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u don't have to sell your body to the night ft. lin yao
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u don't have to sell your body to the night ft. lin yao | Dim 20 Déc - 18:19 Citer EditerSupprimer u don't have to sell your body to the night « Bonsoir Mesdame ! » Lance Gabriel en s’engouffrant dans le long couloir. Toutes ou presque lui répondirent en cœur. Certaines vinrent l’enlacer, d’autre lui baiser la joue et la dernière, la plus vieille, s’amuse à effacer les traces que les autres ont déposés sur ses joues. Ce geste le fait rire, comme chaque jour. Aussi loin qu’il se souvienne, elle a toujours eu cette douce attention. Alors pour la remercier, il lui embrasse doucement le front en riant. « Les affaires sont bonnes ? » Demande t-il. Ce n’est pas ce genre de question que poserai une personne étrangère dans un bordel mais pourtant, pour Gabriel, tout ceci est naturel. Il ne voit rien de mal dans la prostitution, c’est un cadre particulier dans lequel il a grandi. Toutes ces femmes sont les siennes, qu’il s’amuse à dire, et elles sont magnifiques ! Le jeune homme riait encore en les entendant piailler, se plaindre ou alors s’enthousiasmer. Rah les femmes ! Ses yeux se levaient vers la lourde pendule : elles allaient bientôt partir, descendre dans les rues. Gabriel s’apprêtait alors à tourner les talons pour se rendre dans le bureau de son cher paternel lorsque son regard se déposait sur une certaine demoiselle. « Tiens donc. » Laissait-il échapper en se dirigeant vers la demoiselle en question. « Encore là ? » Demandait-il doucement en s’inclinant un peu vers elle puis laissant un sourire arrogant s’étirer sur ses lèvres. « La royale avec le jacuzzi t’irait ? » Puis il sortait un gros billet qu’il s’amusait à balader sous son nez. Il savait qu’elle ne refuserai pas. Cette fille, il la voulait juste pour lui puisque comparé aux autres – bien que cela soit à débattre – il lui voulait du bien. © 2981 12289 0
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Re: u don't have to sell your body to the night ft. lin yao | Lun 21 Déc - 15:31 Citer EditerSupprimer u don't have to sell your body to the night Il m’avait forcé à me pomponner, à mettre une robe bien trop courte pour moi, des talons bien trop hauts et un décolleté bien trop plongeant pour mon jeune âge, mais qui dévoilait déjà mon corps de femme. A me faire belle me disait-il. Il m’apprenait à me faire belle pour un autre que lui. Je tirais sur ma robe qui me mettait mal à l’aise alors que je me dirigeais vers mon lieu de travail où je me rendais un peu prêt une fois par mois pour gagner de l’argent pour mon copain en manque de sa dose quotidienne. Je ne cherchais pas vraiment à comprendre pourquoi il me poussait à faire cela, mais il le voulait, alors je m’exécutais. L’amour pouvait rendre aveugle disait-on, et c’était sans doute mon cas. J’enroulais mes bras autour de moi, essayant de me gâcher un minimum, dans la peur qu’un homme finisse par me trouver à son gout. Et pour ne pas me sentir trop honteuse, j’avais pris un de ces cachets qui trainait au squat et qui vous rendait euphorique. Je m’étais dit que ca me ferait oublier le sens premier des choses et que je pourrais passer à l’acte plus facilement, et avec le sourire aux lèvres pour un plus gros pourboire. La pilule ne faisait pas encore effet, mais ca ne saurait plus tarder. Juste au cas où lui ne serait pas là. J’avais eu de la chance jusqu’à présent qu’il me prenne sous son aile dès qu’il me voyait, mais je gardais toujours dans un coin de ma tête qu’il ne serait pas toujours là pour me venir en aide. Une fois sur place, plusieurs des filles me saluèrent avec un sourire quelque peu attristé. Je leur répondis, restant dans mon coin, espérant le croiser avant d’être obliger de descendre moi aussi dans les rues. Je fus comme soulager quand il se montra enfin, un demi-sourire sur les lèvres. Alors qu’il arborait ce sourire arrogant et familier sur le visage. Je m’inclinais à mon tour, le suivant docilement. « Ca sera parfait. » Il s’amusait avec moi, à balader ce billet autour de mon visage, mais je m’en fichais bien. Il avait tous les droits avec moi. Apres tout, il prenait soin de moi, me payant, sans jamais rien me demander en retour à part une compagnie avec qui discuter toute la nuit. J’attrapais le billet, le fourrant dans mon soutien gorge, le saisissant la main à laquelle j’entrelaçais mes doigts, pour le mener jusqu’à la chambre royale. © 2981 12289 0
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Re: u don't have to sell your body to the night ft. lin yao | Lun 21 Déc - 16:50 Citer EditerSupprimer u don't have to sell your body to the night Elle n’allait pas refuser de toute manière, il n’avait pas la sensation qu’elle pouvait se le permettre. La première fois qu’il l’avait vue, Gabriel s’était trouvé étonné de par son âge. Le même que le sien sûrement. Elle lui avait semblé jeune, tellement plus que toutes les autres femmes qui travaillent ici et elle l’était. Et puis, elle ne semblait pas tout à fait enchantée de venir – comme toutes les autres en soit – mais cette fille semblait cacher quelque chose d’étrange. Quelques choses clochait dans toute cette histoire et aussi stupide que cela puisse paraître, cela l’intriguait. Tellement, qu’il se décidait d’enquêter. Alors aussi souvent qu’il lui soit possible, il s’occupait de lui payer lui-même sa passe avec un billet suffisamment grand pour qu’elle s’arrête là pour cette soirée. Dans la chambre il ne faisait rien : il lui parlait, tentait de comprendre mais cette tâche lui semblait difficile. Comme si elle avait un rendez-vous mensuel avec son psy qui la payait pour la soirée dans un bordel. Une drôle d’image, je vous l’assure, mais c’était tout à fait cela.
Son sourire arrogant s’étirait davantage sur ses lèvres en la voyant prendre son billet. « Bien. » Il fit un dernier signe aux autres femmes de son père en se laissant guider volontiers par la plus jeune. Elle semblait malgré toutes les questions qu’il lui pose, rassurée qu’il s’agisse de lui. Il ne lui voulait aucun mal, elle le savait. Pourtant, Dieu sait qu’il pourrait lui prévoir bien d’autres plans : il la paye et par définition, elle n’a pas à dire non et de plus, il est le fils de patron, il a tout les droit. Elle devrait alors se sentir chanceuse. Arrivée face à la pièce, ils entrèrent ensemble. Se tournant légèrement tandis qu’elle s’y engouffrait davantage, il tournait le verrou de la porte. Il ne voulait pas être dérangé, quoiqu’il fasse. « Je vois que tu es encore ici. » Cette constatation était inutile mais Gabriel osait espérer qu’un jour, il ne la revoit pas en ces lieux. Il s’avançait davantage dans la pièce aux meubles luxueux en ôtant sa veste qu’il lui tandis ensuite pour qu’elle puisse se couvrir si elle le souhaitait. « Ta robe semble être tellement inconfortable. » Affirmait-il d’un air calme. Il côtoie des femmes depuis toujours, il a appris à les observer et les comprendre. Puis il s’approchait d’une petite table basse où du champagne et des fraises étaient posées. Il prit un instant dans ses mains la bouteille pour l’observer, articulant par ce même temps : « Pourquoi as-tu besoin de tunes cette fois ? Tu aimes le champagne ? » Gabriel n’est pas bien vieux et pourtant, il alimentait une certaine maturité et exprimait certains goûts particuliers comme pour l’alcool ou le sexe. Attendant sa réponse, il lui amenait les fraises au cas où elle n’ait pas mangé.
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Son sourire arrogant s’étirait davantage sur ses lèvres en la voyant prendre son billet. « Bien. » Il fit un dernier signe aux autres femmes de son père en se laissant guider volontiers par la plus jeune. Elle semblait malgré toutes les questions qu’il lui pose, rassurée qu’il s’agisse de lui. Il ne lui voulait aucun mal, elle le savait. Pourtant, Dieu sait qu’il pourrait lui prévoir bien d’autres plans : il la paye et par définition, elle n’a pas à dire non et de plus, il est le fils de patron, il a tout les droit. Elle devrait alors se sentir chanceuse. Arrivée face à la pièce, ils entrèrent ensemble. Se tournant légèrement tandis qu’elle s’y engouffrait davantage, il tournait le verrou de la porte. Il ne voulait pas être dérangé, quoiqu’il fasse. « Je vois que tu es encore ici. » Cette constatation était inutile mais Gabriel osait espérer qu’un jour, il ne la revoit pas en ces lieux. Il s’avançait davantage dans la pièce aux meubles luxueux en ôtant sa veste qu’il lui tandis ensuite pour qu’elle puisse se couvrir si elle le souhaitait. « Ta robe semble être tellement inconfortable. » Affirmait-il d’un air calme. Il côtoie des femmes depuis toujours, il a appris à les observer et les comprendre. Puis il s’approchait d’une petite table basse où du champagne et des fraises étaient posées. Il prit un instant dans ses mains la bouteille pour l’observer, articulant par ce même temps : « Pourquoi as-tu besoin de tunes cette fois ? Tu aimes le champagne ? » Gabriel n’est pas bien vieux et pourtant, il alimentait une certaine maturité et exprimait certains goûts particuliers comme pour l’alcool ou le sexe. Attendant sa réponse, il lui amenait les fraises au cas où elle n’ait pas mangé.
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Re: u don't have to sell your body to the night ft. lin yao | Lun 21 Déc - 20:09 Citer EditerSupprimer u don't have to sell your body to the night La première fois que je l’avais vu ici, j’avais été tout aussi surprise que lui de voir quelqu’un de mon âge dans un tel endroit. Surtout quand il avait demandé à m’avoir pour lui. J’avais cru au début que c’était à cause de mon jeune âge, parce qu’on était de la même année, il avait choisi quelqu’un comme lui plutôt qu’une femme déjà mure et avec de l’expérience. J’avais été flattée d’une certaine manière, je préfère un jeune homme plutôt qu’un vieux pervers dégueulasse. Pourtant, je me demandais bien ce qu’il pouvait faire là, et ce n’était qu’à force de parler avec lui, que j’appris qu’il était le fils du patron. Il m’avait donc offert sa protection, et pour cela je lui en serais éternellement reconnaissante. Alors si il lui prenait le bon plaisir de me taquiner avec ses gros billets, il en avait bien le droit, ce n’était pas moi qui lui dirait non, et même si il tentait tout autre chose. Je lui jetais un coup d’œil alors qu’il fermait le verrou de la porte, aucunement anxieuse. « Vous avez l’air déçue de me voir encore ici, suis-je si déplaisante à regarder ? » Je continuais de le vouvoyez, même si nous étions du même âge, même si nous étions amis. Il payait. Il restait un client. Et pus, je mettais en pratique ce que les autres filles s’obstinaient à m’apprendre. De plus, je sentais le cachet commencer à faire effet, me laissant doucement flotter dans un monde devenant de plus en plus flou. Je le suivis de près, m’avançant un peu plus loin dans la pièce alors qu’il me tendait sa veste dans laquelle je m’enroulais, cachant le surplus de peau que ma robe laissait voir. « En effet. » mon contentais-je alors de répondre, lui souriant, lui faisant comprendre que j’étais contente de sa sollicitude envers ma personne. Ce que mon petit ami s’obstinait à ne pas comprendre. J’avançais vers lui, baissant la tête comme pour me faire toute petite face à lui, sachant d’avance qu’il n’aimerait pas ma réponse. J’avais toujours eu ce comportement de soumission face aux hommes que j’aimais ou qui daignaient m’accorder un tant soit peu d’attention. « Il … » commençais-je détournant le regard, préférant chercher un point dans la pièce à fixer plutôt qu’il ne me regarde en face. « Il a besoin de tunes pour ses prochaines doses … on a plus rien … » avouais-je à demi voix. Alors que Gabriel me demandait si j’aimais le champagne, je lui attrapais doucement des mains. « Laissez. Vous me payez, laissez-moi vous etre utile d’une façon ou d’une autre. » J’amenais la bouteille à ma hauteur, et entrepris de l’ouvrir, faisant peter le bouchon qui sauta un peu plus loin. « Oh ? » je ris d’un doux rire cristallin avant de servir deux coupes de champagne. Je lui en tendis une, m’inclinant légèrement, avant de porter le mien aux lèvres. Je lorgnais sur les fraises qu’il me tendait et me fit violence pour ne pas me jeter déçu. Je ne comptais plus les jours où je n’avais pas mangé, n’ayant pas assez d’argent pour cela. Je devais paraitre bien maigre pour mon âge, ce qui n’enlevait pourtant rien à mon certain charme. J’en saisis une lui souriant. « Merci. » Je la portais à ma bouche, la mangeant délicatement. © 2981 12289 0
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Re: u don't have to sell your body to the night ft. lin yao | Lun 21 Déc - 23:31 Citer EditerSupprimer u don't have to sell your body to the night Un rictus se dessine sur les lèvres du jeune homme qui tourne doucement la tête vers elle. « Tu es très jolie, mais je ne suis pas sûre que ce soit un endroit approprié pour toi. » Gabriel avait beau trouver bien des points positifs en travaillant dans le bordel de son père, il ne pouvait s’empêcher de penser que la demoiselle n’est pas à sa place. Elle a son âge, sa place devrait être sur les bancs de l’école et non pas à se prostituer ainsi pour un type. Il n’a qu’à travailler chez MacDo si il veut des billets ! Cela ne l’étonnait donc pas qu’elle accepte sa veste pour se couvrir. Elle n’avait pas l’air à l’aise, elle ne cessait de rabaisser sa robe pourtant courte exprès et puis, elle ne semblait pas habituée à ce genre de hauteur de talons. Qui le serait, me diriez-vous ? Alors il s’éloignait dans la pièce, prenant en main la bouteille d’alcool qui est constamment accompagné de quelques fruits ou tout autre douceur dans ce genre de chambres luxueuses. Mais il l’écoutait, observant un instant les bulles à travers le verre, il l’entendait parler de ce garçon. Encore. Encore une fois de trop. « Hm. » Lance t-il seulement en la laissant prendre la bouteille entre ses doigts frêles. Il s’en va alors s’asseoir dans un des fauteuils confortables, près de cette fameuse table. « Et il ne travaille pas ? » Si ses souvenirs sont bons, il ne lui a jamais posé cette question, aussi pertinente qu’elle puisse être. Cela changerai bien des choses si ce type avait un job. Un léger rire s’échappait de ses lèvres alors qu’elle semblait surprise par le bruit de la bouteille. Elle était bien plus jolie, non, magnifique quand elle souriait. « Merci. » Lui accordait-il lorsqu’elle lui donnait une coupe de champagne puis, alors qu’il lui tendait les fraises, il but une douce gorgée. L’alcool longeant sa gorge lui faisait un bien fou. Il lui offrit un nouveau sourire avant de déposer les fraises auprès d’elle. Elle semblait davantage les désirer que lui. Il s’enfonçait davantage dans le siège, poussant un léger soupir de confort à peine audible. « Installe toi, je n’attend toujours rien de toi. » Au cas où elle puisse en douter un instant. Il la regarde un instant, remarquant légèrement que son attitude semblait plus … étrange ? « T’es encore def ? »
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Re: u don't have to sell your body to the night ft. lin yao | Mar 22 Déc - 0:33 Citer EditerSupprimer u don't have to sell your body to the night Je ne pus m’empêcher de rougir malgré moi quand il me complimentait, m’accordant le fait que j’étais jolie. J’avais rarement droit à de tels compliments envers ma personne. Le plus souvent, c’était des « t’es bonne. » ou « Ouvres les cuisses que je te prenne. » J’avais parfois l’impression d’être bonne qu’à baiser, mais j’étais tellement souvent sous l’effet de substances illicites que ca m’importait peu tant que l’on voulait bien de moi. La coupe de champagne entre les doigts, je secouais doucement la tête. « Si, il travaille. Enfin il est apprentie photographe. Il ne gagne donc pas beaucoup, mais il fait ce qu’il peut. » Même si il me faisait souffrir, je prenais toujours sa défense, quoi qu’il arrive. Pourquoi ? Parce que je l’aimais. Et j’avais la mauvaise manie que quand j’aimais, de tout donner et de recevoir très peu. Je bus une gorgée de ce liquide couteux dont je n’aurais sans doute jamais assez d’argent pour m’en acheter. Si seulement je savais. Je ne me fis pas prier quand il m’invitait à m’installer dans le canapé à ses côtés, le sourire aux lèvres. Je m’assis près de lui, le collant plus que nécessaire pour une soirée où il ne devait rien se passer. Je me pliais en deux pour atteindre la table basse et attraper une des fraises, la portant entre mes lèvres avant de mordre dans le fruit de la manière la plus sexy dont j’étais capable, lui jetant un regard brulant avant d’éclater de rire. C’était étrange de se mettre dans la peau d’une de ces filles qui se trouvaient encore en bas, et savoir que je ne risquais rien en retour, même en jouant un jeu dangereux. J’attrapais une deuxième fraise, le plaquant doucement sur la bouche alors qu’il me demandait si j’étais encore défoncée. Je levais un sourcil interrogateur, prenant une mine innocente comme si je ne savais pas de quoi il parlait, avant de finir par hausser les épaules. « Je ne savais pas si j’aurais encore la chance de tomber sur vous ce soir. C’était juste au cas où. » Je pressais la fruit rouge un peu plus sur sa lèvre inférieur pour le faire céder et lui faire manger. © 2981 12289 0
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Re: u don't have to sell your body to the night ft. lin yao | Dim 27 Déc - 17:40 Citer EditerSupprimer u don't have to sell your body to the night Que pouvait bien faire de sa vie, un type qui envoie sa copine travailler dans un bordel ? Gabriel avait beau avoir une image peu dégradée de celle de prostituée et avoir connaissance des motivations qui la poussait à venir ici, il se demandait encore comment une idée pareille avait pu traverser la tête de ce crétin. N’a-t-il donc aucune estime pour sa belle ? Aucune pitié ? Tiens, pourquoi ne viendrait-il donc pas venir écarter les fesses à sa place ? La demoiselle a son âge, il n’est pas certain qu’elle devait vivre ça. « Peut-être devrait-il songer à arrêté la drogue alors ? » Ce n’était pas une mauvaise idée, après tout. Mais comme toujours, c’est plus facile à dire qu’à faire et ceci, Gabriel ne pouvait le nier. Combien de potes plus âgés que lui se sont lancés dedans pour au final, avoir bien de la peine à en sortir ? Beaucoup trop. La situation de cette jeune femme pourrait le rendre indifférent, il en voit tellement mais pour le coup, cela l’énervait plus qu’autre chose. Peut-être par la proximité de leur âge ou de son aspect fragile.
Alors lorsqu’elle commençait à le « provoquer » en jouant de ses atouts et de ses charmes, Gabriel ne comprit pas trop. Qu’est ce qu’elle faisait ? Aurait-elle changé d’avis et préfèrerait s’amuser sous la couette plutôt que de rester bien sage ? Ce n’est pas comme si cela lui déplairait. Après tout, il reste un jeune homme comme un autre face à une superbe demoiselle. Demoiselle quelque peu … droguée ? Lorsqu’il lui posait la question, elle semblait commencer par nier avant de passer aux aveux. Après tout, il s’imagine bien que son état ne resterai pas aussi sage et cohérent alors pourquoi mentir ? Il aurait fini par le voir. Mais il ne disait rien. Cela ne lui faisait pas plaisir mais il estimait ne pas être avoir a lui faire la morale. Alors il se contentait de la regarder tenter de lui faire manger une fraise avec insistance. Résigné, il ouvrait la bouche pour y croquer le fruit. « Je ne serai pas toujours là. » Affirmait-il en portant sa coupe de champagne à ses lèvres après s’être délecté de sa bouchée. « Peut-être que plutôt de faire quelque chose qui te répugne, tu pourrais trouver autre chose ? » Même si pour tout avouer, il ne connaissait aucun métier où l’argent entrait aussi facilement. « Tu dois vraiment être amoureuse pour faire de choses pareilles. J’ose espérer qu’il te rend au moins un minimum heureuse. » Rajoutait-il en prenant une autre gorgée, s’installant plus confortablement dans la canapé.
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Alors lorsqu’elle commençait à le « provoquer » en jouant de ses atouts et de ses charmes, Gabriel ne comprit pas trop. Qu’est ce qu’elle faisait ? Aurait-elle changé d’avis et préfèrerait s’amuser sous la couette plutôt que de rester bien sage ? Ce n’est pas comme si cela lui déplairait. Après tout, il reste un jeune homme comme un autre face à une superbe demoiselle. Demoiselle quelque peu … droguée ? Lorsqu’il lui posait la question, elle semblait commencer par nier avant de passer aux aveux. Après tout, il s’imagine bien que son état ne resterai pas aussi sage et cohérent alors pourquoi mentir ? Il aurait fini par le voir. Mais il ne disait rien. Cela ne lui faisait pas plaisir mais il estimait ne pas être avoir a lui faire la morale. Alors il se contentait de la regarder tenter de lui faire manger une fraise avec insistance. Résigné, il ouvrait la bouche pour y croquer le fruit. « Je ne serai pas toujours là. » Affirmait-il en portant sa coupe de champagne à ses lèvres après s’être délecté de sa bouchée. « Peut-être que plutôt de faire quelque chose qui te répugne, tu pourrais trouver autre chose ? » Même si pour tout avouer, il ne connaissait aucun métier où l’argent entrait aussi facilement. « Tu dois vraiment être amoureuse pour faire de choses pareilles. J’ose espérer qu’il te rend au moins un minimum heureuse. » Rajoutait-il en prenant une autre gorgée, s’installant plus confortablement dans la canapé.
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Re: u don't have to sell your body to the night ft. lin yao | Mar 29 Déc - 4:12 Citer EditerSupprimer u don't have to sell your body to the night Un bref instant, je lui jetais un regard plus sérieux suite à sa remarque. En soi, arrêter la drogue règlerait pas mal de problèmes. Pourtant, je baissais le regard, attristée. Ce n’était pas comme si on pouvait arrêter ce qui faisait notre quotidien du jour au lendemain. Bien que c’était une excellente idée. On arrêterait de planer de la sorte et on aurait pleine conscience de nos faits et gestes. Plus besoin de trouver autant de fric pour payer une petite dose à des frais exorbitant. Que des avantages. Et pourtant… Je baissais brièvement la tête, fuyant son regard. « Je préfère quand il a sa dose. Il est plus gentil et … » Je resserrais doucement la veste de Gabriel autour de mes épaules, caressant ma clavicule du bout des doigts, le regard lointain. Un bleu tout frais se cachait sous ce bout de tissu. Je les cachais sous des tatouages. Je le cachais pour que le jeune homme ne le voie pas, et continuais sur le ton d’un murmure. « il s’énerve facilement quand il a pas sa drogue. Le manque le rend fou et c’est moi qui en prends souvent les frais… » Me rendant compte du sérieux de la situation, je me mis soudain à rire nerveusement pour noyer le poisson, comme pour montrer qu’il n’y avait rien de bien grave la dedans. Je ne savais pas trop pourquoi je me confiais de la sorte à cet homme. Sans doute était-ce plus simple de se confier à une personne en dehors du cercle d’amis de mon copain, une personne étrangère que je ne voyais qu’une nuit par moi, c’était plus simple, moins compliqué. Je cachais mon malaise derrière mon petit jeu de séduction, préférant lui faire oublier mes confections trop douloureuses à aborder. C’était loin d’être facile d’avouer que votre petit ami vous battait quand il était en manque, qu’il vous humiliait quand l’envie lui prenait et que vous étiez trop lâche pour le quitter parce que vous l’aimiez à en crever. Alors que je me noyais dans ce jeu dangereux que je m’étais soudainement mise à jouer. Je souris quand il craquait enfin en mangeant le fruit que je lui intimais de croquer. J’applaudis dans mes mains avant d’attraper une autre fraise que je mis entière dans ma bouche. Je lui jetais un coup d’œil alors qu’il me avouait ne pas toujours etre là. Je comprenais qu’il me disait qu’un jour ou l’autre j’aurais beaucoup moins de chance, que je tomberais sur quelqu’un de moins intentionné et bienveillant que lui. Je haussais les épaules, me tournant vers lui prenant une position sur le canapé qui me le permettait, tout en enroulant mes bras autour de son cou. Je posais ma joue contre son épaule. « Pour le moment, tu es là. C’est tout ce qui compte. » Je laissais sa veste tomber de mes épaules alors que je me lovais contre lui. « Je ne sais rien faire d’autre. J’ai arrêté mes études jeunes pour étudier le mannequina. Je ne sais faire que cela. » Pavaner mon corps soit disant de rêve, c’était le pourquoi j’étais le plus douée. Alors pourquoi m’en priver ? Même si parfois, je me répugnais. Il suffisait d’une injection et pouf, je me sentais déjà mieux. « Je n’ai pas à me plaindre. Il y en a des plus malheureux que moi. » © 2981 12289 0
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Re: u don't have to sell your body to the night ft. lin yao | Sam 13 Fév - 0:14 Citer EditerSupprimer u don't have to sell your body to the night Gabriel ne pouvait pas comprendre. Lui, il a toujours eu ce qu’il voulait dans la vie. Son père possède un bordel, il est blindé, a de grands contacts et a toujours exaucé les souhaits de son unique fils. Le jeune garçon ne connait pas le besoin, la galère, la peine voire même la déception. Pourtant, il aurait pu finir aussi mal, c’est un milieu si spéciale … Mais il est là, digne et fier comme un paon. Il souhaite que la situation de la demoiselle s’améliore. Son père a un semblant de pouvoir mais pas autant, Gabriel encore moins. Il se contente de la sauver lorsqu’il le peut, mais il n’est pas toujours là, tristement.
Et elle avouait qu’elle préférait sa présence. Il ne la forçait pas, n’abusait pas et faisait attention à elle. Peut-être même plus que son fameux petit ami. Elle semblait apprécier puisqu’elle faisait glisser la veste qu’il lui avait prêté pour venir de coller à lui. Il continuait de l’écouter, passant un de ses bras autour d’elle pour la rapprocher davantage de lui. « Il y a des choses pour lesquelles des études ne sont pas nécessaires. » Non ? Il se mit à caresser son bras d’un geste tendre comme pour la réconforter de ces mauvaises pensées qu’elle peut avoir à son propre sujet. « Mais tu pourrais être plus heureuse. » Lançait-il, persuadé avant de finalement avouer. « Mais je ne peux pas te forcer. » Il remontait ses caresses à ses cheveux comme pour attirer son attention sur autre chose. Cela lui faisait du mal d’être impuissant face à son histoire, mais il ne peut pas la séquestrer ou quoi qu’est ce.
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Et elle avouait qu’elle préférait sa présence. Il ne la forçait pas, n’abusait pas et faisait attention à elle. Peut-être même plus que son fameux petit ami. Elle semblait apprécier puisqu’elle faisait glisser la veste qu’il lui avait prêté pour venir de coller à lui. Il continuait de l’écouter, passant un de ses bras autour d’elle pour la rapprocher davantage de lui. « Il y a des choses pour lesquelles des études ne sont pas nécessaires. » Non ? Il se mit à caresser son bras d’un geste tendre comme pour la réconforter de ces mauvaises pensées qu’elle peut avoir à son propre sujet. « Mais tu pourrais être plus heureuse. » Lançait-il, persuadé avant de finalement avouer. « Mais je ne peux pas te forcer. » Il remontait ses caresses à ses cheveux comme pour attirer son attention sur autre chose. Cela lui faisait du mal d’être impuissant face à son histoire, mais il ne peut pas la séquestrer ou quoi qu’est ce.
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Re: u don't have to sell your body to the night ft. lin yao | Lun 14 Mar - 21:30 Citer EditerSupprimer u don't have to sell your body to the night Parler faisait du bien. Ca pouvait paraitre peu de chose. Pourtant, c’était plus qu’on n’en avait jamais fait pour moi jusqu’alors. Il était la première personne à qui je pouvais m’ouvrir sans avoir peur d’avoir ce regard lourd de reproches et de jugement se poser sur moi. Il ne comprenait peut etre pas tout, mais il ne acquiesçait. Il était une bonne oreille, une épaule réconfortante. Je lui avouais mes vices les plus sombres, ceux que je n’oserais jamais avoué même sous la torture. J’avais honte. Parfois. Souvent. De ce que je faisais. Quand je m’en souvenais. Quand on m’y obligeait ou non. J’aimais mon homme. C’était indéniable, mais il me faisait parfois peur, souvent mal. Alors si je pouvais avoir un peu de douceur de temps à autre, je n’allais pas cracher dessus. Au contraire, je ferais tout pour le garder jalousement et remercier comme il se doit pour le peu de tendresse qu’on avait la bonté de m’offrir. Je ne connaissais Gabriel qu’au travers de nos entrevues. Il n’était pas totalement un étranger, pas totalement un ami. Et pourtant, c’était ce qui s’en rapprochait le plus. Je lui faisais confiance plus qu’à n’importe qui d’autre. Apres tout, c’était le premier qui s’inquiétait sincèrement pour moi, quitte à m’interdire de prendre de drogue quand j’étais en sa compagnie. Il voulait la vraie moi, celle qui s’était noyé au travers des substances illicites et qui dormait paisiblement comme la belle au bois dormant. Et ca me touchait, bien plus qu’il ne pouvait le croire. Alors c’était normal que je préfère sa présence, non ? Il n’y avait pas de mal à cela, si ? D’apprécier un autre homme alors que j’étais amoureuse d’un autre. Apres tout, c’était lui qui m’envoyait me prostituer, je ne faisais rien de mal. Je me lovais contre lui, alors qu’il m’offrait le réconfort de son bras, les yeux pensifs et bienveillant. Je fermais les yeux le temps d’un moment alors qu’il me caressait les cheveux. Un geste si banale et pourtant si tendre. Je buvais ses paroles avant d’ouvrir les yeux. J’avais envie de le croire. Je pouvais etre heureuse disait-il. Je me redressais, faisant passer une jambe par-dessus ses genoux pour me retrouver à califourchon sur lui. Je le surplombais quelque peu et je baissais les yeux vers son visage, prenant son menton en coupe avec mes mains, le fixant le plus sérieusement du monde. « Comment ? » Je voulais savoir. Comprendre. « Montres-moi. Montre-moi comment je pourrais etre heureuse. » Comment montrer à une toxyco que la vie pouvait être plus belle au dela de sa drogue ? Sincèrement. Je voulais entrevoir ce bout de paradis dont il me parlait tant. © 2981 12289 0
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