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2PARK ♥ HOW DOES IT FEELS TO OPEN YOUR EYES ?
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Re: 2PARK ♥ HOW DOES IT FEELS TO OPEN YOUR EYES ? | Sam 3 Déc - 10:22 Citer EditerSupprimer
MAKE ME GET OUT OF HERE
2PARK, Bro for life
Le regard fixe sur son cousin, In Su l’écoute, ne bronche pas quand bien même la violence de ses mots le font sortir de ses gongs. In Su ne sait plus comment réagir face à son cousin, si droit, si parfait. Il serre les dents et plisse les yeux signe de sa colère montante. Il sait au fond de lui que son cousin à raison mais il déteste cette sensation de supériorité et de n’être qu’une merde à ses yeux. Il extrapole, confond, se méprends, parce qu’il n’est pas capable de gérer ses émotions correctement. Il pourrait reprendre point par point les dire de son cousin et tenter de se trouver des excuses et de sauver la face mais c’est là encore une mascarade sans fin qui serait bien inutile et ridicule. Jin Hyun a raison et c’est surement ce qui blesse le plus In Su. Il n’y a que la vérité qui blesse. Toucher en plein dans le mille. Il a toujours détesté son cousin pour être si incisif et juste dans ses propos, parce que le cadet des Park avait toujours eut cette faculté de savoir taper là où ça faisait mal. Le jeune gérant détourne le regard et crispe ses doigts sur le combiné. Que pourrait-il lui dire, il n’a plus la force de chercher ses mots ni de mettre un peu d’ordre dans ses pensées. Il se contente de recevoir les paroles de son cousin comme une première condamnation, celle du cœur. Il encaisse à juste titre et se contente de rester droit, sans fierté mais juste assez pour ne pas voir cette envie pressante de chialer. La boule dans sa gorge grossit de plus en plus et il remercierait presque son cousin de parler pour ne pas avoir à le faire. Il finit par croiser son regard et ne le lâche plus, comme une punition qu’il accepterait de subir. Cesse de fuir In Su. Il avance progressivement. Il pensait pouvoir se tirer de cette situation en lâche, en passant par la petite porte de derrière, celle qu’on voit à peine, mais Franklin l’avait finalement poussé dans la lumière par la grande porte, là où tout le monde l’attendait. In Su bouge légèrement son poignet pendant, là où le bracelet en acier lui entaille légèrement la peau. Cette position n’a rien de confortable mais ça ne lui viendrait jamais à l’idée de s’en plaindre. Ce n’est qu’une punition de plus, une qu’il accepte. Parce qu’au final c’est tout ce qu’il peut faire aujourd’hui. Accepter. Encaisser. Ce n’est qu’une attitude de lâche, encore. Parce qu’au final In Su s’est toujours sauvé derrière les apparences, maniant les mots pour se sortir de situation complexe. In Su n’a rien du mec fort, du mec qui avance, il se contente de prendre la vie comme elle vient en se laissant porter et en pleurant que ça devient trop dur. Il perd en force de caractère et se montre assez pathétique. Mais le plus dur aujourd’hui n’est ni de devoir assumer, ni de devoir faire face, ni même de supporter la trahison de Franklin, non le plus dur aujourd’hui c’est de voir la déception se lire sur le visage de son cousin. Une déception amère et douloureuse. Jin Hyun a le droit de lui en vouloir, pas pour le qu’il a fait, mais pour le lui avoir caché, et c’est là toute la nuance. In Su aurait dû lui parler de l’incendie, mais plus encore il aurait dû lui parler de Franklin. Mais comment était-il supposé trouver les mots justes pour ça ? Quand Jin Hyun se lève avec finalement un dernier regard douloureusement perçu In Su aimerait le retenir, retenir ce visage familier, retenir son frère et son sang pour lui demander pardon à genoux. Il devrait sortir de sa torpeur et lui demander de rester mais il le laisse partir, lui laissant le temps. le temps de comprendre, de pardonner qui sait peut-être. In Su raccroche faiblement le téléphone fixant le dos de son cousin s’éloigner le cœur lourd. Il se redresse en soufflant « Je suis désolé Jin Hyun … » avant qu’un gardien ne décide de le tirer brusquement le sortant de ses pensées. Il rejoint sa cellule dans laquelle il étouffe et déglutit en se posant sur son lit. Quand bien même un jour il retrouve sa liberté, ça ne sera jamais celle qu’il avait avant. Comme des bris de verres cassés sur lequel il piétine avec insistance.
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