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Midnight Summer Dream ♦ Jian
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Midnight Summer Dream ♦ Jian | Lun 4 Jan - 2:49 Citer EditerSupprimer
Midnight Summer Dream
Jina & Aidan
Assise dans sa voiture, sur le parking du Kurss, Jina était stressée. Ou un tantinet énervée. Ou un peu des deux. Elle ne savait pas exactement, mais elle savait que cette situation ne pouvait plus durer. Si elle avait laissé de l'espace, il n'en restait pas moins qu'elle avait vu Aidan s'éloigner de plus en plus d'elle, sans raison apparente. Qu'elle l'avait écouté lui balancer une excuse bidon en apparence pour justifier son départ de la fraternité. Qu'elle n'arrivait même pas a savoir ou ils en étaient exactement, vu qu'il se contentait de l'éviter de manière plus ou moins évidente. Oui, elle se refusait de laisser cette situation durer encore. S'il refusait de lui parler en la croisant, elle allait aller lui parler en personne, quand il ne pourrait pas l'éviter. Après tout, ils arrivaient a se parler avant... tout ça.
C'est donc avec un air décidé qu'elle avait jeté un dernier regard dans le rétroviseur, avait ajusté son bonnet et était sortie de sa voiture. Décision qu'elle regrettait presque instantanément en sentant le froid lui tomber dessus. Elle frissonnait avant d'avancer vers le bar. Ça faisait tellement longtemps qu'elle n'y était pas venue... La dernière fois, c'était à l'ouverture. Elle se rappelait parfaitement cette soirée ou elle avait finie séquestrée dans une poubelle par l'ancien président gumiho, et qu'on l'en avait sortie quelques minutes plus tard. Elle eut un sourire en coin en y repensant, c'était tellement futile tout ça, juste à cause de l'autre tâche de Baek en plus. Comme s'il en avait valu la peine, c'était immature et pourtant sur le moment, ça lui avait fait le plus grand bien. Mais ce matin là, elle n'était pas venue pour se remémorer le passé ou les idioties qu'elle avait pu faire. Non. C'était plus grave que ca. C'était pour son propre bien. Elle en avait marre de se demander si aujourd'hui il allait encore s'esquiver comme un voleur, ou si il allait lui balancer une excuse bidon pour l'éviter. Elle s'approchait du bâtiment, et tentait d'ouvrir la porte de devant. Pas de réponse. Elle était pourtant sure qu'il était là, elle avait vu une voiture qui ressemblait a la sienne au bout du parking. Après une hésitation de quelques secondes, elle tapait dans la porte. Pas de réponse. Le maudissant, elle fit le tour, et tentait la porte de derrière qui était verrouillée, et ou taper dedans ressemblait a du béton armé. Elle se demandait quoi faire, avant de retourner a la porte de devant. Elle regardait son téléphone, il était 10 heures. C'était juste la bonne heure. Elle se mit devant la porte principale, avant de taper avec le plat de la main dessus. Et de crier. « AIDAN, OUVRE CETTE PORTE, FAUT QU'ON PARLE. » Et de grimacer. L'énervement commençait a prendre le pas sur le reste, elle aurait aimé rester chez elle au chaud, a lire un bouquin. Mais non, elle était là. Elle soufflait sur ses mains, avant de mettre ses gants, et de continuer a crier. « AIDAN OUVRE CETTE PORTE. ». Soit il faisait vraiment exprès pour se foutre d'elle, soit il avait un grave problème d'audition. Elle sautillait sur place en remettant son bonnet en place. Elle avait froid et ca commençait a lui peser. Tentant le tout pour le tout, elle se mit a donner des petits coups de pieds dans la porte, créant un bruit sourd. « AIDAN, OUVRE CETTE FOUTUE PORTE...putain, il pèle en plus . J'ARRETERAIS PAS CE BOUCAN TANT QUE TU AURAS PAS BOUGE TON CUL. » Elle commençait a jurer, et ça c'était mauvais signe. Elle fixait cette porte d'un air mauvais. « Putain mais qu'est ce que tu fous. Il caille merde. ». Puis elle reprit de l’élan avant de taper dedans d'un coup de pied rageur. « Y'a vraiment intérêt a ce qu'on mette la situation a plat, parce que j'vais piquer une crise. ». Elle commençait doucement a s'échauffer, et c'était pas bon signe généralement parlant.
Ce qui n'est pas exprimé, reste dans le coeur, et peut le faire éclater ▬ Shakespeare
C'est donc avec un air décidé qu'elle avait jeté un dernier regard dans le rétroviseur, avait ajusté son bonnet et était sortie de sa voiture. Décision qu'elle regrettait presque instantanément en sentant le froid lui tomber dessus. Elle frissonnait avant d'avancer vers le bar. Ça faisait tellement longtemps qu'elle n'y était pas venue... La dernière fois, c'était à l'ouverture. Elle se rappelait parfaitement cette soirée ou elle avait finie séquestrée dans une poubelle par l'ancien président gumiho, et qu'on l'en avait sortie quelques minutes plus tard. Elle eut un sourire en coin en y repensant, c'était tellement futile tout ça, juste à cause de l'autre tâche de Baek en plus. Comme s'il en avait valu la peine, c'était immature et pourtant sur le moment, ça lui avait fait le plus grand bien. Mais ce matin là, elle n'était pas venue pour se remémorer le passé ou les idioties qu'elle avait pu faire. Non. C'était plus grave que ca. C'était pour son propre bien. Elle en avait marre de se demander si aujourd'hui il allait encore s'esquiver comme un voleur, ou si il allait lui balancer une excuse bidon pour l'éviter. Elle s'approchait du bâtiment, et tentait d'ouvrir la porte de devant. Pas de réponse. Elle était pourtant sure qu'il était là, elle avait vu une voiture qui ressemblait a la sienne au bout du parking. Après une hésitation de quelques secondes, elle tapait dans la porte. Pas de réponse. Le maudissant, elle fit le tour, et tentait la porte de derrière qui était verrouillée, et ou taper dedans ressemblait a du béton armé. Elle se demandait quoi faire, avant de retourner a la porte de devant. Elle regardait son téléphone, il était 10 heures. C'était juste la bonne heure. Elle se mit devant la porte principale, avant de taper avec le plat de la main dessus. Et de crier. « AIDAN, OUVRE CETTE PORTE, FAUT QU'ON PARLE. » Et de grimacer. L'énervement commençait a prendre le pas sur le reste, elle aurait aimé rester chez elle au chaud, a lire un bouquin. Mais non, elle était là. Elle soufflait sur ses mains, avant de mettre ses gants, et de continuer a crier. « AIDAN OUVRE CETTE PORTE. ». Soit il faisait vraiment exprès pour se foutre d'elle, soit il avait un grave problème d'audition. Elle sautillait sur place en remettant son bonnet en place. Elle avait froid et ca commençait a lui peser. Tentant le tout pour le tout, elle se mit a donner des petits coups de pieds dans la porte, créant un bruit sourd. « AIDAN, OUVRE CETTE FOUTUE PORTE...putain, il pèle en plus . J'ARRETERAIS PAS CE BOUCAN TANT QUE TU AURAS PAS BOUGE TON CUL. » Elle commençait a jurer, et ça c'était mauvais signe. Elle fixait cette porte d'un air mauvais. « Putain mais qu'est ce que tu fous. Il caille merde. ». Puis elle reprit de l’élan avant de taper dedans d'un coup de pied rageur. « Y'a vraiment intérêt a ce qu'on mette la situation a plat, parce que j'vais piquer une crise. ». Elle commençait doucement a s'échauffer, et c'était pas bon signe généralement parlant.
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Re: Midnight Summer Dream ♦ Jian | Mer 6 Jan - 0:39 Citer EditerSupprimer
Midnight Summer Dream
Jina & Aidan
Le bras sur les yeux, la tête dans un oreiller un peu trop usé, Aidan avait enfin été transporté par le sommeil qui lui avait pourtant fait faux bond depuis quelques temps. Son corps avait succombé à l'épuisement, physique et moral, qui lui ne le lâchait pas pour autant. Peut-être trois ou peut-être quatre heures. Il ne savait plus tellement le moment exact où il avait fermé les yeux dans ce canapé qu'il squattait depuis des mois. Kan avait bien du courage de le supporter, Kan avait bien du courage d'être son ami. Pourtant, à aucun moment il ne lui avait posé de questions, à aucun moment il avait pu sous-entendre qu'il était de trop. Il savait qu'il était ici comme chez lui, qu'il faisait partie de sa famille. Kan était de loin le meilleur comme le pire ami qu'il ne pouvait jamais avoir et pour rien au monde il aurait voulu l'échanger, bien qu'il dise souvent le contraire. Aidan avait toujours été là pour son ami et inversement et alors que tout s'effondrait un à un dans la vie de l'australien, il n'avait pas hésité à venir se réfugier au Kurss. Se changer les idées, respirer. C'est tout ce que voulait Aidan. Il aurait aimé oublier, que rien ne ce soit passé. Il ne voulait parler à quiconque, il se renfermait sur lui-même sans même penser aux conséquences extérieures. Et à vrai dire, il n'en avait que faire, il voulait juste s'endormir, dormir pendant des heures, des jours ou des semaines. Les traits violacés sous ses yeux prouvaient son besoin de sommeil.
Profondément endormi, Aidan fronça les sourcils à l'entente de coups contre la porte. Encore dans ses rêves, rien ne le perturbait tant que ça pour autant. Mais les coups se faisaient plus forts, ils s'arrêtaient et recommençaient de l'autre côté du Kurss pour revenir au point de départ. Et c'est lorsqu'il entendit une voix bien familière qu'il ouvrit un œil avant de reconnaître celle de Jina, un peu trop énervée. Et c'était tout à fait légitime. Trop de raisons se rassemblaient pour que Jina soit folle de rage, trop de raisons se rassemblaient pour qu'Aidan dût le voir venir. Pourtant, il ne s'y était pas attendu et la surprise fut bien réussie. Et malgré toutes les raisons qui s'accumulaient de jour en jour, Aidan vit rouge. Ce n'était pas le bon moment, ce n'était pas le bon moment du tout. Il se demandait pourquoi tout s'acharnait de cette façon sur lui. Il soupira, se redresser pour s'asseoir et posa les coudes sur ses genoux, se frottant le visage. Il maudissait Jina en cet instant, il n'avait pas assez dormi. Non, ce n'était pas le bon moment. Fatigué, énervé, il soupira en sachant parfaitement que la blonde n'allait pas partir tant qu'il n'aurait pas ouvert. Il se leva alors, les cheveux en bataille, les yeux gonflés, cernés et encore à demi-fermés. Il se demandait bien ce que Jina avait de si important à lui dire alors qu'elle n'avait même pas répondu à son dernier sms. Il n'avait pas eu beaucoup de nouvelles, il n'en avait pas non plus données. Il ne s'en était pas plaint alors pourtant était-elle là à frapper comme un bourreau sur la porte.
Et Aidan ouvrit la porte doucement, fut aveuglé par la lumière de l'extérieur et pris d'un bâillement, il dit nonchalamment et peut-être un peu trop froidement « Qu'est-ce que tu veux? » Il n'eut pas le temps d'avoir une réponse qu'il retournait dans la pièce sombre sous la menace d'une femme en colère. Et c'est à ce moment qu'il eut compris que sa journée allait très mal commencer.
Profondément endormi, Aidan fronça les sourcils à l'entente de coups contre la porte. Encore dans ses rêves, rien ne le perturbait tant que ça pour autant. Mais les coups se faisaient plus forts, ils s'arrêtaient et recommençaient de l'autre côté du Kurss pour revenir au point de départ. Et c'est lorsqu'il entendit une voix bien familière qu'il ouvrit un œil avant de reconnaître celle de Jina, un peu trop énervée. Et c'était tout à fait légitime. Trop de raisons se rassemblaient pour que Jina soit folle de rage, trop de raisons se rassemblaient pour qu'Aidan dût le voir venir. Pourtant, il ne s'y était pas attendu et la surprise fut bien réussie. Et malgré toutes les raisons qui s'accumulaient de jour en jour, Aidan vit rouge. Ce n'était pas le bon moment, ce n'était pas le bon moment du tout. Il se demandait pourquoi tout s'acharnait de cette façon sur lui. Il soupira, se redresser pour s'asseoir et posa les coudes sur ses genoux, se frottant le visage. Il maudissait Jina en cet instant, il n'avait pas assez dormi. Non, ce n'était pas le bon moment. Fatigué, énervé, il soupira en sachant parfaitement que la blonde n'allait pas partir tant qu'il n'aurait pas ouvert. Il se leva alors, les cheveux en bataille, les yeux gonflés, cernés et encore à demi-fermés. Il se demandait bien ce que Jina avait de si important à lui dire alors qu'elle n'avait même pas répondu à son dernier sms. Il n'avait pas eu beaucoup de nouvelles, il n'en avait pas non plus données. Il ne s'en était pas plaint alors pourtant était-elle là à frapper comme un bourreau sur la porte.
Et Aidan ouvrit la porte doucement, fut aveuglé par la lumière de l'extérieur et pris d'un bâillement, il dit nonchalamment et peut-être un peu trop froidement « Qu'est-ce que tu veux? » Il n'eut pas le temps d'avoir une réponse qu'il retournait dans la pièce sombre sous la menace d'une femme en colère. Et c'est à ce moment qu'il eut compris que sa journée allait très mal commencer.
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Re: Midnight Summer Dream ♦ Jian | Sam 9 Jan - 0:05 Citer EditerSupprimer
Midnight Summer Dream
Jina & Aidan
Elle commençait vraiment a en avoir marre. Elle avait pourtant tenté la manière douce avant hein, mais visiblement rien ne pouvait le faire réagir. Alors quand elle faisait du bruit, elle défoulait en même temps son trop plein de cris. L'air de rien, elle avait tenté de calmer toutes ses pensées, que ce soit après son accident, ou encore après chaque contrariété crée par son père ou encore par par sa vie en général. Mais ces derniers temps, tout ressortait, plus violemment que jamais. Ainsi, elle s'était vue envoyer voir ailleurs pas mal de choses, et le pire dans tout ça, elle ne le regrettait pas. Mais bizarrement, elle se refusait a jeter certaines autres choses, et Aidan en faisait partie. Bien malgré elle. Parce que même s'il se comportait comme un crétin depuis quelques temps, il n'avait pas toujours été comme ça, et que quelque part, elle s'en souvenait. Ou plutôt qu'elle n'admettrait pas. Elle en savait rien, et elle ne voulait même pas y songer. Bref, elle était en train de faire du bruit telle une fanfare, quand la porte s'ouvrit sur un Aidan, qui n'avait pas l'air très réveillé. Ni en bon état d'ailleurs, mais elle s'en moquait, elle était lancée, et elle s'apprêtait a dire quelque chose quand, il avait froidement demandé ce qu'elle voulait. Elle le dévisageait bouche bée, avant de lacher un « umpf » ironique, de demander d'un ton toi aussi polaire « Pardon ? », et de le fixer de la tête en bas, avant de commencer a brandir un doigt accusateur vers lui « TOI. TU TE FOUS DE MOI C'EST CA ? » et sans même prêter plus d'attention a son hôte, la voilà qui rentre dans la pièce laissant la porte se claquer dans un fracas bruyant et sinistre. La voilà qui retirer son bonnet, avant de regarder autour d'elle. Bien peu de choses avaient changé depuis la dernière fois qu'elle y était venue. Elle siflait entre ses dents, avant de recentrer son attention sur Aidan. Après tout, elle était venue pour lui, et non pour l'architecture. Elle eut un rire glacial, avant de dire ironiquement « Ravie de savoir que tu es toujours vivant hein... » Puis de poser son sac sur sa chaise, d'ouvrir son manteau. « J'crois qu'il faut qu'on parle tout les deux. » avait elle continué d'un ton froid. Avant d'y ajouter d'un ton qui trahissait son énervement « Sans que tu saisisses une putain d'excuse pour te défiler cette fois ci. » Puis elle enlevait sa veste tout en le fixait non sans se demander ce qui s'était passé pour qu'il ait cette tête là. Oui, elle arrivait a se faire du souci pour lui, même énervée. Mais elle était bien trop fière et immature pour lui le lui avouer. Elle laissait son regard d'appesantir sur lui un instant, avant de tourner la tête vers le bar vide pendant plusieurs longues secondes, comme si elle cherchait a faire disparaître toute faiblesse, avant de reprendre la parole. « Bon... J'crois qu'on va commencer par la question la plus simple hein... C'est quoi ton problème ? Tu disparais un beau jour sans plus parler a personne, pas d'explications, rien. » Elle fixait ses cernes, et elle reprit d'un ton a nouveau ironique « C'est clair que ta tête de zombie, moi aussi j'aurais peur de sortir, mais un putain de message pour faire un putain de point, dire qu'il y a pas a se poser de questions et que ca pouvait aller, ou même dire 'me contacte plus jamais', ca t'aurait pas tué. » Elle était en train de laisser son énervement passé reprendre le pas sur ce qu'elle disait. Elle se doutait parfaitement qu'a l'heure actuelle, il regrettait de pas lui avoir envoyé ce genre de message « reste loin de moi » ou encore « ne me contacte plus ». Mais elle s'en moquait. Elle avait besoin de faire un point.
Ce qui n'est pas exprimé, reste dans le coeur, et peut le faire éclater ▬ Shakespeare
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Re: Midnight Summer Dream ♦ Jian | Mar 26 Jan - 17:47 Citer EditerSupprimer
Midnight Summer Dream
Jina & Aidan
Et il la regardait avancée jusqu’à entrer complètement dans le bar de son ami, les yeux encore lourds. Il voulait dormir, il voulait tant dormir, mais il se retrouvait là, à devoir affronter ses problèmes qui lui arrivaient en pleine gueule. Et bien qu’il comprît rapidement qu’il n’aurait sûrement pas dû lui répondre sur ce ton, il se demandait pourquoi elle venait à cette heure matinale pour lui crier dessus. Au fond, il en était parfaitement conscient, là n’était pas le problème mais il voulait tant dormir qu’il ne l’écoutait qu’à moitié. Il n’arrangeait en rien les choses, il n’était qu’un petit con, il avait été égoïste et il continuait de l’être. Jina avait toutes les raisons du monde pour lui en foutre une mais le sommeil… Mais c’est lorsqu’il n’eut plus le choix et qu’elle le mit aux pieds du mur qu’il se rendit compte que dormir devait attendre, qu’il devait enfin assumer ses actes. Ce n’était pas facile et il en était déjà fatigué, ce qui lui tira un soupire d’entre ses lèvres. Il en était presque agacé, pourquoi ne voulait-elle pas comprendre qu’il avait besoin d’être seul ? Qu’il voulait qu’on lui foute la paix ? Il n’avait besoin d’un problème en plus qu’une Jina totalement hors d’elle.
Il s’appuya contre le canapé, les bras croisés sur son torse, il faisait de son mieux pour se concentrer sur que la blonde avait à lui dire mais, au fond, il ne savait quoi répondre. Elle lui posait des questions auxquelles il n’avait pas les réponses lui-même. Il était fatigué, il ne voulait même plus se battre à essayer de s’expliquer, il n’en avait plus la force. Jina avait pourtant raison, sa colère était bien légitime mais il ne pensait qu’à lui, il avait besoin de ne penser qu’à lui désormais. Il ne voulait plus faire l’éponge, s’occuper des affaires des autres, il avait bien trop à régler dans sa propre vie chamboulée. Alors il soupira une seconde fois avant de dire sur un ton proche de l’agacement mais encore correcte « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Qu’est-ce que tu voulais que je te réponde Jina ? Non, je pouvais pas te dire que ça allait et qu’il n’y avait pas de questions à se poser parce que ça va pas. Non, rien ne va. Alors qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » Finalement, ce n’était pas si correcte que ça. Il aurait voulu être moins froid, mettre plus de formes, lui dire les choses correctement, lui expliquer, qu’elle comprenne mais c’était trop lui demander. Il n’en pouvait juste plus. « J’ai pas envie de parler… sincèrement, c’est pas le bon moment. » Et bien que son regard semblât agacé, il était juste fatigué, fatigué de devoir parler et encore plus de devoir se justifier auprès d’elle. Il ne voulait pas s’engueuler avec Jina, même qu’elle lui avait manqué, que de la voir lui faisait tout de même du bien mais pourquoi ne pouvait-elle pas comprendre d’elle-même ? Ce n’était pas contre elle, et il était désolé qu’elle subisse les conséquences de l’effondrement de sa vie mais il n’arrivait plus à se battre pour quoi que ce soit.
Et c’était peut-être ça le problème, au fond. C’était indéniable, il y avait quelque chose entre eux, ils s’appréciaient plus que de raison, leurs gestes comme leurs mots n’étaient pas anodins, même bien indécents. Leurs nuits passées dans une même chambre, les journées passées avec ce sourire aux lèvres sans savoir pourquoi. Jina avait gonflé son cœur d’un bonheur inconscient, elle avait comblé un manque qu’il n’avait jamais pourtant cherché. Mais ils étaient si différents, c’était si explosif. Ils ne parlaient pas assez, ils ne s’exprimaient pas assez, ils vivaient simplement sans voir de l’avant. Et voilà que Jina éclatait. C’était indéniable, ils s’aimaient. Mais tant de différence les détruisait, tant de non-dits. Oui, ils s’aimaient mais ils n’aimaient qu’une façade parce qu’au fond, ils ne se connaissaient pas réellement.
Il s’appuya contre le canapé, les bras croisés sur son torse, il faisait de son mieux pour se concentrer sur que la blonde avait à lui dire mais, au fond, il ne savait quoi répondre. Elle lui posait des questions auxquelles il n’avait pas les réponses lui-même. Il était fatigué, il ne voulait même plus se battre à essayer de s’expliquer, il n’en avait plus la force. Jina avait pourtant raison, sa colère était bien légitime mais il ne pensait qu’à lui, il avait besoin de ne penser qu’à lui désormais. Il ne voulait plus faire l’éponge, s’occuper des affaires des autres, il avait bien trop à régler dans sa propre vie chamboulée. Alors il soupira une seconde fois avant de dire sur un ton proche de l’agacement mais encore correcte « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Qu’est-ce que tu voulais que je te réponde Jina ? Non, je pouvais pas te dire que ça allait et qu’il n’y avait pas de questions à se poser parce que ça va pas. Non, rien ne va. Alors qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » Finalement, ce n’était pas si correcte que ça. Il aurait voulu être moins froid, mettre plus de formes, lui dire les choses correctement, lui expliquer, qu’elle comprenne mais c’était trop lui demander. Il n’en pouvait juste plus. « J’ai pas envie de parler… sincèrement, c’est pas le bon moment. » Et bien que son regard semblât agacé, il était juste fatigué, fatigué de devoir parler et encore plus de devoir se justifier auprès d’elle. Il ne voulait pas s’engueuler avec Jina, même qu’elle lui avait manqué, que de la voir lui faisait tout de même du bien mais pourquoi ne pouvait-elle pas comprendre d’elle-même ? Ce n’était pas contre elle, et il était désolé qu’elle subisse les conséquences de l’effondrement de sa vie mais il n’arrivait plus à se battre pour quoi que ce soit.
Et c’était peut-être ça le problème, au fond. C’était indéniable, il y avait quelque chose entre eux, ils s’appréciaient plus que de raison, leurs gestes comme leurs mots n’étaient pas anodins, même bien indécents. Leurs nuits passées dans une même chambre, les journées passées avec ce sourire aux lèvres sans savoir pourquoi. Jina avait gonflé son cœur d’un bonheur inconscient, elle avait comblé un manque qu’il n’avait jamais pourtant cherché. Mais ils étaient si différents, c’était si explosif. Ils ne parlaient pas assez, ils ne s’exprimaient pas assez, ils vivaient simplement sans voir de l’avant. Et voilà que Jina éclatait. C’était indéniable, ils s’aimaient. Mais tant de différence les détruisait, tant de non-dits. Oui, ils s’aimaient mais ils n’aimaient qu’une façade parce qu’au fond, ils ne se connaissaient pas réellement.
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Re: Midnight Summer Dream ♦ Jian | Mar 2 Fév - 16:45 Citer EditerSupprimer
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Jina & Aidan
Elle était plus que lancée. Si elle arrivait a ne pas totalement exploser, ça serait un exploit. Le besoin d'être seul, elle le comprenait parfaitement. Elle aussi, elle avait parfois ce besoin, mais elle prenait ses dispositions pour qu'on ne vienne pas l'enquiquiner en faisant comme si de rien n'était. Elle rongeait son frein pour ne pas lui dire tout ce qui lui passait par la tête, parce qu'elle savait que ça sentait le point de non-retour. Elle le fixait s'appuyer sur le canapé, d'un air qui lui semblait plus que blasé et fatigué. Puis il soupirait, avant de lui demander ce qu'elle attendait pour réponse. Qu'il n'allait pas bien. Qu'il n'y avait pas de questions a se poser. Et qu'il voulait savoir ce qu'elle attendait. Elle le fixait sans parler. S'il n'avait pas été Aidan, elle serait vraiment restée couchée. Il croyait que sa vie allait s'améliorer en se coupant du monde ? Que tout allait se réparer comme ça ? La bonne blague. Dans la vie rien n'était gratuit, et rien ne se faisait tout seul. Et il rajoutait que ce n'était pas le bon moment pour parler. Et cette phrase suffit à la faire repartir. Surtout quand elle vit son air un tantinet agacé. Elle fermait les yeux un bref instant, comme pour tenter de ne pas l'agresser, avant de dire d'un ton aussi implacable que froid « Au contraire. C'est le moment parfait. » Elle commençait a marcher sans but dans la pièce avant de reprendre « Je n'attendais pas une dissertation sur le pourquoi du comment. J'ai pas vocation a tout savoir Juste un foutu message pour dire que tu étais toujours en vie. Mais visiblement, même quelques mots, ca t'écorcherait les doigts. » Puis elle s'arrêtait, avant de se retourner vers lui. Elle même, elle ne savait pas exactement ce qu'elle ressentait à ce moment précis. Plus cette conversation avançait, plus elle avait comme un arrière goût un peu amer. Elle ne savait même pas si c'était juste son amour propre qui avait été blessé, ou autre chose. Elle le fixait du regard, avant de reprendre, repensant à ce qu'il venait de dire « Tu crois quoi, que tu es le seul a vouloir avoir un moment pour toi ? Que les autres ont une vie merveilleuse ? » Elle eut un rire froid. « Putain Aidan. Tu crois que ta vie va s'arranger en restant terré ici ? Non parce que dans ce cas, je suis navrée de te décevoir mais tu pourrais même rester ici 150 ans, que rien ne s'améliorera. » Ces paroles dures ne lui ressemblaient pas en temps normal. Mais elle était assez énervée. Et quelque part, elle aussi savait ce que c'était, et que ce n'était pas du tout là solution. Elle avait tenté de rester loin de la population elle aussi, mais ca n'avait pas eu l'effet escompté. Loin de là même. Puis elle recommençait a marcher dans la pièce sans but, en reprenant d'une voix énervée « Monsieur n'a pas envie de parler. La bonne blague. Tu t'entends parler sérieusement ? Tu rabâches cette fucking phrase en permanence, depuis un mois. UN PUTAIN DE MOIS. » Elle l'avait mise en veilleuse pendant un mois, se contentant de ses excuses bateaux. Mais là, elle en avait marre. Le pire dans tout ça ? C'était surement qu'il n'ait pas eu assez confiance en elle pour lui dire clairement qu'il voulait être seul. Ou alors elle avait vu juste quand elle s'était juste demandé si ce n'était pas qu'un jeu. Elle soupirait avant de reprendre « Je me fous de qui est la personne a qui tu racontes tout tes soucis. Tu m'aurais juste dit ce que tu viens de me dire, je t'aurais surement laissé tranquille. Mais visiblement, tu me fais assez confiance pour coucher, mais pour le reste, nada. » C'était sorti sans filtre, sans contrôle, sous son impulsivité. Elle était restée de dos face à lui, elle n'avait pas envie de montrer que cette simple affirmation la blessait. Elle avait fermé les yeux un court instant avant de se retourner vers lui, tentant de masquer ses pensées. L'idée de prendre ses affaires et de se casser vite fait bien fait de cet endroit la tentait plus qu'autre chose, il allait de toute manière refuser de lui parler.
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Re: Midnight Summer Dream ♦ Jian | Mar 8 Mar - 14:52 Citer EditerSupprimer
Midnight Summer Dream
Jina & Aidan
Les bras croisés, le cœur plein, la tête vide. Aidan avait le regard perdu au sol, un peu loin, un peu trop près. Il n’osait plus regarder la femme qui lui faisait face, encaissant ses mots sans vraiment les entendre, sans vraiment les écouter. Parce qu’Aidan, il se les était beaucoup trop souvent rabâchés, parce qu’il était un peu trop fatigué d’entendre ou d’écouter ce qu’il savait. Il se retint de la couper pour ne pas qu’elle use sa salive pour rien mais il la laissa simplement parler. Elle avait raison, Jina, sur beaucoup trop de choses. Il le savait. Il n’était qu’un con à se morfondre sur son sort qu’il n’arriverait à changer s’il restait dans cette situation. Pourtant, c’était comme un besoin, un besoin d’être malheureux, de se rendre compte. Il se plongeait dans des idées noires pour arrêter de nier, de fuir, pour réfléchir, pour mûrir. Jina ne comprenait pas, elle ne cherchait pas à comprendre. Mais il la laissa parler, sans broncher. Mais il ne comprenait pas lui non plus. Avait-il seulement été égoïste une fois dans sa vie ? N’avait-il pas le droit au bénéfice du doute ? Devait-il toujours avoir les épaules assez larges pour encaisser les malheurs des autres ? Alors il eut un léger sourire, caché par ses cheveux devenus un peu trop longs et des cernes un peu trop bleus. L’empathie. La tolérance. La compréhension.
Aidan ferma les yeux un instant aux derniers dires de la blonde. Ce fut probablement les mots de trop. Son cœur s’affaissa, ses sourcils se froncèrent, sa respiration devint lourde, ses poings se serrèrent. Et il leva son regard sur elle, déçu. Parce qu’il aurait pu encaisser beaucoup de choses, beaucoup trop. Il aurait pu entendre tout ce qu’elle avait à dire mais il ne pouvait supporter qu’elle puisse un jour douter de sa sincérité. Déçu. Simplement déçu. Et Aidan se redressa, son corps chauffait, il le sentait jusque ses tempes. Et Aidan s’esclaffa d’un rire nerveux, ironique et cynique. Surtout nerveux. Parce qu’Aidan craquait. « Qu’est-ce que tu cherches en me disant ça ? Tu craches juste ta haine parce que je n’ai pas réussi à être à la hauteur ? Parce que je ne t’ai juste pas envoyé un putain de message pour te dire que j’étais au fond du gouffre en voyant mon petit frère derrière les barreaux ? Ou en voyant les personnes que j’aimais et estimais me planter un couteau dans le dos ? Tu voulais que je te dise quoi, Jina ? Que je n’arrive plus à dormir, que les images de mon frère anéanti, les mains liées, les larmes dévalant ses joues, me suppliant de l’aider, mais me suppliant de partir, me disant que je ne suis pas son frère, que je ne pouvais rien faire m’arrachent le cerveau ? » Aidan craquait. Froid, dur, sombre et pourtant calme. Il riait de nouveau, au bord de se déchirer, laissant un court silence l’envahir. Pourquoi ne comprenait-elle juste pas ? « Comment tu peux arriver à douter de mes mots, de mes gestes, de mes regards ? Comment tu peux douter de moi alors tu n’as jamais fait le simple effort de chercher ce qui n’allait pas ? » Aidan craquait. Il avait lentement vers la jeune femme, le regard planté dans le sien. Aidan craquait comme jamais auparavant. « Tu as raison. Je ne suis qu’un connard parce que je ne suis pas le seul à avoir des problèmes. Je ne suis qu’un connard qui a toujours fait passer les autres avant lui-même, qui a toujours eu le sourire pour se persuader lui-même que tout va bien. Je ne suis qu’un connard qui arrive à un moment de sa vie où plus rien ne va et qui n’arrive plus à penser qu’à lui-même et à son petit-frère. »
Aidan en voulait pas être méchant, Aidan voulait juste qu’elle comprenne, que l’on comprenne qu’il avait aussi besoin de craquer un jour. Qu’en effet, personne n’avait réellement une vie merveilleuse et que le masque était tombé. Il voulait qu’elle comprenne et il s’en voudrait. Parce qu’il se détestait de partir au quart de tour et de tout lui cracher comme une évidence qui n’en était pas une. Parce qu’il se détestait d’avance de revoir les images du passé se faufiler dans son esprit. Et il revoyait son poing en sang qu’il avait fracassé contre un mur, sa main ravageuse qu’il avait écrasée sur sa joue pâle. Il ne voulait pas que ça recommence, il ne voulait pas que Jina le voit comme ça, il en voulait pas devenir ce monstre qu’il avait réussi à cacher jusque la porte de chez l’Elégance. « Je ne suis qu’un connard Jina alors arrête de perdre ton temps à me faire comprendre que je suis le méchant de l’histoire. »
Aidan ferma les yeux un instant aux derniers dires de la blonde. Ce fut probablement les mots de trop. Son cœur s’affaissa, ses sourcils se froncèrent, sa respiration devint lourde, ses poings se serrèrent. Et il leva son regard sur elle, déçu. Parce qu’il aurait pu encaisser beaucoup de choses, beaucoup trop. Il aurait pu entendre tout ce qu’elle avait à dire mais il ne pouvait supporter qu’elle puisse un jour douter de sa sincérité. Déçu. Simplement déçu. Et Aidan se redressa, son corps chauffait, il le sentait jusque ses tempes. Et Aidan s’esclaffa d’un rire nerveux, ironique et cynique. Surtout nerveux. Parce qu’Aidan craquait. « Qu’est-ce que tu cherches en me disant ça ? Tu craches juste ta haine parce que je n’ai pas réussi à être à la hauteur ? Parce que je ne t’ai juste pas envoyé un putain de message pour te dire que j’étais au fond du gouffre en voyant mon petit frère derrière les barreaux ? Ou en voyant les personnes que j’aimais et estimais me planter un couteau dans le dos ? Tu voulais que je te dise quoi, Jina ? Que je n’arrive plus à dormir, que les images de mon frère anéanti, les mains liées, les larmes dévalant ses joues, me suppliant de l’aider, mais me suppliant de partir, me disant que je ne suis pas son frère, que je ne pouvais rien faire m’arrachent le cerveau ? » Aidan craquait. Froid, dur, sombre et pourtant calme. Il riait de nouveau, au bord de se déchirer, laissant un court silence l’envahir. Pourquoi ne comprenait-elle juste pas ? « Comment tu peux arriver à douter de mes mots, de mes gestes, de mes regards ? Comment tu peux douter de moi alors tu n’as jamais fait le simple effort de chercher ce qui n’allait pas ? » Aidan craquait. Il avait lentement vers la jeune femme, le regard planté dans le sien. Aidan craquait comme jamais auparavant. « Tu as raison. Je ne suis qu’un connard parce que je ne suis pas le seul à avoir des problèmes. Je ne suis qu’un connard qui a toujours fait passer les autres avant lui-même, qui a toujours eu le sourire pour se persuader lui-même que tout va bien. Je ne suis qu’un connard qui arrive à un moment de sa vie où plus rien ne va et qui n’arrive plus à penser qu’à lui-même et à son petit-frère. »
Aidan en voulait pas être méchant, Aidan voulait juste qu’elle comprenne, que l’on comprenne qu’il avait aussi besoin de craquer un jour. Qu’en effet, personne n’avait réellement une vie merveilleuse et que le masque était tombé. Il voulait qu’elle comprenne et il s’en voudrait. Parce qu’il se détestait de partir au quart de tour et de tout lui cracher comme une évidence qui n’en était pas une. Parce qu’il se détestait d’avance de revoir les images du passé se faufiler dans son esprit. Et il revoyait son poing en sang qu’il avait fracassé contre un mur, sa main ravageuse qu’il avait écrasée sur sa joue pâle. Il ne voulait pas que ça recommence, il ne voulait pas que Jina le voit comme ça, il en voulait pas devenir ce monstre qu’il avait réussi à cacher jusque la porte de chez l’Elégance. « Je ne suis qu’un connard Jina alors arrête de perdre ton temps à me faire comprendre que je suis le méchant de l’histoire. »
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Re: Midnight Summer Dream ♦ Jian | Sam 9 Avr - 20:55 Citer EditerSupprimer
Midnight Summer Dream
Jina & Aidan
Plus elle restait dans ce bar, plus elle avait envie de lui coller des gifles pour qu’il s’arrête. Qu’il arrête de jouer les victimes pour on ne savait quoi. Ou alors qu’il tente de lui expliquer. Elle ne demandait pas la lune. Même si une pensée insidieuse grandissait en elle, la laissant commencer a penser qu’il ne s’était peut être jamais intéressé a elle finalement. Ca devenait le chaos dans ses propres pensées, elle devenait dure comme si ca allait pouvoir lui permettre de remettre de l’ordre. Mais ce n’était qu’une illusion, parce qu’à peine avait–elle finit sa phrase qu’Aidan avait repris. Elle le fixait un air indécis sur le visage. Indécis mais froid. Et plus il parlait plus elle ressentait un mélange d’émotions totalement contradictoires. A mi chemin, entre la désolation de n’avoir pas su, ou plutôt de l’avoir jugé comme ça, et l’énervement. Est-ce que ca l’aurait tué de dire que son frère avait des problèmes ? Bon, Jina n’était pas un exemple non plus, elle cachait un cadavre dans son armoire, un cadavre bien caché même. Et des choses qu’elle ne disait pas non plus à tout le monde, mais pourquoi avait-il caché son frère de cette manière ? Elle le fixait d’un air songeur, quand il reprit l’accusant de n’avoir jamais fait l’effort de chercher ce qui n’allait pas. A cette réflexion, elle se redressait, et lui adressait même un regard blessé en prime. Avant de se fustiger, de dire qu’il n’était qu’un connard probablement trop bon et trop con avec les autres qui n’en pouvait plus. Il semblait au bout du rouleau, mais sur le coup, elle occultait son état, tout en se répétant mentalement les remarques qu’il lui faisait. Elle se sentait blessée. « Putain Aidan, t’es vraiment con en fait. Tu pense vraiment que je suis ici pour te reprocher de ne pas être à la hauteur ? Tu crois que je me les serais gelées devant cette foutue porte pour un mec pas à la hauteur ? » Mais plus elle parlait, plus elle sentait que la colère menaçait d’exploser. Elle le fixait dans les yeux avant de dire « Si vraiment je l’avais pensé, je serais encore au fond de mon lit. Pas ici à essayer de te faire réagir. » Elle le détaillait, avec attention, il n’était pas beau à voir. Mais ca allait trop loin, et elle en avait marre qu’il parte au quart de tour, alors qu’il était fautif. Elle reprit d’un ton énervé, mais d’un calme qui laissait présager une tempête à venir. « Alors ouais un foutu message juste pour me dire que tu avais des problèmes familiaux, juste ça j’aurais compris. T’es pas le seul a avoir un frère. Moi aussi j’en ai un, je sais ce que ca fait d’avoir des frères doués pour se coller dans les emmerdes. Tu aurais pu me dire ça au lieu de me vendre des putains de fausses excuses pour m’éviter ou me balancer des banalités entre deux portes. Puis merde, t'as honte de ton frère? T'en parle jamais alors que vous vivez dans la même ville.» Elle soupirait, avant de reprendre d’un ton glacial, et abrupte «Quand à mes doutes, tu m’excuseras si j’ai quelques doutes, après t’avoir vu jouer au fantôme et les mecs distants pendant un mois. Quand je te demandais si tu allais bien, JAMAIS tu n’as saisi l’occasion. J’ai voulu t’envoyer des messages mais quand tu me réponds que tu n’as pas le temps, je ne peux pas te forcer à me parler, même si j’ai remarqué que ca allait pas. Tu crois vraiment que j’ai pas fait d’efforts ? J’aurais jamais su que tu étais terré ici si j’avais pas posé quelques questions.» Elle devenait de plus en plus énervée au fur et à mesure qu’elle parlait, avant d’appuyer sur son torse du plat de la main. « Si je pensais vraiment que tu étais un connard, je serais vraiment pas là. J’espère que t’as imprimé ça, parce que sinon je vais finir par le penser. » Et intérieurement, elle se disait qu'il n'aimerait pas voir cette facette de sa personnalité non plus. Elle soutenait son regard un air furieux collé dessus. « Tu sais que c’est pas vrai, t’as juste besoin d’un putain de réveil. Tu crois que rester enfermer ici va t’aider ? Que tout le monde va faire comme si tu étais parti en vacances ? La blague. Quand tu te décideras a sortir de ton trou, ton frère et tout les gens en seront absolument au même point sur cette situation. Et toi ? Tu vas juste finir par devenir dingue… Tu veux devenir dingue ? Si c’est ton choix, vas-y, mais viens pas dire qu’on t’avait pas prévenu avant. » Elle pensait chaque mots qu’elle disait. Pour une simple et bonne raison. Elle aussi, elle avait rêvé de son accident un long moment. Entendre Ilnam crier avant le bruit sourd, voir les phares se rapprocher, la lumière éblouissante, c’était une douleur qu’elle avait longtemps eu du mal a supporter, parce qu’elle se rappelait que leurs derniers mots avaient été des insultes variées, mais aussi que ni l’un ni l’autre n’avaient demandé à se trouver là. Elle était coupable. Ou elle s’en sentait vraiment coupable du moins. Et si le coma avait pu éviter certaines discussions, elle n’avait pas pu toutes les éviter. Ni les disputes qui en ont découlées.
Ce qui n'est pas exprimé, reste dans le coeur, et peut le faire éclater ▬ Shakespeare
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Re: Midnight Summer Dream ♦ Jian | Mar 26 Avr - 15:16 Citer EditerSupprimer
Midnight Summer Dream
Jina & Aidan
J’crois bien que je perdais la tête, ou peut-être les pieds, je perdais même tout le contrôle de mon corps, de mes nerfs, comme si l’épuisement et la pression prenaient le dessus. J’avais envie de rire, de m’esclaffer et peut-être même de gueuler. J’avais envie et surtout besoin qu’elle comprenne Jina, qu’elle comprenne que moi, j’étais pas comme ça. Quand ça allait pas, je préférais fuir et me cacher plutôt que de m’accabler sur mon sort devant les autres. Je remontais la pente juste avec ma seule présence, j’y arrivais mais fallait qu’on me laisse en paix. Et elle était là, elle était avec ses yeux, ce regard qui m’avait pourtant longuement manqué, juste devant moi. Elle avait raison mais je n’étais pas comme ça et malgré ses mots, rien n’y changerait réellement. Le mal était fait et je ne pouvais m’en excuser. Alors j’encaissais, j’acceptais, mais sa remarque sur Moon Kyu me fit tiquer. Et pendant un seul instant je crus que le temps s’était arrêté, comme si plus rien ne bougeait, que je perdais peu à peu le contrôle de mes propres gestes, de mes propres paroles et je me mis à rire, à rire à la démence, à rire un peu plus fort, laissant ma tête tomber en arrière, les mains sur mon visage. Je riais parce que je ne pouvais rien faire d’autre tant tout me dérangeait. Je finis simplement par baisser le regard sur elle à nouveau, articulant maladroitement des « Arrête, arrête, arrête. » comme si tout se mettait à bouger d’un coup, que tout redevenait à la normale mais que ça me bousculait, que mon esprit cognait, ça me rendait fou. C’était pas mon choix, non, Jina, c’était pas ce que je voulais; je voulais juste un peu de paix, un peu de silence, qu’on me laisse tranquille pendant quelques temps, que je réfléchisse, que je trouve des solutions. J’avais pas besoin qu’on me pousse au cul, je voulais juste me reposer l’esprit, soigner un peu ce qu’il y avait à l’intérieur.
« Tu comprends pas. Tu comprends pas, en fait. » La mâchoire serrée, la folie au bord des yeux, la fatigue qui me grillait les neurones. « J’suis pas comme ça, Jina, j’suis juste pas comme ça. Tu peux pas venir là, me reprocher de pas t’avoir envoyé un stupide message pour te dire que j’avais des problèmes, je pouvais pas faire ça, c’est pas moi. J’suis pas comme ça. Et la seule chose qui va me rendre complètement dingue, c’est toi. Parce que j’voulais juste un peu de calme, un peu de rien, me retrouver, respirer. J’avais besoin de penser à moi, quitte à faire des erreurs avec les autres. Je parle pas, c’est comme ça, j’suis comme ça. » Je la regardais, j’essayais de trouver les mots, d’être sincère et de lui faire comprendre. Je voulais pas parler de tout ça parce que je voulais pas voir son regard, le mien suffisait déjà. Je me détestais jusqu’à m’isoler, jusqu’à me punir de l’extérieur. Je pouvais plus me regarder dans un miroir, je pouvais pas en parler, pas parce que j’avais honte de mon petit frère mais parce que j’avais honte de moi. Il y avait encore ces mots qui tournaient en boucle, ces images, Moon Kyu et puis Ambre. J’aurais voulu effacé cette journée qui m’a conduit aux enfers, j’aurais voulu qu’elle ne se redessine pas chaque jour dans ma mémoire comme une litanie pécheresse qui me regardait avec ses yeux vicieux. Je pouvais pas lui dire tout ça, je pouvais même pas simplement lui dire que ça allait pas. D’un sens, je voulais la protéger de tout ça, je voulais l’éloigner de moi, de tout ce que j’étais parce qu’un jour, ça lui aurait retombé dessus. Et peut-être qu’inconsciemment, j’avais juste besoin de prendre mes distances, avec elle, avec les autres, pour ne pas les punir.
Pourtant, j’en avais fait des erreurs et je le savais mais j’en avais plus rien à foutre. J’avais besoin de penser à moi, rien qu’à moi, pas aux autres. Malheureusement pas à elle. « Tous les gens ? Qui ? Toi ? » Reparti dans un délire à sortir le sourire au coin des lèvres. « Jina, il reste plus personne. Y a plus personne à part mes frères. Je veux plus personne. J’vais pas devenir dingue, j’vais aider mon frère à se sortir de sa merde et j’vais tracer ma route. » Je la regardais dans les yeux, comme pour me persuader moi-même de ces mots. J’étais froid, j’étais dur, j’étais con. Mais je préférais qu’elle me déteste pour les raisons que j’avais choisies.
« Tu comprends pas. Tu comprends pas, en fait. » La mâchoire serrée, la folie au bord des yeux, la fatigue qui me grillait les neurones. « J’suis pas comme ça, Jina, j’suis juste pas comme ça. Tu peux pas venir là, me reprocher de pas t’avoir envoyé un stupide message pour te dire que j’avais des problèmes, je pouvais pas faire ça, c’est pas moi. J’suis pas comme ça. Et la seule chose qui va me rendre complètement dingue, c’est toi. Parce que j’voulais juste un peu de calme, un peu de rien, me retrouver, respirer. J’avais besoin de penser à moi, quitte à faire des erreurs avec les autres. Je parle pas, c’est comme ça, j’suis comme ça. » Je la regardais, j’essayais de trouver les mots, d’être sincère et de lui faire comprendre. Je voulais pas parler de tout ça parce que je voulais pas voir son regard, le mien suffisait déjà. Je me détestais jusqu’à m’isoler, jusqu’à me punir de l’extérieur. Je pouvais plus me regarder dans un miroir, je pouvais pas en parler, pas parce que j’avais honte de mon petit frère mais parce que j’avais honte de moi. Il y avait encore ces mots qui tournaient en boucle, ces images, Moon Kyu et puis Ambre. J’aurais voulu effacé cette journée qui m’a conduit aux enfers, j’aurais voulu qu’elle ne se redessine pas chaque jour dans ma mémoire comme une litanie pécheresse qui me regardait avec ses yeux vicieux. Je pouvais pas lui dire tout ça, je pouvais même pas simplement lui dire que ça allait pas. D’un sens, je voulais la protéger de tout ça, je voulais l’éloigner de moi, de tout ce que j’étais parce qu’un jour, ça lui aurait retombé dessus. Et peut-être qu’inconsciemment, j’avais juste besoin de prendre mes distances, avec elle, avec les autres, pour ne pas les punir.
Pourtant, j’en avais fait des erreurs et je le savais mais j’en avais plus rien à foutre. J’avais besoin de penser à moi, rien qu’à moi, pas aux autres. Malheureusement pas à elle. « Tous les gens ? Qui ? Toi ? » Reparti dans un délire à sortir le sourire au coin des lèvres. « Jina, il reste plus personne. Y a plus personne à part mes frères. Je veux plus personne. J’vais pas devenir dingue, j’vais aider mon frère à se sortir de sa merde et j’vais tracer ma route. » Je la regardais dans les yeux, comme pour me persuader moi-même de ces mots. J’étais froid, j’étais dur, j’étais con. Mais je préférais qu’elle me déteste pour les raisons que j’avais choisies.
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Re: Midnight Summer Dream ♦ Jian | Dim 1 Mai - 21:30 Citer EditerSupprimer
Midnight Summer Dream
Jina & Aidan
Qu’en dire ? Elle se demandait ou était passé le mec qu’elle connaissait, ce n’était pas cette personne. Pas ce truc qui lui donnait envie de tourner les talons, sans lui avoir balancé toutes sortes d’objets à la figure. Quand elle parlait de Moon Kyu, elle avait bien vu que sa réaction changeait. Qu’il avait tiqué. Avant de marmonner des arrête, et de rire comme un dingue. Elle ne savait même plus ou elle en était a le voir comme ça, était-ce vraiment lui ? Elle ne parlait pas, le laissant vider son sac, qu’elle ne comprenait pas. Elle eut un rire nerveux. Il se foutait du monde ? Il disait ne pas être comme elle, et qu’elle était en train de le rendre dingue. Maintenant, il tentait de la faire culpabiliser en plus ? Si ses yeux pouvaient jeter des éclairs, il était clair que la pièce aurait été explosée plusieurs fois. Soit, il pouvait avoir tout le calme qu’il voulait mais pas comme ça. Pas en se planquant comme un voleur, pas sans un mot. Elle l’écoutait parler, déversant des mots qui commençaient a la blesser. C’était donc vraiment ça ? La fille qu’il pouvait probablement se permettre de se payer, mais sur laquelle il ne pouvait pas compter. Elle était blessée, et elle ne se gênait pas pour le montrer. Elle oubliait tout faux semblant. Elle était réellement en colère et blessée. Elle n’était pas quelqu’un sur qui il comptait, elle n’était personne. Personne a part la fille qu’il s’était payé. Elle lui tournait le dos pour ne pas lui montrer comment ca pouvait l’atteindre. A quoi s’était elle attendue en même temps ? Il avait fait le mort, c’était dans la logique, mais même… Elle fermait les yeux pendant qu’il finissait sa tirade, avant qu’elle ne se retourne vers lui. Enervée comme il ne l’avait probablement jamais vue. Blessée aussi. Elle se tournait vers lui, avant de le pousser du plat de la main. « Putain, tu t’entends ? Et tu essaie de me faire croire après que je ne suis pas que la pauvre cruche que tu as sauté parce que tu t’emmerdais ? Je suis personne comme tu l’as dit, pas assez importante pour toi. Alors tu veux que je te dise quoi? Que je suis désolée d'être venue te déranger dans ton antre, moi pauvre conne qui m'inquiétait pour toi? » Elle se détournait de lui ; Hors de question de lui montrer a quel point ce genre de pensées pouvaient l’atteindre, avant de reprendre d’un ton énervé, dos à lui « Tu crois quoi ? Que je suis égoïste au point de ne pas savoir ou ne pas comprendre ? Tu as vraiment une basse opinion de moi Aidan. Je sais pas ce que tu pense de moi, mais visiblement ca a pas l'air hyper reluisant. Putain, tu fais l'autruche, et tu crois que tes problèmes vont disparaître d'un claquement de doigt? On est pas dans Harry Potter.» Elle le pensait vraiment. Elle se retournait vers lui, avant de lui dire « Tu dis que c’est moi qui vais te rendre dingue ? T'es vraiment sérieux? Tu te foutrais pas de moi là... Non, parce que c'’est pas moi qui vit ici terré comme un lapin estropié dans le noir et la solitude la plus complète. Tu te rends dingue tout seul, et tu veux savoir le pire dans tout ça ? Tu n’as même pas les yeux en face des trous… Pas pour voir que pendant que toi tu vas te terrer, ton frère restera toujours ton frère. Tu pourras faire ce que tu voudras, votre relation sera toujours la même. » Elle se dirigeait vers le bar pour éviter de montrer les émotions qui l’envahissaient. Elle prit une bouteille d’eau, avant de soupirer, et de se retourner vers lui « Quand à ton frère, tu comptais me dire quand que tu avais ton propre frère sur le campus ? Tu sais l’impression que ca donne quand un mec se pointe, discute avec toi et te dit entre deux portes qu’il est le frère du mec qui partage ton lit ? Que tu le caches. Ou que je ne suis finalement pas assez importante pour que tu prennes l’initiative de me le dire. Il a fallu que ce soit lui qui me le dise. T’as honte de quoi ? De ton frère ? De moi ? Non parce que là, je comprends pas. Vous vivez dans la même putain de ville, et il faut que je l’apprenne de sa bouche. Pas de la tienne, ca aurait été trop beau. Putain, vous réalisez pas la chance que vous avez tous les deux. Il est au même endroit que toi, et il doit t'apprécier sinon il ne m'aurait rien dit. Mais toi, tu préferes juste te taire, te planquer ici, faire l'autruche et attendre que tout s'arrange? Mais si tu crois que ca va marcher, c'est que tu as pris un sacré coup sur la tête. Parce que ton frère restera ton frère, que tu le planque ou pas. Que tu l'aide ou pas. Que tu reste planqué ou pas, ca changera rien. Comme rester planquer ici, t'as besoin de lui, et ca doit être pareil pour lui. Alors putain, sors de ton trou, vois la lumière du jour et arrangez vous. Si j'avais tourné le dos a mon frère et à tout le monde, a chaque fois que j'ai eu des emmerdes, je serais dans un cachot depuis des années. Et c'est pas la peine de me dire que je te fais chier, parce que je l'assume pleinement. Prend le comme le conseil d'une personne peu importante dans ta vie. » Puis elle baissait la tête un bref instant, avant de continuer, elle commençait a deverser ses mots comme s’il s’agissait d’une maladie qu’elle cherchait a sortir d’elle. Elle le dévisageait comme si elle le voyait tel qu’il pouvait être, avec cet air énervé et blessé. « Tu veux te casser, soit. Fais comme tu le sens, mais ne m’accuse pas de te dire la vérité.» Elle commençait vraiment a se demander le bien fondé de sa venue ici. C’était une grossière erreur. Elle posait la bouteille sur le bar, avant de se retourner et de désigner sa main bandée. Avant de demander d’un ton glacial et totalement détaché. « Au fait, tu t’es fait ca comment ? Tu t’es vengé sur ton miroir en voyant ta tête ce matin? ? ». Ironie quand tu nous tiens, elle tentait de garder la face pour ne pas montrer que ce qu'il avait dit l'avait atteinte.
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Re: Midnight Summer Dream ♦ Jian | Sam 16 Juil - 23:16 Citer EditerSupprimer
Midnight Summer Dream
Jina & Aidan
Je n’arrivais plus bien à discerner tous les mots qu’elle prononçait, je l’écoutais attentivement, sans même une once de peine ou de gêne. Je la regardais, déverser sa colère que j’avais mérité sans pour autant saisir le réel sens de cette dispute. Je ne comprenais finalement plus bien ce qu’elle était venue faire ici. Comptait-elle me bouger pour que je remonte à la surface ou plutôt m’enterrer plus profondément que je ne l’étais ? Ses accusations me donnaient mal au cœur, me faisaient presque esquisser un rictus ironique. Je ne savais plus quoi répondre, j’étais juste épuisé alors que Jina ne voulait pas comprendre. Elle supposait des choses, elle supposait tellement de choses qui me semblaient être totalement aberrantes, presque stupides. Je ne savais plus vraiment comment nous pouvions avoir la prétention de croire que tout pouvait être si simple entre nous jusqu’au bout. Je ne savais plus vraiment si tout à ça en valait le coup. Je tentais de réfléchir dans un esprit parasité d’images et de sentiments violents, au goût amer, à en vomir. Jina ne comprenait pas que je pouvais remonter la pente, si seulement je trouvais un peu la paix en moi-même, en restant terrer quelques semaines, quelques mois, juste seul. J’avais besoin de me retrouver.
Ses mots étaient percutants, jusqu’à en devenir blessants. J’en étais presque déçu de comprendre qu’elle pensait tout ça de moi, de nous. Quelle estime j’avais d’elle ? Comment lui dire, comment lui faire comprendre que je n’avais qu’étais qu’un con, un gros con, égoïste, prêt à ne penser à personne, personne sauf lui-même, prêt à se mettre à dos toutes les personnes qui comptaient pour lui simplement pour avoir un peu de paix ? J’étais si déçu qu’elle puisse penser une seule seconde que je me sois servie d’elle, rien que quelques nuits de sexe, un peu de bon temps. Elle prétendait avoir tout compris, avoir tout saisi mais rien de ce qu’elle disait n’avait de sens. Elle ne savait rien. Et je n’avais aucune envie de tout lui dire, je ne voulais aucunement qu’elle sache tout ce qui avait bien pu me pousser dans ce trou de solitude pendant si longtemps. J’étais habité par une certitude sourde qu’elle n’arriverait un jour à me comprendre, juste comme j’étais.
« Quelle vérité ? » froid dans mes paroles, mon âme brûlait à l’enfer de quitter mes pores pour ne pas exploser. Je serrai la mâchoire avant de sourire. « Arrête de tout prendre personnellement Jina, arrête. » lui avais-je dit en haussant la voix avant de me reprendre, inspirant longuement. « Tu n’es pas le centre, je n’ai envoyé de message à personne. C’est un fait. J’en suis désolé, mais ne viens pas me cracher ta science juste parce que je t’ai blessée de ne rien t’avoir dit. Tu te persuades d’avoir tout compris, de m’avoir percé à jour mais non, Jina, tu te trompes. Arrête de faire des suppositions à la con, tu ne sais pas ce qui se passe, là, à l’intérieur. » démarrant une partie démente, je restais pourtant calme face à l’énervement qui tentait de se cracher à son visage. Je lui montrai simplement mon crâne d’un geste du doigt, frappant presque ma tempe pour insister sur mes derniers dires avant de reprendre. « Tu te permets de parler de mon frère mais tu sais absolument rien de notre relation. Mon frère restera mon frère, tu as raison, mais à aucun moment, ma mâchoire se serra, je ne lui ai tourné le dos. Si aujourd’hui je suis ici, seul, juste seul, ce n’est pas parce que je fuis, je combats ici. Je combats tout ce qu’il y a là. » J’apportai ma main à ma poitrine pour essayer qu’elle saisisse mes mots un peu perdus, un peu maladroits, parfois insensés pour elle. Je m’en voulais tant Jina, si tu savais à quel point le problème n’était pas là-bas, n’était pas toi. Tout le problème, au fond, c’était moi. J’avais juste besoin de comprendre, de savoir qui j’étais au fond, de savoir qui se cachait derrière mon nom. J’en avais haussé la voix alors que je débordais d’un sentiment trop profond qui m’avait conduit à détruire un mur et un amour détestable. « Très drôle. J’ai explosé un mur. Je n’ai jamais voulu que tu vois cette partie de moi alors ne m’oblige pas à recommencer. » que mes mots avaient résonné au ton plus menaçant que je ne l’avais souhaité.
Ses mots étaient percutants, jusqu’à en devenir blessants. J’en étais presque déçu de comprendre qu’elle pensait tout ça de moi, de nous. Quelle estime j’avais d’elle ? Comment lui dire, comment lui faire comprendre que je n’avais qu’étais qu’un con, un gros con, égoïste, prêt à ne penser à personne, personne sauf lui-même, prêt à se mettre à dos toutes les personnes qui comptaient pour lui simplement pour avoir un peu de paix ? J’étais si déçu qu’elle puisse penser une seule seconde que je me sois servie d’elle, rien que quelques nuits de sexe, un peu de bon temps. Elle prétendait avoir tout compris, avoir tout saisi mais rien de ce qu’elle disait n’avait de sens. Elle ne savait rien. Et je n’avais aucune envie de tout lui dire, je ne voulais aucunement qu’elle sache tout ce qui avait bien pu me pousser dans ce trou de solitude pendant si longtemps. J’étais habité par une certitude sourde qu’elle n’arriverait un jour à me comprendre, juste comme j’étais.
« Quelle vérité ? » froid dans mes paroles, mon âme brûlait à l’enfer de quitter mes pores pour ne pas exploser. Je serrai la mâchoire avant de sourire. « Arrête de tout prendre personnellement Jina, arrête. » lui avais-je dit en haussant la voix avant de me reprendre, inspirant longuement. « Tu n’es pas le centre, je n’ai envoyé de message à personne. C’est un fait. J’en suis désolé, mais ne viens pas me cracher ta science juste parce que je t’ai blessée de ne rien t’avoir dit. Tu te persuades d’avoir tout compris, de m’avoir percé à jour mais non, Jina, tu te trompes. Arrête de faire des suppositions à la con, tu ne sais pas ce qui se passe, là, à l’intérieur. » démarrant une partie démente, je restais pourtant calme face à l’énervement qui tentait de se cracher à son visage. Je lui montrai simplement mon crâne d’un geste du doigt, frappant presque ma tempe pour insister sur mes derniers dires avant de reprendre. « Tu te permets de parler de mon frère mais tu sais absolument rien de notre relation. Mon frère restera mon frère, tu as raison, mais à aucun moment, ma mâchoire se serra, je ne lui ai tourné le dos. Si aujourd’hui je suis ici, seul, juste seul, ce n’est pas parce que je fuis, je combats ici. Je combats tout ce qu’il y a là. » J’apportai ma main à ma poitrine pour essayer qu’elle saisisse mes mots un peu perdus, un peu maladroits, parfois insensés pour elle. Je m’en voulais tant Jina, si tu savais à quel point le problème n’était pas là-bas, n’était pas toi. Tout le problème, au fond, c’était moi. J’avais juste besoin de comprendre, de savoir qui j’étais au fond, de savoir qui se cachait derrière mon nom. J’en avais haussé la voix alors que je débordais d’un sentiment trop profond qui m’avait conduit à détruire un mur et un amour détestable. « Très drôle. J’ai explosé un mur. Je n’ai jamais voulu que tu vois cette partie de moi alors ne m’oblige pas à recommencer. » que mes mots avaient résonné au ton plus menaçant que je ne l’avais souhaité.
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