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Docteur maboul.
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Docteur maboul. | Dim 10 Avr - 15:43
J’avance dans les couloirs de l’université, poussée vers la sortie par de nombreux autres étudiants qui tentent eux aussi de sortir le plus vite possible d’ici. Cette explosion, on ne l’a pas vu venir, on ne s’y attendait vraiment pas. Je passais près du labo quand elle a eu lieu et tout s’est passé si vite… J’ai à peine eu le temps de cacher mon visage avec mon bras pour éviter les morceaux de verre qui volaient dans tous les sens. Mais, par chance, c’est tout ce à quoi j’ai dû faire face. J’ai mal, certes, mais c’est supportable. J’ai quelques égratignures, certaines un peu plus profondes que les autres, mais ça devrait aller. D’autres n’ont pas eu cette chance, je crois, malheureusement… Mais je ne peux pas aller voir. Je suis entraînée vers la sortie avec force. Quelqu’un me tire par le bras… Je ne sais pas qui c’est, je ne le connais pas mais il essaye de m’aider. Alors je lui en suis reconnaissante et le laisse faire. Puis, enfin, nous nous retrouvons dehors. Il finit donc par me lâcher et pars de son côté. Je n’ai même pas le temps de le remercier. Je laisse alors échapper un soupir et me dirige vers les camions de pompiers pour pouvoir rapidement m’y faire soigner. Je n’ai rien de bien grave alors je ne vais quand même pas aller à l’hôpital. Aux urgences, ils doivent être surbookés à l’heure actuelle, je me contenterai donc du strict minimum. Toutefois, je fais à peine quelques mètres que j’entends mon prénom. Je me retourne alors pour voir de qui il s’agit… « Baekie ? »
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baek ho & ha ni
J’avance dans les couloirs de l’université, poussée vers la sortie par de nombreux autres étudiants qui tentent eux aussi de sortir le plus vite possible d’ici. Cette explosion, on ne l’a pas vu venir, on ne s’y attendait vraiment pas. Je passais près du labo quand elle a eu lieu et tout s’est passé si vite… J’ai à peine eu le temps de cacher mon visage avec mon bras pour éviter les morceaux de verre qui volaient dans tous les sens. Mais, par chance, c’est tout ce à quoi j’ai dû faire face. J’ai mal, certes, mais c’est supportable. J’ai quelques égratignures, certaines un peu plus profondes que les autres, mais ça devrait aller. D’autres n’ont pas eu cette chance, je crois, malheureusement… Mais je ne peux pas aller voir. Je suis entraînée vers la sortie avec force. Quelqu’un me tire par le bras… Je ne sais pas qui c’est, je ne le connais pas mais il essaye de m’aider. Alors je lui en suis reconnaissante et le laisse faire. Puis, enfin, nous nous retrouvons dehors. Il finit donc par me lâcher et pars de son côté. Je n’ai même pas le temps de le remercier. Je laisse alors échapper un soupir et me dirige vers les camions de pompiers pour pouvoir rapidement m’y faire soigner. Je n’ai rien de bien grave alors je ne vais quand même pas aller à l’hôpital. Aux urgences, ils doivent être surbookés à l’heure actuelle, je me contenterai donc du strict minimum. Toutefois, je fais à peine quelques mètres que j’entends mon prénom. Je me retourne alors pour voir de qui il s’agit… « Baekie ? » Hwang Bomi
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Re: Docteur maboul. | Dim 10 Avr - 16:29
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J'aurais dû m'en douter. Rendre service n'est pas une de mes activités favorites. J'aime avoir une charmante contrepartie et malheureusement, le club de basket n'est pas disposé à m'offrir une fleur. Du coup, lorsque j'entends un bruit d'explosion provenant d'un bâtiment de l'université, je me dis que j'aurais mieux fait de rester chez moi. Enfin, c'était ma première pensée parce que les mouvements de panique me font vite revenir à la réalité. Entendant les cris de certaines personnes à l'extérieur, je regarde la scène d'un air complètement perdu. Je fais le tour des stands voisins et demande des explications. Mais évidemment, l'ensemble du groupe est dans le même état que moi. Patientant alors pendant plusieurs minutes, les premiers témoins nous disent ce qu'ils ont vu en hurlant. En fait, j'entends juste les termes '' blessés '' et '' incendie '', le reste devenant rapidement inaudible à cause de leur état d'esprit. Arrêtant alors un étudiant qui passait par là en posant ma main sur son bras, je le retiens suffisamment longtemps pour qu'il m'explique la situation. Et je finis par comprendre la gravité des situations, je fis signe aux gens de bouger au plus vite et marche vers le bâtiment des sciences, qui serait le plus affecté d'après les dires. Angoissant, je me mets à accélérer le rythme et jette des coups d'oeil à droite et à gauche pour croiser mes proches. J'avais beau avoir quitté l'université, j'ai toujours des contacts dans le coin. Aish, quand je pense que c'est le laboratoire qui vient de péter, je ne peux pas cacher mon inquiétude, repensant au cursus de ma sœur de cœur, Ha Ni. D'ailleurs, je vois une fille qui semble lui ressembler à plusieurs mètres de moi et je me mets à crier, tentant ma chance. « HANI ! » La silhouette se retourne, me permettant d'apercevoir les traits de mon amie. Poussant un soupir de soulagement, je bredouille: « Tu sors du bâtiment là ? » Je pose mes mains sur son visage. « Tu vas bien ? J'ai entendu dire que le laboratoire avait explosé ou je ne sais pas trop quoi. »
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Re: Docteur maboul. | Dim 10 Avr - 20:27
Une expression des plus surprises accrochée au visage, je regarde mon ami d’enfance et frère de coeur, la bouche légèrement entrouverte. Je ne m’attendais pas à le voir ici, à Yonsei. Faut dire que, depuis qu’il est parti, Monsieur ne cesse de répéter qu’il en a complètement fini avec la fac. Alors, bien évidemment, c’est étonnant… Mais je suis contente. Contente de le voir. Eun Hye travaille surement à l’heure qu’il est et ne pourra pas quitter son lieu de travail avant d’avoir fini sa journée. Quant à Eui Geon, Woo Ri, Yoon Woo… Je ne sais pas où ils sont et j’ai peur pour eux. Du coup, que Baek Ho soit là, ça me réchauffe le cœur. Pas assez pour effacer mon inquiétude, bien évidemment, mais ça joue quand même pas mal sur mon moral. Je m’approche alors de lui et lui souris, d’un sourire se voulant rassurant, avant de finalement hocher la tête affirmativement à sa première question. Je regarde ensuite autour de nous, observant les gens qui continuent de sortir du bâtiment, mais Baekie m’oblige à le regarder, attrapant mon visage entre ses deux mains. Je m’exclame alors : « J-je vais bien… Un peu sous le choc mais ça va. » Je m’accorde ensuite une courte pause et finis par ajouter, en lui montrant mon bras : « Je n’étais pas loin du labo quand il a explosé, oui… Mais j’ai eu de la chance. Je m’en sors avec quelques coupures seulement… Je crains que tout le monde n’ait pas eu cette chance… » Ouais… Je suis plutôt calme pour une personne qui se trouvait non loin d’une explosion, pas vrai ? Et, pour tout vous dire, je suis moi-même étonnée par le calme dont je fais preuve, moi qui suis du genre à bouger dans tous les sens, d’habitude… « Tu n’as pas vu Eui Geon passer, par hasard ? Ni même Woo Ri ? J’ai peur pour eux… Je ne les ai pas vu aujourd’hui, je ne sais pas si ils se trouvaient dans les bâtiments touchés quand tout ça a eu lieu… »
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Une expression des plus surprises accrochée au visage, je regarde mon ami d’enfance et frère de coeur, la bouche légèrement entrouverte. Je ne m’attendais pas à le voir ici, à Yonsei. Faut dire que, depuis qu’il est parti, Monsieur ne cesse de répéter qu’il en a complètement fini avec la fac. Alors, bien évidemment, c’est étonnant… Mais je suis contente. Contente de le voir. Eun Hye travaille surement à l’heure qu’il est et ne pourra pas quitter son lieu de travail avant d’avoir fini sa journée. Quant à Eui Geon, Woo Ri, Yoon Woo… Je ne sais pas où ils sont et j’ai peur pour eux. Du coup, que Baek Ho soit là, ça me réchauffe le cœur. Pas assez pour effacer mon inquiétude, bien évidemment, mais ça joue quand même pas mal sur mon moral. Je m’approche alors de lui et lui souris, d’un sourire se voulant rassurant, avant de finalement hocher la tête affirmativement à sa première question. Je regarde ensuite autour de nous, observant les gens qui continuent de sortir du bâtiment, mais Baekie m’oblige à le regarder, attrapant mon visage entre ses deux mains. Je m’exclame alors : « J-je vais bien… Un peu sous le choc mais ça va. » Je m’accorde ensuite une courte pause et finis par ajouter, en lui montrant mon bras : « Je n’étais pas loin du labo quand il a explosé, oui… Mais j’ai eu de la chance. Je m’en sors avec quelques coupures seulement… Je crains que tout le monde n’ait pas eu cette chance… » Ouais… Je suis plutôt calme pour une personne qui se trouvait non loin d’une explosion, pas vrai ? Et, pour tout vous dire, je suis moi-même étonnée par le calme dont je fais preuve, moi qui suis du genre à bouger dans tous les sens, d’habitude… « Tu n’as pas vu Eui Geon passer, par hasard ? Ni même Woo Ri ? J’ai peur pour eux… Je ne les ai pas vu aujourd’hui, je ne sais pas si ils se trouvaient dans les bâtiments touchés quand tout ça a eu lieu… » Hwang Bomi
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Re: Docteur maboul. | Dim 17 Avr - 15:14
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Me tenant devant mon amie d'enfance, je lui demande si elle va bien mais encore quelques informations concernant l'incendie. Les gens réagissent de manière totalement différente. Il faut dire que certains sont encore traumatisés par l'épisode du tremblement de terre l'an dernier. Ainsi, il est facile de lire la peur sur le visage des gens. Mais, cela ne semble pas être le cas de la belle. En effet, je pense qu'elle n'a pas eu le temps de réaliser ce qu'il se passait. Comme quelques personnes se tenant aux stands extérieurs. Moi, le premier. Je suis complètement perdu dans cette histoire, n'ayant strictement rien vu. En tout cas, je suis content de la savoir saine et sauve mais malgré ses dires je ne peux pas m'empêcher d'être inquiet pour Ha Ni. Inspectant la moindre parcelle de son visage, je la trouve bien trop calme quand elle m'annonce un peu le déroulement des événements. Je murmure: « Le labo... » Les autres ont dit vrai et ça me choque.. Ca me choque de savoir qu'un endroit comme le laboratoire a explosé. C'est censé être contrôlé, non ? Poussant un soupir, je glisse ma main dans ses cheveux, un brin protecteur et content qu'elle soit à mes côtés. « Il y avait du monde au laboratoire ? » Puis, je l'incite à s'écarter un peu plus du passage pour éviter toute collision. « Tu es la première personne que je vois depuis le mouvement de foule. » Je mordille ma lèvre inférieure. J'aurais aimé lui dire autre chose mais je suis aussi confus qu'elle. Alors, j'ajoute: « Les secours ont commencé à arriver. Elle est peut-être allée donner un coup de main quelque part. » Je marque une courte pause. « J'ai vu quelques personnes courir vers les terrains de sport. On devrait y aller aussi. » Mais, je me rappelle que la jeune femme a évoqué quelques coupures. « Mais montre moi tes blessures d'abord. » Il est préférable de prendre ses précautions car bon, elle se situait près de laboratoire au moment de l'explosion. Et je n'en sais rien. On n'est jamais au bout de nos surprises dans cette foutue université.
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Re: Docteur maboul. | Jeu 19 Mai - 12:40
L’explosion au labo a surpris tout le monde parce qu’étant l’un des lieux les plus sécurisés du campus, à cause des produits que l’on y trouve, on ne s’attendait vraiment pas à ce qu’il explose. Pour tout vous dire, et malgré les dangers que représentent la plupart des produits auxquels on est exposé là bas, on s’y sent même beaucoup plus en sécurité que dans un autre endroit. Mais ça, c’était avant que l’on se retrouve au milieu de cette explosion. Je repense d’ailleurs aux personnes que j’ai laissé derrière moi, emportée par la foule, et laisse échapper un soupir à la question de Baekie. « Je ne sais pas… Une quinzaine de personnes… Peut-être un peu plus… Je n’en sais rien… » Et ça me pèse. Je ne pensais pas qu’une telle chose puisse se produire. J’veux dire… Après le tremblement de terre qui a eu lieu il y a deux ans, je ne pensais pas revivre une telle catastrophe. Voir toutes ces personnes affolées courir partout, être totalement perdue, ressentir autant d’inquiétude pour mes proches… Comme beaucoup de personnes, j’aurais donné énormément pour ne pas revivre ce genre de choses parce que ça fait trop mal. Toutefois, et bizarrement, je garde mon calme. Je garde mon calme parce que je sais que ça ne servirait à rien de paniquer. Je garde mon calme même si Baek Ho m’annonce qu’il n’a pour l’instant vu aucun de mes amis. J’ai peur pour eux mais je reste calme. Parce qu’il y a encore de l’espoir. Je ne suis pas le genre de nana super optimiste, habituellement, mais je ne veux pas, que dis-je, je ne peux pas croire qu’il leur soit arrivé quelque chose. Du coup, quand mon ami me propose d’aller vers les terrains de sport, j’acquiesce doucement de la tête, espérant pouvoir y retrouver mes proches parmi tous ces gens qui s’y trouvent déjà. Cependant, et alors que je m’apprête à me mettre en route, Baekie m’arrête pour me demander de lui montrer mes bras. Ce que je fais, en m’exclamant : « C’est juste quelques égratignures… J-Je ne pense pas que ce soit très grave… » A vrai dire, je n’ai pas vraiment pris le temps de les regarder plus sérieusement. Mes avant-bras sont recouverts de sang mais je crois que l’adrénaline provoquée par la situation me fait un peu oublier la douleur… D’une voix légèrement plaintive, je finis donc par dire : « Baekie… Je ne veux pas rester ici… »
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L’explosion au labo a surpris tout le monde parce qu’étant l’un des lieux les plus sécurisés du campus, à cause des produits que l’on y trouve, on ne s’attendait vraiment pas à ce qu’il explose. Pour tout vous dire, et malgré les dangers que représentent la plupart des produits auxquels on est exposé là bas, on s’y sent même beaucoup plus en sécurité que dans un autre endroit. Mais ça, c’était avant que l’on se retrouve au milieu de cette explosion. Je repense d’ailleurs aux personnes que j’ai laissé derrière moi, emportée par la foule, et laisse échapper un soupir à la question de Baekie. « Je ne sais pas… Une quinzaine de personnes… Peut-être un peu plus… Je n’en sais rien… » Et ça me pèse. Je ne pensais pas qu’une telle chose puisse se produire. J’veux dire… Après le tremblement de terre qui a eu lieu il y a deux ans, je ne pensais pas revivre une telle catastrophe. Voir toutes ces personnes affolées courir partout, être totalement perdue, ressentir autant d’inquiétude pour mes proches… Comme beaucoup de personnes, j’aurais donné énormément pour ne pas revivre ce genre de choses parce que ça fait trop mal. Toutefois, et bizarrement, je garde mon calme. Je garde mon calme parce que je sais que ça ne servirait à rien de paniquer. Je garde mon calme même si Baek Ho m’annonce qu’il n’a pour l’instant vu aucun de mes amis. J’ai peur pour eux mais je reste calme. Parce qu’il y a encore de l’espoir. Je ne suis pas le genre de nana super optimiste, habituellement, mais je ne veux pas, que dis-je, je ne peux pas croire qu’il leur soit arrivé quelque chose. Du coup, quand mon ami me propose d’aller vers les terrains de sport, j’acquiesce doucement de la tête, espérant pouvoir y retrouver mes proches parmi tous ces gens qui s’y trouvent déjà. Cependant, et alors que je m’apprête à me mettre en route, Baekie m’arrête pour me demander de lui montrer mes bras. Ce que je fais, en m’exclamant : « C’est juste quelques égratignures… J-Je ne pense pas que ce soit très grave… » A vrai dire, je n’ai pas vraiment pris le temps de les regarder plus sérieusement. Mes avant-bras sont recouverts de sang mais je crois que l’adrénaline provoquée par la situation me fait un peu oublier la douleur… D’une voix légèrement plaintive, je finis donc par dire : « Baekie… Je ne veux pas rester ici… »Hwang Bomi
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Re: Docteur maboul. | Ven 3 Juin - 16:21
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Sa réponse n'est pas précise mais comment pourrait-elle me donner le bon nombre ? La jeune femme n'a certainement pas pris le temps de compter les personnes présentes autour d'elle, encore moins quand le feu s'est emparé du laboratoire. De mon côté, je ne peux pas non plus la rassurer concernant ses proches. J'espère juste que ma présence peut la réconforter un tant soit peu. L'observant silencieusement, je lui propose de rejoindre les terrains de sport car chaque rassemblement doit se faire là-bas. En tout cas, les événements sont toujours dramatiques dans cette foutue université. Je suis ravi de l'avoir quitté au fond mais malheureusement je connais encore de nombreuses personnes étudiant ici. D'ailleurs, même si ce n'est pas le cas, je serais un monstre de ne pas me sentir concerné par cette histoire. Je continue de marcher et me rappelle ensuite que je n'ai pas examiné les blessures de la jeune femme. Je ne suis pas médecin mais si mon amie a besoin de soins, je vais tout faire pour l'orienter au bon endroit. Attrapant ses mains, je scrute la moindre parcelle de ses avant-bras afin de savoir si aucun morceau de verre ne s'est planté dans sa magnifique peau bronzée. Il y a beaucoup de sang mais cela me semble superficiel. Du moins, au premier coup de d'oeil. « Tes blessures restent superficielles mais il vaut mieux nettoyer ça le plus rapidement possible. » Tout en lui adressant ses mots, je relève la tête vers Ha Ni. Cette dernière finit par prendre la parole pour me dire qu'elle ne souhaite pas rester ici. Un air inquiet, je ne veux pas que la jeune femme regrette son départ après... « Tu es sûre ? » Je regarde autour de nous et me demande si des sauveteurs sont prêts à la soigner. Mais, à mon avis, il ne faut pas trop compter sur eux. C'est vraiment la panique et il est donc préférable pour nous de quitter l'université. « Allons chez moi. Je vais m'occuper de toi. » Je la gratifie d'un sourire réconfortant et glisse ma main derrière son dos pour l'inciter à me suivre. On rejoint le parking de l'université et je la fais monter à bord de ma voiture. Puis, je prends la place du conducteur et démarre sans tarder. Une fois, en route, on entend de nombreuses sirènes provenant de véhicule de secours. Le visage fermé, je brise le silence. « J'ai un paquet de mouchoirs dans la boîte à gants. Ca t'aidera sûrement à estomper les saignements. »
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Re: Docteur maboul. | Mer 29 Juin - 2:36
Du sang s’échappe des quelques égratignures que je me suis faites aux bras mais, d’après Baek Ho, il ne s’agit que de blessures superficielles. J’hoche alors faiblement la tête, de haut en bas, quand il m’annonce qu’il faudrait quand même aller les désinfecter le plus vite possible et finis par lui faire part de ma décision de rentrer. En effet. Malgré mon attitude des plus calmes, intérieurement je n’en mène pas large et rester ici, au milieu de tout ce chaos, commence à me peser de plus en plus. Me contentant alors de lui répondre par un simple « Hm… » quand il me demande si je suis certaine de ma décision, j’acquiesce une nouvelle fois lorsqu’il me propose de me ramener chez lui pour qu’il puisse s’occuper de mes blessures. De toute façon, je n’aurais pas eu la force de regagner mon dortoir seule et je ne me voyais pas non plus prendre le métro, les bras totalement ensanglantés, pour rentrer chez mes parents. De plus, je n’ai pas forcément envie de me pointer à l’hôpital, et ce, pour la même raison qui me pousse à vouloir partir d’ici le plus rapidement possible. Le suivant alors jusqu’au parking, je grimpe dans sa voiture et un silence finit par s’installer entre nous. Un silence pesant qui se retrouve plusieurs fois brisé par les sirènes des ambulances qui ne nous rappellent que plus encore la catastrophe qui vient de se passer. Toutefois, Baek Ho finit par prendre la parole et, m’exécutant à ses dires, j’attrape le paquet de mouchoirs dans la boite à gants. J’en prends ensuite plusieurs et les comprime contre mes bras, ce qui bien évidemment m’arrache quelques grimaces. Je réprime toutefois ces dernières et sors mon portable pour composer un numéro. Celui de mon meilleur ami… Cependant, après plusieurs bips, je suis directement renvoyée sur sa messagerie vocale. Je lâche alors un faible soupir et tente de retenir les larmes qui commencent à monter, avant de m’exclamer : « Eui Geon ne répond pas… » Il ne faut pas que je flanche maintenant. Il n’a peut-être juste pas entendu son portable. Ou alors, il l’a peut-être abandonné dans la précipitation. Il existe des tas de possibilités… Des bonnes comme des mauvaises. Mais je préfère m’en tenir aux bonnes, pour l’instant. Garder espoir… Toutefois, et malgré les pensées positives que je tente de garder en tête, je ressens une certaine colère m’envahir. Pourquoi ? Comment une chose pareille a-t-elle pu arriver ? « Comment a-t-on pu laisser une telle chose se produire ? » Je sais que le jeune homme ne pourra certainement pas répondre à ma question. Tout comme je sais que le personnel de la Yonsei ne voulait certainement pas qu’une telle chose arrive. D’ailleurs, on ne sait toujours pas la cause de ces incendies… Mais je ne peux empêcher cette colère de grandir en moi…
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Du sang s’échappe des quelques égratignures que je me suis faites aux bras mais, d’après Baek Ho, il ne s’agit que de blessures superficielles. J’hoche alors faiblement la tête, de haut en bas, quand il m’annonce qu’il faudrait quand même aller les désinfecter le plus vite possible et finis par lui faire part de ma décision de rentrer. En effet. Malgré mon attitude des plus calmes, intérieurement je n’en mène pas large et rester ici, au milieu de tout ce chaos, commence à me peser de plus en plus. Me contentant alors de lui répondre par un simple « Hm… » quand il me demande si je suis certaine de ma décision, j’acquiesce une nouvelle fois lorsqu’il me propose de me ramener chez lui pour qu’il puisse s’occuper de mes blessures. De toute façon, je n’aurais pas eu la force de regagner mon dortoir seule et je ne me voyais pas non plus prendre le métro, les bras totalement ensanglantés, pour rentrer chez mes parents. De plus, je n’ai pas forcément envie de me pointer à l’hôpital, et ce, pour la même raison qui me pousse à vouloir partir d’ici le plus rapidement possible. Le suivant alors jusqu’au parking, je grimpe dans sa voiture et un silence finit par s’installer entre nous. Un silence pesant qui se retrouve plusieurs fois brisé par les sirènes des ambulances qui ne nous rappellent que plus encore la catastrophe qui vient de se passer. Toutefois, Baek Ho finit par prendre la parole et, m’exécutant à ses dires, j’attrape le paquet de mouchoirs dans la boite à gants. J’en prends ensuite plusieurs et les comprime contre mes bras, ce qui bien évidemment m’arrache quelques grimaces. Je réprime toutefois ces dernières et sors mon portable pour composer un numéro. Celui de mon meilleur ami… Cependant, après plusieurs bips, je suis directement renvoyée sur sa messagerie vocale. Je lâche alors un faible soupir et tente de retenir les larmes qui commencent à monter, avant de m’exclamer : « Eui Geon ne répond pas… » Il ne faut pas que je flanche maintenant. Il n’a peut-être juste pas entendu son portable. Ou alors, il l’a peut-être abandonné dans la précipitation. Il existe des tas de possibilités… Des bonnes comme des mauvaises. Mais je préfère m’en tenir aux bonnes, pour l’instant. Garder espoir… Toutefois, et malgré les pensées positives que je tente de garder en tête, je ressens une certaine colère m’envahir. Pourquoi ? Comment une chose pareille a-t-elle pu arriver ? « Comment a-t-on pu laisser une telle chose se produire ? » Je sais que le jeune homme ne pourra certainement pas répondre à ma question. Tout comme je sais que le personnel de la Yonsei ne voulait certainement pas qu’une telle chose arrive. D’ailleurs, on ne sait toujours pas la cause de ces incendies… Mais je ne peux empêcher cette colère de grandir en moi…Hwang Bomi
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Re: Docteur maboul. | Ven 15 Juil - 21:42
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Se trouvant désormais tous les deux dans mon véhicule, je tente de me concentrer sur la route mais également sur mon amie d’enfance. Je suis soulagé qu’elle ait seulement quelques blessures superficielles. Je n’ose même pas imaginer ma réaction si la jeune femme s’était retrouvée brûlée ou pire encore. Ainsi, je lui conseille tout de même de faire attention à ses saignements. A défaut d’avoir de trousse de secours dans ma voiture, je propose à Ha Ni d’estomper le sang qui s’échappe de ses coupures en lui indiquant la présence de mouchoirs dans ma boîte à gants. Une fois fait, la jeune femme s’attelle à joindre son meilleur ami : Wu Yi Ming. Malheureusement pour elle, voire pour nous, étant donné que je suis également proche du gumiho, mon amie ne tombe que sur le répondeur. Guettant sa réaction, je sens que la demoiselle risque de perdre son sang-froid. Qui tiendrait le coup ? Surtout qu’elle a très bien vu ce qui s’est déroulé à l’intérieur de l’université. De mon côté, je n’ai pu qu’observer la panique dans le regard des gens. L’incompréhension aussi… « Ne t’inquiète pas pour lui… Il sait se montrer très malin quand il le veut. » Je tourne la tête vers elle et lui adresse un sourire, cherchant à faire décompresser Ha Ni. « Et on parle de Yiming… » Il se sort toujours des situations les plus rocambolesques au monde ! Et cette journée n’a pas intérêt à faire exception. Cette journée qui va être marquée par le malheur, la surprise et la terreur parce que dire le contraire serait mentir. Le nombre de véhicules de secours est impressionnant. Lâchant un soupir, je me demande ce que pense mon amie en ce moment-même. Qu’est-ce qu’il se passe dans sa tête ? « J’aimerais pouvoir te répondre. » Un nouveau blanc s’installe durant lequel je réfléchis. « C’est un peu étrange au fond. Je n’ai pas l’impression qu’ils arrivent à contrôler quoi que ce soit. Pourtant, l'université est censée connaître le déroulement, les choses à faire dans ce genre de cas. Sauf que bon. Les gens étaient terriblement affolés, et ce, même au niveau des stands.J'ai du mal à comprendre pourquoi on a pu laisser une telle chose se produire, surtout au laboratoire. Tout le monde fait attention pour éviter ce genre de risques, là-bas. » J’accélère doucement, voulant arriver au plus vite à mon appartement mais il reste encore quelques kilomètres à parcourir pour rejoindre le quartier de Songpa. « On devrait peut-être mettre la radio pour avoir quelques informations. » Sans les laisser trop nous atteindre. Les médias sont toujours doués pour nous faire monter en pression.
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Re: Docteur maboul. | Ven 29 Juil - 23:56
« Hm, c'est vrai, tu as raison... Il est malin… » Baek Ho tente de me rassurer par rapport à Eui Geon et, si je lui suis reconnaissante d’agir ainsi, je ne peux tout de même pas m’empêcher d’être inquiète. Qui ne le serait pas après tout ? Il s’agit de mon meilleur ami et ne pas avoir de nouvelles après une telle catastrophe est la pire chose qui puisse arriver. On est dans l’attente, on ne sait pas si nos proches vont bien ou si, au contraire, ils y sont restés et ce sentiment d’impuissance est horrible. Je tente pourtant de retenir mes larmes, consciente que ce n’est pas ça qui changera grand-chose à la situation, et préfère laisser éclater ma colère. Car c’est ce que je suis… En colère. J’ai du mal à comprendre qu’on ait pu laisser une telle chose se produire. D’autant plus qu’avec le monde qui a afflué jusqu’à l’université aujourd’hui, la sécurité aurait normalement dû être renforcée. Surtout dans une fac comme Yonsei. Cependant, et comme je m’y attendais, Baek Ho ne parvient malheureusement pas à répondre à mes questions. Un faible soupir de désespoir s’échappe alors de ma bouche, tandis que je l’écoute parler. J’acquiesce ensuite faiblement quand mon ami d’enfance propose d’allumer la radio et tourne la tête vers la vitre. Mon regard se perd alors sur les bâtiments qui défilent, à l’extérieur de la voiture, et la voix d’un journaliste finit par résonner nous annonçant, dans un premier temps, ce qu’on redoutait le plus, à savoir que certaines personnes n’ont malheureusement pas réussi à échapper aux explosions et à l’incendie. Il parle, sans s’arrêter… On peut d’ailleurs déceler dans sa voix de l’incompréhension. Lui aussi semble être perdu. Lui aussi semble avoir du mal à comprendre ce qu’il vient de se passer. Pourtant, au bout de quelques minutes, il finit par le dire… Incendie criminel… Ces deux mots s’échappent de sa bouche. Une expression horrifiée prend alors possession de mon visage. Alors c’était ça ? Quelqu’un avait délibérément attenté à notre vie ? Quelqu’un avait délibérément cherché à faire du mal aux étudiants ? « J’y crois pas … » sont les seuls mots que je parviens à dire, suite à cette nouvelle. Et les yeux rivés sur le post radio, je n’arrive pas à en détacher mon regard, bien trop concentrée sur ce que dit le journaliste. A tel point que je ne remarque même pas que nous venons d’arriver à destination. Ce n’est alors que lorsque le jeune homme coupe le moteur, éteignant par la même occasion la radio, que je finis par relever la tête. Je ne descends cependant pas tout de suite de la voiture, encore trop sous le choc de cette nouvelle, et des larmes silencieuses se mettent à couler le long de mes joues. Larmes que je m’empresse cependant d’essuyer d’un revers de la manche, avant de finalement sortir de la voiture.
Docteur Maboul
baek ho & ha ni
« Hm, c'est vrai, tu as raison... Il est malin… » Baek Ho tente de me rassurer par rapport à Eui Geon et, si je lui suis reconnaissante d’agir ainsi, je ne peux tout de même pas m’empêcher d’être inquiète. Qui ne le serait pas après tout ? Il s’agit de mon meilleur ami et ne pas avoir de nouvelles après une telle catastrophe est la pire chose qui puisse arriver. On est dans l’attente, on ne sait pas si nos proches vont bien ou si, au contraire, ils y sont restés et ce sentiment d’impuissance est horrible. Je tente pourtant de retenir mes larmes, consciente que ce n’est pas ça qui changera grand-chose à la situation, et préfère laisser éclater ma colère. Car c’est ce que je suis… En colère. J’ai du mal à comprendre qu’on ait pu laisser une telle chose se produire. D’autant plus qu’avec le monde qui a afflué jusqu’à l’université aujourd’hui, la sécurité aurait normalement dû être renforcée. Surtout dans une fac comme Yonsei. Cependant, et comme je m’y attendais, Baek Ho ne parvient malheureusement pas à répondre à mes questions. Un faible soupir de désespoir s’échappe alors de ma bouche, tandis que je l’écoute parler. J’acquiesce ensuite faiblement quand mon ami d’enfance propose d’allumer la radio et tourne la tête vers la vitre. Mon regard se perd alors sur les bâtiments qui défilent, à l’extérieur de la voiture, et la voix d’un journaliste finit par résonner nous annonçant, dans un premier temps, ce qu’on redoutait le plus, à savoir que certaines personnes n’ont malheureusement pas réussi à échapper aux explosions et à l’incendie. Il parle, sans s’arrêter… On peut d’ailleurs déceler dans sa voix de l’incompréhension. Lui aussi semble être perdu. Lui aussi semble avoir du mal à comprendre ce qu’il vient de se passer. Pourtant, au bout de quelques minutes, il finit par le dire… Incendie criminel… Ces deux mots s’échappent de sa bouche. Une expression horrifiée prend alors possession de mon visage. Alors c’était ça ? Quelqu’un avait délibérément attenté à notre vie ? Quelqu’un avait délibérément cherché à faire du mal aux étudiants ? « J’y crois pas … » sont les seuls mots que je parviens à dire, suite à cette nouvelle. Et les yeux rivés sur le post radio, je n’arrive pas à en détacher mon regard, bien trop concentrée sur ce que dit le journaliste. A tel point que je ne remarque même pas que nous venons d’arriver à destination. Ce n’est alors que lorsque le jeune homme coupe le moteur, éteignant par la même occasion la radio, que je finis par relever la tête. Je ne descends cependant pas tout de suite de la voiture, encore trop sous le choc de cette nouvelle, et des larmes silencieuses se mettent à couler le long de mes joues. Larmes que je m’empresse cependant d’essuyer d’un revers de la manche, avant de finalement sortir de la voiture.Hwang Bomi
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Re: Docteur maboul. | Jeu 25 Aoû - 12:40
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Docteur Maboul
hwan baek & ha ni
A défaut d'avoir aucune réponse à lui fournir, j'espère que la radio sera remplir ce rôle à la perfection. Toutefois, les événements dramatiques sont à l'origine de nombreux ragots et vu la pagaille qui était encore présente à l'université quand nous l'avons quitté, j'ai bien peur qu'aucune raison officielle ne se fera entendre. C'est sûrement trop tôt pour comprendre l'origine de cette explosion ou de cet incendie. Ainsi, je ne compte pas prendre leurs informations trop au sérieux dans un premier temps. Il faut du temps, énormément de temps pour rédiger un rapport, pour combiner tous les témoignages. Néanmoins, ma légère soit-disant indifférence en prend un sacré coup quand le journaliste évoque un incendie criminel. Un peu surpris par cette annonce, mes lèvres s’entrouvrent d'elles-mêmes mais je tente de me contrôler. Personne ne doit céder à la panique car on est déjà suffisamment malade à l'idée de perdre nos proches... Rien n'est encore certain. Et pourtant... Quelques doutes m'envahissent, me laissant finalement prendre à ce jeu malsain de journalistes. Je suppose qu'il y a une énorme différence entre les incendies d'origine criminelle et ceux qui sont à l'origine d'un fait naturel. Je tourne discrètement ma tête vers mon amie d'enfance, complètement muette à la suite de cette annonce. Mais, je ne parviens pas à trouver les mots pour l'instant. En plus, je vois mon immeuble à quelques mètres de nous. Il est sûrement préférable d'arriver là-bas pour pouvoir discuter tranquillement. Cela nous permettra aussi de faire taire cette radio qui a détruit le moral de l'étudiante à mes côtés. Je peux le voir dés que je ferme à clés mon véhicule. Ha Ni a beau avoir essuyé ses larmes, ses yeux sont encore rougies par une multitude de sentiments dont je méconnais encore le nom. J'ai beau la connaître depuis des années, je reste méfiant à ce sujet. Jamais, on ne s'est trouvé dans une telle situation. Glissant mon bras derrière son dos, je dépose un faible baiser sur sa tempe et la gratifie d'un sourire rassurant. « Tu sais très bien qu'il est encore trop tôt pour se prononcer de cette manière. » J'ose l'espérer. Je l'incite à me suivre tandis que j'entre dans l'immeuble pour ensuite prendre l'ascenseur. Face à ce stress et ce qu'elle vient de vivre, j'ai un peu peur que ses jambes cèdent. J'exagère peut-être mais prendre des mesures de précaution me semble être une bonne solution. Une fois que nous sommes à l'intérieur de mon appartement, je me tourne vers Ha Ni. « Assis-toi. Je vais chercher ce qu'il faut dans la salle de bain. » Sans tarder, je récupère quelques compresses et du désinfectant avant de faire demi-tour pour rejoindre Ha Ni au salon. Me mettant à l'encadrement de la porte, j'esquisse un sourire en coin dans l'unique but de l'amuser au fond.. « J'ai oublié ma blouse blanche. Ce n'est pas grave, patiente ? » Je m'approche ensuite de la jeune femme. « Montre-moi tes bras, s'il te plaît. » Je n'ai plus qu'à commencer le travail, maintenant.
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