NOM : Hasegawa. PRÉNOM : Ryuhei. ÂGE : 26 ans. ORIGINES : Brésilliennes et japonaises. NATIONALITÉ : Nippo-Brésilien. CLASSE SOCIALE : Sa famille est aisée, mais pour sa part il vit pauvrement, s'en étant émancipé depuis un moment déjà. ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel. CURSUS UNIVERSITAIRE : Première année en mathématiques appliquées. MÉTIER : Il bosse à temps partiel dans une petite boutique de musique. Quelques instruments de mauvaise qualité, des CDs, des vinyls... rien de bien intéressant. Il se fait chier comme un rat mort mais ça paie les factures. Code du règlement : ok TU VEUX T'INVESTIR? : Oui, Ryuhei veut vraiment se changer les idées... xD (moi je veux m'amuser *PAN*)

“ Rumour has it : On dit que Ryuhei est très grand pour un asiatique ; vrai ► Dans une foule d'asiatiques lambdas, Ryuhei se démarque par sa grande taille probablement héritée du côté brésilien de sa famille. Quand même, 1m84 ça se porte bien, non ? + On dit que c'est un cancre ; faux ► On ne le croirait pas sans le voir et pourtant, même s'il a le profil du décrocheur scolaire par excellence, Ryuhei n'est pas complètement con non plus. Au contraire, il a même quelques prédispositions, notamment en langues et en mathématiques. + On dit qu'il a fait du mannequinat mais a arrêté suite à une scabreuse histoire de viol vrai & faux ►  Il a déjà goûté au mannequinat, à l'époque avec sa soeur. Mais il était très jeune et ce milieu, il l'a rapidement perçu comme étant malsain. Pour une fois, il eu peut-être assez d'intelligence pour se rétracter quand il le pouvait encore, lui qui a pourtant tant de penchants destructeurs. Ce n'est pas un monde pour une personnalité comme la sienne. Les requins le boufferaient tout cru. Il prétend qu'il a abandonné parce que ça l'ennuyait. Mais en fait, ça lui fait peur. Il n'y a toutefois pas eu de viol ni même d'attouchements indécents. + On dit que c'est un musicien ; vrai ► La musique est une passion et il joue de la batterie depuis de nombreuses années maintenant. Peu importe ce qui arrive, il sait qu'il n'arrêtera jamais. Toutefois, il n'a peut-être pas autant d'ambition dans ce domaine que les autres membres de son groupe, ce qui crée parfois quelques frictions à l'interne. + On dit qu'il a des habitudes malsaines pour conserver sa silhouette élancée ;  faux ► Il doit sa silhouette à la génétique parce qu'il mange terriblement mal. Ses mots d'ordre ? Rapide et peu onéreux. Ça ne donne pas la meilleure diète ! + On dit qu'il déteste les animaux, au point de les torturer comme un sale gamin ;  faux ► Il a un chat... ce qui n'était pas supposé être le cas dans un premier temps. Ce sale matou des ruelles est entré par effraction chez lui. Mais finalement, c'est devenu une cohabitation forcée dans cette minuscule chambre sous le toit d'une résidence. Alors il lui donne des restes à cette sale bête et elle squatte son futon en ronronnant ! + On dit qu'il se prostitue pour se payer sa prochaine dose ; faux ► S'il y a bien une chose que Ryuhei n'a jamais fait et ne fera jamais, c'est ça...! + On dit qu'il s'est violemment battu l'autre soir, à la sortie d'un bar ;  vrai ► Il peut être violent. Il lui arrive parfois de se battre contre des petites frappes, pour un oui ou pour un non. Balancer son poing dans la gueule d'un petit con ne lui fait pas peur. Ce qui lui attire forcément des ennuis... + On dit que c'est un drogué ; vrai mais... ► Ça a déjà été pire. Il a complètement arrêté les drogues dures. Du moins, pour le moment... La rechute est tentante et parfois lorsque sa vie est hors de contrôle, il doit faire des efforts de bonne volonté pour ne pas chercher quelque chose de plus fort qu'un joint.

“ Caractère : La clé avec Ryuhei, c’est de réussir à l’aborder lorsqu’il est de bonne humeur. Incroyablement changeant et assez refermé sur lui-même, c’est pourtant difficile de savoir sur quel pieds danser avec le jeune homme. Comme quoi, pas besoin d’être une femme pour être compliqué ! Néanmoins, les raisons de ces fréquents changements d’humeurs ne sont pas sujet à rigolade. Toxicomane avéré, même s’il a sevré de plusieurs drogues dures, il n’en reste pas moins que ça laissera toujours sa marque. S’il est si lunatique, c’est à cause de ces drogues qu’il a prises et de celles qu’il continue de prendre. Douce ou pas, antidépressives ou pas, elles continuent néanmoins à ravager sa santé, autant physique que psychologique... mais moins rapidement que l’héroïne et la cocaïne.

Ce qu’il faut rapidement comprendre de Ryuhei, c’est qu’il a une personnalité incroyablement dépendante. Il s’en cachera et mentira pour qu’on l’ignore et même pour qu’on croit tout le contraire. Il se montre donc naturellement comme quelqu’un de très détaché et je-m’en-foutiste. Toutefois, ce n’est que poudre aux yeux. Autant physiquement que psychologiquement, il peut s’avérer être un grand dépendant. Affection, drogue... Même le café a réussi à créer une dépendance chez lui. Certaines personnes sont ainsi faites... Ce n’est donc probablement pas étonnant de le voir clope au bec et bière dans une main. Les substances du genre ont une forte emprise sur Ryuhei et il n’a malheureusement pas suivit une voie qui l’en a tenu éloigné, tout au contraire. Mais la dépendance dont il n’a lui-même pas conscience c’est clairement celle à l’affection des gens qu’il aime. Ou qu’il croit aimer. La ligne est parfois mince...

Ryuhei a une étroite relation avec la musique. Il touche à un peu tout, en fait, selon ce qui l’intéresse. Mais son talent se retrouve complètement en un seul instrument : la batterie. Il adore... peut-être parce que c’est une façon assez concluante de libérer sa frustration un bon coup ! Parce que oui, il est le genre d’homme qui, sous des dehors très calmes, peut s’enflammer et mettre une bonne droite à son voisin. Gratuitement violent ? Généralement non. Mais il ne faut pas se mériter ses foudres parce qu’elles tomberont à coup sûr... Il sait se faire incroyablement froid lorsqu’il croit qu’il le faut. C’est son côté je-m’en-foutiste qui ressort. Monsieur joue les indépendants et pourtant, ça ne veut même pas dire qu’il ne vous aime pas ! Peut-être certains sauront-ils ne pas s’en formaliser. Auquel cas, ils trouveront malgré tout un garçon qui a un bon fond et qui sait montrer ses quelques qualités.

Ryuhei, c’est probablement le genre de garçon dont votre mère ne veut pas dans sa famille. Trouvez-lui un autre gendre et elle ne s’en portera que mieux !

“ Once upon a time : Le Brésil... les plages, la chaleur, les vêtements trop courts et les épidermes caramélisés par le soleil. La terre natale de Ryuhei. Dès sa naissance, il est évident que ce petit aura les traits de son Japonais de père, ce qui ne peut que le rendre fier ! Il hésite toutefois de la taille du côté brésilien de sa famille ainsi que de sa peau naturellement cuivrée. Il perdra toutefois quelques tons lorsque les rayons brésiliens ne le doreront plus ! Ryuhei est l’aîné d’une famille multiculturelle aisée établie à ce moment-là à Sao Paulo. Ça ne veut toutefois pas dire que tout était rose... Une mère trop fervente croyante pour le métier de mannequin qu’elle exerçait, un père n’ayant jamais pu réaliser le rêve professionnel qu’il avait et qui croyait bon de forcer un peu les choses du côté de son héritier, arraché à son pays natal... et finalement,  au milieu de ce bordel naît Nara, sa petite soeur. Une petite chose toute rose et un peu répugnante dans un premier temps, mais qui grandit avec la grâce d’un cygne.

Certaines choses ne sont que le fruit de l’opinion de Ryuhei, déformé par la crise d’adolescence et un caractère déjà pas très facile au naturel. Mais il lui semble que ses parents choisissent finalement leur enfant favori et qu’il n’a pas remporté la loterie. Peut-être parce qu’il a lâché très vite le mannequinat, ce qui n’a pas plût à sa mère. Ou parce qu’il est un décrocheur scolaire, ce qui a outré son père, un Japonais dans les plus strictes traditions à tous les niveaux, surtout celui des études... Quoi qu’il en soit, les choses ne sont déjà pas au beau fixe. D’autant pas que Ryuhei soupçonne quelques trahisons à l’interne de ce couple qui bat de l’aile... Mais le désir de voir ses parents ensemble lui font fermer les yeux. En quelque part, c’est ce qui lui restait de normalité à quoi se raccrocher. Mais finalement, les choses ne vont plus... et lorsqu’il a quinze ans, ses parents décident de partir dans des directions différentes.

Encore maintenant, il a du mal à prononcer le mot « divorce ». Pourtant, si Ryuhei regardait les choses en face, il comprendrait vite que c’était mieux ainsi. Plus de hurlements, plus de coups de poignard dans le dos, plus de tension insoutenable à la maison... Mais ce qui ne l’a clairement pas aidé à accepter cette séparation, c’est le choix qu’on a exigé de lui. Papa ou maman ? Si pour les enfants venant d’un foyer plus lambda c’est déjà difficile, pour lui ce fut carrément traumatisant. Il le cacha sous une bonne dose d’indifférence toute calculée et nul doute que l’alcool, la drogue et les mauvaises fréquentations l’aidèrent à faire comme s’il s’en fichait complètement. Mais le fait est que des milliers de kilomètres allaient séparer ses deux parents puisque son père retournait dans son pays natal... Et ça, c’est un choix que Ryuhei se refusa de faire.

Il ne dit jamais clairement qu’il voulait rester avec sa mère. Seulement qu’il ne voulait pas déménager au Japon. Forcément, il resta donc au Brésil... et à partir de ce moment, il devint hors de contrôle. Il brûlait la chandelle par les deux bouts et après trois ans à un rythme de plus en plus effréné entre les fréquentes descentes pour trouver de la drogue dans la chambre de son fils, les hurlements et même la violence dont celui-ci a un jour fait preuve envers elle, sa mère décide que c’en est assez. Depuis qu’elle l’a mis à la porte, à ses 18 ans, Ryuhei ne l’a plus revu. Il lui en veut amèrement... mais peut-être que bien qu’il ne veuille l’admettre, c’est à lui-même qu’il en veut le plus. Quoi qu’il en soit, il squatte à droite et à gauche, incapable de garder un boulot, ayant déjà laissé tomber les cours depuis longtemps. Sans diplôme en poche, il semble plutôt courir tout droit à la ruine. Et déménage à Rio, comme si ce n’était pas assez.

Il rencontre des types un peu dans la même situation que lui, mais moins nocifs malgré tout que ceux qu’il fréquentait déjà. Ce sont eux qui le mettent pour la première fois en contact avec la musique. Peut-être que c’est à ce moment que Ryuhei décide de se reprendre un peu en mains. Ça se fait très lentement, très progressivement et le travail est très loin d’être achevé, si jamais il le sera réellement un jour. Un de ces types est Coréen. La langue est belle et attire Ryuhei, qui a de la facilité dans le domaine. La culture le fascine. Mais surtout, son copain lui parle de l’industrie de la musique en Corée. Et alors même qu’on propose à Ryuhei de s’occuper d’un gros chargement de drogue qui arrivera sous peu, quelques copains des bas fonds de Rio ayant toujours restés dans les parages.

Il a un choix à faire... et Ryuhei décide de suivre son copain et d’oublier le Brésil, ce qu’il ne voulait pas faire lors du divorce de ses parents, pourtant. Peut-être que c’était juste le temps qu’il soit prêt. Visa en mains, il déménage donc dans ce pays dont il ne connait que la langue et encore, de façon un peu chancelante ! Mais la musique, ça semble difficile... Le rouage de l’industrie coréenne est terriblement cruel et ne laisse aucune chance aux faibles. Peut-être Ryuhei craint se faire dévorer. Il lâche son copain. C’est une nouvelle déchirure sentimentale dans sa vie. Son père, sa soeur, sa mère puis maintenant cet ami... Ils finissent tous par lui tourner le dos. Il fait comme s’il s’en fichait royalement, pourtant, s’inscrivant à l’université dans le seul but de se changer les idées.

À voir où sa tendance à nier ses sentiments et à suivre ses coups de tête le mèneront à présent...