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[+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha]
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[+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Mer 4 Mai - 11:33 Citer EditerSupprimer
Un verre à la main, le regard ailleurs, le son résonnant au creux de mes tympans, je ne peux m’empêcher de balancer légèrement ma tête au rythme de la musique. Je me sens loin, dans un autre monde, dans une bulle bienfaitrice, oubliant quelques secondes les personnes autour de moi. J’ai le sentiment d’être seule, totalement immergée par la musique qui m’enveloppe progressivement. Je me sens vigoureuse, toute puissante, oubliant brusquement les maux quotidiens. Mon corps se soulève petit à petit, désireux d’aller évacuer toute cette tension qui m’enchaîne et m’embrase. D’une seule traite je finis mon verre, le barman me regardant d’un air des plus désespérés, auquel je réponds par un regard noir rempli de rancœur. J’ai le droit de boire autant que je le souhaite, seule ou accompagnée, m’enivrant jusqu’à n’en plus pouvoir, jusqu’à en perdre la mémoire. Je pense qu’effectivement mon but premier est d’être dépossédée de tous mes souvenirs, de ne plus pouvoir penser, de rayer ce passé qui me hante à jamais. Je sais que c’est une chose impossible sauf si accident j’ai un jour, mais pour le moment ce n’est pas le cas et de ce fait, seule la drogue ou encore l’alcool me permet, juste pendant quelques minutes voir quelques heures, de souffler, de respirer, de sortir la tête de l’eau. C’est devenu une soif intarissable, une jouissance perpétuelle, un besoin impérieux, quelque chose de l’ordre de l’incontrôlable. Pourtant maintes fois j’ai tenté, risqué, de changer ces habitudes, de me reprendre en main, de radicalement changer de voie, mais jamais je ne suis parvenue à atteindre cet objectif, réalisant que derrière ce besoin il y a un bénéfice secondaire et que cet avantage est nécessaire à ma vie si je souhaite résister, si je ne veux pas me briser, me décompenser tel un Crystal s’heurtant violemment au sol dur et froid. Personne ne peut m’aider, personne ne peut comprendre et surtout pas ce barman qui ne cesse de compter les verres que je prends mais qu’il ne s’en inquiète plus, j’en ai fini avec le bar même si ma soif est toujours présente. Je ne suis pas encore assez imbibée d’alcool, mon esprit voguant encore parmi les autres esprits présents ici mais qu’importe j’ai besoin de dépenser mon excès d’énergie. Je m’en vais donc vers la piste de danse, titubant un peu quand même tout en maintenant un bon équilibre.
J’avance vers le centre de la piste de danse, me déhanchant en fonction de la cadence de la musique, balançant mon visage de haut en bas, telle une femme voulant se déposséder de quelque chose. Ma tête tambourine encore et encore, je sautille plus haut, plus loin comme si j’ai le souhait d’atteindre le ciel pour mieux le toucher. Subitement, autour de moi tout se précipite, tout devient flou, la foule m’encercle, m’étouffe. Je perds finalement pied, mes poumons se gonflant, mon corps se crispant, ma respiration se coupant, ma tête tourbillonnant, j’ai besoin de prendre l’air. La musique se coupe au même moment le temps qu’un autre groupe prenne la relève et je profite que la foule se disperse quelques secondes pour m’en éloigner, respirant de nouveau de l’air frais. Par moment j’aime cette sensation d’être prise dans ce mouvement groupal, d’avoir ce sentiment d’appartenir à cette impulsion brutale et dangereuse, mais j’ai besoin aussi de m’en écarter car très vite je me sens asphyxiée, emprisonnée. Je m’en vais donc dans un recoin sombre et à l’abri mais avant que je ne puisse atteindre mon objectif, je percute violemment une personne, « shit » dis-je dans un automatisme, faisant tomber mon téléphone par la même occasion. En voulant le ramasser je sens ma tête faire un virage de 180° et je ne peux m’empêcher de m’appuyer sur l’étranger cogné. « Pa . . . pardon », j’ai l’impression que ce simple mot me demande un effort surhumain. Je lève les yeux vers mon interlocuteur et c’est les yeux arrondis et dans un hoquet de surprise que je réalise que ce n’est pas tant que ça un inconnu. « Oh double shit ! », dois-je ignorer la personne que j’ai en face de moi dois-je tourner les talons et fuir, dois-je faire comme si je ne l’avais absolument pas remarqué ni reconnu, ou dois-je simplement le saluer de manière normale ? Que faire ? Fuir ou rester, telle est la question.
ft. In Ha & Mo Yeon
It may be a coincidence
Un verre à la main, le regard ailleurs, le son résonnant au creux de mes tympans, je ne peux m’empêcher de balancer légèrement ma tête au rythme de la musique. Je me sens loin, dans un autre monde, dans une bulle bienfaitrice, oubliant quelques secondes les personnes autour de moi. J’ai le sentiment d’être seule, totalement immergée par la musique qui m’enveloppe progressivement. Je me sens vigoureuse, toute puissante, oubliant brusquement les maux quotidiens. Mon corps se soulève petit à petit, désireux d’aller évacuer toute cette tension qui m’enchaîne et m’embrase. D’une seule traite je finis mon verre, le barman me regardant d’un air des plus désespérés, auquel je réponds par un regard noir rempli de rancœur. J’ai le droit de boire autant que je le souhaite, seule ou accompagnée, m’enivrant jusqu’à n’en plus pouvoir, jusqu’à en perdre la mémoire. Je pense qu’effectivement mon but premier est d’être dépossédée de tous mes souvenirs, de ne plus pouvoir penser, de rayer ce passé qui me hante à jamais. Je sais que c’est une chose impossible sauf si accident j’ai un jour, mais pour le moment ce n’est pas le cas et de ce fait, seule la drogue ou encore l’alcool me permet, juste pendant quelques minutes voir quelques heures, de souffler, de respirer, de sortir la tête de l’eau. C’est devenu une soif intarissable, une jouissance perpétuelle, un besoin impérieux, quelque chose de l’ordre de l’incontrôlable. Pourtant maintes fois j’ai tenté, risqué, de changer ces habitudes, de me reprendre en main, de radicalement changer de voie, mais jamais je ne suis parvenue à atteindre cet objectif, réalisant que derrière ce besoin il y a un bénéfice secondaire et que cet avantage est nécessaire à ma vie si je souhaite résister, si je ne veux pas me briser, me décompenser tel un Crystal s’heurtant violemment au sol dur et froid. Personne ne peut m’aider, personne ne peut comprendre et surtout pas ce barman qui ne cesse de compter les verres que je prends mais qu’il ne s’en inquiète plus, j’en ai fini avec le bar même si ma soif est toujours présente. Je ne suis pas encore assez imbibée d’alcool, mon esprit voguant encore parmi les autres esprits présents ici mais qu’importe j’ai besoin de dépenser mon excès d’énergie. Je m’en vais donc vers la piste de danse, titubant un peu quand même tout en maintenant un bon équilibre.
J’avance vers le centre de la piste de danse, me déhanchant en fonction de la cadence de la musique, balançant mon visage de haut en bas, telle une femme voulant se déposséder de quelque chose. Ma tête tambourine encore et encore, je sautille plus haut, plus loin comme si j’ai le souhait d’atteindre le ciel pour mieux le toucher. Subitement, autour de moi tout se précipite, tout devient flou, la foule m’encercle, m’étouffe. Je perds finalement pied, mes poumons se gonflant, mon corps se crispant, ma respiration se coupant, ma tête tourbillonnant, j’ai besoin de prendre l’air. La musique se coupe au même moment le temps qu’un autre groupe prenne la relève et je profite que la foule se disperse quelques secondes pour m’en éloigner, respirant de nouveau de l’air frais. Par moment j’aime cette sensation d’être prise dans ce mouvement groupal, d’avoir ce sentiment d’appartenir à cette impulsion brutale et dangereuse, mais j’ai besoin aussi de m’en écarter car très vite je me sens asphyxiée, emprisonnée. Je m’en vais donc dans un recoin sombre et à l’abri mais avant que je ne puisse atteindre mon objectif, je percute violemment une personne, « shit » dis-je dans un automatisme, faisant tomber mon téléphone par la même occasion. En voulant le ramasser je sens ma tête faire un virage de 180° et je ne peux m’empêcher de m’appuyer sur l’étranger cogné. « Pa . . . pardon », j’ai l’impression que ce simple mot me demande un effort surhumain. Je lève les yeux vers mon interlocuteur et c’est les yeux arrondis et dans un hoquet de surprise que je réalise que ce n’est pas tant que ça un inconnu. « Oh double shit ! », dois-je ignorer la personne que j’ai en face de moi dois-je tourner les talons et fuir, dois-je faire comme si je ne l’avais absolument pas remarqué ni reconnu, ou dois-je simplement le saluer de manière normale ? Que faire ? Fuir ou rester, telle est la question.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Lun 16 Mai - 13:46 Citer EditerSupprimer
It may be a coincidence
Mo Yeon & In Ha
TENUE & MUSIC | « Bon, vous avez bien bossé les gars ! Le public a aimé comme d'habitude, si vous avez envie de refaire un autre concert ici, il n'y a pas de problème. On se calera une nouvelle date, ok ? » J'opinais du menton avec le reste des membres des Voodoo Childs, alors que l'on terminait de ranger nos affaires. Ça nous faisait une bonne publicité quand les gérants des lieux où l'on donnait des prestations faisaient de bons retours sur nous. Le bouche à oreille dans la musique, ça allait vite, et la réputation pouvait vite être entachée pour un rien. Vouloir nous faire revenir dans son propre club, on était plutôt fier d'avoir assuré. C'était toujours bon à prendre, et puis nous, on était simple, tant que l'on jouait, le plaisir demeurait. Dans les petits loges des lieux, on rangeait tout notre matos, les milliers de câbles des instruments, les pédales, l'ensemble des accessoires.. ça prenait un temps fou. Il ne fallait rien oublier, tout mettre dans l'étui qui lui correspondait, et tout foutre dans la voiture. Le plus long à transporter était certainement la batterie de Haneul, mais comme on pouvait la porter en petits morceaux, ce n'était pas si lourd que ça, même si elle aimait le faire toute seule comme une grande. On faisait des allées retours devant le comptoir, les gens nous laissant un passage en nous voyant si chargé, enfin surtout si ils voulaient pas se prendre un bon coup de cymbales dans la tête !
La voiture était presque pleine, un petit van aménagé qu'on avait acheté d'occasion à un mec qui venait de l'île de Jeju. Elle sentait la mer cette caisse, je n'arrêtais pas de le répéter aux autres, et quand on s'y enfermait tous les cinq, je m'y croyais vraiment, à la mer... « Il manque nos guitares, Jun. Jeremiah, la tienne est bien sur la banquette arrière ? » Il me le confirma d'un bref coup d'oeil, avant que nous ne disparaissions à nouveau à l'intérieur. Notre son rock'n'roll excité avait laissé place à un son plus électro, à croire que toutes les fins de soirée finissaient de cette manière, avec ce genre de son. J'avais récupéré la guitare de couleur ébène, soigneusement rangée dans son large étui que j'embarquai rapidement sur mon dos, m'élançant dans la foule qui remuait comme une vague géante. Lentement, je m'arrêtais pour regarder ces mouvements saccadés, cette petite transe dans les éclairages vifs et intenses à nous faire perdre la tête si on se laissait aller à suivre leur luminosité. Je sentais mon cœur battre à l'unisson dans ce rythme de basse violent, cambrant les corps de droite à gauche. Ce n'était pas ma came, mais ce spectacle était toujours étrange à regarder. Ce mélange d'esprits possédés dans l'ombre des lieux. Je lâchais un soupir, avant de voir Jun quitter les loges, et alors que je m'apprêtais à me diriger vers l'extérieur, une jeune femme me percuta, faisant voler son téléphone à quelques mètres de là. « .. Ah ! Pardon, désolé. » Ce qu'on pouvait être serré ici, avec ma guitare sur le dos en plus, ce n'était pas très pratique. Elle tendait sa main vers son téléphone, mais il était encore loin, il fallait qu'elle avance un peu et elle l'aurait maaaais... « Pa . . . pardon » Elle vacilla et s'accrocha à moi, je l'attrapai de justesse. « Woaw woaw.. ça va ? » J'en connaissais une qui avait peut-être un peu trop bu, ou trop dansée. Ça arrive aussi, le tournis pouvait vite venir si on y mettait trop d'énergie. Je me penchais vers elle pour voir comment elle allait, alors qu'elle relevait les yeux vers moi, les écarquillant automatiquement. « Oh double shit ! » J'avais mis quelques longues secondes pour reconnaître la jeune femme, il faut dire qu'il y avait un peu plus d'éclairages que lors de nos rencontres nocturnes, mais c'était à peu près pareil ! Mon sourire s'étira peu à peu en reconnaissant sa chevelure rosée, comme la mienne désormais. « .. Mais tu es.. Ma pote de la rivière, avec le poulet et la bière hm ?! Yah, c'est la première fois qu'on se rencontre ailleurs que là-bas ! » lui lançais-je, en la tenant par une épaule pour l'aider à garder l'équilibre. La foule excitée n'aidait pas beaucoup nous poussant de droite à gauche alors que le DJ passait un nouveau morceau endiablé. Ah du latino, c'était déjà mieux. « Ah attends, je vais t'aider ! » Je me penchais pour récupérer son téléphone au sol, juste avant qu'il se fasse écraser par de jolies jambes en talons, avant d'aider la jeune femme à se diriger vers le comptoir. « Allez viens. » continuais-je avec douceur, l'incitant à s'appuyer contre le bar, et à s'installer sur l'un des tabourets. C'était à ce moment-là qu'avait choisi Jun pour réapparaître, alors que je lui rendais son portable. « Donne-moi ta guitare, j'vais la ranger. » me lança-t'il me reluquant avec un air de jugement intense, avant de lever les yeux au ciel et de disparaître. Je soupirai d'un air amusé, yah je ne drague pas. Pour une fois que je ne l'ai vraiment pas fait exprès en plus ! Je m'accoudai au comptoir, ne pouvant m'empêcher de détailler le visage de la jeune femme sous une lumière plus intense. Elle avait un joli petit minois.. « C'est du gâchis de te voir que la nuit.. » disais-je simplement comme simple remarque d'une voix grave, presque que pour moi-même, alors que je commandai un verre, et j'en fis de même pour elle, déposant avec la plus grande attention l'étui de la guitare à côté de moi. « Tu passes une bonne soirée ? .. Ahh ça fait bizarre de se voir comme ça, ici. C'est moins silencieux. » lui affirmais-je, d'un sourire chaleureux, savourant le rhum qui coulait doucement entre mes lèvres.
La voiture était presque pleine, un petit van aménagé qu'on avait acheté d'occasion à un mec qui venait de l'île de Jeju. Elle sentait la mer cette caisse, je n'arrêtais pas de le répéter aux autres, et quand on s'y enfermait tous les cinq, je m'y croyais vraiment, à la mer... « Il manque nos guitares, Jun. Jeremiah, la tienne est bien sur la banquette arrière ? » Il me le confirma d'un bref coup d'oeil, avant que nous ne disparaissions à nouveau à l'intérieur. Notre son rock'n'roll excité avait laissé place à un son plus électro, à croire que toutes les fins de soirée finissaient de cette manière, avec ce genre de son. J'avais récupéré la guitare de couleur ébène, soigneusement rangée dans son large étui que j'embarquai rapidement sur mon dos, m'élançant dans la foule qui remuait comme une vague géante. Lentement, je m'arrêtais pour regarder ces mouvements saccadés, cette petite transe dans les éclairages vifs et intenses à nous faire perdre la tête si on se laissait aller à suivre leur luminosité. Je sentais mon cœur battre à l'unisson dans ce rythme de basse violent, cambrant les corps de droite à gauche. Ce n'était pas ma came, mais ce spectacle était toujours étrange à regarder. Ce mélange d'esprits possédés dans l'ombre des lieux. Je lâchais un soupir, avant de voir Jun quitter les loges, et alors que je m'apprêtais à me diriger vers l'extérieur, une jeune femme me percuta, faisant voler son téléphone à quelques mètres de là. « .. Ah ! Pardon, désolé. » Ce qu'on pouvait être serré ici, avec ma guitare sur le dos en plus, ce n'était pas très pratique. Elle tendait sa main vers son téléphone, mais il était encore loin, il fallait qu'elle avance un peu et elle l'aurait maaaais... « Pa . . . pardon » Elle vacilla et s'accrocha à moi, je l'attrapai de justesse. « Woaw woaw.. ça va ? » J'en connaissais une qui avait peut-être un peu trop bu, ou trop dansée. Ça arrive aussi, le tournis pouvait vite venir si on y mettait trop d'énergie. Je me penchais vers elle pour voir comment elle allait, alors qu'elle relevait les yeux vers moi, les écarquillant automatiquement. « Oh double shit ! » J'avais mis quelques longues secondes pour reconnaître la jeune femme, il faut dire qu'il y avait un peu plus d'éclairages que lors de nos rencontres nocturnes, mais c'était à peu près pareil ! Mon sourire s'étira peu à peu en reconnaissant sa chevelure rosée, comme la mienne désormais. « .. Mais tu es.. Ma pote de la rivière, avec le poulet et la bière hm ?! Yah, c'est la première fois qu'on se rencontre ailleurs que là-bas ! » lui lançais-je, en la tenant par une épaule pour l'aider à garder l'équilibre. La foule excitée n'aidait pas beaucoup nous poussant de droite à gauche alors que le DJ passait un nouveau morceau endiablé. Ah du latino, c'était déjà mieux. « Ah attends, je vais t'aider ! » Je me penchais pour récupérer son téléphone au sol, juste avant qu'il se fasse écraser par de jolies jambes en talons, avant d'aider la jeune femme à se diriger vers le comptoir. « Allez viens. » continuais-je avec douceur, l'incitant à s'appuyer contre le bar, et à s'installer sur l'un des tabourets. C'était à ce moment-là qu'avait choisi Jun pour réapparaître, alors que je lui rendais son portable. « Donne-moi ta guitare, j'vais la ranger. » me lança-t'il me reluquant avec un air de jugement intense, avant de lever les yeux au ciel et de disparaître. Je soupirai d'un air amusé, yah je ne drague pas. Pour une fois que je ne l'ai vraiment pas fait exprès en plus ! Je m'accoudai au comptoir, ne pouvant m'empêcher de détailler le visage de la jeune femme sous une lumière plus intense. Elle avait un joli petit minois.. « C'est du gâchis de te voir que la nuit.. » disais-je simplement comme simple remarque d'une voix grave, presque que pour moi-même, alors que je commandai un verre, et j'en fis de même pour elle, déposant avec la plus grande attention l'étui de la guitare à côté de moi. « Tu passes une bonne soirée ? .. Ahh ça fait bizarre de se voir comme ça, ici. C'est moins silencieux. » lui affirmais-je, d'un sourire chaleureux, savourant le rhum qui coulait doucement entre mes lèvres.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Jeu 19 Mai - 22:58 Citer EditerSupprimer
Le temps que l'information atteigne mon cerveau, il est déjà trop tard. Trop tard pour faire demi-tour en tout cas. Je ne peux plus reculer, faire mine d'être une parfaite étrangère, baisser la tête avec les cheveux en avant pour ainsi simuler mon visage, non je ne peux plus, la route est déjà toute tracée. J'avale difficilement ma salive et m'étouffe presque avec celle-ci, pendant quelques secondes. Je scrute furtivement les alentours, juste au cas où, sait-on jamais si un objet ou même une personne peut m'aider à me sortir de cette situation particulièrement embarrassante. Mais il n'y a rien, je suis seule et je dois y faire face. Je relève difficilement mon visage, l'air le plus naturel possible, et tente d'esquisser un léger sourire. « Oh . . . », pendant un lapse de temps très court j'ai l'idée de me faire passer pour une éventuelle jumelle mais autant ne pas mentir car au vu du contexte il y a une forte probabilité pour que cet événement se réitère une seconde fois. Certes depuis que je connais cet homme je ne l'ai jamais, pour mon plus grand bonheur, croisé en dehors de nos moments, posés près de la rivière, à déguster un délicieux repas, mais il y a bien un début à tout. « Quelle coïncidence » dis-je en finissant rapidement ma phrase. Je ne sais pas si le terme de coïncidence est le plus approprié ou si je devrai plus employer le mot de malheur. Il ne faut pas se méprendre, ce n'est pas que je n'ai pas envie de croiser cet homme, je n'ai aucune animosité vis à vis de lui mais c'est juste que c'est toujours surprenant de rencontrer une personne à un moment où on s'y attend le moins surtout quand on a pour habitude de rejoindre cette personne à un endroit précis de la ville. J'étais habituée à nos rendez-vous mensuels et cela me convenait parfaitement, jusqu'à ce soir. J'ai bien peur que nos conversations mensuelles prennent rapidement fin. Je suis très différente de la fille qu'il connaît, enfin croit savoir, même si mon style vestimentaire ou même mes comportements peuvent donner un indice sur la personne que je suis réellement, mais là il est face à la réalité, une réalité qui me déplaît. De plus si j'en viens à le croiser de nouveau cela veut dire que nos destins sont liés et que de ce fait, je risque de me prendre réellement d'amitié pour cet homme, or, moins j'ai des amis, mieux c'est.
Je me laisse tout de même amener jusqu'au bar par lui, ne pouvant maugréer. C'est alors qu'un ami à lui s'approche lui demandant de prendre sa guitare et c'est à ce moment là que je réalise qui il est vraiment. Il n'est quand même pas le guitariste du groupe qui vient tout juste de passer alors que j'étais sur la piste de danse ? Je suis secrètement surprise. Jamais, ô grand jamais, je n'aurai pensé que derrière cette silhouette il pouvait y avoir un artiste. Dois-je avouer que cela lui donne un air séduisant? Je chasse rapidement cette image de mon esprit et hausse simplement des épaules face à sa remarque. Je ne sais vraiment pas si le fait de me croiser en de tels lieux et en dehors de nos réunions soient quelque chose que l'on pourrait appeler de la chance, je dirai même qu'il a plus de chance de me connaître juste pendant ces moments là. Je suis une fille qu'il est préférable de ne pas côtoyer, de ne pas croiser en dehors de certains moments, qu'il faut fuir comme la peste. J'entraîne des âmes perdues dans les abysses de l'enfer, je ne suis moi-même qu'une âme en peine, alors autant dire que je ne suis pas fréquentable. J'inspire profondément et tourne mon regard vers le sien, « Je ne sais pas si ''gâchis'' ça l'est vraiment. Je ne suis pas une personne que l'on souhaite, en général, croiser et pour maintes raisons ». Autant lui dire la vérité car je ne peux ni acquiescer ni nier sa remarque. J'attrape sans ménagement le verre qui se trouve face à moi et dans un certain automatisme, je le vide d'une traite. Bonjour l'image que je donne de ma personnalité, mais en même temps j'ai besoin d'étancher ma soif et étant dans un tel contexte, j'ai tout intérêt à m'étourdir encore plus. « C'est vrai que ce n'est franchement pas la même ambiance » dis-je en lançant un regard en direction de la piste de danse, voyant les individus qui s’enflamment, telles des bêtes de foire, « oui très différent ». En même temps si je suis aujourd'hui présente dans un tel lieu c'est bien pour une raison, c'est parce que même inconsciemment j'apprécie ces moments. « Si j'ai bien entendu tu es guitariste dans un groupe ? C'était ton groupe qui avait joué juste avant ? », je l'observe intensément, essayant de voir en lui une âme artistique. « Sache que tu m'impressionnes et que j'aime beaucoup la musique que tu fais. Sincèrement, je n'aurai jamais pensé que tu étais membre d'un tel groupe, comme quoi l’habile ne fait pas toujours le moine. Et je te préviens quand même que je ne suis pas une fille qui fait souvent des compliments », oh que non, au contraire, je suis plus dans quelque chose proche de la dévalorisation excessive. « En tout cas, j'ai un autre regard sur toi maintenant » dis-je en commandant un autre verre.
ft. In Ha & Mo Yeon
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Le temps que l'information atteigne mon cerveau, il est déjà trop tard. Trop tard pour faire demi-tour en tout cas. Je ne peux plus reculer, faire mine d'être une parfaite étrangère, baisser la tête avec les cheveux en avant pour ainsi simuler mon visage, non je ne peux plus, la route est déjà toute tracée. J'avale difficilement ma salive et m'étouffe presque avec celle-ci, pendant quelques secondes. Je scrute furtivement les alentours, juste au cas où, sait-on jamais si un objet ou même une personne peut m'aider à me sortir de cette situation particulièrement embarrassante. Mais il n'y a rien, je suis seule et je dois y faire face. Je relève difficilement mon visage, l'air le plus naturel possible, et tente d'esquisser un léger sourire. « Oh . . . », pendant un lapse de temps très court j'ai l'idée de me faire passer pour une éventuelle jumelle mais autant ne pas mentir car au vu du contexte il y a une forte probabilité pour que cet événement se réitère une seconde fois. Certes depuis que je connais cet homme je ne l'ai jamais, pour mon plus grand bonheur, croisé en dehors de nos moments, posés près de la rivière, à déguster un délicieux repas, mais il y a bien un début à tout. « Quelle coïncidence » dis-je en finissant rapidement ma phrase. Je ne sais pas si le terme de coïncidence est le plus approprié ou si je devrai plus employer le mot de malheur. Il ne faut pas se méprendre, ce n'est pas que je n'ai pas envie de croiser cet homme, je n'ai aucune animosité vis à vis de lui mais c'est juste que c'est toujours surprenant de rencontrer une personne à un moment où on s'y attend le moins surtout quand on a pour habitude de rejoindre cette personne à un endroit précis de la ville. J'étais habituée à nos rendez-vous mensuels et cela me convenait parfaitement, jusqu'à ce soir. J'ai bien peur que nos conversations mensuelles prennent rapidement fin. Je suis très différente de la fille qu'il connaît, enfin croit savoir, même si mon style vestimentaire ou même mes comportements peuvent donner un indice sur la personne que je suis réellement, mais là il est face à la réalité, une réalité qui me déplaît. De plus si j'en viens à le croiser de nouveau cela veut dire que nos destins sont liés et que de ce fait, je risque de me prendre réellement d'amitié pour cet homme, or, moins j'ai des amis, mieux c'est.
Je me laisse tout de même amener jusqu'au bar par lui, ne pouvant maugréer. C'est alors qu'un ami à lui s'approche lui demandant de prendre sa guitare et c'est à ce moment là que je réalise qui il est vraiment. Il n'est quand même pas le guitariste du groupe qui vient tout juste de passer alors que j'étais sur la piste de danse ? Je suis secrètement surprise. Jamais, ô grand jamais, je n'aurai pensé que derrière cette silhouette il pouvait y avoir un artiste. Dois-je avouer que cela lui donne un air séduisant? Je chasse rapidement cette image de mon esprit et hausse simplement des épaules face à sa remarque. Je ne sais vraiment pas si le fait de me croiser en de tels lieux et en dehors de nos réunions soient quelque chose que l'on pourrait appeler de la chance, je dirai même qu'il a plus de chance de me connaître juste pendant ces moments là. Je suis une fille qu'il est préférable de ne pas côtoyer, de ne pas croiser en dehors de certains moments, qu'il faut fuir comme la peste. J'entraîne des âmes perdues dans les abysses de l'enfer, je ne suis moi-même qu'une âme en peine, alors autant dire que je ne suis pas fréquentable. J'inspire profondément et tourne mon regard vers le sien, « Je ne sais pas si ''gâchis'' ça l'est vraiment. Je ne suis pas une personne que l'on souhaite, en général, croiser et pour maintes raisons ». Autant lui dire la vérité car je ne peux ni acquiescer ni nier sa remarque. J'attrape sans ménagement le verre qui se trouve face à moi et dans un certain automatisme, je le vide d'une traite. Bonjour l'image que je donne de ma personnalité, mais en même temps j'ai besoin d'étancher ma soif et étant dans un tel contexte, j'ai tout intérêt à m'étourdir encore plus. « C'est vrai que ce n'est franchement pas la même ambiance » dis-je en lançant un regard en direction de la piste de danse, voyant les individus qui s’enflamment, telles des bêtes de foire, « oui très différent ». En même temps si je suis aujourd'hui présente dans un tel lieu c'est bien pour une raison, c'est parce que même inconsciemment j'apprécie ces moments. « Si j'ai bien entendu tu es guitariste dans un groupe ? C'était ton groupe qui avait joué juste avant ? », je l'observe intensément, essayant de voir en lui une âme artistique. « Sache que tu m'impressionnes et que j'aime beaucoup la musique que tu fais. Sincèrement, je n'aurai jamais pensé que tu étais membre d'un tel groupe, comme quoi l’habile ne fait pas toujours le moine. Et je te préviens quand même que je ne suis pas une fille qui fait souvent des compliments », oh que non, au contraire, je suis plus dans quelque chose proche de la dévalorisation excessive. « En tout cas, j'ai un autre regard sur toi maintenant » dis-je en commandant un autre verre.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Sam 11 Juin - 20:19 Citer EditerSupprimer
It may be a coincidence
Mo Yeon & In Ha
TENUE & MUSIC | Je me demandais comment j'avais fait pour reconnaître la jeune femme devant moi. Il était vrai que j'avais une bonne mémoire visuelle, les visages m'intriguaient, mais elle, ce n'était pas pareil. Ça faisait plusieurs mois que je la voyais. La lumière des lampadaires qui longeaient les bords de la rivière Han avait fini avec le temps par me dessiner un peu mieux les traits de son visage, des cheveux colorés dont je n'arrivais pas clairement à discerner clairement la couleur exacte, que je découvrais davantage aujourd'hui, plus rose que auburn finalement. On avait fini par se donner rendez-vous, plus naturellement qu'oralement, des rendez-vous mensuels, simples où l'on discutait un peu de poulet, un peu de soju, et on parlait. On parlait de tout, des choses sur la vie, parfois nos petits tracas, elle m'avait parfois donné des conseils, légers mais appréciés. On ne connaissait presque rien de l'autre, même pas son prénom. Je savais un peu ce qu'elle aimait, ce qu'elle cherchait assise là seule un jeudi soir, ce qu'elle ne semblait pas vouloir non plus de plus. Juste ce rendez-vous simple, sans tracas, comme un secret, comme un moment à l'aveugle où l'on pouvait abaisser son masque sans craindre quoique ce soit car la personne ne nous connaissait pas. Mais si, tout de même, je me souvenais de son visage, et il semblait qu'elle aussi. Merci, ça m'aurait un peu vexé quand même haha !
J'étais un peu spontané, l'incitant à me suivre au bar, surtout pour qu'elle s’assoit et se repose un instant, de crainte qu'elle ne perde à nouveau l'équilibre. Mais j'oubliais sur le coup qu'elle allait peut-être paniquée ou... Non, le terme n'était pas paniquer, mais plutôt ne pas apprécier cette rencontre qui sortait un peu de notre petit cocon qui était bien loin de cet environnement là. Il était plus silencieux, plus tranquille, plus apte aux pensées perdues et pleines de réponses. Ici, tout le monde criait, il faisait chaud, les corps s'entrelaçaient en dansant, et s'enivrer dans l'alcool. Elle semblait avoir plutôt bien profité de l'ambiance. Par habitude, je fixai un peu trop les gens, détourner le regard n'était pas souvent dans mes habitudes, ce que je fis en détaillant calmement la jeune femme. Comprenez-moi, c'était la première fois que je la voyais sous autant de lumières ! Vous seriez curieux aussi ! Elle était assez.. charmante, pensais-je un instant alors que j'écoutais sa réponse. « Quelle bien sombre pensée, je te reconnais bien là. Bein moi, j'aime bien te croiser, d'habitude c'est volontairement à notre propre endroit, mais cette fois-ci, le destin a voulu nous balader ailleurs. » affirmais-je calmement, alors que nous étions plutôt d'accord sur l'ambiance des lieux. Ah c'est sûr que cela n'invitait pas aux même activités ni aux même discussions. J'aimais assez les deux, cela dépendait juste les moments. « Si j'ai bien entendu tu es guitariste dans un groupe ? C'était ton groupe qui avait joué juste avant ? » me demanda t-elle tout à coup. « Ah oui, je suis le leader des Voodoo Childs. Mais je n'accompagne que de tant à autre à la guitare, il y a déjà deux guitaristes talentueux dans le groupe, ils ont pas trop besoin de moi pour ça ! Le chant, c'est davantage mon domaine. » lui avais-je répondu d'un fin sourire, avant de reporter un instant mon attention sur la foule qui s'agitait, avant de remarquer que son regard était intensément braqué sur moi. « Sache que tu m'impressionnes et que j'aime beaucoup la musique que tu fais. Sincèrement, je n'aurai jamais pensé que tu étais membre d'un tel groupe, comme quoi l’habile ne fait pas toujours le moine. Et je te préviens quand même que je ne suis pas une fille qui fait souvent des compliments. En tout cas, j'ai un autre regard sur toi maintenant. » J'écarquillais légèrement les yeux, avant de sourire sincèrement. « Eh bien, ça c'est du compliment, merci à toi ! Ravi que cela te plaise, ça fait toujours chaud au cœur à entendre. On est ensemble depuis quelques années, on a fait notre petite réputation à Séoul, et ça nous suffit. » ça changeait au moins du banal "Haaaaaaaan c'est génial, vous êtes trop cool !" Chou, mais bon. Et puis, j'écrivais une bonne partie des chansons, la composition était moins mon ressort, alors ça faisait du bien d'entendre que notre travail acharné était apprécié. « Tant que c'est un regard positif sur moi, je suis plutôt content. Moi aussi je veux avoir un autre regard sur toi, un agréable, un drôle, un attachant. T'es ici toute seule au fait ? Que je ne pique ta compagnie à personne. Il est vrai que tu ne m'aies réservé qu'une fois par mois d'habitude ! » continuais-je, en lui souriant avec charme, regardant autour de nous si quelqu'un était à sa recherche. « Ah au fait, recommençons juste au début... Je suis In Ha, enchanté pour la seconde fois. » fis-je, en m'inclinant légèrement d'un mouvement de la tête, avant de boire une nouvelle gorgée de ma boisson.
J'étais un peu spontané, l'incitant à me suivre au bar, surtout pour qu'elle s’assoit et se repose un instant, de crainte qu'elle ne perde à nouveau l'équilibre. Mais j'oubliais sur le coup qu'elle allait peut-être paniquée ou... Non, le terme n'était pas paniquer, mais plutôt ne pas apprécier cette rencontre qui sortait un peu de notre petit cocon qui était bien loin de cet environnement là. Il était plus silencieux, plus tranquille, plus apte aux pensées perdues et pleines de réponses. Ici, tout le monde criait, il faisait chaud, les corps s'entrelaçaient en dansant, et s'enivrer dans l'alcool. Elle semblait avoir plutôt bien profité de l'ambiance. Par habitude, je fixai un peu trop les gens, détourner le regard n'était pas souvent dans mes habitudes, ce que je fis en détaillant calmement la jeune femme. Comprenez-moi, c'était la première fois que je la voyais sous autant de lumières ! Vous seriez curieux aussi ! Elle était assez.. charmante, pensais-je un instant alors que j'écoutais sa réponse. « Quelle bien sombre pensée, je te reconnais bien là. Bein moi, j'aime bien te croiser, d'habitude c'est volontairement à notre propre endroit, mais cette fois-ci, le destin a voulu nous balader ailleurs. » affirmais-je calmement, alors que nous étions plutôt d'accord sur l'ambiance des lieux. Ah c'est sûr que cela n'invitait pas aux même activités ni aux même discussions. J'aimais assez les deux, cela dépendait juste les moments. « Si j'ai bien entendu tu es guitariste dans un groupe ? C'était ton groupe qui avait joué juste avant ? » me demanda t-elle tout à coup. « Ah oui, je suis le leader des Voodoo Childs. Mais je n'accompagne que de tant à autre à la guitare, il y a déjà deux guitaristes talentueux dans le groupe, ils ont pas trop besoin de moi pour ça ! Le chant, c'est davantage mon domaine. » lui avais-je répondu d'un fin sourire, avant de reporter un instant mon attention sur la foule qui s'agitait, avant de remarquer que son regard était intensément braqué sur moi. « Sache que tu m'impressionnes et que j'aime beaucoup la musique que tu fais. Sincèrement, je n'aurai jamais pensé que tu étais membre d'un tel groupe, comme quoi l’habile ne fait pas toujours le moine. Et je te préviens quand même que je ne suis pas une fille qui fait souvent des compliments. En tout cas, j'ai un autre regard sur toi maintenant. » J'écarquillais légèrement les yeux, avant de sourire sincèrement. « Eh bien, ça c'est du compliment, merci à toi ! Ravi que cela te plaise, ça fait toujours chaud au cœur à entendre. On est ensemble depuis quelques années, on a fait notre petite réputation à Séoul, et ça nous suffit. » ça changeait au moins du banal "Haaaaaaaan c'est génial, vous êtes trop cool !" Chou, mais bon. Et puis, j'écrivais une bonne partie des chansons, la composition était moins mon ressort, alors ça faisait du bien d'entendre que notre travail acharné était apprécié. « Tant que c'est un regard positif sur moi, je suis plutôt content. Moi aussi je veux avoir un autre regard sur toi, un agréable, un drôle, un attachant. T'es ici toute seule au fait ? Que je ne pique ta compagnie à personne. Il est vrai que tu ne m'aies réservé qu'une fois par mois d'habitude ! » continuais-je, en lui souriant avec charme, regardant autour de nous si quelqu'un était à sa recherche. « Ah au fait, recommençons juste au début... Je suis In Ha, enchanté pour la seconde fois. » fis-je, en m'inclinant légèrement d'un mouvement de la tête, avant de boire une nouvelle gorgée de ma boisson.
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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Lun 13 Juin - 23:09 Citer EditerSupprimer
J'esquisse un léger sourire, hochant vigoureusement de la tête pour affirmer ses dires. Je doute pouvoir changer un jour, je suis ainsi, toujours à avoir de sombres pensées, me dévalorisant à chaque seconde, ne me trouvant ni attrayante, ni bonne interlocutrice. Je suis une femme avec de sombres pensées qui subit la vie au lieu de la vivre. Il faut de tout pour faire un monde et je fais partie de ceux qui préfèrent rester dans l'ombre au lieu de chercher une once de lumière. C'est dans ma personnalité, ancrée en moi, quelque chose que je doute pouvoir changer, en tout cas actuellement c'est une chose qui n'advient pas. Je pousse un long soupir observant les alentours, me demandant bien pourquoi ce destin a voulu me mettre sur sa route ce soir-là, comme si nos rendez-vous mensuels ne suffisaient pas, mais qu'importe, je n'ai aucun contrôle sur ce fameux, stupide, destin, alors autant le subir. Je suis tout de même légèrement heureuse de savoir que le fait de me croiser ici, ce soir, ne lui déplaît pas, au moins il y en a un entre nous deux qui est content, c'est déjà ça. Certes je l'apprécie comme personne, j'ai des discussions fort intéressantes avec lui, les échanges se déroulent très bien mais je n'aime pas toujours croiser les personnes en dehors de leur contexte habituel, c'est tout. « Je crois que le destin joue de nous un peu, il s'amuse à nous faire rencontrer dans d'autres lieux, mais qu'il en soit ainsi. Si je te croise aujourd'hui c'est sûrement pour une raison », dis-je sans vraiment y croire. Quoique, peut-être qu'il y a une part de vérité dans tout ça puisque je découvre aujourd'hui que c'est un musicien et pas n'importe quel musicien, ce qui, je dois l'avouer, me déconcerte, de manière positive. Je plonge quelques secondes mon regard dans le sien, soudainement charmée par tant de prestance. J'ai toujours été impressionnée par ces petits groupes faisant quelques concerts par-ci par là, les enviant pour diverses raisons, trouvant dans leur musique quelque chose de particulier, de sensible. « Woah ! Qui l'aurait cru . . . Pendant tout ce temps j'ai parlé avec le leader d'un groupe et le principal chanteur . . . Je tournerai ma langue 10 fois avant de t'adresser la parole désormais ». Ce n'est pas que je le vois supérieur à moi, je ne considère jamais personne comme tout-puissant, mais il a une certaine allure maintenant, que moi je n'ai pas.
Je ne peux m'empêcher donc de faire quelques compliments, ce qui est chose rare. Je trouve ça quand même bien qu'il ait le désir de s'arrêter à une telle réputation sans forcément voir plus loin, enfin peut-être que si, peut-être qu'il a essayé, peut-être que son groupe a tenté de nombreuses auditions, je n'en sais rien, mais le fait qu'il se conforte dans ce qu'il a, est digne d'un grand chanteur et d'un très bon leader, surtout. En général, certains groupes voient plus loin, beaucoup trop loin, ne pensant qu'à la réputation, qu'à l'argent, ne faisant de la musique que pour ça, et perdant tout intérêt pour la véritable musique, mais lui, ce n'est pas son objectif. « Je vois que tu es plutôt humble, c'est une bonne chose, vraiment. J'espère en tout cas que ça va continuer sur la même voie pour toi et que ton groupe va tenir jusqu'au bout ». Il a du mérité, ils ont du mérite. Je me retiens de rire quand il me dit souhaiter avoir un autre regard sur moi, dans une connotation plus positive. Malheureusement pour lui il n'est pas tombé sur la bonne personne. Je suis loin d'être attachante, agréable et encore moins drôle. L'image qu'il risque d'avoir sur moi va plutôt assombrir le dessin qu'il dresse de ma personnalité, surtout dans l'état dans lequel je suis. « C'est un regard positif et pour tout te dire . . . Je suis seule donc je te suis toute réservée . . . », je marque un temps de silence, esquissant un léger sourire, tout en le regardant, « enfin . . . si tu le souhaites, parce que je pense que tu as bien d'autres choses à faire que de rester en ma compagnie, si peu charmante soit-elle, car malheureusement pour toi, je suis loin d'être aussi plaisante que tu le souhaiterais et ton image de moi risque plus de régresser ». De toute manière, il va se faire sa propre opinion par lui-même, je ne peux ni l'aider, ni le pousser à avoir telle ou telle image de moi, c'est quelque chose de naturel. Je me penche légèrement en avant, par respect, et pour me présenter à mon tour, « Tu as bien raison, nous n'avons jamais fait cela dans les normes . . . Moi c'est . . . », j'hésite quelques secondes, je ne sais pas si je devrai le lui dire, cela fait quand même un peu intime de dévoiler son prénom, mais je suis lancée alors il est trop tard pour reculer, « Mo Yeon, enchantée In Ha ». Je souris légèrement, face à ces présentations quelque peu tardives. « Et tu fais quoi dans la vie ? Je veux dire, en dehors d'être leader et chanteur pour un groupe ? Histoire que j'en sache un peu plus, autant en profiter ». Pour une fois que je tente d'avoir de plus amples informations sur un individu, ça tient du miracle.
ft. In Ha & Mo Yeon
It may be a coincidence
J'esquisse un léger sourire, hochant vigoureusement de la tête pour affirmer ses dires. Je doute pouvoir changer un jour, je suis ainsi, toujours à avoir de sombres pensées, me dévalorisant à chaque seconde, ne me trouvant ni attrayante, ni bonne interlocutrice. Je suis une femme avec de sombres pensées qui subit la vie au lieu de la vivre. Il faut de tout pour faire un monde et je fais partie de ceux qui préfèrent rester dans l'ombre au lieu de chercher une once de lumière. C'est dans ma personnalité, ancrée en moi, quelque chose que je doute pouvoir changer, en tout cas actuellement c'est une chose qui n'advient pas. Je pousse un long soupir observant les alentours, me demandant bien pourquoi ce destin a voulu me mettre sur sa route ce soir-là, comme si nos rendez-vous mensuels ne suffisaient pas, mais qu'importe, je n'ai aucun contrôle sur ce fameux, stupide, destin, alors autant le subir. Je suis tout de même légèrement heureuse de savoir que le fait de me croiser ici, ce soir, ne lui déplaît pas, au moins il y en a un entre nous deux qui est content, c'est déjà ça. Certes je l'apprécie comme personne, j'ai des discussions fort intéressantes avec lui, les échanges se déroulent très bien mais je n'aime pas toujours croiser les personnes en dehors de leur contexte habituel, c'est tout. « Je crois que le destin joue de nous un peu, il s'amuse à nous faire rencontrer dans d'autres lieux, mais qu'il en soit ainsi. Si je te croise aujourd'hui c'est sûrement pour une raison », dis-je sans vraiment y croire. Quoique, peut-être qu'il y a une part de vérité dans tout ça puisque je découvre aujourd'hui que c'est un musicien et pas n'importe quel musicien, ce qui, je dois l'avouer, me déconcerte, de manière positive. Je plonge quelques secondes mon regard dans le sien, soudainement charmée par tant de prestance. J'ai toujours été impressionnée par ces petits groupes faisant quelques concerts par-ci par là, les enviant pour diverses raisons, trouvant dans leur musique quelque chose de particulier, de sensible. « Woah ! Qui l'aurait cru . . . Pendant tout ce temps j'ai parlé avec le leader d'un groupe et le principal chanteur . . . Je tournerai ma langue 10 fois avant de t'adresser la parole désormais ». Ce n'est pas que je le vois supérieur à moi, je ne considère jamais personne comme tout-puissant, mais il a une certaine allure maintenant, que moi je n'ai pas.
Je ne peux m'empêcher donc de faire quelques compliments, ce qui est chose rare. Je trouve ça quand même bien qu'il ait le désir de s'arrêter à une telle réputation sans forcément voir plus loin, enfin peut-être que si, peut-être qu'il a essayé, peut-être que son groupe a tenté de nombreuses auditions, je n'en sais rien, mais le fait qu'il se conforte dans ce qu'il a, est digne d'un grand chanteur et d'un très bon leader, surtout. En général, certains groupes voient plus loin, beaucoup trop loin, ne pensant qu'à la réputation, qu'à l'argent, ne faisant de la musique que pour ça, et perdant tout intérêt pour la véritable musique, mais lui, ce n'est pas son objectif. « Je vois que tu es plutôt humble, c'est une bonne chose, vraiment. J'espère en tout cas que ça va continuer sur la même voie pour toi et que ton groupe va tenir jusqu'au bout ». Il a du mérité, ils ont du mérite. Je me retiens de rire quand il me dit souhaiter avoir un autre regard sur moi, dans une connotation plus positive. Malheureusement pour lui il n'est pas tombé sur la bonne personne. Je suis loin d'être attachante, agréable et encore moins drôle. L'image qu'il risque d'avoir sur moi va plutôt assombrir le dessin qu'il dresse de ma personnalité, surtout dans l'état dans lequel je suis. « C'est un regard positif et pour tout te dire . . . Je suis seule donc je te suis toute réservée . . . », je marque un temps de silence, esquissant un léger sourire, tout en le regardant, « enfin . . . si tu le souhaites, parce que je pense que tu as bien d'autres choses à faire que de rester en ma compagnie, si peu charmante soit-elle, car malheureusement pour toi, je suis loin d'être aussi plaisante que tu le souhaiterais et ton image de moi risque plus de régresser ». De toute manière, il va se faire sa propre opinion par lui-même, je ne peux ni l'aider, ni le pousser à avoir telle ou telle image de moi, c'est quelque chose de naturel. Je me penche légèrement en avant, par respect, et pour me présenter à mon tour, « Tu as bien raison, nous n'avons jamais fait cela dans les normes . . . Moi c'est . . . », j'hésite quelques secondes, je ne sais pas si je devrai le lui dire, cela fait quand même un peu intime de dévoiler son prénom, mais je suis lancée alors il est trop tard pour reculer, « Mo Yeon, enchantée In Ha ». Je souris légèrement, face à ces présentations quelque peu tardives. « Et tu fais quoi dans la vie ? Je veux dire, en dehors d'être leader et chanteur pour un groupe ? Histoire que j'en sache un peu plus, autant en profiter ». Pour une fois que je tente d'avoir de plus amples informations sur un individu, ça tient du miracle.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Mer 22 Juin - 13:06 Citer EditerSupprimer
It may be a coincidence
Mo Yeon & In Ha
TENUE & MUSIC | Alors que je parlais des Voodoo Childs alors qu’elle pensait que j’étais le guitariste, je sentais son regard s’intensifier. Peut-être que j’avais pas une tronche de musicien en fait, si elle était si étonnée ! C’est ça ! « Woah ! Qui l'aurait cru . . . Pendant tout ce temps j'ai parlé avec le leader d'un groupe et le principal chanteur . . . Je tournerai ma langue 10 fois avant de t'adresser la parole désormais » Je lâchai un petit rire soudain face à sa réaction mignonne, plutôt flatté. « Yah, ça va, j’ai beau être fier de mon groupe, j’suis pas le leader des ACDC non plus ! » lui lançais-je en agitant ma main devant moi, avant de boire une nouvelle gorgée de mon verre. Il y avait tellement de groupes, tellement de chanteurs, il y avait pas mal de monde sur le marché. Nous ne cherchions pas vraiment à percer, malgré le nombre de cartes d’agents que nous avions récupéré au cours de nos concerts. Séoul nous aimait, on en profitait. On avait notre réputation, notre nom s’était fait une place sur les affiches, et sur le bout des lèvres des jeunes excités de la capitale. Ça nous suffisait, on était bien, on prenait notre pied, et on s’en contentait. Il Hoon a souvent voulu nous produire, combien de fois avait-il voulu me faire signer.. Mais il se contentait de nous faire enregistrer en studio, on faisait des maquettes, des petits albums rien que pour nous, et c’était exaltant. ça ne me tentait pas plus que ça la célébrité, on me prenait pour un fou. J’étais déjà un excentrique, alors un fou ! Nope, être une idole, ce n’était pas pour moi, je crèverais pour le rock avec mon groupe, dans notre célébrité séoulienne adorée.
J’écoutais ses compliments, ça faisait toujours plaisir à recevoir, mon regard s’abaissait légèrement, alors que j’inclinais le menton pour la remercier. Même si on ne recherchait pas la célébrité, ce n’était pas pour autant qu’on ne bossait pas comme des malades pour assurer nos prestations. « Merci. Oui, je suis bien avec eux, j’espère que ça va tenir aussi, jusqu’à ce qu’on atteigne au moins 80 ans ! » affirmais-je, d’un sourire amusé, alors qu’elle me disait qu’elle m’était réservée pour ce soir. J’appréciais ce terme venant de la bouche d’une femme, mais je me passais d’en faire le commentaire. Un soupir traversait mes lèvres, une moue se baladant sur celle-ci alors qu’elle se rabaissait encore une fois. Quelle image désagréable faisait-elle d’elle. Ses cheveux rosées reflétaient un air plus drôle, plus farfelu, j’en étais persuadé. Joli petit minois, souris-moi. Je m’avançais vers elle pour me présenter et elle en fît alors de même. Mo Yeon, ça sonnait bien, je n’en connaissais pas en plus. Ce que je faisais dans la vie ? « Si peu de choses et tant de choses à la fois.. » laissais-je glisser d’un air poétique, en remontant mon regard vers elle, avant d’appuyer mon sourire, arrêtant de jouer avec le flou artistique de ma vie. « Je suis étudiant à l’université de Yonsei, en commerce international. Je suis également dans une fraternité, les Wonsungi, dont je suis le président. Et toi, étudiante ? » Tiens, d’habitude j’oubliais de le mentionner, pour une fois c’était venu tout seul le fait que j’étais le président. Elle semblait avoir mon âge, je me demandais bien ce qu’elle pouvait étudier. Il ne fallait pas forcément se fier aux apparences. Je me retournais sur le tabouret, me mettant face à la foule, mon dos calé contre le comptoir. « Il y a une bonne ambiance ce soir ! » lançais-je subitement en reportant mon attention sur le DJ et les gens qui s’agitaient dans tous les sens. Mon regard glissa vers la jeune femme, remarquant son léger air distant malgré ses questions qui incitaient à son intérêt à notre soudaine rencontre. « .. Et si on détendait cette rencontre inattendue en allant danser hm ? » lui demandais-je, en penchant ma tête sur le côté d’un air encourageant et amical. « J’ai beau avoir un talent inné pour les notes aiguës, pour la danse, on va dire que je me débrouille, mais je préfère être accompagné. » continuais-je, jouant à gonfler pour de faux mon égo, avant de descendre du tabouret. « Alors.. Tu me suis ? Pas besoin de mots pour ça, c’est si simple. »
J’écoutais ses compliments, ça faisait toujours plaisir à recevoir, mon regard s’abaissait légèrement, alors que j’inclinais le menton pour la remercier. Même si on ne recherchait pas la célébrité, ce n’était pas pour autant qu’on ne bossait pas comme des malades pour assurer nos prestations. « Merci. Oui, je suis bien avec eux, j’espère que ça va tenir aussi, jusqu’à ce qu’on atteigne au moins 80 ans ! » affirmais-je, d’un sourire amusé, alors qu’elle me disait qu’elle m’était réservée pour ce soir. J’appréciais ce terme venant de la bouche d’une femme, mais je me passais d’en faire le commentaire. Un soupir traversait mes lèvres, une moue se baladant sur celle-ci alors qu’elle se rabaissait encore une fois. Quelle image désagréable faisait-elle d’elle. Ses cheveux rosées reflétaient un air plus drôle, plus farfelu, j’en étais persuadé. Joli petit minois, souris-moi. Je m’avançais vers elle pour me présenter et elle en fît alors de même. Mo Yeon, ça sonnait bien, je n’en connaissais pas en plus. Ce que je faisais dans la vie ? « Si peu de choses et tant de choses à la fois.. » laissais-je glisser d’un air poétique, en remontant mon regard vers elle, avant d’appuyer mon sourire, arrêtant de jouer avec le flou artistique de ma vie. « Je suis étudiant à l’université de Yonsei, en commerce international. Je suis également dans une fraternité, les Wonsungi, dont je suis le président. Et toi, étudiante ? » Tiens, d’habitude j’oubliais de le mentionner, pour une fois c’était venu tout seul le fait que j’étais le président. Elle semblait avoir mon âge, je me demandais bien ce qu’elle pouvait étudier. Il ne fallait pas forcément se fier aux apparences. Je me retournais sur le tabouret, me mettant face à la foule, mon dos calé contre le comptoir. « Il y a une bonne ambiance ce soir ! » lançais-je subitement en reportant mon attention sur le DJ et les gens qui s’agitaient dans tous les sens. Mon regard glissa vers la jeune femme, remarquant son léger air distant malgré ses questions qui incitaient à son intérêt à notre soudaine rencontre. « .. Et si on détendait cette rencontre inattendue en allant danser hm ? » lui demandais-je, en penchant ma tête sur le côté d’un air encourageant et amical. « J’ai beau avoir un talent inné pour les notes aiguës, pour la danse, on va dire que je me débrouille, mais je préfère être accompagné. » continuais-je, jouant à gonfler pour de faux mon égo, avant de descendre du tabouret. « Alors.. Tu me suis ? Pas besoin de mots pour ça, c’est si simple. »
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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Dim 3 Juil - 11:39 Citer EditerSupprimer
Je hoche négativement de la tête essayant de lui faire signifier qu'être un groupe mondialement connu ne veut pas forcément dire être un groupe de très bonne qualité, certes il ne peut être comparé à ACDC, puisque ce groupe est une légende dans la musique mais ce n'est pas pour autant qu'il n'a pas de mérite. Chaque groupe a sa spécificité, qu'il soit reconnu ou non, du moment que la musique passe avant la notoriété, qu'une poignée de personnes apprécie la musique, alors c'est qu'il y a certainement du talent. « Peut-être bien que tu ne l'es pas, mais ça ne t'empêche pas d'avoir de la prestance, grand groupe ou pas ». Tout n'est pas que question de popularité, mais de qualité. Et dire que c'est moi qui pense ainsi, ça tient du miracle. Dans tous les cas je n'en reste pas moins impressionnée, ayant une toute autre vision de cet homme. Je suis quand même heureuse d'apprendre qu'il est membre et leader d'un tel groupe, c'est toujours plaisant de connaître une personne au sein du monde musical, surtout pour ce type de musique. Je fronce des sourcils quelques secondes, ne sachant pas s'il rigole ou s'il est sérieux quant à son désir de durer autant d'années. Ce n'est pas que je souhaite briser ses rêves, mais je pense, sincèrement, que c'est une chose plutôt compliquée, voir presque impossible. De nos jours les groupes viennent et repartent, ne durant pas plus de 10 ans, voir même souvent moins, à cause des nombreux groupes qui prennent la suite, à cause de cette recherche perpétuelle de nouveauté. Pour rester dans la course autant de temps, il faut savoir sortir du lot et il faut aussi que chacun accepte de continuer à faire partie d'un groupe car je pense que les préoccupations deviennent autres en grandissant. A 30 ans on ne rêve plus de faire un concert dans une salle pleine, on rêve de fonder une famille, d'une vie stable. « Et bien c'est que tu as de beaux rêves . . . Peut-être que tu auras cette chance de voir ton groupe tenir plusieurs années » dis-je en esquissant un léger sourire, amusée par cette remarque.
On en vient alors aux présentations, réelles, sachant enfin son prénom, même si je suis hésitante à donner le mien. Au moins maintenant, je n'aurai plus à penser ''l'homme de la rivière'', mais ''In Ha'', c'est plus personnel. Je penche légèrement ma tête à droite quand il me répond qu'il fait beaucoup de choses. Vraiment ? C'est très vaste comme réponse, mais cela me donne au moins à penser aux multitudes éventualités le concernant. Je ne sais pas pourquoi mais je le vois bien encore étudiant, et plus précisément dans tout ce qui tourne autour de l'art, mais après ce n'est qu'un stéréotype. C'est vrai que la plupart des chanteurs de groupe et surtout leader de groupe, on les imagine souvent étudiant de l'art, ou bien même de la musique tout court, sans vraiment penser qu'il y a d'autres voies de sortie. Je m'étrangle presque avec ma salive quand il m'avoue être étudiant en commerce, mais surtout qu'il est dans la même université que moi et qu'il est en plus président d'une fraternité. Je le scrute encore plus, les yeux écarquillés, comme un poisson. Non sérieusement ? Il est président des jaunes ? Et il étudie le commerce dans la même université que moi ? C'est bizarre car je ne l'ai jamais croisé, pourtant il est facile de repérer les présidents de chaque fraternité mais je n'étais absolument pas au courant pour lui. Il a vraiment beaucoup de responsabilités et il semble aimer diriger. C'est un meneur. « Tu me surprends davantage. Est-ce que je vais avoir d'autres surprises de ce type ou pas ? ». Je plonge mon regard dans le sien, essayant de trouver ce qu'il peut cacher en plus, bientôt il va me dire qu'il est père. « Moi je suis en master de philosophie, à l'université de Yonsei, ce qui est assez perturbant puisque je ne t'ai jamais vu là bas, mais avec le nombre d'étudiants, cela ne m'étonne pas tant que ça même si en tant que président il est facile de te remarquer . . . . Et je suis dans la fraternité Sango, pour mon plus grand malheur ». Ce n'est pas véritablement un malheur à proprement dit, mais c'est juste que vivre en communauté ça ne m'a jamais plu, et ça ne m'a jamais attiré. J'ai été entraînée à l'intérieur par erreur, même si au fond de moi cela ne me déplaît pas tant que ça et j'apprends à vivre avec autrui.
In ha propose subitement d'aller danser, me figeant quelques secondes. C'est vrai que l'ambiance est intéressante ce soir et que la fête bat son plein, mais j'avoue qu'en général, je danse seule, ou alors très rarement accompagnée, surtout avec des hommes que je connais, des inconnus ça ne me dérange pas, mais là, le contexte est tout autre. « Je suis certaine que tu es un très bon danseur, tu préfères juste me le dire, au cas où, comme ça je vais forcément trouver que tu danses bien ». J'arque un sourcil tout en lui disant ça, riant intérieurement. « Pour ce qui est de te suivre . . . je ne sais pas vraiment si c'est une bonne idée . . . j'aime bien danser mais . . . », comment préciser que j'ai besoin de mon espace . . . . Je le regarde quelques secondes, baissant les yeux. Oh et puis, pourquoi pas, juste une fois, ça ne fait pas de mal et puis ce n'est pas des pas de danse où la proximité est nécessaire, n'est-ce pas ? « Bon . . . je vais te suivre, parce que ce soir est un soir exceptionnel, c'est tout ». Je le suis donc sur la piste de danse, n'osant pas au début danser. Ce n'est pas que je sois intimidée mais je ne me sens juste pas forcément très à l'aise en compagnie d'un partenaire. Mais au bout de quelques minutes, je finis par lâcher prise, dansant en compagnie de In Ha, me défoulant comme jamais, sautant, bougeant dans tous les sens, prise par la folie de la danse.
ft. In Ha & Mo Yeon
It may be a coincidence
Je hoche négativement de la tête essayant de lui faire signifier qu'être un groupe mondialement connu ne veut pas forcément dire être un groupe de très bonne qualité, certes il ne peut être comparé à ACDC, puisque ce groupe est une légende dans la musique mais ce n'est pas pour autant qu'il n'a pas de mérite. Chaque groupe a sa spécificité, qu'il soit reconnu ou non, du moment que la musique passe avant la notoriété, qu'une poignée de personnes apprécie la musique, alors c'est qu'il y a certainement du talent. « Peut-être bien que tu ne l'es pas, mais ça ne t'empêche pas d'avoir de la prestance, grand groupe ou pas ». Tout n'est pas que question de popularité, mais de qualité. Et dire que c'est moi qui pense ainsi, ça tient du miracle. Dans tous les cas je n'en reste pas moins impressionnée, ayant une toute autre vision de cet homme. Je suis quand même heureuse d'apprendre qu'il est membre et leader d'un tel groupe, c'est toujours plaisant de connaître une personne au sein du monde musical, surtout pour ce type de musique. Je fronce des sourcils quelques secondes, ne sachant pas s'il rigole ou s'il est sérieux quant à son désir de durer autant d'années. Ce n'est pas que je souhaite briser ses rêves, mais je pense, sincèrement, que c'est une chose plutôt compliquée, voir presque impossible. De nos jours les groupes viennent et repartent, ne durant pas plus de 10 ans, voir même souvent moins, à cause des nombreux groupes qui prennent la suite, à cause de cette recherche perpétuelle de nouveauté. Pour rester dans la course autant de temps, il faut savoir sortir du lot et il faut aussi que chacun accepte de continuer à faire partie d'un groupe car je pense que les préoccupations deviennent autres en grandissant. A 30 ans on ne rêve plus de faire un concert dans une salle pleine, on rêve de fonder une famille, d'une vie stable. « Et bien c'est que tu as de beaux rêves . . . Peut-être que tu auras cette chance de voir ton groupe tenir plusieurs années » dis-je en esquissant un léger sourire, amusée par cette remarque.
On en vient alors aux présentations, réelles, sachant enfin son prénom, même si je suis hésitante à donner le mien. Au moins maintenant, je n'aurai plus à penser ''l'homme de la rivière'', mais ''In Ha'', c'est plus personnel. Je penche légèrement ma tête à droite quand il me répond qu'il fait beaucoup de choses. Vraiment ? C'est très vaste comme réponse, mais cela me donne au moins à penser aux multitudes éventualités le concernant. Je ne sais pas pourquoi mais je le vois bien encore étudiant, et plus précisément dans tout ce qui tourne autour de l'art, mais après ce n'est qu'un stéréotype. C'est vrai que la plupart des chanteurs de groupe et surtout leader de groupe, on les imagine souvent étudiant de l'art, ou bien même de la musique tout court, sans vraiment penser qu'il y a d'autres voies de sortie. Je m'étrangle presque avec ma salive quand il m'avoue être étudiant en commerce, mais surtout qu'il est dans la même université que moi et qu'il est en plus président d'une fraternité. Je le scrute encore plus, les yeux écarquillés, comme un poisson. Non sérieusement ? Il est président des jaunes ? Et il étudie le commerce dans la même université que moi ? C'est bizarre car je ne l'ai jamais croisé, pourtant il est facile de repérer les présidents de chaque fraternité mais je n'étais absolument pas au courant pour lui. Il a vraiment beaucoup de responsabilités et il semble aimer diriger. C'est un meneur. « Tu me surprends davantage. Est-ce que je vais avoir d'autres surprises de ce type ou pas ? ». Je plonge mon regard dans le sien, essayant de trouver ce qu'il peut cacher en plus, bientôt il va me dire qu'il est père. « Moi je suis en master de philosophie, à l'université de Yonsei, ce qui est assez perturbant puisque je ne t'ai jamais vu là bas, mais avec le nombre d'étudiants, cela ne m'étonne pas tant que ça même si en tant que président il est facile de te remarquer . . . . Et je suis dans la fraternité Sango, pour mon plus grand malheur ». Ce n'est pas véritablement un malheur à proprement dit, mais c'est juste que vivre en communauté ça ne m'a jamais plu, et ça ne m'a jamais attiré. J'ai été entraînée à l'intérieur par erreur, même si au fond de moi cela ne me déplaît pas tant que ça et j'apprends à vivre avec autrui.
In ha propose subitement d'aller danser, me figeant quelques secondes. C'est vrai que l'ambiance est intéressante ce soir et que la fête bat son plein, mais j'avoue qu'en général, je danse seule, ou alors très rarement accompagnée, surtout avec des hommes que je connais, des inconnus ça ne me dérange pas, mais là, le contexte est tout autre. « Je suis certaine que tu es un très bon danseur, tu préfères juste me le dire, au cas où, comme ça je vais forcément trouver que tu danses bien ». J'arque un sourcil tout en lui disant ça, riant intérieurement. « Pour ce qui est de te suivre . . . je ne sais pas vraiment si c'est une bonne idée . . . j'aime bien danser mais . . . », comment préciser que j'ai besoin de mon espace . . . . Je le regarde quelques secondes, baissant les yeux. Oh et puis, pourquoi pas, juste une fois, ça ne fait pas de mal et puis ce n'est pas des pas de danse où la proximité est nécessaire, n'est-ce pas ? « Bon . . . je vais te suivre, parce que ce soir est un soir exceptionnel, c'est tout ». Je le suis donc sur la piste de danse, n'osant pas au début danser. Ce n'est pas que je sois intimidée mais je ne me sens juste pas forcément très à l'aise en compagnie d'un partenaire. Mais au bout de quelques minutes, je finis par lâcher prise, dansant en compagnie de In Ha, me défoulant comme jamais, sautant, bougeant dans tous les sens, prise par la folie de la danse.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Mer 27 Juil - 19:17 Citer EditerSupprimer
It may be a coincidence
Mo Yeon & In Ha
TENUE & MUSIC | Allez savoir jusqu’à quand je ferais de la musique.. Je crois que j’en ferais toute ma vie. C’était ancré en moi, ça me soulageait le cœur, je me sentais bien quand j’en faisais. Je le transmettrais sans doute à mes enfants, une berceuse contre le ventre arrondi de ma future compagne. L’image me plaisait assez, pas du rock’n’roll, mais un doux blues susurré avec tendresse pour endormir. Le groupe durera ce qu’il durera. Je ne mettais pas une date de validité dessus. J’en profitais, on en profitait ensemble, et on vivait sans s’emmerder à penser que du jour au lendemain, ça pourrait être fini. L’ascension vers la gloire ne me ferait pas tourner la tête, la popularité caressait en silence mon arrogance, la cultivait, mais la mettait en valeur que sur scène. Je la laissais là mon arrogance, avec mon personnage, avec le spectacle. Et ça allait bien pour le moment. Et si on durait ensemble jusqu’à ce que je crève, et bein, qu’il en soit ainsi.
Apparemment, la jeune femme semblait bien surprise par ce que je venais de lui dire. Le fait que j’étais en commerce international ou que je sois le Président d’une des fraternités de Yonsei ? Les deux avaient toujours l’art de surprendre, plus le premier que le second, à croire que j’avais pas la gueule d’être là-dedans. Pourtant, je m’y plaisais plutôt bien, j’avais un certain attrait pour le marketing et la publicité, ça servait pas mal mon père dans nos centres commerciaux. Finalement, j’arrivais à me concentrer intensément sur autre chose qui n’avait pas une note de musique. Incroyable. Alors quel était le côté qui l’étonnait le plus ? J’esquissais un large sourire « Peut-être, qui sait ! » Fils de chaebol aussi, mais voilà l’une des choses que je disais rarement, jusqu’à ce que les gens que je fréquentais s’en rendent compte tout seuls, comme des grands. Je n’aimais même pas employé ce terme, "fils de chaebol". Les gens changeaient leur comportement, se réajuster, se redresser, comme si soudainement ce terme avait un attrait plus brillant. Je ne le cachais pas, mais je ne m’en vantais pas non plus. J’avais sans doute encore des choses surprenantes, j’en savais rien. On en avait tous, elle aussi certainement, ce qui m’intéressait davantage. « Pourtant, avec mes cheveux colorés chez les Présidents, on me repère assez ! Surtout avec celle des Sango justement, Jina et moi, on fait la paire. » scandais-je, me souvenant du blond platine de celle-ci. J’aimais bien la présidente des verts, elle avait un fort caractère, un vrai roc, Ji Hoon la craignait alors je ne savais pas sur qui j’allais tomber la première fois, mais finalement… Une fois, à un conseil d’administration, on s’était rendu compte qu’on arrivait systématiquement en retard ensemble, du coup ça nous a lié, ça nous a fait rire, et ça nous a permis de nous entendre facilement. « Tu connais peut-être Nonomi du coup ? C’est notre bassiste, une jolie blonde extravagante, tatouée de partout, on ne peut pas la louper. » Et elle avait une personnalité super énergique en plus. « Philosophie.. Voilà une matière bien intéressante, mais tu dois tout remettre en question dans ta vie après. Une fois, j’ai suivi un cours, j’ai pas mal appris, mais c’était trop d’un seul coup, j’ai cru que j’allais exploser ! » Mais je respectais son choix de matière, c’était réellement intéressant, mais on en ressortait vidé, tellement on donnait d’énergie dans des questionnements qui ne faisaient que demander des raisonnements détaillés impressionnants. Même cette phrase me faisait lever les yeux en l'air haha J’arquais un sourcil. « T’es pas bien dans ta fraternité ? » continuais-je, alors qu’elle parlait de malheur, avant de l’inciter à aller danser un peu !
« Yaah, comment connais-tu cette tactique ? Non en vrai, je danse bien selon la chanson ! » m’amusais-je à lui avouer. Et c’était assez vrai, sur de la techno, j’étais pas vraiment un pro. Ça me raidissait presque d’ailleurs ! C’est vrai, ça ne changeait presque pas de rythme, c’était d’un ennui. Mais là, le morceau légèrement latino me plaisait assez, assez du moins pour remuer mes épaules et mes pieds, ce qui était déjà très encourageant. « Oh allezzzz ! Je ne fais pas ça pour te draguer, je ne vais pas te tripoter de partout non plus, j’veux juste danser ! » Je criais un peu plus fort, commençant à m’agiter de plus en plus en souriant pour la faire craquer et me suivre. Eeeet finalement, elle accepta, me suivant en direction de la foule dans laquelle on s’engouffra à deux. Vu le morceau que venait de mettre le DJ (MUSIC), les couples n’avaient pas tardé à se former, se serrant les uns contre les autres pour une union de quelques minutes, ou peut-être quelques heures, allez savoir ce qu’ils feraient le reste de la nuit. La chaleur au milieu de la piste nous embrasa en quelques secondes et je commençais avec aisance à esquisser quelques pas fluides, affichant une attitude confiante, avant de m’apercevoir que Mo Yeon semblait bien tendue. Pourquoi avait-elle si peu confiance ? Alors, je m’amusais à faire des petites grimaces, des expressions amusantes pour la faire sourire, faisant exprès d’esquisser des vieux pas ringards, en mode disco et tout. Petit à petit, elle se relâchait enfin, je le voyais dans sa façon de danser. Ahhh c’était plus agréable de la voir plus à l’aise comme ça. Je reprenais peu à peu des pas normaux, sentant soudainement la pression que nous imposaient nos voisins, nous incitant sans nous en rendre vraiment compte à nous rapprocher l’un de l’autre, nos corps enflammés par la musique se frôlant doucement. La proximité entre nous se réduisait, et comme je sentais qu’elle était désormais plus détendue après avoir sautillé dans tous les sens avec moi, j’attrapais sa main captant son regard comme une autorisation, avant de glisser la seconde au creux de ses reins. Mes yeux plongés dans les siens, mes lèvres étirées vers mes joues d’un air amusé, je calais doucement le rythme de mes hanches aux siennes, sa chaleur se mêlant à la mienne. On restait comme ça un petit moment, j’étais excité par cette musique, avant de m’amuser à la faire tourner sur elle-même, une fois, deux fois mais on nous collait trop, trop peu d’espace, trop peu d’air, je respirais le sien, elle respirait le mien et la boucle de nos bras s’entremêla et on éclata littéralement de rire alors qu’elle n’avait fait qu’un petit arc de cercle dans le mouvement de danse. Je glissais vers son oreille. « Désolé ! Désolé on est trop serré là ! » Nos cheveux rosés s’effleuraient, l’une de mes mains toujours dans son dos élancé, alors qu’une nouvelle musique s’échappa des mains du DJ...
Apparemment, la jeune femme semblait bien surprise par ce que je venais de lui dire. Le fait que j’étais en commerce international ou que je sois le Président d’une des fraternités de Yonsei ? Les deux avaient toujours l’art de surprendre, plus le premier que le second, à croire que j’avais pas la gueule d’être là-dedans. Pourtant, je m’y plaisais plutôt bien, j’avais un certain attrait pour le marketing et la publicité, ça servait pas mal mon père dans nos centres commerciaux. Finalement, j’arrivais à me concentrer intensément sur autre chose qui n’avait pas une note de musique. Incroyable. Alors quel était le côté qui l’étonnait le plus ? J’esquissais un large sourire « Peut-être, qui sait ! » Fils de chaebol aussi, mais voilà l’une des choses que je disais rarement, jusqu’à ce que les gens que je fréquentais s’en rendent compte tout seuls, comme des grands. Je n’aimais même pas employé ce terme, "fils de chaebol". Les gens changeaient leur comportement, se réajuster, se redresser, comme si soudainement ce terme avait un attrait plus brillant. Je ne le cachais pas, mais je ne m’en vantais pas non plus. J’avais sans doute encore des choses surprenantes, j’en savais rien. On en avait tous, elle aussi certainement, ce qui m’intéressait davantage. « Pourtant, avec mes cheveux colorés chez les Présidents, on me repère assez ! Surtout avec celle des Sango justement, Jina et moi, on fait la paire. » scandais-je, me souvenant du blond platine de celle-ci. J’aimais bien la présidente des verts, elle avait un fort caractère, un vrai roc, Ji Hoon la craignait alors je ne savais pas sur qui j’allais tomber la première fois, mais finalement… Une fois, à un conseil d’administration, on s’était rendu compte qu’on arrivait systématiquement en retard ensemble, du coup ça nous a lié, ça nous a fait rire, et ça nous a permis de nous entendre facilement. « Tu connais peut-être Nonomi du coup ? C’est notre bassiste, une jolie blonde extravagante, tatouée de partout, on ne peut pas la louper. » Et elle avait une personnalité super énergique en plus. « Philosophie.. Voilà une matière bien intéressante, mais tu dois tout remettre en question dans ta vie après. Une fois, j’ai suivi un cours, j’ai pas mal appris, mais c’était trop d’un seul coup, j’ai cru que j’allais exploser ! » Mais je respectais son choix de matière, c’était réellement intéressant, mais on en ressortait vidé, tellement on donnait d’énergie dans des questionnements qui ne faisaient que demander des raisonnements détaillés impressionnants. Même cette phrase me faisait lever les yeux en l'air haha J’arquais un sourcil. « T’es pas bien dans ta fraternité ? » continuais-je, alors qu’elle parlait de malheur, avant de l’inciter à aller danser un peu !
« Yaah, comment connais-tu cette tactique ? Non en vrai, je danse bien selon la chanson ! » m’amusais-je à lui avouer. Et c’était assez vrai, sur de la techno, j’étais pas vraiment un pro. Ça me raidissait presque d’ailleurs ! C’est vrai, ça ne changeait presque pas de rythme, c’était d’un ennui. Mais là, le morceau légèrement latino me plaisait assez, assez du moins pour remuer mes épaules et mes pieds, ce qui était déjà très encourageant. « Oh allezzzz ! Je ne fais pas ça pour te draguer, je ne vais pas te tripoter de partout non plus, j’veux juste danser ! » Je criais un peu plus fort, commençant à m’agiter de plus en plus en souriant pour la faire craquer et me suivre. Eeeet finalement, elle accepta, me suivant en direction de la foule dans laquelle on s’engouffra à deux. Vu le morceau que venait de mettre le DJ (MUSIC), les couples n’avaient pas tardé à se former, se serrant les uns contre les autres pour une union de quelques minutes, ou peut-être quelques heures, allez savoir ce qu’ils feraient le reste de la nuit. La chaleur au milieu de la piste nous embrasa en quelques secondes et je commençais avec aisance à esquisser quelques pas fluides, affichant une attitude confiante, avant de m’apercevoir que Mo Yeon semblait bien tendue. Pourquoi avait-elle si peu confiance ? Alors, je m’amusais à faire des petites grimaces, des expressions amusantes pour la faire sourire, faisant exprès d’esquisser des vieux pas ringards, en mode disco et tout. Petit à petit, elle se relâchait enfin, je le voyais dans sa façon de danser. Ahhh c’était plus agréable de la voir plus à l’aise comme ça. Je reprenais peu à peu des pas normaux, sentant soudainement la pression que nous imposaient nos voisins, nous incitant sans nous en rendre vraiment compte à nous rapprocher l’un de l’autre, nos corps enflammés par la musique se frôlant doucement. La proximité entre nous se réduisait, et comme je sentais qu’elle était désormais plus détendue après avoir sautillé dans tous les sens avec moi, j’attrapais sa main captant son regard comme une autorisation, avant de glisser la seconde au creux de ses reins. Mes yeux plongés dans les siens, mes lèvres étirées vers mes joues d’un air amusé, je calais doucement le rythme de mes hanches aux siennes, sa chaleur se mêlant à la mienne. On restait comme ça un petit moment, j’étais excité par cette musique, avant de m’amuser à la faire tourner sur elle-même, une fois, deux fois mais on nous collait trop, trop peu d’espace, trop peu d’air, je respirais le sien, elle respirait le mien et la boucle de nos bras s’entremêla et on éclata littéralement de rire alors qu’elle n’avait fait qu’un petit arc de cercle dans le mouvement de danse. Je glissais vers son oreille. « Désolé ! Désolé on est trop serré là ! » Nos cheveux rosés s’effleuraient, l’une de mes mains toujours dans son dos élancé, alors qu’une nouvelle musique s’échappa des mains du DJ...
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Dim 31 Juil - 18:23 Citer EditerSupprimer
Souvent on pense en savoir beaucoup sur l'autre mais on se rend rapidement compte que ce n'est malheureusement pas le cas, que les idées que l'on a sont certes en cohérence mais ne sont qu'une toute petite partie de la vérité. Bien sûr c'est ce qui est toujours intéressant, le fait d'apprendre davantage sur l'autre est plaisant et rassurant quelque part. Ce n'est pas agréable de tout savoir d'un coup sur la personne, il faut du temps et de la patience, pour créer les bases d'une véritable complicité, d'une véritable confiance. Certes, cela s'avère être vrai surtout avec moi, une personnalité comme la mienne, si méfiante et si détestable. Il me faut parfois des longues, très longues, années, avant de pouvoir accorder ma confiance à quelqu'un, même si cela n'est qu'une once de confiance. Parfois cela peut être rapide, mais c'est un cas rare, beaucoup trop même. J'esquisse un petit sourire, haussant des épaules, me disant qu'il a raison. Il n'a pourtant pas une tête qui passe inaperçue, mais il faut dire que moi, je ne prête pas une grande attention aux individus autour de moi, aux autres membres des autres fraternités, et surtout pas aux présidents. Cela peut arriver, mais ça serait pour une raison singulière. Contrairement aux autres membres, je ne prête pas attention aux querelles qui règnent dans chaque fraternité, ne voulant pas entrer dans ce jeu si puéril, et c'est sûrement pour cette raison que je ne l'ai jamais remarqué. Même si cela me surprend quand même. « Peut-être est-ce dû au fait que connaissant déjà ta tête, j'ai involontairement renié ton visage en tant que représentant des louveteaux puisqu'en effet, je doute pouvoir rater ta chevelure si voyante ». Je réfléchis quelques secondes lorsqu'il me demande si je connais une fameuse Nonomi. Son prénom me dit vaguement quelque chose. De toute manière, dans mon esprit, je ne vois qu'une seule femme pour le moment. « Hum . . . Je crois qu'en effet, je vois qui elle est. De toute manière des filles tatouées de partout je n'en connais que très peu et en général, elles sont voyantes. Mais je doute lui avoir adressé plus la parole que ça ». Elle doit sûrement faire partie du groupe de personnes quelque peu étranges dans le fraternité. Je hoche positivement de la tête lorsqu'il me demande si je remets tout en question. C'est le cas, mais de toute manière même si je n'étais pas en philosophie, je pense que ça aurait été le cas. « C'est vrai que c'est un domaine particulier, auquel il faut adhérer et qu'il faut suivre. Ça demande beaucoup de réflexion, c'est pour cela que peu de personnes suivent ce type d'étude ». Mais je pense que c'est un domaine qui me convient et qui me permet surtout d'être canalisée. Je hoche négativement de la tête lorsqu'il me demande si je ne suis pas bien dans ma fraternité, ce n'est pas là le souci. A dire vrai , je m'entends avec certaines personnes, créant même de fortes relations, mais je ne suis juste pas faite pour le groupe, l'effet de masse. « Non, ce n'est pas ça, c'est juste que j'ai l'habitude de tout faire seule et là . . . . je suis dans une fraternité, alors forcément, ça change beaucoup de choses ».
Je fronce des sourcils, quelque peu septique quant à ses dires. « Depuis quand on sait danser selon la chanson ? », je ne sais pour quelle raison, mais cette remarque me donne envie de sourire, mais je me retiens, de justesse, me contentant de hausser les épaules, le suivant, essayant de me décoincer. Pardon. Il ne va pas me tripoter de partout ? Donc je suppose qu'il compte le faire puisqu'il a mis le partout dans sa phrase. Je n'ai pas le temps de relever les mots que je suis entraînée au rythme de la musique. Tout se fait au ralenti, moi je suis d'abord intimidée par la présence de In Ha à mes côtés, puis je me dévergonde, je me laisse aller à la cadence. La musique m'entraîne jusqu'au bout de la nuit, vers les démons de minuit. Tout semble partir vite, je perds la notion du temps, de l'espace, des autres. Il n'y a plus que moi, la musique, mais aussi mon partenaire In Ha. Je me laisse faire, sans même m'en rendre compte. Je ne réalise pas immédiatement la proximité grandissante entre In Ha et moi, je suis comme hypnotisée. Je ne sais pas si c'est la chaleur de la salle ou si c'est autre chose, mais mon corps s'embrase, doucement, la chaleur me touchant. Mes cheveux se collent à mon visage, et mes yeux sont embués. Je frisonne, légèrement, quand je sens la peau de In Ha sur la mienne, ses mains sur mes hanches. Je devrai détester ce geste, le repousser mais je n'en fais rien, acceptant sa présence, sans rien dire. Je ris, un peu, lorsque l'on se mêle, lorsque l'on se perd. « Ne t'en fais, ce n'est pas grave », dis-je dans un murmure quand il s'excuse à cause de notre maladresse. Je continue de danser, me laissant transporter, envahir totalement par tout ce champ magnétique. Mon regard plonge dans celui de mon partenaire et je me sens être noyée à l'intérieur. Je résiste, encore, à cette envie qui émane brusquement de moi, mais pour combien de temps encore ? Le DJ change brusquement de registre, mettant un slow, brisant l'ambiance actuelle. J'hésite quelques secondes et tends finalement mes bras vers In Ha, « je déteste ce type de musique, mais . . . autant continuer dans l'ambiance n'est-ce pas ? ». J'esquisse un petit sourire, et m'accroche à lui, essayant de trouver la positon adéquate. Au début, maladroite, je lui écrase parfois les pieds, honteuse d'un tel comportement. « Désolée », dois-je répéter plusieurs fois. Mais après quelques secondes, je finis par m'adapter et par mieux danser, suivant les pas de mon partenaire. « Tu es finalement un bien meilleur danseur que ce que j'aurai pu imaginer, et mieux danseur que moi ». Je me sens toute de même gênée devant cette trop grande proximité, mon souffle contre le sien, entendant sa respiration et les palpitations de son cœur. Je déteste cette sensation, prise dans l'ambiance de la soirée . . . je risque de faire une sottise, un faux pas, qui risque d'être regrettable. Il faut dire que In Ha dégage quelque chose de particulier, une certaine prestance, un aura apaisant et plaisant. C'est un homme. Sans même m'en rendre compte, je me penche vers lui, mes lèvres frôlant les siennes, mais de justesse, je m'écarte de lui. « Pa . . pardon. Je ne sais pas ce qui m'a pris ». Je ne veux pas faire de bêtise et le regretter amèrement. Je m'écarte un peu de lui, faisant un sourire gêné.
ft. In Ha & Mo Yeon
It may be a coincidence
Souvent on pense en savoir beaucoup sur l'autre mais on se rend rapidement compte que ce n'est malheureusement pas le cas, que les idées que l'on a sont certes en cohérence mais ne sont qu'une toute petite partie de la vérité. Bien sûr c'est ce qui est toujours intéressant, le fait d'apprendre davantage sur l'autre est plaisant et rassurant quelque part. Ce n'est pas agréable de tout savoir d'un coup sur la personne, il faut du temps et de la patience, pour créer les bases d'une véritable complicité, d'une véritable confiance. Certes, cela s'avère être vrai surtout avec moi, une personnalité comme la mienne, si méfiante et si détestable. Il me faut parfois des longues, très longues, années, avant de pouvoir accorder ma confiance à quelqu'un, même si cela n'est qu'une once de confiance. Parfois cela peut être rapide, mais c'est un cas rare, beaucoup trop même. J'esquisse un petit sourire, haussant des épaules, me disant qu'il a raison. Il n'a pourtant pas une tête qui passe inaperçue, mais il faut dire que moi, je ne prête pas une grande attention aux individus autour de moi, aux autres membres des autres fraternités, et surtout pas aux présidents. Cela peut arriver, mais ça serait pour une raison singulière. Contrairement aux autres membres, je ne prête pas attention aux querelles qui règnent dans chaque fraternité, ne voulant pas entrer dans ce jeu si puéril, et c'est sûrement pour cette raison que je ne l'ai jamais remarqué. Même si cela me surprend quand même. « Peut-être est-ce dû au fait que connaissant déjà ta tête, j'ai involontairement renié ton visage en tant que représentant des louveteaux puisqu'en effet, je doute pouvoir rater ta chevelure si voyante ». Je réfléchis quelques secondes lorsqu'il me demande si je connais une fameuse Nonomi. Son prénom me dit vaguement quelque chose. De toute manière, dans mon esprit, je ne vois qu'une seule femme pour le moment. « Hum . . . Je crois qu'en effet, je vois qui elle est. De toute manière des filles tatouées de partout je n'en connais que très peu et en général, elles sont voyantes. Mais je doute lui avoir adressé plus la parole que ça ». Elle doit sûrement faire partie du groupe de personnes quelque peu étranges dans le fraternité. Je hoche positivement de la tête lorsqu'il me demande si je remets tout en question. C'est le cas, mais de toute manière même si je n'étais pas en philosophie, je pense que ça aurait été le cas. « C'est vrai que c'est un domaine particulier, auquel il faut adhérer et qu'il faut suivre. Ça demande beaucoup de réflexion, c'est pour cela que peu de personnes suivent ce type d'étude ». Mais je pense que c'est un domaine qui me convient et qui me permet surtout d'être canalisée. Je hoche négativement de la tête lorsqu'il me demande si je ne suis pas bien dans ma fraternité, ce n'est pas là le souci. A dire vrai , je m'entends avec certaines personnes, créant même de fortes relations, mais je ne suis juste pas faite pour le groupe, l'effet de masse. « Non, ce n'est pas ça, c'est juste que j'ai l'habitude de tout faire seule et là . . . . je suis dans une fraternité, alors forcément, ça change beaucoup de choses ».
Je fronce des sourcils, quelque peu septique quant à ses dires. « Depuis quand on sait danser selon la chanson ? », je ne sais pour quelle raison, mais cette remarque me donne envie de sourire, mais je me retiens, de justesse, me contentant de hausser les épaules, le suivant, essayant de me décoincer. Pardon. Il ne va pas me tripoter de partout ? Donc je suppose qu'il compte le faire puisqu'il a mis le partout dans sa phrase. Je n'ai pas le temps de relever les mots que je suis entraînée au rythme de la musique. Tout se fait au ralenti, moi je suis d'abord intimidée par la présence de In Ha à mes côtés, puis je me dévergonde, je me laisse aller à la cadence. La musique m'entraîne jusqu'au bout de la nuit, vers les démons de minuit. Tout semble partir vite, je perds la notion du temps, de l'espace, des autres. Il n'y a plus que moi, la musique, mais aussi mon partenaire In Ha. Je me laisse faire, sans même m'en rendre compte. Je ne réalise pas immédiatement la proximité grandissante entre In Ha et moi, je suis comme hypnotisée. Je ne sais pas si c'est la chaleur de la salle ou si c'est autre chose, mais mon corps s'embrase, doucement, la chaleur me touchant. Mes cheveux se collent à mon visage, et mes yeux sont embués. Je frisonne, légèrement, quand je sens la peau de In Ha sur la mienne, ses mains sur mes hanches. Je devrai détester ce geste, le repousser mais je n'en fais rien, acceptant sa présence, sans rien dire. Je ris, un peu, lorsque l'on se mêle, lorsque l'on se perd. « Ne t'en fais, ce n'est pas grave », dis-je dans un murmure quand il s'excuse à cause de notre maladresse. Je continue de danser, me laissant transporter, envahir totalement par tout ce champ magnétique. Mon regard plonge dans celui de mon partenaire et je me sens être noyée à l'intérieur. Je résiste, encore, à cette envie qui émane brusquement de moi, mais pour combien de temps encore ? Le DJ change brusquement de registre, mettant un slow, brisant l'ambiance actuelle. J'hésite quelques secondes et tends finalement mes bras vers In Ha, « je déteste ce type de musique, mais . . . autant continuer dans l'ambiance n'est-ce pas ? ». J'esquisse un petit sourire, et m'accroche à lui, essayant de trouver la positon adéquate. Au début, maladroite, je lui écrase parfois les pieds, honteuse d'un tel comportement. « Désolée », dois-je répéter plusieurs fois. Mais après quelques secondes, je finis par m'adapter et par mieux danser, suivant les pas de mon partenaire. « Tu es finalement un bien meilleur danseur que ce que j'aurai pu imaginer, et mieux danseur que moi ». Je me sens toute de même gênée devant cette trop grande proximité, mon souffle contre le sien, entendant sa respiration et les palpitations de son cœur. Je déteste cette sensation, prise dans l'ambiance de la soirée . . . je risque de faire une sottise, un faux pas, qui risque d'être regrettable. Il faut dire que In Ha dégage quelque chose de particulier, une certaine prestance, un aura apaisant et plaisant. C'est un homme. Sans même m'en rendre compte, je me penche vers lui, mes lèvres frôlant les siennes, mais de justesse, je m'écarte de lui. « Pa . . pardon. Je ne sais pas ce qui m'a pris ». Je ne veux pas faire de bêtise et le regretter amèrement. Je m'écarte un peu de lui, faisant un sourire gêné.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Mer 3 Aoû - 12:57 Citer EditerSupprimer
It may be a coincidence
Mo Yeon & In Ha
TENUE & MUSIC | Si si, on peut danser en fonction de la chanson. Danser sur du rock bien hard par exemple, ce n’était pas donné à tout le monde, ni sur de la techno, ou encore sur des musiques de rave party où Nina m’avait déjà emmené. Même un bon danseur devait être inspiré par ce qu’il écoutait, afin de se lâcher complètement. Làààà, je le sentais bien ! Avec un petit peu de rhum là, c’était l’idéal. Je planais joliment, c’était agréable. T’avais l’impression que tu pouvais tout faire, tout entreprendre, danser et se détendre toute la nuit, sans craindre pour son énergie débordante. Et pourtant, même avec l’habitude, les lendemains étaient toujours un peu difficiles, surtout pour déterrer la tête de sous l’oreiller ! On suivait la musique, simplement, naturellement, laissant nos corps faire ce qu’ils voulaient, ce qu’ils désiraient, sans pour une fois les contrôler, les brider. Je n’avais pas envie de réfléchir, je le laissais voguer de droite à gauche, capturer les reins de Mo Yeon, m’enivrer un peu plus de sa chaleur même si je crevais déjà de chaud, de son parfum de femme qui s’échappait de ses mouvements qui s’intensifiaient au fur et à mesure de notre proximité. Elle se détendait, elle se détendait vraiment. La danse avait ce pouvoir, pas sur tout le monde, mais je me doutais que pour elle, ça lui ferait du bien. Je lui souriais d’un air exalté, mes mains retombant sur ses hanches, mon regard se perdant dans le sien, alors que je suivais ses courbes se balancer en rythme. J’aimais ça. Les femmes étaient fascinantes dans le moindre geste, et elles ne s’en rendaient même pas compte. Ou peut-être que si, allez savoir. En tout cas, elle devenait de plus en plus jolie en se lâchant, j’avais envie de lui arracher quelques rires en faisant l’idiot, en la faisant tourner, en tentant des mouvements de danse, avant de rire à mon tour en voyant nos bras s’emmêler ! Trop de monde, trop peu d’espace, je la sentais me frôler en tournant, ses cheveux colorés dévoilant un instant sa nuque fine que je dessinais une brève seconde avec attirance, avant de lui sourire alors qu’elle acceptait mes excuses et ma piètre performance, d’un murmure à mon oreille. Elle avait souri. Elle avait souri, j’avais pas rêvé hein ? Mignonne. J’espérais qu’elle s’amusait, moi en tout cas c’était le cas ! Et pourtant, pour quelqu’un qui a eu du mal pendant des années avec la foule, je me portais plutôt bien. Merci les medocs.
Mes mains se baladaient du bout des doigts sur elle, tantôt dans son dos, sur ses reins, sur sa taille, osant s’aventurer sur ses hanches quelques secondes, avant de la relâcher et de lui sourire de plus belle. Venant d’un type qui devait pas la tripoter hein ! Non mais c’est la danse, et cette musique, la proximité était évidente, voyons.. Et puis, il y avait toujours cette once de séduction dans la danse, c’était agréable, ce charme qui se dégageait de l’autre. Ça rapprochait vite, facilement, et j’avais senti qu’on avait besoin de ça. Tout à coup, la musique changea du tout au tout ! J’écarquillais les yeux, comme tout le monde d’ailleurs autour de moi, les gens soupiraient mais certains restaient tout de même sur la piste. « Woaw. Alors celui-là, il est nul comme DJ. C’est trop brusque comme passage ! » scandais-je, d’un air amusé. Passer d’un air latino à un slow, ça refaisait redescendre la température et les battements du cœur direct ! Quoique, j’en avais bien besoin, nom de dieu. J’me faisais vieux, c’est pas possible. M’apprêtant à l’inviter à retourner au bar, je fus surpris de la voir se rapprocher pour tenter la danse lente et calme qu’était le slow. « Oui, tentons de danser là-dessus. » Mes mains retournèrent sagement sur sa taille, débordant légèrement sur ses hanches fines, alors qu’elle passait ses bras autour de mon cou. « Merci, on va dire que je suis dans la moyenne, j’aime bien danser. Mais tu te débrouilles bien aus… » m’interrompais-je, alors qu’elle venait de m’écraser le pied pour la troisième fois, m’arrachant une petite grimace, avant de rire face à sa gêne. « … J’ai parlé trop vite, on dirait ! Haha, je plaisante. Pas de soucis, écrase-moi les pieds, j’vais pas me tirer pour si peu. » continuais-je, en la rapprochant un peu de moi pour l’encourager à s’améliorer et à suivre mes pas. Ça faisait longtemps que je n’avais pas dansé un slow, c’était même devenu rare dans ce genre d’endroits, tant les jeunes y étaient désormais peu habitués. Les danses collées serrées, sur des musiques entraînantes étaient plus d’actualité. On devait être dans une salle spéciale ici, allez savoir. En tout cas, on se débrouillait, c’était calme, doux, j’appréciais cette proximité sans vraiment me poser de questions. Avoir une femme charmante entre ses bras, je ne voyais pas vraiment ce que je pourrais trouver de désagréable ! Si bien que je me laissais aller à la musique, sentant la jeune femme redresser sa tête et s’en vraiment m’en rendre compte, se pencher vers moi, un peu plus, encore plus, toujours plus.. Curieux, je ne bougeais pas, entrouvrant mes lèvres avec surprise, avec intérêt lorsqu’elle les frôla, me demandant jusqu’où irait son geste. J’esquissais un sourire en coin, charmeur, alors qu’elle se reculait brusquement, se rendant soudain compte de son audace attirante. Je penchais ma tête sur le côté, lâchant un petit rire en réponse à son air gêné. « Ne t’inquiètes pas, c’est l’ambiance ! C’est le slow, il fait cet effet-là. » Et c’était vrai, c’était presque magique. Instantané. « Regarde autour de toi, c’est la danse pour charmer, et conclure. » continuais-je, en lui désignant un ou deux couples à côté de nous, qui s’embrassaient à en perdre la sensation de leurs langues ! Et les mains du gars tripotaient plus que des hanches là ! Eh bien ! « Il y en a qui sont bien contents du changement de musique, tu ne penses pas ? » rajoutais-je, en arquant un sourcil, amusé, avant de m’avancer vers elle, remontant l’une de mes mains dans son dos, lentement le long de sa colonne vertébrale. « ... Chercherais-tu à me séduire toi aussi.. ? Ou c’est juste la musique qui te transporte ? » susurrais-je avec provocation près de son oreille, ma voix grave se perdant dans son cou, ma respiration caressant sa peau pâle d’asiatique. Je ne nierais pas que la musique ne faisait pas non plus d’effet sur moi, sinon je ne serais pas un musicien !
Mes mains se baladaient du bout des doigts sur elle, tantôt dans son dos, sur ses reins, sur sa taille, osant s’aventurer sur ses hanches quelques secondes, avant de la relâcher et de lui sourire de plus belle. Venant d’un type qui devait pas la tripoter hein ! Non mais c’est la danse, et cette musique, la proximité était évidente, voyons.. Et puis, il y avait toujours cette once de séduction dans la danse, c’était agréable, ce charme qui se dégageait de l’autre. Ça rapprochait vite, facilement, et j’avais senti qu’on avait besoin de ça. Tout à coup, la musique changea du tout au tout ! J’écarquillais les yeux, comme tout le monde d’ailleurs autour de moi, les gens soupiraient mais certains restaient tout de même sur la piste. « Woaw. Alors celui-là, il est nul comme DJ. C’est trop brusque comme passage ! » scandais-je, d’un air amusé. Passer d’un air latino à un slow, ça refaisait redescendre la température et les battements du cœur direct ! Quoique, j’en avais bien besoin, nom de dieu. J’me faisais vieux, c’est pas possible. M’apprêtant à l’inviter à retourner au bar, je fus surpris de la voir se rapprocher pour tenter la danse lente et calme qu’était le slow. « Oui, tentons de danser là-dessus. » Mes mains retournèrent sagement sur sa taille, débordant légèrement sur ses hanches fines, alors qu’elle passait ses bras autour de mon cou. « Merci, on va dire que je suis dans la moyenne, j’aime bien danser. Mais tu te débrouilles bien aus… » m’interrompais-je, alors qu’elle venait de m’écraser le pied pour la troisième fois, m’arrachant une petite grimace, avant de rire face à sa gêne. « … J’ai parlé trop vite, on dirait ! Haha, je plaisante. Pas de soucis, écrase-moi les pieds, j’vais pas me tirer pour si peu. » continuais-je, en la rapprochant un peu de moi pour l’encourager à s’améliorer et à suivre mes pas. Ça faisait longtemps que je n’avais pas dansé un slow, c’était même devenu rare dans ce genre d’endroits, tant les jeunes y étaient désormais peu habitués. Les danses collées serrées, sur des musiques entraînantes étaient plus d’actualité. On devait être dans une salle spéciale ici, allez savoir. En tout cas, on se débrouillait, c’était calme, doux, j’appréciais cette proximité sans vraiment me poser de questions. Avoir une femme charmante entre ses bras, je ne voyais pas vraiment ce que je pourrais trouver de désagréable ! Si bien que je me laissais aller à la musique, sentant la jeune femme redresser sa tête et s’en vraiment m’en rendre compte, se pencher vers moi, un peu plus, encore plus, toujours plus.. Curieux, je ne bougeais pas, entrouvrant mes lèvres avec surprise, avec intérêt lorsqu’elle les frôla, me demandant jusqu’où irait son geste. J’esquissais un sourire en coin, charmeur, alors qu’elle se reculait brusquement, se rendant soudain compte de son audace attirante. Je penchais ma tête sur le côté, lâchant un petit rire en réponse à son air gêné. « Ne t’inquiètes pas, c’est l’ambiance ! C’est le slow, il fait cet effet-là. » Et c’était vrai, c’était presque magique. Instantané. « Regarde autour de toi, c’est la danse pour charmer, et conclure. » continuais-je, en lui désignant un ou deux couples à côté de nous, qui s’embrassaient à en perdre la sensation de leurs langues ! Et les mains du gars tripotaient plus que des hanches là ! Eh bien ! « Il y en a qui sont bien contents du changement de musique, tu ne penses pas ? » rajoutais-je, en arquant un sourcil, amusé, avant de m’avancer vers elle, remontant l’une de mes mains dans son dos, lentement le long de sa colonne vertébrale. « ... Chercherais-tu à me séduire toi aussi.. ? Ou c’est juste la musique qui te transporte ? » susurrais-je avec provocation près de son oreille, ma voix grave se perdant dans son cou, ma respiration caressant sa peau pâle d’asiatique. Je ne nierais pas que la musique ne faisait pas non plus d’effet sur moi, sinon je ne serais pas un musicien !
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