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Mange ta pâtée ♚ ft. Les keupins, la famille, tous les gens
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Mange ta pâtée ♚ ft. Les keupins, la famille, tous les gens | Dim 20 Déc - 15:17 Citer EditerSupprimer
• Tous les proches de Kyu peuvent venir (ou même ceux qui le connaissent pas et qui se trompent de chambre en mode "salut pap.. t'es pas papa toi.")
• Kyu est conscient et réveillé, juste un peu high
• Pas d'ordre de passage ni de fréquence de postage, viendez comme vous être ici c'est Macdo
• Le court est à privilégier mais pas de limites ici non plus, avis aux amateurs de pavés
• Des stylos sont mis à disposition pour ceux qui voudraient dessiner sur son plâtre, bien évidemment
Un soupir. Au moins le centième en moins de deux heures, moment où je me suis réveillé sans comprendre ce que je faisais sur cet horrible lit d'hôpital. Un infirmier m'a expliqué qu'une fois de plus, la cause de ma présence ici c'est la narcolepsie, et je ne suis pas vraiment étonné. Apparemment, je me serais endormi en descendant des escaliers, ce qui, il faut l'avouer, n'est pas la meilleure expérience au monde. Une heure d'inconscience plus tard, me voilà avec un léger traumatisme crânien et un bras dans le plâtre. Formidable. Ma tête me fait tellement mal que j'ai l'impression de vivre la cuite du siècle, en plus y'a une mèche de cheveux qui me gratte contre mon front mais mon bras droit est immobilisé et l'autre est envahi de perfusions qui m'empêchent de bouger. Un nouveau soupir. Je suis dans les vapes et les lignes que je fixe au plafond se tordent par moments, ça me donne la nausée alors je ferme les yeux. Je suis en colère. Je déteste être ici, et en temps normal ils auraient du me garder deux jours tout au plus, mais il y a ce putain de médecin qui a ouvert sa gueule. Il veut que je reste plus longtemps. Une semaine ? Deux ? Encore plus ? Je n'en sais rien. Et ça m'énerve. Ils disent que je suis en état d'hypoglycémie et que je suis beaucoup trop maigre Mais putain ils comprennent pas. Je me suis battu en descendre à quarante kilos, ils voient pas qu'au dessus de ce poids je suis énorme, obèse, dégoûtant. Après toutes ces privations j'ai enfin atteint ce chiffre et maintenant ils veulent ruiner tout ça en me faisant reprendre du poids. Connards, j'avalerais rien. Je vais très bien j'ai pas besoin de gras en plus, pourquoi ils comprennent pas ça ? Ils devraient me remercier, ces foutus incompétents. Au moins on voit bien mes veines et ils galèrent pas à me foutre des aiguilles de partout. Je veux pas grossir, je veux pas manger. Je veux sortir d'ici et qu'on me foute la paix pour de bon. J'ai pas besoin qu'on s'occupe de moi, je vais très bien.
CHARNEY
RP LIBRE
• Tous les proches de Kyu peuvent venir (ou même ceux qui le connaissent pas et qui se trompent de chambre en mode "salut pap.. t'es pas papa toi.")
• Kyu est conscient et réveillé, juste un peu high
• Pas d'ordre de passage ni de fréquence de postage, viendez comme vous être ici c'est Macdo
• Le court est à privilégier mais pas de limites ici non plus, avis aux amateurs de pavés
CHARNEY
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Re: Mange ta pâtée ♚ ft. Les keupins, la famille, tous les gens | Dim 20 Déc - 17:20 Citer EditerSupprimer
Welcome to hell
Ilkyu
Aujourd’hui ce n’est pas la meilleure journée de ma vie, car je vais devoir me déplacer pour deux idiots. Un qui s’endort au volant et l’autre qui ne sait pas marcher droit ! J’ai commencé par Ji Hoon. C’est avec lui que je suis le plus à l’aise puis savoir qu’il est dans le coma, ce n'est pas que ça m’enchante mais, son silence va me préparer psychologiquement à affronter Kyu, ce qui n’est pas rien… J’ai dû rester une bonne dizaine de minutes auprès de lui, je n’ai pas su quoi dire alors je me suis juste assis à son chevet et j’ai attendu, je ne sais pas trop quoi exactement mais le geste est là, pas vrai ? Je l’ai quitté en laissant derrière moi une carte de bon rétablissement de ma part et celle de Myungshin. D’ailleurs en y songeant c’est la première fois que je fais quelque chose du genre… De parler en notre nom, à nous deux… En parlant de nous, c’est ce nous là qui fait que je doive me coltiner le Kyu, vu que monsieur n’a pas le temps d’aller voir son ami, c’est moi qui dois m’en charger ( dois-je noter qu’il a osé me le demander avec son petit sourire adorable là ? Alors que ses yeux trahissaient son amusement…. ) Je crois qu’il essaie de me faire payer le soir où tout a foutu le camp. J'ai accepté car je ne voulais pas déclencher de dispute, surtout qu’on a la fâcheuse manie de toujours vouloir avoir le dernier mot et au final personne ne l’a, donc pour tempérer l'autre il en faut obligatoirement un qui décide de mettre sa fierté de côté et cette fois-ci, ça a été moi.
J’arrive devant la porte de l’enfer avec mon gros bouquet de fleurs, la honte putain. Shinie n’a pas fait les choses à moitié ( pour m’emmerder y’a pas meilleur que lui ), il comptait "vraiment" voir Kyu ce soir mais un "MALENCONTREUX" événement a fait qu’il n’a pas pu ( j’ai même pas voulu savoir ce que c’était parce que j’ai senti que c’était une connerie ) et vu qu’il avait " prévu " de lui rendre visite, il a acheté les fleurs dans la matinée afin de pouvoir les lui offrir. Autant te dire que la gueule du truc est à vomir, on dirait que je vais aller lui demander de m’épouser. Il doit faire quatre fois la taille de ma tête et la couleur mon gars : rose, mauve et j'en passe, un gros truc de tapette en soit. Y’a même des petits coeurs en carton de décoration avec la carte jointe de mon mec qui a fait des coeurs sur les « i » et qui a dessiné la sale tronche de Tasmie au stylo pailleté… Myungshin, est vraiment un petit con.
Je frappe à la porte puis entre dans la grotte du nain, non sans un simulacre de sourire, histoire de faire genre. « Salut. » Je ferme derrière moi, je me poste face à son lit et là on se regarde comme deux cons pendant une longue minute. « C’est pour toi. » Je lui tends le bouquet pour vite m’en débarrasser mais je veux tellement le faire rapidement que je lui jette limite à la gueule. Je mets vingt secondes de trop à capter pourquoi il bouge pas. Ses bras sont un peu encombrés, merde. Je reprends les fleurs à la hâte puis les fous sur sa table de chevet. « Excuse. » Le temps passe, le silence s’incruste et l’un des trucs très malin que j’ai décidé de notifier c’est : « C’est de Myungshin hein. » Pas qu’il croit que je suis subitement tombé amoureux de lui !
Bon bah, j’ai fait mon devoir… Mais il a vraiment une sale ganache, pas qu’il me fasse de la peine mais tuer quelques minutes de mon temps pour lui, ça ne va pas m’achever. « Finalement il n’est pas venu, tu vois. » Je regarde son plâtre, il n’est vraiment pas doué cet abruti. Je vois qu’on a déposé un plateau de bouffe sur ses cuisses, mais rien qu’à l’oeil, je devine que ça fait un moment que c’est là et qu’il n’y a pas touché. « Tu veux que je te cherche quelque chose au distributeur ? » Je n'y vais pas que pour lui hein, j’ai envie de me taper une barre de céréales et vu que de toute façon je vais y’aller, autant lui ramener un truc au passage.
J’arrive devant la porte de l’enfer avec mon gros bouquet de fleurs, la honte putain. Shinie n’a pas fait les choses à moitié ( pour m’emmerder y’a pas meilleur que lui ), il comptait "vraiment" voir Kyu ce soir mais un "MALENCONTREUX" événement a fait qu’il n’a pas pu ( j’ai même pas voulu savoir ce que c’était parce que j’ai senti que c’était une connerie ) et vu qu’il avait " prévu " de lui rendre visite, il a acheté les fleurs dans la matinée afin de pouvoir les lui offrir. Autant te dire que la gueule du truc est à vomir, on dirait que je vais aller lui demander de m’épouser. Il doit faire quatre fois la taille de ma tête et la couleur mon gars : rose, mauve et j'en passe, un gros truc de tapette en soit. Y’a même des petits coeurs en carton de décoration avec la carte jointe de mon mec qui a fait des coeurs sur les « i » et qui a dessiné la sale tronche de Tasmie au stylo pailleté… Myungshin, est vraiment un petit con.
Je frappe à la porte puis entre dans la grotte du nain, non sans un simulacre de sourire, histoire de faire genre. « Salut. » Je ferme derrière moi, je me poste face à son lit et là on se regarde comme deux cons pendant une longue minute. « C’est pour toi. » Je lui tends le bouquet pour vite m’en débarrasser mais je veux tellement le faire rapidement que je lui jette limite à la gueule. Je mets vingt secondes de trop à capter pourquoi il bouge pas. Ses bras sont un peu encombrés, merde. Je reprends les fleurs à la hâte puis les fous sur sa table de chevet. « Excuse. » Le temps passe, le silence s’incruste et l’un des trucs très malin que j’ai décidé de notifier c’est : « C’est de Myungshin hein. » Pas qu’il croit que je suis subitement tombé amoureux de lui !
Bon bah, j’ai fait mon devoir… Mais il a vraiment une sale ganache, pas qu’il me fasse de la peine mais tuer quelques minutes de mon temps pour lui, ça ne va pas m’achever. « Finalement il n’est pas venu, tu vois. » Je regarde son plâtre, il n’est vraiment pas doué cet abruti. Je vois qu’on a déposé un plateau de bouffe sur ses cuisses, mais rien qu’à l’oeil, je devine que ça fait un moment que c’est là et qu’il n’y a pas touché. « Tu veux que je te cherche quelque chose au distributeur ? » Je n'y vais pas que pour lui hein, j’ai envie de me taper une barre de céréales et vu que de toute façon je vais y’aller, autant lui ramener un truc au passage.
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Re: Mange ta pâtée ♚ ft. Les keupins, la famille, tous les gens | Dim 20 Déc - 18:08 Citer EditerSupprimer
Breathe
Best of me
Je trouve ça tellement injuste. Ils ont le droit au moins de me garder même si je refuse ? Non mais sérieux, ils sont qui pour décider de mon poids ? Ils m'emmerdent. C'est officiel, je veux plus devenir médecin. La seule façon pour moi de sortir d'ici c'est qu'un responsable légal signe les autorisations étant donné que je suis encore mineur, le problème c'est que ma famille est en Australie, et de toute façon je suis émancipé. Mais Aidan est cependant considéré comme de ma famille et de fait, sa venue ici pourrait me libérer de cette prison. C'est con parce que j'aurais aimé lui cacher cet accident pour lui éviter de s'inquiéter plus qu'il ne le fait déjà en règle générale, mais je n'ai pas le choix. Le connaissant, il va me passer un savon monumental alors qu'en plus ce n'est pas de ma faute si j'ai fait une crise au mauvais moment ! Et je prend mon traitement tous les jours, alors il n'a pas le droit de m'en vouloir, même si je sais parfaitement à quel point tout ça va l'inquiéter. Encore. C'est fatiguant, et j'ai trop mal au crâne pour penser à tout ça trop longtemps. Drogué d'anti-douleurs, je calcule à peine le bip des machines et le plateau de nourriture, même si l'odeur, elle, je la sens bien, et ça m'écoeure. Putain, je vais même pas tenir une journée comme ça, d'ici deux heures même pas je vais craquer, débrancher mes perfusions, récupérer mes fringues et me casser d'ici. C'est hors de question que je séjourne plusieurs jours dans cette pièce qui pue le désinfectant. Et je commençais à peine à somnoler lorsque j'ai entendu la porte s'ouvrir. Non mais là y'a conspiration c'est pas possible. Soupirant (encore), j'ouvre difficilement les yeux pour observer le nouveau venu. Et là, c'est un bug monumental qui me cloue au matelas. Lui, ici ? Impossible, c'est les médicaments qui me font halluciner. Je ne sors de mes rêveries que lorsque je me retrouve envahi par le parfum des fleurs collées à mon visage, littéralement. Je veux l'éloigner mais je me fais mal tout seul en oubliant l'état de mes bras. Fait chier. Je respire enfin quand il les éloigne et le fixe avec insistance, totalement dans les vapes. « Salut.» Cinq minutes plus tard, oui. Je ne comprend vraiment pas pourquoi il est là, c'est le premier à rêver de me voir quitter la chambre que nous sommes forcés de partager, et là que je n'y suis pas il vient me voir ? Putain, c'est bizarre. « Je veux pas qu'il vienne. » Je parle de Shinie, parce que je le connais, il va pleurer, et j'ai pas envie de le voir comme ça. Je souffle vers mon front pour éloigner cette foutue mèche de cheveux, et aussi sans doute pour combler le silence et la gêne qui s'est installée. « Pas faim. » Je ne sais pas quoi dire, tout ça c'est.. trop bizarre. Avoir son ennemi à son chevet, c'est pas commun et ultra perturbant. Mes doigts pianotent sur la couverture et je tousse légèrement. « Pourquoi t'es venu ? Tu me dois rien. Il t'a forcé c'est ça ? » Je ne vois que ça, Ilsu ne serait jamais venu de son plein gré après tout, non ? « Tu sais.. t'es pas obligé de faire ça. J'ai juste un bras cassé je vais pas crever alors c'est pas la peine de te sentir forcé , je reviendrais bien assez vite t'emmerder au dortoir, tu devrais plutôt profiter de ces quelques jours de répit tu crois pas ? » J'ai envie d'être sympa, vraiment. Mais je sais pas comment m'y prendre avec lui, surtout après ce qu'il s'est passé entre nous. Du coup mes mots qui devaient être une plaisanterie sonnent un peu comme une pique, enfin je crois.
Ju Kan
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Re: Mange ta pâtée ♚ ft. Les keupins, la famille, tous les gens | Lun 21 Déc - 11:38 Citer EditerSupprimer
Welcome to hell
kyan
Bloqué devant les portes de l'hôpital, une clope à la main, le brun regarde (fusille serait plus approprié) chaque médecin en sortant, et même les portes simplement. Impossible qu'il y entre, c'est bien ce qu'il se dit. Putain de merde, enculé de moon kyu. Enculé d'aidan aussi au passage. Pourquoi son enculé de meilleur ami voulait qu'il vienne avec lui voir son frère ? Et le pire ? Kan était en avance, et Aidan lui avait envoyé un message comme quoi il arriverait dans longtemps, beaucoup trop longtemps. Et le flemmard qu'est kan est trop gavé pour faire demi-tour et revenir plus tard. Un soupire monstrueux sort de ses lèvres en même temps que la fumée de sa cigarette. Deux trois personnes passent près de lui et le regarde de haut en bas, se demandant surement si il venait la pour se faire prendre en main. Oui, Kan avait une sale allure avec les poches sous ses yeux et sa mine fatigué (drogué), son vieux skinny jean troué et sa veste en cuir. Une vraie allure de débauché. Dans les mauvaises rues de la ville, kan s'est déjà vu confondu avec une putain. Pourquoi pas, qu'il s'était dit sur le coup avec un sourire mauvais. Kan jette rageusement son mégot par terre et maudit déjà le ciel et l'enfer de devoir arrêter de fumer tout le temps ou il serait dedans. Il traîne ses vieilles godasse sur le sol propre de l'hôpital, s'arrête à l'accueil et essais de paraître tout à fait sain lorsqu'il demande la chambre du jeune petit con qu'il visite. Arrivé devant sa chambre, le brun soupire longuement et ouvre la porte au moment ou il entend la réplique cinglante de son presque petit frère. La langue de Kan claque contre son palet alors qu'il fourre ses mains dans ses poches et regarde moon kyu avec un sourire mauvais. « hé petit con, tu pourrais être reconnaissant quand quelqu'un viens te rendre visite, même si sa gueule te reviens pas. » Kan leva ses yeux clairs sur l'autre garçon, visiblement aussi mal à l'aise que kyu de se trouver là, et afficha un sourire faussement poli. Mais le regard assassin du presque grand frère viens très vite se reposer sur moon kyu, analysant vite fait l'état de sa tête et de son corps. Les fils lui donnaient la gerbe et la bouillie dans son assiette également. Autant dire que Kan était mal placé pour faire la morale à moon kyu, surtout depuis qu'il avait re-sombré dans la drogue dur, mais il n'allais pas se gêner pour le lui dire quand même. Fait ce que je dit mais fait pas ce que je fait, ou quelque chose comme ça. Le brun traîna ses pieds jusqu'au lit et vint mettre une petit claque sur le crâne du plus jeune. Il savait par expérience qu'il n'avait besoin de rien dire et que moon kyu savait exactement ce qu'il pensait. De toute façon, Aidan se chargera de la moral pour deux, si ce n'est pour dix. « mange. » lâcha t-il simplement sur un ton autoritaire. Avait-il besoin de rajouter sinon j't'en colle une ?
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Re: Mange ta pâtée ♚ ft. Les keupins, la famille, tous les gens | Lun 21 Déc - 12:11 Citer EditerSupprimer
Welcome to hell
Ilkyu
Ok, le gars même pas de remerciement pour les fleurs ou encore pour la visite, juste : « Je veux pas qu'il vienne. ». Bah ça tombe bien il n’est pas là. Vu qu’il entame la discussion et que j’en ai marre d’être debout, je tire une chaise et m’assois près de lui. D’un oeil extérieur nous voir ainsi tous les deux ça doit vraiment être bizarre, même moi je ne trouve pas la scène crédible et pourtant on discute sans vouloir se taper dessus, c’est un grand pas en avant. « Je ne pense pas te devoir quelque chose, c’est juste que Myungshin voulait te rendre visite mais ça ne c’est pas fait car il a eu un contre-temps. Il a profité du fait que je voulais passer voir Ji Hoon pour me demander de te remettre les fleurs qu’il avait acheté exprès pour toi. » Un court silence puis : « Personne ne peut me forcer à faire quelque chose, pas même Myungshin. »
Je l’entends sortir les violons, il fait son petit Caliméro « Pas la peine de se déplacer pour moi, j’ai rien tfasson. Laissez-moi tous souffrir en martyr... blablabla. » Je fais mine de l’écouter, déjà parce que je n'ai rien d’autre à faire mais surtout parce qu’il essaie un minimum d’ouvrir le dialogue ce qui est sympa de sa part, je ne peux donc pas anéantir ses efforts en faisant le connard. Quand il tente de faire sa blague à deux francs, que même lui il n'y croit pas et qui finalement sonne amère, je suis obligé de rétorquer. « Je profite, t’en fais pas. Mais ça me fait plaisir que tu ne perdes pas le nord. Je me disais qu’il me manquait effectivement quelque chose, tout va trop bien dans ma vie sans toi, je commence à subir les effets secondaires. Je ressens le besoin de bully quelqu’un et ça me ferait mal que ce soit quelqu’un d’autre que toi. » Pour la première fois depuis qu’on se connait je souris sincèrement, c’est la magie de noël ça, je vois pas d’autres explications !
Je me redresse en entendant la porte s'ouvrir sur un gars non identifié, putain il inspire pas la confiance avec sa dégaine, ça m'étonne à peine que Kyu ait ce genre de fréquentation. En plus il a de la poigne le dude, la situation me met encore plus mal à l'aise qu'au départ, c'est dire le degrés que ça prend. « Bon, je vais vous laisser. » Je me lève et profite d'être sur le départ pour en rajouter une couche. « Tu devrais écouter ton pote et essayer de manger, t’as vraiment une sale gueule. » C’est sur ces mots que je le quitte.
C’était vachement space cette soirée, j’y pense tout le long du chemin qui me mène jusqu’à ma voiture et avant de démarrer, j’envoie un message à mon mec : « Mission accomplie, j’ai pas pu le voir car apparement il était trop fatigué. Pour l’instant son médecin nous déconseille de lui rendre visite, bref je rentre. J’espère que t’as rien sur toi parce que je le mérite rien que pour l’effort. À tout de suite. »
Je l’entends sortir les violons, il fait son petit Caliméro « Pas la peine de se déplacer pour moi, j’ai rien tfasson. Laissez-moi tous souffrir en martyr... blablabla. » Je fais mine de l’écouter, déjà parce que je n'ai rien d’autre à faire mais surtout parce qu’il essaie un minimum d’ouvrir le dialogue ce qui est sympa de sa part, je ne peux donc pas anéantir ses efforts en faisant le connard. Quand il tente de faire sa blague à deux francs, que même lui il n'y croit pas et qui finalement sonne amère, je suis obligé de rétorquer. « Je profite, t’en fais pas. Mais ça me fait plaisir que tu ne perdes pas le nord. Je me disais qu’il me manquait effectivement quelque chose, tout va trop bien dans ma vie sans toi, je commence à subir les effets secondaires. Je ressens le besoin de bully quelqu’un et ça me ferait mal que ce soit quelqu’un d’autre que toi. » Pour la première fois depuis qu’on se connait je souris sincèrement, c’est la magie de noël ça, je vois pas d’autres explications !
Je me redresse en entendant la porte s'ouvrir sur un gars non identifié, putain il inspire pas la confiance avec sa dégaine, ça m'étonne à peine que Kyu ait ce genre de fréquentation. En plus il a de la poigne le dude, la situation me met encore plus mal à l'aise qu'au départ, c'est dire le degrés que ça prend. « Bon, je vais vous laisser. » Je me lève et profite d'être sur le départ pour en rajouter une couche. « Tu devrais écouter ton pote et essayer de manger, t’as vraiment une sale gueule. » C’est sur ces mots que je le quitte.
C’était vachement space cette soirée, j’y pense tout le long du chemin qui me mène jusqu’à ma voiture et avant de démarrer, j’envoie un message à mon mec : « Mission accomplie, j’ai pas pu le voir car apparement il était trop fatigué. Pour l’instant son médecin nous déconseille de lui rendre visite, bref je rentre. J’espère que t’as rien sur toi parce que je le mérite rien que pour l’effort. À tout de suite. »
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Re: Mange ta pâtée ♚ ft. Les keupins, la famille, tous les gens | Lun 21 Déc - 13:11 Citer EditerSupprimer
Le jardin humide s'est givré, fané.
kyaz
C'était avant tout la honte qui avait rongé son être à ne laisser que des miettes au sein de son corps. Puis le dégoût l'avait submergé, et le garçon avait rendu plusieurs fois le peu de nourriture qu'il avait avalé ces derniers jours. Il avait tout nié en bloc, refusant d'admettre l'évidence, préférant se complaire sous la chaleur de ses couvertures entre deux sanglots givrés sur ses joues neigeuses. Il déglutit péniblement, et poussa un profond soupire : sa vie s'effritait comme de la drogue entre des mains expertes, mais elle avait ce goût amer qui ne le faisait aucunement planer. Durant les premiers temps, il avait refusé de voir Moon Kyu, par peur et par égoïsme. Combien de temps qu'il ne lui parlait pas, qu'il ne lui répondait plus, qu'il le fuyait par honte de ce qu'il lui avait fait, quand bien même, l'envie de le ramener contre lui, lui brûlait les doigts ? Le pyobeom avait beau ne pas entendre ce fait, c'était indéniablement Tasyr qui lui était néfaste, un vrai incendie d'amertume et de douleur qui embrasait tout de son touché répugnant. Puis il y avait eu l'égoïsme : il refusait de voir Moncul comme ça même s'il avait besoin de lui, ça ne lui ferait que trop mal.
Pourtant il n'avait pas résisté longtemps, et malgré ses larmes remplissant le creux de ses joues, il s'était ragaillardi. Ça n'était pas une épreuve que le félin était en droit de vivre tout seul. De plus, ça aurait très bien pu être lui, et dans ce cas là, il aurait apprécié plus que de raison de savoir son meilleur ami à ses côtés. Bien qu'il ne sache comment agir, il s'était arrêté à de multiples endroits pour dépenser ses pauvres économies en cadeaux inutiles. Il poussa la porte de la chambre, la tête baissée, mordant fermement sa lèvre en voyant Kan. Il l'ignora par ailleurs, se contentant de s'asseoir par terre près de Moon Kyu en ravalant ses larmes, se forçant à un sourire moqueur. Réserver de l'attention à la troisième personne le détruirait, ne lui rappelant que trop bien ce qu'il lui était arrivé, et il n'avait pas le droit de pleurer face à l'alité. « Hé p'tit cul, tu sais que tu m'as manqué ? » Il déposa tendrement un baiser sur son épaule et souleva les sacs. « J't'ai pris de quoi t'occuper, à ce qu'il paraît t'as rien à foutre de tes journées et je me sentais charitable. Puis j'ai une autre surprise.. » Ouvrant le pan de son manteau, il laissa sortir le petit lémurien, touché par la façon dont elle chercha à se blottir contre le pyobeom. « T'es affreux, t'es laid, tu sais ? Secoue-toi, je t'ai connu plus beau que ça. » voilà ce qu'il aurait aimé dire, mais qui était-il pour ça, quand il n'était pas loin du même état ?
Pourtant il n'avait pas résisté longtemps, et malgré ses larmes remplissant le creux de ses joues, il s'était ragaillardi. Ça n'était pas une épreuve que le félin était en droit de vivre tout seul. De plus, ça aurait très bien pu être lui, et dans ce cas là, il aurait apprécié plus que de raison de savoir son meilleur ami à ses côtés. Bien qu'il ne sache comment agir, il s'était arrêté à de multiples endroits pour dépenser ses pauvres économies en cadeaux inutiles. Il poussa la porte de la chambre, la tête baissée, mordant fermement sa lèvre en voyant Kan. Il l'ignora par ailleurs, se contentant de s'asseoir par terre près de Moon Kyu en ravalant ses larmes, se forçant à un sourire moqueur. Réserver de l'attention à la troisième personne le détruirait, ne lui rappelant que trop bien ce qu'il lui était arrivé, et il n'avait pas le droit de pleurer face à l'alité. « Hé p'tit cul, tu sais que tu m'as manqué ? » Il déposa tendrement un baiser sur son épaule et souleva les sacs. « J't'ai pris de quoi t'occuper, à ce qu'il paraît t'as rien à foutre de tes journées et je me sentais charitable. Puis j'ai une autre surprise.. » Ouvrant le pan de son manteau, il laissa sortir le petit lémurien, touché par la façon dont elle chercha à se blottir contre le pyobeom. « T'es affreux, t'es laid, tu sais ? Secoue-toi, je t'ai connu plus beau que ça. » voilà ce qu'il aurait aimé dire, mais qui était-il pour ça, quand il n'était pas loin du même état ?
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Re: Mange ta pâtée ♚ ft. Les keupins, la famille, tous les gens | Lun 21 Déc - 14:11 Citer EditerSupprimer
this world is ours
dankyu
Aidan n’avait jamais considéré son petit-frère comme malade, Aidan n’avait jamais traité Moon Kyu de différent. Si ce jour-là, Aidan était énervé d’apprendre qu’il était encore à l’hôpital à cause de sa maladie, c’en était bien la raison. Moon Kyu savait qu’il avait une sainte horreur des hôpitaux mais Moon Kyu savait que son frère ferait tout pour lui. Alors, à peine un pied au sol, le plus vieil australien était de mauvaise humeur, inquiet, et grommelant, pestant contre son petit-frère de s’être encore endormi dans un moment inadapté, comme si c’était sa faute. Pourtant, bien qu’il en fut conscient, Aidan se moquait pertinemment que son frère soit malade, il était une personne comme une autre et il se refusait de le voir autrement. C’était juste comme ça, il ne voulait sans doute pas que sa petite tête blonde ne se sente différent lui-même. En vain. Mais il essayait. Alors, Aidan se faufila rapidement sous la douche après avoir demandé à son meilleur ami de l’accompagner dans cette épreuve qui était de traverser les portes qui suintaient le désinfectant. Il savait que Kan ne pouvait dire non. Mais il aurait été beaucoup trop beau que l’eau soit encore chaude. Il aurait été beaucoup trop beau que sa boîte en carton qui lui servait de voiture ne démarre au premier tour de clé. Et alors que, pour une fois, Aidan pouvait ne pas être en retard, il le serait.
Sa mauvaise humeur émanait jusque des kilomètres, dépassant l’inquiétude qui le rongeait de savoir que son frère était en hypoglycémie. En effet, c’était peut-être bien ça qui l’inquiétait le plus. Se casser le bras en s’endormant dans des escaliers était malheureusement devenu habituel du moins, beaucoup plus qu’un soi-disant repas sauté à cause d’un mal de ventre. Aidan savait que son petit-frère se payait sa tête, certainement pour ne pas davantage l’inquiéter. Certainement. Mais l’australien pouvait être têtu par moment. Inquiet, c’était bien pire. Et lorsque le grand brun ne vit aucun junky devant le bâtiment, il se doutait qu’il n’avait pas dû l’attendre bien plus longtemps. Alors il soupira et s’engouffra dans l’hôpital, demandant à l’accueil la chambre du dénommé Aley Moon Kyu et sans plus attendre, se dirigea vers le couloir de sa chambre pour frapper à la porte et y entrer sans même attendre un accord. Aidan vit Kan qui était déjà posté devant le lit et lorsqu’il tourna la tête vers son frère, Tasyr arriva à sa vue. Légèrement surpris de sa présence, il lui fit un signe de tête poli avant que son attention ne se retourne sur son protégé. Son regard n’était ni amical ni fraternel, juste énervé et excédé, il constatait simplement les faits, n’en articulant pas un mot, toisant le corps frêle allongé, perfusé et plâtré dans ce lit froid. Il ne voulait pas interrompre le jeune syrien, il attendait, simplement, aux côtés de son meilleur ami.
Sa mauvaise humeur émanait jusque des kilomètres, dépassant l’inquiétude qui le rongeait de savoir que son frère était en hypoglycémie. En effet, c’était peut-être bien ça qui l’inquiétait le plus. Se casser le bras en s’endormant dans des escaliers était malheureusement devenu habituel du moins, beaucoup plus qu’un soi-disant repas sauté à cause d’un mal de ventre. Aidan savait que son petit-frère se payait sa tête, certainement pour ne pas davantage l’inquiéter. Certainement. Mais l’australien pouvait être têtu par moment. Inquiet, c’était bien pire. Et lorsque le grand brun ne vit aucun junky devant le bâtiment, il se doutait qu’il n’avait pas dû l’attendre bien plus longtemps. Alors il soupira et s’engouffra dans l’hôpital, demandant à l’accueil la chambre du dénommé Aley Moon Kyu et sans plus attendre, se dirigea vers le couloir de sa chambre pour frapper à la porte et y entrer sans même attendre un accord. Aidan vit Kan qui était déjà posté devant le lit et lorsqu’il tourna la tête vers son frère, Tasyr arriva à sa vue. Légèrement surpris de sa présence, il lui fit un signe de tête poli avant que son attention ne se retourne sur son protégé. Son regard n’était ni amical ni fraternel, juste énervé et excédé, il constatait simplement les faits, n’en articulant pas un mot, toisant le corps frêle allongé, perfusé et plâtré dans ce lit froid. Il ne voulait pas interrompre le jeune syrien, il attendait, simplement, aux côtés de son meilleur ami.
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Re: Mange ta pâtée ♚ ft. Les keupins, la famille, tous les gens | Lun 21 Déc - 20:59 Citer EditerSupprimer
Breathe
Best of me
Je suis à peine conscient de ce qu'il se passe, ce que qui m'entoure. Les antis douleurs font progressivement leur effet, alourdissant mes paupières, allégeant tout le reste. Seul l'inconfort du matelas ajouté aux bips incessants des machines et à l'odeur écoeurante du désinfectant me rappellent où je suis. Je me retrouve bien trop souvent ici, que ce soit à cause d'accidents liés à la narcolepsie, à des examens sur la situation de cette dernière, ou encore à cause de bagarres qui auraient mal tournées. Mais me retrouver forcé de rester plus d'une semaine, c'est une première que j'aurais aimé ne jamais vivre. Pourquoi personne ne me comprend ? Pourquoi tout le monde veut me voir obèse, repoussant, répugnant ? N'ai-je pas le droit moi aussi de désirer un corps dans lequel je me sentirais bien ? Un sans imperfection, sans surplus de gras, comme ceux des magasines. Pourquoi suis-je obligé de rester hideux, au milieu de tous ces gens si magnifiques ? C'est injuste. Laissez-moi essayer, laissez-moi devenir comme vous. Et pour ça je dois arrêter de manger, encore et encore, jusqu'à y arriver. Et j'ai réussi, je l'ai atteint ce poids putain, alors pourquoi tout le monde veut ruiner mes efforts à présent ? C'est injuste.
Ils ne me comprennent pas, personne. C'est épuisant, j'aurais du demander aux infirmier de ne pas autoriser les visites. À quoi mèneront-elles après tout ? Ceux qui viendront -si jamais ils viennent- vont simplement s'inquiéter et m'engueuler. À quoi bon ? Soupirant, j'écoute malgré tout Ilsu, intrigué par l'une de ses déclarations. Personne ne l'a forcé ? Pourquoi est-il venu alors ? Pourquoi reste-t-il ? Je commence à me dire que, peut-être, il était sérieux lorsqu'il m'a proposé une trêve et en un sens, ça me fait du bien. Je suis fatigué de haïr constamment. Je l'écoute de nouveau et me surprend même à lui rendre un léger sourire lorsque ses lèvres s'étirent. Maintenant c'est certain, les médicaments me droguent. Pourtant mon semblant de sourire s'efface à l'arrivée d'une nouvelle personne dans la pièce. Kan. Ma mâchoire se serre et mes canines se plantent discrètement dans ma lèvre inférieure. Il ne manque plus que Dewei, et nous auront réuni les personnes que je m'attendais le moins à voir ici. Je ne répond pas à sa remarque, évitant même son regard. Je me recroqueville sur moi-même comme un chiot lorsque sa main tape ma tête douloureuse avant de me remettre à fixer ma couverture. Ilsu m'aide indirectement en annonçant son départ et j'en profite pour tenter de changer de sujet. « D'accord.. merci. » J'aurais presque envie de retirer mon dernier mot suite à son ultime phrase.
Maintenant je suis seul avec mon presque frère. « J'ai déjà mangé.. ils ont juste apporté une autre assiette au cas où. T'inquiète pas hyung, ça va.» Tout est faux, mais parfois la vérité doit être dissimulée. J'allais reprendre la parole pour détourner son ordre mais de nouveau, la porte s'ouvre et un soupir de soulagement m'échappe, mélangé à une certaine surprise. « Taz..? » Je le suis du regard; papillonnant des cils pour chasser le surplus d'eau qui commençait à remplir mes paupières. Le simple fait de le voir ici m'allège d'un poids énorme. « Tu m'as manqué aussi idiot, j'en suis arrivé à devoir me casser un bras pour te voir, sale gosse » Je crève d'envie d'arracher tous ces fils pour le prendre dans mes bras, et ce encore plus lorsque la petite boule de poils dont nous nous occupons ensembles sort de son manteau. « T'es dingue putain, si on se fait prendre compte pas sur moi pour prendre ta défense » Souriant faiblement, mon bras mutilé bouge à peine, ma main tâte le matelas à la recherche de la sienne, la saisissant doucement. Et une fois de plus, la situation bascule lorsque Aidan fait son entrée. Mes doigts se serrent autour de ceux de mon meilleur ami et malgré toutes mes tentatives, mon regard refuse de quitter celui de mon frère. Trois des quatre personnes qui comptent le plus pour moi sont ici, trois des quatre qui peuvent tout changer pour moi en quelques paroles prononcées ou à l'inverse, retenues. Mes lèvres s'entrouvrent, il y a tant de chose que je voudrais lui dire, que je voudrais leur dire. Tant de mots qui ont besoin de sortir, mais un seul y parvient. « Désolé. » Désolé pour ça, pour tout le reste. Désolé d'avoir cru que je crèverais seul, désolé d'avoir douté du fait que je comptais réellement pour vous. « Je suis vraiment désolé. »
Ils ne me comprennent pas, personne. C'est épuisant, j'aurais du demander aux infirmier de ne pas autoriser les visites. À quoi mèneront-elles après tout ? Ceux qui viendront -si jamais ils viennent- vont simplement s'inquiéter et m'engueuler. À quoi bon ? Soupirant, j'écoute malgré tout Ilsu, intrigué par l'une de ses déclarations. Personne ne l'a forcé ? Pourquoi est-il venu alors ? Pourquoi reste-t-il ? Je commence à me dire que, peut-être, il était sérieux lorsqu'il m'a proposé une trêve et en un sens, ça me fait du bien. Je suis fatigué de haïr constamment. Je l'écoute de nouveau et me surprend même à lui rendre un léger sourire lorsque ses lèvres s'étirent. Maintenant c'est certain, les médicaments me droguent. Pourtant mon semblant de sourire s'efface à l'arrivée d'une nouvelle personne dans la pièce. Kan. Ma mâchoire se serre et mes canines se plantent discrètement dans ma lèvre inférieure. Il ne manque plus que Dewei, et nous auront réuni les personnes que je m'attendais le moins à voir ici. Je ne répond pas à sa remarque, évitant même son regard. Je me recroqueville sur moi-même comme un chiot lorsque sa main tape ma tête douloureuse avant de me remettre à fixer ma couverture. Ilsu m'aide indirectement en annonçant son départ et j'en profite pour tenter de changer de sujet. « D'accord.. merci. » J'aurais presque envie de retirer mon dernier mot suite à son ultime phrase.
Maintenant je suis seul avec mon presque frère. « J'ai déjà mangé.. ils ont juste apporté une autre assiette au cas où. T'inquiète pas hyung, ça va.» Tout est faux, mais parfois la vérité doit être dissimulée. J'allais reprendre la parole pour détourner son ordre mais de nouveau, la porte s'ouvre et un soupir de soulagement m'échappe, mélangé à une certaine surprise. « Taz..? » Je le suis du regard; papillonnant des cils pour chasser le surplus d'eau qui commençait à remplir mes paupières. Le simple fait de le voir ici m'allège d'un poids énorme. « Tu m'as manqué aussi idiot, j'en suis arrivé à devoir me casser un bras pour te voir, sale gosse » Je crève d'envie d'arracher tous ces fils pour le prendre dans mes bras, et ce encore plus lorsque la petite boule de poils dont nous nous occupons ensembles sort de son manteau. « T'es dingue putain, si on se fait prendre compte pas sur moi pour prendre ta défense » Souriant faiblement, mon bras mutilé bouge à peine, ma main tâte le matelas à la recherche de la sienne, la saisissant doucement. Et une fois de plus, la situation bascule lorsque Aidan fait son entrée. Mes doigts se serrent autour de ceux de mon meilleur ami et malgré toutes mes tentatives, mon regard refuse de quitter celui de mon frère. Trois des quatre personnes qui comptent le plus pour moi sont ici, trois des quatre qui peuvent tout changer pour moi en quelques paroles prononcées ou à l'inverse, retenues. Mes lèvres s'entrouvrent, il y a tant de chose que je voudrais lui dire, que je voudrais leur dire. Tant de mots qui ont besoin de sortir, mais un seul y parvient. « Désolé. » Désolé pour ça, pour tout le reste. Désolé d'avoir cru que je crèverais seul, désolé d'avoir douté du fait que je comptais réellement pour vous. « Je suis vraiment désolé. »
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Re: Mange ta pâtée ♚ ft. Les keupins, la famille, tous les gens | Lun 21 Déc - 21:59 Citer EditerSupprimer
Le jardin humide s'est givré, fané.
kyaz
Il avait salué Aidan faiblement, presque statique, avec la désinvolture de celui qui a oublié, de celui qui a mieux à penser qu'une amitié effacée, de celui qui est trop égoïste pour se souvenir à aimer ceux qui l'ont un jour soutenu. Il avait oublié Kan, car qu'importe ce qu'ils pouvaient faire dans la pièce, l'attention du syrien n'était nullement captivée par ceux-là. Dans sa main et entre ses doigts, c'était la vie de Kyu qu'il avait l'impression de tenir. Ô combien faux ; le rose était un battant qui n'avait pas besoin de lui pour survivre. Ô combien véridique : s'il lâchait cette main à l'instant, qui s'assurerait de savoir si son cœur battait encore, avec autant de ferveur du moins que lui mettait à s'en occuper ? A n'en pas douter, Tasyr allait mal, effroyablement mal ; pourtant il venait à l'instant de réaliser qu'il devait s'en sortir, qu'il devait lutter contre ces mains étrangères aux doigts anguleux qui le traînaient vers les profondeurs. Et si ça n'était pour lui, c'était pour Moon Kyu qu'il en avait retrouvé la force. Le lémurien crapahutait et, à la remarque de son ami, le diablotin maladif émit un rire sans conviction, préférant frotter le bout de son nez froid contre la joue pâle de celui qui s'était hissé au rang de frère, d'âme-sœur, d'ami, de compagnon d'armes, de route. Et dieu seul savait que leur route allait être longue, leur pèlerinage ne faisait que commencer. Demain dès l'aube, il leur faudrait partir.
Moonkyu simulait, comme si tout allait bien, bien que tout allait mal. Il savait lire au plus profond de ce regard, lire cette langue qui n'appartenait qu'à eux, qui dansait sur ses lèvres closes. Il avait tellement de choses à lui dire soudainement, et son cœur se consumait de peur. Voir son ami comme ça le brisait, et lui faisait un peu plus réaliser qu'il n'avait pas suffit de grand chose pour que sa vie soit du passé, ou pour que ce soit lui aujourd'hui alité. Ils étaient trop similaire, damne. Il subsistait cette urgence. Taz ne savait pas de quoi était fait demain, de quoi seraient faits leurs combats à venir, leurs luttes impossibles. Il avait cette urgence de ceux qui vivent dans l'ombre, qui ne savent pas qui des leurs partira la nuit prochaine. De ceux qui s'attachent au fil des jours, qui pleurent ceux qui disparaissent en les enviant un peu, tout au fond d'eux. Moon Kyu et Tasyr n'étaient qu'une seule et même entité, comme deux jumeaux séparés à la naissance, la lune et le soleil, la terre et le ciel, l'eau et le vent. Il avait cette urgence qui planait.
Cette urgence qui fit que, peu importe les gens, peu importe l'endroit, il se mit à parler.
Oh bien sûr, il ne savait pas vraiment quoi dire au début, mais si les mots étaient hésitants tout d'abord, ils s'enchaînèrent avec fluidité et conviction.
Il était son soleil, qu'est-ce qu'il ferait sans lui ?
« T'en fais pas. T'en fais pas ça ira, c'est pas grave, c'est pas important. T'as toujours été beau pour moi, pour moi t'étais le plus beau. Ceux qui l'ont pas compris sont des idiots, si tu l'as pas compris t'es un idiot. T'es mon soleil Moon Kyu, t'es le soleil de tout le monde. Laisse les te juger, laisse les détourner les yeux, ils ne sont pas habitués à être brûlés comme ça. Pleure pas, pleure pas ça ira, t'as pas le droit de pleurer. On est des battants, de ceux qui se relèvent, de ceux qui voient le jour se lever alors que la nuit vient de tomber. Pour moi c'est toi le lever du jour, c'est toi qui me donne de l'espoir pour lutter encore, alors t'as pas le droit de baisser les bras. Sois fort pour moi, je le serais pour toi. » Pourtant c'était à lui qu'il s'adressait au fond. Mais à lui ou à l'alité, n'était-ce pas la même chose ? C'était lui qui pleurait, simplement, face à ce verdict sourd et soudain. « Comment moi je f'rais sans toi ? Puis comment l'univers il ferait sans toi. Alors ça ira, tu verras ça ira, j'te l'promets. On va grandir, on va s'en sortir, on va niquer sa race cette putain de chienne de vie, l'enculer tellement profond qu'elle osera plus jamais nous faire de mal. On va trouer l'cul à tous les dangers, leur refaire le portrait. Ça ira alors pleure pas, pleure jamais d'accord ? Je s'rais toujours là, ça sera toujours toi et moi, toujours t'entends ? Alors pleurons pas, ça ira, on va se relever, et un jour tout ça, on l'aura oublié comme si ça avait jamais existé. » Il ne parlait pas de cet incident, pas que de son poids, c'était le malheur de toute une vie qu'il se jurait de surmonter avec lui. C'était une promesse silencieuse alors qu'il fondait en larmes, encore incapable d'assumer ses mots. Il le serait bientôt pourtant, c'était promis, c'était juré, et entre ses doigts c'est les siens qu'il serrait, paume contre paume, cœur contre cœur.
Moonkyu simulait, comme si tout allait bien, bien que tout allait mal. Il savait lire au plus profond de ce regard, lire cette langue qui n'appartenait qu'à eux, qui dansait sur ses lèvres closes. Il avait tellement de choses à lui dire soudainement, et son cœur se consumait de peur. Voir son ami comme ça le brisait, et lui faisait un peu plus réaliser qu'il n'avait pas suffit de grand chose pour que sa vie soit du passé, ou pour que ce soit lui aujourd'hui alité. Ils étaient trop similaire, damne. Il subsistait cette urgence. Taz ne savait pas de quoi était fait demain, de quoi seraient faits leurs combats à venir, leurs luttes impossibles. Il avait cette urgence de ceux qui vivent dans l'ombre, qui ne savent pas qui des leurs partira la nuit prochaine. De ceux qui s'attachent au fil des jours, qui pleurent ceux qui disparaissent en les enviant un peu, tout au fond d'eux. Moon Kyu et Tasyr n'étaient qu'une seule et même entité, comme deux jumeaux séparés à la naissance, la lune et le soleil, la terre et le ciel, l'eau et le vent. Il avait cette urgence qui planait.
Cette urgence qui fit que, peu importe les gens, peu importe l'endroit, il se mit à parler.
Oh bien sûr, il ne savait pas vraiment quoi dire au début, mais si les mots étaient hésitants tout d'abord, ils s'enchaînèrent avec fluidité et conviction.
Il était son soleil, qu'est-ce qu'il ferait sans lui ?
« T'en fais pas. T'en fais pas ça ira, c'est pas grave, c'est pas important. T'as toujours été beau pour moi, pour moi t'étais le plus beau. Ceux qui l'ont pas compris sont des idiots, si tu l'as pas compris t'es un idiot. T'es mon soleil Moon Kyu, t'es le soleil de tout le monde. Laisse les te juger, laisse les détourner les yeux, ils ne sont pas habitués à être brûlés comme ça. Pleure pas, pleure pas ça ira, t'as pas le droit de pleurer. On est des battants, de ceux qui se relèvent, de ceux qui voient le jour se lever alors que la nuit vient de tomber. Pour moi c'est toi le lever du jour, c'est toi qui me donne de l'espoir pour lutter encore, alors t'as pas le droit de baisser les bras. Sois fort pour moi, je le serais pour toi. » Pourtant c'était à lui qu'il s'adressait au fond. Mais à lui ou à l'alité, n'était-ce pas la même chose ? C'était lui qui pleurait, simplement, face à ce verdict sourd et soudain. « Comment moi je f'rais sans toi ? Puis comment l'univers il ferait sans toi. Alors ça ira, tu verras ça ira, j'te l'promets. On va grandir, on va s'en sortir, on va niquer sa race cette putain de chienne de vie, l'enculer tellement profond qu'elle osera plus jamais nous faire de mal. On va trouer l'cul à tous les dangers, leur refaire le portrait. Ça ira alors pleure pas, pleure jamais d'accord ? Je s'rais toujours là, ça sera toujours toi et moi, toujours t'entends ? Alors pleurons pas, ça ira, on va se relever, et un jour tout ça, on l'aura oublié comme si ça avait jamais existé. » Il ne parlait pas de cet incident, pas que de son poids, c'était le malheur de toute une vie qu'il se jurait de surmonter avec lui. C'était une promesse silencieuse alors qu'il fondait en larmes, encore incapable d'assumer ses mots. Il le serait bientôt pourtant, c'était promis, c'était juré, et entre ses doigts c'est les siens qu'il serrait, paume contre paume, cœur contre cœur.
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Re: Mange ta pâtée ♚ ft. Les keupins, la famille, tous les gens | Mar 22 Déc - 15:34 Citer EditerSupprimer
this world is ours
dankyu
Les bras croisés sur son torse, il toisait le corps frêle et abîmé de son cadet, constatant les dégâts d’un corps creusé, d’une peau froissée et d’un cœur détruit. Moon Kyu était malade. Et comme si toute la colère de son être disparaissait aux mots trop sincères de son frère, ses épaules et son regard s’abaissèrent. Aidan regardait le sol, n’osant plus relever ses pupilles sombres. Il ne voulait plus regarder qui que ce soit, presque honteux d’avoir senti cette colère lui monter jusqu’aux tempes. Aidan soupira silencieusement, il était épuisé, épuisé de faire comme si tout allait bien alors que rien n’allait. Il avait essayé de se sortir de toute cette merde pendant de longs mois, bien trop inhabitué à tout ce pois creusant sa poitrine, ce poids alourdissant ses paupières qui ne demandaient qu’à se fermer pour oublier. Mais l’australien refusait tout bonnement de tirer un trait sur les mauvaises expériences. Il se refusait à faire comme avant. Et il releva les yeux sur le jeune syrien qui venait de prendre la parole. Ce gamin qui avait jadis fait partie de son quotidien, ce frère inavoué, cette tête qu’il avait protégé et materné. Il avait pris soin de lui comme si les liens du sang les avaient toujours liés, Aidan avait aimé Tasyr comme il aimait Kyu désormais. Comme un frère, une partie de lui. Et son cœur était meurtri de voir que le plus jeune devenu bleu avait tout effacé de sa vie. Aidan en voulait au monde entier, rien ne se passait comme il l’aurait voulu, rien de ce qu’il faisait ne fonctionnait comme il le prédisait. Pourtant, Aidan essayait, il essayait de toutes ses forces de faire les choses bien, d’endosser les bons rôles, se remettant en question en permanence pour pouvoir être quelqu’un de meilleur, de jour en jour. Aidan voulait pousser le meilleur de Kyu. Mais Kyu n’était pas Aidan. Et il se rendait compte que, peut-être, il avait fait fausse route depuis le début.
Le grand brun était posté devant la fenêtre de cette chambre sinistre, lui rappelant les quatre murs si froids de la prison où il avait trouvé son frère quelques mois auparavant. Cette chambre qu’il voyait bien trop souvent depuis que Kyu faisait partie de sa vie. Aidan aurait tout fait pour que son frère se sente mieux, que ce bonheur qu’il mérite tant l’envahisse. Aidan voulait que Kyu s’aime autant qu’Aidan pouvait le faire, il voulait qu’il se voit comme le plus vieux le voyait, mais il savait que rien ne pouvait y faire alors, il le faisait pour deux. Il aimait beaucoup trop Kyu pour son propre bien, sa vie passait avant la sienne et il ne trouvait plus aucun intérêt à son existence si son petit frère n’était plus là. Aidan voulait changer les codes, ne plus faire les mêmes erreurs, ne plus fermer les yeux face à la difficulté. Il voulait dire merde au monde et changer le court des choses.
L’autralien attendit patiemment que le syrien fasse couler ses paroles qui adouciraient le cœur de Kyu. Il était persuadé, il l’avait toujours été, que Tasyr était quelqu’un de bien, quelqu’un qui avait les mots, les gestes, les attentions. Au fond, ce gamin était une source d’inspiration qu’Aidan n’avait jamais osé avouer. Tout était vrai mais tout était beaucoup trop idéalisé. Il n’y avait rien de réel ni de concret dans ses dires, et Aidan soupira de nouveau avant de se retourner vers les trois personnes présentes dans cette chambre et il se dirigea vers le lit et prononça ses premiers mots depuis qu’il avait passé la porte « T’as pas besoin de manger, de toute façon, c’est dégueulasse. » avant de prendre le plateau et d’en vider le contenu à la poubelle. Il soupira, encore, et vint s’asseoir sur le bord du lit, regardant son frère dans les yeux. « Tasyr a raison. Et tu avais raison. Mais n’empêche que t’as eu de la chance, tu aurais pu te faire bien plus mal que ça vu comme tu es mince. » Il baissa le regard sur son cou creusé, se rendant affreusement compte du malheur. Il les releva ensuite, restant sur la réserve, ne voulait l’affaiblir davantage. « Je vais y aller, je reviendrai plus tard. Peut-être demain. Ou quand tu le voudras bien, d’accord ? Quand il n’y aura personne. » Ses mots étaient maladroits, comme toujours, mais ce n’était pour sous-entendre que quiconque le dérangeait mais Moon Kyu avait besoin de repos, il avait besoin de Tasyr à ses côtés.
Le grand brun était posté devant la fenêtre de cette chambre sinistre, lui rappelant les quatre murs si froids de la prison où il avait trouvé son frère quelques mois auparavant. Cette chambre qu’il voyait bien trop souvent depuis que Kyu faisait partie de sa vie. Aidan aurait tout fait pour que son frère se sente mieux, que ce bonheur qu’il mérite tant l’envahisse. Aidan voulait que Kyu s’aime autant qu’Aidan pouvait le faire, il voulait qu’il se voit comme le plus vieux le voyait, mais il savait que rien ne pouvait y faire alors, il le faisait pour deux. Il aimait beaucoup trop Kyu pour son propre bien, sa vie passait avant la sienne et il ne trouvait plus aucun intérêt à son existence si son petit frère n’était plus là. Aidan voulait changer les codes, ne plus faire les mêmes erreurs, ne plus fermer les yeux face à la difficulté. Il voulait dire merde au monde et changer le court des choses.
L’autralien attendit patiemment que le syrien fasse couler ses paroles qui adouciraient le cœur de Kyu. Il était persuadé, il l’avait toujours été, que Tasyr était quelqu’un de bien, quelqu’un qui avait les mots, les gestes, les attentions. Au fond, ce gamin était une source d’inspiration qu’Aidan n’avait jamais osé avouer. Tout était vrai mais tout était beaucoup trop idéalisé. Il n’y avait rien de réel ni de concret dans ses dires, et Aidan soupira de nouveau avant de se retourner vers les trois personnes présentes dans cette chambre et il se dirigea vers le lit et prononça ses premiers mots depuis qu’il avait passé la porte « T’as pas besoin de manger, de toute façon, c’est dégueulasse. » avant de prendre le plateau et d’en vider le contenu à la poubelle. Il soupira, encore, et vint s’asseoir sur le bord du lit, regardant son frère dans les yeux. « Tasyr a raison. Et tu avais raison. Mais n’empêche que t’as eu de la chance, tu aurais pu te faire bien plus mal que ça vu comme tu es mince. » Il baissa le regard sur son cou creusé, se rendant affreusement compte du malheur. Il les releva ensuite, restant sur la réserve, ne voulait l’affaiblir davantage. « Je vais y aller, je reviendrai plus tard. Peut-être demain. Ou quand tu le voudras bien, d’accord ? Quand il n’y aura personne. » Ses mots étaient maladroits, comme toujours, mais ce n’était pour sous-entendre que quiconque le dérangeait mais Moon Kyu avait besoin de repos, il avait besoin de Tasyr à ses côtés.
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