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I'll stay by your side feat. Kelea love ♥
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I'll stay by your side feat. Kelea love ♥ | Ven 1 Avr - 23:52 Citer EditerSupprimer
Wearing + Woori avait le cœur battant et les larmes aux yeux lorsqu'elle passa la porte de l'hôpital. Le souffle court suite à sa course effrénée pour arriver, elle se dirigea presque timidement vers le bureau de la réceptionniste. Elle avait l'impression de revivre le même cauchemar, elle pensait qu'ils en avaient fini avec tout ça, les hôpitaux, la peur, la mort qui rode... Elle murmura le nom de sa meilleure amie, presque craintive de ce qui lui serait annoncé. Elle avait couru pour venir, mais hésitait presque pour arriver jusqu'au numéro de chambre qu'on venait de lui indiquer. Le chemin jusque-là sembla trop court et à la fois trop long. Elle eut le temps d'imaginer les pires scénarios, et de ressasser l'appel de Kouji dans sa tête. Elle était en pleine séance maquillage avec So Ra pour une séance photo. A peine avait-elle raccroché après avoir parlé au japonais qu'elle était partie en trombe, confiant son fils à So Ra et les laissant en plan. Elle avait ensuite fait au plus vite, courant dans les tunnels du métro à en perdre haleine. Son souffle retrouvé, son cœur semblait prêt à sortir de sa poitrine alors que les portes de l'ascenseur s'ouvraient. Elle erra dans le couloir quelques secondes, le temps de trouver son chemin. Elle avisa Kouji au loin, il patientait devant la porte. Elle appela son nom, se retenant in extremis de fondre en larmes face au regard désespéré que lui lança son ami. Elle fit les quelques pas qui le séparaient de lui et se jeta presque dans ses bras. Elle serrait fort, pour le rassurer, pour se rassurer, mais elle avait une impression de déjà vu, de déjà vécu et c'était tout sauf un bon souvenir. Il expliqua que les médecins effectuaient quelques tests, ils seraient autorisés à entrer ensuite. Et effectivement, ils le furent. Les médecins demandèrent à qui ils devaient s'adresser et évidemment le japonais s'avança, il invita Woori à entrer s'occuper de Kelea, et c'est ce qu'elle fit. En passant la porte de la chambre, elle la trouva trop petite pour ce lit, et trop belle pour cet endroit. Luttant de toutes ses forces contre les larmes, elle ne cessait de penser à ce que Kouji venait de lui dire, la maladie était revenue. « Hey beauté... » Elle se força à sourire. « J'aurais dû ramener un peu de make-up ma belle, t'as une sale mine. » Elle essayait de plaisanter mais l'inquiétude était audible dans sa voix. Elle frôla sa main du bout des doigts, comme si elle avait peur de la toucher. « J'ai l'impression d'être dans un mauvais retour vers le futur... Enfin passé. »
Wearing + Woori avait le cœur battant et les larmes aux yeux lorsqu'elle passa la porte de l'hôpital. Le souffle court suite à sa course effrénée pour arriver, elle se dirigea presque timidement vers le bureau de la réceptionniste. Elle avait l'impression de revivre le même cauchemar, elle pensait qu'ils en avaient fini avec tout ça, les hôpitaux, la peur, la mort qui rode... Elle murmura le nom de sa meilleure amie, presque craintive de ce qui lui serait annoncé. Elle avait couru pour venir, mais hésitait presque pour arriver jusqu'au numéro de chambre qu'on venait de lui indiquer. Le chemin jusque-là sembla trop court et à la fois trop long. Elle eut le temps d'imaginer les pires scénarios, et de ressasser l'appel de Kouji dans sa tête. Elle était en pleine séance maquillage avec So Ra pour une séance photo. A peine avait-elle raccroché après avoir parlé au japonais qu'elle était partie en trombe, confiant son fils à So Ra et les laissant en plan. Elle avait ensuite fait au plus vite, courant dans les tunnels du métro à en perdre haleine. Son souffle retrouvé, son cœur semblait prêt à sortir de sa poitrine alors que les portes de l'ascenseur s'ouvraient. Elle erra dans le couloir quelques secondes, le temps de trouver son chemin. Elle avisa Kouji au loin, il patientait devant la porte. Elle appela son nom, se retenant in extremis de fondre en larmes face au regard désespéré que lui lança son ami. Elle fit les quelques pas qui le séparaient de lui et se jeta presque dans ses bras. Elle serrait fort, pour le rassurer, pour se rassurer, mais elle avait une impression de déjà vu, de déjà vécu et c'était tout sauf un bon souvenir. Il expliqua que les médecins effectuaient quelques tests, ils seraient autorisés à entrer ensuite. Et effectivement, ils le furent. Les médecins demandèrent à qui ils devaient s'adresser et évidemment le japonais s'avança, il invita Woori à entrer s'occuper de Kelea, et c'est ce qu'elle fit. En passant la porte de la chambre, elle la trouva trop petite pour ce lit, et trop belle pour cet endroit. Luttant de toutes ses forces contre les larmes, elle ne cessait de penser à ce que Kouji venait de lui dire, la maladie était revenue. « Hey beauté... » Elle se força à sourire. « J'aurais dû ramener un peu de make-up ma belle, t'as une sale mine. » Elle essayait de plaisanter mais l'inquiétude était audible dans sa voix. Elle frôla sa main du bout des doigts, comme si elle avait peur de la toucher. « J'ai l'impression d'être dans un mauvais retour vers le futur... Enfin passé. »
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Re: I'll stay by your side feat. Kelea love ♥ | Lun 18 Juil - 18:43 Citer EditerSupprimer
J’étais épuisée, je dormais toute la journée, ce nouveau traitement me cassait et me collait des nausées qui me clouaient aux toilettes avec une désagréable impression. Je détestais cet enfer que je pensais pouvoir laisser derrière moi. Kouji est souvent avec moi à dormir sur ce fauteuil horrible qui ne l’aide en rien à passer de bonne nuit. Mais je suis trop fiable pour me battre avec lui et lui dire de rentrer. Les médecins m’assurent que j’aurais bientôt repris assez de force pour me laisser sortir. Ils veulent d’abord soigner mon rhume qui pourrait m’être fatal si je me soignais à la maison. Et moi, la seule chose à laquelle je pense c’est aux factures qui s’amoncellent à chaque journée de plus passer ici. Kouji me dit de ne pas m’inquiéter qu’il va s’occuper de tout, comme toujours, et moi, comme toujours, ça me pèse et me met de mauvaise humeur. Alors je dors. Je dors pour pouvoir me reposer et oublier. Je dors pour me réfugier dans un endroit où le temps n’a pas d’importance. J’ai renvoyé Kouji a la maison ne supportant plus sa présence. Non pas que je ne l’aime plus ou moins, mais de le voir constamment ici fini par me peser. Son inquiétude papable dès qu’il me voit tousser ou gémir devient insupportable pour moi. Je suis trop faible pour réussir à encaisser ses craintes qu’il cache pourtant. Je souffle doucement de douleur en remontant le drap sur mon corps. J’ai des courbatures dans tout le corps et je n’arrive pas à trouver de position qui me soulage. La morphine m’aide à supporter la sensation et je tente de ravaler mes larmes de frustrations. J’aimerais tellement être ailleurs, insouciante, à repousser les limites avec Kazuya. Je soupire à nouveau en passant un bras sur mes yeux pour limiter la lumière pourtant faible de la chambre qui me brule les yeux. Je n’entends pas la porte s’ouvrir, ou peut-être qu’inconsciemment je m’attends à la visite d’une infirmière mais c’est la voix de Woori qui m’arrache un petit cri de surpris. Je me tourne vers elle en frissonnant, j’esquisse un sourire pour cacher mon mal être et me force même à rire à sa blague avant de lui souffler la bouche pâteuse « Je te signale que même ainsi je reste la plus belle femme du monde. » oui rien que ça. Je souris à nouveau mais ça ressemble davantage à une grimace à ses mots et attrape doucement sa main pour l’inciter à approcher. « Je sais … je m’en serais bien passée » je suis toujours plus douce avec Woori. J’ai très peu de visite car les gens savent que je déteste ça et que je deviens vite insupportable avec eux, voir méchante, alors ils préfèrent attendre d’avoir de mes nouvelles par Kouji. Je sais qu’ils font ça parce qu’ils s’inquiètent pour moi mais c’est là tout ce que je déteste … je regarde Woori, mon incorrigible meilleure amie, venir me rendre visite régulièrement. « C’est quand que tu m’utilises comme modèle pour tes tuto make up sur internet hein ? » la taquinais je avant de me mettre à tousser pendant de longues secondes. Fait chier. Je lui montre le verre d’eau à côté de nous pour qu’elle me le tende.
J’étais épuisée, je dormais toute la journée, ce nouveau traitement me cassait et me collait des nausées qui me clouaient aux toilettes avec une désagréable impression. Je détestais cet enfer que je pensais pouvoir laisser derrière moi. Kouji est souvent avec moi à dormir sur ce fauteuil horrible qui ne l’aide en rien à passer de bonne nuit. Mais je suis trop fiable pour me battre avec lui et lui dire de rentrer. Les médecins m’assurent que j’aurais bientôt repris assez de force pour me laisser sortir. Ils veulent d’abord soigner mon rhume qui pourrait m’être fatal si je me soignais à la maison. Et moi, la seule chose à laquelle je pense c’est aux factures qui s’amoncellent à chaque journée de plus passer ici. Kouji me dit de ne pas m’inquiéter qu’il va s’occuper de tout, comme toujours, et moi, comme toujours, ça me pèse et me met de mauvaise humeur. Alors je dors. Je dors pour pouvoir me reposer et oublier. Je dors pour me réfugier dans un endroit où le temps n’a pas d’importance. J’ai renvoyé Kouji a la maison ne supportant plus sa présence. Non pas que je ne l’aime plus ou moins, mais de le voir constamment ici fini par me peser. Son inquiétude papable dès qu’il me voit tousser ou gémir devient insupportable pour moi. Je suis trop faible pour réussir à encaisser ses craintes qu’il cache pourtant. Je souffle doucement de douleur en remontant le drap sur mon corps. J’ai des courbatures dans tout le corps et je n’arrive pas à trouver de position qui me soulage. La morphine m’aide à supporter la sensation et je tente de ravaler mes larmes de frustrations. J’aimerais tellement être ailleurs, insouciante, à repousser les limites avec Kazuya. Je soupire à nouveau en passant un bras sur mes yeux pour limiter la lumière pourtant faible de la chambre qui me brule les yeux. Je n’entends pas la porte s’ouvrir, ou peut-être qu’inconsciemment je m’attends à la visite d’une infirmière mais c’est la voix de Woori qui m’arrache un petit cri de surpris. Je me tourne vers elle en frissonnant, j’esquisse un sourire pour cacher mon mal être et me force même à rire à sa blague avant de lui souffler la bouche pâteuse « Je te signale que même ainsi je reste la plus belle femme du monde. » oui rien que ça. Je souris à nouveau mais ça ressemble davantage à une grimace à ses mots et attrape doucement sa main pour l’inciter à approcher. « Je sais … je m’en serais bien passée » je suis toujours plus douce avec Woori. J’ai très peu de visite car les gens savent que je déteste ça et que je deviens vite insupportable avec eux, voir méchante, alors ils préfèrent attendre d’avoir de mes nouvelles par Kouji. Je sais qu’ils font ça parce qu’ils s’inquiètent pour moi mais c’est là tout ce que je déteste … je regarde Woori, mon incorrigible meilleure amie, venir me rendre visite régulièrement. « C’est quand que tu m’utilises comme modèle pour tes tuto make up sur internet hein ? » la taquinais je avant de me mettre à tousser pendant de longues secondes. Fait chier. Je lui montre le verre d’eau à côté de nous pour qu’elle me le tende.
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Re: I'll stay by your side feat. Kelea love ♥ | Mar 19 Juil - 22:46 Citer EditerSupprimer
Wearing + Elles avaient déjà vécu tout ça. Vécu l'inquiétude, la douleur, la peur et les angoisses nocturnes. Elles avaient déjà vécu l'odeur nauséabonde des hôpitaux, l'ambiance lugubre, et le son des machines. Woori avait vraiment cru que la guérison de sa meilleure amie était définitive. Elle avait déjà tellement souffert, la vie était-elle cruelle au point de s'acharner une fois de plus sur la belle ? Elle détestait la voir dans ce lit, avec sa mine pâle et ses yeux épuisés. Elle avait les traits tirés, et le regard triste... Woori se força à sourire, parce que Kelea n'avait pas besoin de son inquiétude et de ses angoisses en plus à celles qu'elle ressentait déjà. Alors elle avait utilisé leur arme à elles, celle qu'elles utilisaient à chaque fois que la vie leur faisait un coup du genre. Comme lors de ses premières hospitalisations, comme lorsqu'elles avaient apprit que Woori était enceinte. L'humour. Ou du moins essayer d'en faire preuve, c'était un moyen de résister. « La plus belle toi ? Tu déconnes, j'ai toujours été LA bombe fais pas genre... » Woori gardait son sourire, aussi douloureux cela soit-il. Mais elle savait que Kelea préférerait l'entendre plaisanter de cette façon qu'exprimer à haute voix les angoisses qu'elles partageaient toutes les deux. Elle garda la main de Kelea dans la sienne, et vint s'asseoir au bord du lit, caressant doucement la peau sous ses doigts. « Quand tu veux pour les tuto. En plus, de ce que je sais, je vais devoir m'entraîner au make-up de mariage non ? » Elle gardait un sourire en coin, s'accrochant à l'espoir de voir sa meilleure amie dans une robe de mariée bientôt, au bras de Kouji, laissant cet enfer une seconde fois derrière eux. « En vrai j'ai déjà plein d'idées, j'attends plus que toi. Mais tu te la joues encore demoiselle en détresse... » Elle pinça les lèvres, s'amusant d'avance – malgré la situation – de l'air offusqué qu'allait prendre sa meilleure amie. « Donc, c'est une raison de plus pour sortir rapidement d'ici, en plus du fait que je déteste te voir là... » Woori prit sur elle pour maîtriser ses émotions, serrant juste un peu plus fort cette main dans la sienne.
Wearing + Elles avaient déjà vécu tout ça. Vécu l'inquiétude, la douleur, la peur et les angoisses nocturnes. Elles avaient déjà vécu l'odeur nauséabonde des hôpitaux, l'ambiance lugubre, et le son des machines. Woori avait vraiment cru que la guérison de sa meilleure amie était définitive. Elle avait déjà tellement souffert, la vie était-elle cruelle au point de s'acharner une fois de plus sur la belle ? Elle détestait la voir dans ce lit, avec sa mine pâle et ses yeux épuisés. Elle avait les traits tirés, et le regard triste... Woori se força à sourire, parce que Kelea n'avait pas besoin de son inquiétude et de ses angoisses en plus à celles qu'elle ressentait déjà. Alors elle avait utilisé leur arme à elles, celle qu'elles utilisaient à chaque fois que la vie leur faisait un coup du genre. Comme lors de ses premières hospitalisations, comme lorsqu'elles avaient apprit que Woori était enceinte. L'humour. Ou du moins essayer d'en faire preuve, c'était un moyen de résister. « La plus belle toi ? Tu déconnes, j'ai toujours été LA bombe fais pas genre... » Woori gardait son sourire, aussi douloureux cela soit-il. Mais elle savait que Kelea préférerait l'entendre plaisanter de cette façon qu'exprimer à haute voix les angoisses qu'elles partageaient toutes les deux. Elle garda la main de Kelea dans la sienne, et vint s'asseoir au bord du lit, caressant doucement la peau sous ses doigts. « Quand tu veux pour les tuto. En plus, de ce que je sais, je vais devoir m'entraîner au make-up de mariage non ? » Elle gardait un sourire en coin, s'accrochant à l'espoir de voir sa meilleure amie dans une robe de mariée bientôt, au bras de Kouji, laissant cet enfer une seconde fois derrière eux. « En vrai j'ai déjà plein d'idées, j'attends plus que toi. Mais tu te la joues encore demoiselle en détresse... » Elle pinça les lèvres, s'amusant d'avance – malgré la situation – de l'air offusqué qu'allait prendre sa meilleure amie. « Donc, c'est une raison de plus pour sortir rapidement d'ici, en plus du fait que je déteste te voir là... » Woori prit sur elle pour maîtriser ses émotions, serrant juste un peu plus fort cette main dans la sienne.
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Re: I'll stay by your side feat. Kelea love ♥ | Dim 7 Aoû - 14:39 Citer EditerSupprimer
La demoiselle en détresse, c’est bien ce qu’elle est mais tout ce qu’elle déteste. Elle aurait aimé être une de ses reines qui se tient debout qu’importe les épreuves. Mais quand bien même elle a une volonté en acier et des envies de grandeur, Kelea vit dans un corps frêle, faible, un corps qui s‘effondre quand elle s’enfonce dans le déni. Elle tient tellement bien pourtant, les médecins sont impressionnés de sa résistance, mais ça ne retire en rien le dégout qu’elle a d’elle. Elle esquisse un sourire pour sa meilleure amie parce que Woori est bien la seule pour qui elle fera des efforts. Elle et Kouji. Elle qui est si dur avec le reste du monde. Elle n’est pas méchante, pas dans le fond, elle est juste frustrée et en colère. Elle hait la vie pour ce qu’elle lui fait, lui refait, elle qui s’est si souvent battu contre cette maladie et qui pensait s’en être débarrassé. Mais il faut croire qu’elle doit encore payer pour ses péchés. She’s a sinner. Day after day. Elle détourne à nouveau son regard vers la fenêtre. Un peu éteinte, manquant d’entrain. Elle essaye mais ça la fatigue. L’inquiétude de Woori est comme une pointe dans son cœur mais elle ne peut pas lui en vouloir, elle serait la première à crever sous la peau. Elle est la première à crever sous la peur. Kelea fixe le soleil qui filtre à travers les rideaux et murmure « J’ai envie d’aller à la plage. » murmure-t-elle en sachant que c’est bien impossible pour elle de quitter ces murs. Elle regarde à nouveau sa meilleure amie en esquissant un faible sourire qui ressemble plus à une grimace tant son corps lui parait lourd aujourd’hui. Pourtant Kelea ne veut rien laisser paraitre. Kouji lui a mis du vernis ce matin, un joli rouge écarlate qui contraste avec la pâleur presque dérangeante de sa peau. Kouji a appris, Kouji ferait n’importe quoi pour sa princesse, quitte à passer une heure, ce pot de vernis sur les jambes. C’était devenu une habitude entre eux. La jolie Pyo se rassoit correctement dans son lit en serrant les dents et gardant un visage impassible si ce n’est sa mâchoire qui se crispe. Elle tend une brosse de cheveux vers Woori et papillonne faiblement des yeux. « Coiffe-moi… » Ce n’est qu’un souffle tiré d’un sourire. Kelea aime sa beauté, elle la conserve comme pour conserver ce morceau de vie auquel elle s’accroche encore. Certains la trouverons superficiels, d’autres sauront comprendre qu’on traverse la maladie comme on le peut, chacun avec ses ressources. Les cheveux de Kelea sont toujours fins, soyeux, se démêlant facilement. Elle a toujours pris soin de ses cheveux. Comme du reste de son corps d’ailleurs. Elle fait une place dans le lit pour que Woori vienne s’asseoir près d’elle. Le mariage … elle y pense de plus en plus parce qu’elle a peur de mourir et aujourd’hui elle se rend compte que si elle doit mourir, c’est en voulant être la femme de Kouji. Son japonais fantasque et turbulent.
La demoiselle en détresse, c’est bien ce qu’elle est mais tout ce qu’elle déteste. Elle aurait aimé être une de ses reines qui se tient debout qu’importe les épreuves. Mais quand bien même elle a une volonté en acier et des envies de grandeur, Kelea vit dans un corps frêle, faible, un corps qui s‘effondre quand elle s’enfonce dans le déni. Elle tient tellement bien pourtant, les médecins sont impressionnés de sa résistance, mais ça ne retire en rien le dégout qu’elle a d’elle. Elle esquisse un sourire pour sa meilleure amie parce que Woori est bien la seule pour qui elle fera des efforts. Elle et Kouji. Elle qui est si dur avec le reste du monde. Elle n’est pas méchante, pas dans le fond, elle est juste frustrée et en colère. Elle hait la vie pour ce qu’elle lui fait, lui refait, elle qui s’est si souvent battu contre cette maladie et qui pensait s’en être débarrassé. Mais il faut croire qu’elle doit encore payer pour ses péchés. She’s a sinner. Day after day. Elle détourne à nouveau son regard vers la fenêtre. Un peu éteinte, manquant d’entrain. Elle essaye mais ça la fatigue. L’inquiétude de Woori est comme une pointe dans son cœur mais elle ne peut pas lui en vouloir, elle serait la première à crever sous la peau. Elle est la première à crever sous la peur. Kelea fixe le soleil qui filtre à travers les rideaux et murmure « J’ai envie d’aller à la plage. » murmure-t-elle en sachant que c’est bien impossible pour elle de quitter ces murs. Elle regarde à nouveau sa meilleure amie en esquissant un faible sourire qui ressemble plus à une grimace tant son corps lui parait lourd aujourd’hui. Pourtant Kelea ne veut rien laisser paraitre. Kouji lui a mis du vernis ce matin, un joli rouge écarlate qui contraste avec la pâleur presque dérangeante de sa peau. Kouji a appris, Kouji ferait n’importe quoi pour sa princesse, quitte à passer une heure, ce pot de vernis sur les jambes. C’était devenu une habitude entre eux. La jolie Pyo se rassoit correctement dans son lit en serrant les dents et gardant un visage impassible si ce n’est sa mâchoire qui se crispe. Elle tend une brosse de cheveux vers Woori et papillonne faiblement des yeux. « Coiffe-moi… » Ce n’est qu’un souffle tiré d’un sourire. Kelea aime sa beauté, elle la conserve comme pour conserver ce morceau de vie auquel elle s’accroche encore. Certains la trouverons superficiels, d’autres sauront comprendre qu’on traverse la maladie comme on le peut, chacun avec ses ressources. Les cheveux de Kelea sont toujours fins, soyeux, se démêlant facilement. Elle a toujours pris soin de ses cheveux. Comme du reste de son corps d’ailleurs. Elle fait une place dans le lit pour que Woori vienne s’asseoir près d’elle. Le mariage … elle y pense de plus en plus parce qu’elle a peur de mourir et aujourd’hui elle se rend compte que si elle doit mourir, c’est en voulant être la femme de Kouji. Son japonais fantasque et turbulent.
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Re: I'll stay by your side feat. Kelea love ♥ | Mar 9 Aoû - 17:30 Citer EditerSupprimer
Wearing + Kelea n'avait pas besoin de parler pour que Woori ait une idée de ce qu'elle ressentait. La jeune femme savait qu'au delà de la douleur, sa meilleure amie détestait l'état dans lequel elle était. Elle détestait être si faible. Si Woori était la lionne, Kelea était la tigresse. Mais la tigresse avait perdu de sa superbe, et Woori savait qu'elle détestait ça. Elle essayait donc de ne pas avoir l'air trop inquiet, ni trop triste, mais les deux femmes se connaissaient bien, Kelea ne devait pas être dupe non plus. « La plage ? » Woori réfléchit un instant. Pas à si elles allaient y aller, mais à quand elles iraient. « Alors dépêche toi de sortir d'ici. Tu sors, et je prends la voiture de ma sœur. Et on va à la plage, juste toi et moi. » Pour se retrouver, pour se ressourcer, pour profiter du fait d'être en vie tout simplement. Woori avait six ans lorsqu'elle avait rencontré Kelea, une vie sans elle était impensable, inimaginable. Elle prit la brosse que lui tendit, Kelea et vint s'asseoir à côté d'elle. Sans un mot, et délicatement, elle commença à brosser les cheveux de sa meilleure amie, sa sœur. Elle prenait garde à ne pas lui tirer les cheveux et prenait son temps pour la défaire de tous les nœuds pris dans sa chevelure. Après quelques instants, de peur que Kelea ne s'endorme, elle reprit la parole. « Ça me rappelle quand tu venais dormir à la maison quand on était au lycée. Tu me demandais de jouer avec tes cheveux jusqu'à ce que tu t'endormes. » Elle avait un petit rire dans la voix qu'elle gardait basse. « Tu sais que j'en ai encore des crampes ? » Woori ou l'art de l’exagération. Mais elles en avaient passé des soirées à se partager un lit trop petit. Woori pouvait jouer des heures avec les cheveux de Kelea pendant qu'elles parlaient de tout et de rien. De mode, de maquillage, du futur et surtout, après leur entrée au lycée, de garçons. Et même en rentrant de boîte de nuit (dans lesquelles elles rentraient à l'aide de faux papiers), épuisées et souvent ivres, Kelea n'oubliait jamais de dénouer ses longs cheveux et de demander à Woori d'exécuter leur petit rituel. « Tu sais que ton filleul est comme toi ? » Elle gardait sa voix douce, mais avait un ton plus léger. « Il me demande de lui frotter le bras comme ça. » Elle frôla à plusieurs reprises le bras de Kelea du bout des doigts. « Et si je m'arrête avant qu'il se soit endormi il râle et je dois recommencer. » Pour ça, il ressemblait vraiment à sa marraine.
Wearing + Kelea n'avait pas besoin de parler pour que Woori ait une idée de ce qu'elle ressentait. La jeune femme savait qu'au delà de la douleur, sa meilleure amie détestait l'état dans lequel elle était. Elle détestait être si faible. Si Woori était la lionne, Kelea était la tigresse. Mais la tigresse avait perdu de sa superbe, et Woori savait qu'elle détestait ça. Elle essayait donc de ne pas avoir l'air trop inquiet, ni trop triste, mais les deux femmes se connaissaient bien, Kelea ne devait pas être dupe non plus. « La plage ? » Woori réfléchit un instant. Pas à si elles allaient y aller, mais à quand elles iraient. « Alors dépêche toi de sortir d'ici. Tu sors, et je prends la voiture de ma sœur. Et on va à la plage, juste toi et moi. » Pour se retrouver, pour se ressourcer, pour profiter du fait d'être en vie tout simplement. Woori avait six ans lorsqu'elle avait rencontré Kelea, une vie sans elle était impensable, inimaginable. Elle prit la brosse que lui tendit, Kelea et vint s'asseoir à côté d'elle. Sans un mot, et délicatement, elle commença à brosser les cheveux de sa meilleure amie, sa sœur. Elle prenait garde à ne pas lui tirer les cheveux et prenait son temps pour la défaire de tous les nœuds pris dans sa chevelure. Après quelques instants, de peur que Kelea ne s'endorme, elle reprit la parole. « Ça me rappelle quand tu venais dormir à la maison quand on était au lycée. Tu me demandais de jouer avec tes cheveux jusqu'à ce que tu t'endormes. » Elle avait un petit rire dans la voix qu'elle gardait basse. « Tu sais que j'en ai encore des crampes ? » Woori ou l'art de l’exagération. Mais elles en avaient passé des soirées à se partager un lit trop petit. Woori pouvait jouer des heures avec les cheveux de Kelea pendant qu'elles parlaient de tout et de rien. De mode, de maquillage, du futur et surtout, après leur entrée au lycée, de garçons. Et même en rentrant de boîte de nuit (dans lesquelles elles rentraient à l'aide de faux papiers), épuisées et souvent ivres, Kelea n'oubliait jamais de dénouer ses longs cheveux et de demander à Woori d'exécuter leur petit rituel. « Tu sais que ton filleul est comme toi ? » Elle gardait sa voix douce, mais avait un ton plus léger. « Il me demande de lui frotter le bras comme ça. » Elle frôla à plusieurs reprises le bras de Kelea du bout des doigts. « Et si je m'arrête avant qu'il se soit endormi il râle et je dois recommencer. » Pour ça, il ressemblait vraiment à sa marraine.
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Re: I'll stay by your side feat. Kelea love ♥ | Jeu 18 Aoû - 19:49 Citer EditerSupprimer
Avec un peu de chance, elle pourrait sortir d’ici 15 jours. Elle pourrait alors profiter de son été et rentrer chez elle. Enfin. Elle avait fini par détester l’hôpital quand bien même elle y avait fait des rencontres plaisantes et marquantes, elle ne pouvait plus supporter le blanc de ces murs et l’odeur de médicament qui pesait sur l’air comme du souffre âcre. Elle sourit aux paroles de sa meilleure amie, un pauvre sourire mais un vrai sourire. Elle se souvient de cette époque, Kelea se prenait pour la reine du monde et si les filles de son école la détestaient d’être aussi arrogante et volubile Woori a toujours su qui était réellement Kelea. Elle semblait supporter le caractère de la plus jeune sans jamais vraiment s’en plaindre. Kelea s’est forgé une carapace avec le temps et c’est presque devenu une habitude de donner l’impression aux autres qu’ils ne sont pas assez bien pour elle. Ça lui aura valu pas mal de problème et des bastons après les cours mais elle s’en moquait Kelea rien ne le faisait vraiment changer. Pas même aujourd’hui. Elle déteste qu’on lui marche sur les pieds et elle ne fait jamais de mal intentionnellement. Mais il faut éviter de se trouver sur son passage. Que diraient les gens à la voir ainsi aujourd’hui ? bien fait ? Et une part d’elle leur dira qu’ils ont raisons. Avec les années Kelea est devenue dure avec les gens, parfois trop, beaucoup trop, contrastant avec la douceur de son homme. Elle ferme les yeux au contact e la brosse et lâche un petit rire « J’ai hâte de le revoir … il me manque. » Elle aime son filleul plus que n’importe qui. Elle ferait n’importe quoi pour le protéger et ça Woori le sait plus que n’importe qui. Kelea se laisse aller contre Woori et lui murmure « Ma mère est passée ce matin. » Et Woori sait à quel point les visites de la mère de Kelea sont dures, parce que sa mère a du mal à retenir ses larmes. Elle sait aussi à quel point ça fait du mal à Kelea mais que Kelea prend sur elle pour consoler sa mère. Ca plombe le moral et le cœur en berne de la jeune Pyo. Elle soupire doucement en frissonnant et s’apprête à ajouter quelques choses quand elle sent la brosse glisser soudain un peu trop vite dans ses cheveux. Elle tourne le visage pour voir une mèche coincée dans les poils de la brosse. Machinalement elle porte la main à ses cheveux et souffle un « Oh … » de surprise. Elle papillonne des yeux en sentant son cuir chevelu sous ses doigts. Ce qu’elle redoutait le plus venait d’arriver, encore plus tôt que prévu. Elle déglutit fronce soudain les sourcils comme si elle réfléchissait mais qu’elle avait du mal à mettre de l’ordre dans ses idées. « je .. hm … tu … » elle marque une pause parce que sa gorge se noue et que si elle parle elle ne réussira pas à émettre le moindre son. Elle retient ses larmes et serre son poing sur sa mèche en récupérant la brosse délicatement. Elle s’éclairci la voix et lance « Tu peux … aller me chercher un jus de fruit ? J’ai envie d’un jus de fruit » et d’être seule juste 5 min … rien que 5 minutes … elle en tremble des poings et regarde alors Woori comme si elle criait au supplice au fond d’elle mais qu’elle arrivait encore à sourire.
Avec un peu de chance, elle pourrait sortir d’ici 15 jours. Elle pourrait alors profiter de son été et rentrer chez elle. Enfin. Elle avait fini par détester l’hôpital quand bien même elle y avait fait des rencontres plaisantes et marquantes, elle ne pouvait plus supporter le blanc de ces murs et l’odeur de médicament qui pesait sur l’air comme du souffre âcre. Elle sourit aux paroles de sa meilleure amie, un pauvre sourire mais un vrai sourire. Elle se souvient de cette époque, Kelea se prenait pour la reine du monde et si les filles de son école la détestaient d’être aussi arrogante et volubile Woori a toujours su qui était réellement Kelea. Elle semblait supporter le caractère de la plus jeune sans jamais vraiment s’en plaindre. Kelea s’est forgé une carapace avec le temps et c’est presque devenu une habitude de donner l’impression aux autres qu’ils ne sont pas assez bien pour elle. Ça lui aura valu pas mal de problème et des bastons après les cours mais elle s’en moquait Kelea rien ne le faisait vraiment changer. Pas même aujourd’hui. Elle déteste qu’on lui marche sur les pieds et elle ne fait jamais de mal intentionnellement. Mais il faut éviter de se trouver sur son passage. Que diraient les gens à la voir ainsi aujourd’hui ? bien fait ? Et une part d’elle leur dira qu’ils ont raisons. Avec les années Kelea est devenue dure avec les gens, parfois trop, beaucoup trop, contrastant avec la douceur de son homme. Elle ferme les yeux au contact e la brosse et lâche un petit rire « J’ai hâte de le revoir … il me manque. » Elle aime son filleul plus que n’importe qui. Elle ferait n’importe quoi pour le protéger et ça Woori le sait plus que n’importe qui. Kelea se laisse aller contre Woori et lui murmure « Ma mère est passée ce matin. » Et Woori sait à quel point les visites de la mère de Kelea sont dures, parce que sa mère a du mal à retenir ses larmes. Elle sait aussi à quel point ça fait du mal à Kelea mais que Kelea prend sur elle pour consoler sa mère. Ca plombe le moral et le cœur en berne de la jeune Pyo. Elle soupire doucement en frissonnant et s’apprête à ajouter quelques choses quand elle sent la brosse glisser soudain un peu trop vite dans ses cheveux. Elle tourne le visage pour voir une mèche coincée dans les poils de la brosse. Machinalement elle porte la main à ses cheveux et souffle un « Oh … » de surprise. Elle papillonne des yeux en sentant son cuir chevelu sous ses doigts. Ce qu’elle redoutait le plus venait d’arriver, encore plus tôt que prévu. Elle déglutit fronce soudain les sourcils comme si elle réfléchissait mais qu’elle avait du mal à mettre de l’ordre dans ses idées. « je .. hm … tu … » elle marque une pause parce que sa gorge se noue et que si elle parle elle ne réussira pas à émettre le moindre son. Elle retient ses larmes et serre son poing sur sa mèche en récupérant la brosse délicatement. Elle s’éclairci la voix et lance « Tu peux … aller me chercher un jus de fruit ? J’ai envie d’un jus de fruit » et d’être seule juste 5 min … rien que 5 minutes … elle en tremble des poings et regarde alors Woori comme si elle criait au supplice au fond d’elle mais qu’elle arrivait encore à sourire.
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Re: I'll stay by your side feat. Kelea love ♥ | Sam 20 Aoû - 18:04 Citer EditerSupprimer
Wearing + Si seulement tout ça ne pouvait être qu'un flashback ou un mauvais cauchemar. Woori aurait donné beaucoup pour qu'en clignant des yeux, tout ça soit oublié, que tout soit rentré dans l'ordre. Mais rien ne se passait, elle pouvait cligner des yeux aussi fort qu'elle le voulait, elle restait là, dans cette chambre d'hôpital à brosser les cheveux d'une Kelea malade et épuisée. A parler de Yoon Woo, la jeune femme se demandait comment elle allait lui expliquer la maladie de sa marraine. Il avait quatre ans à présent et était pleinement en âge de comprendre que quelque chose n'allait pas, surtout qu'il ne l'avait pas vu depuis un moment maintenant. « Tu lui manques aussi. Je sais pas trop comment lui expliquer tout ça. Mais ça lui ferait du bien de t'avoir au moins au téléphone. » Parce que même s'il voyait encore Kouji, il ressentait l'absence de Kelea et sentait aussi l'inquiétude silencieuse de son parrain. « Oh... » Fût le seul commentaire qu'elle fit quant à la mère de Kelea. Les angoisses de sa mère avaient toujours été difficiles à gérer pour sa meilleure amie. C'était elle qui avait besoin d'être rassurée et qui avait besoin de recevoir des encouragements, mais étrangement, c'était l'inverse qui se produisait. C'était Kelea qui apportait tout ça à sa mère et non l'inverse. Elle continuait de brosser les cheveux de Kelea quant elle sentit les cheveux de sa meilleure amie se détacher avec le mouvement de la brosse. Elle arrêta son geste et avisa la mèche de cheveux coincée dans la brosse. Elle sentit une boule se coincer dans sa gorge, et eut du mal à maîtriser son émotion en voyant les doigts frêles de Kelea frôler la peau de son crâne à nue. Et elle voyait bien que Kelea était bouleversée, ça semblait bête, ce n'était qu'une mèche de cheveux, mais c'était plus que tout ça. Elle croisa le regard de Kelea, restant sourde à ses paroles, juste plongée dans ce regard. Elle secoua légèrement la tête. « Te laisser cinq minutes pour pleurer ? Pour pas que je te vois comme ça ? » Woori pouvait sembler délicate et fragile, mais elle était bien plus forte qu'elle en avait l'air, elle avait traversé tellement de choses. Et tout ça, elle l'avait traversé grâce à Kelea. « Tu m'as jamais laissé toi,. Tu m'as vu vomir mes tripes quand j'étais enceinte, tu me tenais les cheveux alors que je pleurais que je voulais pas de ce bébé. Tu m'as supporté et protégé quand je faisais mille et une conneries pour perdre ce même bébé et que je repoussais tout et tout le monde même toi. Tu m'as pas laissé, pas cinq minutes. Quand le travail a commencé je l'ai dit à personne, c'est le seul moment où je t'ai repoussé, mon accouchement, et je le regrette amèrement. » Elle attrapa la mèche de cheveux que tenait encore Kelea dans sa main. « Tu veux pas que je te vois comme ça ? Que je te vois pleurer ? Que je te vois faible ? J'en ai rien à cirer mais à un point et tu le sais. Pleure, hurle, vomit, fais tout ce que tu veux. J'encaisserais tout. Je te laisse pas. Ça marche pas que dans un sens. » Elle lui releva le visage pour planter son regard dans le sien. « Je suis aussi bornée que toi tu le sais. Alors fous moi dehors si ça te tient à cœur, sinon je suis là, et je bouge pas. » Et elle ouvrit ses bras. Si Kelea voulait la frapper, elle encaisserait, si elle voulait hurler elle l'écouterait, si elle voulait se blottir dans ses bras, elle les refermerait sur son corps fragilisé.
Wearing + Si seulement tout ça ne pouvait être qu'un flashback ou un mauvais cauchemar. Woori aurait donné beaucoup pour qu'en clignant des yeux, tout ça soit oublié, que tout soit rentré dans l'ordre. Mais rien ne se passait, elle pouvait cligner des yeux aussi fort qu'elle le voulait, elle restait là, dans cette chambre d'hôpital à brosser les cheveux d'une Kelea malade et épuisée. A parler de Yoon Woo, la jeune femme se demandait comment elle allait lui expliquer la maladie de sa marraine. Il avait quatre ans à présent et était pleinement en âge de comprendre que quelque chose n'allait pas, surtout qu'il ne l'avait pas vu depuis un moment maintenant. « Tu lui manques aussi. Je sais pas trop comment lui expliquer tout ça. Mais ça lui ferait du bien de t'avoir au moins au téléphone. » Parce que même s'il voyait encore Kouji, il ressentait l'absence de Kelea et sentait aussi l'inquiétude silencieuse de son parrain. « Oh... » Fût le seul commentaire qu'elle fit quant à la mère de Kelea. Les angoisses de sa mère avaient toujours été difficiles à gérer pour sa meilleure amie. C'était elle qui avait besoin d'être rassurée et qui avait besoin de recevoir des encouragements, mais étrangement, c'était l'inverse qui se produisait. C'était Kelea qui apportait tout ça à sa mère et non l'inverse. Elle continuait de brosser les cheveux de Kelea quant elle sentit les cheveux de sa meilleure amie se détacher avec le mouvement de la brosse. Elle arrêta son geste et avisa la mèche de cheveux coincée dans la brosse. Elle sentit une boule se coincer dans sa gorge, et eut du mal à maîtriser son émotion en voyant les doigts frêles de Kelea frôler la peau de son crâne à nue. Et elle voyait bien que Kelea était bouleversée, ça semblait bête, ce n'était qu'une mèche de cheveux, mais c'était plus que tout ça. Elle croisa le regard de Kelea, restant sourde à ses paroles, juste plongée dans ce regard. Elle secoua légèrement la tête. « Te laisser cinq minutes pour pleurer ? Pour pas que je te vois comme ça ? » Woori pouvait sembler délicate et fragile, mais elle était bien plus forte qu'elle en avait l'air, elle avait traversé tellement de choses. Et tout ça, elle l'avait traversé grâce à Kelea. « Tu m'as jamais laissé toi,. Tu m'as vu vomir mes tripes quand j'étais enceinte, tu me tenais les cheveux alors que je pleurais que je voulais pas de ce bébé. Tu m'as supporté et protégé quand je faisais mille et une conneries pour perdre ce même bébé et que je repoussais tout et tout le monde même toi. Tu m'as pas laissé, pas cinq minutes. Quand le travail a commencé je l'ai dit à personne, c'est le seul moment où je t'ai repoussé, mon accouchement, et je le regrette amèrement. » Elle attrapa la mèche de cheveux que tenait encore Kelea dans sa main. « Tu veux pas que je te vois comme ça ? Que je te vois pleurer ? Que je te vois faible ? J'en ai rien à cirer mais à un point et tu le sais. Pleure, hurle, vomit, fais tout ce que tu veux. J'encaisserais tout. Je te laisse pas. Ça marche pas que dans un sens. » Elle lui releva le visage pour planter son regard dans le sien. « Je suis aussi bornée que toi tu le sais. Alors fous moi dehors si ça te tient à cœur, sinon je suis là, et je bouge pas. » Et elle ouvrit ses bras. Si Kelea voulait la frapper, elle encaisserait, si elle voulait hurler elle l'écouterait, si elle voulait se blottir dans ses bras, elle les refermerait sur son corps fragilisé.
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Re: I'll stay by your side feat. Kelea love ♥ | Lun 3 Oct - 20:27 Citer EditerSupprimer
Wearing + Les mots de Woori la touche. Lui soulève le cœur. Lui fait prendre conscience rien qu’un peu plus de l’amour qu’éprouve Woori pour elle. C’est presque trop pour Kelea. Parce qu’elle étouffé Kelea. Mais elle se complaît dans cette tendresse si blessante. Kelea n’a jamais su accepter l’amour. Elle a mis si longtemps à vouloir de Kouji. Elle a mis si longtemps à accepter ses je t’aime et à lui murmurer ses je t’aime en retour qu’il paraît presque fou de voir avec quelle facilité elle a pu avoir Woori dans sa vie. Oh oui parce qu’elle l’aime sa Woori. Plus qu’elle ne saurait le dire avec des mots. Mais Kelea le montre avec des gestes. Avec des attentions. Des cadeaux. Avec des sourires et des appels. Parce que Kelea ça lui fait peur les mots d’amour parce qu’elle ne s’en pense pas digne. Parce que les murmurer l’effraie. Elle retient ses larmes quand Woori lui balance cette dose d’amour, cette dose de force en pleine face. Kelea n’est pas le genre de femme qui veut s’apitoyer sur son sort. C’est même bien tout le contraire. Kelea est une colombe délicate qui attaque comme une tigresse. Mais c’est bien connu : Les oiseaux se cachent pour mourir. Et elle sait qu’elle meurt. Les vomissements. Le sang qui perle sur ses lèvres. Ainsi que cette mèche de cheveux qui lui rappel combien sa rechute est plus violente qu’ils ne s’y attendaient. Elle voudrait pouvoir pleurer sans qu’on ne la remarque, comme si c’était une honte qu’elle puisse craquer. Parce qu’elle est ainsi Kelea. Soutenant la faiblesse de ses proches avec fougues mais haïssant les siennes avec véhémence. Elle aurait été davantage plus forte si kouji c’était trouvé dans ce lit mais aujourd’hui elle était fatigué de se battre. Fatiguée des bilans négatifs. Fatiguée d’entendre les médecins lui dirent que la maladie progresse trop vite. Qu’ils craignent de devoir passer d’un traitement curatif à un traitement qui ne ferait que la soulager pour ce chemin qui la mène en fin de vie. Une fin de vie … elle n’a même pas 25 ans. Que va-t-elle laisser derrière elle ? Peu de choses qui vaillent le coup mais surtout … des proches pleurant sa mort et se remettant à peine de sa disparition. Elle n’ose a peine imaginer Kouji. Et Woori ? Et Yoonwoo qu’elle ne verra pas grandir. A cette pensée elle craque. Et ses propres enfants … ? Elle éclate en sanglot en hurlante à Woori « TU NE COMPRENDS RIEN ! JE SUIS EN TRAIN DE MOURIR ! DE MOURIR ! TU NE LE VOIS PAS ?! ALORS TU VEUX QUOI ?! ME TENIR LA MAIN ET CROIRE QUE TOUT IRA BIEN ?! FLASH INFORMATIONS ! ÇA N’ARRIVERA PAS Woori ! » Parce qu’avec la grossesse de sa meilleure amie c’était lala vie quelles affrontaient ensemble aujourd’hui c’est la mort et ce grève sur la tête de Kelea s’abat lentement mais sûrement. Comme pour chacun. Mais avec davantage d’amertume pour la jeune fille. « je peux même pas fuir ce lit Woori ... je ne peux même pas me lever ... je suis prisonnière tu sais ça ? J’en peux plus. J’en peux plus … » gémit elle douloureusement en fixant sa meilleure amie d’un air désespéré. Son souffle vient à lui manquer et sa respiration se faire lente et saccadé. Elle hyper ventile soudainement en se redressant pour mieux chercher son air. Elle se détourne et ferme les yeux pour cacher la sensation de déchirement dans sa poitrine.
Wearing + Les mots de Woori la touche. Lui soulève le cœur. Lui fait prendre conscience rien qu’un peu plus de l’amour qu’éprouve Woori pour elle. C’est presque trop pour Kelea. Parce qu’elle étouffé Kelea. Mais elle se complaît dans cette tendresse si blessante. Kelea n’a jamais su accepter l’amour. Elle a mis si longtemps à vouloir de Kouji. Elle a mis si longtemps à accepter ses je t’aime et à lui murmurer ses je t’aime en retour qu’il paraît presque fou de voir avec quelle facilité elle a pu avoir Woori dans sa vie. Oh oui parce qu’elle l’aime sa Woori. Plus qu’elle ne saurait le dire avec des mots. Mais Kelea le montre avec des gestes. Avec des attentions. Des cadeaux. Avec des sourires et des appels. Parce que Kelea ça lui fait peur les mots d’amour parce qu’elle ne s’en pense pas digne. Parce que les murmurer l’effraie. Elle retient ses larmes quand Woori lui balance cette dose d’amour, cette dose de force en pleine face. Kelea n’est pas le genre de femme qui veut s’apitoyer sur son sort. C’est même bien tout le contraire. Kelea est une colombe délicate qui attaque comme une tigresse. Mais c’est bien connu : Les oiseaux se cachent pour mourir. Et elle sait qu’elle meurt. Les vomissements. Le sang qui perle sur ses lèvres. Ainsi que cette mèche de cheveux qui lui rappel combien sa rechute est plus violente qu’ils ne s’y attendaient. Elle voudrait pouvoir pleurer sans qu’on ne la remarque, comme si c’était une honte qu’elle puisse craquer. Parce qu’elle est ainsi Kelea. Soutenant la faiblesse de ses proches avec fougues mais haïssant les siennes avec véhémence. Elle aurait été davantage plus forte si kouji c’était trouvé dans ce lit mais aujourd’hui elle était fatigué de se battre. Fatiguée des bilans négatifs. Fatiguée d’entendre les médecins lui dirent que la maladie progresse trop vite. Qu’ils craignent de devoir passer d’un traitement curatif à un traitement qui ne ferait que la soulager pour ce chemin qui la mène en fin de vie. Une fin de vie … elle n’a même pas 25 ans. Que va-t-elle laisser derrière elle ? Peu de choses qui vaillent le coup mais surtout … des proches pleurant sa mort et se remettant à peine de sa disparition. Elle n’ose a peine imaginer Kouji. Et Woori ? Et Yoonwoo qu’elle ne verra pas grandir. A cette pensée elle craque. Et ses propres enfants … ? Elle éclate en sanglot en hurlante à Woori « TU NE COMPRENDS RIEN ! JE SUIS EN TRAIN DE MOURIR ! DE MOURIR ! TU NE LE VOIS PAS ?! ALORS TU VEUX QUOI ?! ME TENIR LA MAIN ET CROIRE QUE TOUT IRA BIEN ?! FLASH INFORMATIONS ! ÇA N’ARRIVERA PAS Woori ! » Parce qu’avec la grossesse de sa meilleure amie c’était lala vie quelles affrontaient ensemble aujourd’hui c’est la mort et ce grève sur la tête de Kelea s’abat lentement mais sûrement. Comme pour chacun. Mais avec davantage d’amertume pour la jeune fille. « je peux même pas fuir ce lit Woori ... je ne peux même pas me lever ... je suis prisonnière tu sais ça ? J’en peux plus. J’en peux plus … » gémit elle douloureusement en fixant sa meilleure amie d’un air désespéré. Son souffle vient à lui manquer et sa respiration se faire lente et saccadé. Elle hyper ventile soudainement en se redressant pour mieux chercher son air. Elle se détourne et ferme les yeux pour cacher la sensation de déchirement dans sa poitrine.
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Re: I'll stay by your side feat. Kelea love ♥ | Lun 10 Oct - 20:29 Citer EditerSupprimer
Wearing + Woori savait bien qu'il ne fallait pas s'attendre à ce que Kelea lui tombe dans les bras après ce qu'elle avait dit. Parce que Kelea était un volcan, et que tout ce qu'elle ressentait face à sa maladie était comme un magma en elle qui bouillait et menaçait de se déverser. Certains auraient vu ça d'un mauvais œil de la pousser dans ses derniers retranchements comme le faisait Woori, mais pas elle justement. Elle et Kelea s'étaient vu sous leur meilleur jour comme le pire. La vie leur redonnait le pire, et Woori était prête à encaisser toute la souffrance et l'amertume que cela réveillait en sa meilleure amie. Parce que si elle pensait qu'elle hocherait simplement la tête, lui dirait qu'elle comprenait et allait la laisser seule et lui foutre la paix, et bien elle se trompait. Si Kelea était une lionne, Woori était une louve, et elle protégeait sa meute, elle ferait tout pour protéger sa meilleure amie, même si cela consistait à la protéger d'elle-même, de sa propre colère. « Et quoi ?! Parce que tu rechutes, que c'est mal barré tu veux qu'on te laisse seule te lamenter ?! Qu'on te tourne le dos ? Flash info ça non plus ça n'arrivera pas ! » Elle parlait aussi fort qu'elle, avec la même force. Elle n'avait jamais lâché Kelea, alors ça n'allait pas être maintenant qu'elle avait besoin d'elle qu'elle allait le lâcher. « Et tu veux crever seule c'est ça ?! Tu crois vraiment que je vais te dire oui et m'excuser ?! » Elle fronçait les sourcils tant le fait que Kelea résiste autant la rendait folle. « Tu vas pas renoncer maintenant. On s'avoue pas vaincue sans se battre, toi la première ! Et si tu veux que je te foute la paix, je suis désolée t'as pas choisi la bonne personne la première fois qu'on s'est rencontré ! » Elle ne criait plus, mais son ton était ferme. « Et putain si tu as autant de force pour nous faire chier avec tes idées à la con, utilise cette force pour te battre ! Si moi j'assiste à ton mariage, y a pas de raisons que tu n'assistes pas au mien un jour... Ou celui de Yoon Woo c'est plus probable. » Elle lui sourit, laissant ce moment de tension passer. « Attends moi là bébé je reviens. » C'était sa réponse à la supplique presque désespérée de Kelea, et celle-là seulement elle voulait l'entendre. Elle sortit de la chambre et mit quelques minutes à trouver ce qu'elle cherchait. S'assurant que personne ne la repère, elle repartit à toute vitesse avec son butin pour retourner dans la chambre, priant que pendant ces quelques secondes aucun personnel soignant ne soit entré dans la chambre. Elle poussa un soupir de soulagement en entrant dans la pièce, poussant le fauteuil roulant qu'elle avait volé à elle ne savait qui. « Tu montes là-dedans, et tu discute pas. » Elle l'aida évidemment à s'asseoir, et décrocha les poches auxquelles était reliée la perfusion de Kelea, et les posa sur les jambes trop minces de la jeune femme. Woori retira son gilet qu'elle plaça sur sa meilleure amie, le vêtement semblant bien trop grand sur elle. « Comme toi et moi on a jamais fait ce qu'on attendait de nous, je me suis dit qu'au point où on en était... » Elle pouvait bien leur offrir une petite virée en dehors de cette foutue chambre, Woori visait le toit, mais elle voulait déjà voir jusqu'où elles pourraient aller. « Prête à fuguer ? »
Wearing + Woori savait bien qu'il ne fallait pas s'attendre à ce que Kelea lui tombe dans les bras après ce qu'elle avait dit. Parce que Kelea était un volcan, et que tout ce qu'elle ressentait face à sa maladie était comme un magma en elle qui bouillait et menaçait de se déverser. Certains auraient vu ça d'un mauvais œil de la pousser dans ses derniers retranchements comme le faisait Woori, mais pas elle justement. Elle et Kelea s'étaient vu sous leur meilleur jour comme le pire. La vie leur redonnait le pire, et Woori était prête à encaisser toute la souffrance et l'amertume que cela réveillait en sa meilleure amie. Parce que si elle pensait qu'elle hocherait simplement la tête, lui dirait qu'elle comprenait et allait la laisser seule et lui foutre la paix, et bien elle se trompait. Si Kelea était une lionne, Woori était une louve, et elle protégeait sa meute, elle ferait tout pour protéger sa meilleure amie, même si cela consistait à la protéger d'elle-même, de sa propre colère. « Et quoi ?! Parce que tu rechutes, que c'est mal barré tu veux qu'on te laisse seule te lamenter ?! Qu'on te tourne le dos ? Flash info ça non plus ça n'arrivera pas ! » Elle parlait aussi fort qu'elle, avec la même force. Elle n'avait jamais lâché Kelea, alors ça n'allait pas être maintenant qu'elle avait besoin d'elle qu'elle allait le lâcher. « Et tu veux crever seule c'est ça ?! Tu crois vraiment que je vais te dire oui et m'excuser ?! » Elle fronçait les sourcils tant le fait que Kelea résiste autant la rendait folle. « Tu vas pas renoncer maintenant. On s'avoue pas vaincue sans se battre, toi la première ! Et si tu veux que je te foute la paix, je suis désolée t'as pas choisi la bonne personne la première fois qu'on s'est rencontré ! » Elle ne criait plus, mais son ton était ferme. « Et putain si tu as autant de force pour nous faire chier avec tes idées à la con, utilise cette force pour te battre ! Si moi j'assiste à ton mariage, y a pas de raisons que tu n'assistes pas au mien un jour... Ou celui de Yoon Woo c'est plus probable. » Elle lui sourit, laissant ce moment de tension passer. « Attends moi là bébé je reviens. » C'était sa réponse à la supplique presque désespérée de Kelea, et celle-là seulement elle voulait l'entendre. Elle sortit de la chambre et mit quelques minutes à trouver ce qu'elle cherchait. S'assurant que personne ne la repère, elle repartit à toute vitesse avec son butin pour retourner dans la chambre, priant que pendant ces quelques secondes aucun personnel soignant ne soit entré dans la chambre. Elle poussa un soupir de soulagement en entrant dans la pièce, poussant le fauteuil roulant qu'elle avait volé à elle ne savait qui. « Tu montes là-dedans, et tu discute pas. » Elle l'aida évidemment à s'asseoir, et décrocha les poches auxquelles était reliée la perfusion de Kelea, et les posa sur les jambes trop minces de la jeune femme. Woori retira son gilet qu'elle plaça sur sa meilleure amie, le vêtement semblant bien trop grand sur elle. « Comme toi et moi on a jamais fait ce qu'on attendait de nous, je me suis dit qu'au point où on en était... » Elle pouvait bien leur offrir une petite virée en dehors de cette foutue chambre, Woori visait le toit, mais elle voulait déjà voir jusqu'où elles pourraient aller. « Prête à fuguer ? »
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Re: I'll stay by your side feat. Kelea love ♥ | Sam 22 Oct - 22:21 Citer EditerSupprimer
Wearing + Que pouvait-elle répondre à ca Kelea ? Elle avait raison Woori, et elle avait du mal avec toute cette notion de faiblesse, d’amitié, d’abandon. Parce qu’au final c’est ce que c’était. S’abandonner dans les bras de sa meilleure amie, et abandonner la vie. Dans tous les cas c’’était un choix dur et douloureux. Kelea détourne le regard remplie de larmes et se met à pleurer en silence parce que les mots de sa meilleure amie lui fait du mal autant qu’ils lui font du bien. Elle tremble, de rage, de colère. Elle est frustrée. Elle voudrait pouvoir fuir loin et ne plus jamais revenir dans ce foutu hôpital. Quitte à crever, autant le faire le sourire aux lèvres. Mais la vérité c’est qu’elle ne veut pas mourir. C’est qu’elle ne veut pas être malade. Elle ne veut pas souffrir plus encore. Elle veut pouvoir dire merde à la vie, râler de s’être cassé un ongle, courir faire les soldes. Elle veut pouvoir vivre, s’endormir avec son homme, se réveiller et l’embêter. Lui faire l’amour sans avoir l’impression qu’on lui arrache le corps. Elle veut pouvoir avoir un enfant et être mère, quand même bien cette idée la révulse aujourd’hui. Elle veut tout ce qu’on veut avoir dans la vie. Kelea lève un regard piteux vers sa meilleure amie et chouine d’une voix tremblotante. « Je veux te voir te marier moi … » avant d’essayer ses joues douloureusement. Elle acquiesce quand Woori lui dit qu’elle revient, sans vraiment comprendre à quoi joue sa meilleure amie. Alors quand elle la voit revenir avec la chaise roulante, Kelea hallucine et rit doucement en séchant ses larmes avant de se laisser tomber dans ce fauteuil gardant contre elle les perfusions qui étaient censé rester en l’air. Mais elles feront avec. Kelea acquiesce en pouffant de rire alors qu’elles se glissent dans le couloir doucement. Elles regardent autour d’elle et Kelea lui souffle. « Va vite jusqu’à l’ascenseur de droite ! » Elle pouffe de rire à nouveau avant de jeter un regard malicieux à sa meilleure amie. Son visage est toujours empreint d’une certaine tristesse. Ses joues sont baignées de larmes mais ce faible sourire qui perce sur ses lèvres est un gage prometteur. Kelea glisse sur son nez et sa bouche un masque pour se protéger des microbes, beaucoup trop vulnérable encore pour se permettre de sortir sans. Elle sait déjà que les médecins vont hurler mais qu’importe. Quand l’ascenseur est là, elle aide Woori à les y engouffré et rit de voir une infirmière passer derrière elles. Kelea attrape la main de Woori quand les portes se referment sur elle et elle se blottit contre la hanche de sa meilleure amie. « Merci … » souffle-t-elle.
Wearing + Que pouvait-elle répondre à ca Kelea ? Elle avait raison Woori, et elle avait du mal avec toute cette notion de faiblesse, d’amitié, d’abandon. Parce qu’au final c’est ce que c’était. S’abandonner dans les bras de sa meilleure amie, et abandonner la vie. Dans tous les cas c’’était un choix dur et douloureux. Kelea détourne le regard remplie de larmes et se met à pleurer en silence parce que les mots de sa meilleure amie lui fait du mal autant qu’ils lui font du bien. Elle tremble, de rage, de colère. Elle est frustrée. Elle voudrait pouvoir fuir loin et ne plus jamais revenir dans ce foutu hôpital. Quitte à crever, autant le faire le sourire aux lèvres. Mais la vérité c’est qu’elle ne veut pas mourir. C’est qu’elle ne veut pas être malade. Elle ne veut pas souffrir plus encore. Elle veut pouvoir dire merde à la vie, râler de s’être cassé un ongle, courir faire les soldes. Elle veut pouvoir vivre, s’endormir avec son homme, se réveiller et l’embêter. Lui faire l’amour sans avoir l’impression qu’on lui arrache le corps. Elle veut pouvoir avoir un enfant et être mère, quand même bien cette idée la révulse aujourd’hui. Elle veut tout ce qu’on veut avoir dans la vie. Kelea lève un regard piteux vers sa meilleure amie et chouine d’une voix tremblotante. « Je veux te voir te marier moi … » avant d’essayer ses joues douloureusement. Elle acquiesce quand Woori lui dit qu’elle revient, sans vraiment comprendre à quoi joue sa meilleure amie. Alors quand elle la voit revenir avec la chaise roulante, Kelea hallucine et rit doucement en séchant ses larmes avant de se laisser tomber dans ce fauteuil gardant contre elle les perfusions qui étaient censé rester en l’air. Mais elles feront avec. Kelea acquiesce en pouffant de rire alors qu’elles se glissent dans le couloir doucement. Elles regardent autour d’elle et Kelea lui souffle. « Va vite jusqu’à l’ascenseur de droite ! » Elle pouffe de rire à nouveau avant de jeter un regard malicieux à sa meilleure amie. Son visage est toujours empreint d’une certaine tristesse. Ses joues sont baignées de larmes mais ce faible sourire qui perce sur ses lèvres est un gage prometteur. Kelea glisse sur son nez et sa bouche un masque pour se protéger des microbes, beaucoup trop vulnérable encore pour se permettre de sortir sans. Elle sait déjà que les médecins vont hurler mais qu’importe. Quand l’ascenseur est là, elle aide Woori à les y engouffré et rit de voir une infirmière passer derrière elles. Kelea attrape la main de Woori quand les portes se referment sur elle et elle se blottit contre la hanche de sa meilleure amie. « Merci … » souffle-t-elle.
© CHARNEY
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