NOM : Yang PRÉNOM : Ellie ÂGE : 20 ans ORIGINES : Coréenne & Japonaise NATIONALITÉ : British CLASSE SOCIALE : AiséeORIENTATION SEXUELLE : Bisexuelle CURSUS UNIVERSITAIRE : droit international, deuxième année  Code du règlement :ok TU VEUX T'INVESTIR? : Oui

“ Rumour has it : Elle parlerait six langues et songerait à en apprendre une septième (vrai)  + Elle aurait une préférence pour les hommes (faux) + Elle posséderait une grande sensibilité pour les petits êtres inoffensifs (faux) + Elle serait engagée pour le droit des personnes LGBT (vrai) + Elle aurait eu une relation incestueuse avec son cousin (vrai) + Elle arriverait très bien à gérer les relations amoureuses (faux) + Ce serait une véritable Miss Catastrophe (vrai) + Elle n'aurait peur de rien (faux)

“ Caractère : On ne donne pas une personnalité formellement complexe à Ellie. On dit que c'est la fille qui ne se prend jamais la tête, qui aime rire et s'amuser sans forcément chercher à compliquer les choses. Elle donne l'impression d'être juste ce qu'elle est en apparence et d'être, d'une certaine façon que ce genre de fille dont on s'intéresse pour un court moment.

Pour autant, la demoiselle est bien plus que cela. Elle est probablement un peu trop franche et un peu trop curieuse. Elle aime tout savoir, c'est plus fort qu'elle et ne parvient absolument pas à cacher cette curiosité. Elle est aussi passionnée, dévouée. Quand quelque chose lui tient à cœur, elle ne le lâche pas fait tout pour que ça marche. Quitte à perdre beaucoup ou à foncer droit dans un mur, ça ne l'a jamais particulièrement effrayé.

La mettre en colère est particulièrement difficile, mais elle peut exploser d'un moment à un autre, comme une bombe à retardement. Surtout quand cela touche un sujet qui lui tient à cœur ou ses idéaux assez précis. Ellie n'est pas du genre à se laisser faire, loin de là. Ni à abandonner.
Très fidèle envers ceux qu'elle aime, elle ferait tout pour eux et n'accepte pas qu'on leur fasse du mal, plus particulièrement quand il s'agit de son cousin.
UC

“ Once upon a time :Ellie. Un prénom facile à retenir, doux à prononcer, c'était exactement l'effet qu'avait voulu ses parents à la naissance de ce bébé qu'ils avaient eu tant de mal à avoir et qu'ils aimaient plus que tout. Elle était tellement adorable, toujours si souriante. Ils l'aimaient plus que tout, comme un trésor, un bijou, et c'était réciproque. Ellie admirait sa mère, dès l'enfance, quand elle parvenait à comprendre, elle l'admirait. Elle admirait sa beauté si délicate, sa façon de parler plusieurs langues si facilement. Elle souriait toujours, elle lui répétait que sourire était une force et tant qu'on y parvenait, rien n'était perdu. Elle avait toujours été très optimiste. Et Ellie voulait devenir comme elle un jour, avoir sa grâce, sa perfection, son ouverture d'esprit aussi. Elle était une femme comme on en connaît peu, elle était tout simplement la femme la plus merveilleuse qui soit. Il en allait de même pour son père. Il était formidable.

Mais cet équilibre familiale bascula un 07 juillet 2005, vers neuf heures du matin. Ce fameux attentat de Londres. La petite Ellie venait tout juste d'être déposé à Londres, ses parents se glissaient dans le métro, comme à leur habitude. Qui aurait pu s'imaginer qu'en descendant dans cette station de Liverpool Street, une explosion allait retentit. On compte 56 victimes et parmi eux, le couple Yang perdit la vie. Sur toutes ces personnes, il fallut que ce soit eux qui s'en aillent, laissant une enfant orpheline.

A tout juste dix ans, elle se retrouva chez une tante qu'elle ne connaissait pas. Son visage était doux, rassurant, mais rien n'y faisait. Elle avait perdu ses repères, elle avait peur de tout, parfois, elle songeait à retrouver ses parents, ou au moins essayé de les ramener. Elle lisait un manga où deux petits garçons essayaient de faire revenir leur mère, mais la finalité était plutôt catastrophique. Dans cette maison, il y avait ce garçon, plus âgé qu'elle. Percy. Elle le trouvait beau, comme un acteur à la télévision. Il l'intimidait au début, elle le trouvait froid, distant, peut-être même qu'il pourrait être méchant avec elle ? Bizarrement, elle s'y était rapidement attaché, sans trop savoir pourquoi, elle s'était rattachée à lui, comme une bouée pour garder la tête hors de l'eau. Elle s'était rappelée des paroles de sa mère ; le sourire était une force et il était sa force.

Etudier, plonger dans ses bouquins, elle parvint tout de même à prendre pleinement conscience de sa bisexualité l'année de ses quatorze ans. En réalité, elle l'avait toujours plus ou moins su, sans trop le réaliser. Voir la mère de Percy avec une femme ne l'avait jamais choqué plus que cela et elle avait toujours posé le même genre de regard sur certains hommes que sur certaines femmes. Cependant, le béguin pour sa meilleure amie de l'époque l'aida à comprendre tout à fait cela. Ce n'était pas exactement de l'amour, mais ce n'était plus de l'amitié. Pour autant, il ne s'est jamais rien passé avec elle. Ellie n'avait jamais osé tenter quoique ce soit.

Elle connut l'amour pour la première fois, deux ans après et dans les bras de son cousin. Il l'avait toujours impressionné et quelque part, elle n'aurait même jamais pu rêver qu'il s'intéresse à elle. Alors quand cette relation commença, c'était un peu comme un rêve. Elle se sentait terriblement bien avec lui. Il était son premier amour, son premier tout. Personne ne savait, mais ça n'avait pas d'importance, tout cela n'appartenait qu'à eux. Elle le suivait partout où il allait. Elle l'aimait, sincèrement, profondément. Elle aimait la complicité qu'il y avait entre eux et en réalité, au moment de leur séparation, tout ce qu'elle avait craint, c'était que cela disparaisse. Mais pour son plus grand bonheur, ce ne fut pas le cas. Elle avait besoin de lui et avec la vie qu'il mène, elle ne peut s'empêcher de s'inquiéter chaque jour qu'il lui arrive quelque chose. Parfois, elle craint de l'importuner avec ses inquiétudes, avec les messages qu'elle lui envoie pour être certaine qu'il va bien.

Depuis, sa vie à repris son court. Elle se lança dans le droit international à l'université, elle a toujours été très engagée, elle souhaite faire bouger les choses. Surtout pour ce qui concerne les drois LGBT qu'elle trouve encore trop peu pris en considération en Corée du Sud. Bien évidemment, en étant bisexuelle, elle est aux premières loges pour cela. Pas prise au sérieux par les homosexuels et dérivés, encore moins par les hétéros. Elle suivait plusieurs associations, participe aux gays prides partout dans le monde (ah, que c'est bon, de ne pas manquer d'argent!) et élargit on carnet d'adresse grâce au BABYLON, où elle passe presque ses weekends. Ses partenaires ont été autant masculin que féminin, elle n'avait jamais de préférence. Du moins, jusqu'à cette soirée, ce type, tellement lourd, qui la suivait, qui s'obstinait à la coller, la draguer, qui n'évoquait en elle pas le moindre intérêt. Elle tenta de fuir, grimpant à l'étage de la maison où se déroulait la fête. Il l'a suivit, elle pensait trouver une de ses amies qui s'était éclipsée un peu plus tôt. En vain. Lorsqu'il l'empoigna et la tira violemment dans cette chambre, elle ne sut quoi faire. Il était fort, trop fort pour elle et la musique était si forte, personne ne l'entendait crier, pleurer. Il avait remonté sa jupe, arraché sa culotte, sans la moindre douceur, il souriait, il prenait du plaisir à la voir pleurer, à l'entendre le supplier de ne pas le faire. Il n'en avait que faire. Ce soir là, il l'a viola sans scrupule, lui infligeant une douleur atroce, un dégoût profond envers elle-même, envers lui. Elle n'en parla à personne dans cette soirée, elle alla directement voir la seule personne en qui elle avait réellement confiance ; Percy. Elle lui raconta tout, pleurant bêtement tandis qu'elle lui expliquait honteuse, n'avoir rien pu faire.

Depuis, ce garçon a disparu. Totalement. Elle se doute que Percy a fait quelque chose, qu'il l'a probablement tué, mais elle ne dit rien, reconnaissante au fond d'elle, plus que jamais. Elle n'a parlé de ce viol à personne, excepté à lui. Lorsqu'on prononce le nom de ce violeur, de ce salaud, elle fait mine de ne pas le connaître, de ne pas avoir la moindre idée d'où est-ce qu'il pourrait être. Comme s'il n'avait jamais existé.