Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Hwang A. Tasyr + un mauvais Dieu dort dans les catacombes.
Invité
Invité
Hwang A. Tasyr + un mauvais Dieu dort dans les catacombes. | Sam 6 Fév - 10:30 Citer EditerSupprimer
nom : Hwang de naissance + Armani depuis qu'il a décidé de rendre hommage à sa famille de cœur après la mort de Reeva. prénom : Tasyr ( Marwanne, Joshua ). âge : 20 ans. date et lieu de naissance : Damas (SYRIE), 11 novembre. origines : syriano-coréennes. nationalité : syrienne. cursus universitaire : médecine. métier : escort-boy, ou toy-boy. Au départ en toute innocence, afin de rendre les gens heureux, il s'est laissé attraper par le métier et ses pièges au point d'accepter de coucher avec ses clients. Lui aussi, a besoin de cette euphorie. orientation sexuelle : bisexuel à préférence pour les femmes en général, pour les hommes lorsqu'il a besoin de brutalité. classe sociale : le fond du gouffre. code du règlement : je suis le roi, oh. tu veux t'investir ? gumiho family is mine ! préputaz le prostitaz est de retour les moches !
Hwang Armani Tasyr
vous l'avez enfermé dans le royaume des ombres
DISCRET (★★★✰✰) | SOURNOIS (★★★★★) | ATTACHANT (★★★★✰) | BORNE (★★★★★) | INNOCENT (★★★✰✰) |
COLÉRIQUE (★★★★✰) | PASSIONNE (★★★✰✰) | TROUILLARD (★★✰✰✰) | ATTENTIF (★★★★★) | TÊTE BRÛLÉE (★★★★✰) |
Rumour has it... « Tu vois le gamin qui sort tous les soirs à 21h ? Il paraît qu'on l'a déjà vu dormir sous les ponts mais qu'il s'obstine à refuser de l'aide. Survole l'avatar, petit coquin. | My character La roulette russe tous les soirs ; la sueur qui coule aux tempes ; le souffle qui déraille ; le seul son d'un cœur en défaille pour témoin. L'antidote ou le suicide, la vie ou la léthargie. Tout n'est qu'un jeu, une partie d'échec incontrôlée qui se mouve à la chance ; tout n'est que quitte ou double et il en a toujours été ainsi. A songer qu'il est le seul à souffrir et pourtant maître de ses maux, à croire que s'il existait un Dieu, il n'aurait été créé que pour abriter les douleurs du diable, il s'est effacé seul du courant de la vie en collectivité. A songer que tout n'arrive qu'aux autres, à se rassurer du sort de celui qui agonise de chaque pore et ce bien plus que soi, les hommes dans leur entité ont gagné son mépris. Lui et sa haine. Tasyr et sa peur viscérale de l'autre. Enfermé dans sa bulle, inébranlable carapace aux lésions internes, il s'enfonce dans ses propres tords et réfute la vérité, refuse d'ouvrir les yeux. Il est de ces solitaires qui ne sont pourtant pas des anti-héros : leurs défauts n'attirent nullement la sympathie. Les gens se retournent sur son passage, le bousculent d'un coup d'épaule, crachent à ses pieds. Autrefois peut-être leur aurait-il fait amèrement regretter ; désormais la fuite est la seule option que sa peine et sa misèrent entrevoient. Il n'a en rien perdu de cette impulsivité qui le caractérisait, le syrien a simplement compris qu'il fallait parfois se taire et avancer pour ne plus être blessé. Pourtant sa colère est sourde, elle gronde depuis toujours et grandit un peu plus chaque jour : il sait qu'un jour, il éclatera comme la bombe humaine qu'il est, et laissera sa trace à jamais. Son corps maigre n'assure ni sa poigne, ni même sa force. Le venin a toujours été plus puissant que la morsure. Acculé, pris au piège par une vie ingrate, il saute à la gorge du plus faible pour compenser la frustration de ne plus pouvoir se défendre. Sa ruse est son arme, sa discrétion sa marque personnelle. Il souffre de bien trop de choses pour le vivre seul. Les marques sur ses bras, le sang sur les lames et les larmes sur ses joues sont de trop maigres moyens d'extériorisation. Pour crier un passé insupportable, un corps en dérive, un cœur en plein naufrage, un avenir en cendre. Qu'importe ses proches, la tendresse qu'il leur offre dans leurs rares moments de complicité. Qu'importe l'innocence qui bercent ses rêves le soir, ce monsieur rouge et barbu qu'il attend toute l'année et ne vient jamais à décembre, qu'importe la chaleur des bras qui l'enlacent. Qu'importe les rires faux qu'il annonce pour évaporer les soupçons de son malaise et sa lutte intérieure. Qu'importe sa fragilité presque féminine, sa jalousie maladive, ses manières hautaines, ses secrets empoisonnés, son perfectionnisme insupportable. Qu'importe si, derrière son arrogance et ses grands airs, il est cet enfant qui désire le câlin, qui refuse de partager, qui boude pour un rien, qui aime avec passion, qui débat avec vigueur et qui cherche à faire de ses proches les êtres les plus heureux et indestructibles qui soient. Qu'importe qu'il soit difficile à cerner, qu'il n'assume pas ses choix, qu'il n'assume pas d'aimer, qu'importe qu'il s'appelle Tasyr. La vie, il aura au moins eu le mérite de l'avoir essayée. Alors haut les cœurs, on peut encore se parler, se toucher et se voir. |
This is my story
citation de ton choix
Parfois, il a attisé les regards curieux des gens. Il n'a ni père, ni mère. Pas même de sœur ou de frère ; c'est un enfant unique lâché trop tôt dans un univers qui le dépasse et le dépassera toujours. Il arrive de temps à autres qu'on le prenne en pitié, qu'on hésite une fraction de seconde à le ramener à la maison comme s'il était un chien égaré pour lui offrir un toit, un repas, de la chaleur ; on finit toujours par repartir en cherchant à se donner bonne conscience, en disant que d'autres le feront à notre place. Après tout, faites attention, les chiens que l'on ne connait pas sont dangereux et imprévisibles, ils pourraient vous sauter à la gorge et dévorer vos enfants. Cependant derrière le danger de l'inconnu qui vous ronge corps et âme face à quelque chose d'inhabituel, il y a toujours de la souffrance que l'on ne voit pas forcément. Taz, la souffrance, il connaît. C'pas comme s'il avait voulu, mais il connaît.
ACTE I - BORN TO BE ALIVE
Tu comprends pas, tu peux pas. Faut remonter les origines pour savoir, pour connaître ce bâtard. Tu comprends pas et c'est normal ; blanc comme la lune, les yeux noirs en amande, fils albinos d'un croisement atypique, tu comprends pas pourquoi il te parle de soleil, de sable et de guerre. Tu comprends pas, c'est bien normal. Sa mère est syrienne, voilà le point de départ. Syrienne, voilée selon la tradition, mais pourtant pas traditionnelle : il le fallait bien pour un fils non-conforme. Passionnée par l'Asie, c'est en Corée du sud qu'elle rencontre un homme qui deviendra son époux ; c'est à Damas qu'elle accouchera d'un métisse que l'on surnomme bâtard. Un métisse frêle, chétif, dont l'apparence tient d'un père qu'il répugne à ce jour.
Tasyr, au départ, c'est cette crevette un peu trop naïve, mais aussi un peu trop à l'écart. Trop différent pour être apprécié, trop humain pour être impassible. Il devient le loup auquel on jette la pierre. Alors il s'enferme : dans sa bulle, dans sa chambre, dans son monde, dans les études. C'est un gosse, mais il a de l'ambition, il veut sauver des vies, c'est du moins c'qu'il pensait. Sa mère l'exaspère, bien trop autoritaire pour un garçonnet mal dans sa peau. Elle déraille bien souvent, mais se trouve être la seule à se préoccuper de son avenir pourtant : le paternel s'est enfui à la première occasion. Le mal du pays. Elle désire le voir avocat, ou policier ; certainement pas mafieux d'une Italie malfamée. Elle le confine dans des rêves en lesquels elle le force à croire. Après tout, le gouvernement, c'est la future carrière numéro un.
Tasyr n'a pas de rêves qui lui sont propres. Il est comme un oiseau à qui l'on aurait brûlé les ailes. Il veut tout : « a big house, big cars and big rings », mais n'aspire à rien de plus que des fantasmes adolescents. « He doesn't have any big dreams ». Il ne rechigne pas. Il ne vivra pas pour lui, mais rendra au moins sa mère fière. Il étudie, remonte ses lunettes sur l'arrête de son nez, fréquente la bibliothèque. Il faut écouter maman, il n'est encore qu'un enfant. Il ne pourra prendre les décisions qu'au départ de la maison. Foutue tradition.
II - BANG BANG BANG
Le syrien ne comprend pas ce qui l'entoure : après tout, à son âge, il ne s'est jamais intéressé à la politique. Il ne comprend pas ces gens qui donnent jusqu'à leur vie pour une cause, et pourtant, les écrans et les radios ne parlent que de ça. L'atmosphère et le monde lui-même semble lourd en ce 15 mars 2011. Les gens sortent, crient. C'est la guerre en Syrie.
L'enfant est intelligent, mais ses idées suintent de naïveté. Il ne cherche pas à savoir pourquoi les protestations sont si violentes, pourquoi les partis politiques défilent et se mettent à nu, pourquoi l'armée est présente à chaque coin de rue. Il s'arme de sa caméra et s'enfonce dans la rue en ignorant les débris de verre et de béton, les blessés qui jonchent le sol. Il aimerait être sourd et ne plus les entendre geindre ; aveugle et ne plus les voir. Il trouve le courage de courir. Il s'apprête à envoyer à l'ONU les témoignages de cette injustice.
Ses bras, attachés derrière une chaise, renforce le soulèvement de son torse juvénile et imberbe à chaque respiration. Il ressent et vit le malaise, le sang qui souille sa peau et s'écoule au sol avec aisance. Il n'a pas été assez prudent, les ennemis ont repéré l'enfant. Il sert d'exemple à ceux qui ne se soumettent, mais soumettent à quoi ou à qui ? Il n'a jamais su, compris. Sa propre caméra enregistre ses cris avant de se braquer sur les corps égorgés de deux de ses connaissances. Kabyle est laid quand il sourit. Il tente de fermer les yeux mais cède face à l'autorité. Il voit et ressent des choses qu'il n'aurait jamais du connaître. Il aimerait être mort. Il n'a que quinze ans, mais le poignard s'en moque et déchire sa chair. Hors Tasyr ne leur en veut pas : il a compris. Lui aussi aurait poignardé un adolescent sans hésitation si l'on avait pointé quelques famas sur ses tempes. C'est la guerre en Syrie.
Tasyr ne sait pas comment il a fait pour se retrouver là. Il ne sait pas non plus comment il s'en est échappé. L’hélicoptère le conduit à l’hôpital, mais il n'est pas même sûr de vouloir qu'on le soigne. Il en a trop vu, trop entendu. Tasyr ne dit pas un mot. Il aurait arrêté sa respiration s'il n'était pas aussi lâche. Il ne sait pas ce qu'on fait de lui, ce qui l'attend, et il s'en moque. Il se moque de tout. Les hématomes parsèment sa peau, les cicatrices l'enlaidissent. Il lui faudra supporter ceci le reste de sa vie. Un enfant avec des problèmes d'adulte. « He doesn't have any big dreams ».
A nouveau des tirs. Il s'est fait à cette routine; il sait que son pays est en guerre. Tasyr a perdu sa mère voilà quatre mois de cela, en 2013. Il ne va plus à l'école, il s'engage dans des groupes de résistances syriens. Il brûle les voitures avec les siens, ceux qui sont orphelins. Que peut-il faire de plus que quérir l'attention en criant du haut du capot ? Il se sent seul, et il en souffre. Sa peau est blanche, mais elle est laide.
Fin juillet, il ne comprend pas plus. Il est embarqué. Mais il s'y fait : voilà près de trois ans qu'il ne comprends plus. Il reconnaît cet homme qui a fuit au début de sa vie, il y a une dizaines d'années, et le juge d'un regard de chien enragé, l'accusant silencieusement de tous ses malheurs. C'est l'anniversaire de la mort de sa mère, ce même jour. Son père est revenu, il a pris des risques pour lui, pour lui épargner la mort. Il ne l'a jamais autant haït, lui qui aurait préféré finir sa vie.
Il a du mal à s'adapter à la vie asiatique. Il ne parle pas, ne sort pas, et ce pendant un mois entier. Son père l'a sorti de ce mauvais pas, n'a pas été remercié. Tasyr a repris les études, pour la mémoire de sa mère. C'est un élève excellent, mais il manque d'ambition. Il s'en moque, il travaillera au gouvernement. Il vit confortablement, s'il ne rêve pas, personne ne lui dit rien. Il mène une double vie, il cherche constamment à se détruire pour se rappeler de l'adrénaline de son pays d'origine. Il a le mal de la Corée. Tous ces gens calmes et carrés. Derrière sa moyenne digne d'un prodige se cache un Tasyr sur lequel les avis mitigent. Trop angélique et blessé pour être normal. Trop muet pour être banal. Trop enragé pour être jovial.
puis quelque part dans cette déchéance, y'a Lei.
III - TU S'RAS SCHIZO OU BIPOLAIRE, TROP FRAGILE, SUICIDAIRE
Travailleur acharné et compulsif, le garçon n'a mis que peu de temps à obtenir sa place à Yonsei. Cet établissement aux règles revisitées, ces sponsors et cette effervescence qui de toute évidence ne semblaient pas pour lui. Pas pour les faibles et les blessés, par pour ceux qui ne s'inscrivent pas dans la banalité de l'adolescence. Il en fut heureux. Heureux de pouvoir goûter à la normalité, d'approcher des gens simples, de connaître l'amitié et le soutien. Intégré chez les sango comme maknae insupportable mais attachant, il rencontra ceux qui lui montrèrent de nouvelles couleurs, de nouvelles addictions. L'amour sous toutes ses formes.
Mais Icare est insatiable. On dit qu'on ne touche le fond que pour mieux rebondir, et Tasyr aurait pu le prouver, en faire sa force et son combat. Mais la réalité est différence : on ne s'approche du soleil que pour se brûler les ailes et retomber dans les entrailles de la peur et du désespoir. Ce déclic a été inconscient : les nuits de plus en plus courtes, le corps vendu à la science, le sang en effusion, le besoin viscéral d'infliger ce qu'il a subit, de débarrasser son cœur et son corps du pêché. D'extraire cette infamie lancinante et douloureuse qu'est l'amour pour un homme lorsque l'on entrevoit sa vie que droite et pure.
Alors il a sombré. Puis cet homme est parti ; personne ne reste jamais avec un bâtard métissé comme lui. Les malheurs ont refait surface, sa vie n'est pas faite pour être lumineuse. Le syrien a quitté les requins, il a même quitté la fac. Tout ce qu'il voulait, c'était vivre dans l'ombre jusqu'à mourir. Tout ce qu'il voulait, c'était mettre fin à une existence défaillante.
IV - SOUVENIRS
Il aurait pu éviter la fin, c'était certain. S'il avait été au paroxysme de son égoïsme, il aurait suffoqué moins longtemps. Tasyr a rencontré une femme. Pas celles qui se mettent à nues pour une partie de jambes en l'air, quoique. Plutôt celles qui jurent et crachent comme des hommes, qui brandissent le poing pour un oui ou pour un non, et qui frappent avec leur choppe de bière. Qu'il a pu la haïr, avec ses grands airs et ses cheveux oxydés. Qu'il a pu la désirer morte, ce jour où elle l'a sauvé. Enchaîné par sa gratitude, par ses dettes et son bon sens, il est devenu son chien, son garde du corps et son homme à tout faire, son bras droit. Ses affaires de drogue, de cartel l'ont éloigné de l'innocence qu'il lui restait. Il est devenu son confident.
Elle était son amie la plus chère.
Elle dévorait son amour pour les autres, elle l'éloignait de l'humanité qu'il lui restait, elle faisait de lui le montre qu'elle était, elle le façonnait à son image, ce garçon fragile et perdu qui jouait jusqu'à présent le caïd des bacs à sable. Elle désirait mourir, de toutes façons.
A-t-il eu tord de l'aider à partir, de pointer sur elle l'arme qu'elle lui avait offert, d'appuyer sur la détente ? De ne pas s'en sentir coupable, mais d'être ravagé par la tristesse ?
Même décédée, elle aura emporté le soupçon de naïveté et d'enfantillage qu'il lui restait. Brisé l'homme bien qu'il aurait pu être. Endetté, sans toit, amaigri et chagriné, Tasyr ressemble à ses chiens errants sans âme, aux côtes saillantes. Plus d'amis. Plus d'amour. Plus de rêves. Plus de famille. Plus d'école, plus d'honneur, plus de fierté. Plus d'espoir, de combativité. Effondré, vidé, hanté. C'est sa vie d'aujourd'hui, déambuler en oubliant de respirer, de manger ou de regarder dans les yeux. Il a pourtant des gens qui sont encore là, qui se préoccupent de lui et le soutiennent, mais il a l'impression de les perdre un peu plus chaque jour.
Pas parce qu'il n'en veut plus, pas parce qu'il ne les aime plus, pas parce qu'il ne peut pas. Juste parce qu'il s'en sent indigne.
Icare, brûlé. L'espoir, oublié. Mais la vie suit son chemin et fait grandir les hommes, renouvelant le cycle infernal. Alors il suffit d'ouvrir les yeux, et de retrouver cette boîte son sous lit. De dépoussiérer, et de se rappeler que peu importe à quel point on souffre, si l'on se donne la peine d'aller mieux, on ne sera jamais seul.
V - REGARDE COMME IL FAIT BEAU DEHORS ( J'M'EN BATS LES COUILLES )
Pute. C'est le mot qui quitte les lèvres de ceux qui n'y savent rien. C'est le mot qui le désigne par ceux qui ne pensent pas. Pute. C'pas c'qu'il avait voulu, soyez-en sur. Lui, malgré l'horreur de son monde, c'était encore un gosse innocent par moment. Son bonheur à lui, sa dose de plaisir, c'était donner l'illusion aux gens d'avoir quelqu'un à l'écoute, d'avoir un ami, un amant, le temps d'une nuit. Se sentir utile. Il s'était simplement pas vu dégringoler, pas vu tomber dans le cercle vicieux du métier. Pute, au fond, c'est peut-être ce qui le désigne le mieux, quoi qu'il en dira. Parce qu'il a beau être président gumiho, ça, tout l'monde s'en fout.
Puis y'a Reeva. Reeva, c'était une icone à ses yeux, une personne qu'il aimait, mais à qui il ne l'a jamais dit. Parce qu'il ne pensait pas en avoir besoin un jour, bien qu'elle soit la matriarche de sa nouvelle famille.
Reeva, c'est celle qui a succombé à la mort avant lui, c'est celle à qui il n'a pas dit au revoir. Et ça, ça l'a bouffé.
ça l'a tellement bouffé qu'il porte son nom en son honneur. Armani.
Heureusement, même s'il ne le voit pas toujours, il n'est pas si seul que cela. Lim Bo Bae, Moon Ji Hoon, Nam Chung Su, Choi Ba Go, ils sont nombreux à vouloir le sortir de ce mauvais pas, à le regarder avec tendresse. Il ne le voit pas ; il est trop habitué à être dénigré. Pauvre gosse. Il se sent seul. Si seul qu'il se tue de ses propres mains à défaut d'avoir été ignoré par la faucheuse.
Sa maison ? Un studio délabré, abandonné, sale et usé. Sa vie ? Du sexe, de l'alcool et de la drogue. Tout pour l'épuiser, tout pour l'anéantir. Puis la solitude, aussi. Parce qu'il veut pas voir les autres, parce qu'il veut pas faire honte, parce qu'il se complaît à la place de souvenir.
Puis tout bascule. On le retrouve, et on le secoue. On le secoue tellement fort qu'il a cru qu'il ne s'en remettrait pas, jamais. C'est Cami, parce que Cami, elle a jamais été douce. C'est Cami, la sœur de Lei. Lei, c'est sa vie, et il vient de s'en souvenir.
VI - HALLELUJAH
J'sais pas. On sait pas c'qu'il lui arrive, à Tasyr. J'crois qu'c'est l'amour, ou alors c'est le miracle. C'est quelque chose de puissant qui l'a retourné, foudroyé. C'est des choses parties qui reviennent, comme l'espoir et le bonheur. Il est étrange, parce qu'il se fait beau ; c'était un acte qui n'était pas arrivé depuis des mois. Puis il mange. Peut-être trop, peut-être qu'il ne le supporte pas toujours, mais il mange. Il se remplume et réapprend à sourire. Parfois même, il rit. Un miracle, j'vous dit. Mais tout ça, c'est pas Cami. Non, c'est pas Cami. C'est parce qu'il se sent homme.
Il se sent homme, avec ce devoir d'être protecteur, d'être au sommet, attentionné. Faut la protéger, faut pas la voir sombrer. Elle, c'est Lei. C'est sa meilleure amie qui avait disparu, un fantôme du passé, un de plus. Elle, c'est la plus jolie femme qu'il connaisse, avec ses airs d'enfant, son regard géant ; c'est Lei et il est amoureux. Alors c'est naïf, c'est niais et il en rougit, mais ça aura au moins eu le mérite de le garder en vie.
Tu comprends pas, tu peux pas. Faut remonter les origines pour savoir, pour connaître ce bâtard. Tu comprends pas et c'est normal ; blanc comme la lune, les yeux noirs en amande, fils albinos d'un croisement atypique, tu comprends pas pourquoi il te parle de soleil, de sable et de guerre. Tu comprends pas, c'est bien normal. Sa mère est syrienne, voilà le point de départ. Syrienne, voilée selon la tradition, mais pourtant pas traditionnelle : il le fallait bien pour un fils non-conforme. Passionnée par l'Asie, c'est en Corée du sud qu'elle rencontre un homme qui deviendra son époux ; c'est à Damas qu'elle accouchera d'un métisse que l'on surnomme bâtard. Un métisse frêle, chétif, dont l'apparence tient d'un père qu'il répugne à ce jour.
Tasyr, au départ, c'est cette crevette un peu trop naïve, mais aussi un peu trop à l'écart. Trop différent pour être apprécié, trop humain pour être impassible. Il devient le loup auquel on jette la pierre. Alors il s'enferme : dans sa bulle, dans sa chambre, dans son monde, dans les études. C'est un gosse, mais il a de l'ambition, il veut sauver des vies, c'est du moins c'qu'il pensait. Sa mère l'exaspère, bien trop autoritaire pour un garçonnet mal dans sa peau. Elle déraille bien souvent, mais se trouve être la seule à se préoccuper de son avenir pourtant : le paternel s'est enfui à la première occasion. Le mal du pays. Elle désire le voir avocat, ou policier ; certainement pas mafieux d'une Italie malfamée. Elle le confine dans des rêves en lesquels elle le force à croire. Après tout, le gouvernement, c'est la future carrière numéro un.
Tasyr n'a pas de rêves qui lui sont propres. Il est comme un oiseau à qui l'on aurait brûlé les ailes. Il veut tout : « a big house, big cars and big rings », mais n'aspire à rien de plus que des fantasmes adolescents. « He doesn't have any big dreams ». Il ne rechigne pas. Il ne vivra pas pour lui, mais rendra au moins sa mère fière. Il étudie, remonte ses lunettes sur l'arrête de son nez, fréquente la bibliothèque. Il faut écouter maman, il n'est encore qu'un enfant. Il ne pourra prendre les décisions qu'au départ de la maison. Foutue tradition.
Le syrien ne comprend pas ce qui l'entoure : après tout, à son âge, il ne s'est jamais intéressé à la politique. Il ne comprend pas ces gens qui donnent jusqu'à leur vie pour une cause, et pourtant, les écrans et les radios ne parlent que de ça. L'atmosphère et le monde lui-même semble lourd en ce 15 mars 2011. Les gens sortent, crient. C'est la guerre en Syrie.
L'enfant est intelligent, mais ses idées suintent de naïveté. Il ne cherche pas à savoir pourquoi les protestations sont si violentes, pourquoi les partis politiques défilent et se mettent à nu, pourquoi l'armée est présente à chaque coin de rue. Il s'arme de sa caméra et s'enfonce dans la rue en ignorant les débris de verre et de béton, les blessés qui jonchent le sol. Il aimerait être sourd et ne plus les entendre geindre ; aveugle et ne plus les voir. Il trouve le courage de courir. Il s'apprête à envoyer à l'ONU les témoignages de cette injustice.
Ses bras, attachés derrière une chaise, renforce le soulèvement de son torse juvénile et imberbe à chaque respiration. Il ressent et vit le malaise, le sang qui souille sa peau et s'écoule au sol avec aisance. Il n'a pas été assez prudent, les ennemis ont repéré l'enfant. Il sert d'exemple à ceux qui ne se soumettent, mais soumettent à quoi ou à qui ? Il n'a jamais su, compris. Sa propre caméra enregistre ses cris avant de se braquer sur les corps égorgés de deux de ses connaissances. Kabyle est laid quand il sourit. Il tente de fermer les yeux mais cède face à l'autorité. Il voit et ressent des choses qu'il n'aurait jamais du connaître. Il aimerait être mort. Il n'a que quinze ans, mais le poignard s'en moque et déchire sa chair. Hors Tasyr ne leur en veut pas : il a compris. Lui aussi aurait poignardé un adolescent sans hésitation si l'on avait pointé quelques famas sur ses tempes. C'est la guerre en Syrie.
Tasyr ne sait pas comment il a fait pour se retrouver là. Il ne sait pas non plus comment il s'en est échappé. L’hélicoptère le conduit à l’hôpital, mais il n'est pas même sûr de vouloir qu'on le soigne. Il en a trop vu, trop entendu. Tasyr ne dit pas un mot. Il aurait arrêté sa respiration s'il n'était pas aussi lâche. Il ne sait pas ce qu'on fait de lui, ce qui l'attend, et il s'en moque. Il se moque de tout. Les hématomes parsèment sa peau, les cicatrices l'enlaidissent. Il lui faudra supporter ceci le reste de sa vie. Un enfant avec des problèmes d'adulte. « He doesn't have any big dreams ».
A nouveau des tirs. Il s'est fait à cette routine; il sait que son pays est en guerre. Tasyr a perdu sa mère voilà quatre mois de cela, en 2013. Il ne va plus à l'école, il s'engage dans des groupes de résistances syriens. Il brûle les voitures avec les siens, ceux qui sont orphelins. Que peut-il faire de plus que quérir l'attention en criant du haut du capot ? Il se sent seul, et il en souffre. Sa peau est blanche, mais elle est laide.
Fin juillet, il ne comprend pas plus. Il est embarqué. Mais il s'y fait : voilà près de trois ans qu'il ne comprends plus. Il reconnaît cet homme qui a fuit au début de sa vie, il y a une dizaines d'années, et le juge d'un regard de chien enragé, l'accusant silencieusement de tous ses malheurs. C'est l'anniversaire de la mort de sa mère, ce même jour. Son père est revenu, il a pris des risques pour lui, pour lui épargner la mort. Il ne l'a jamais autant haït, lui qui aurait préféré finir sa vie.
Il a du mal à s'adapter à la vie asiatique. Il ne parle pas, ne sort pas, et ce pendant un mois entier. Son père l'a sorti de ce mauvais pas, n'a pas été remercié. Tasyr a repris les études, pour la mémoire de sa mère. C'est un élève excellent, mais il manque d'ambition. Il s'en moque, il travaillera au gouvernement. Il vit confortablement, s'il ne rêve pas, personne ne lui dit rien. Il mène une double vie, il cherche constamment à se détruire pour se rappeler de l'adrénaline de son pays d'origine. Il a le mal de la Corée. Tous ces gens calmes et carrés. Derrière sa moyenne digne d'un prodige se cache un Tasyr sur lequel les avis mitigent. Trop angélique et blessé pour être normal. Trop muet pour être banal. Trop enragé pour être jovial.
puis quelque part dans cette déchéance, y'a Lei.
Travailleur acharné et compulsif, le garçon n'a mis que peu de temps à obtenir sa place à Yonsei. Cet établissement aux règles revisitées, ces sponsors et cette effervescence qui de toute évidence ne semblaient pas pour lui. Pas pour les faibles et les blessés, par pour ceux qui ne s'inscrivent pas dans la banalité de l'adolescence. Il en fut heureux. Heureux de pouvoir goûter à la normalité, d'approcher des gens simples, de connaître l'amitié et le soutien. Intégré chez les sango comme maknae insupportable mais attachant, il rencontra ceux qui lui montrèrent de nouvelles couleurs, de nouvelles addictions. L'amour sous toutes ses formes.
Mais Icare est insatiable. On dit qu'on ne touche le fond que pour mieux rebondir, et Tasyr aurait pu le prouver, en faire sa force et son combat. Mais la réalité est différence : on ne s'approche du soleil que pour se brûler les ailes et retomber dans les entrailles de la peur et du désespoir. Ce déclic a été inconscient : les nuits de plus en plus courtes, le corps vendu à la science, le sang en effusion, le besoin viscéral d'infliger ce qu'il a subit, de débarrasser son cœur et son corps du pêché. D'extraire cette infamie lancinante et douloureuse qu'est l'amour pour un homme lorsque l'on entrevoit sa vie que droite et pure.
Alors il a sombré. Puis cet homme est parti ; personne ne reste jamais avec un bâtard métissé comme lui. Les malheurs ont refait surface, sa vie n'est pas faite pour être lumineuse. Le syrien a quitté les requins, il a même quitté la fac. Tout ce qu'il voulait, c'était vivre dans l'ombre jusqu'à mourir. Tout ce qu'il voulait, c'était mettre fin à une existence défaillante.
Il aurait pu éviter la fin, c'était certain. S'il avait été au paroxysme de son égoïsme, il aurait suffoqué moins longtemps. Tasyr a rencontré une femme. Pas celles qui se mettent à nues pour une partie de jambes en l'air, quoique. Plutôt celles qui jurent et crachent comme des hommes, qui brandissent le poing pour un oui ou pour un non, et qui frappent avec leur choppe de bière. Qu'il a pu la haïr, avec ses grands airs et ses cheveux oxydés. Qu'il a pu la désirer morte, ce jour où elle l'a sauvé. Enchaîné par sa gratitude, par ses dettes et son bon sens, il est devenu son chien, son garde du corps et son homme à tout faire, son bras droit. Ses affaires de drogue, de cartel l'ont éloigné de l'innocence qu'il lui restait. Il est devenu son confident.
Elle était son amie la plus chère.
Elle dévorait son amour pour les autres, elle l'éloignait de l'humanité qu'il lui restait, elle faisait de lui le montre qu'elle était, elle le façonnait à son image, ce garçon fragile et perdu qui jouait jusqu'à présent le caïd des bacs à sable. Elle désirait mourir, de toutes façons.
A-t-il eu tord de l'aider à partir, de pointer sur elle l'arme qu'elle lui avait offert, d'appuyer sur la détente ? De ne pas s'en sentir coupable, mais d'être ravagé par la tristesse ?
Même décédée, elle aura emporté le soupçon de naïveté et d'enfantillage qu'il lui restait. Brisé l'homme bien qu'il aurait pu être. Endetté, sans toit, amaigri et chagriné, Tasyr ressemble à ses chiens errants sans âme, aux côtes saillantes. Plus d'amis. Plus d'amour. Plus de rêves. Plus de famille. Plus d'école, plus d'honneur, plus de fierté. Plus d'espoir, de combativité. Effondré, vidé, hanté. C'est sa vie d'aujourd'hui, déambuler en oubliant de respirer, de manger ou de regarder dans les yeux. Il a pourtant des gens qui sont encore là, qui se préoccupent de lui et le soutiennent, mais il a l'impression de les perdre un peu plus chaque jour.
Pas parce qu'il n'en veut plus, pas parce qu'il ne les aime plus, pas parce qu'il ne peut pas. Juste parce qu'il s'en sent indigne.
Icare, brûlé. L'espoir, oublié. Mais la vie suit son chemin et fait grandir les hommes, renouvelant le cycle infernal. Alors il suffit d'ouvrir les yeux, et de retrouver cette boîte son sous lit. De dépoussiérer, et de se rappeler que peu importe à quel point on souffre, si l'on se donne la peine d'aller mieux, on ne sera jamais seul.
Pute. C'est le mot qui quitte les lèvres de ceux qui n'y savent rien. C'est le mot qui le désigne par ceux qui ne pensent pas. Pute. C'pas c'qu'il avait voulu, soyez-en sur. Lui, malgré l'horreur de son monde, c'était encore un gosse innocent par moment. Son bonheur à lui, sa dose de plaisir, c'était donner l'illusion aux gens d'avoir quelqu'un à l'écoute, d'avoir un ami, un amant, le temps d'une nuit. Se sentir utile. Il s'était simplement pas vu dégringoler, pas vu tomber dans le cercle vicieux du métier. Pute, au fond, c'est peut-être ce qui le désigne le mieux, quoi qu'il en dira. Parce qu'il a beau être président gumiho, ça, tout l'monde s'en fout.
Puis y'a Reeva. Reeva, c'était une icone à ses yeux, une personne qu'il aimait, mais à qui il ne l'a jamais dit. Parce qu'il ne pensait pas en avoir besoin un jour, bien qu'elle soit la matriarche de sa nouvelle famille.
Reeva, c'est celle qui a succombé à la mort avant lui, c'est celle à qui il n'a pas dit au revoir. Et ça, ça l'a bouffé.
ça l'a tellement bouffé qu'il porte son nom en son honneur. Armani.
Heureusement, même s'il ne le voit pas toujours, il n'est pas si seul que cela. Lim Bo Bae, Moon Ji Hoon, Nam Chung Su, Choi Ba Go, ils sont nombreux à vouloir le sortir de ce mauvais pas, à le regarder avec tendresse. Il ne le voit pas ; il est trop habitué à être dénigré. Pauvre gosse. Il se sent seul. Si seul qu'il se tue de ses propres mains à défaut d'avoir été ignoré par la faucheuse.
Sa maison ? Un studio délabré, abandonné, sale et usé. Sa vie ? Du sexe, de l'alcool et de la drogue. Tout pour l'épuiser, tout pour l'anéantir. Puis la solitude, aussi. Parce qu'il veut pas voir les autres, parce qu'il veut pas faire honte, parce qu'il se complaît à la place de souvenir.
Puis tout bascule. On le retrouve, et on le secoue. On le secoue tellement fort qu'il a cru qu'il ne s'en remettrait pas, jamais. C'est Cami, parce que Cami, elle a jamais été douce. C'est Cami, la sœur de Lei. Lei, c'est sa vie, et il vient de s'en souvenir.
J'sais pas. On sait pas c'qu'il lui arrive, à Tasyr. J'crois qu'c'est l'amour, ou alors c'est le miracle. C'est quelque chose de puissant qui l'a retourné, foudroyé. C'est des choses parties qui reviennent, comme l'espoir et le bonheur. Il est étrange, parce qu'il se fait beau ; c'était un acte qui n'était pas arrivé depuis des mois. Puis il mange. Peut-être trop, peut-être qu'il ne le supporte pas toujours, mais il mange. Il se remplume et réapprend à sourire. Parfois même, il rit. Un miracle, j'vous dit. Mais tout ça, c'est pas Cami. Non, c'est pas Cami. C'est parce qu'il se sent homme.
Il se sent homme, avec ce devoir d'être protecteur, d'être au sommet, attentionné. Faut la protéger, faut pas la voir sombrer. Elle, c'est Lei. C'est sa meilleure amie qui avait disparu, un fantôme du passé, un de plus. Elle, c'est la plus jolie femme qu'il connaisse, avec ses airs d'enfant, son regard géant ; c'est Lei et il est amoureux. Alors c'est naïf, c'est niais et il en rougit, mais ça aura au moins eu le mérite de le garder en vie.
About me
Je suis...
Ton Pseudo
Cette fois c'est au drôle de loustic caché derrière l'avatar qu'on s'intéresse. Fais tomber le mystère, déballe ton bail. Quoi, t'as du mal ? Allez, quelques idées d'infos pour te débloquer : t'as quel âge ? Tu viens d'où ? Comment t'as connu STW ? Et t'en dis quoi ? Btw tu t'es lavé sous les bras ? ♥
Célébrité prise
- Code:
[url=http://URL DU PROFIL][b]▲[/b][/url][url=http://www.shaketheworld.net/]▼[/url] <taken>NOM PRENOM ( PSEUDO, GROUPE)</taken> ✎ pseudo membre
PV pris
- Code:
[url=http://URL DU PROFIL][b]▲[/b][/url][url=http://URLDELAFICHEPV]▼[/url] <taken>NOM PRENOM ( PSEUDO, GROUPE)</taken> ✎ pseudo membre
Supprimez le code inutile ♥
Invité
Invité
Re: Hwang A. Tasyr + un mauvais Dieu dort dans les catacombes. | Sam 6 Fév - 10:33 Citer EditerSupprimer
Je first.
Je suis sur le phone j'edit après mais je t'aime
Je suis sur le phone j'edit après mais je t'aime
Invité
Invité
Re: Hwang A. Tasyr + un mauvais Dieu dort dans les catacombes. | Sam 6 Fév - 10:33 Citer EditerSupprimer
comme tu m'a fait une jolie propa je passe te faire un bisou ❤
courage avec ta nouvelle fiche !
courage avec ta nouvelle fiche !
Invité
Invité
Re: Hwang A. Tasyr + un mauvais Dieu dort dans les catacombes. | Sam 6 Fév - 10:38 Citer EditerSupprimer
Keen > t'es pas ma queen pour rien, je t'aime d'amour
William > god. Si je m'attendais à ça. Je t'aime encore plus d'amour j'te jure pour la peine, je reviens te couvrir d'amour dans la journée
William > god. Si je m'attendais à ça. Je t'aime encore plus d'amour j'te jure pour la peine, je reviens te couvrir d'amour dans la journée
Invité
Invité
Re: Hwang A. Tasyr + un mauvais Dieu dort dans les catacombes. | Sam 6 Fév - 10:42 Citer EditerSupprimer
COMMENT TU OSES FAIRE UNE NOUVELLE FICHE SANS ME PRÉVENIR SALE DKDNDKDKHXKNDPKX
Je suis sur phone alors je repasserais te faire le pavé de ta life, parce que #kyaz #jardinhumide #laplantation #oppagangnamstaz :kyaz:
Y'A DE L'AMOUR EN MOI POUR TOI
Je te love, et kyu love son petit soleil d'amour
Je suis sur phone alors je repasserais te faire le pavé de ta life, parce que #kyaz #jardinhumide #laplantation #oppagangnamstaz :kyaz:
Y'A DE L'AMOUR EN MOI POUR TOI
Je te love, et kyu love son petit soleil d'amour
Invité
Invité
Re: Hwang A. Tasyr + un mauvais Dieu dort dans les catacombes. | Sam 6 Fév - 10:44 Citer EditerSupprimer
Rebienvenue et bon reboot
(je meurs devant ton vava, au secours, j'ai besoin qu'on me réanime )
(je meurs devant ton vava, au secours, j'ai besoin qu'on me réanime )
Invité
Invité
Re: Hwang A. Tasyr + un mauvais Dieu dort dans les catacombes. | Sam 6 Fév - 10:45 Citer EditerSupprimer
nom d'une chèvre sous alimentée, encore ?
Invité
Invité
Re: Hwang A. Tasyr + un mauvais Dieu dort dans les catacombes. | Sam 6 Fév - 10:51 Citer EditerSupprimer
you can call me babe
et j'attends ton amour, écoute, je dis pas non moi
Hwang A. Tasyr a écrit:William > god. Si je m'attendais à ça. Je t'aime encore plus d'amour j'te jure pour la peine, je reviens te couvrir d'amour dans la journée
you can call me babe
et j'attends ton amour, écoute, je dis pas non moi
- on fera une photo de groupe:
... je devais partager !
Invité
Invité
Re: Hwang A. Tasyr + un mauvais Dieu dort dans les catacombes. | Sam 6 Fév - 10:54 Citer EditerSupprimer
Re fighting pour ce reboot
Invité
Invité
Re: Hwang A. Tasyr + un mauvais Dieu dort dans les catacombes. | Sam 6 Fév - 10:57 Citer EditerSupprimer
Mon Syrien d'amour
Bienvenue
Courage pour ce reboot
Bienvenue
Courage pour ce reboot
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4