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une belle en détresse (Mi Cha & Kyung Soo)
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Re: une belle en détresse (Mi Cha & Kyung Soo) | Mer 13 Jan - 18:50 Citer EditerSupprimer
Pendant le trajet, Mi Cha s'était endormie, éreintée par la journée mouvementée qu'avait été la sienne. Elle était au chaud, calée confortablement dans le siège passager d'une voiture luxueuse, et son fiancé s'occupait du reste. Ce n'était pas comme si elle pouvait conduire à sa place ou d'être de grande utilité, alors elle avait fermé les yeux et s'était assoupie. De toute façon, Kyung Soo en serait probablement reconnaissant, étant avare de paroles et détestant le bavassage habituel de la jeune femme. Elle se réveilla plutôt une heure plus tard lorsque quelqu'un la secoua brièvement par l'épaule. Assez vigoureusement pour la réveiller, mais pas assez violemment pour la faire sursauter. Elle ouvrit les yeux avec un soupir et constata dans un état semi-confus qu'ils étaient désormais à l'hôpital. Elle était installée dans l'un de ces lits sur roulette que l'on pouvait déplacer comme bon vous semble, accompagnée d'un côté par Kyung Soo et de l'autre, par un préposé au bénéficiaires. Il semblait qu'on l'emmenait prendre des radios afin de s'assurer que son pied n'était pas fracturé. Bien entendu, être la fille d'une famille aisée avait ses avantages, même dans le milieu hospitalier. Contrairement à monsieur et madame tout le monde, elle n'avait pas eu à passer par la salle d'attente des urgences, étant admise directement à l'aile des VIP. Les soins médicaux coûtaient chers, certes, mais ceux qui pouvaient se les payer le faisaient et passaient devant tout le monde. Ils avaient accès aux meilleurs praticiens, plus rapidement, et au meilleur suivi. Bien entendu, ses parents n'étaient pas complètement dénudés de bonne conscience, et pour avoir cette dernière tranquille, ils remettaient annuellement des fonds destinés aux services publics de l'hôpital. Quand même.
Après avoir passé ses radios, elle fut installée dans une chambre à la technologie dernier cri. Elle n'avait plus qu'à attendre les résultats de ses radios. Quelques temps plus tard, un jeune médecin dans la mi-vingtaine arriva et lui offrit un sourire éclatant. Il avait une dentition impeccable et un sourire incroyablement blanc. Rajoutez à cela un homme grand, athlétique, au nez aquilin et aux yeux chaleureux, et vous avez là le médecin qui fait jaser tout le département. « Bonsoir, Mlle Lee. Je suis le Dr. Kim, et je suis un résident de première année. J'ai entendu dire que vous avez chuté à cheval? » demanda-t-il, l'air amusé. « J'imagine que ça a passé au bulletin du soir? » supposa la jeune femme avec un air renfrogné. « Évidemment, une jolie demoiselle comme vous ne peut faire autrement que d'attirer l'attention dès qu'elle met sa vie en péril, » dit-il en lui faisant un clin d'oeil. Mi Cha sourit simplement. Il était mignon, et puis il était gentil, mais elle était trop fatiguée pour répondre à ses avances, et trop fatiguée pour les repousser. « Ne vous inquiétez pas, vous êtes entre de bonnes mains et je vais m'occuper de vous sans faute, » la rassura-t-il d'un ton confiant. Elle acquiesça distraitement.
« Suite à la radiographie, nous avons constaté que vous avez des ligaments déchirés, » expliqua-t-il en pointant la zone endommagée sur les radios exposées à l'écran. « Vous aurez donc un plâtre durant les trois premières semaines, puis une attelle pour les trois semaines suivantes. Ensuite, vous pourrez commencer à marcher tranquillement. D'ici trois mois, vous devriez être remise sur pieds parfaitement. » « Trois mois?! » répéta Mi Cha, comme si on venait de lui annoncer la fin du monde. C'était qu'elle avait la bougeotte, la miss, et devoir se tenir tranquille allait lui être particulièrement pénible. Le jeune résident lui sourit, amusé, et lui tapota la main. « Eh non, pas de folies, Miss. Ordre du médecin, » rétorqua-t-il aimablement. Mi Cha remarqua à quel point ils étaient proches et s'éloigna du médecin discrètement. Il est vraiment le contraire de Kyung Soo, pensa Mi Cha. Humoristique, charmeur, chaleureux... Kyung Soo! Où était-il passé celui-là? Elle l'avait complètement oublié et la proximité de Dr. Kim la rendait soudain mal à l'aise. « Dr. Kim, savez-vous où se trouve le jeune homme qui m'a emmené à l'hôpital? » demanda-t-elle. « Je pense qu'il est rentré chez lui, » répondit le médecin, nonchalant. « Oh, » fit Mi Cha, déçue. Mais il avait fait sa part du contrat. Il l'avait sortie des emmerdes, s'était assuré qu'elle était entre de bonnes mains. Il avait tous les droits de prendre congé, et elle n'avait pas le droit d'exiger qu'il reste à ses côtés. Elle sursauta lorsqu'elle sentit une main s'approcher de son visage et repousser une mèche de cheveux derrière son oreille. « Ne vous égarez pas, Miss Lee, » susurra Dr. Kim pour la tirer de ses pensées. Mi Cha se mordilla la lèvre inférieur. C'est qu'il avait beau être gentil, mais le résident commençait à lui taper sur le système.
Pendant le trajet, Mi Cha s'était endormie, éreintée par la journée mouvementée qu'avait été la sienne. Elle était au chaud, calée confortablement dans le siège passager d'une voiture luxueuse, et son fiancé s'occupait du reste. Ce n'était pas comme si elle pouvait conduire à sa place ou d'être de grande utilité, alors elle avait fermé les yeux et s'était assoupie. De toute façon, Kyung Soo en serait probablement reconnaissant, étant avare de paroles et détestant le bavassage habituel de la jeune femme. Elle se réveilla plutôt une heure plus tard lorsque quelqu'un la secoua brièvement par l'épaule. Assez vigoureusement pour la réveiller, mais pas assez violemment pour la faire sursauter. Elle ouvrit les yeux avec un soupir et constata dans un état semi-confus qu'ils étaient désormais à l'hôpital. Elle était installée dans l'un de ces lits sur roulette que l'on pouvait déplacer comme bon vous semble, accompagnée d'un côté par Kyung Soo et de l'autre, par un préposé au bénéficiaires. Il semblait qu'on l'emmenait prendre des radios afin de s'assurer que son pied n'était pas fracturé. Bien entendu, être la fille d'une famille aisée avait ses avantages, même dans le milieu hospitalier. Contrairement à monsieur et madame tout le monde, elle n'avait pas eu à passer par la salle d'attente des urgences, étant admise directement à l'aile des VIP. Les soins médicaux coûtaient chers, certes, mais ceux qui pouvaient se les payer le faisaient et passaient devant tout le monde. Ils avaient accès aux meilleurs praticiens, plus rapidement, et au meilleur suivi. Bien entendu, ses parents n'étaient pas complètement dénudés de bonne conscience, et pour avoir cette dernière tranquille, ils remettaient annuellement des fonds destinés aux services publics de l'hôpital. Quand même.
Après avoir passé ses radios, elle fut installée dans une chambre à la technologie dernier cri. Elle n'avait plus qu'à attendre les résultats de ses radios. Quelques temps plus tard, un jeune médecin dans la mi-vingtaine arriva et lui offrit un sourire éclatant. Il avait une dentition impeccable et un sourire incroyablement blanc. Rajoutez à cela un homme grand, athlétique, au nez aquilin et aux yeux chaleureux, et vous avez là le médecin qui fait jaser tout le département. « Bonsoir, Mlle Lee. Je suis le Dr. Kim, et je suis un résident de première année. J'ai entendu dire que vous avez chuté à cheval? » demanda-t-il, l'air amusé. « J'imagine que ça a passé au bulletin du soir? » supposa la jeune femme avec un air renfrogné. « Évidemment, une jolie demoiselle comme vous ne peut faire autrement que d'attirer l'attention dès qu'elle met sa vie en péril, » dit-il en lui faisant un clin d'oeil. Mi Cha sourit simplement. Il était mignon, et puis il était gentil, mais elle était trop fatiguée pour répondre à ses avances, et trop fatiguée pour les repousser. « Ne vous inquiétez pas, vous êtes entre de bonnes mains et je vais m'occuper de vous sans faute, » la rassura-t-il d'un ton confiant. Elle acquiesça distraitement.
« Suite à la radiographie, nous avons constaté que vous avez des ligaments déchirés, » expliqua-t-il en pointant la zone endommagée sur les radios exposées à l'écran. « Vous aurez donc un plâtre durant les trois premières semaines, puis une attelle pour les trois semaines suivantes. Ensuite, vous pourrez commencer à marcher tranquillement. D'ici trois mois, vous devriez être remise sur pieds parfaitement. » « Trois mois?! » répéta Mi Cha, comme si on venait de lui annoncer la fin du monde. C'était qu'elle avait la bougeotte, la miss, et devoir se tenir tranquille allait lui être particulièrement pénible. Le jeune résident lui sourit, amusé, et lui tapota la main. « Eh non, pas de folies, Miss. Ordre du médecin, » rétorqua-t-il aimablement. Mi Cha remarqua à quel point ils étaient proches et s'éloigna du médecin discrètement. Il est vraiment le contraire de Kyung Soo, pensa Mi Cha. Humoristique, charmeur, chaleureux... Kyung Soo! Où était-il passé celui-là? Elle l'avait complètement oublié et la proximité de Dr. Kim la rendait soudain mal à l'aise. « Dr. Kim, savez-vous où se trouve le jeune homme qui m'a emmené à l'hôpital? » demanda-t-elle. « Je pense qu'il est rentré chez lui, » répondit le médecin, nonchalant. « Oh, » fit Mi Cha, déçue. Mais il avait fait sa part du contrat. Il l'avait sortie des emmerdes, s'était assuré qu'elle était entre de bonnes mains. Il avait tous les droits de prendre congé, et elle n'avait pas le droit d'exiger qu'il reste à ses côtés. Elle sursauta lorsqu'elle sentit une main s'approcher de son visage et repousser une mèche de cheveux derrière son oreille. « Ne vous égarez pas, Miss Lee, » susurra Dr. Kim pour la tirer de ses pensées. Mi Cha se mordilla la lèvre inférieur. C'est qu'il avait beau être gentil, mais le résident commençait à lui taper sur le système.
© CHARNEY
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Re: une belle en détresse (Mi Cha & Kyung Soo) | Mer 13 Jan - 22:44 Citer EditerSupprimer
Le retour fut calme. Après ces éreintantes péripéties et ce début de soirée mouvementé, les deux "amoureux" avaient bien besoin de paix. Conduisant à un rythme bien moins soutenu qu'à l'allée, Kyung Soo était pensif. Ses yeux fixaient la route mais son esprit était clairement ailleurs. Il pensait à l'embuscade de journalistes tantôt. Au meeting ô combien important qu'il dû écourter. A la tête que devait faire sa mère en lisant les nouvelles. Et ne parlons même pas de celle de son père... Rien ne pouvait, aux yeux de beaucoup, justifier une telle sortie. Mais si ses parents ne lui pardonneraient sans doute pas cet écart, K se consolait en se disant que la presse, elle, ne lui en voudrait pas compte tenu de ses raisons. De sa raison. Endormie sur le siège passager, peut-être pas consciente de ce que venait de faire pour elle son fiancé.
Une équipe d'infirmier attendait déjà les deux étudiants à l'entrée de l'hôpital. Après avoir doucement réveillé la demoiselle, le petit-fils du CEO de Samsung laissa le personnel la transporter sur le lit à roulette. Il l'accompagna dans la section urgence, naturellement embarrassé lorsqu'il vit les visages des patients - qui attendaient ici depuis bien plus longtemps - se retournant vers eux. Avoir de l'argent avait ses avantages et il en avait conscience. Mais il y avait un revers à la médaille.
Les radios passés, Kyung Soo discuta brièvement avec le chef du département tandis que sa fiancée était amenée dans une chambre à part. L'héritier n'eut pas à dire beaucoup pour convaincre l'hôpital de lui donner la meilleure chambre. Et après quelques minutes de ce que l'on appelait communément du léchage de pompe, le natif de Séoul se dirigea vers la salle d'eau où il se lava les mains et le visage. Il y resta une bonne quinzaine de minutes, nécessaires à la désinfection de toutes les germes qu'il avait du attraper dans l'après midi, avant de quitter les toilettes pour rejoindre Mi Cha. Il s'arrêta devant un distributeur et quant il eut à choisir quelque chose pour elle, constata à quel point il la connaissait peu... K opta pour un jus de fraise vitaminé.
Après s'être perdu dans le dédale de couloirs de l'hôpital - deux fois -, le jeune adulte retrouva enfin la chambre de sa fiancée. Il décida de rester dehors lorsqu'il constata la présence d'un médecin et en profita pour sortir son téléphone, sur lequel il avait quelques dizaines d'appels en absence. Ecoutant de loin la conversation entre l'homme en blouse blanche et la patiente, Kyung Soo commença à pratiquer l'activité la moins productive de l'histoire de l'humanité : jouer à Candy Crush où il était bloqué au niveau 29. Sa concentration fut parfaite jusqu'à ce que Mi Cha, visiblement surprise, lâcha un "Trois mois ?!" un peu trop fort.
Les trois prochains mois s'annonçaient donc sportives. Grimaçant, K imaginait déjà les sévices et les caprices qu'il allait devoir subir. Mais après quelques secondes de réflexion, le bougre se replongea dans son téléphone, regardant cette fois-ci les bourses européennes au travers d'une application. Ce fut une fois de plus la voix de Mi Cha qui "réveilla" l'étudiant en commerce. "Le jeune homme", c'était comme ça qu'elle venait de l'appeler ? Etrangement déçu - ce n'était pas le genre de chose qui le touchait, généralement - Kyung Soo entra dans la pièce et tira les gros yeux en voyant le résident prendre ses aises avec mademoiselle.
"Vous ne devriez pas vous égarer non plus..." L'héritier attrapa la main baladeuse de l'interne par son poignet et regarda le nom écrit sur le badge de ce dernier. "Docteur Kim. Permettez moi de prendre le relai. J'imagine qu'un talentueux docteur tel que vous a beaucoup de travail" Continua Kyung Soo, esquissant un sourire tout en relâchant le docteur. Ce dernier, sans doute gêné par l'apparition soudaine de K quitta rapidement la salle pour préserver ce qui lui restait de dignité, laissant les deux tourtereaux seuls.
"Tiens. C'est pour toi" Kyung Soo sortit la cannette de jus de sa poche et l'ouvrit, avant de la poser sur la table de chevet. Il sortit ensuite d'une autre poche une petite bouteille de gel hydro alcoolique et s'en servit pour se nettoyer les mains tout en s'asseyant sur un tabouret, à côté du lit. "Ne t'y trompe pas. Je reste ici pour éviter qu'un autre médecin en herbe te fasse la cour pendant que j'ai le dos tourné." Bafouilla le ''jeune homme'' avant de lui tourner le dos. Il avait un petit côté Tsundere sur les bords, en fait. "Trois mois d'immobilisation... "
Soudain, la porte de la chambre s'ouvrit brusquement, laissant apparaître deux adultes d'une quarantaine d'année. Ces derniers entrèrent dans la pièce telle une tornade et Kyung Soo eut l'unique réflexe de se lever et leur laisser la place, à côté du lit. "Ajhussi, Ajhumma" murmura l'étudiant, s'inclinant vers ses aînés. Ses beaux-parents.
UNE BELLE EN DÉTRESSE
...
Mi Cha ✧ Kyung Soo
Le retour fut calme. Après ces éreintantes péripéties et ce début de soirée mouvementé, les deux "amoureux" avaient bien besoin de paix. Conduisant à un rythme bien moins soutenu qu'à l'allée, Kyung Soo était pensif. Ses yeux fixaient la route mais son esprit était clairement ailleurs. Il pensait à l'embuscade de journalistes tantôt. Au meeting ô combien important qu'il dû écourter. A la tête que devait faire sa mère en lisant les nouvelles. Et ne parlons même pas de celle de son père... Rien ne pouvait, aux yeux de beaucoup, justifier une telle sortie. Mais si ses parents ne lui pardonneraient sans doute pas cet écart, K se consolait en se disant que la presse, elle, ne lui en voudrait pas compte tenu de ses raisons. De sa raison. Endormie sur le siège passager, peut-être pas consciente de ce que venait de faire pour elle son fiancé.
Une équipe d'infirmier attendait déjà les deux étudiants à l'entrée de l'hôpital. Après avoir doucement réveillé la demoiselle, le petit-fils du CEO de Samsung laissa le personnel la transporter sur le lit à roulette. Il l'accompagna dans la section urgence, naturellement embarrassé lorsqu'il vit les visages des patients - qui attendaient ici depuis bien plus longtemps - se retournant vers eux. Avoir de l'argent avait ses avantages et il en avait conscience. Mais il y avait un revers à la médaille.
Les radios passés, Kyung Soo discuta brièvement avec le chef du département tandis que sa fiancée était amenée dans une chambre à part. L'héritier n'eut pas à dire beaucoup pour convaincre l'hôpital de lui donner la meilleure chambre. Et après quelques minutes de ce que l'on appelait communément du léchage de pompe, le natif de Séoul se dirigea vers la salle d'eau où il se lava les mains et le visage. Il y resta une bonne quinzaine de minutes, nécessaires à la désinfection de toutes les germes qu'il avait du attraper dans l'après midi, avant de quitter les toilettes pour rejoindre Mi Cha. Il s'arrêta devant un distributeur et quant il eut à choisir quelque chose pour elle, constata à quel point il la connaissait peu... K opta pour un jus de fraise vitaminé.
Après s'être perdu dans le dédale de couloirs de l'hôpital - deux fois -, le jeune adulte retrouva enfin la chambre de sa fiancée. Il décida de rester dehors lorsqu'il constata la présence d'un médecin et en profita pour sortir son téléphone, sur lequel il avait quelques dizaines d'appels en absence. Ecoutant de loin la conversation entre l'homme en blouse blanche et la patiente, Kyung Soo commença à pratiquer l'activité la moins productive de l'histoire de l'humanité : jouer à Candy Crush où il était bloqué au niveau 29. Sa concentration fut parfaite jusqu'à ce que Mi Cha, visiblement surprise, lâcha un "Trois mois ?!" un peu trop fort.
Les trois prochains mois s'annonçaient donc sportives. Grimaçant, K imaginait déjà les sévices et les caprices qu'il allait devoir subir. Mais après quelques secondes de réflexion, le bougre se replongea dans son téléphone, regardant cette fois-ci les bourses européennes au travers d'une application. Ce fut une fois de plus la voix de Mi Cha qui "réveilla" l'étudiant en commerce. "Le jeune homme", c'était comme ça qu'elle venait de l'appeler ? Etrangement déçu - ce n'était pas le genre de chose qui le touchait, généralement - Kyung Soo entra dans la pièce et tira les gros yeux en voyant le résident prendre ses aises avec mademoiselle.
"Vous ne devriez pas vous égarer non plus..." L'héritier attrapa la main baladeuse de l'interne par son poignet et regarda le nom écrit sur le badge de ce dernier. "Docteur Kim. Permettez moi de prendre le relai. J'imagine qu'un talentueux docteur tel que vous a beaucoup de travail" Continua Kyung Soo, esquissant un sourire tout en relâchant le docteur. Ce dernier, sans doute gêné par l'apparition soudaine de K quitta rapidement la salle pour préserver ce qui lui restait de dignité, laissant les deux tourtereaux seuls.
"Tiens. C'est pour toi" Kyung Soo sortit la cannette de jus de sa poche et l'ouvrit, avant de la poser sur la table de chevet. Il sortit ensuite d'une autre poche une petite bouteille de gel hydro alcoolique et s'en servit pour se nettoyer les mains tout en s'asseyant sur un tabouret, à côté du lit. "Ne t'y trompe pas. Je reste ici pour éviter qu'un autre médecin en herbe te fasse la cour pendant que j'ai le dos tourné." Bafouilla le ''jeune homme'' avant de lui tourner le dos. Il avait un petit côté Tsundere sur les bords, en fait. "Trois mois d'immobilisation... "
Soudain, la porte de la chambre s'ouvrit brusquement, laissant apparaître deux adultes d'une quarantaine d'année. Ces derniers entrèrent dans la pièce telle une tornade et Kyung Soo eut l'unique réflexe de se lever et leur laisser la place, à côté du lit. "Ajhussi, Ajhumma" murmura l'étudiant, s'inclinant vers ses aînés. Ses beaux-parents.
© Starseed
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Re: une belle en détresse (Mi Cha & Kyung Soo) | Jeu 14 Jan - 5:31 Citer EditerSupprimer
Eh bien non, Kyung Soo n'était pas rentré chez lui, finalement. Mi Cha réprima un sourire lorsqu'elle le vit jeter un regard mauvais au jeune docteur. Il allait la tirer d'affaires, une fois de plus. Le médecin s'éclipsa en ajoutant qu'il reviendrait un peu plus tard avec le matériel nécessaire pour poser le plâtre de mademoiselle. « Ne t'y trompe pas. Je reste ici pour éviter qu'un autre médecin en herbe te fasse la cour pendant que j'ai le dos tourné, » lui précisa-t-il en mettant l'emphase sur les premiers mots. Elle haussa les épaules avec nonchalance. Elle savait bien qu'il ne l'aimait pas, romantiquement parlant. Elle avait bel et bien fini par se faire remarquer, mais ils n'étaient pas encore exactement des amis. Mi Cha ne l'envisageait pas non plus comme amoureux potentiel. Elle avait toujours rêvé de marier un artiste, sensible et créatif, alors que Kyung Soo ne correspondait pas exactement à ces critères. Eh oui, Mi Cha était le genre d'adolescente qui était tombée amoureuse des membres de son boys band préféré et qui rêvait d'en épouser un. Un pianiste, idéalement, car elle avait toujours craqué pour cet instrument de musique, bien qu'elle ne sache pas en jouer. Oh, ses parents lui avaient payé quelques leçons lorsqu'elle était gamine, mais devoir rester assise plusieurs heures de temps afin de pratiquer les gammes et mozart, ce n'était pas son truc. L'équitation lui allait mieux, car c'était quelque chose de sportif. Pendant plusieurs années, elle avait fait CSO et du CCE, alors il y avait de l'adrénaline, de la vitesse.
Mi Cha venait d'ouvrir la bouteille d'eau vitaminée lorsque ses parents firent irruption dans la chambre d'hôpital. Comme elle s'y attendait, sa mère était en mode panique, alors que son père avait cet air qui n'augurait rien de bon. « Où es-tu blessée, ma chérie? Est-ce que tu souffres beaucoup? Tu aurais pu mourir! » s'exclama Mme Lee d'une voix quasi hystérique. « Relaxe, maman, ce n'est qu'une entorce, » répondit Mi Cha, exaspérée. Être fille unique avait ses bons et ses mauvais côtés. Parmi les désavantages, Mi Cha pensait certainement au fait que ses parents la surprotégaient, surtout sa mère. Mi Cha l'adorait, mais parfois, elle était juste trop mère-poule. Son père, de son côté, n'était pas du genre à grimper dans les rideaux de la même façon. Non, il salua son futur gendre d'un bref hochement de la tête et se dirigea vers le lit où sa précieuse progéniture était allongée, le regard sévère, quoiqu'il était emprein de soulagement, évidemment. « Quand vas-tu enfin cesser de créer des ennuis à tout le monde? » dit-il d'un ton acide. « Sers-toi davantage de ce que tu as sur les épaules, Mi Cha! » ajouta-t-il, fureux. L'intéressée baissa la tête, penaude. Lorsque son père entrait en colère, ce n'était jamais beau à voir. L'homme ne mesurait peut-être pas plus de cinq pieds six, mais lorsqu'il n'était pas de bonne humeur, il devenait rapidement rouge et volubile. Ses explosions étaient impressionnantes et personne n'aimait être la cible de ses outrages.
« Yeobo, » intervint plaintivement Mme Lee auprès de son mari. Entre les deux, Mme Lee avait toujours été la plus réticente à faire de la discipline. Elle n'aimait pas la chicane et préférait de loin gâter sa fille que de devoir la morigéner. « Tu l'as trop couvée, » accusa M. Lee, sans pitié. « Tu en as fait une écervelée, et ce sera un miracle si un homme respectable voudra la supporter! » Le commentaire qui blesse, oui. Les yeux de Mi Cha devinrent brillants, mais elle refusait de pleurer devant son père, et encore moins devant son fiancé. C'était de sa faute, si Casper avait eu les jetons et s'était emporté? C'était de sa faute, si elle était tombée à cheval au milieu du bois? Pourquoi son père la voyait-il toujours comme un fardeau, une incapable de premier ordre? Elle avait toujours voulu plaire à son père, mais depuis qu'elle était petite, elle n'avait jamais développé le côté compétitif qu'il avait. Être la première de classe ou la championne de l'équipe de compétition en saut d'obstacles ne lui avait jamais vraiment importé, mais à lui, si. Mi Cha s'était toujours davantage senti proche de sa mère. « Ce n'est pas de sa faute! C'est celle de cet animal fourbe, » s'écria Mme Lee, scandalisée. Un lourd silence s'abattit sur la pièce.Oh non, songea Mi Cha. Sa mère n'avait jamais apprécié Casper. La dame étant de nature nerveuse, l'étalon en avait toujours profiter pour faire des siennes et lui faire peur. « Tu as raison, » finit par dire M. Lee. « Non! Il n'y est pour rien! » s'opposa Mi Cha avec véhémence. Elle connaissait Casper depuis plus de quinze ans et il était son meilleur ami. « Assez! » tonna son père. « Depuis des années, ta mère ne cesse de me répéter que ce cheval est dangereux et ce qu'elle redoutait a fini par arriver, alors pour ta sécurité, je n'ai d'autre choix que de le faire euthanasier. »
Eh bien non, Kyung Soo n'était pas rentré chez lui, finalement. Mi Cha réprima un sourire lorsqu'elle le vit jeter un regard mauvais au jeune docteur. Il allait la tirer d'affaires, une fois de plus. Le médecin s'éclipsa en ajoutant qu'il reviendrait un peu plus tard avec le matériel nécessaire pour poser le plâtre de mademoiselle. « Ne t'y trompe pas. Je reste ici pour éviter qu'un autre médecin en herbe te fasse la cour pendant que j'ai le dos tourné, » lui précisa-t-il en mettant l'emphase sur les premiers mots. Elle haussa les épaules avec nonchalance. Elle savait bien qu'il ne l'aimait pas, romantiquement parlant. Elle avait bel et bien fini par se faire remarquer, mais ils n'étaient pas encore exactement des amis. Mi Cha ne l'envisageait pas non plus comme amoureux potentiel. Elle avait toujours rêvé de marier un artiste, sensible et créatif, alors que Kyung Soo ne correspondait pas exactement à ces critères. Eh oui, Mi Cha était le genre d'adolescente qui était tombée amoureuse des membres de son boys band préféré et qui rêvait d'en épouser un. Un pianiste, idéalement, car elle avait toujours craqué pour cet instrument de musique, bien qu'elle ne sache pas en jouer. Oh, ses parents lui avaient payé quelques leçons lorsqu'elle était gamine, mais devoir rester assise plusieurs heures de temps afin de pratiquer les gammes et mozart, ce n'était pas son truc. L'équitation lui allait mieux, car c'était quelque chose de sportif. Pendant plusieurs années, elle avait fait CSO et du CCE, alors il y avait de l'adrénaline, de la vitesse.
Mi Cha venait d'ouvrir la bouteille d'eau vitaminée lorsque ses parents firent irruption dans la chambre d'hôpital. Comme elle s'y attendait, sa mère était en mode panique, alors que son père avait cet air qui n'augurait rien de bon. « Où es-tu blessée, ma chérie? Est-ce que tu souffres beaucoup? Tu aurais pu mourir! » s'exclama Mme Lee d'une voix quasi hystérique. « Relaxe, maman, ce n'est qu'une entorce, » répondit Mi Cha, exaspérée. Être fille unique avait ses bons et ses mauvais côtés. Parmi les désavantages, Mi Cha pensait certainement au fait que ses parents la surprotégaient, surtout sa mère. Mi Cha l'adorait, mais parfois, elle était juste trop mère-poule. Son père, de son côté, n'était pas du genre à grimper dans les rideaux de la même façon. Non, il salua son futur gendre d'un bref hochement de la tête et se dirigea vers le lit où sa précieuse progéniture était allongée, le regard sévère, quoiqu'il était emprein de soulagement, évidemment. « Quand vas-tu enfin cesser de créer des ennuis à tout le monde? » dit-il d'un ton acide. « Sers-toi davantage de ce que tu as sur les épaules, Mi Cha! » ajouta-t-il, fureux. L'intéressée baissa la tête, penaude. Lorsque son père entrait en colère, ce n'était jamais beau à voir. L'homme ne mesurait peut-être pas plus de cinq pieds six, mais lorsqu'il n'était pas de bonne humeur, il devenait rapidement rouge et volubile. Ses explosions étaient impressionnantes et personne n'aimait être la cible de ses outrages.
« Yeobo, » intervint plaintivement Mme Lee auprès de son mari. Entre les deux, Mme Lee avait toujours été la plus réticente à faire de la discipline. Elle n'aimait pas la chicane et préférait de loin gâter sa fille que de devoir la morigéner. « Tu l'as trop couvée, » accusa M. Lee, sans pitié. « Tu en as fait une écervelée, et ce sera un miracle si un homme respectable voudra la supporter! » Le commentaire qui blesse, oui. Les yeux de Mi Cha devinrent brillants, mais elle refusait de pleurer devant son père, et encore moins devant son fiancé. C'était de sa faute, si Casper avait eu les jetons et s'était emporté? C'était de sa faute, si elle était tombée à cheval au milieu du bois? Pourquoi son père la voyait-il toujours comme un fardeau, une incapable de premier ordre? Elle avait toujours voulu plaire à son père, mais depuis qu'elle était petite, elle n'avait jamais développé le côté compétitif qu'il avait. Être la première de classe ou la championne de l'équipe de compétition en saut d'obstacles ne lui avait jamais vraiment importé, mais à lui, si. Mi Cha s'était toujours davantage senti proche de sa mère. « Ce n'est pas de sa faute! C'est celle de cet animal fourbe, » s'écria Mme Lee, scandalisée. Un lourd silence s'abattit sur la pièce.Oh non, songea Mi Cha. Sa mère n'avait jamais apprécié Casper. La dame étant de nature nerveuse, l'étalon en avait toujours profiter pour faire des siennes et lui faire peur. « Tu as raison, » finit par dire M. Lee. « Non! Il n'y est pour rien! » s'opposa Mi Cha avec véhémence. Elle connaissait Casper depuis plus de quinze ans et il était son meilleur ami. « Assez! » tonna son père. « Depuis des années, ta mère ne cesse de me répéter que ce cheval est dangereux et ce qu'elle redoutait a fini par arriver, alors pour ta sécurité, je n'ai d'autre choix que de le faire euthanasier. »
© CHARNEY
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Re: une belle en détresse (Mi Cha & Kyung Soo) | Jeu 14 Jan - 8:58 Citer EditerSupprimer
Même si ses mots et son comportement laissaient présager l'inverse, Kyung Soo s'était mis à apprécier l'existence de Mi Cha. Après une année de cohabitation difficile comme celle-ci, c'était presque inespéré. Les premiers mois furent pénibles mais après un bon semestre, la présence de sa fiancée devint presque naturelle. Il ne rouspétait plus de la même manière lorsqu'il voyait "rendez-vous hebdomadaire" affiché en gras et en gros sur son emploi du temps. L'appeler quotidiennement ne ressemblait plus à une torture. Il commençait même à la trouver jolie, alors qu'il était le roi lorsqu'il s'agissait de donner des avis subjectifs - et qu'il ne distinguait guère son visage -. L'étudiant s'inventa donc une excuse pour justifier sa présence alors qu'il était là parce qu'il en avait peut-être envie. Si on lui avait dit, un an auparavant, qu'il tolérerait la présence d'une femme dans son espace vital aujourd'hui, il ne l'aurait pas cru.
Lorsque ses beaux-parents débarquèrent à l'improviste et pénétrèrent dans la chambre à l'instar d'une tornade, Kyung Soo se leva immédiatement en guise de respect. Leur présence n'était guère étonnante mais l'étudiant n'imaginait pas les voir arriver aussi vite. A quelle allure avaient-ils du rouler pour arriver là, se demandait le petit-fils du CEO de Samsung. Faisant un pas en arrière pour laisser davantage d'espace aux deux parents, le jeune homme laissa donc les trois discuter entre eux. Même s'il écoutait attentivement tout ce qu'ils pouvaient dire.
Si la mère faisait preuve d'une inquiétude peu mesurée, le père restait froid et cassant. Peut-être s'était-il inquiété pour sa fille, mais seuls reproches et critiques sortaient de sa bouche. Certains d'entre eux firent tiquer le beau-fils mais il resta en dehors de la conversation, pour l'instant. La faute fut rapidement mise sur les épaules de Casper et Mi Cha, après un lourd silence, le dédouana tout de suite. En vain. Kyung Soo, qui regardait de loin sa fiancée, ne pouvait lire les expressions de son visage. Mais il put distinguer dans sa voix quelque chose semblable à un appel à l'aide ? Il se faisait peut-être des idées - sa journée avait été fatigante, pour sa défense - mais il décida à ce moment d'intervenir.
"Excusez moi" commença le jeune homme, attirant alors l'attention des deux adultes qui parlaient d'euthanasier le pauvre Casper. "Sauf votre respect, abeonim" oui, il venait de l'appeler abeonim. Pour la première fois. "Il s'avère que je supporte votre fille. Et peut-être est-ce présomptueux de ma part, mais je pense être un homme respectable. A moins que vous ne me voyez pas en tant que tel et que vous recherchiez un autre genre de beau-fils." Sa voix était respectueuse et calme. Kyung Soo était quelqu'un capable de gérer ce genre de situation, lui qui avait vécu toute sa vie sous la pression. Il esquissa alors un sourire triste, mettant tout de suite mal à l'aise et le père, et la mère. Avoir comme beau-fils l'héritier d'un Empire tel que celui de Samsung était une opportunité inouïe et ils savaient pertinemment qu'il s'agissait là de la chance d'une vie.
Kyungie reprit alors son air impassible et continua : "concernant Casper, je comprends votre hantise. Mais..." Il s'arrêta un instant, s'humectant les lèvres, avant de reprendre "mais cet événement a été repris par la presse déjà et cela ferait mauvaise publicité si l'on apprend que abeonim et eomeoni aient décidé de mettre fin à la vie d'un animal innocent. Si vous voulez vous en débarrasser, confiez le moi. Je connais un ami qui cherchait un cheval de cette race. Il en donnera un bon prix et il ne vous importunera plus jamais." Le regard de l'héritier était bien plus doux que l'on ne pouvait imaginer. Il ne menaçait pas ses beaux-parents ni n'essayait de les faire chanter. K n'était pas un séducteur. Mais c'était un négociateur hors pair et s'il y avaient deux choses qu'il maîtrisait plus que le reste, c'était les compromis et l'argent. Quant à l'ami en question, Kyung Soo allait devoir utiliser un de ses comptes offshore puisque cette personne n'existait pas. Mais ça, ils ne le savaient pas.
"Mes parents et grands parents souhaitent d'ailleurs vous inviter pour le nouvel an lunaire. Est-ce que vous seriez disponibles cette année ?" Enchaîna ensuite le jeune adulte, profitant de leur hésitation pour changer de sujet.
UNE BELLE EN DÉTRESSE
...
Mi Cha ✧ Kyung Soo
Même si ses mots et son comportement laissaient présager l'inverse, Kyung Soo s'était mis à apprécier l'existence de Mi Cha. Après une année de cohabitation difficile comme celle-ci, c'était presque inespéré. Les premiers mois furent pénibles mais après un bon semestre, la présence de sa fiancée devint presque naturelle. Il ne rouspétait plus de la même manière lorsqu'il voyait "rendez-vous hebdomadaire" affiché en gras et en gros sur son emploi du temps. L'appeler quotidiennement ne ressemblait plus à une torture. Il commençait même à la trouver jolie, alors qu'il était le roi lorsqu'il s'agissait de donner des avis subjectifs - et qu'il ne distinguait guère son visage -. L'étudiant s'inventa donc une excuse pour justifier sa présence alors qu'il était là parce qu'il en avait peut-être envie. Si on lui avait dit, un an auparavant, qu'il tolérerait la présence d'une femme dans son espace vital aujourd'hui, il ne l'aurait pas cru.
Lorsque ses beaux-parents débarquèrent à l'improviste et pénétrèrent dans la chambre à l'instar d'une tornade, Kyung Soo se leva immédiatement en guise de respect. Leur présence n'était guère étonnante mais l'étudiant n'imaginait pas les voir arriver aussi vite. A quelle allure avaient-ils du rouler pour arriver là, se demandait le petit-fils du CEO de Samsung. Faisant un pas en arrière pour laisser davantage d'espace aux deux parents, le jeune homme laissa donc les trois discuter entre eux. Même s'il écoutait attentivement tout ce qu'ils pouvaient dire.
Si la mère faisait preuve d'une inquiétude peu mesurée, le père restait froid et cassant. Peut-être s'était-il inquiété pour sa fille, mais seuls reproches et critiques sortaient de sa bouche. Certains d'entre eux firent tiquer le beau-fils mais il resta en dehors de la conversation, pour l'instant. La faute fut rapidement mise sur les épaules de Casper et Mi Cha, après un lourd silence, le dédouana tout de suite. En vain. Kyung Soo, qui regardait de loin sa fiancée, ne pouvait lire les expressions de son visage. Mais il put distinguer dans sa voix quelque chose semblable à un appel à l'aide ? Il se faisait peut-être des idées - sa journée avait été fatigante, pour sa défense - mais il décida à ce moment d'intervenir.
"Excusez moi" commença le jeune homme, attirant alors l'attention des deux adultes qui parlaient d'euthanasier le pauvre Casper. "Sauf votre respect, abeonim" oui, il venait de l'appeler abeonim. Pour la première fois. "Il s'avère que je supporte votre fille. Et peut-être est-ce présomptueux de ma part, mais je pense être un homme respectable. A moins que vous ne me voyez pas en tant que tel et que vous recherchiez un autre genre de beau-fils." Sa voix était respectueuse et calme. Kyung Soo était quelqu'un capable de gérer ce genre de situation, lui qui avait vécu toute sa vie sous la pression. Il esquissa alors un sourire triste, mettant tout de suite mal à l'aise et le père, et la mère. Avoir comme beau-fils l'héritier d'un Empire tel que celui de Samsung était une opportunité inouïe et ils savaient pertinemment qu'il s'agissait là de la chance d'une vie.
Kyungie reprit alors son air impassible et continua : "concernant Casper, je comprends votre hantise. Mais..." Il s'arrêta un instant, s'humectant les lèvres, avant de reprendre "mais cet événement a été repris par la presse déjà et cela ferait mauvaise publicité si l'on apprend que abeonim et eomeoni aient décidé de mettre fin à la vie d'un animal innocent. Si vous voulez vous en débarrasser, confiez le moi. Je connais un ami qui cherchait un cheval de cette race. Il en donnera un bon prix et il ne vous importunera plus jamais." Le regard de l'héritier était bien plus doux que l'on ne pouvait imaginer. Il ne menaçait pas ses beaux-parents ni n'essayait de les faire chanter. K n'était pas un séducteur. Mais c'était un négociateur hors pair et s'il y avaient deux choses qu'il maîtrisait plus que le reste, c'était les compromis et l'argent. Quant à l'ami en question, Kyung Soo allait devoir utiliser un de ses comptes offshore puisque cette personne n'existait pas. Mais ça, ils ne le savaient pas.
"Mes parents et grands parents souhaitent d'ailleurs vous inviter pour le nouvel an lunaire. Est-ce que vous seriez disponibles cette année ?" Enchaîna ensuite le jeune adulte, profitant de leur hésitation pour changer de sujet.
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Re: une belle en détresse (Mi Cha & Kyung Soo) | Ven 15 Jan - 20:20 Citer EditerSupprimer
Au sein de ce mariage arrangé, personne ne se voilait le visage et tout le monde savait que le jeune héritier de Samsung n'était pas particulièrement heureux de cette stratégie. Il s'était toujours comporté de façon irréprochable avec ses beaux-parents, mais jusqu'à ce jour, il avait toujours fait preuve d'indifférence envers Mi Cha. Évidemment, cela inquiétait la mère de la promise, et elle en avait parlé à plusieurs reprises avec son mari. Ils ne pouvaient pas condamner Mi Cha à épouser un homme qui la remarquait pas davantage que les meubles, pensait Mme Lee.
Mais la position de son mari quant à ce mariage restait inchangée.
Après tout, Mme Lee était la fille d'un politicien et M. Lee, le fils d'un indsutriel réputé. Leur propre marriage n'était au départ qu'une alliance stratégique commerciale. M. Lee n'avait pas bien accueilli l'idée de devoir passer le reste de sa vie auprès de sa promise, et si on lui avait dit qu'il finirait par tomber amoureux d'elle au temps où il n'était qu'un étudiant, il vous aurait ri au visage. M. Lee et Kyung Soo se ressemblaient beaucoup. Ils venaient de bonnes familles et on leur avait confié de grandes responsabilités à un âge précoce; ils étaient donc devenus des hommes ambitieux qui faisaient passer le devoir et le travail avant bien d'autres choses. Pour cette raison bien précise, ils avaient besoin d'alliées qui leur rappellerait qu'ils ne sont pas des machines, mais des humains. Et c'est justement parce que M. Lee voyait une version rajeunie de lui-même en Kyung Soo qu'il était convaincu que ce mariage fonctionnerait.
Ainsi, quand son futur gendre prit la défense de Mi Cha et proposa d'appeler un "ami" qui cherchait justement un cheval tel que Casper, M. Lee se revoyait lui-même dans une situation semblable, où il s'interposait en faveur de sa femme contre les critiques des parents de cette dernière. Et aujourd'hui, il comprenait enfin l'air renfrogné qu'avait arboré son propre beau-père, car il devait sûrement avoir la même expression peinte sur son visage à présent. Il ne pouvait plus sermonner sa fille comme il le voulait, maintenant?
« Mes parents et grands parents souhaitent d'ailleurs vous inviter pour le nouvel an lunaire. Est-ce que vous seriez disponibles cette année? » ajouta Kyung Soo, changeant subitement de sujet. « Évidemment! » s'empressa de répondre Mme Lee. Il s'avérait que la future belle-mère de l'héritier de Samsung s'entendait à merveilles avec la famille de ce dernier. Après tout, la mère de Kyung Soo et la mère de Mi Cha se connaissaient depuis longtemps, car elles étaient allées à la même école et s'étaient souvent croisées dans des événements formels. L'entreprise de M. Lee et Samsung travaillaient conjointement ensembles, donc...
« Monsieur et Mme Lee, » intervint soudain une tierce personne. C'était le résident, Dr. Kim, qui revenait avec un chariot chargé du matériel nécessaire pour le plâtre. « Je suis le Dr. Kim, ravi de faire votre connaissance. Mon père est l'un des membres du conseil administratif de l'hôpital et vous offre ses salutations. » Un malaise subtil s'installa dans la pièce. C'est qu'il y a un peu plus d'un an, alors que M. Lee planifiait les fiançailles de sa fille avec le petit-fils de son partenaire commercial principal, Dr. Kim le père lui avait rendu visite et lui avait fait part de son désir d'unir leurs deux familles. M. Lee avait refusé, jugeant préférable d'unir sa fille à ses principaux alliés financiers. Depuis, un froid s'était installé entre les deux pères. Selon une certaine rumeur, Dr. Kim le père n'avait toujours pas abandonné l'idée de s'associer aux Lee et attendait seulement le jour où les fiançailles de Kyung Soo et Mi Cha tomberaient à l'eau pour réitérer son offre. Mais ce n'était qu'un ouïe-dire dont peu avaient écho. Mi Cha n'en était pas au courant, et il était incertain si le résident en avait connaissance.
« Votre fille s'est fait une entorce sévère à la cheville droite... » le jeune médecin prit un bon quinze minutes pour faire un exposé détaillé en ce qui concernait la blessure et les soins nécessaires. Il n'y avait pas de doutes, il devait être un médecin extrêment compétent comme son paternel. La fille qui l'épouserait n'aurait sûrement pas à craindre pour sa santé. Au grand soulagement de Mi Cha, le Dr. Kim était beaucoup plus professionnel en présence de ses parents et de Kyung Soo, alors qu'il s'appliquait à poser le plâtre. Après un moment, M. Lee s'éclipsa, sa présence étant requise pour une réunion quelconque, et Mme Lee descendit à la cafétéria manger un morceau.
« Vous allez faire jaser de vous, c'est certain, » dit le résident, alors qu'il ne restait que les trois jeunes gens. « Les événements d'aujourd'hui, c'était un coup de pub? » s'enquit le médecin. « Je pensais que vous cherchiez plutôt un moyen de faire annuler vos fiançailles... » ajouta-t-il.
Au sein de ce mariage arrangé, personne ne se voilait le visage et tout le monde savait que le jeune héritier de Samsung n'était pas particulièrement heureux de cette stratégie. Il s'était toujours comporté de façon irréprochable avec ses beaux-parents, mais jusqu'à ce jour, il avait toujours fait preuve d'indifférence envers Mi Cha. Évidemment, cela inquiétait la mère de la promise, et elle en avait parlé à plusieurs reprises avec son mari. Ils ne pouvaient pas condamner Mi Cha à épouser un homme qui la remarquait pas davantage que les meubles, pensait Mme Lee.
Mais la position de son mari quant à ce mariage restait inchangée.
Après tout, Mme Lee était la fille d'un politicien et M. Lee, le fils d'un indsutriel réputé. Leur propre marriage n'était au départ qu'une alliance stratégique commerciale. M. Lee n'avait pas bien accueilli l'idée de devoir passer le reste de sa vie auprès de sa promise, et si on lui avait dit qu'il finirait par tomber amoureux d'elle au temps où il n'était qu'un étudiant, il vous aurait ri au visage. M. Lee et Kyung Soo se ressemblaient beaucoup. Ils venaient de bonnes familles et on leur avait confié de grandes responsabilités à un âge précoce; ils étaient donc devenus des hommes ambitieux qui faisaient passer le devoir et le travail avant bien d'autres choses. Pour cette raison bien précise, ils avaient besoin d'alliées qui leur rappellerait qu'ils ne sont pas des machines, mais des humains. Et c'est justement parce que M. Lee voyait une version rajeunie de lui-même en Kyung Soo qu'il était convaincu que ce mariage fonctionnerait.
Ainsi, quand son futur gendre prit la défense de Mi Cha et proposa d'appeler un "ami" qui cherchait justement un cheval tel que Casper, M. Lee se revoyait lui-même dans une situation semblable, où il s'interposait en faveur de sa femme contre les critiques des parents de cette dernière. Et aujourd'hui, il comprenait enfin l'air renfrogné qu'avait arboré son propre beau-père, car il devait sûrement avoir la même expression peinte sur son visage à présent. Il ne pouvait plus sermonner sa fille comme il le voulait, maintenant?
« Mes parents et grands parents souhaitent d'ailleurs vous inviter pour le nouvel an lunaire. Est-ce que vous seriez disponibles cette année? » ajouta Kyung Soo, changeant subitement de sujet. « Évidemment! » s'empressa de répondre Mme Lee. Il s'avérait que la future belle-mère de l'héritier de Samsung s'entendait à merveilles avec la famille de ce dernier. Après tout, la mère de Kyung Soo et la mère de Mi Cha se connaissaient depuis longtemps, car elles étaient allées à la même école et s'étaient souvent croisées dans des événements formels. L'entreprise de M. Lee et Samsung travaillaient conjointement ensembles, donc...
« Monsieur et Mme Lee, » intervint soudain une tierce personne. C'était le résident, Dr. Kim, qui revenait avec un chariot chargé du matériel nécessaire pour le plâtre. « Je suis le Dr. Kim, ravi de faire votre connaissance. Mon père est l'un des membres du conseil administratif de l'hôpital et vous offre ses salutations. » Un malaise subtil s'installa dans la pièce. C'est qu'il y a un peu plus d'un an, alors que M. Lee planifiait les fiançailles de sa fille avec le petit-fils de son partenaire commercial principal, Dr. Kim le père lui avait rendu visite et lui avait fait part de son désir d'unir leurs deux familles. M. Lee avait refusé, jugeant préférable d'unir sa fille à ses principaux alliés financiers. Depuis, un froid s'était installé entre les deux pères. Selon une certaine rumeur, Dr. Kim le père n'avait toujours pas abandonné l'idée de s'associer aux Lee et attendait seulement le jour où les fiançailles de Kyung Soo et Mi Cha tomberaient à l'eau pour réitérer son offre. Mais ce n'était qu'un ouïe-dire dont peu avaient écho. Mi Cha n'en était pas au courant, et il était incertain si le résident en avait connaissance.
« Votre fille s'est fait une entorce sévère à la cheville droite... » le jeune médecin prit un bon quinze minutes pour faire un exposé détaillé en ce qui concernait la blessure et les soins nécessaires. Il n'y avait pas de doutes, il devait être un médecin extrêment compétent comme son paternel. La fille qui l'épouserait n'aurait sûrement pas à craindre pour sa santé. Au grand soulagement de Mi Cha, le Dr. Kim était beaucoup plus professionnel en présence de ses parents et de Kyung Soo, alors qu'il s'appliquait à poser le plâtre. Après un moment, M. Lee s'éclipsa, sa présence étant requise pour une réunion quelconque, et Mme Lee descendit à la cafétéria manger un morceau.
« Vous allez faire jaser de vous, c'est certain, » dit le résident, alors qu'il ne restait que les trois jeunes gens. « Les événements d'aujourd'hui, c'était un coup de pub? » s'enquit le médecin. « Je pensais que vous cherchiez plutôt un moyen de faire annuler vos fiançailles... » ajouta-t-il.
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Re: une belle en détresse (Mi Cha & Kyung Soo) | Sam 16 Jan - 8:01 Citer EditerSupprimer
Kyung Soo était un garçon différent. Tout le monde le savait et il était le premier à l'admettre. La plupart des choix importants de sa vie furent décidé par ses parents et il n'était, aux yeux de la société et bien plus, que le pantin articulé de ses géniteurs. Quel autre individu que lui aurait accepté de suivre à la trace les demandes et les ordres de son père et de sa mère ? Il était irréprochable dans biens des domaines : doté d'une intelligence froide, l'adolescent devenu adulte était devenu le centre d'attention de toute une presse et de tout un monde. Alors oui, il faisait preuve d'indifférence envers Mi Cha et bon nombre d'observateur l'avait remarqué. Mais il était indifférent avec tout le monde. Ses parents, frères et sœurs compris. Si mademoiselle devait se vexer, c'était pas parce qu'elle semblait invisible aux yeux de son fiancé. Mais parce qu'elle était considérée comme étant de la caste "tout le monde". Jusqu'à cet événement aujourd'hui.
Le regard rivé vers ses beaux-parents, Kyungie semblait inflexible. Même s'il ne pouvait distinguer les visages de ses beaux parents, il sentait sur lui tout le poids du regard du beau-père. C'était un grand homme et il n'y en avait pas à douter. C'est pourquoi l'étudiant en commerce soupira lorsque sa belle-mère bondit sur le changement de sujet. Le silence signifiait qu'ils acceptaient - ou du moins, étaient prêts à réfléchir à - sa proposition et qu'il allait s'épargner quelques coulées de larme de la part de sa fiancée, sans doute pas encore prête à laisser partir ce pauvre Casper. Et que la page était tournée pour ces trois là. Ce n'était à l'origine pas ses affaires et K détestait se mêler des affaires des autres. Mais si ces derniers finissaient par devenir sa famille - ce qui, aujourd'hui encore, il doutait -, cela deviendrait un tout autre problème.
Le fiancé de Mi Cha discutaient donc du prochain repas "familial" ensemble lorsque le Dr. Kim intervint. Il était revenu à présent chargé d'outils et de matériel et ses salutations laissèrent un froid dans la salle. Même Kyung Soo, qui remarquait peu ces détails, l'avait cette fois-ci remarqué. N'ayant aucune information à ce propos, le jeune homme garda sa bouche fermée et laissa le résident parler. Il restait toutefois vigilant : quelques minutes plus tôt, l'homme à la blouse blanche s'était après tout comporté de manière un petit peu trop intime avec sa patiente, après tout.
Les deux parents ne tardèrent pas à disparaître. M. Lee, après un coup de fil avec un associé ou un secrétaire, s'éclipsa pour des raisons professionnelles. Quant à sa femme, celle-ci préféra descendre pour manger un bout, n'ayant sans doute pas dîné dans de bonnes conditions après ce qui s'était passé. Il restait alors de nouveau les trois "jeunes" dans cette pièce et K attendait patiemment que le docteur s'en aille. Ce dont il n'était visiblement pas enclin de faire. Kyung Soo arqua un sourcil lorsque son homologue docteur posa sa question.
"Vos considérations me touchent" répondit le jeune homme à sa première phrase. Puis continua : "Mais je ne vois pourquoi nous chercherions à annuler nos fiançailles ?" La dernière chose qu'il souhaitait, là tout de suite, était de donner naissance à de nouvelles rumeurs. Celles qui allaient tourner autour de lui étaient déjà suffisantes après ce qu'il s'était passé aujourd'hui. "Si c'était le cas, ne croyez vous pas que je serais sagement resté faire ce que je faisais ? Je viens non seulement de me tirer une balle dans le pied vis à vis de mes collaborateurs, mais aussi de perdre une occasion en or pour couper les ponts avec mademoiselle." S'il n'avait pas répondu par la positive à l'appel de sa fiancée, la journée se serait déroulée tout autrement. Pour le mieux ou pour le pire, il n'était pas capable de le deviner. Il savait cependant qu'il ne regrettait pas tant que ça cette décision.
"Cependant... Merci pour vos explications et votre efficacité, Dr. Kim. Je suis maintenant persuadé d'avoir confié ma fiancée au bon hôpital... Et au bon docteur." Ajouta Kyung Soo, un peu de défi dans son regard. Il s'inclina en avant, faisant une fois de plus preuve de politesse. Et peut-être qu'après ça, il allait s'en aller et ne plus jamais revenir, la blouse blanche. K n'avait clairement pas envie de sacrifier sa soirée à discutailler avec ce type.
UNE BELLE EN DÉTRESSE
...
Mi Cha ✧ Kyung Soo
Kyung Soo était un garçon différent. Tout le monde le savait et il était le premier à l'admettre. La plupart des choix importants de sa vie furent décidé par ses parents et il n'était, aux yeux de la société et bien plus, que le pantin articulé de ses géniteurs. Quel autre individu que lui aurait accepté de suivre à la trace les demandes et les ordres de son père et de sa mère ? Il était irréprochable dans biens des domaines : doté d'une intelligence froide, l'adolescent devenu adulte était devenu le centre d'attention de toute une presse et de tout un monde. Alors oui, il faisait preuve d'indifférence envers Mi Cha et bon nombre d'observateur l'avait remarqué. Mais il était indifférent avec tout le monde. Ses parents, frères et sœurs compris. Si mademoiselle devait se vexer, c'était pas parce qu'elle semblait invisible aux yeux de son fiancé. Mais parce qu'elle était considérée comme étant de la caste "tout le monde". Jusqu'à cet événement aujourd'hui.
Le regard rivé vers ses beaux-parents, Kyungie semblait inflexible. Même s'il ne pouvait distinguer les visages de ses beaux parents, il sentait sur lui tout le poids du regard du beau-père. C'était un grand homme et il n'y en avait pas à douter. C'est pourquoi l'étudiant en commerce soupira lorsque sa belle-mère bondit sur le changement de sujet. Le silence signifiait qu'ils acceptaient - ou du moins, étaient prêts à réfléchir à - sa proposition et qu'il allait s'épargner quelques coulées de larme de la part de sa fiancée, sans doute pas encore prête à laisser partir ce pauvre Casper. Et que la page était tournée pour ces trois là. Ce n'était à l'origine pas ses affaires et K détestait se mêler des affaires des autres. Mais si ces derniers finissaient par devenir sa famille - ce qui, aujourd'hui encore, il doutait -, cela deviendrait un tout autre problème.
Le fiancé de Mi Cha discutaient donc du prochain repas "familial" ensemble lorsque le Dr. Kim intervint. Il était revenu à présent chargé d'outils et de matériel et ses salutations laissèrent un froid dans la salle. Même Kyung Soo, qui remarquait peu ces détails, l'avait cette fois-ci remarqué. N'ayant aucune information à ce propos, le jeune homme garda sa bouche fermée et laissa le résident parler. Il restait toutefois vigilant : quelques minutes plus tôt, l'homme à la blouse blanche s'était après tout comporté de manière un petit peu trop intime avec sa patiente, après tout.
Les deux parents ne tardèrent pas à disparaître. M. Lee, après un coup de fil avec un associé ou un secrétaire, s'éclipsa pour des raisons professionnelles. Quant à sa femme, celle-ci préféra descendre pour manger un bout, n'ayant sans doute pas dîné dans de bonnes conditions après ce qui s'était passé. Il restait alors de nouveau les trois "jeunes" dans cette pièce et K attendait patiemment que le docteur s'en aille. Ce dont il n'était visiblement pas enclin de faire. Kyung Soo arqua un sourcil lorsque son homologue docteur posa sa question.
"Vos considérations me touchent" répondit le jeune homme à sa première phrase. Puis continua : "Mais je ne vois pourquoi nous chercherions à annuler nos fiançailles ?" La dernière chose qu'il souhaitait, là tout de suite, était de donner naissance à de nouvelles rumeurs. Celles qui allaient tourner autour de lui étaient déjà suffisantes après ce qu'il s'était passé aujourd'hui. "Si c'était le cas, ne croyez vous pas que je serais sagement resté faire ce que je faisais ? Je viens non seulement de me tirer une balle dans le pied vis à vis de mes collaborateurs, mais aussi de perdre une occasion en or pour couper les ponts avec mademoiselle." S'il n'avait pas répondu par la positive à l'appel de sa fiancée, la journée se serait déroulée tout autrement. Pour le mieux ou pour le pire, il n'était pas capable de le deviner. Il savait cependant qu'il ne regrettait pas tant que ça cette décision.
"Cependant... Merci pour vos explications et votre efficacité, Dr. Kim. Je suis maintenant persuadé d'avoir confié ma fiancée au bon hôpital... Et au bon docteur." Ajouta Kyung Soo, un peu de défi dans son regard. Il s'inclina en avant, faisant une fois de plus preuve de politesse. Et peut-être qu'après ça, il allait s'en aller et ne plus jamais revenir, la blouse blanche. K n'avait clairement pas envie de sacrifier sa soirée à discutailler avec ce type.
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Re: une belle en détresse (Mi Cha & Kyung Soo) | Dim 17 Jan - 1:18 Citer EditerSupprimer
Qu'il se mêle de ses affaires, pensa Mi Cha avec agacement lorsque le médecin s'était mis à parler. Kyung Soo restait imperturbable, ce qui l'agaçait aussi, d'ailleurs. Pourquoi son fiancé ne disait-il pas au résident de ficher le camp un bonne fois pour toutes? Mais non, il répondait patiemment, courtoisement aux inquisitions du médecin. Mi Cha priait silencieusement pour que le bipper du Dr. Kim sonne et qu'il déguerpisse. Elle était fatiguée et ne tarderait pas à être de mauvaise humeur. « Je ne vois pas en quoi nos fiançailles vous regardent, » dit-elle, tout en étant bien moins complaisante que son promis « D'ailleurs, je ne savais pas que vous étiez un amateur des potins, » commenta-t-elle, presque mesquine. Mi Cha n'était pas du genre à être une garce, mais tout le monde avait ses moments où ils devaient ventiler pour évacuer la colère. Tant pis si le médecin écopait ses frustrations, et puis il n'était pas complètement innocent non plus, il l'avait quand même cherché, voire mérité. « Ce n'est pas comme si nous étions de parfaits étrangers, » répondit le Dr. Kim sans se vexer. « Pour moi, si. Je ne me rappelle pas de vous avoir croisé avant aujourd'hui, » argumenta Mi Cha en faisant la moue. « Cela remonte à il y a longtemps, je vous l'accorde. J'ai suivi ma mère en Amérique à l'âge de dix ans et je viens de graduer d'Havard. » « Havard? » répéta Mi Cha, ne pouvant s'empêcher d'être admirative. Il était intelligent, cela allait de soi. N'empêche qu'elle ne se rappelait vraiment pas de lui. Ils s'étaient rencontrés alors qu'ils n'étaient que des gamins, d'accord, et puis après? Ce n'était pas comme si elle se rappelait des enfants de tout le cercle d'entourage de ses parents.
« Le gamin à lunettes, c'était moi, » dit-il en souriant. Le gamin à lunettes? Oui, elle le replaçait, à présent. Petit, le Dr. Kim était un enfant chétif et atteint de myopie sévère. Il portait d'épaisses lunettes et s'il avait malheur de les perdre, il se retrouvait carrément aveugle, incapable de s'orienter. Parce qu'il avait l'air d'un intello, les autres enfants avaient tendance à le narguer. Plus par pitié que par sympathie, Mi Cha était souvent intervenue lorsqu'il se faisait maltraiter en allait prévenir les adultes. Alors qu'ils se retrouvaient dix ans plus tard, elle n'aurait jamais cru qu'il ressemblerait à... ça. Grand, athlétique, sans lunettes, il était devenu craquant. « Tu as changé... tu ne portes plus de lunettes, maintenant? » « Mes yeux ont été opérés lorsque j'étais adolescent, » expliqua le Dr. Kim. « C'est une bonne chose... mais j'imagine que d'autres patients doivent attendre que tu viennes à leur chevet? » demanda Mi Cha, tentant de se débarrasser du médecin avec gentillesse. « Je suis en pause, actuellement, » répondit-il. Mi Cha réprima un soupir et jeta un coup d'oeil à Kyung Soo. Ce dernier ne laissait rien paraître, mais elle imaginait bien que ces retrouvailles impromptues devaient l'ennuyer. Et même s'il était respectueux, elle n'avait pas l'impression qu'il appréciait beaucoup le résident.
« Tu peux rentrer chez toi, si tu veux, » suggéra-t-elle à son fiancé. Il ne pouvait plus rien faire pour elle à présent, et ce n'était pas comme s'il allait rester toute la nuit à son chevet. Elle allait aussi devoir penser à une façon de le remercier pour aujourd'hui. Elle se mit à penser, bien qu'elle était las, et finit par dire sur un ton malicieux : « Comme récompense, notre contrat est suspendu pendant une semaine à partir de demain. » Eh oui, elle allait lui accorder une pause, sept jours de solitude. Pas plus qu'une semaine, tout de même, car elle aimait pouvoir lui raconter tout et n'importe quoi chaque jour, et elle allait s'ennuyer durant la semaine à venir. Kyung Soo était certes peu bavard, mais il était également doté d'un sens de l'écoute hors pair. Et il savait garder pour lui toutes les bêtises que Mi Cha pouvait bien lui raconter.
Qu'il se mêle de ses affaires, pensa Mi Cha avec agacement lorsque le médecin s'était mis à parler. Kyung Soo restait imperturbable, ce qui l'agaçait aussi, d'ailleurs. Pourquoi son fiancé ne disait-il pas au résident de ficher le camp un bonne fois pour toutes? Mais non, il répondait patiemment, courtoisement aux inquisitions du médecin. Mi Cha priait silencieusement pour que le bipper du Dr. Kim sonne et qu'il déguerpisse. Elle était fatiguée et ne tarderait pas à être de mauvaise humeur. « Je ne vois pas en quoi nos fiançailles vous regardent, » dit-elle, tout en étant bien moins complaisante que son promis « D'ailleurs, je ne savais pas que vous étiez un amateur des potins, » commenta-t-elle, presque mesquine. Mi Cha n'était pas du genre à être une garce, mais tout le monde avait ses moments où ils devaient ventiler pour évacuer la colère. Tant pis si le médecin écopait ses frustrations, et puis il n'était pas complètement innocent non plus, il l'avait quand même cherché, voire mérité. « Ce n'est pas comme si nous étions de parfaits étrangers, » répondit le Dr. Kim sans se vexer. « Pour moi, si. Je ne me rappelle pas de vous avoir croisé avant aujourd'hui, » argumenta Mi Cha en faisant la moue. « Cela remonte à il y a longtemps, je vous l'accorde. J'ai suivi ma mère en Amérique à l'âge de dix ans et je viens de graduer d'Havard. » « Havard? » répéta Mi Cha, ne pouvant s'empêcher d'être admirative. Il était intelligent, cela allait de soi. N'empêche qu'elle ne se rappelait vraiment pas de lui. Ils s'étaient rencontrés alors qu'ils n'étaient que des gamins, d'accord, et puis après? Ce n'était pas comme si elle se rappelait des enfants de tout le cercle d'entourage de ses parents.
« Le gamin à lunettes, c'était moi, » dit-il en souriant. Le gamin à lunettes? Oui, elle le replaçait, à présent. Petit, le Dr. Kim était un enfant chétif et atteint de myopie sévère. Il portait d'épaisses lunettes et s'il avait malheur de les perdre, il se retrouvait carrément aveugle, incapable de s'orienter. Parce qu'il avait l'air d'un intello, les autres enfants avaient tendance à le narguer. Plus par pitié que par sympathie, Mi Cha était souvent intervenue lorsqu'il se faisait maltraiter en allait prévenir les adultes. Alors qu'ils se retrouvaient dix ans plus tard, elle n'aurait jamais cru qu'il ressemblerait à... ça. Grand, athlétique, sans lunettes, il était devenu craquant. « Tu as changé... tu ne portes plus de lunettes, maintenant? » « Mes yeux ont été opérés lorsque j'étais adolescent, » expliqua le Dr. Kim. « C'est une bonne chose... mais j'imagine que d'autres patients doivent attendre que tu viennes à leur chevet? » demanda Mi Cha, tentant de se débarrasser du médecin avec gentillesse. « Je suis en pause, actuellement, » répondit-il. Mi Cha réprima un soupir et jeta un coup d'oeil à Kyung Soo. Ce dernier ne laissait rien paraître, mais elle imaginait bien que ces retrouvailles impromptues devaient l'ennuyer. Et même s'il était respectueux, elle n'avait pas l'impression qu'il appréciait beaucoup le résident.
« Tu peux rentrer chez toi, si tu veux, » suggéra-t-elle à son fiancé. Il ne pouvait plus rien faire pour elle à présent, et ce n'était pas comme s'il allait rester toute la nuit à son chevet. Elle allait aussi devoir penser à une façon de le remercier pour aujourd'hui. Elle se mit à penser, bien qu'elle était las, et finit par dire sur un ton malicieux : « Comme récompense, notre contrat est suspendu pendant une semaine à partir de demain. » Eh oui, elle allait lui accorder une pause, sept jours de solitude. Pas plus qu'une semaine, tout de même, car elle aimait pouvoir lui raconter tout et n'importe quoi chaque jour, et elle allait s'ennuyer durant la semaine à venir. Kyung Soo était certes peu bavard, mais il était également doté d'un sens de l'écoute hors pair. Et il savait garder pour lui toutes les bêtises que Mi Cha pouvait bien lui raconter.
© CHARNEY
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Re: une belle en détresse (Mi Cha & Kyung Soo) | Dim 17 Jan - 4:01 Citer EditerSupprimer
Rien ne s'était passé comme il l'avait souhaité aujourd'hui et ce qui se déroulait devant ses yeux n'était définitivement pas dans ses plans. Un peu à l'écart de la conversation, Kyung Soo ne pouvait que faire acte de présence. Mi Cha et Docteur pénible discutaient à présent de leur passé où le riche héritier n'avait clairement pas sa place. Il les écoutait, alors qu'ils se remémoraient nostalgiquement de vieux souvenirs communs. Il nota dans un coin de son esprit certaines informations utiles et jeta dans la corbeille celles qui ne l'étaient pas. Et à mesure que les minutes passaient, sa place semblait de moins en moins dessinée. Devait-il rester ici ou devait-il s'en aller ? La première solution ne paraissait clairement pas être la bonne - sa présence était inutile ici, après tout - mais la seconde ne sonnait étrangement pas mieux : elle laisserait un arrière goût pénible dans la bouche de Kyung Soo. Celui de la défaite.
Harvard. C'était effectivement impressionnant - quelque chose que K ne pouvait inscrire dans son CV, après tout - et cela montrait que la binocle n'était pas le péquenaud du coin. Mais sa manière de parler agaçait l'étudiant en commerce international. Ce dernier était connu pour son self control. Et même s'il se contrôlait, on ne pouvait ignorer la grimace - qu'il tenta en vain de dissimuler - qui se dessina sur son visage. Pour la première fois de sa vie, le coréen de vingt cinq ans détestait clairement quelqu'un, sans pouvoir y donner une explication rationnelle. C'était juste... "physique". Ce type en blouse blanche devant lui pouvait avoir toutes les qualités du monde, mais Kyung Soo ne pouvait juste pas l'apprécier. Ses remerciements tantôt avaient été fait par obligation et politesse mais il ne put masquer totalement son sarcasme.
Le brun s'apprêtai à dire quelque chose lorsque sa fiancée lui coupa dans son élan et lui proposa de rentrer chez lui, "s'il le voulait". K répéta cette phrase dans sa tête et tenta de l'interpréter en direct. Et en vain. Est-ce qu'elle souhaitait le voir s'en aller ? Ou est-ce qu'il y avait un message caché codé quelque part dans cette phrase ? Il est vrai que Kyung Soo n'avait pas réfléchi bien loin à cette situation : avait-il prévu de rester au chevet de sa "future-femme" ou est-ce qu'il avait prévu de rentrer à la maison se faire engueuler par ses parents ? Compte tenue de sa personnalité, s'en aller était l'option la plus crédible. Mais l'apparition soudaine de ce détestable type en blouse blanche avait tout bouleversé. Parfait. Ce type allait devenir son prétexte pour rester.
Mais la seconde phrase de Mi Cha mit ses plans en échec immédiatement. Comme "récompense", elle lui offrait une semaine de répit ? Cette phrase résonna à plusieurs reprises dans la boîte crânienne de l'étudiant et une fois de plus, il ne savait guère comment l'interpréter. Le Kyung Soo d'il y a six mois, un an, aurait accepté cette offre avec un plaisir non dissimulé. Mais celui d'aujourd'hui était mitigé. Pourquoi est-ce que cela sonnait encore une fois comme une défaite ? Pourquoi cela laissait ce désagréable goût derrière sa langue ?
L'héritier, immobile, fixa du regard Mi Cha quelques secondes avant de se retourner vers monsieur Harvard. Puis à nouveau sa fiancée. "Parfait. J'avais justement besoin de vacances" lança froidement Kyung Soo, passablement irrité, avant de glisser "Passez une bonne fin de soirée" en direction des deux "amis d'enfance". Puis, avant de quitter la chambre, il se retourna vers mademoiselle : "Si tu veux me remercier, tu ferais mieux de trouver autre chose que ça" Fit l'étudiant avant de fermer doucement la porte de la pièce. Une fois dehors, K s'adossa contre le mur juste à droite et il sortit son téléphone sur lequel il tapa un texto pour le majordome de la famille. Le séoulite resta ainsi quelques longues minutes avant de s'en aller définitivement.
UNE BELLE EN DÉTRESSE
...
Mi Cha ✧ Kyung Soo
Rien ne s'était passé comme il l'avait souhaité aujourd'hui et ce qui se déroulait devant ses yeux n'était définitivement pas dans ses plans. Un peu à l'écart de la conversation, Kyung Soo ne pouvait que faire acte de présence. Mi Cha et Docteur pénible discutaient à présent de leur passé où le riche héritier n'avait clairement pas sa place. Il les écoutait, alors qu'ils se remémoraient nostalgiquement de vieux souvenirs communs. Il nota dans un coin de son esprit certaines informations utiles et jeta dans la corbeille celles qui ne l'étaient pas. Et à mesure que les minutes passaient, sa place semblait de moins en moins dessinée. Devait-il rester ici ou devait-il s'en aller ? La première solution ne paraissait clairement pas être la bonne - sa présence était inutile ici, après tout - mais la seconde ne sonnait étrangement pas mieux : elle laisserait un arrière goût pénible dans la bouche de Kyung Soo. Celui de la défaite.
Harvard. C'était effectivement impressionnant - quelque chose que K ne pouvait inscrire dans son CV, après tout - et cela montrait que la binocle n'était pas le péquenaud du coin. Mais sa manière de parler agaçait l'étudiant en commerce international. Ce dernier était connu pour son self control. Et même s'il se contrôlait, on ne pouvait ignorer la grimace - qu'il tenta en vain de dissimuler - qui se dessina sur son visage. Pour la première fois de sa vie, le coréen de vingt cinq ans détestait clairement quelqu'un, sans pouvoir y donner une explication rationnelle. C'était juste... "physique". Ce type en blouse blanche devant lui pouvait avoir toutes les qualités du monde, mais Kyung Soo ne pouvait juste pas l'apprécier. Ses remerciements tantôt avaient été fait par obligation et politesse mais il ne put masquer totalement son sarcasme.
Le brun s'apprêtai à dire quelque chose lorsque sa fiancée lui coupa dans son élan et lui proposa de rentrer chez lui, "s'il le voulait". K répéta cette phrase dans sa tête et tenta de l'interpréter en direct. Et en vain. Est-ce qu'elle souhaitait le voir s'en aller ? Ou est-ce qu'il y avait un message caché codé quelque part dans cette phrase ? Il est vrai que Kyung Soo n'avait pas réfléchi bien loin à cette situation : avait-il prévu de rester au chevet de sa "future-femme" ou est-ce qu'il avait prévu de rentrer à la maison se faire engueuler par ses parents ? Compte tenue de sa personnalité, s'en aller était l'option la plus crédible. Mais l'apparition soudaine de ce détestable type en blouse blanche avait tout bouleversé. Parfait. Ce type allait devenir son prétexte pour rester.
Mais la seconde phrase de Mi Cha mit ses plans en échec immédiatement. Comme "récompense", elle lui offrait une semaine de répit ? Cette phrase résonna à plusieurs reprises dans la boîte crânienne de l'étudiant et une fois de plus, il ne savait guère comment l'interpréter. Le Kyung Soo d'il y a six mois, un an, aurait accepté cette offre avec un plaisir non dissimulé. Mais celui d'aujourd'hui était mitigé. Pourquoi est-ce que cela sonnait encore une fois comme une défaite ? Pourquoi cela laissait ce désagréable goût derrière sa langue ?
L'héritier, immobile, fixa du regard Mi Cha quelques secondes avant de se retourner vers monsieur Harvard. Puis à nouveau sa fiancée. "Parfait. J'avais justement besoin de vacances" lança froidement Kyung Soo, passablement irrité, avant de glisser "Passez une bonne fin de soirée" en direction des deux "amis d'enfance". Puis, avant de quitter la chambre, il se retourna vers mademoiselle : "Si tu veux me remercier, tu ferais mieux de trouver autre chose que ça" Fit l'étudiant avant de fermer doucement la porte de la pièce. Une fois dehors, K s'adossa contre le mur juste à droite et il sortit son téléphone sur lequel il tapa un texto pour le majordome de la famille. Le séoulite resta ainsi quelques longues minutes avant de s'en aller définitivement.
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