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BenBae ✖ If only you could stay forever.
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Re: BenBae ✖ If only you could stay forever. | Mar 28 Juil - 18:19 Citer EditerSupprimer
Stay ? For a while.
tenue x
Elle s’attendait surement à un coup d’éclat, un coup de colère de plus. Mais c’est sa main qu’il prend et qu’il guide jusqu’à son cœur. Elle ose à peine le regarder et c’est douloureux les mots qu’il prononce. Elle les entend avec tellement de tristesse dans la voix de Benjen qu’elle se maudit de le faire autant souffrir. Pauvre enfant … Elle ose affronter son regard et retiens ses larmes. Pourquoi était-ce si difficile pour elle de le laisser partir ? Elle le savait qu’il était une part d’elle, qu’il avait grandi avec elle, qu’elle avait besoin de lui pour grandir, pour tenir. Mais quoi ? Comment pouvait-elle être aussi dure avec lui ? Aussi exigeante. Reste avec moi … reste avec moi Benjen. Ne cessait de supplier son regard. Elle n’aurait jamais prononcé ces mots parce qu’elle sait qu’elle doit le laisser tranquille. Elle sait qu’elle doit partir mais comment était-elle supposé le faire quand sa main s’accrochait à la sienne de cette façon. Les lèvres gercées du jeune homme sur ses joues la brulèrent. Elle fermait ses yeux en penchant son visage vers lui pour le sentir un peu plus. Il s’excuse et ça lui fait mal parce qu’il n’est pas celui qui devrait se faire pardonner. Il ne fait rien de mal, il ne fait que l’aimer, elle qui est incapable de lui rendre ce qu’il désire le plus. Et elle imagine sa frustration et elle imagine la rage dans son cœur. Et elle imagine à quel point il peut se sentir si démuni et si féroce face à cette situation. Parce qu’il a dû essayer, oh oui, il a dû essayer de l’oublier. Surement même dans les bras de Bo Ja. Et il l’a aimé. Et Bae ne sait jamais comment se tenir face à cette information, alors elle détourne simplement le regard. Elle se contente de ne rien voir et de continuer d’avancer. Et là, tout de suite, elle s’abandonne contre lui. Elle retient ses larmes et pourtant à sa confession un sanglot lui échappe. Il l’aime. Comment peut-elle ne serait-ce que le mériter. Il l’aime, il l’aime avec tout son cœur depuis trois ans. Et quand bien même des filles passent dans son lit, et quand bien il s’autorise à tomber amoureux il n’a de cesse de revenir vers elle. Vers elle. Qu’a-t-elle donc qui lui plait tant ? Elle n’a pas le charme ni la beauté de Bo Ja, son corps n’est pas si bien fourni que ça. Son sens de l’humour est bas et à par ses éclats de rire rien ne lui donne de charmes. Elle n’a jamais compris ce qu’il pouvait lui trouver … mais elle s’est toujours sentit belle quand il posait son regard sur elle. Et elle doit bien avoué que parfois ça lui plaisait. Comme ce soir. Ses doigts dans ses cheveux l’apaisent et elle ferme les yeux en priant pour ne jamais avoir à devoir lutter contre lui. Elle n’en aurait pas la force. Elle déglutit et relève son visage sous la pression de ses doigts. Quand il se penche à nouveau elle n’a pas la force de le repousser. Elle se dit que peut-être elle peut lui donner ça … rien que ça. Ses lèvres se pressent contre celles de Ben avant qu’il ne s’écarte. « Ben … » elle pince ses lèvres. Et ses mots lui font peur. Parce qu’elle ne sait pas ce qu’il veut vraiment. Parce qu’elle ne sait pas jusqu’où il veut aller. Elle peut lui dire oui pour un repas, pour un instant rempli de tendresse, mais elle ne peut pas l’embrasser, elle ne peut pas lui donner une nuit, une nuit comme le ferait deux amants … Elle caresse sa joue tristement en baissant son regard sur ses lèvres qu’elle caresse doucement du pouce. « Tu sais que je ne peux te donner qu’une chose … » murmure-t-elle doucement avant de relever son regard vers lui. Elle croise son regard et elle sent son cœur se casser un peu plus, pourtant elle sourit. « Tu finiras par me détester … » lui murmure-t-elle avant de coller son front au sien. Elle devrait partir. Maintenant. Mais elle en est incapable. Elle encadre le visage du jeune homme de ses deux mains et vient presser chastement ses lèvres contre les siennes. Le dernier. Le dernier qu’elle lui donne. Parce qu’elle le sait, s’il recommence elle devra le repousser. Elle prie tous les dieux pour qu’un jour Shin trouve la force de lui pardonner d’être une femme aussi mauvaise pour lui. aussi peu à la hauteur. Mais ce soir, elle pense que c’est une bonne chose. Elle se décolle doucement de Benjen, lui offrir ce cadeau était une faible récompense face à la douleur qu’elle lui cause sans cesse. Elle caresse sa joue. « A ma façon … pardon. » Elle se rend alors compte que le taxi est arrêté devant un restaurant, surement celui où Ben voulait l’emmener. Elle aimerait pouvoir lui dire qu’il n’y aura rien de plus entre eux mais elle gâcherait tout. Et elle ne veut pas qu’il lui dise je sais ! je ne suis pas idiot ! je demandais juste pour le temps d’une soirée ! Elle lui sourit en essuyant ses joues et les siennes. « Allons manger Ben. » Mon cœur … mon cœur s’est finit, Pense-t-elle tristement. Elle laisse le jeune homme payer et sort de la voiture en vacillant. L’air frais la saisit et ravale ses sanglots. Bae, soit sûre de toi. Je lui dois bien ça … rien qu’une fois. Une soirée sans engueulade où il n’existera que lui et moi.
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tenue x
Elle s’attendait surement à un coup d’éclat, un coup de colère de plus. Mais c’est sa main qu’il prend et qu’il guide jusqu’à son cœur. Elle ose à peine le regarder et c’est douloureux les mots qu’il prononce. Elle les entend avec tellement de tristesse dans la voix de Benjen qu’elle se maudit de le faire autant souffrir. Pauvre enfant … Elle ose affronter son regard et retiens ses larmes. Pourquoi était-ce si difficile pour elle de le laisser partir ? Elle le savait qu’il était une part d’elle, qu’il avait grandi avec elle, qu’elle avait besoin de lui pour grandir, pour tenir. Mais quoi ? Comment pouvait-elle être aussi dure avec lui ? Aussi exigeante. Reste avec moi … reste avec moi Benjen. Ne cessait de supplier son regard. Elle n’aurait jamais prononcé ces mots parce qu’elle sait qu’elle doit le laisser tranquille. Elle sait qu’elle doit partir mais comment était-elle supposé le faire quand sa main s’accrochait à la sienne de cette façon. Les lèvres gercées du jeune homme sur ses joues la brulèrent. Elle fermait ses yeux en penchant son visage vers lui pour le sentir un peu plus. Il s’excuse et ça lui fait mal parce qu’il n’est pas celui qui devrait se faire pardonner. Il ne fait rien de mal, il ne fait que l’aimer, elle qui est incapable de lui rendre ce qu’il désire le plus. Et elle imagine sa frustration et elle imagine la rage dans son cœur. Et elle imagine à quel point il peut se sentir si démuni et si féroce face à cette situation. Parce qu’il a dû essayer, oh oui, il a dû essayer de l’oublier. Surement même dans les bras de Bo Ja. Et il l’a aimé. Et Bae ne sait jamais comment se tenir face à cette information, alors elle détourne simplement le regard. Elle se contente de ne rien voir et de continuer d’avancer. Et là, tout de suite, elle s’abandonne contre lui. Elle retient ses larmes et pourtant à sa confession un sanglot lui échappe. Il l’aime. Comment peut-elle ne serait-ce que le mériter. Il l’aime, il l’aime avec tout son cœur depuis trois ans. Et quand bien même des filles passent dans son lit, et quand bien il s’autorise à tomber amoureux il n’a de cesse de revenir vers elle. Vers elle. Qu’a-t-elle donc qui lui plait tant ? Elle n’a pas le charme ni la beauté de Bo Ja, son corps n’est pas si bien fourni que ça. Son sens de l’humour est bas et à par ses éclats de rire rien ne lui donne de charmes. Elle n’a jamais compris ce qu’il pouvait lui trouver … mais elle s’est toujours sentit belle quand il posait son regard sur elle. Et elle doit bien avoué que parfois ça lui plaisait. Comme ce soir. Ses doigts dans ses cheveux l’apaisent et elle ferme les yeux en priant pour ne jamais avoir à devoir lutter contre lui. Elle n’en aurait pas la force. Elle déglutit et relève son visage sous la pression de ses doigts. Quand il se penche à nouveau elle n’a pas la force de le repousser. Elle se dit que peut-être elle peut lui donner ça … rien que ça. Ses lèvres se pressent contre celles de Ben avant qu’il ne s’écarte. « Ben … » elle pince ses lèvres. Et ses mots lui font peur. Parce qu’elle ne sait pas ce qu’il veut vraiment. Parce qu’elle ne sait pas jusqu’où il veut aller. Elle peut lui dire oui pour un repas, pour un instant rempli de tendresse, mais elle ne peut pas l’embrasser, elle ne peut pas lui donner une nuit, une nuit comme le ferait deux amants … Elle caresse sa joue tristement en baissant son regard sur ses lèvres qu’elle caresse doucement du pouce. « Tu sais que je ne peux te donner qu’une chose … » murmure-t-elle doucement avant de relever son regard vers lui. Elle croise son regard et elle sent son cœur se casser un peu plus, pourtant elle sourit. « Tu finiras par me détester … » lui murmure-t-elle avant de coller son front au sien. Elle devrait partir. Maintenant. Mais elle en est incapable. Elle encadre le visage du jeune homme de ses deux mains et vient presser chastement ses lèvres contre les siennes. Le dernier. Le dernier qu’elle lui donne. Parce qu’elle le sait, s’il recommence elle devra le repousser. Elle prie tous les dieux pour qu’un jour Shin trouve la force de lui pardonner d’être une femme aussi mauvaise pour lui. aussi peu à la hauteur. Mais ce soir, elle pense que c’est une bonne chose. Elle se décolle doucement de Benjen, lui offrir ce cadeau était une faible récompense face à la douleur qu’elle lui cause sans cesse. Elle caresse sa joue. « A ma façon … pardon. » Elle se rend alors compte que le taxi est arrêté devant un restaurant, surement celui où Ben voulait l’emmener. Elle aimerait pouvoir lui dire qu’il n’y aura rien de plus entre eux mais elle gâcherait tout. Et elle ne veut pas qu’il lui dise je sais ! je ne suis pas idiot ! je demandais juste pour le temps d’une soirée ! Elle lui sourit en essuyant ses joues et les siennes. « Allons manger Ben. » Mon cœur … mon cœur s’est finit, Pense-t-elle tristement. Elle laisse le jeune homme payer et sort de la voiture en vacillant. L’air frais la saisit et ravale ses sanglots. Bae, soit sûre de toi. Je lui dois bien ça … rien qu’une fois. Une soirée sans engueulade où il n’existera que lui et moi.
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Re: BenBae ✖ If only you could stay forever. | Sam 19 Sep - 14:16 Citer EditerSupprimer
Lorsque l’on est enfant, on pense tomber amoureux plusieurs fois en une année. Lorsque l’on est adolescent, on s’éprend de la première belle inconnue qui passe, fougueux, sans savoir là où cela va nous mener. Benjen n’avait aimé que deux femmes, l’une violemment et l’autre aveuglément. L’une depuis toujours lui semblait-il, et l’autre pendant longtemps. Lorsqu’il posait ses yeux sur Bobae, il tentait de ressentir cette chose qui le terrifiait il y a quelques années. Ben ne sait plus vraiment quand il s’est rendu compte qu’il était tombé amoureux de la seule fille de la bande. Certainement lorsqu’il avait vu son impératrice dans les bras de son frère bien aimé, la serrant contre lui, ou bras dessus bras dessous, lui, en seconde ligne avec son meilleur ami, fixant leurs doigts qui s’entrelaçaient, leurs yeux qui se lançaient des regards tendres, et Benji les imaginait : ensemble, dans un lit, à s’étreindre et à faire l’amour alors que lui se trouverait dans la pièce à côté. Non loin sa plus grande folie était de les entendre, mais les imaginait lui faisait un affreux haut le cœur. Depuis qu’il avait vu Bae, il se l’était secrètement approprié, mais, il n’était que le petit frère du chef, celui dont les filles aimaient s’occuper. Il lui était arrivé qu’il se fasse kidnapper et maquiller par une bande de minettes complètement dérangées. Benjen s’était tut toute son enfance, il arrivait même qu’on le prenne pour un muet. Le prince des bas quartiers se sentait furtif pourtant, quand sa belle s’était éprise de bien d’autres garçons, le petit empire qu’il s’était construit s’était effondré. Là, dans ce taxi, leur relation, leurs regards, leurs touchers, étaient perdus dans un gouffre de tristesse. – Ben réveille toi, elle n’a fait que te faire du mal toute ta vie –. Cet adage était des plus réels, et pourtant, le garçon restait là, à attendre un signe de sa bien aimée, un regard bienveillant et Dieu seul sait combien elle lui en offrait pour tenter de le calmer, de le rassurer. Benjen rêvait, il rêvait de leurs deux corps dévêtus qui se battent dans des ébats aussi beaux qu’éternels. C’était ça qu’il lui avait demandé pour une nuit. Goûter sa peau, s’enivrer de ses baisers, défaillir sous ses caresses et plus rien n’aurait eu d’importance. Et pourtant, pourtant elle lui avait refusé ce bref traitement qui aurait pu durer toute une nuit. Mais la réalité rattrapa douloureusement le sango, lorsque Bobae se contenta de le repousser et de s’excuser « à sa façon ». Ben comprit alors que jamais cette femme ne lui appartiendrait. Alors, il attendit qu’elle descende du véhicule sans broncher, serrant les dents pour ne pas hurler sa douleur qui lui arrachait les entrailles. Bobae. Bobae pourquoi tu me fais ça. Cependant, il était trop tard maintenant. Après avoir payé le chauffeur, qui s’était timidement régalé de leurs histoires, l’homme sortit de la voiture et s’empara de la main de la belle, comme pour montrer au monde entier qu’elle lui appartenait malgré tout, car, une sorte de fidélité aveugle s’était installée entre eux, et ça, Benji le savait. Il pénétra donc dans le restaurant luxueux où il avait réservé, mettant les petits plats dans les grands pour prouver à sa jeune compagne qu’il avait grandi, muri, et que désormais il s’intéressait aux choses de grands. Mauvaise couverture car en vérité, le garçon n’était ni adulte, ni fort, ni puissant : c’était un animal apeuré, qui cherchait du réconfort dans les jupons d’une femme à qui il aurait pu jurer amour pour la vie. Mais, repoussé, et invisiblement meurtri de ce rejet, l’enfant tenta de faire bonne figure, installant la demoiselle avec galanterie, et se plaçant face à elle. « - Tu devrais te souvenir de ce restaurant, car il avait été victime de Jaemi et moi jadis. » Le sango tenta de détendre l’atmosphère, peut-être sa princesse lui accorderait l’amour qu’il recherche lorsqu’elle-même sera comblée de la soirée. Sans hésiter, l’homme s’empara de sa main encore, à la manière de deux jeunes fiancés qui fêtent leurs trois ans de vie commune avec des embuches mais aussi beaucoup de passion.
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Re: BenBae ✖ If only you could stay forever. | Dim 20 Sep - 14:31 Citer EditerSupprimer
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Elle se demande si leur avenir sera plus simple, si ça sera plus facile. Elle se demande s’il y a une solution quelque part, une qui pourrait satisfaire tout le monde. Une qui libère leur cœur et la culpabilité qui les étouffe. Qui l’étouffe, elle. De voir ce petit homme grandir et lui assurer avec tellement de force combien il l’aime, vouloir lui montrer, plus que n’importe qui dans sa vie, qu’il est celui qui lui faut. Qu’il pourrait tout lui offrir. Qu’il pourrait la rendre heureux. Et peut-être que dans leur rêve les plus fou ils ont fui au bout du monde. Peut-être qu’ils auraient pu être heureux. Peut-être qu’ils auraient pu fonder une famille. Etre heureux comme ils se l’imaginent. Mais les choix, les sentiments … c’est tout un tas de barrière qui foutent tout en l’air. Parce que son choix elle l’a fait. Et elle le voit. Elle le voit faire des efforts, elle le voit vouloir le convaincre. Elle le voit lui donner tout ce qu’il a … tout ce qu’il peut lui offrir. Il s’épuise et elle le regarde faire, elle ne sait jamais comment réagir. Comment lui faire cesser ça… parce que dans le fond elle en a besoin. Parce qu’elle sait que sans lui elle aurait craqué depuis longtemps. Parce qu’il la connait faible. Parce qu’il la connait meurtri. Parce qu’il a toujours été là. Parce qu’il l’a toujours aimé. Parce qu’il a toujours tout faire pour elle … parce qu’il savait qu’elle n’aurait pas réussi à s’en sortir toute seule. Parce qu’il l’a protégé de ses démons, de ses peurs. Parce qu’il a séché ses larmes. Parce qu’il a été fort pour elle. Parce qu’il a attendu. Il a attendu qu’elle le remarque. Qu’elle arrête de ne le voir que comme un enfant qu’elle a vu grandir. Un homme, il est un homme depuis plus longtemps qu’on ne peut le penser. Et quand elle pose son regard sur elle ne peut s’empêcher de se demander pourquoi … pourquoi j’ai autant besoin de toi alors que je sais que je vais te blesser … pourquoi se raccroche-t-elle tellement à lui ? Lui qu’elle clame sans honte aimer, aimer comme on aime un frère, aimer comme on aime un être cher, aimer … sans être capable de ne pas le détruire. Laisse-le. Laisse-le vivre. Elle n’a jamais su comme faire ce. Pas quand elle croise son regard si brillant quand il se pose sur elle. Comment est-ce qu’elle pourrait lui dire de s’en aller ? Fais-moi confiance … Elle aimerait pouvoir lui dire. Elle aimerait pouvoir lui faire comprendre ce qu’elle ressent, mais la seule qu’elle est capable de faire c’est de se laisser guider. Elle regarde leur main enlacée et se dit qu’il mérite bien ça … Elle le suit à l’intérieure du restaurant avec un petit rire. Elle a essuyé ses joues que les sillons de ses larmes ont marquées. Elle passe un doigt sous ses yeux pour effacer son maquillage qui a surement coulé. Elle le suit à travers la salle en regardant autour d’elle. Elle le connait bien ce restaurant et malgré toutes les bêtises que les deux jeunes hommes ont pu faire elle n’a jamais su leur en vouloir. Ni les engueuler. Peut-être qu’elle aurait dû, à cette époque, se montrer plus ferme. Oh bien sûr elle leur a déjà crié dessus, mais il suffisait qu’elle les voit afficher leur sourire innocent et désolé pour la faire craquer … a cette pensée elle lâche un petit rire en prenant place. Elle baisse son regard sur ses mains qu’il saisit délicatement et laisse faire, comme toujours. Elle laisse faire parce qu’elle n’arrivera pas à lui retirer si peu de ce qu’elle lui donne déjà. Penchant la tête doucement sur le côté elle lui sourit, comme si l’épisode du taxi n’avait pas existé. Est-ce là son erreur ? « Tu as choisi un restaurant magnifique Benjen … » son regard gêné zieute autour d’elle. Ce monde n’est pas le sien, et elle a peur de se sentir de trop, mais elle a confiance en Benjen. Alors elle le laisse faire. Elle ne remettra pas en cause son choix, ni questionnera sur l’argent, elle se contentera de le suivre et d’accepter ce qu’il veut lui offrir … « tu m’as manqué. » finit elle par dire le plus sincèrement possible. « Même si c’est compliqué … » amorce t elle pas certaine de choisir les bons mots « J’ai souvent pensé à toi tu sais. » lui confesse-t-elle. « J’ai bien fait de t’envoyer ce sms finalement, non ? » dit-elle avec son éternelle sourire doux aux lèvres. Celui la même qui rend ses yeux brillants et doux.
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Re: BenBae ✖ If only you could stay forever. | Dim 11 Oct - 19:03 Citer EditerSupprimer
Ils effacent. Ils effacent l’épisode précédent et se concentrent désormais sur le moment présent. Au fond de son cœur, Ben en veut à Bobae de savoir si bien ne rien laisser paraitre comme si elle se fichait de tout. Il trouve ça dur, et lourd, mais se dit que d’un côté, elle a peut-être raison. Alors il la conduit dans ce restaurant dans lequel il n’a jamais mangé et certainement il ne mangera jamais plus et il l’installe à sa chaise, lui tend son menu et prend sa main dans le but de détendre l’atmosphère. La même atmosphère qui stagne depuis qu’ils ont 8 ans ou moins. Benjen la regarde, l’écoute, sourit quand elle lui offre un rictus, fixe ses yeux, ses lèvres, son nez qui bouge quand elle lui parle et il en vient à ne même plus savoir de quoi elle est en train de discuter. Alors il secoue la tête et baisse ses pupilles pour lire ce qu’il se mettrait bien sous la dent. Son intention se replace sur la jeune femme quand elle lui avoue qu’il lui a manqué. Le garçon préfère ne rien répondre, sentant qu’il pourrait se lancer en éclats dans un tas de reproches envers la demoiselle. Mais il sait, il sait qu’elle fait de son mieux pour ne pas le décevoir, il sait que Franklin fait de même, mais il y a des choses, il y a des gens, qu’on ne pourra jamais excuser, qu’on ne pourra jamais pardonner. Benji le sait, il sait qu’il emportera sa haine envers son oncle, son frère et la fille de ses rêves dans sa tombe et au-delà. Alors il soupire et lâche sa main, tournant la tête de droite à gauche pour fixer ses gens qui se comportent comme s’ils étaient filmés 24 heures sur 24. « - je ne sais pas encore si tu as bien fait … » Ben se mordille la lèvre. « - tout ça là…tous ces gens qui nous entourent au quotidien, c’est pas notre monde. Ici c’est une image de vie bien rangée mais en fait c’est juste un gigantesque merdier chaotique. » Le sango s’en voulait déjà de tout ce qu’il faisait et de tout ce qu’il allait faire en poursuivant la soirée. Il s’en veut de repousser les intentions de sa belle, et de tourner le couteau dans la plaie. Il continua donc, d’une voix digne d’un chuchotement intime. « - mon monde il était composé de toi et d’une route interminable… » Le garçon avait toujours rêvé de se lever un matin, aux côtés de sa reine, et de partir sur un coup de tête en voiture, découvrir le monde. Mais il se souvient, il se souvient que tout ce qu’il a voulu entreprendre, est toujours mort d’une manière ou d’une autre. Alors il sent la colère lui presser le cœur, la déception gagner son regard, et l’amertume pousser dans les veines de son cou. « - qu’est-ce que tu vas prendre ? » tenta-t-il de demander calmement. Mais il ne devait pas craquer, pas après avoir fait pleurer sa bien-aimée et pas maintenant alors que tout semblait aller « normalement » ? Ce mot ne faisait pas parti du vocabulaire du garçon. Il se sentit alors étouffer et desserra maladroitement sa cravate qui tomba au sol. « - et merde… » Un second soupir passa ses lèvres qu’il pinça. « - pourquoi on a jamais pu être heureux Bobae ? Pourquoi il y a des gens pour qui tout marche et d’autres qui ne font rien de bien ? S’il te plait j’ai besoin qu’on m’explique… » Benjen leva un regard empli de détresse vers la jeune femme. Il ne lui reprochait rien dans ses paroles, il avait seulement besoin d’être rassuré, et de savoir, savoir s’il est oui ou non quelqu’un de bien, un garçon respectable malgré ses nombreuses fautes et il sait que sa voisine est la seule qui saura trouver les mots justes.
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Re: BenBae ✖ If only you could stay forever. | Jeu 26 Nov - 0:34 Citer EditerSupprimer
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Elle voulait faire de son mieux, elle voulait contenter tout le monde mais elle ne fait que blesser. Elle ne sait ni assumer, ni prendre les bonnes décisions. Avec le recule elle le comprendrait. Elle le verrait. Elle n’aurait jamais dû l’embrasser, même de ce simple baiser chaste. Elle devrait accepter le fait qu’elle doit lui dire non, accepter l’idée qu’elle peut le perdre. Accepter l’idée que ça ait été de trop. Il peut quitter sa vie. L’aimer serait la chose de trop. Elle ne peut pas le retenir, elle ne peut pas l’obligé à rester dans sa vie parce qu’elle a peur d’être seule. Non elle ne peut pas lui faire du mal ainsi par égoïsme. Elle l’a été bien trop fois, et cette soirée, qu’elle voulait joyeuse et douce, cette soirée qu’elle voulait pour le retrouver, pour retrouver leur complicité d’avant, a soudain le goût d’une soirée qui lui servira d’adieu. Elle fixe ce visage si jeune, si triste, si perdu. Elle aimerait avoir la réponse à ses tourments mais elle n’en est que la cause. Elle l’écoute parler en regardant ces inconnues autour d’eux comme elle verrait une pièce de théâtre. Elle ajuste sa vision du monde à celle de Benjen, pour mieux comprendre ce qu’il cherche à lui dire. Un gigantesque merdier chaotique ? C’est comme ça que le monde se traduit ? C’est ça qu’il voit ? Mais sa vision de son propre monde est pire. Bae relève douloureusement son regard vers lui, triste de cette image qu’il lui donne. Elle est son monde, mais son amour à sens unique n’est qu’une longue route, sans virage, terne et morne. Un monde bien fade face au couleur qu’elle aurait pu lui amener. Elle la seule coupable, c’est ainsi qu’elle voit la situation. Elle serre ses poings sous la table et n’a plus la force de sourire. Elle prend le menu qui tremble entre ses doigts. Elle n’a plus envie d’être ici. Elle voudrait s’enfuir, parce que c’est trop dur de faire face à la culpabilité. Tristement elle écoute sa plainte avant d’attraper sa main. Ses doigts calleux qu’elle fait tourner entre les siens. « Ce sont deux choses différentes … parfois ceux qui ne font rien de bien arrivent à être heureux, et l’inverse est bien plus vrai encore. Ceux qui essayent de faire les choses bien sont malheureux. J’ai toujours cru que la vie ne nous donnait que ce que l’on méritait … mais tu sais … au final c’est juste … du hasard. La vie est un hasard constant et on ne peut rien prévoir, rien tenté si ce n’est subir. Et c’est souvent les meilleures personnes qui en souffrent. » Elle ne sait si elle pouvait avoir l’audace de se permettre d’être dans cette catégorie. Peut-être qu’aux yeux de Benjen Bo Bae méritait de souffrir. Ouais, elle méritait de ne pas être heureuse quand elle détruisait sa vie à lui. Reniflant doucement, la jeune femme baisse son regard vers la carte et passe une main tremblante sur ses lèvres rougies. « Je ne sais pas ce que je veux prendre … » J’ai plus faim a-t-elle envie de lui dire. Elle n’arrive même pas à lire ce qu’il y a sur le menu. Elle se contente de faire semblant. Son esprit n’est focalisé que sur cette grande route et elle s’en veut. Parfois tout détruire permet de mieux reconstruire. Mais c’est un choix tellement dangereux pour elle. Comment est-elle supposer tout supporter de cette façon ? Pourquoi personne ne lui a jamais dit a quel point ca faisait mal ? « Toi plus qu’un autre … tu mérites d’être heureux. » finit elle par murmurer presque coupable d’oser le penser, d’oser l’affirmer …
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Elle voulait faire de son mieux, elle voulait contenter tout le monde mais elle ne fait que blesser. Elle ne sait ni assumer, ni prendre les bonnes décisions. Avec le recule elle le comprendrait. Elle le verrait. Elle n’aurait jamais dû l’embrasser, même de ce simple baiser chaste. Elle devrait accepter le fait qu’elle doit lui dire non, accepter l’idée qu’elle peut le perdre. Accepter l’idée que ça ait été de trop. Il peut quitter sa vie. L’aimer serait la chose de trop. Elle ne peut pas le retenir, elle ne peut pas l’obligé à rester dans sa vie parce qu’elle a peur d’être seule. Non elle ne peut pas lui faire du mal ainsi par égoïsme. Elle l’a été bien trop fois, et cette soirée, qu’elle voulait joyeuse et douce, cette soirée qu’elle voulait pour le retrouver, pour retrouver leur complicité d’avant, a soudain le goût d’une soirée qui lui servira d’adieu. Elle fixe ce visage si jeune, si triste, si perdu. Elle aimerait avoir la réponse à ses tourments mais elle n’en est que la cause. Elle l’écoute parler en regardant ces inconnues autour d’eux comme elle verrait une pièce de théâtre. Elle ajuste sa vision du monde à celle de Benjen, pour mieux comprendre ce qu’il cherche à lui dire. Un gigantesque merdier chaotique ? C’est comme ça que le monde se traduit ? C’est ça qu’il voit ? Mais sa vision de son propre monde est pire. Bae relève douloureusement son regard vers lui, triste de cette image qu’il lui donne. Elle est son monde, mais son amour à sens unique n’est qu’une longue route, sans virage, terne et morne. Un monde bien fade face au couleur qu’elle aurait pu lui amener. Elle la seule coupable, c’est ainsi qu’elle voit la situation. Elle serre ses poings sous la table et n’a plus la force de sourire. Elle prend le menu qui tremble entre ses doigts. Elle n’a plus envie d’être ici. Elle voudrait s’enfuir, parce que c’est trop dur de faire face à la culpabilité. Tristement elle écoute sa plainte avant d’attraper sa main. Ses doigts calleux qu’elle fait tourner entre les siens. « Ce sont deux choses différentes … parfois ceux qui ne font rien de bien arrivent à être heureux, et l’inverse est bien plus vrai encore. Ceux qui essayent de faire les choses bien sont malheureux. J’ai toujours cru que la vie ne nous donnait que ce que l’on méritait … mais tu sais … au final c’est juste … du hasard. La vie est un hasard constant et on ne peut rien prévoir, rien tenté si ce n’est subir. Et c’est souvent les meilleures personnes qui en souffrent. » Elle ne sait si elle pouvait avoir l’audace de se permettre d’être dans cette catégorie. Peut-être qu’aux yeux de Benjen Bo Bae méritait de souffrir. Ouais, elle méritait de ne pas être heureuse quand elle détruisait sa vie à lui. Reniflant doucement, la jeune femme baisse son regard vers la carte et passe une main tremblante sur ses lèvres rougies. « Je ne sais pas ce que je veux prendre … » J’ai plus faim a-t-elle envie de lui dire. Elle n’arrive même pas à lire ce qu’il y a sur le menu. Elle se contente de faire semblant. Son esprit n’est focalisé que sur cette grande route et elle s’en veut. Parfois tout détruire permet de mieux reconstruire. Mais c’est un choix tellement dangereux pour elle. Comment est-elle supposer tout supporter de cette façon ? Pourquoi personne ne lui a jamais dit a quel point ca faisait mal ? « Toi plus qu’un autre … tu mérites d’être heureux. » finit elle par murmurer presque coupable d’oser le penser, d’oser l’affirmer …
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