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1, 2Quand le passé refait surface - RiJin
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Re: Quand le passé refait surface - RiJin | Lun 18 Juil - 16:26
quand le passé refait surface
RiJin
Appartement d'In Su et de Jin
C’était la première fois que je partageais un tel secret avec quelqu’un proche de In Su ou quelqu’un tout court d’ailleurs. Je me rendais bien compte que ca ne devait pas être facile à réaliser. Que ce soit la situation grave pour l’époque ou le fait que personne n’ait jamais rien su sur le sujet jusqu’à aujourd’hui. Puis, surtout, le choc d’une telle nouvelle. Ca fait toujours quelque chose d’apprendre qu’un de vos amis a failli être papa ou maman trop tôt. Je n’osais regarder le jeune homme, de peur de voir son regard me juger, de me voir autrement d’un coup, comme une pauvre fille ou je ne sais quoi d’autre. Je relevais mon visage vers lui alors qu’il me demandait si je comptais en parler à In Su un jour. « Peut être… » Murmurais-je. « J’en sais trop rien… » Continuais-je. C’était la pure vérité. Il avait changé ces derniers temps. Il était plus tout a fait le même au point que je ne sache plus sur quel pied danser. Il a l’air d’avoir l’esprit si occupé que je n’ai pas envie de rajouter une couche de problème maintenant. Il n’avait pas besoin de subir mes états d’âme en prime. « Je verrais bien quand il aura moins de chose à penser… » Je ne voulais pas non plus lui reprocher quoi que ce soit, après tout, c’est pas vraiment sa faute non plus. J’aurais dû faire plus attention, et puis, c’était une décision que j’avais prise seule, j’en avais donc assumée les conséquences. Je ne pouvais qu’en vouloir à moi-même. Une larme coula seule sur ma joue sans que je ne puisse l’arrêter qu’autrement que par un revers de la main. « Je regrette tu sais ? Je regrette tellement d’avoir perdu ce bébé, et pourtant, je me dis que c’était la bonne solution. Je n’aurais pas su l’élever seule … j’étais trop jeune, trop insouciante… et encore maintenant, parfois … » Je reniflais en caressant mon plaid du bout des doigts. « Mais c’était mon bébé … j’ai tué mon bébé… » Gémis-je incertaine…
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Jeon Min Ju
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Re: Quand le passé refait surface - RiJin | Mer 17 Aoû - 21:57
Dans ce genre de situations, c’est plutôt difficile de garder contenance. Pourtant, et au prix de grands efforts, je parviens à rester calme malgré les quelques révélations qui viennent de se succéder. Je n’ai pas vraiment le choix, à vrai dire… Je n’ai pas envie de m’emporter contre Min Ri, conscient que c’est déjà suffisamment dur pour elle, dans l’immédiat. Puis, pour une raison que j’ignore, j’ai l’impression que ces révélations ne sont que les premières d’une longue liste alors si je me laisse submerger par mes émotions maintenant, je n’en ai pas fini. Laissant donc échapper un faible « Je vois… » lorsque la jeune femme me répond qu’elle ne sait pas encore si elle compte en parler à mon cousin, un léger soupir s’échappe de ma bouche tandis que mon regard se perd dans le vide et je me risque quand même à ajouter : « Mais lui dire pourrait te permettre de tourner la page, tu sais ?! » Un blanc finit ensuite par s’installer entre nous pendant quelques secondes qui me paraissent être une éternité, avant que la meilleure amie d’In Su ne se décide à le briser. Je relève alors la tête vers elle, remarquant par la même occasion cette larme qui dévale le long de sa joue, et reste sans voix, dans un premier temps. Je ne sais pas trop quoi dire, ni comment réagir à ses paroles. Ça me perturbe réellement de voir Min Ri aussi mal mais je n’ai jamais été très doué pour réconforter les gens. Cependant, je finis tout de même par me lever du lit et me dirige vers la jeune femme. Je m’empare ensuite de sa main et l’oblige à se lever, avant de la prendre dans mes bras. « Ne dis pas ça… » L’une de mes mains vient se placer derrière son crâne et caresse doucement sa chevelure, alors que je m’exclame dans un murmure : « Tu as fait ce que tu pensais être la meilleure chose à faire… Cesse donc de culpabiliser… » Là aussi c’est plus facile à dire qu’à faire, je sais. Mais après tant d’années, il faut qu’elle arrête de se torturer comme elle le fait. Ce n’est pas bon… M’écartant donc légèrement d’elle, je viens placer mes mains de chaque côté de son visage et l’incite à lever ce dernier vers moi. « Ne pense plus à ça, d’accord ? » Je lui adresse ensuite un faible sourire, se voulant réconfortant, et finis par dire : « Allez, viens ! Je connais un bon remède contre les coups de blues ! » Sur ces mots, j’entoure ses épaules de mon bras et l’entraine hors de la chambre d’In Su, avant de prendre la direction du salon. Je lui indique ensuite le canapé d’un faible mouvement de la tête, comme pour la sommer d’aller prendre place dessus et demande : « Un bon chocolat chaud, ça te dit ? »
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Dans ce genre de situations, c’est plutôt difficile de garder contenance. Pourtant, et au prix de grands efforts, je parviens à rester calme malgré les quelques révélations qui viennent de se succéder. Je n’ai pas vraiment le choix, à vrai dire… Je n’ai pas envie de m’emporter contre Min Ri, conscient que c’est déjà suffisamment dur pour elle, dans l’immédiat. Puis, pour une raison que j’ignore, j’ai l’impression que ces révélations ne sont que les premières d’une longue liste alors si je me laisse submerger par mes émotions maintenant, je n’en ai pas fini. Laissant donc échapper un faible « Je vois… » lorsque la jeune femme me répond qu’elle ne sait pas encore si elle compte en parler à mon cousin, un léger soupir s’échappe de ma bouche tandis que mon regard se perd dans le vide et je me risque quand même à ajouter : « Mais lui dire pourrait te permettre de tourner la page, tu sais ?! » Un blanc finit ensuite par s’installer entre nous pendant quelques secondes qui me paraissent être une éternité, avant que la meilleure amie d’In Su ne se décide à le briser. Je relève alors la tête vers elle, remarquant par la même occasion cette larme qui dévale le long de sa joue, et reste sans voix, dans un premier temps. Je ne sais pas trop quoi dire, ni comment réagir à ses paroles. Ça me perturbe réellement de voir Min Ri aussi mal mais je n’ai jamais été très doué pour réconforter les gens. Cependant, je finis tout de même par me lever du lit et me dirige vers la jeune femme. Je m’empare ensuite de sa main et l’oblige à se lever, avant de la prendre dans mes bras. « Ne dis pas ça… » L’une de mes mains vient se placer derrière son crâne et caresse doucement sa chevelure, alors que je m’exclame dans un murmure : « Tu as fait ce que tu pensais être la meilleure chose à faire… Cesse donc de culpabiliser… » Là aussi c’est plus facile à dire qu’à faire, je sais. Mais après tant d’années, il faut qu’elle arrête de se torturer comme elle le fait. Ce n’est pas bon… M’écartant donc légèrement d’elle, je viens placer mes mains de chaque côté de son visage et l’incite à lever ce dernier vers moi. « Ne pense plus à ça, d’accord ? » Je lui adresse ensuite un faible sourire, se voulant réconfortant, et finis par dire : « Allez, viens ! Je connais un bon remède contre les coups de blues ! » Sur ces mots, j’entoure ses épaules de mon bras et l’entraine hors de la chambre d’In Su, avant de prendre la direction du salon. Je lui indique ensuite le canapé d’un faible mouvement de la tête, comme pour la sommer d’aller prendre place dessus et demande : « Un bon chocolat chaud, ça te dit ? » © kerushirei
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Re: Quand le passé refait surface - RiJin | Dim 25 Sep - 20:24
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Je ne m’étais jamais réellement livrée à Jin Hyun. Nous étions amis, mais je ne lui racontais pas mes soucis en temps normal. Notre relation s’arrêtait à des soirées pizza-bière-foot ou à s’entraider pour tirer In Su du pétrin. Nous n’en connaissions pas tant l’un sur l’autre finalement. Et sans en connaitre la véritable raison, aujourd’hui, c’était différent. Je me confiais à lui dans mes secrets les plus intimes. Sans doute avais-je un trop plein, et que je devais absolument me libérer de ce poids en y mettant des mots dessus avant d’exploser. Quoi qu’il en était, il partageait à présent mon plus lourd secret. Je secouais la tête vivement quand il me conseilla d’en parler avec son cousin et mon meilleur ami au passage. « Il est hors de question que je lui en parle. Quand j’ai abordé le sujet qu’il puisse avoir un enfant, notre discussion à passer à tourner à l’eau de boudin. » Grimaçais-je en repensant à notre dispute récente au cœur de l’atelier. Nos désaccords se faisaient de plus en plus fréquents, au point que parfois, on n savait plus sur quel pied danser quand nous étions que nous deux. Je mettais des mots sur des sentiments que je n’avais encore jamais exprimé auparavant, et ça faisant mal. Ca me brisait de l’intérieur, et ce qu’on ne pouvait voir de mon mal être n’était que des larmes. Je couinais de surprise quand je me retrouvais aux creux des bras de Jin, ne m’attendant pas à autant d’affection de sa part. Sa chaleur me fit du bien, et je m’y blottis, m’accrochant à son haut, ne pouvait arrêter mes sanglots. Je restais ainsi de longues secondes avant de le laisser me relever le visage entre ses deux paumes chaudes. Je hochais péniblement de la tête, essayant de retenir mes larmes futures et de sécher celle déjà en route. « Je vais essayer… » Promis-je tout en le suivant hors de la chambre d’In Su, me réfugiant dans le canapé qu’il me montrait du menton. Je lui souris au travers des flots salés à l’évocation du chocolat chaud. « Avec des marches Mallow dedans ? » demandais-je un peu réconforter à l’idée du gout du chocolat sur ma langue. M’enroulant dans mon plaid fétiche, je retrouvais peu à peu la Minri de tous les jours, même si elle se faisait encore timide. « Assez parler de moi. Et si tu me racontais ce voyage, maintenant ? »
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Re: Quand le passé refait surface - RiJin | Sam 12 Nov - 3:18
C'est à la fois déstabilisant et pénible de voir Min Ri dans cet état... Déstabilisant car c'est bien la première fois et je ne sais pas trop quelle attitude adopter ou quels mots prononcer. Mais particulièrement pénible également car même si nous n'avons jamais été extrêmement proches, tous les deux, Min Ri reste mon amie. Une amie que je connais depuis de nombreuses années et avec laquelle j'ai grandi. Alors, forcément, lorsque je la vois comme ça, je ne peux pas demeurer insensible. C'est impossible. La prenant donc dans mes bras, j'essaye de la réconforter, de la rassurer du mieux que je le peux et si la jeune femme est toujours secouée par quelques sanglots, j'ai toutefois l'impression que ça fonctionne un peu. Mettant donc fin à notre étreinte, je l'entraîne à ma suite vers le salon et lui propose un bon chocolat chaud. Le remède miracle dans ce genre de situations... Quand je n'allais pas bien, ma mère adorait m'en faire avant que je n'aille me coucher, lorsque j'étais plus jeune. Et depuis, c'est resté... À chaque fois que j'ai besoin de décompresser après une longue journée de taff ou que je suis contrarié par quelque chose, je me prépare un bon bol de chocolat chaud et tout va tout de suite un peu mieux. Je croise donc les doigts pour qu’il en soit de même pour Min Ri et, alors que je me dirige vers la cuisine, un sourire prend possession de mes lèvres à ses paroles. « Je ne sais pas s'il en reste mais va pour les marshmallows ! » Pourvu que ce gros tas d'In Su n'ait pas tout bouffé. « Tu verras, je fais le meilleur chocolat chaud de la ville ! Sans vouloir me vanter, bien évidement... » Ou peut-être un peu, en fait… Mais soit. Me mettant à chercher dans les placards de la cuisine, j'en sors tout ce qui me sera nécessaire pour préparer mes deux bols de chocolat et tends l'oreille, en entendant Min Ri me demander de lui parler de la tournée. « Oh bah tu sais, à part danser, je n'ai pas fait grand-chose... » M'enfin, vu le nombre d'heures que j'ai passé à frôler le parquet, c'était déjà pas mal. « Pour tout te dire, je n'ai même pas eu le temps de visiter un peu les villes dans lesquelles nous avons fait nos shows. Sauf Tokyo où nous sommes restés un peu plus longtemps mais comme on était tous crevés, on a pas fait grand-chose non plus... » Bon, au fond, ce n'est pas comme si ça me dérangeait vraiment. Je n'ai jamais été très féru de voyages. Mais peu importe. Continuant de m'atteler à la tâche, je termine enfin les deux chocolats chauds et, après avoir rajouté quelques marshmallows dans celui de la jeune femme (oui, finalement il en restait un peu), je reviens vers le salon et tends sa tasse à Min Ri. « Et un chocolat chaud pour mademoiselle, un ! Tu m'en diras des nouvelles ! » Je m'installe ensuite sur le canapé, à côté d'elle, et goûte à ma boisson chaude.
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C'est à la fois déstabilisant et pénible de voir Min Ri dans cet état... Déstabilisant car c'est bien la première fois et je ne sais pas trop quelle attitude adopter ou quels mots prononcer. Mais particulièrement pénible également car même si nous n'avons jamais été extrêmement proches, tous les deux, Min Ri reste mon amie. Une amie que je connais depuis de nombreuses années et avec laquelle j'ai grandi. Alors, forcément, lorsque je la vois comme ça, je ne peux pas demeurer insensible. C'est impossible. La prenant donc dans mes bras, j'essaye de la réconforter, de la rassurer du mieux que je le peux et si la jeune femme est toujours secouée par quelques sanglots, j'ai toutefois l'impression que ça fonctionne un peu. Mettant donc fin à notre étreinte, je l'entraîne à ma suite vers le salon et lui propose un bon chocolat chaud. Le remède miracle dans ce genre de situations... Quand je n'allais pas bien, ma mère adorait m'en faire avant que je n'aille me coucher, lorsque j'étais plus jeune. Et depuis, c'est resté... À chaque fois que j'ai besoin de décompresser après une longue journée de taff ou que je suis contrarié par quelque chose, je me prépare un bon bol de chocolat chaud et tout va tout de suite un peu mieux. Je croise donc les doigts pour qu’il en soit de même pour Min Ri et, alors que je me dirige vers la cuisine, un sourire prend possession de mes lèvres à ses paroles. « Je ne sais pas s'il en reste mais va pour les marshmallows ! » Pourvu que ce gros tas d'In Su n'ait pas tout bouffé. « Tu verras, je fais le meilleur chocolat chaud de la ville ! Sans vouloir me vanter, bien évidement... » Ou peut-être un peu, en fait… Mais soit. Me mettant à chercher dans les placards de la cuisine, j'en sors tout ce qui me sera nécessaire pour préparer mes deux bols de chocolat et tends l'oreille, en entendant Min Ri me demander de lui parler de la tournée. « Oh bah tu sais, à part danser, je n'ai pas fait grand-chose... » M'enfin, vu le nombre d'heures que j'ai passé à frôler le parquet, c'était déjà pas mal. « Pour tout te dire, je n'ai même pas eu le temps de visiter un peu les villes dans lesquelles nous avons fait nos shows. Sauf Tokyo où nous sommes restés un peu plus longtemps mais comme on était tous crevés, on a pas fait grand-chose non plus... » Bon, au fond, ce n'est pas comme si ça me dérangeait vraiment. Je n'ai jamais été très féru de voyages. Mais peu importe. Continuant de m'atteler à la tâche, je termine enfin les deux chocolats chauds et, après avoir rajouté quelques marshmallows dans celui de la jeune femme (oui, finalement il en restait un peu), je reviens vers le salon et tends sa tasse à Min Ri. « Et un chocolat chaud pour mademoiselle, un ! Tu m'en diras des nouvelles ! » Je m'installe ensuite sur le canapé, à côté d'elle, et goûte à ma boisson chaude.© kerushirei
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Re: Quand le passé refait surface - RiJin | Lun 30 Jan - 3:12
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C’était la première fois que je me confiais de la sorte au cousin de mon meilleur ami. Nous étions amis sans pour autant être aussi proche. Et pourtant, comme quoi parfois, il était plus facile de se confier à quelqu’un qui ne connaissait pas tout de nous que quelqu’un pour qui on n’avait plus aucun secret. Me laissant aller au creux de ses bras, les derniers sanglots qui me parcouraient encore partirent. Il m’appâta ensuite avec un chocolat chaud dans le salon où une demande de marshmallow à peine audible passa la barrière de mes lèvres. Un sourire étira ensuite les coins de ma bouche alors qu’il acceptait ma demande avec plaisir. Mon péché mignon. Le petit truc qui me rendait toujours le sourire quel que soit la situation, aussi désastreuse soit-elle. « J’ai hâte d’y gouter alors. » l’encourageais-je à ma façon pour la préparation du chocolat chaud. Je pouvais bien le croire s’il l’affirmait après tout. Je m’installais sur un des tabourets hauts de la cuisine pour l’observer sagement, effaçant les dernières larmes qui s’attardaient encore sur mes joues. je tirais sur le plaide qui enveloppait toujours mes épaules comme une envelopper réconfortant qui m’apportait la chaleur qui manquait à mon cœur. En attendant, je lui demandais de me raconter son voyage. Une façon de me faire penser à autre chose, et d’en apprendre un peu plus sur lui. J’aimerais dire que je pouvais danser comme lui. J’étais admirative quand je le voyais virevolter dans tous les sens, faisant des figures que je ne pensais même pas faisables. Je souris. « Vous avez bossé durs, tu as bien mérité un bon repos en rentrant. Le tourisme, ca sera pour une prochaine fois alors. » je tortillais mes doigts, un peu gêné de la façon dont il avait été accueilli chez lui alors qu’il devait être crevé. « Je suis désolé de t’embêter de la sorte alors que tu viens à peine de rentrer. » murmurais-je, attristé de mon comportement que l’on pouvait qualifier d’égoïste. Je souris alors qu’il revenait vers moi en compagnie de notre boisson chaude agrémenté de ma gourmandise préférée. Je troquais le tabouret pour le canapé dans lequel je m’installais confortablement avant de prendre le bol entre mes mains qui me réchauffait instantanément. « Merci. Mmmmmh ca sent trop bon ! » Je humais le dessus avant de porter le récipient à mes lèvres et de me bruler. « Aish ! C’est chaud. » Je soufflais quelques secondes sur le liquide avant de refaire un essai plus concluant cette fois. « Haaaan tu avais raison de te vanter, il est succulent. » Je le dégustais en silence, les yeux rivés sur l’écran noir qui reflétait nos silhouettes côte à côté. « Dis, je cherche de nouveau thème pour une exposition photo. Et j’étais entrain de penser à ce que tu m’as dis sur tes shows tout ca. Tu crois qu’il serait possible que je vous prenne en photo lors de vos entrainements ? Bien entendu, on ne verrait pas vos visages, ce serait des photos artistiques, mais j’aime tellement l’aura que vous rejetez quand vous dansez… » Penser boulot avait toujours été une façon pour moi d’ignorer la tristesse qui m’habitait.
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Re: Quand le passé refait surface - RiJin | Ven 10 Fév - 1:17
Le chocolat chaud... Un remède miracle contre bien des maux. Je ne saurais d'ailleurs pas dire combien de litres de cette boisson j'ai pu ingurgiter dans ma vie. Lorsque j'étais malade, lorsque j'étais fatigué ou lorsqu'il faisait un froid de canard, ma mère me préparait toujours un bon chocolat chaud quand j'étais gosse. Et depuis, c'est resté… Je n'en bois certes peut-être plus autant qu'avant mais ça reste le remède miracle vers lequel je me tourne la plupart du temps. Un peu à l'image de ceux qui, au moindre problème dans leur vie, se tournent vers l'alcool. Sauf que dans mon cas c'est un peu moins dangereux pour la santé. Qu'est-ce qu'on risque avec du chocolat chaud, après tout ? Quelques kilos en trop ? Et encore, pour peu que l'on fasse du sport de façon régulière, ces derniers n'ont même pas le temps de s'installer. C'est d'ailleurs mon cas vu que je pratique la danse de manière intensive donc aucun risque de ressembler à bouddha à cause d'une trop grande consommation de chocolat chaud... D'ailleurs, en parlant de danse, et alors que je m’attèle à la préparation de nos deux tasses de cette délicieuse boisson chaude, la conversation s'oriente sur la tournée qui vient de s'achever il y a à peine quelques jours. Souriant légèrement, je lui raconte alors rapidement comment s'est déroulée cette dernière, ne déplorant que très peu le fait de ne pas avoir pu passer plus de temps dans les villes où nous nous sommes arrêtés, et une moue quelque peu amusée prend possession de mon visage à ses paroles. « Je ne sais pas si on peut réellement parler de repos, à vrai dire... » Faut dire que le perfectionniste que je suis n'est pas habitué au repos et ressent constamment le besoin de s'entraîner. Du coup, après moins d’une semaine à me « reposer », je n’ai pas résisté à l’envie d’aller fouler le plancher de notre salle de danse. Par contre, mon corps, lui, risque de m'en vouloir un tout petit peu si je continue de ne pas le ménager, comme je le fais depuis plusieurs mois maintenant... Mais passons. Mettant finalement la touche finale à mes deux préparations, je reviens dans la pièce principale et m’exclame : « T’inquiète, ce n’est rien. Tu n’as pas à être désolée… » Elle n’a aucune raison de l’être. Après tout, la jeune femme me connait depuis le temps et, n’étant pas du genre à tourner autour du pot, elle sait très bien que je le lui aurais tout de suite fait savoir, si elle me dérangeait vraiment. D’ailleurs, un sourire en coin un brin taquin prend possession de mon visage et sur le ton de la plaisanterie, je laisse échapper : « Puis, grâce à toi, j’ai une bonne raison de boire du chocolat chaud en plein milieu de la journée ! Je devrais plutôt te remercier ! » Laissant échapper un faible rire, je lui tends finalement son chocolat chaud et m’installe à ses côtés, non sans esquisser une moue satisfaite quand la jeune femme s’extasie devant l’odeur de ce dernier. Mais je ne peux empêcher ce sourire quelque peu moqueur de prendre possession de mon visage, lorsque trop impatiente Min Ri finit par se brûler. « Bien évidemment que c’est chaud ! Ça s’appelle un chocolat chaud… Il ne va pas être froid ! » Faussement désespéré, je fais mine de lever les yeux au ciel, amusé, avant de la gratifier d’un « Content qu’il te plaise… D’ailleurs, tu sais que tu es la première personne, hormis moi bien évidemment, à y avoir goûté ? J’en ai jamais fait pour personne d’autre jusqu’à maintenant ! » Pas même pour Su Ah ou In Su, pour être honnête. La première étant plus branchée cappuccino que chocolat au lait. Quant au second, il serait capable de me demander de lui en faire avec des produits bio alors au diable le cousin. « Tu devrais te sentir privilégiée, tu sais ?! » Je lui souris, une expression taquine recouvrant de nouveau mon visage, et bois une gorgée de mon chocolat. Un silence s’installe ensuite dans la pièce, pendant un court instant, et alors que je savoure ma boisson comme il se doit, Min Ri reprend la parole. Levant donc la tête vers elle, je réponds : « Hm… Je pense que ça pourrait se faire. Il faudrait que j’en parle avec les autres, avant, mais je ne pense pas qu’ils seraient contre. » Une nouvelle fois, je porte le bol à ma bouche, bois un peu de chocolat et ajoute : « Elle aura lieu quand ton exposition photo ? » Toutefois, avant même que la jeune femme n’ait le temps de me répondre, je m’empresse de m’exclamer : « D’ailleurs, faudra que tu me montres les progrès que tu as fait, un de ces quatre... Ça fait longtemps que je n’ai pas vu une de tes photos ! » D’aussi loin que je m’en souvienne, la jeune femme a toujours aimé faire de la photo et si à l’époque j’ai eu la possibilité d’admirer pas mal de ces clichés, maintenant que nous trainons beaucoup moins souvent ensemble ce n’est plus tellement le cas...
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Le chocolat chaud... Un remède miracle contre bien des maux. Je ne saurais d'ailleurs pas dire combien de litres de cette boisson j'ai pu ingurgiter dans ma vie. Lorsque j'étais malade, lorsque j'étais fatigué ou lorsqu'il faisait un froid de canard, ma mère me préparait toujours un bon chocolat chaud quand j'étais gosse. Et depuis, c'est resté… Je n'en bois certes peut-être plus autant qu'avant mais ça reste le remède miracle vers lequel je me tourne la plupart du temps. Un peu à l'image de ceux qui, au moindre problème dans leur vie, se tournent vers l'alcool. Sauf que dans mon cas c'est un peu moins dangereux pour la santé. Qu'est-ce qu'on risque avec du chocolat chaud, après tout ? Quelques kilos en trop ? Et encore, pour peu que l'on fasse du sport de façon régulière, ces derniers n'ont même pas le temps de s'installer. C'est d'ailleurs mon cas vu que je pratique la danse de manière intensive donc aucun risque de ressembler à bouddha à cause d'une trop grande consommation de chocolat chaud... D'ailleurs, en parlant de danse, et alors que je m’attèle à la préparation de nos deux tasses de cette délicieuse boisson chaude, la conversation s'oriente sur la tournée qui vient de s'achever il y a à peine quelques jours. Souriant légèrement, je lui raconte alors rapidement comment s'est déroulée cette dernière, ne déplorant que très peu le fait de ne pas avoir pu passer plus de temps dans les villes où nous nous sommes arrêtés, et une moue quelque peu amusée prend possession de mon visage à ses paroles. « Je ne sais pas si on peut réellement parler de repos, à vrai dire... » Faut dire que le perfectionniste que je suis n'est pas habitué au repos et ressent constamment le besoin de s'entraîner. Du coup, après moins d’une semaine à me « reposer », je n’ai pas résisté à l’envie d’aller fouler le plancher de notre salle de danse. Par contre, mon corps, lui, risque de m'en vouloir un tout petit peu si je continue de ne pas le ménager, comme je le fais depuis plusieurs mois maintenant... Mais passons. Mettant finalement la touche finale à mes deux préparations, je reviens dans la pièce principale et m’exclame : « T’inquiète, ce n’est rien. Tu n’as pas à être désolée… » Elle n’a aucune raison de l’être. Après tout, la jeune femme me connait depuis le temps et, n’étant pas du genre à tourner autour du pot, elle sait très bien que je le lui aurais tout de suite fait savoir, si elle me dérangeait vraiment. D’ailleurs, un sourire en coin un brin taquin prend possession de mon visage et sur le ton de la plaisanterie, je laisse échapper : « Puis, grâce à toi, j’ai une bonne raison de boire du chocolat chaud en plein milieu de la journée ! Je devrais plutôt te remercier ! » Laissant échapper un faible rire, je lui tends finalement son chocolat chaud et m’installe à ses côtés, non sans esquisser une moue satisfaite quand la jeune femme s’extasie devant l’odeur de ce dernier. Mais je ne peux empêcher ce sourire quelque peu moqueur de prendre possession de mon visage, lorsque trop impatiente Min Ri finit par se brûler. « Bien évidemment que c’est chaud ! Ça s’appelle un chocolat chaud… Il ne va pas être froid ! » Faussement désespéré, je fais mine de lever les yeux au ciel, amusé, avant de la gratifier d’un « Content qu’il te plaise… D’ailleurs, tu sais que tu es la première personne, hormis moi bien évidemment, à y avoir goûté ? J’en ai jamais fait pour personne d’autre jusqu’à maintenant ! » Pas même pour Su Ah ou In Su, pour être honnête. La première étant plus branchée cappuccino que chocolat au lait. Quant au second, il serait capable de me demander de lui en faire avec des produits bio alors au diable le cousin. « Tu devrais te sentir privilégiée, tu sais ?! » Je lui souris, une expression taquine recouvrant de nouveau mon visage, et bois une gorgée de mon chocolat. Un silence s’installe ensuite dans la pièce, pendant un court instant, et alors que je savoure ma boisson comme il se doit, Min Ri reprend la parole. Levant donc la tête vers elle, je réponds : « Hm… Je pense que ça pourrait se faire. Il faudrait que j’en parle avec les autres, avant, mais je ne pense pas qu’ils seraient contre. » Une nouvelle fois, je porte le bol à ma bouche, bois un peu de chocolat et ajoute : « Elle aura lieu quand ton exposition photo ? » Toutefois, avant même que la jeune femme n’ait le temps de me répondre, je m’empresse de m’exclamer : « D’ailleurs, faudra que tu me montres les progrès que tu as fait, un de ces quatre... Ça fait longtemps que je n’ai pas vu une de tes photos ! » D’aussi loin que je m’en souvienne, la jeune femme a toujours aimé faire de la photo et si à l’époque j’ai eu la possibilité d’admirer pas mal de ces clichés, maintenant que nous trainons beaucoup moins souvent ensemble ce n’est plus tellement le cas... © kerushirei
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Re: Quand le passé refait surface - RiJin | Mer 31 Mai - 22:34
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RiJin
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Je détourne la conversation vers la tournée qu’il venait d’effectuer avec son groupe pour tenter d’oublier un peu les pensées négatives qui logeaient dans mon esprit. Je l’écoutais attentivement, un brin rêveuse en l’écoutant me conter sa tournée. Je hochais la tête souvent pour l’inciter à continuer, je souriais même parfois. Il était vrai, que connaissant le jeune homme, il ne pouvait rester bien longtemps à se reposer comme je l’avais dit, bien trop consciencieux de vouloir s’entrainer pour se perfectionner. Je m’excusais une énième fois quand la discussion revint vers moi, avant d’attraper ma tasse de chocolat chaud. Il arriva à m’arracher un sourire sincère en me remerciant de lui donner une raison de pouvoir faire du chocolat chaud en pleine après-midi. Trop impatiente, je trempais mes lèvres dedans avant même de prendre la peine de souffler pour le refroidir auparavant. Ce qui me valut une petite moquerie amicale de Jin, à laquelle je répondis par un tirage de langue bien mérité. Il n’en restait pas moins que la boisson était un véritable délice. « Ooooooh ! Je suis honorée d’avoir droit à un tel privilège. » Déclarais-je taquine alors qu’il m’avouait que c’était la première fois que quelqu’un d’autre que lui y avait également droit. Je mis ma main sur ma poitrine en mode solennel. « Je me sens privilégié, monsieur. » Je ris doucement avant de refaire une tentative avec la boisson chaude. Je pris soin de souffler quelques fois à sa surface pour ne pas faire deux fois la même erreur. Je pouvais enfin savourer mon chocolat, alors qu’un silence s’installait entre nous le temps de se réchauffer un peu. Subitement, une idée pour mon prochain book photo me vint à l’esprit. Si Jin ne vivait que pour la danse, moi, je ne vivais que pour la photo. Deux passions totalement différentes, mais dont les chemins pouvaient également se croiser de temps à autre. J’en profitais donc pour lancer le sujet. Je hochais la tête, ravie à l’idée que ce projet pourrait éventuellement se réaliser. « Elle a lieu dans trois mois. Je sais, c’est bientôt, mais les modèles que j’ai eus jusqu’à présent n’ont pas apporté ce que je recherchais vraiment. » Je bus une gorgée chaude avant de reprendre. « Je suis un peu chiante sur les détails, mais en photo, ca fait beaucoup. » Autant j’étais bordélique en ce qui concernait mes affaires personnelles dans mon appartement, autant j’étais pointilleuse sur les photos que je prenais. J’étais capable d’annuler toute une séance photo parce que le mannequin choisit ne se pliait pas à mes exigences, ou même de refaire la séance parce que le résultat final ne me plaisait pas. Mais franchement, quand on voyait le final des finals, ca en valait vraiment le coup. Un sourire éclaira instantanément mon visage quand il émit la volonté de voir mes progrès en photos. « Je peux te montrer cela toute de suite si tu veux. » Et sans attendre sa réponse, j’avais disparue dans le couloir pour me rendre dans la chambre de mon meilleur ami où j’en sorti un book photo récemment imprimé. Je revins dans le salon telle une gamine qui avait trouvé un trésor. Je tendis le classeur au jeune homme. « C’est sur le thème de la rue que j’ai pris le mois précédent, certaines lors de sorties nocturnes avec In Su. » Je repris ma place sur le canapé, ma tasse entre mes mains. « N’hésites pas à dire ce que tu en penses sincèrement. »
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Jeon Min Ju
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Re: Quand le passé refait surface - RiJin | Mer 13 Sep - 23:06
Mon bol entre les mains, je porte ce dernier à mes lèvres et savoure lentement cette merveilleuse boisson chaude qu'il contient. La meilleure d'entre toutes, ça ne fait aucun doute. D'ailleurs, si un jour j'étais amené à changer de métier, je sais déjà vers lequel je me tournerais... Testeur de chocolat chaud ! Bah quoi ? Je suis certain que ça existe et que je me plaierais totalement dans ce rôle. Par contre, pas sûr que ma passion pour cette boisson ou qu'une telle vocation soit réellement du goût de mon père. Comme un peu tout ce que j'ai entrepris dans ma vie jusqu'à maintenant, pour être honnête... Mais soit. Evitons les sujets qui fâchent et reconcentrons nous sur ce qui est important, à savoir le chocolat chaud. Ce même chocolat chaud qui, pour mon plus grand plaisir, semble trouver son succès auprès de mon amie. Faut dire que le contraire m'aurait étonné. C'est que j'y ai mis tout mon cœur et toute mon âme dans ce dernier... Bon, ok. J'exgère peut-être un tout petit peu pour le coup. Mais n'empêche que cela reste un privilège de pouvoir y goûter. Laissant d'ailleurs échapper un rire quand Min Ri répond à ma taquinerie sur un ton semblable au mien, je finis par l'imiter et rebois une gorgée de ma boisson, avant d'être finalement amené à lever le nez de mon bol quand la jeune femme reprend la parole pour me parler d'un projet qui lui tient à cœur. Je ne peux d'ailleurs m'empêcher de sourire à ses paroles, me reconnaissant que trop bien dans ces dernières. « A qui le dis-tu ? » Moi-même, je suis tellement perfectionniste dans ma passion que j'ai souvent tendance à agacer mes collègues. Mais que voulez-vous ? On ne se refait pas. Puis, en tant que grand partisan du « quitte à faire quelque chose, autant le faire bien », je n'ai vraiment pas l'intention de changer sur ce point... « Crois moi, ce n'est certainement pas moi qui vais te reprocher d'être pointilleuse... » Il manquerait plus que ça, tiens... En plus, être pointilleux n'est pas une si mauvaise chose. Certes, pour les autres ça peut être chiant. Mais quand on y pense, c'est grâce à cette envie de toujours mieux faire que, d'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours trouvé les photos de Min Ri magnifiques. D'ailleurs, une moue amusée prend possession de mon visage quand la jeune femme se lève précipitemment du canapé pour se rendre dans la chambre de mon cousin, avant de finalement revenir quelques secondes plus tard avec un book dans les mains. Je pose alors mon bol de chocolat sur la table basse et récupère ce dernier lorsqu'elle me le tend, non sans afficher une mine moqueuse lorsqu'elle me demande d'être sincère dans mes critiques. « Bien entendu ! Pour qui tu m'prends ? Ce n'est pas parce que t'es la meilleure amie de mon cousin que j'ai l'intention de t'épargner ! » Lui adressant ensuite un sourire se voulant taquin, j'ouvre finalement le classeur et commence à feuilleter ce dernier attentivement même si, en vérité, je n'y connais rien en photo. Ou du moins, pas assez de choses pour pouvoir émettre des critiques constructives concernant la technique employée pour les réaliser. Cela dit, comme tout art qui se respecte, l'un des principaux buts de la photographie n'est-il pas de faire passer des émotions ? Un critère qui, selon moi, surpasse de loin celui de la technique... D'ailleurs, au bout de quelques secondes, j'arrête de tourner les pages, mon regard ayant été attiré par l'une des photos, et laisse échapper : « Elle est plutôt cool, celle-là... » Ce qui, croyez le ou non, est un véritable compliment venant de moi. Faut dire que je ne suis pas du genre très démonstratif quand il s'agit de faire part de mon engouement pour quelque chose, quand bien même cette chose pourrait énormément me plaire... « J'espère que les photos que tu comptes prendre de nous seront aussi réussies que celles-ci ! » Un sourire en coin, je referme le classeur que je dépose sur la table et récupère mon bol de chocolat chaud que je finis par vider. Me tournant ensuite vers la jeune femme, j'indique d'un bref signe de la tête sa boisson chaude et lui demande : « Tu as fini ? Tu en veux un autre ? »
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QUAND LE PASSÉ REFAIT SURFACE
LEE MIN RI & PARK JIN HYUN
Mon bol entre les mains, je porte ce dernier à mes lèvres et savoure lentement cette merveilleuse boisson chaude qu'il contient. La meilleure d'entre toutes, ça ne fait aucun doute. D'ailleurs, si un jour j'étais amené à changer de métier, je sais déjà vers lequel je me tournerais... Testeur de chocolat chaud ! Bah quoi ? Je suis certain que ça existe et que je me plaierais totalement dans ce rôle. Par contre, pas sûr que ma passion pour cette boisson ou qu'une telle vocation soit réellement du goût de mon père. Comme un peu tout ce que j'ai entrepris dans ma vie jusqu'à maintenant, pour être honnête... Mais soit. Evitons les sujets qui fâchent et reconcentrons nous sur ce qui est important, à savoir le chocolat chaud. Ce même chocolat chaud qui, pour mon plus grand plaisir, semble trouver son succès auprès de mon amie. Faut dire que le contraire m'aurait étonné. C'est que j'y ai mis tout mon cœur et toute mon âme dans ce dernier... Bon, ok. J'exgère peut-être un tout petit peu pour le coup. Mais n'empêche que cela reste un privilège de pouvoir y goûter. Laissant d'ailleurs échapper un rire quand Min Ri répond à ma taquinerie sur un ton semblable au mien, je finis par l'imiter et rebois une gorgée de ma boisson, avant d'être finalement amené à lever le nez de mon bol quand la jeune femme reprend la parole pour me parler d'un projet qui lui tient à cœur. Je ne peux d'ailleurs m'empêcher de sourire à ses paroles, me reconnaissant que trop bien dans ces dernières. « A qui le dis-tu ? » Moi-même, je suis tellement perfectionniste dans ma passion que j'ai souvent tendance à agacer mes collègues. Mais que voulez-vous ? On ne se refait pas. Puis, en tant que grand partisan du « quitte à faire quelque chose, autant le faire bien », je n'ai vraiment pas l'intention de changer sur ce point... « Crois moi, ce n'est certainement pas moi qui vais te reprocher d'être pointilleuse... » Il manquerait plus que ça, tiens... En plus, être pointilleux n'est pas une si mauvaise chose. Certes, pour les autres ça peut être chiant. Mais quand on y pense, c'est grâce à cette envie de toujours mieux faire que, d'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours trouvé les photos de Min Ri magnifiques. D'ailleurs, une moue amusée prend possession de mon visage quand la jeune femme se lève précipitemment du canapé pour se rendre dans la chambre de mon cousin, avant de finalement revenir quelques secondes plus tard avec un book dans les mains. Je pose alors mon bol de chocolat sur la table basse et récupère ce dernier lorsqu'elle me le tend, non sans afficher une mine moqueuse lorsqu'elle me demande d'être sincère dans mes critiques. « Bien entendu ! Pour qui tu m'prends ? Ce n'est pas parce que t'es la meilleure amie de mon cousin que j'ai l'intention de t'épargner ! » Lui adressant ensuite un sourire se voulant taquin, j'ouvre finalement le classeur et commence à feuilleter ce dernier attentivement même si, en vérité, je n'y connais rien en photo. Ou du moins, pas assez de choses pour pouvoir émettre des critiques constructives concernant la technique employée pour les réaliser. Cela dit, comme tout art qui se respecte, l'un des principaux buts de la photographie n'est-il pas de faire passer des émotions ? Un critère qui, selon moi, surpasse de loin celui de la technique... D'ailleurs, au bout de quelques secondes, j'arrête de tourner les pages, mon regard ayant été attiré par l'une des photos, et laisse échapper : « Elle est plutôt cool, celle-là... » Ce qui, croyez le ou non, est un véritable compliment venant de moi. Faut dire que je ne suis pas du genre très démonstratif quand il s'agit de faire part de mon engouement pour quelque chose, quand bien même cette chose pourrait énormément me plaire... « J'espère que les photos que tu comptes prendre de nous seront aussi réussies que celles-ci ! » Un sourire en coin, je referme le classeur que je dépose sur la table et récupère mon bol de chocolat chaud que je finis par vider. Me tournant ensuite vers la jeune femme, j'indique d'un bref signe de la tête sa boisson chaude et lui demande : « Tu as fini ? Tu en veux un autre ? »© kerushirei
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i’ll be stayingtrue
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Re: Quand le passé refait surface - RiJin | Dim 11 Mar - 16:38
quand le passé refait surface
RiJin
Appartement d'In Su et de Jin
J’étais plus que ravie que mon ami accepte ma demande, ou du moins, accepte d’y réfléchir et d’en parler avec les autres membres de son groupe. Cette nouvelle m’en faisait presque oublier ma peine, me rendant un semblant de sourire. Je l’invitais même à me faire part de ses critiques constructives sur la confection de mon dernier book en date sur le thème de la rue. Je soufflais sur mon chocolat chaud, lui adressant un tirage de langue suite à sa confirmation qu’il n’allait pas m’épargner sous prétexte que j’étais la meilleure amie du sien. Mon inquiétude était palpable alors que je l’observais du coin de l’œil tourner encore et encore les pages du carnet sans vraiment s’arrêter. Ce n’est que quand il s’arrêtait enfin que je fus comme soulager, reprenant ma respiration que j’avais retenu sans vraiment m’en rendre compte. Je jetais un coup d’œil sur celle qu’il s’agissait et la retenu dans un coin de ma tête comme une favorite à mettre en avant pour la prochaine exposition. Si Jin, qui n’y connaissait rien en la matière, se sentait toucher par elle via une quelconque émotion, c’était que quelque part, j’avais réussi le pari tenu : faire passer des sentiments par des moments volés dans l’environnement qui nous entourait. Je repris sereinement le breuvage en cours jusqu’à ce qu’il n’en reste plus une seule goutte. « Merci… » Soufflais-je à demi-mot. Pas seulement pour les compliments qu’il venait de faire, mais surtout pour ce moment de complicité qu’il venait de m’offrir. Il m’avait écouté d’une oreille attentive, devenant mon confident le temps d’un instant. Il connaissait un des plus lourds secrets que je cachais, ignoré encore de tous. Pouvoir le partager avec quelqu’un sans être jugée, je me sentais comme plus légère, soulevé d’un poids qui m’étouffais. Je secouais doucement la tête, mes larmes séchées sur le visage. « C’était délicieux, mais il est temps que je me redresse. Je vais aller prendre une douche avant d’aller prendre l’air. » Je me défis de mon plaid, l’abandonnant sur le canapé, mon bol sur la table basse, et je me dirigeais vers la salle de bain au fond du couloir. Avant d’ouvrir la porte, je criais à l’intention de brun : « Je crois que je t’en dois une, Jin. » Et j’étais quelqu’un de parole. Le service qu’il venait de m’offrir gratuitement, j’étais certaine de pouvoir lui rendre un jour ou l’autre. Encore merci mon ami ….
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