO6 (AKA DIEU TMTC) j'sais pas si vous vous rendez compte le nombre de gens qui volent mon statut de dieu, des fois. mais bref. ANYWAYS BITCHIZ. j'viens d'un trou paumé qui n'existe pas sur la carte mais, pour faire bien, j'dis que j'habite dans un paris miniature. j'suis tombée sur le fofo et cherchant des vava. ouais ouais. et puis j'me suis lavée les aisselles, tu peux venir sentir. j'me suis même lavée partout, partout, partout. /pan/ azy, pleure pas, j'sais que c'est triste de se dire que ma présentation personnellement personnelle (tavu j'rajoute des mots rien que pour toi pour faire jor c'plus long alrs t'as intérêt à m'aimer) mais c'la vie. JUSTE. OMG. LES SMILEYS ICI. PTN. JE MEURS. |
▲▼
- Code:
[url=http://LIENVERSTONPROFIL][b]▲[/b][/url]▼ <taken>NOM PRENOM ( PSEUDO, GROUPE)</taken> ✎ pseudo personnage
POUR UN PV/SCÉNARIO PRIS :
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- Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u420][b]▲[/b][/url][url=http://www.shaketheworld.net/t2868-ahn-hee-yeon-hani-exid-murasaki-harumi]▼[/url] <taken>AHN HEE YEON (HANI, EXID)</taken> ✎ murasaki harumi
MADE BY LIGHTLESS.TCHI
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Re: murasaki harumi ✖ bitch give me your money. | Mer 3 Juin - 18:58 Citer EditerSupprimer
RE-BIENVENUE bonne chance pour la suite de ta fiche !
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Re: murasaki harumi ✖ bitch give me your money. | Mer 3 Juin - 19:02 Citer EditerSupprimer
je crois que c'est pas notre dieu, chungsu
j'imaginais pas croiser un autre pseudo comme ça sur le forum on a donc deux déesses ici, ça promet
et bienvenue parmi nous !
Nam Chung Su a écrit:RE-BIENVENUE bonne chance pour la suite de ta fiche !
je crois que c'est pas notre dieu, chungsu
j'imaginais pas croiser un autre pseudo comme ça sur le forum on a donc deux déesses ici, ça promet
et bienvenue parmi nous !
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Re: murasaki harumi ✖ bitch give me your money. | Mer 3 Juin - 19:05 Citer EditerSupprimer
*lèche ta fiche et ton boule*
Bienvenue par ici
Bienvenue par ici
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Re: murasaki harumi ✖ bitch give me your money. | Mer 3 Juin - 19:07 Citer EditerSupprimer
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche ♥
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Re: murasaki harumi ✖ bitch give me your money. | Mer 3 Juin - 20:36 Citer EditerSupprimer
OMG SULLI
Bienvenue
Bienvenue
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Re: murasaki harumi ✖ bitch give me your money. | Mer 3 Juin - 22:26 Citer EditerSupprimer
bienvenue jolie fleure
une deuxième qui se prends pour dieu bah voyons on est servit :bago:
nos smileys sont perf n'est-ce pas ?
si t'as la moindre question n'hésites pas & bon courage pour ta fiche
une deuxième qui se prends pour dieu bah voyons on est servit :bago:
nos smileys sont perf n'est-ce pas ?
si t'as la moindre question n'hésites pas & bon courage pour ta fiche
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Re: murasaki harumi ✖ bitch give me your money. | Mer 3 Juin - 22:44 Citer EditerSupprimer
bienvenuuue!
bonne chance pour la suite de ta fiche
bonne chance pour la suite de ta fiche
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Re: murasaki harumi ✖ bitch give me your money. | Mer 3 Juin - 23:14 Citer EditerSupprimer
omo...
TOI JTM
Bienvenue parmi nous
TOI JTM
Bienvenue parmi nous
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Re: murasaki harumi ✖ bitch give me your money. | Jeu 4 Juin - 10:46 Citer EditerSupprimer
bienvenue sur le forum
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