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1, 2, 3 tu savais que les momies se réveillent, une fois la nuit tombée ?
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Re: tu savais que les momies se réveillent, une fois la nuit tombée ? | Jeu 19 Mai - 14:38
Depuis toujours, je rêve de pouvoir voyager à l’autre bout du monde et de prendre part à des fouilles archéologiques, afin de découvrir toutes sortes d’objets datant de plusieurs millions d’années. Ma mère m’a d’ailleurs raconté que, vers mes sept ans, j’ai demandé pour cadeau d’anniversaire un pinceau. Non pas parce que je m’étais découvert un talent certain pour la peinture mais parce que je voulais faire comme les grands archéologues que je voyais à la télé, en dépoussiérant les quelques pierres que je trouvais dans le jardin, dans l’espoir d’y découvrir des fossiles. Bien sûr, cela fut sans grand succès. Mais, c’est à partir de là que je découvris la voie que je voulais suivre, plus tard. Alors, forcément, lorsque Jung Min me propose d’aller visionner ce petit court métrage retraçant les plus grandes découvertes archéologiques, dans l’une des salles noires du musée, je ne peux qu’accepter. Et, après avoir fait une petite pause pipi histoire d’être totalement à l’aise, je suis le jeune homme et nous arrivons dans la salle en peu de temps. Il y a déjà pas mal de monde et, à défaut de trouver deux chaises de libres, Jung Min m’entraine vers l’avant et nous nous asseyons directement sur le sol. Puis, le film commence… On y découvre des images très connues comme celles de la découverte de Lucy, ce fossile d’australopithèque, mais aussi des images de découvertes beaucoup plus récentes telles que celles de ce moine momifié à Oulan Bator ou de cette citadelle perdue à Jérusalem. Des découvertes toutes aussi intéressantes les unes que les autres et qui ne manquent d’ailleurs pas de réveiller les futurs archéologues en nous. Je souris alors aux paroles de Jung Min et laisse échapper : « Tout est possible… Je suis certaine que tu ferais un excellent archéologue, en plus… » J’hoche la tête de haut en bas, comme pour l’assurer que je suis sincère, et me re-concentre finalement sur le film qui prend fin au bout de plusieurs minutes. Minutes que je n’ai pas vu passer, tellement j’étais captivée. Toutefois, et comme toute bonne chose a une fin, les lumières de la salle s’allument et je me lève alors, avant de me frotter les fesses, sans discrétion aucune. « Fiou… Mon popotin souffre… Vraiment pas confortable, leur sol. Heureusement que c’était pour la bonne cause… » Je râle mais j'suis quand même bien contente d'avoir assisté à cette projection. Du coup, peut-être un peu trop enthousiaste, une nouvelle fois, et alors que nous venons à peine de sortir de la salle, je m'exclame : « C'était vraiment chouette ! Et ça m'a donné encore plus envie de poursuivre dans cette voie ! » Faut dire que dans le domaine de la paléontologie, tout comme dans celui de l’archéologie, ce n'est pas tout le temps facile de rester motivé. Surtout quand on voit les perspectives d'avenir dans ces métiers... Mais on garde espoir. C'est ce qu'il faut ! « Bon, par contre, rester assise comme ça, ça m'a donné faim... » Ouais, bon, pour être honnête, ça n'a rien à voir. J'ai juste toujours faim...
tu savais que les momies se
réveillent, une fois la nuit tombée ?
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LEE JUNG MIN & YOON HA NI
Depuis toujours, je rêve de pouvoir voyager à l’autre bout du monde et de prendre part à des fouilles archéologiques, afin de découvrir toutes sortes d’objets datant de plusieurs millions d’années. Ma mère m’a d’ailleurs raconté que, vers mes sept ans, j’ai demandé pour cadeau d’anniversaire un pinceau. Non pas parce que je m’étais découvert un talent certain pour la peinture mais parce que je voulais faire comme les grands archéologues que je voyais à la télé, en dépoussiérant les quelques pierres que je trouvais dans le jardin, dans l’espoir d’y découvrir des fossiles. Bien sûr, cela fut sans grand succès. Mais, c’est à partir de là que je découvris la voie que je voulais suivre, plus tard. Alors, forcément, lorsque Jung Min me propose d’aller visionner ce petit court métrage retraçant les plus grandes découvertes archéologiques, dans l’une des salles noires du musée, je ne peux qu’accepter. Et, après avoir fait une petite pause pipi histoire d’être totalement à l’aise, je suis le jeune homme et nous arrivons dans la salle en peu de temps. Il y a déjà pas mal de monde et, à défaut de trouver deux chaises de libres, Jung Min m’entraine vers l’avant et nous nous asseyons directement sur le sol. Puis, le film commence… On y découvre des images très connues comme celles de la découverte de Lucy, ce fossile d’australopithèque, mais aussi des images de découvertes beaucoup plus récentes telles que celles de ce moine momifié à Oulan Bator ou de cette citadelle perdue à Jérusalem. Des découvertes toutes aussi intéressantes les unes que les autres et qui ne manquent d’ailleurs pas de réveiller les futurs archéologues en nous. Je souris alors aux paroles de Jung Min et laisse échapper : « Tout est possible… Je suis certaine que tu ferais un excellent archéologue, en plus… » J’hoche la tête de haut en bas, comme pour l’assurer que je suis sincère, et me re-concentre finalement sur le film qui prend fin au bout de plusieurs minutes. Minutes que je n’ai pas vu passer, tellement j’étais captivée. Toutefois, et comme toute bonne chose a une fin, les lumières de la salle s’allument et je me lève alors, avant de me frotter les fesses, sans discrétion aucune. « Fiou… Mon popotin souffre… Vraiment pas confortable, leur sol. Heureusement que c’était pour la bonne cause… » Je râle mais j'suis quand même bien contente d'avoir assisté à cette projection. Du coup, peut-être un peu trop enthousiaste, une nouvelle fois, et alors que nous venons à peine de sortir de la salle, je m'exclame : « C'était vraiment chouette ! Et ça m'a donné encore plus envie de poursuivre dans cette voie ! » Faut dire que dans le domaine de la paléontologie, tout comme dans celui de l’archéologie, ce n'est pas tout le temps facile de rester motivé. Surtout quand on voit les perspectives d'avenir dans ces métiers... Mais on garde espoir. C'est ce qu'il faut ! « Bon, par contre, rester assise comme ça, ça m'a donné faim... » Ouais, bon, pour être honnête, ça n'a rien à voir. J'ai juste toujours faim...© kerushirei
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Re: tu savais que les momies se réveillent, une fois la nuit tombée ? | Mar 24 Mai - 22:18
Je me sens un peu mal quand elle évoque le fait que le sol n’était pas confortable. Je baisse la tête et je mordille la lèvre. Je suis idiot, j’aurais dû l’emmener vers le fond de la salle et rester debout pendant le court-métrage. Elle n’a l’air de m’en tenir rigueur mais j’espère quand même qu’elle n’a pas trop mal la pauvre et que ça n’a pas gâche son plaisir. Elle avait l’air tellement enjoué à l’idée de voir ce petit film que ça serait vraiment dommage qu’une erreur de ma part ait tout balayé. Mais je n’ai pas vraiment le temps de m’inquiéter de ça ou plutôt de lui en faire part puisqu’elle me rassure inconsciemment à notre sortie de la salle. En effet, Hani a l’air finalement vraiment heureuse que je lui ai proposé cette petite activité, ça a l’air de lui avoir plu en tout cas. J’en suis content alors je lui fais un grand sourire et je confirme ses paroles. « Ça serait le rêve d’en arriver là. ». Je repense à ce qu’elle m’a dit au début de la projection. Si elle est positive sur mon avenir, c’est loin d’être mon cas. J’aimerai croire que je serais un jour en grand archéologue, mais j’ai peur que ça n’arrive jamais. J’ai peur que mon passé soit une barrière à tout ça. J’ai peur que mon père fasse barrière à cette envie. J’ai peur que mon caractère soit une barrière à ce rêve. J’ai peur d’être mon propre frein face à mon rêve. Mais si moi je n’ai pas confiance en moi, si ma famille ne place aucun espoir en moi, je sais que d’autres le font pour moi, pour eux. Mes amies, comme Hani, sont convaincus que je vais réussir. Même si ça ne m’aide pas à prendre confiance, ça me rassure quand même quelque part. J’ai l’impression d’être moins seul face à toutes mes frayeurs. « On y arrivera et on sera les meilleurs. » je lâche, parce que le dire à voix haute m’aidera peut-être un peu à le penser. J’essaye alors de me remémorer les autres endroits de l’exposition susceptible d’intéresser le plus Hani pour l’y emmener maintenant qu’on a fini avec la vidéo. Quand elle me parle du fait qu’elle a faim, je me rends compte que je n’ai pas mangé depuis je suis arrivé ici. Et juste le fait d’y penser et je sens déjà mon ventre protester, j’ai super faim du coup. La découverte du reste du musée, ça sera pour plus tard. Je regarde Hani avec des yeux pétillant et je déclare joyeusement : « On a qu’à aller manger dans ce cas ! On pourra rerentrer, nos places sont à la journée~ ». C’est fou ce que l’idée de manger peut me rendre heureux. Je réfléchis vite fait aux lieux où l’on peut manger près du musée, histoire de ne pas trop s’éloigner. Comme je connais un peu près tous les restaurants du quartier de l’université, je ne mets pas longtemps à trouver où il faut qu’on aille manger. « Oh ! Je connais un super restaurant pas loin, c’est très bon, et on n’a jamais faim en sortant. ». J’attrape de nouveau sa main et je la tire jusqu’à la sortie. « Je t’invite, bien sûr ».
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LEE JUNG MIN & YOON HA NI
Je me sens un peu mal quand elle évoque le fait que le sol n’était pas confortable. Je baisse la tête et je mordille la lèvre. Je suis idiot, j’aurais dû l’emmener vers le fond de la salle et rester debout pendant le court-métrage. Elle n’a l’air de m’en tenir rigueur mais j’espère quand même qu’elle n’a pas trop mal la pauvre et que ça n’a pas gâche son plaisir. Elle avait l’air tellement enjoué à l’idée de voir ce petit film que ça serait vraiment dommage qu’une erreur de ma part ait tout balayé. Mais je n’ai pas vraiment le temps de m’inquiéter de ça ou plutôt de lui en faire part puisqu’elle me rassure inconsciemment à notre sortie de la salle. En effet, Hani a l’air finalement vraiment heureuse que je lui ai proposé cette petite activité, ça a l’air de lui avoir plu en tout cas. J’en suis content alors je lui fais un grand sourire et je confirme ses paroles. « Ça serait le rêve d’en arriver là. ». Je repense à ce qu’elle m’a dit au début de la projection. Si elle est positive sur mon avenir, c’est loin d’être mon cas. J’aimerai croire que je serais un jour en grand archéologue, mais j’ai peur que ça n’arrive jamais. J’ai peur que mon passé soit une barrière à tout ça. J’ai peur que mon père fasse barrière à cette envie. J’ai peur que mon caractère soit une barrière à ce rêve. J’ai peur d’être mon propre frein face à mon rêve. Mais si moi je n’ai pas confiance en moi, si ma famille ne place aucun espoir en moi, je sais que d’autres le font pour moi, pour eux. Mes amies, comme Hani, sont convaincus que je vais réussir. Même si ça ne m’aide pas à prendre confiance, ça me rassure quand même quelque part. J’ai l’impression d’être moins seul face à toutes mes frayeurs. « On y arrivera et on sera les meilleurs. » je lâche, parce que le dire à voix haute m’aidera peut-être un peu à le penser. J’essaye alors de me remémorer les autres endroits de l’exposition susceptible d’intéresser le plus Hani pour l’y emmener maintenant qu’on a fini avec la vidéo. Quand elle me parle du fait qu’elle a faim, je me rends compte que je n’ai pas mangé depuis je suis arrivé ici. Et juste le fait d’y penser et je sens déjà mon ventre protester, j’ai super faim du coup. La découverte du reste du musée, ça sera pour plus tard. Je regarde Hani avec des yeux pétillant et je déclare joyeusement : « On a qu’à aller manger dans ce cas ! On pourra rerentrer, nos places sont à la journée~ ». C’est fou ce que l’idée de manger peut me rendre heureux. Je réfléchis vite fait aux lieux où l’on peut manger près du musée, histoire de ne pas trop s’éloigner. Comme je connais un peu près tous les restaurants du quartier de l’université, je ne mets pas longtemps à trouver où il faut qu’on aille manger. « Oh ! Je connais un super restaurant pas loin, c’est très bon, et on n’a jamais faim en sortant. ». J’attrape de nouveau sa main et je la tire jusqu’à la sortie. « Je t’invite, bien sûr ».© kerushirei
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Re: tu savais que les momies se réveillent, une fois la nuit tombée ? | Mar 28 Juin - 16:56
En effet. Ce serait le rêve d’en arriver là. Un rêve de gamine devenu réalité. C’est pour ça qu’en attendant que celui-ci se réalise, je me donne tous les moyens de réussir. De toute façon, je ne me vois pas faire autre chose de ma vie. Ce qui en soit, est assez problématique, en fait, car je n’ai réellement aucune issue de secours en tête, au cas où je me planterais en beauté. Mais je ne préfère pas y penser… Si déjà je pars avec l’idée que je ne parviendrais jamais à réaliser ce rêve, je peux tout de suite abandonner. Et, abandonner, ce n’est pas mon genre… Du coup, aux paroles du jeune homme, je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire. On y arrivera… C’est ce qu’il faut se répéter. Toujours persévérer, même si des obstacles se dressent en travers de notre chemin. C’est ce qu’on m’a toujours enseigné. Chez les Yoon, on persévère. On ne se laisse jamais abattre… J’hoche alors la tête et laisse échapper un « J’en suis certaine ! » pour toute réponse aux paroles du Sango. Puis, finalement, l’appel de la nourriture se fait ressentir et, bonne nouvelle, nos places nous permettent de sortir et rentrer dans le musée autant de fois qu’on le veut. Sans me faire prier, je suis donc Jung Min jusqu’à la sortie et nous nous dirigeons vers ce fameux restaurant dont il vient de me parler. Arrivés sur place, je pousse ensuite la porte de ce dernier et lâche un « Bonjour ! » des plus enthousiastes, à l’intention des employés du lieu, trop contente à l’idée de pouvoir me remplir un peu la panse. Avoir l’estomac vide, ce n’est jamais très bon lorsqu’on doit réfléchir. Même un tout petit peu… Je me dirige donc vers une table, en compagnie du vert, et m’installe en face de lui, avant de m’exclamer : « Aaaah ! Ça sent trop bon ! » J’en ai déjà l’eau à la bouche. En espérant que le goût soit à la hauteur de ce que nous présage cette bonne odeur. Mais, je ne me fais pas trop de soucis de ce côté-là. Si Jung Min dit que c’est un super restaurant et que ce qu’on y mange est bon, alors, je le crois… D’ailleurs, pressée de pouvoir goûter à la cuisine du chef, j’attrape la carte qui est posée au milieu de notre table et demande à mon ami : « Tu sais déjà ce que tu vas prendre, toi ? » Personnellement, comme c’est la première fois que je viens ici, je ne sais absolument pas quoi choisir. Et même le fait d’avoir la carte sous les yeux ne m’aide pas vraiment. Il y a tellement de choix… « Tout m’a l’air super bon ! Je ne sais pas quoi choisir ! Tu me conseilles quoi ? » Autant se tourner vers un connaisseur. Au moins, je suis certaine de ne pas faire un mauvais choix.
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En effet. Ce serait le rêve d’en arriver là. Un rêve de gamine devenu réalité. C’est pour ça qu’en attendant que celui-ci se réalise, je me donne tous les moyens de réussir. De toute façon, je ne me vois pas faire autre chose de ma vie. Ce qui en soit, est assez problématique, en fait, car je n’ai réellement aucune issue de secours en tête, au cas où je me planterais en beauté. Mais je ne préfère pas y penser… Si déjà je pars avec l’idée que je ne parviendrais jamais à réaliser ce rêve, je peux tout de suite abandonner. Et, abandonner, ce n’est pas mon genre… Du coup, aux paroles du jeune homme, je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire. On y arrivera… C’est ce qu’il faut se répéter. Toujours persévérer, même si des obstacles se dressent en travers de notre chemin. C’est ce qu’on m’a toujours enseigné. Chez les Yoon, on persévère. On ne se laisse jamais abattre… J’hoche alors la tête et laisse échapper un « J’en suis certaine ! » pour toute réponse aux paroles du Sango. Puis, finalement, l’appel de la nourriture se fait ressentir et, bonne nouvelle, nos places nous permettent de sortir et rentrer dans le musée autant de fois qu’on le veut. Sans me faire prier, je suis donc Jung Min jusqu’à la sortie et nous nous dirigeons vers ce fameux restaurant dont il vient de me parler. Arrivés sur place, je pousse ensuite la porte de ce dernier et lâche un « Bonjour ! » des plus enthousiastes, à l’intention des employés du lieu, trop contente à l’idée de pouvoir me remplir un peu la panse. Avoir l’estomac vide, ce n’est jamais très bon lorsqu’on doit réfléchir. Même un tout petit peu… Je me dirige donc vers une table, en compagnie du vert, et m’installe en face de lui, avant de m’exclamer : « Aaaah ! Ça sent trop bon ! » J’en ai déjà l’eau à la bouche. En espérant que le goût soit à la hauteur de ce que nous présage cette bonne odeur. Mais, je ne me fais pas trop de soucis de ce côté-là. Si Jung Min dit que c’est un super restaurant et que ce qu’on y mange est bon, alors, je le crois… D’ailleurs, pressée de pouvoir goûter à la cuisine du chef, j’attrape la carte qui est posée au milieu de notre table et demande à mon ami : « Tu sais déjà ce que tu vas prendre, toi ? » Personnellement, comme c’est la première fois que je viens ici, je ne sais absolument pas quoi choisir. Et même le fait d’avoir la carte sous les yeux ne m’aide pas vraiment. Il y a tellement de choix… « Tout m’a l’air super bon ! Je ne sais pas quoi choisir ! Tu me conseilles quoi ? » Autant se tourner vers un connaisseur. Au moins, je suis certaine de ne pas faire un mauvais choix. © kerushirei
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Re: tu savais que les momies se réveillent, une fois la nuit tombée ? | Dim 31 Juil - 12:27
Je suis Hani à l’intérieur du restaurant, elle a l’air aussi existée que moi à l’idée de se remplir l’estomac. On est dans un de mes restaurants favoris, et croyez-moi, quand on aime autant manger que moi, on en fait des restaurants. Je crois que je connais mieux la carte des coins où manger près du campus que je connais mon propre dortoir. Faut dire que je m’intéresse plus à la nourriture qu’aux nombreuses pièces du dortoir sango, non, je m’intéresse plus à la nourriture qu’à tout le reste, hors histoire et architecture. Je salue à mon tour les employés, à force j’ai appris à connaître leurs noms, même si eux ne connaissent pas forcément, je suis bien trop discret pour ça. Je m’installe en face d’Hani, et je commence à réfléchir au plat que je vais prendre. Pas besoin de carte, je la connais par cœur. Je profite quelques instants de la bonne odeur dont parle Hani qui règne dans la pièce, ça me donne encore plus faim. Je laisse également mes yeux se balader pour apprécier l’ambiance du lieu : petit restaurant familial. J’aime énormément cet endroit. Puis je regarde de nouveau ma camarade qui attrape la carte. « Hm. J’ai envie d’un yukgaejang ! Il est super bon ici. » je réponds très enthousiasme à l’idée d’en manger. En deux ans et demi à yonsei, j’ai eu l’occasion de goûter tous les plats de ce restaurant au moins une fois. Alors j’ai ma propre idée sur chacun d’entre eux, et ça me permet de tourner selon mes envies à chaque fois que je viens. Et là, maintenant, tout de suite, j’ai envie d’un yukgaejang. Mais tout est bon, comme il semble à Hani. « Tout est bon, mais je te conseille leur samgyetang ou leur naengmyeon ! Ils doivent faire les meilleurs du coin ! » je lui réponds après avoir un peu réfléchi aux plats que je prends le plus souvent ici. « Et leur naengmyeon, bien sûr ! Mais tu pourras piquer dans mon plat, si tu veux. » je lui souris en me levant un peu pour lui indiquer les plats en question sur la carte. « Oh ! On a qu’à prendre les trois ! On doit avoir suffisamment faim tous les deux pour finir trois plats ! ». Enfin, je parle peut-être que pour moi, mais en tout cas, je ne m’inquiète pas à l’idée d’avoir à manger trois plats à deux. Alors quand un des serveurs vient nous demander si on a choisi ce qu’on voulait manger, je commande les trois plats que j’ai conseillés à Hani plus tôt. Malgré son air un peu étonné, il note nos commandes avant de se retirer. En attendant l’arrivée de nos plats, je reprends la conversation qu’on a eue plus tôt. « Quand j’y pense… Même si je n’arrive pas tout de suite à devenir archéologue, je n’abandonnerai pas. C’est mon rêve alors je dois tout faire pour qu’il se réalise. Tant pis si je dois devenir professeur en attendant que ça arrive, je finirai par devenir archéologue. » je déclare un peu plus confiant que précédemment. Je pense que c’est l’idée de manger qui me redonne un peu confiant en moi.
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LEE JUNG MIN & YOON HA NI
Je suis Hani à l’intérieur du restaurant, elle a l’air aussi existée que moi à l’idée de se remplir l’estomac. On est dans un de mes restaurants favoris, et croyez-moi, quand on aime autant manger que moi, on en fait des restaurants. Je crois que je connais mieux la carte des coins où manger près du campus que je connais mon propre dortoir. Faut dire que je m’intéresse plus à la nourriture qu’aux nombreuses pièces du dortoir sango, non, je m’intéresse plus à la nourriture qu’à tout le reste, hors histoire et architecture. Je salue à mon tour les employés, à force j’ai appris à connaître leurs noms, même si eux ne connaissent pas forcément, je suis bien trop discret pour ça. Je m’installe en face d’Hani, et je commence à réfléchir au plat que je vais prendre. Pas besoin de carte, je la connais par cœur. Je profite quelques instants de la bonne odeur dont parle Hani qui règne dans la pièce, ça me donne encore plus faim. Je laisse également mes yeux se balader pour apprécier l’ambiance du lieu : petit restaurant familial. J’aime énormément cet endroit. Puis je regarde de nouveau ma camarade qui attrape la carte. « Hm. J’ai envie d’un yukgaejang ! Il est super bon ici. » je réponds très enthousiasme à l’idée d’en manger. En deux ans et demi à yonsei, j’ai eu l’occasion de goûter tous les plats de ce restaurant au moins une fois. Alors j’ai ma propre idée sur chacun d’entre eux, et ça me permet de tourner selon mes envies à chaque fois que je viens. Et là, maintenant, tout de suite, j’ai envie d’un yukgaejang. Mais tout est bon, comme il semble à Hani. « Tout est bon, mais je te conseille leur samgyetang ou leur naengmyeon ! Ils doivent faire les meilleurs du coin ! » je lui réponds après avoir un peu réfléchi aux plats que je prends le plus souvent ici. « Et leur naengmyeon, bien sûr ! Mais tu pourras piquer dans mon plat, si tu veux. » je lui souris en me levant un peu pour lui indiquer les plats en question sur la carte. « Oh ! On a qu’à prendre les trois ! On doit avoir suffisamment faim tous les deux pour finir trois plats ! ». Enfin, je parle peut-être que pour moi, mais en tout cas, je ne m’inquiète pas à l’idée d’avoir à manger trois plats à deux. Alors quand un des serveurs vient nous demander si on a choisi ce qu’on voulait manger, je commande les trois plats que j’ai conseillés à Hani plus tôt. Malgré son air un peu étonné, il note nos commandes avant de se retirer. En attendant l’arrivée de nos plats, je reprends la conversation qu’on a eue plus tôt. « Quand j’y pense… Même si je n’arrive pas tout de suite à devenir archéologue, je n’abandonnerai pas. C’est mon rêve alors je dois tout faire pour qu’il se réalise. Tant pis si je dois devenir professeur en attendant que ça arrive, je finirai par devenir archéologue. » je déclare un peu plus confiant que précédemment. Je pense que c’est l’idée de manger qui me redonne un peu confiant en moi.© kerushirei
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Re: tu savais que les momies se réveillent, une fois la nuit tombée ? | Mar 23 Aoû - 21:38
Au sein du dortoir des Students, j’ai une réputation de dalleuse. Tout le monde me voit comme la goinfre de service, celle qui se lève la nuit pour aller piller le frigidaire ou celle qui fait ses réserves dans le dernier tiroir de son placard. D’ailleurs, en parlant de celui-ci, gare à celui qui s’aviserait d’y prendre quelque chose. Yoon Ha Ni a beau être gentille, elle est aussi capable de sortir les crocs quand il est question de nourriture. Pas la peine, soit dit en passant, de vous préciser que les crocs je les ai en ce moment même à entendre Jung Min me citer tous ces prénoms de plats qui, d’après lui, sont excellents. Une moue hésitante prend alors possession de mon visage, tandis que je baisse de nouveau mon regard sur la carte, jetant un coup d’œil vers les dits plats que mon ami m’indique, mais même avec ça, je dois avouer que c’est pas facile facile de faire un choix. Heureusement, alors que je suis en plein combat intérieur pour savoir qui du Samgyetang ou du Naengyeon finira dans mon estomac, Jung Min propose THE solution. Ma bouche formant alors un « o » dans une expression des plus surprises, je laisse échapper, un brin trop excitée : « Mais oui !!! Pourquoi je n’y ai pas pensé ?! » Prendre les trois plats… C’était tellement évident et bien trouvé comme solution. En plus, comme finit par le dire le Sango, pour sûr à nous deux on aura aucune difficulté à les terminer. Je lui adresse donc un sourire, alors que le serveur vient à notre rencontre pour prendre notre commande, et reporte de nouveau mon attention sur le requin quand celui-ci reprend la parole. « Tu as bien raison ! N’abandonne jamais ! » Ne jamais baisser les bras, c'est la clé... Les efforts payent toujours un jour. « De toute façon, faut pas se leurrer… On ne devient pas archéologue, en claquant des doigts ! Et même avec un diplôme obtenu dans une université aussi prestigieuse que Yonsei, ce ne sera pas chose aisée. Mais faut y croire… Et se donner les moyens d’arriver à ses fins… » Je m’accorde une courte pause et finis par ajouter : « Puis être patient, surtout. La patience, c’est ce dont on aura le plus besoin, c’est certain… » Je laisse échapper un faible rire à ma propre remarque. Bizarrement, malgré que l’on puisse croire le contraire à me voir toujours bouger et courir partout, je suis une personne très patiente. Surtout lorsque quelque chose me tient à cœur… « Au fait… Ça t’est venu comment ? J’veux dire, pourquoi un jour tu t’es dit « je vais devenir archéologue » ? »
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Au sein du dortoir des Students, j’ai une réputation de dalleuse. Tout le monde me voit comme la goinfre de service, celle qui se lève la nuit pour aller piller le frigidaire ou celle qui fait ses réserves dans le dernier tiroir de son placard. D’ailleurs, en parlant de celui-ci, gare à celui qui s’aviserait d’y prendre quelque chose. Yoon Ha Ni a beau être gentille, elle est aussi capable de sortir les crocs quand il est question de nourriture. Pas la peine, soit dit en passant, de vous préciser que les crocs je les ai en ce moment même à entendre Jung Min me citer tous ces prénoms de plats qui, d’après lui, sont excellents. Une moue hésitante prend alors possession de mon visage, tandis que je baisse de nouveau mon regard sur la carte, jetant un coup d’œil vers les dits plats que mon ami m’indique, mais même avec ça, je dois avouer que c’est pas facile facile de faire un choix. Heureusement, alors que je suis en plein combat intérieur pour savoir qui du Samgyetang ou du Naengyeon finira dans mon estomac, Jung Min propose THE solution. Ma bouche formant alors un « o » dans une expression des plus surprises, je laisse échapper, un brin trop excitée : « Mais oui !!! Pourquoi je n’y ai pas pensé ?! » Prendre les trois plats… C’était tellement évident et bien trouvé comme solution. En plus, comme finit par le dire le Sango, pour sûr à nous deux on aura aucune difficulté à les terminer. Je lui adresse donc un sourire, alors que le serveur vient à notre rencontre pour prendre notre commande, et reporte de nouveau mon attention sur le requin quand celui-ci reprend la parole. « Tu as bien raison ! N’abandonne jamais ! » Ne jamais baisser les bras, c'est la clé... Les efforts payent toujours un jour. « De toute façon, faut pas se leurrer… On ne devient pas archéologue, en claquant des doigts ! Et même avec un diplôme obtenu dans une université aussi prestigieuse que Yonsei, ce ne sera pas chose aisée. Mais faut y croire… Et se donner les moyens d’arriver à ses fins… » Je m’accorde une courte pause et finis par ajouter : « Puis être patient, surtout. La patience, c’est ce dont on aura le plus besoin, c’est certain… » Je laisse échapper un faible rire à ma propre remarque. Bizarrement, malgré que l’on puisse croire le contraire à me voir toujours bouger et courir partout, je suis une personne très patiente. Surtout lorsque quelque chose me tient à cœur… « Au fait… Ça t’est venu comment ? J’veux dire, pourquoi un jour tu t’es dit « je vais devenir archéologue » ? » © kerushirei
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Re: tu savais que les momies se réveillent, une fois la nuit tombée ? | Sam 15 Oct - 22:24
On devrait faire des journées comme celle-ci plus souvent. Ou du moins, je devrais faire des journées comme celle-là plus souvent. C’est bien plus enrichissant que de rester assis dans un amphi à écouter un prof vont réciter votre livre d’histoire et la page wikipédia qu’il a trouvé sur le sujet. Au musée, on est en condition réel de ce qu’on fera plus tard, en tant qu’historien, et on rencontre des personnes qui occupent les postes de nos rêves, comme archéologue par exemple. C’est aussi enrichissant socialement parlant. Ça permet d’échanger des points de vue sur les métiers et sur les cours comme on a fait avec Hani. Je trouve que c’est formateur et que ça permet de mieux se comprendre les uns les autres, ce qui est primordiale dans la vie active. Et surtout… Ça permet d’aller manger au restaurant plutôt que manger la nourriture infâme du restaurant universitaire. Et croyez-moi, c’est la meilleure nouvelle dans tout ce que j’ai annoncé comme avantages. Je mange de tout mais la bouffe de l’université ce n’est vraiment pas ça, c’est presque aussi immonde que la nourriture que Meeyung fait pour s’entrainer et qu’on mange pour lui faire plaisir, c’est dire… Du coup, sentir l’odeur d’un bon restaurant en pleine semaine me réjouit grandement ! Surtout si on prend trois plats pour deux ! J’ai vraiment la dalle en plus. Et Hani a l’air de partager mon enjouement. On commande rapidement, et en attendant la commande, on reprend notre conversation. Je m’en doutais qu’elle allait me soutenir autant que je la soutiendrais toujours dans ses projets. Je lui souris doucement avant de murmurer un « jamais » en réponse. De toute façon, peu importe quand ça se passera, Hani a raison, dans le domaine, personne peut s’attendre à un miracle même avec un diplôme de yonsei. Le travail, la connaissance, les contacts sont les clés de la réussite en archéologie. J’hoche également la tête quand elle ajoute la patience, elle a tellement raison. Il faut surtout être patient, ne jamais perdre de vu son objectif peu importe le temps qui passe et les nerfs qui lâchent. Je profite d’une légère pause pour nous servir un verre d’eau. Puis je réponds à sa question… « Ça m’est venu lorsque je suis parti étudier en Écosse… J’avais un intervenant en histoire passionnant et passionné qui était archéologue. Puis Edinburgh est une ville chargée d’histoire et de mystère. Alors j’ai commencé à lire et faire des recherches sur tout et rien à aller explorer les coins secrets de la ville. J’ai accompagné deux ou trois fois mon professeur en excursion et je me suis surpris à ne plus jamais vouloir arrêter. » j’explique en souriant, me rappelant tous ses bons souvenirs écossais. Je n’ose pas trop ajouter que c’est aussi parce que je me suis rendu compte que je ne deviendrais jamais danseur professionnel. « Et toi alors ? ».
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réveillent, une fois la nuit tombée ?
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LEE JUNG MIN & YOON HA NI
On devrait faire des journées comme celle-ci plus souvent. Ou du moins, je devrais faire des journées comme celle-là plus souvent. C’est bien plus enrichissant que de rester assis dans un amphi à écouter un prof vont réciter votre livre d’histoire et la page wikipédia qu’il a trouvé sur le sujet. Au musée, on est en condition réel de ce qu’on fera plus tard, en tant qu’historien, et on rencontre des personnes qui occupent les postes de nos rêves, comme archéologue par exemple. C’est aussi enrichissant socialement parlant. Ça permet d’échanger des points de vue sur les métiers et sur les cours comme on a fait avec Hani. Je trouve que c’est formateur et que ça permet de mieux se comprendre les uns les autres, ce qui est primordiale dans la vie active. Et surtout… Ça permet d’aller manger au restaurant plutôt que manger la nourriture infâme du restaurant universitaire. Et croyez-moi, c’est la meilleure nouvelle dans tout ce que j’ai annoncé comme avantages. Je mange de tout mais la bouffe de l’université ce n’est vraiment pas ça, c’est presque aussi immonde que la nourriture que Meeyung fait pour s’entrainer et qu’on mange pour lui faire plaisir, c’est dire… Du coup, sentir l’odeur d’un bon restaurant en pleine semaine me réjouit grandement ! Surtout si on prend trois plats pour deux ! J’ai vraiment la dalle en plus. Et Hani a l’air de partager mon enjouement. On commande rapidement, et en attendant la commande, on reprend notre conversation. Je m’en doutais qu’elle allait me soutenir autant que je la soutiendrais toujours dans ses projets. Je lui souris doucement avant de murmurer un « jamais » en réponse. De toute façon, peu importe quand ça se passera, Hani a raison, dans le domaine, personne peut s’attendre à un miracle même avec un diplôme de yonsei. Le travail, la connaissance, les contacts sont les clés de la réussite en archéologie. J’hoche également la tête quand elle ajoute la patience, elle a tellement raison. Il faut surtout être patient, ne jamais perdre de vu son objectif peu importe le temps qui passe et les nerfs qui lâchent. Je profite d’une légère pause pour nous servir un verre d’eau. Puis je réponds à sa question… « Ça m’est venu lorsque je suis parti étudier en Écosse… J’avais un intervenant en histoire passionnant et passionné qui était archéologue. Puis Edinburgh est une ville chargée d’histoire et de mystère. Alors j’ai commencé à lire et faire des recherches sur tout et rien à aller explorer les coins secrets de la ville. J’ai accompagné deux ou trois fois mon professeur en excursion et je me suis surpris à ne plus jamais vouloir arrêter. » j’explique en souriant, me rappelant tous ses bons souvenirs écossais. Je n’ose pas trop ajouter que c’est aussi parce que je me suis rendu compte que je ne deviendrais jamais danseur professionnel. « Et toi alors ? ».© kerushirei
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Re: tu savais que les momies se réveillent, une fois la nuit tombée ? | Lun 14 Nov - 0:23
En attendant que le serveur revienne avec nos plats, Jung Min décide de relancer la conversation sur nos aspirations à venir et si, au vu des difficultés qui nous attendent, nous pourrions facilement être découragés, je suis contente de voir que ce n’est absolument pas le cas du jeune homme. En effet. Tout comme moi, il semble avoir la rage de vaincre, l’envie d’arriver à ses fins (ce qui en soit m’étonne quand même un petit peu de sa part parce que j’veux pas être méchante ou quoi mais j’ai toujours vu le Sango comme quelqu’un d’assez naïf, influençable et pas forcément faible mais beaucoup plus enclin à abandonner face à la difficulté, vous voyez ?) et cela me rassure beaucoup. D’ailleurs, alors que notre conversation bat son plein, je suis curieuse d’en savoir un peu plus sur lui car on a beau être amis, je me rends compte que je ne le connais pas si bien que ça, en fait, et une moue étonnée prend possession de mon visage, à ses paroles. « Owwwww ! Tu as étudié en Ecosse ?! » Arborant ensuite une expression exagérément sévère, je le pointe du doigt et agite ce dernier, comme le ferait une maman qui gronde son enfant, avant d’ajouter : « Tu ne me l’avais jamais dit, ça, petit coquin ! » Je finis toutefois par esquisser un sourire et m’exclame, quelque peu rêveuse : « En tout cas, ça a dû être vraiment chouette ! Tu en as de la chance… » Non pas que l’Ecosse soit un pays que je rêve forcément de visiter mais j’ai toujours voulu voyager, découvrir de nouvelles cultures, voir de nouveaux paysages. D’ailleurs, les fouilles aux quatre coins du globe sont un avantage du métier d’archéologue qui m’a poussé à poursuivre dans cette voie. Même si celle-ci était déjà toute tracée depuis un petit moment. Parce que oui… Au risque de me répéter, c’est un rêve de gamine. Un rêve de gamine dont l’élément déclencheur fut pour le moins… inattendu. Un sourire quelque peu amusé prend d’ailleurs possession de mon visage quand Jung Min me retourne la question et, me pointant moi-même du doigt, je finis par lâcher : « Moi ? Et bien, ça va peut-être te faire rire mais… » Je me racle légèrement la gorge et poursuis : « En fait, je devais avoir sept ans, vers là, et mon grand frère m’a emmené au cinéma pour aller voir le film d’animation Dinosaures… » J’prends une courte pause et guette sa réaction, avant de reprendre : « Tu sais que j’adore les dinosaures, pas vrai ? » A vrai dire, ce n’est plus un secret pour personne, ça… « Et bien, justement, c’est ce jour-là que ma passion pour les dinosaures a débuté… Et c’est également ce jour-là que j’ai souhaité les étudier. J’étais, certes, très jeune mais je n’en démordais pas. Je voulais devenir paléontologue. D’ailleurs, mes parents ont fini par m’offrir la p’tite panoplie de l’archéologue pour Noël. Tu sais, celle qu’on vend en magasin, avec tous les outils en plastoc, là ! Et, après ça, j’ai passé mon temps à dépoussiérer de vieux cailloux dans le jardin dans l’espoir de tomber sur de vieux ossements ou des trésors enfouis ! J’étais un peu conne, à l’époque, j’avoue… Mais faut croire que ça a du bon, parfois ! » Je ris de ma propre personne et, finalement, le serveur revient vers nous avec nos plats. Mes yeux se chargeant d’étoiles, je me frotte alors les mains en le voyant les déposer devant nous. « Miam ! Ça a l’air délicieux ! Je crois que je vais me régaler ! » Et ce n’est pas peu dire…
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réveillent, une fois la nuit tombée ?
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En attendant que le serveur revienne avec nos plats, Jung Min décide de relancer la conversation sur nos aspirations à venir et si, au vu des difficultés qui nous attendent, nous pourrions facilement être découragés, je suis contente de voir que ce n’est absolument pas le cas du jeune homme. En effet. Tout comme moi, il semble avoir la rage de vaincre, l’envie d’arriver à ses fins (ce qui en soit m’étonne quand même un petit peu de sa part parce que j’veux pas être méchante ou quoi mais j’ai toujours vu le Sango comme quelqu’un d’assez naïf, influençable et pas forcément faible mais beaucoup plus enclin à abandonner face à la difficulté, vous voyez ?) et cela me rassure beaucoup. D’ailleurs, alors que notre conversation bat son plein, je suis curieuse d’en savoir un peu plus sur lui car on a beau être amis, je me rends compte que je ne le connais pas si bien que ça, en fait, et une moue étonnée prend possession de mon visage, à ses paroles. « Owwwww ! Tu as étudié en Ecosse ?! » Arborant ensuite une expression exagérément sévère, je le pointe du doigt et agite ce dernier, comme le ferait une maman qui gronde son enfant, avant d’ajouter : « Tu ne me l’avais jamais dit, ça, petit coquin ! » Je finis toutefois par esquisser un sourire et m’exclame, quelque peu rêveuse : « En tout cas, ça a dû être vraiment chouette ! Tu en as de la chance… » Non pas que l’Ecosse soit un pays que je rêve forcément de visiter mais j’ai toujours voulu voyager, découvrir de nouvelles cultures, voir de nouveaux paysages. D’ailleurs, les fouilles aux quatre coins du globe sont un avantage du métier d’archéologue qui m’a poussé à poursuivre dans cette voie. Même si celle-ci était déjà toute tracée depuis un petit moment. Parce que oui… Au risque de me répéter, c’est un rêve de gamine. Un rêve de gamine dont l’élément déclencheur fut pour le moins… inattendu. Un sourire quelque peu amusé prend d’ailleurs possession de mon visage quand Jung Min me retourne la question et, me pointant moi-même du doigt, je finis par lâcher : « Moi ? Et bien, ça va peut-être te faire rire mais… » Je me racle légèrement la gorge et poursuis : « En fait, je devais avoir sept ans, vers là, et mon grand frère m’a emmené au cinéma pour aller voir le film d’animation Dinosaures… » J’prends une courte pause et guette sa réaction, avant de reprendre : « Tu sais que j’adore les dinosaures, pas vrai ? » A vrai dire, ce n’est plus un secret pour personne, ça… « Et bien, justement, c’est ce jour-là que ma passion pour les dinosaures a débuté… Et c’est également ce jour-là que j’ai souhaité les étudier. J’étais, certes, très jeune mais je n’en démordais pas. Je voulais devenir paléontologue. D’ailleurs, mes parents ont fini par m’offrir la p’tite panoplie de l’archéologue pour Noël. Tu sais, celle qu’on vend en magasin, avec tous les outils en plastoc, là ! Et, après ça, j’ai passé mon temps à dépoussiérer de vieux cailloux dans le jardin dans l’espoir de tomber sur de vieux ossements ou des trésors enfouis ! J’étais un peu conne, à l’époque, j’avoue… Mais faut croire que ça a du bon, parfois ! » Je ris de ma propre personne et, finalement, le serveur revient vers nous avec nos plats. Mes yeux se chargeant d’étoiles, je me frotte alors les mains en le voyant les déposer devant nous. « Miam ! Ça a l’air délicieux ! Je crois que je vais me régaler ! » Et ce n’est pas peu dire…© kerushirei
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Re: tu savais que les momies se réveillent, une fois la nuit tombée ? | Dim 4 Déc - 20:08
Je suis conscient qu’avec mon caractère et ma façon d’être avec les autres, personne ne pourrait croire d’extérieur que j’ai une telle détermination concernant mon orientation et mon choix de vie. Franchement, ça ne me correspond presque pas quand on ne me connait pas vraiment, et même quand on me connait, ça reste difficile à croire. Déjà quand j’explique que je suis en histoire, les gens s’imaginent tout de suite que c’est pour devenir le futur professeur d’histoire inintéressant et soumis. Faut dire que ces deux termes me collent plus à la peau que les termes aventurier et courageux qu’on associe à la recherche sur le terrain. Mais ce que les gens me voient faire, ce que les gens veulent que je fasse, a très peu d’importance. Notre propre volonté est prioritaire. Mon père aurait voulu me voir faire de l’économie, comme mon frère, mais j’ai bien fait de ne pas l’écouter. J’aurais été malheureux dans ce domaine alors que je suis parfaitement épanoui à l’heure actuelle. Alors tant pis si cette histoire n’a pas très bien finie. Je suis heureux dans ce que je fais, où je suis, avec qui je suis. Je fais ce que je voulais faire et je le fais très bien. Et je suis plus déterminé que qui conque pour aller jusqu’au bout. C’est un côté improbable de ma personnalité, un côté plus caché que les autres mais tout aussi présent. Je dirais même qu’au fil du temps, il a tendance à prendre le dessus de plus en plus souvent. J’hoche les épaules quand elle me fait remarquer ce que je ne lui ai jamais dit que j’avais étudié en Écosse. « Tu ne me l’as jamais demandé… Puis ce n’est pas très intéressant. » je lui réponds timidement. C’est vrai quoi, ma vie n’est pas très intéressante, je n’ai pas envie d’embêter mes proches avec la narration d’une vie pas très trépidante. Surtout que je n’ai aucune envie d’ébruiter les passages trépidants… D’ailleurs, ces deux années sont plutôt issues de la malchance vu le contexte dans lequel je suis parti, la seule chance que j’ai eu sur le coup c’est que mon père accepte que j’y aille. Personne n’y croyait, moi le premier. Comme quoi tout est possible. J’écoute Hani me parler ce qui l’a poussé à vouloir devenir paléontologue, ça m’intéresse vraiment. Tout le monde ne rêve pas de découvrir mes os de grosses bêbêtes disparues depuis des milliards d’années entre trois cailloux au milieu d’un désert de poussière. En tout cas, je trouve ça simple mais beau comment Hani en est arrivée là. Elle poursuit le même rêve depuis ses sept ans, et elle n’a jamais perdu de vue son objectif. C’est impressionnant et très respectable. Un modèle pour tous les enfants. Alors quand j’entends dire qu’elle était conne, je secoue la tête de droite à gauche. « Nan, je ne pense pas que t’étais bête. T’avais un rêve à réaliser, et puis, regardes aujourd’hui tu réalises ton rêve d’enfant, tout le monde n’a pas cette chance. » je lui souris doucement. Et je remercie le serveur qui dépose nos plats devant nous. Je vois que mon amie a l’air ravie de ce qui se présente sur nos tables, et ce n’est pas la seule. « Picotes comme tu veux dans les trois ! » je lui précise alors que j’attrape déjà un morceau de poulet entre mes baguettes. Je veux qu’elle n’hésite pas non plus à se lancer pour manger. « Et cette passion pour la nourriture, ça vient d’où ? » je lui demande la bouche pleine en rigolant.
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réveillent, une fois la nuit tombée ?
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LEE JUNG MIN & YOON HA NI
Je suis conscient qu’avec mon caractère et ma façon d’être avec les autres, personne ne pourrait croire d’extérieur que j’ai une telle détermination concernant mon orientation et mon choix de vie. Franchement, ça ne me correspond presque pas quand on ne me connait pas vraiment, et même quand on me connait, ça reste difficile à croire. Déjà quand j’explique que je suis en histoire, les gens s’imaginent tout de suite que c’est pour devenir le futur professeur d’histoire inintéressant et soumis. Faut dire que ces deux termes me collent plus à la peau que les termes aventurier et courageux qu’on associe à la recherche sur le terrain. Mais ce que les gens me voient faire, ce que les gens veulent que je fasse, a très peu d’importance. Notre propre volonté est prioritaire. Mon père aurait voulu me voir faire de l’économie, comme mon frère, mais j’ai bien fait de ne pas l’écouter. J’aurais été malheureux dans ce domaine alors que je suis parfaitement épanoui à l’heure actuelle. Alors tant pis si cette histoire n’a pas très bien finie. Je suis heureux dans ce que je fais, où je suis, avec qui je suis. Je fais ce que je voulais faire et je le fais très bien. Et je suis plus déterminé que qui conque pour aller jusqu’au bout. C’est un côté improbable de ma personnalité, un côté plus caché que les autres mais tout aussi présent. Je dirais même qu’au fil du temps, il a tendance à prendre le dessus de plus en plus souvent. J’hoche les épaules quand elle me fait remarquer ce que je ne lui ai jamais dit que j’avais étudié en Écosse. « Tu ne me l’as jamais demandé… Puis ce n’est pas très intéressant. » je lui réponds timidement. C’est vrai quoi, ma vie n’est pas très intéressante, je n’ai pas envie d’embêter mes proches avec la narration d’une vie pas très trépidante. Surtout que je n’ai aucune envie d’ébruiter les passages trépidants… D’ailleurs, ces deux années sont plutôt issues de la malchance vu le contexte dans lequel je suis parti, la seule chance que j’ai eu sur le coup c’est que mon père accepte que j’y aille. Personne n’y croyait, moi le premier. Comme quoi tout est possible. J’écoute Hani me parler ce qui l’a poussé à vouloir devenir paléontologue, ça m’intéresse vraiment. Tout le monde ne rêve pas de découvrir mes os de grosses bêbêtes disparues depuis des milliards d’années entre trois cailloux au milieu d’un désert de poussière. En tout cas, je trouve ça simple mais beau comment Hani en est arrivée là. Elle poursuit le même rêve depuis ses sept ans, et elle n’a jamais perdu de vue son objectif. C’est impressionnant et très respectable. Un modèle pour tous les enfants. Alors quand j’entends dire qu’elle était conne, je secoue la tête de droite à gauche. « Nan, je ne pense pas que t’étais bête. T’avais un rêve à réaliser, et puis, regardes aujourd’hui tu réalises ton rêve d’enfant, tout le monde n’a pas cette chance. » je lui souris doucement. Et je remercie le serveur qui dépose nos plats devant nous. Je vois que mon amie a l’air ravie de ce qui se présente sur nos tables, et ce n’est pas la seule. « Picotes comme tu veux dans les trois ! » je lui précise alors que j’attrape déjà un morceau de poulet entre mes baguettes. Je veux qu’elle n’hésite pas non plus à se lancer pour manger. « Et cette passion pour la nourriture, ça vient d’où ? » je lui demande la bouche pleine en rigolant.© kerushirei
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Re: tu savais que les momies se réveillent, une fois la nuit tombée ? | Lun 26 Déc - 17:26
On m’a toujours dit de ne pas me fier aux apparences. D’ailleurs, c’est un conseil que je tente de mettre en application le plus souvent possible. Mais je dois quand même avouer qu’il y a certaines choses qui, quand bien même elles me paraissent totalement possibles, continuent pourtant de m’étonner. Et la voie qu’a choisi Jung Min fait partie de ces choses… Lui qui est si discret, qui semble si chétif, possède pourtant l’âme d’un aventurier. Car c’est ce qu’il faut avoir pour vouloir faire de l’archéologie son métier. Alors, certes, quand je parle d’aventures, je n’imagine pas quelque chose à la Indiana Jones. Faut pas abuser, même si personnellement c’est le genre de défis qui me rendraient totalement ouf... Mais le métier d’archéologue demande quand même une certaine force mentale. Force mentale que le jeune homme ne semble pas avoir, quand on se contente de ce que l’on voit aux premiers abords. Quoique… Même quand on le connait, c’est une chose qui ne saute pas forcément aux yeux. Il faut beaucoup creuser pour s’en rendre compte… Chose que je n’ai malheureusement pas assez faite, avec le jeune homme. La preuve étant que je viens de découvrir à l’instant que « Monsieur secrets » s’était octroyé un petit séjour de plusieurs longs mois en Ecosse pour étudier. Cette classe, quand même… D’ailleurs, à ses paroles, je ne peux m’empêcher de prendre une expression faussement offusquée et demande, presque en criant : « Pas très intéressant ? Tu rigoles, j’espère ?! Un séjour dans un tel pays ne peut pas être inintéressant… » Mon visage se radoucit ensuite, alors que je finis par dire : « Je suis sûre que tu exagères… Faudra que tu me racontes tout ça un peu plus en détail, un jour ! » Je ne lui laisse pas le choix. Et comme je n’oublie jamais, il peut être certain que je reviendrais vers lui pour le questionner. Mais, en attendant, c’est à mon tour de me dévoiler un peu, et alors que je finis mon petit récit, un sourire prend possession de mon visage, quand Jung Min affirme qu’il n’y a vraiment pas de raison de penser que jouer aux apprentis archéologues dans son jardin soit signe de connerie. Ce à quoi je réponds toutefois un « Oh, crois moi… En me voyant dépoussiérer tous les cailloux que je croisais, à l’époque, tu m’aurais certainement prise pour une folle, toi aussi… » avant de laisser échapper un rire. Regardant ensuite le serveur arriver avec nos plats, je ne peux bien évidemment pas retenir mon enthousiasme. Mais, entre estomacs sur pattes, je suis certaine qu’on se comprend. Hochant donc de la tête lorsque Jung Min me propose de piocher un peu dans chaque plat, je ne me fais pas prier et, après qu’il se soit lui-même servi, j’attrape mes baguettes avant de les plonger dans le Yukgaejang, portant alors un morceau de boeuf à ma bouche. « Mon dieu… Ch’est délichieux ! » Je n’ai d’ailleurs même pas avalé ce que j’ai dans la bouche que déjà, je m’empare d’une autre bouchée, attrapant cette fois-ci quelques nouilles dans le plat de Naengmyeon. Je prends cependant le temps de mâcher et de tout bien avaler, avant de finalement répondre à mon ami. « De ma maman ! Elle fait les meilleurs Mandou du monde… » Bon ok, j’exagère peut-être un peu. Mais c’est bien connu que la nourriture de maman est toujours meilleure que celle des autres… « Han~ D’ailleurs faudra que je lui dise de m’en faire ! Ça fait longtemps que j’en ai pas mangé. Puis j’en ai marre de me nourrir de nouilles instantanées… » La dure vie d’une étudiante n’ayant pas forcément un compte en banque bien rempli… « Je te les ferais goûter, si tu veux ?! » Et toute contente, une nouvelle fois, je pioche dans un énième plat, avant de finalement demander, la bouche pleine : « Et toi ? D’ailleurs, ch’est quoi ton plat préféré ? Moi ch’est le Japchae ! Je pourrais en manger tous les jours, si je le pouvais ! » Mais là encore, problème de sousous. Faut dire que la viande, et en particulier le bœuf, ce n’est pas donné, ici, en Corée…
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LEE JUNG MIN & YOON HA NI
On m’a toujours dit de ne pas me fier aux apparences. D’ailleurs, c’est un conseil que je tente de mettre en application le plus souvent possible. Mais je dois quand même avouer qu’il y a certaines choses qui, quand bien même elles me paraissent totalement possibles, continuent pourtant de m’étonner. Et la voie qu’a choisi Jung Min fait partie de ces choses… Lui qui est si discret, qui semble si chétif, possède pourtant l’âme d’un aventurier. Car c’est ce qu’il faut avoir pour vouloir faire de l’archéologie son métier. Alors, certes, quand je parle d’aventures, je n’imagine pas quelque chose à la Indiana Jones. Faut pas abuser, même si personnellement c’est le genre de défis qui me rendraient totalement ouf... Mais le métier d’archéologue demande quand même une certaine force mentale. Force mentale que le jeune homme ne semble pas avoir, quand on se contente de ce que l’on voit aux premiers abords. Quoique… Même quand on le connait, c’est une chose qui ne saute pas forcément aux yeux. Il faut beaucoup creuser pour s’en rendre compte… Chose que je n’ai malheureusement pas assez faite, avec le jeune homme. La preuve étant que je viens de découvrir à l’instant que « Monsieur secrets » s’était octroyé un petit séjour de plusieurs longs mois en Ecosse pour étudier. Cette classe, quand même… D’ailleurs, à ses paroles, je ne peux m’empêcher de prendre une expression faussement offusquée et demande, presque en criant : « Pas très intéressant ? Tu rigoles, j’espère ?! Un séjour dans un tel pays ne peut pas être inintéressant… » Mon visage se radoucit ensuite, alors que je finis par dire : « Je suis sûre que tu exagères… Faudra que tu me racontes tout ça un peu plus en détail, un jour ! » Je ne lui laisse pas le choix. Et comme je n’oublie jamais, il peut être certain que je reviendrais vers lui pour le questionner. Mais, en attendant, c’est à mon tour de me dévoiler un peu, et alors que je finis mon petit récit, un sourire prend possession de mon visage, quand Jung Min affirme qu’il n’y a vraiment pas de raison de penser que jouer aux apprentis archéologues dans son jardin soit signe de connerie. Ce à quoi je réponds toutefois un « Oh, crois moi… En me voyant dépoussiérer tous les cailloux que je croisais, à l’époque, tu m’aurais certainement prise pour une folle, toi aussi… » avant de laisser échapper un rire. Regardant ensuite le serveur arriver avec nos plats, je ne peux bien évidemment pas retenir mon enthousiasme. Mais, entre estomacs sur pattes, je suis certaine qu’on se comprend. Hochant donc de la tête lorsque Jung Min me propose de piocher un peu dans chaque plat, je ne me fais pas prier et, après qu’il se soit lui-même servi, j’attrape mes baguettes avant de les plonger dans le Yukgaejang, portant alors un morceau de boeuf à ma bouche. « Mon dieu… Ch’est délichieux ! » Je n’ai d’ailleurs même pas avalé ce que j’ai dans la bouche que déjà, je m’empare d’une autre bouchée, attrapant cette fois-ci quelques nouilles dans le plat de Naengmyeon. Je prends cependant le temps de mâcher et de tout bien avaler, avant de finalement répondre à mon ami. « De ma maman ! Elle fait les meilleurs Mandou du monde… » Bon ok, j’exagère peut-être un peu. Mais c’est bien connu que la nourriture de maman est toujours meilleure que celle des autres… « Han~ D’ailleurs faudra que je lui dise de m’en faire ! Ça fait longtemps que j’en ai pas mangé. Puis j’en ai marre de me nourrir de nouilles instantanées… » La dure vie d’une étudiante n’ayant pas forcément un compte en banque bien rempli… « Je te les ferais goûter, si tu veux ?! » Et toute contente, une nouvelle fois, je pioche dans un énième plat, avant de finalement demander, la bouche pleine : « Et toi ? D’ailleurs, ch’est quoi ton plat préféré ? Moi ch’est le Japchae ! Je pourrais en manger tous les jours, si je le pouvais ! » Mais là encore, problème de sousous. Faut dire que la viande, et en particulier le bœuf, ce n’est pas donné, ici, en Corée…© kerushirei
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Re: tu savais que les momies se réveillent, une fois la nuit tombée ? | Dim 29 Jan - 13:01
Bien sûr mon séjour en Ecosse est tout ce qu’il y a de plus intéressant dans ma vie avec mes années à Yonsei. Mais c’est intéressant pour moi, parce qu’il s’agit d’un tournant de ma vie qui m’a donné une chose à laquelle m’accrocher pour mener la vie que j’entendais, mais c’est très peu attractif pour les autres je pense. C’est une expérience personnelle qui m’a beaucoup apporté mais qui n’apporte rien quand on la partage. Surtout que je n’y ai rien fait d’exceptionnel là-bas, pas de bails, pas de dossier, pas d’informations croustillante. J’ai juste trouvé un nouveau souffle en Ecosse, loin de ma « famille » et de mes problèmes. Un nouveau rêve aussi après l’abandon violet du premier. Ça a été un véritable renouveau pour moi et pour le meilleur. « Nan, bien sûr, c’était super intéressant pour moi, très enrichissant. La culture, les paysages, la langue, l’histoire… Mais ça a été globalement des mois à suivre des cours dans un amphi… Même si le bâtiment, dans lequel on était, était superbe niveau architecture ! ». Je réfléchis rapidement à ce que j’ai fait d’autre… « Oh ! J’ai fait un road trip avec un ami de ma promo, un autre étranger, autour de l’Ecosse ! Un jour je te montrerai par où on est passé et tout ce qu’on a vu ! » je lui souris avant de la laisser me raconter sa propre histoire. Malgré tout ce qu’elle dit, je continue à penser qu’il n’y avait aucune raison de se moquer d’elle enfant. Jouer à l’apprenti archéologue quand on est enfant alors qu’on veut vraiment le devenir est loin d’être ridicule. Beaucoup moins que de jouer à la princesse quand on sait que c’est en vain. Jouer à l’architecte au moins ça a un sens puisque c’est réalisable. En tout cas pour ma part, que ce soit le petit Jungmin d’il y a dix ans, le Jungmin d’aujourd’hui ou celui dans dix ans, aucun d’entre eux ne serait moqué d’elle ou l’aurait prise pour une folle comme elle dit. Je ne trouve rien à répondre mais j’espère qu’au fond d’elle elle sait que je n’aurais jamais pensé ça d’elle… Avec le même enthousiasme et la même envie, on s’attaque aux plats que nous a ramenés le serveur. Parlé la bouche pleine ne m’a jamais gêné. De toute façon pour le peu que je parle… Alors j’engage de nouveau la conversation alors que je suis en plein mastication de mon poulet. « Hmm, c’est vachement bon ! » je déclare à mon tour alors que mes baguettes sont déjà dans un autre plat à choper des morceaux de viande. Bizarrement j’ai l’impression que les gens qui mangent beaucoup ont tous une mère qui cuisine à la perfection. Si celle de Hani est la reine des Mandou, la mienne était la reine des Hotteok ! Moi aussi la cuisine de ma mère me manque, mais j’ai plus aucune chance d’y regoûter un jour… Et comme je ne sais pas cuisiner, je vais au restaurant pour bien manger. Mais je serais plus que ravi de retrouver le goût de la cuisine d’une mère, alors j’ai hâte que Hani me fasse partager les plats de sa mère ! « Avec plaisir ! » je réponds sur le même ton. J’attaque un nouveau plat, choisissant de passer du poulet au bœuf pour changer. Je l’écoute en mangeant, puis j’avale mon morceau de viande avant de répondre. « Hmm… le Jjamppong ! Mais c’est compliqué d’en trouver des bons si on n’habite pas sur la côté… Après avoir goûté à ceux de Busan, impossible de manger ceux d’ici ! ». J’ai eu l’occasion une fois d’aller dans un restaurant de fruits de mer à Busan, et depuis, je suis totalement amoureux de ce plat. Et pour le moment, pas moyen de trouver un aussi bon à Séoul. « Je retournerais bien à Busan rien que pour ça ! » je rigole avant de retourner profiter de nos assiettes.
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réveillent, une fois la nuit tombée ?
LEE JUNG MIN & YOON HA NI
Bien sûr mon séjour en Ecosse est tout ce qu’il y a de plus intéressant dans ma vie avec mes années à Yonsei. Mais c’est intéressant pour moi, parce qu’il s’agit d’un tournant de ma vie qui m’a donné une chose à laquelle m’accrocher pour mener la vie que j’entendais, mais c’est très peu attractif pour les autres je pense. C’est une expérience personnelle qui m’a beaucoup apporté mais qui n’apporte rien quand on la partage. Surtout que je n’y ai rien fait d’exceptionnel là-bas, pas de bails, pas de dossier, pas d’informations croustillante. J’ai juste trouvé un nouveau souffle en Ecosse, loin de ma « famille » et de mes problèmes. Un nouveau rêve aussi après l’abandon violet du premier. Ça a été un véritable renouveau pour moi et pour le meilleur. « Nan, bien sûr, c’était super intéressant pour moi, très enrichissant. La culture, les paysages, la langue, l’histoire… Mais ça a été globalement des mois à suivre des cours dans un amphi… Même si le bâtiment, dans lequel on était, était superbe niveau architecture ! ». Je réfléchis rapidement à ce que j’ai fait d’autre… « Oh ! J’ai fait un road trip avec un ami de ma promo, un autre étranger, autour de l’Ecosse ! Un jour je te montrerai par où on est passé et tout ce qu’on a vu ! » je lui souris avant de la laisser me raconter sa propre histoire. Malgré tout ce qu’elle dit, je continue à penser qu’il n’y avait aucune raison de se moquer d’elle enfant. Jouer à l’apprenti archéologue quand on est enfant alors qu’on veut vraiment le devenir est loin d’être ridicule. Beaucoup moins que de jouer à la princesse quand on sait que c’est en vain. Jouer à l’architecte au moins ça a un sens puisque c’est réalisable. En tout cas pour ma part, que ce soit le petit Jungmin d’il y a dix ans, le Jungmin d’aujourd’hui ou celui dans dix ans, aucun d’entre eux ne serait moqué d’elle ou l’aurait prise pour une folle comme elle dit. Je ne trouve rien à répondre mais j’espère qu’au fond d’elle elle sait que je n’aurais jamais pensé ça d’elle… Avec le même enthousiasme et la même envie, on s’attaque aux plats que nous a ramenés le serveur. Parlé la bouche pleine ne m’a jamais gêné. De toute façon pour le peu que je parle… Alors j’engage de nouveau la conversation alors que je suis en plein mastication de mon poulet. « Hmm, c’est vachement bon ! » je déclare à mon tour alors que mes baguettes sont déjà dans un autre plat à choper des morceaux de viande. Bizarrement j’ai l’impression que les gens qui mangent beaucoup ont tous une mère qui cuisine à la perfection. Si celle de Hani est la reine des Mandou, la mienne était la reine des Hotteok ! Moi aussi la cuisine de ma mère me manque, mais j’ai plus aucune chance d’y regoûter un jour… Et comme je ne sais pas cuisiner, je vais au restaurant pour bien manger. Mais je serais plus que ravi de retrouver le goût de la cuisine d’une mère, alors j’ai hâte que Hani me fasse partager les plats de sa mère ! « Avec plaisir ! » je réponds sur le même ton. J’attaque un nouveau plat, choisissant de passer du poulet au bœuf pour changer. Je l’écoute en mangeant, puis j’avale mon morceau de viande avant de répondre. « Hmm… le Jjamppong ! Mais c’est compliqué d’en trouver des bons si on n’habite pas sur la côté… Après avoir goûté à ceux de Busan, impossible de manger ceux d’ici ! ». J’ai eu l’occasion une fois d’aller dans un restaurant de fruits de mer à Busan, et depuis, je suis totalement amoureux de ce plat. Et pour le moment, pas moyen de trouver un aussi bon à Séoul. « Je retournerais bien à Busan rien que pour ça ! » je rigole avant de retourner profiter de nos assiettes.© kerushirei
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