Quel questionnement étrange m’offrez-vous ? Si seulement mon métier avait été d’être une célébrité quelconque, j’aurais cru à du harcèlement !  Sauf qu’à l’évidence nous avons affaire à des gens simplement curieux. Alors, comment pourrais-je vous parler de moi sans avoir la tête qui enfle sous les qualités extraordinaires que je peux m’offrir. Ne me réprimander pas, allez voir tout simplement ma créatrice pour lui taper les doigts. Et si nous commencions ainsi :

La personnalité professionnelle et celle de la vie privée sont bien différentes. Nous faisons face ici à la même personne malgré que son comportement psychologique change d’un domaine à l’autre. Bien que son dicton ‘’ce qui se passe à la maison reste à la maison’’ fait d’elle une bonne employée, il en reste pas autres que Boo Ja est une demoiselle charmantes. Facile à aborder, elle ne craint jamais les gens en leur apportant une confiance absolue. Il ne faut toutefois pas en profiter. Car, avoir sa confiance est un sacré atout dans sa poche. Appréciant facilement la qualité de vie des gens et leurs attitudes, il faudra donc faire un pas maladroit ou grossier pour que le visage d’ange tombe. Reconnaissance auprès des gens, Ahn est une des jeunes femmes au caractère maternel. Protectrice, possessive et extrêmement jalouse la demoiselle pourrait être un danger si une personne près d’elle a besoin d’aide. Il ne faut donc pas être étonné de voir le petit chaton devenir un tigre narcissique si on s’en prend à quelqu’un. Féminisme avant tout, elle refuse de croire qu’on homme doit faire vivre sa famille. Trouvant choquant les femmes qui se dévêtir facilement pour la gante masculine, Ahn n’as pas peur de les prendre par les oreilles et des reprendre sur leurs apparences ainsi que leurs comportements. Pour la jeune princesse, une femme devrait prendre soin de son corps et pas le gâcher en le vendant au public. Très ponctuel et organisé, il est donc rare de la voir arriver en retard à des sorties et même au travail. Travaillante et bosseuse, Boo Ja est une admiratrice des auteurs étrangers. Respectant un livre comme un diamant brut, elle prend soin de la bibliothèque de l’université comme-ci il s’agissait de son propre enfant. Ayant la faculté d’apprendre facilement, la fausse belle de Disney connait chaque livre et l’emplacement de chacun. Lorsqu’on l’approche pour une lecture d’un roman  son sourire s’élargit et peu vous conseillez plus de dix livres en moins d’une minute. Respectable et soigneuse, elle n’a jamais une saleté sur elle et prend soit de son apparence. Ce qui faut avouer de dommage. Certaines personnes aimeraient bien la voir se revêtir comme une chanteuse, mais en évidence la délicatesse de son physique est typique des ulzzang. En faveur de la relève, notre ange portera avec plaisir un chandail d’un étudiant en section mode. Elle déboursera une fortune que pour encourager la relève. Cependant, n’étant pas attentionnée à la mode permanente. Abordant des tenus délicats et simples, elle abordera sa chevelure blonde tombante en laissant ses vagues descendre le long de sa nuque et ses épaules. Sa peau lait et son petit nez viennent mettre en évidence ses verres de contacts qu’elle favorise. Refusant de porter des lunettes de vue, elle portera des verres verts ou bleutés pour son propre plaisir personnel. Bien que cette apparence laisse croire aux étudiantes que la bibliothécaire est une femme sage et intelligente, BJ est plutôt mauvaise à l’école et avait une attitude grossière au collège et lycée. Son ton de voix à bien changer puisqu’elle aimait bien taquiné les plus faibles et se battre avec ses camarades du sexe opposé. Ce changement crucial n’a rien de nuisible. Il a apporté chez elle une personnalité plus conservatrice. Tenez par exemple : dans son humble appartement de classe moyenne, on retrouve une propreté aveuglante. Aucun vêtement sur le sol, nourriture nuisible pour la santé ou des couverts dans le lavabo. Maniaque de la propreté, elle déteste la poussière et les logements … dégoutants. Si toutefois, vous l’invitez chez vous que votre logement laisse à désirer, elle quitte le foyer ou vous pousse sur le lit/divan et prend le nettoyage en main. Une demoiselle digne d’une fausse mère.

Bien que cette manie soit une de ses plus grandes BJ, via son surnom, ne sors jamais sans son collier. Avant de traverser la rue, elle regarde quatre fois de chaque côté avant de traverser. Elle a l’habitude de dire oyo quand quelques choses lui viennent en tête ou lui tombe sur les nerfs. Un oyo qu’on attend souvent dans sa cuisine quand elle recherche une épice trop honte pour elle. Ahn ne mesure qu’un mètre soixante-deux et pèse que quarante-cinq kg. Une femme délicate.  

Son apparence a fait tomber deux grands cœurs et plusieurs inconnus. En amour, la fausse princesse est conviviale et donnera la terre. N’étant pas aussi  collée que certains à leurs compagnons, elle le laisse vivre sa vie et voir ses camarades. Des camarades, mais jamais une fille seule. Jalouse, elle craint de se faire tromper depuis son ex. À ses yeux l’âge n’a rien à voir. Si son compagnon est plus jeune ou plus vieux, elle se laissera dominé et abuser par celui-ci avec une limite, car sa personnalité forte peut sortir. Impatiente et sensible, il ne faut pas trop tirer par la corde. Étant indépendante, elle veut qu’on la laisse vivre aussi. Elle respectera son compagnon et lui donnera la terre. Hélasse, l’amour pourrait être au rendez-vous si son côté pudique disparait. Il faut simplement être délicat et persévérant comme elle est. BJ à une simple croyance en amour … il n’a pas de prince charmant que des enfoirés de première classe !

D’un pas léger, je me dirigeais vers le balcon de l’appartement,  faisant glisser la porte me séparant de la fraicheur de la nuit et de ce lieu humide. Un regard discret, mes yeux se levèrent vers le ciel étoilé en laissant une vague d’air caresser mon visage. Fermant mes paupières, je laissais ainsi la nouvelle nuit apparaitre devant moi. Soupirant dû à cet instant de paix anodin, les douces caresses d’Animoi (divinités des vents dans la mythologie grecque) se cessèrent. Profitant de cette liberté, je m’assois d’un pas maladroit sur la chaise de bois non traitée. Sirotant par la même occasion ce délicieux nectar représentant le secret de l’Asie. Un doux mélange de thé blanc, thé vert et de fleurs de cerisier. La gorgée réchauffant descendit le long de ma tranchée pour réchauffer les lieux refroidis. Ce moment de tendresse me rappelait les souvenirs de mon enfance. Des images me reviennent en tête en laissant mes fossettes remonter vers le haut. Le parfum se mit à danser en venant taquiner mes narines.

Sa douce voix oublier émerge de ma mémoire passée, sa main protectrice me protégeant contre d’éventuels monstres cachotiers et ses tendres baisés sur mon front. Ancienne femme maintenant disparue, apportée par la maladie. Elle qui avait tellement toutes donné. Souffrant ainsi pendant sept mois me donnant naissance à l’improvise et renfermant en elle crainte de me voir apportés par Yanluowang. Cet ange de la mort bouddhiste. Madame Hwang avait beau cacher le stress, mais les larmes verser la nuit laissaient sa forteresse ouverte aux invités. Cependant, le courage apporte l’énergie. Deux mois, deux mois de larmes preuves de mensonge cette mère monoparentale avait bien le courage de rapporté cette miraculée auprès de ses parents. Elle donna dix ans de sa vie pour encourager l’enfant qu’elle avait eu en cadeau. Un soir, une fatigue l’attrapa et d’un faux mouvement son corps frêle tombât pour ne jamais se relever. Un sarcome des tissus mous l’apporta loin de sa famille.

Les souvenirs douloureux remonteraient en moi en venant serrer mon cœur. Des larmes mainte fois réprimer se versait doucement. Son parfum, sa voix, sa présence me manquent toujours autant. Si seulement, elle n’avait menti à personne.  Une simple famille de pêcheur aurait peut-être pu couvrir les frais médicaux. La tasse entre mes mains, une petite pression se mire à s’écraser contre elle.

La colère monta en moi comme jamais ! Mes yeux remplis de colère regardaient les étudiants masculins me faisant face. Tournant la tête, je regardais ma jeune amie sur le sol étendu versant des larmes. Nous étions peut-être qu’au collège, mais son petit être sur le sol me blessa. En levant le poing, je débutai le premier combat d’une grande lignée. Mélangeants larmes et sang. C’est seulement au lycée que mes faibles notes, ma réputation de voyou me réveillèrent. Assise sur devant l’agent de police, mes grands-parents arrivaient en me frappa violement la tête. Criant des insultes et ne cessant de citée que je ressemblais fortement à ma mère. Souriant, je ne m’excusais point avant l’entrée d’une grande dame. Son apparence de reine de la mode, elle se mit à jouer la femme attristée. Insultant ainsi ma famille tout entière. Déçue et offusquer, je me levais en voulant la provoquer. Lorsque mes lèvres s’ouvrirent, ma mamie m’attrapa la tête en la penchant vers le sol. Obliger de demander pardon.  

Cette drôle d’image me fit rire. Je me souviens encore du sermon de la route. Nous roulons dans la vieille voiture cabosser en attirant les regards. Elle cita comment une fille devrait agirent, mais comme toujours l’homme me servant de père ouvrait sa bouche en laissant sa forte voix circuler dans la voiture ‘’elle est une fille certes, mais elle est mon garçon manqué à pépé. ‘’

Quels souvenirs mémorables. Il faut dire que ma grand-mère m’a toujours charmée par les lectures et les romans qu’elle avait. Voulant la protéger dû à sa vieillesse, je me calmai en changeant de lycée. Tombant sous le charme des romans étranger, je tombai sous la route de lettres. Cette passion extravertie me fit choisir cette route. Souhaitant devenir romancière, je laissais tomber. Mon envie de découvrir le monde, me laissait portée vers l’écris romancier sur un blogue ‘’ Jade’’ .  

Ma tête se leva en souriant vers l’avenir puisqu’en cette soirée de repos, je pouvais relaxer avant le début d’une nouvelle journée demain. Ma vie est vraiment ennuyeuse …