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how it was to feel alive ▬ raïna
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how it was to feel alive ▬ raïna | Mar 5 Avr - 20:03 Citer EditerSupprimer
want you close
ninaxraï
tenue ▬ Un soupir passa ses lèvres, le teint blême, les cernes creusés. Parce qu’il ne savait plus combien de temps il n’était pas réellement sorti de chez lui, il ne connaissait plus la chaleur du soleil sur sa peau terne, sa lumière sur son regard trop sombre.
Devant cette porte, il attendait. Le regard rivé sur cette planche de bois trop clair pour ses vêtements trop sombres. Il attendait. Un signe, un miracle peut-être. Il attendait que ses doigts décident de frapper à cette porte pour y entrer. Il attendait depuis déjà trop longtemps dans un soupir, désarmé. Il ne savait plus quoi faire, frapper, partir. Il attendait. Le cœur trop léger pour son propre bien, le cœur trop vidé d’un manque inavoué. Il avait accepté cette invitation, il avait accepté de vivre un peu plus, un peu mieux. Il avait accepté de faire un effort pour s’en sortir, pour elle, pour eux. Il ne savait pourtant plus tellement pourquoi il avait voulu vivre un peu, un peu mieux, parce que plus rien n’avait de sens si elle ne lui en donnait pas un peu. Et il ne comprenait pas, il ne savait pas. Elle voulait partir, s’envoler sans rien laisser, dans un souffle, un soupir chaud. Il avait accepté de laisser son malheur et son silence. Il en avait été presque effrayé, de vivre un peu trop, de laisser tout ce qu’il avait pour construire et apprendre d’autres choses, voir un nouveau, son monde. Mais il avait décidé de faire un effort, de tenir sa parole, de la laisser pénétrer dans son univers, dans son mutisme et sa tristesse.
Jusqu’à ce qu’il se retrouve devant cette porte aux reflets nacrés, dans ce couloir sans bruit et sans vie. Il se retrouvait face à ses doutes et au passé mais il avait besoin d’elle, besoin de ses sourires et de son cœur. Il avait besoin de vivre à ses côtés pour tenter de s’en sortir un peu. Il avait besoin d’elle alors il frappa sur cette porte avant d’entrer, soupirant doucement d’un courage qu’il aurait voulu ravaler. « J’suis prêt. » Lança-t-il alors sans rien ajouter, un simple semblant de sourire aux lèvres. Il vint simplement s’asseoir au bout de son lit, la regardant, presque gêné d’avouer silencieusement qu’il lui faisait confiance, qu’il la suivait. Et il regardait autour de lui, le petit monde lumineux de Nina qui s’offrait à lui, il regardait cette chambre dans laquelle il était tant de fois venu sans jamais vraiment s’y attarder. Et il regardait Nina, la Nina de son âme au bord des yeux.
Devant cette porte, il attendait. Le regard rivé sur cette planche de bois trop clair pour ses vêtements trop sombres. Il attendait. Un signe, un miracle peut-être. Il attendait que ses doigts décident de frapper à cette porte pour y entrer. Il attendait depuis déjà trop longtemps dans un soupir, désarmé. Il ne savait plus quoi faire, frapper, partir. Il attendait. Le cœur trop léger pour son propre bien, le cœur trop vidé d’un manque inavoué. Il avait accepté cette invitation, il avait accepté de vivre un peu plus, un peu mieux. Il avait accepté de faire un effort pour s’en sortir, pour elle, pour eux. Il ne savait pourtant plus tellement pourquoi il avait voulu vivre un peu, un peu mieux, parce que plus rien n’avait de sens si elle ne lui en donnait pas un peu. Et il ne comprenait pas, il ne savait pas. Elle voulait partir, s’envoler sans rien laisser, dans un souffle, un soupir chaud. Il avait accepté de laisser son malheur et son silence. Il en avait été presque effrayé, de vivre un peu trop, de laisser tout ce qu’il avait pour construire et apprendre d’autres choses, voir un nouveau, son monde. Mais il avait décidé de faire un effort, de tenir sa parole, de la laisser pénétrer dans son univers, dans son mutisme et sa tristesse.
Jusqu’à ce qu’il se retrouve devant cette porte aux reflets nacrés, dans ce couloir sans bruit et sans vie. Il se retrouvait face à ses doutes et au passé mais il avait besoin d’elle, besoin de ses sourires et de son cœur. Il avait besoin de vivre à ses côtés pour tenter de s’en sortir un peu. Il avait besoin d’elle alors il frappa sur cette porte avant d’entrer, soupirant doucement d’un courage qu’il aurait voulu ravaler. « J’suis prêt. » Lança-t-il alors sans rien ajouter, un simple semblant de sourire aux lèvres. Il vint simplement s’asseoir au bout de son lit, la regardant, presque gêné d’avouer silencieusement qu’il lui faisait confiance, qu’il la suivait. Et il regardait autour de lui, le petit monde lumineux de Nina qui s’offrait à lui, il regardait cette chambre dans laquelle il était tant de fois venu sans jamais vraiment s’y attarder. Et il regardait Nina, la Nina de son âme au bord des yeux.
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Re: how it was to feel alive ▬ raïna | Ven 22 Avr - 19:07 Citer EditerSupprimer
Nina, nina rayonnait, elle absorbait le soleil dès qu’il pointait le bout de son nez, puis se reposait sous la douceur de la lune, et recommençait. Et ne pensait pas à dormir, voulait seulement vivre, à trois cent pour cent, sans jamais s’arrêter. Elle voulait avoir assez d’énergie, de soleil en elle et sur sa peau et dans ses yeux et sur son sourire pour pouvoir guérir le monde entier, pour le guérir lui, aussi.
Assise sur le bord de sa fenêtre, la californienne regardait le sourire avec un sourire doux. Elle vivait. pour deux pour mille s’il fallait. Nina avait pris les devant, voulait le secouer lui rendre à nouveau des couleurs sur ses joues et dans ses yeux, et elle voulait le faire vivre. Elle avait emprunté une des voitures de son oncle et l’avait garer devant la villa, l’avait chargée de tout ce qu’il fallait : couvertures, sac avec des habits, chauds, des serviettes et de la bouffe, et à boire et de la musique. tout ce qu’il fallait. Le matin était encore tôt et elle avait toute la journée pour donner à raï l’envie de revivre un peu. Et quand il toqua enfin, Nina inspira longuement avant de se retourner, sur sa fenêtre pour lui sourire. elle devait être la joie pour deux, l’envie et l’adrénaline pour deux, ce qu’elle faisait sans trop de problèmes d’habitude. Un sourire sur les lèvres, la jeune sauta de la fenêtre pour rejoindre son cadet, bien décidée à ne pas lui laisser le choix de se rétracter. Elle tendit la main vers lui, s’étant arrêté devant lui. Prend ma main, suis moi et ai confiance, c’est ce qu’elle dit sans mot, Nina, ils se comprennent, de temps en temps par un simple regard. Elle sourit, encore, son regard-amour et ses envies-liberté dans les yeux. « On y va alors. » dit-elle avec douceur. Leur mains en contact, elle le tira doucement derrière elle, ne lâchant sa main qu’au moment de rentrer dans la voiture, ou elle se plaça derrière le volant, ouvrant le toit de la décapotable avec un petit sourire malicieux. « T’as rien oublié ? de toute façon on à besoin de rien. » lâcha t-elle finalement en pouffant de rire. Nina appuya sur l’accélérateur et traça la route, prenant la direction inverse de vers le centre-ville, et n’alluma pas tout de suite la musique, profitant simplement du soleil, de raï et de ce qu’ils essayaient d’instaurer : la confiance, le courage de vivre.
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Re: how it was to feel alive ▬ raïna | Mer 27 Avr - 0:47 Citer EditerSupprimer
Pendant un instant, quelques secondes peut-être, il avait silencieusement regretté d’être entré dans cette chambre pour connaître l’inconnu, le voyage, la vie. Un court instant, vraiment quelques secondes, il l’avait regardé en se demandant bien ce qu’ils étaient en train de faire, comme si ça n’était pas permis, comme s’il en était interdit. Parce qu’après tout, il avait voué sa vie à des choses qui n’étaient plus là. Sans repères, sans lumière. Il devait apprendre à se construire quelque chose à lui, chercher au fond ce qu’il y avait vraiment d’important pour lui. Mais pendant quelques secondes, il eut l’hésitation de partir, de fermer cette porte et de s’étaler dans son lit dans une chambre encore trop sombre qui sentait le renfermé pour fuir, fuir encore et toujours une vie qu’il ne connaissait pas, qu’il ne connaissait plus. Et alors que, pendant juste un instant, il prit peur, Nina prit sa main pour le redresser et partir en quête d’une âme trop seule et meurtrie. Il ne sut et ne put rien dire avant d’entrer dans cette voiture. Et alors que le soleil lui brûlait la peau et les yeux, il mit sa ceinture tout en regardant cette villa dans laquelle il voulait courir.
Un enfant sans repères, sans lumière. Un enfant qui partait trop loin de ses frontières, sans savoir comment faire. Un enfant perdu sans son monde qu’il avait toujours connu, perdu, noyé dans une autre vie qui était devenue la sienne. Il esquissa presque un sourire à la remarque de la jeune femme avant de poser les yeux sur elle. Les cheveux dans le vent, le regard en avant. Elle respirait la vie et la joie, elle n’était que solaire et pleine d’envie. Le soleil et la Lune partageaient un voyage hors du commun. Le soleil et la Lune partaient ensemble pour mieux vivre, pour mieux s’aimer, loin d’un silence pesant, plein d’obscurité. Il lui avait avoué et promis qu’il essaierait d’une voix muette, d’un regard espoir. Et Raï ferma les yeux, sentant la chaleur d’une journée dégagée, sentant le vent sur ses joues creusées et grises. Etait-ce le goût de la vie ?
Pendant un instant, quelques secondes peut-être, il s’était senti différent, presque vivant. Et il regardait sa californienne maladroitement avant de prononcer la phrase la plus longue depuis son silence. « T’avais pas parlé d’un appartement ? » Il essayait, un peu, même sans réflexion, même dans la contradiction. Il essayait pour elle, pour eux. Pour le goût de vivre un peu plus, un peu mieux. Il tentait des phrases hors contexte juste pour essayer, pas toujours adroitement, pas toujours bien construire. Mais il essayait.
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Re: how it was to feel alive ▬ raïna | Sam 21 Mai - 16:04 Citer EditerSupprimer
Là devant nous, c'est la vie c'est l'aventure c'est les sentiments pures, c'est ce qui nous permettra de sourire de revivre d'enlever la douleur. Et arrêtons de nous morfondre dans l'ombre de nos chambres, le froid du parquet et les couvertures qui couvrent notre corps en manque de soleil, de lumière et d'amour. Oh, s'il-te-plait, continue, lève-toi, crois en toi. Nina, nina roule vers l'inconnu vers l'aventure vers l'infini vers le meilleur. Et elle sera pour deux le soleil, elle sera pour deux la confiance, l'envie d'vivre et d'partir vers l'avant. Et nina saura être ses vitamines, son envie et incarnera la patience. Elle veut y croire. Le garçon à ses côtés n'est que l'ombre de lui-même, ne brille pas de cette belle couleur diamant-lune qu'elle aimerait connaître. Façonné à l'image d'un fantôme, pour un travail inexistant, perdu et fané, il ne sait même plus y faire.
Nina roule, roule vers l'aventure, souriant en sachant la ville derrière elle et la nature devant elle. Et la voix distraite de raï la fait tourner la tête un instant avant de regarder la route à nouveau, son sourire s’agrandissant, étonnée. « sérieux ? » Elle ne pu s'empêcher de poser la question avec un petit sourire de malice avant de reprendre en haussant les épaules « si j'avais dit ça. Y'as plus grand monde à la maison, et puis on aurait un squat dans le centre ça pourrait être pratique non ? » dit-elle l'air de rien. Les immeubles diminuent enfin, les maisons se font plus petites, plus espacées, la verdure arrive presque à s'immiscer dans le goudron, reprenant doucement ses droits. Nina à hâte, de pouvoir respirer l'air frais, de montrer à Raï ce qui la fait vibrer d'essayer de lui faire du bien. « t'as envie ? » demande t'elle, l'air de rien.
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Re: how it was to feel alive ▬ raïna | Dim 3 Juil - 23:41 Citer EditerSupprimer
Raï ne comprenait pas toujours le monde et les envies de Nina, il ne comprenait pas toujours ses sourires et pourquoi elle tenait tant à vivre. On ne lui avait pas appris à lui, il n’était qu’un assemblage de neurones faits pour autre chose. Alors comment pouvait-il comprendre son opposé ? Elle, remplie d’émotions et de rires, de lumière et de joie. Il ne savait pas toujours quoi dire, quoi faire, il avait toujours appris à avoir à faire à des molosses, à des pas commodes, des mafieux, des vautours. Il avait toujours appris à avoir à faire avec la rue, les sous-sols, les coups et la manipulation. Alors il ne savait pas toujours quoi dire ou quoi faire face à tant de spontanéité. Parfois même, elle le troublait, lui toujours sur de ce qu’il faisait, de ce qu’il disait, toujours avec une avance sur les autres; elle le troublait car il ne savait jamais à l’avance ce qu’elle allait pouvoir dire ou pouvoir faire. Elle lui réchauffait aussi son cœur un peu trop refroidi, un peu trop abîmé. Raï n’était qu’un enfant qui devait réapprendre à devenir grand.
Et c’était le souffle du vent qui balayait ses peines, le sourire sans contrôle de la californienne, l’air pur d’un jour soleil. Il regardait la verdure puis les routes, il regardait le ciel, celui qu’il n’avait vu que couvert de son manteau noir aux tâches stellaires depuis tant de semaines. Il réfléchissait un instant, pratique pour elle, lui n’avait que faire; plus rien, qu’il pensait. « Envie, je dirais pas ça… mais pourquoi pas. » la maladresse l’habitait mais il essayait. Parce qu’il reconnaissait tous les efforts que Nina faisait pour remplir un peu le vide qui avait été creusé là, tout dedans. D’ailleurs, ça non plus, il ne le comprenait pas toujours. Il n’aurait sûrement jamais compris comment on pouvait vouloir s’occuper de lui, essayer de le faire vivre un peu plus, un peu mieux, alors que sa volonté était de se terrer dans une chambre trop noire, trop vide. Mais il préférait simplement la laisser, la laisser lui montrer qu’on pouvait vivre après le deuil, qu’on pouvait vivre d’une manière qu’il n’arrivait à soupçonner.
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Re: how it was to feel alive ▬ raïna | Mer 27 Juil - 16:02 Citer EditerSupprimer
Allait-il vraiment comprendre son univers ? Le café, le soleil et la verdure, les poils doux d'un animal et le soleil sur sa peau, était-ce ce qu'il lui fallait pour aller mieux ? Comprendra t-il le bonheur simple ? Nina regardait la route en attendant sagement la réponse de son cousin. Qui ne tarda pas, comme une nouvelle flèche de froideur dans son cœur. Nina avait appris à prendre, puis rejeter pour ne jamais en souffrir. Elle vidait les gens des émotions négatifs, absorbait tout pour tout rejeter, surement un peu trop, surement pour ça qu'elle ne vivait plus sur terre mais bel et bien dans les airs. Ses doigts jouait sur le volant alors qu'ils partaient droit vers le fond du pays. « Tu seras plus proche du centre. Tu veux pas trouver un petit boulot ou quelque chose comme ça ? Quelque chose que t'aime, qui t'occuperas. Ou reprendre le resto ? Freya bosse comme une dingue en ce moment... » Elle essayait, et nina voulait croire que tant qu'elle essaierais, ça pourrait changer. Ils grandiront, ensemble, et elle croyait en lui, pour deux.
« On pourrait choisir tout les deux. L'appart. » Le temps entre leur phrases était long mais Nina se s'en formalisait pas. Ils avaient bien la journée pour discuter, et rien que le fait qu'il parle était déjà un pas en avant. Elle le savait, elle en avait conscience, pour une fois. Elle tourna néanmoins la tête pour l'observer. Fils de la lune, des ténèbres, perdus dans un néant peu rassurant. Nina montra la boîte à gant en face de Raï du doigt. « Y'as de la musique là-dedans si tu veux. Tu choisis ? » Nina souriait, à l'infini, pour donner de la force au monde entier. Mais son monde aujourd'hui se résumait qu'à un seul nom. « tu peux aussi attraper un fruit, s'teuplé ? I'm hungry. »
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Re: how it was to feel alive ▬ raïna | Sam 30 Juil - 0:18 Citer EditerSupprimer
Y avait le vent qui chuchotait que tout pouvait s'arranger, comme un air rassurant sur lequel il arrivait presque à se bercer. Il tentait d'y croire, au moins un peu. Parce que peut-être que c'était juste ça qu'il lui fallait. Alors il regardait le ciel, parfois le soleil qui lui faisait plisser ses yeux déjà bridés, il la regardait d'un coup d’œil, essayant de croire lui-même à ses paroles. Nina avait le regard qui ne trahissait pas, il voyait en elle tout ce qu'il n'avait jamais réussi à réellement apprécié. Toutes ces années à se dire que le monde n'était pas si facile, qu'elle se trompait mais au fond, qui se trompait le plus? Il avait le regard ailleurs, cherchant peut-être quelque chose, quelque chose dont il n'avait aucune idée. La vie? L'espoir? Il cherchait au milieu du paysage qui défilait sous ses yeux si les réponses pouvaient lui tomber dessus. Puis, il haussa simplement les épaules aux dires de Nina, peu convaincu. L'enfant soupira légèrement avant de se redresser et de se tourner face à la route. « Je pensais à reprendre le resto... Je peux pas passer deux/trois fois comme ça, voir si tout va bien... Faut que j'y retourne. » avoua-t-il d'un ton presque humain, sincère, et avec des mots qui formaient de réelles phrases. Pas si complexes, mais toujours un peu plus à chaque fois.
« On pourrait, oui. » d'un semblant enthousiaste, il la regardait pour lui montrer. Il essayait, promis, il essayait. Avec toi Nina, il essaierait. Il ne savait pas tant pourquoi il le faisait pour celle qu'il avait méprisé tant d'années, qu'il avait ignoré, presque fui et pourtant, il la regardait avec cette douce lueur qui n'avait plus peint ses yeux depuis l'enfance - d'aussi loin qu'il se rappelait. Puis, d'un geste, il ouvrit la boîte à gants que Nina lui avait montrée, prenant un CD au hasard dans le bazar qui se trouvait face à lui avec de l'insérer dans le lecteur. Plus friand d'un silence aux allures gênantes, il ne se formalisait pas sur le style de musique qu'il venait de choisir. Et, un sourire naissant se peint sur ses lèvres alors que Nina l'amusait. « Pourquoi tu laisses pourrir des fruits là-dedans? » taquin, il retrouvait une malice perdue depuis trop longtemps que Nina avait longtemps connue. Peut-être qu'il était venu le temps de revivre vraiment.
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Re: how it was to feel alive ▬ raïna | Sam 30 Juil - 1:16 Citer EditerSupprimer
Elle gardait deux doigts sur le volant pour que la voiture ne fasse pas d'écart, mais avait remonter un pied sur son siège. elle était imprudente, surement, mais connaissait sa bagnole à la perfection et conduisait bien, alors elle n'avait peur de rien quand le bitume murmurait sous les roues de sa vieille voiture. Elle fixait l'aventure devant eux en écoutant raï parler, souriant légèrement. « ouais. J'allais dire que j'pourrais continuer à venir donner un coup de main mais j'sais pas si tu vas me supporter, j'ai pris mes aises en ton absence pour filer la patte à frey. » laissa t-elle échapper avec une pointe de malice dans la voix. Nina avait effectivement donner un coup de main, mais après quelques remarques, elle faisait attention à ne pas donner le mauvais exemple à Chungsu.
Le silence était leur allié comme leur ennemi, et raï le maitrisait beaucoup mieux que Nina. La gamine tourna la tête pour sonder son compagnon de voyage alors qu'elle avait entendu, ce léger changement dans sa voix. Cette ... malice ? son sourire s'élargit alors qu'elle enchaînait sur autre chose, l'air de rien. La musique, son élément. Vivre sans était pour elle plus dur que de ne pas dormir, pas manger, pas boire. Le rire de la californienne éclata dans la voiture alors qu'elle se pencha vers raï pour lui voler le fruit des mains « te fou pas de ma gueule putain! c'est la chaleur ça les ramollis! » elle couinerait presque, faisant la moue en essayant d'attraper le fruit tout en regardant la route, sa main fouettant lair sans toucher son dû. « Alleeeer, donne! »
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Re: how it was to feel alive ▬ raïna | Sam 30 Juil - 1:37 Citer EditerSupprimer
Il avait le regard enfant, juste comme avant. Il souriait presque alors que le soleil leur tapait sur le crâne et sur ses vêtements de toute évidence trop noirs et trop grands. Il souriait presque à Nina qui, pour la première fois depuis trop longtemps, avait réussi à le faire sortir de son trou. Il n'avait pas conscience lui-même de tout l'effet qu'avait la californienne dévergondée sur sa petite âme en reconstruction. Il n'avait pas conscience lui-même de l'impact qu'avait son rire résonnant à ses tympans dans son coeur, là, au plus profond, ni même du portrait qu'offrait le vent en soufflant dans ses cheveux de couleurs. Il fuyait presque de la regarder, il ne gérait pas tout, pas tout ce qu’il se passait dans sa tête, dans sa poitrine. Il n’avait pas de mots, ni même de silence à mettre dessus. Juste un peu perdu, il fuyait clairement. Parce que c’était bien plus simple d’analyser les autres que soi-même. Plus simple d’analyser des êtres humains plutôt qu’un être dénué de tout ce qui lui donnait de l’humanité. Il n’avait pas conscience, vraiment pas, de la sensation de ces gestes pourtant si simples qui frôlaient sa peau, juste là, sur son âme. Et Nina, le savait-elle?
Il la taquinait sans en prendre conscience alors qu'il se faisait doucement spontané à ses côtés. Il n'avait peut-être finalement pas totalement oublié toute la part d'humanité qu'il avait perdue autrefois. Et parce que son coeur battait, il étouffa un rire, presque gêné, gardant le fruit bien hors de sa portée. « Tu ne peux rien faire sinon tu nous tues. Tu veux nous tuer? » d'un ton gamin, il fit de grands yeux avant de croquer dans le fruit destinée à Nina avant de le lui tendre, d'un regard des plus innocents. « Tu as raison. Je ne devrais peut-être pas retourner au resto si c'est pour voir ta tête tous les jours. » finit-il par dire tout en regardant la route, l'air détaché, juste pour l'énerver.
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Re: how it was to feel alive ▬ raïna | Sam 30 Juil - 2:14 Citer EditerSupprimer
C'était presque candide, presque comme avant, quand ils étaient plus jeunes, plus enfants, quand raï avait encore un peu de liberté, ou du moins qu'ils ne lui avaient pas encore tout enlevé. petit à petit, elle le retrouvait. une seconde, le temps d'une lueur, d'un sourire, d'un mot qu'il n'avait pas dit depuis longtemps. Ils se chamaillaient, comme avant. Nina riait beaucoup plus facilement que lui, elle riait pour deux et souriait pour deux, même. Mais elle stoppa son geste et fixait raï en entre-ouvrant la bouche, l'air choquée alors qu'il croquait dans le fruit. « connard! » lâcha t-elle en se remettant à rire, attrapant le fruit pour croquer dedans, aspirant le jus pour ne pas s'en mettre partout. Elle faisait mine de ne pas l'entendre mais c'était plus fort qu'elle, elle devait répondre. Alors elle lâcha sur le même ton « tu m'vois déjà tout les jours, idiot. ». Elle regardait la route en se forçant à ne pas tourner la tête pendant un moment, mais ne pouvait s'empêcher de sourire en coin. Nina finit par craquer, tournant la tête et tendant le bras pour coller le fruit aux lèvres du garçon. « alors ? centre-ville ? » ajouta t-elle l'air de rien avant de baisser sa main mouillée du jus pour l'essuyer, l'air de rien sur le jean de raï avant de pouffer de rire.
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