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I don’t know why my heart is fluttering like this. ft. MinGuk
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I don’t know why my heart is fluttering like this. ft. MinGuk | Sam 21 Mai - 1:29 Citer EditerSupprimer
don't make me sad,
don't make me cry
don't make me cry
Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.
tenue - La journée était passée à une vitesse hallucinante. Il s'agissait de son premier jour de travail en tant que nourrice et tout c'était bien déroulé. Min Yul avait été littéralement adorable. Débordant de mignonnerie, d’énergie et avec une toute petite tête tellement jolie quoiqu’il fasse, grimace ou non. Il n’avait pas fait la moindre bêtise, du moins pas plus qu’un enfant normal : il faut bien le laisser découvrir le monde, ce qu’il lui est autorisé de faire et non. Mais à son grand étonnement, le jeune enfant ne lui avait fait aucune crise. Elle l’aurait davantage imaginé à la tester, afin de distinguer si il avait davantage de pouvoir sur elle que sur son père et d’ailleurs elle s’était déjà faite tous les scénarios possible avant de venir, mais non. Sa seule tentative fut lors du moment du coucher. Il lui avait signifié qu’il pouvait regarder la télé, se coucher tard et manger des bonbons parce que « papa a dit oui », mais Min Guk l’avait bien mise en garde lors de son entretien. Il a juste tenté de répliqué pendant peut-être deux ou trois minutes avant de se laisser coucher. Elle n’avait pas lutter à le faire s’endormir. A peine avait-elle commencé à lui lire une histoire qu’il avait déjà rejoint Morphée. Rah, même dormant, qu’est ce qu’il est mignon ! Il faut dire qu’elle s’était appliquée à lui préparer pleins de jeux, éducatifs ou non, afin d’éviter qu’il ne s’ennuie. Une mission accomplie apparemment. Une grande histoire semblait débuter entre eux.
Min Yul endormit, Li Wei s’était alors installée dans le canapé, face à la télé à attendre patiemment le retour de son nouveau « patron ». Ce n’est pas réellement un terme qu’elle apprécie pour qualifier Min Guk. Cela lui semble tellement bizarre puisque la dernière fois qu’ils s’étaient côtoyer, ils étaient collègues. Mais il n’y a néanmoins rien de faux dans la première proposition. La chinoise jetait un coup d’œil à l’horloge murale tout en passant sa main vernie dans ses cheveux récemment colorés. Il allait bientôt rentrer d’ailleurs, d’une minute à l’autre.
Min Yul endormit, Li Wei s’était alors installée dans le canapé, face à la télé à attendre patiemment le retour de son nouveau « patron ». Ce n’est pas réellement un terme qu’elle apprécie pour qualifier Min Guk. Cela lui semble tellement bizarre puisque la dernière fois qu’ils s’étaient côtoyer, ils étaient collègues. Mais il n’y a néanmoins rien de faux dans la première proposition. La chinoise jetait un coup d’œil à l’horloge murale tout en passant sa main vernie dans ses cheveux récemment colorés. Il allait bientôt rentrer d’ailleurs, d’une minute à l’autre.
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Re: I don’t know why my heart is fluttering like this. ft. MinGuk | Sam 25 Juin - 13:57 Citer EditerSupprimer
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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.
« A demain les gars ! ». Je salue mes collègues d’un signe de la main et sort du commissariat. ENFIN ! La journée avait été éprouvante. J’ai arrêté de compter le nombre de plaintes qui ont été déposées en une seule matinée, combien de rapports j’ai dû remplir, de personnes que j’ai vu défilées dans mon bureau : problèmes de voisinage, chats ou chiens disparus, fraudes, petits délits mineurs. Pour l’instant, comme j’étais qu’un aspirant, on me filait les petits dossiers sans importances. Enfin pour mes supérieurs, c’était des cas banals qui ne demandaient pas beaucoup d’attention. Au début, j'le pensais aussi parce que y'a rien de vraiment stimulant à entendre une vieille dame se plaindre des jeunes qui passaient devant chez elle en faisant un boucan des plus horribles. Et puis à force d'écouter les gens comme elle, d'entendre les réelles conséquences que ça avait sur eux et leurs histoires, ça n'avait vraiment rien d'anodin. Du coup, même si la journée était longue, quand j'arrivais à résoudre le problème de deux ou trois personnes, c'était déjà bien.
Mais j'étais quand même bien content de rentrer chez moi. Je regarde l'heure. Il est 22h passé. Min Yul devait déjà dormir comme une souche, ce qui veut dire que Li Wei devait attendre. J'avais hâte de savoir comme c'était passé sa première journée en tant que nourrice de mon fils et j'espérai surtout qu'il avait été cool avec elle. Il avait dû lui faire des petites feintes en disant que j'avais dit oui pour certaines choses, ça m'étonnerait pas de lui. Après plusieurs minutes de route, je me gare devant la maison et j'entre en essayant de faire le moins de bruits possibles. Tout est calme, seul le faible son de la télé raisonne. La première personne ou plutôt les personnes, sont mes deux chats, Billy et Miko. « Alors, vous avez été sages ? ». J'attrape les deux après mettre débarrassé de mes affaires et me dirige vers le salon. La vue de Li Wei sur le canapé me fait sourire, c'était presque comme rentrer chez soi en trouvant le visage de sa chère et tendre en arrivant. Enfin, c'était loin d'être ça mais j'étais quand même de la voir. « Hey. Alors ta première journée ? ».
Mais j'étais quand même bien content de rentrer chez moi. Je regarde l'heure. Il est 22h passé. Min Yul devait déjà dormir comme une souche, ce qui veut dire que Li Wei devait attendre. J'avais hâte de savoir comme c'était passé sa première journée en tant que nourrice de mon fils et j'espérai surtout qu'il avait été cool avec elle. Il avait dû lui faire des petites feintes en disant que j'avais dit oui pour certaines choses, ça m'étonnerait pas de lui. Après plusieurs minutes de route, je me gare devant la maison et j'entre en essayant de faire le moins de bruits possibles. Tout est calme, seul le faible son de la télé raisonne. La première personne ou plutôt les personnes, sont mes deux chats, Billy et Miko. « Alors, vous avez été sages ? ». J'attrape les deux après mettre débarrassé de mes affaires et me dirige vers le salon. La vue de Li Wei sur le canapé me fait sourire, c'était presque comme rentrer chez soi en trouvant le visage de sa chère et tendre en arrivant. Enfin, c'était loin d'être ça mais j'étais quand même de la voir. « Hey. Alors ta première journée ? ».
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Re: I don’t know why my heart is fluttering like this. ft. MinGuk | Lun 27 Juin - 2:37 Citer EditerSupprimer
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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.
tenue - A peine Li Wei reposait ses yeux noisette sur la télévision qu’elle entendait quelques bruits lointains. Les chats quittaient presque précipitamment leur place pour se rendre à l’encontre du bruit qui leur semblait familier. La jeune femme sur le coup ne savant pas trop quoi faire, se mit légèrement à paniquer. Qu’est ce qu’elle devait faire ? Comment l’accueillir ? Est-ce que elle devait se la jouer professionnelle en se levant ? Est-ce que elle devait se la faire fayotte en faisant semblant de passer le balais ? Est-ce que elle devait au contraire rester relax et l’attendre dans le canapé l’air de rien ? Elle n’eut pas le temps de faire un choix, ni même de réfléchir à quelle hypothèse était la meilleure qu’il avait déjà débarqué dans la pièce. « Hey. » Lui lançait-elle tout sourire avant de se lever. Heureusement, si Li Wei était forte pour quelque chose, c’est de paraître détendu. « Ca c’est vraiment bien passé ! Je n’aurais jamais imaginé qu’il puisse être aussi sage. J’ai même eu le droit à un dessin, c’est trop mignon. » Déclarait-elle en sortant la feuille de sa poche. Elle la dépliait pour la tendre à son patron. C’était un bonhomme de toutes les couleurs, une maison, un arbre et une fleur. Un classique mais elle le trouvait tellement adorable … Elle ne disait pas cela pour faire de la lèche, se faire bien voir ou quoi que ce soit. Même si il avait tenté quelques coups de bluffs comme par exemple le fait que soit disant il a le droit de manger du chocolat avant de dormir, qu’il peut tirer la queue du chat etc … il avait été parfait.
La jeune femme s’apprêtait à le questionner sur sa journée lorsqu’elle se rendit compte, étant donné l’heure, qu’il avait peut-être faim. « Tu as mangé ? Par pitié dit moi que tu n’as pas mangé ou que tu as une faim immense. » Lui demandait-elle avec une lueur d’espoir immense dans les yeux. « Comme je savais pas si tu mangeais là bas ou pas, je t’ai fait à manger. Mais j’avoue que je crois que je me suis enflammée dans les portions. Je sais pas, j’ai peut-être cru que vous étiez des ogres, j’ai pas l’habitude … »
La jeune femme s’apprêtait à le questionner sur sa journée lorsqu’elle se rendit compte, étant donné l’heure, qu’il avait peut-être faim. « Tu as mangé ? Par pitié dit moi que tu n’as pas mangé ou que tu as une faim immense. » Lui demandait-elle avec une lueur d’espoir immense dans les yeux. « Comme je savais pas si tu mangeais là bas ou pas, je t’ai fait à manger. Mais j’avoue que je crois que je me suis enflammée dans les portions. Je sais pas, j’ai peut-être cru que vous étiez des ogres, j’ai pas l’habitude … »
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Re: I don’t know why my heart is fluttering like this. ft. MinGuk | Sam 9 Juil - 19:10 Citer EditerSupprimer
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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.
Y'a pas à dire, y'avait rien de mieux que de rentrer chez soi après une dure et longue journée. Le trajet en voiture m'avait paru durer une éternité. Comme d'habitude, à peine la porte ouverte, les chats se précipitent à la porte pour m'accueillir. J'me souviens le jour où une vieille dame est arrivée devant moi, un carton dans les mains et deux chatons à l'intérieur. Elle venait de les trouver et pensait qu'en venant au commissariat, on saurait quoi faire. Les gens oublient parfois qu'on fait pas de miracle et qu'on s'occupe pas vraiment des animaux. Du coup, comme j'étais le petit dernier, c'est moi qui m'en suis chargé toute la journée. Il m'a fallu même pas une heure pour m'attacher à ces petites bêtes, si bien qu'elles ont fini par atterrir à la maison. Ça dérangeait pas Mme Kwon, plus on est fous, plus on rit, disais-elle toujours ! Et c'est pas Min Yul qui allait me demander de les ramener. Et maintenant, ils se quittent plus.
Attrapant les deux sous le bras, je me dirige dans le salon pour trouver Li Wei. J'avoue, ça me fait tout drôle de la trouver là, ici. Ça me paraît presque ... normal en fait qu'elle soit ici. Je sais, c'est mes sentiments pour elle qui parlent. J'ai un peu l'impression d'être le jeune marié qui rentre à la maison et qui trouve sa ravissante femme pendant que leur adorable bambin dort profondément (je maudis ma mère pour m'avoir fait regarder autant de films niais à faire pleurer des arc-en-ciels quand j'étais plus jeune). Mais non, j'devrais me contenter d'être son « employé » et un peu son ami. Je retiens ce soupir de franchir mes lèvres et me contente de lui faire un grand sourire et de lui demander comment s'est passé sa première soirée en tant que nourrice. Visiblement, pas de casse à déplorer et elle a l'air d'aller bien. Elle me tend même le dessin que Min Yul lui a fait. Je repose les chats à terre (qui s'empressent de filer dans la chambre du petit) pour regarder le chef d'oeuvre de ma progéniture. « C'est mignon, ça veut dire qu'il t'aime déjà. C'est pas encore Picasso mais on s'en rapproche non ? ». Je lui rends son trésor, ça me fait tellement plaisir de voir que Min Yul l'apprécie (n'allez pas vous imaginer des trucs hein ! ).
« Tu as mangé ? Par pitié dit moi que tu n’as pas mangé ou que tu as une faim immense. Comme je savais pas si tu mangeais là bas ou pas, je t’ai fait à manger. Mais j’avoue que je crois que je me suis enflammée dans les portions. Je sais pas, j’ai peut-être cru que vous étiez des ogres, j’ai pas l’habitude … ». A vrai dire, j'avais carrément oublié qu'en effet, j'avais la dalle. D'ailleurs, mon estomac choisit ce moment-là pour laisser entendre un grognement des plus immondes. Je lui offre un sourire des plus gênés en portant ma main à mon ventre, tentant sans grand succès de faire taire la Bête. « Ça tombe bien, j'ai rien avalé depuis ce midi ! Et comment tu sais qu'on est des ogres ? Je croyais qu'on avait réussi à dissimuler notre véritable identité ... Je sais pas si je vais pouvoir te laisser partir maintenant que tu connais notre secret, tu vas devoir rester ici ».
Bien sûr je fais que plaisanter (même si ça me dérangerait pas qu'elle reste et NON j'suis pas un vieux pervers qui aime séquestrer les belles jeunes femmes pour s'en servir d'esclave ! ). Je me rattrape rapidement en rigolant et en lui disant que je plaisantais, bien évidemment. « J'ai hâte de découvrir tes talents de cuisinière en tout cas ! ». Je détache les premiers boutons de mon uniforme et la laisse me guider dans la cuisine. J'en ai déjà l'eau à la bouche !
Attrapant les deux sous le bras, je me dirige dans le salon pour trouver Li Wei. J'avoue, ça me fait tout drôle de la trouver là, ici. Ça me paraît presque ... normal en fait qu'elle soit ici. Je sais, c'est mes sentiments pour elle qui parlent. J'ai un peu l'impression d'être le jeune marié qui rentre à la maison et qui trouve sa ravissante femme pendant que leur adorable bambin dort profondément (je maudis ma mère pour m'avoir fait regarder autant de films niais à faire pleurer des arc-en-ciels quand j'étais plus jeune). Mais non, j'devrais me contenter d'être son « employé » et un peu son ami. Je retiens ce soupir de franchir mes lèvres et me contente de lui faire un grand sourire et de lui demander comment s'est passé sa première soirée en tant que nourrice. Visiblement, pas de casse à déplorer et elle a l'air d'aller bien. Elle me tend même le dessin que Min Yul lui a fait. Je repose les chats à terre (qui s'empressent de filer dans la chambre du petit) pour regarder le chef d'oeuvre de ma progéniture. « C'est mignon, ça veut dire qu'il t'aime déjà. C'est pas encore Picasso mais on s'en rapproche non ? ». Je lui rends son trésor, ça me fait tellement plaisir de voir que Min Yul l'apprécie (n'allez pas vous imaginer des trucs hein ! ).
« Tu as mangé ? Par pitié dit moi que tu n’as pas mangé ou que tu as une faim immense. Comme je savais pas si tu mangeais là bas ou pas, je t’ai fait à manger. Mais j’avoue que je crois que je me suis enflammée dans les portions. Je sais pas, j’ai peut-être cru que vous étiez des ogres, j’ai pas l’habitude … ». A vrai dire, j'avais carrément oublié qu'en effet, j'avais la dalle. D'ailleurs, mon estomac choisit ce moment-là pour laisser entendre un grognement des plus immondes. Je lui offre un sourire des plus gênés en portant ma main à mon ventre, tentant sans grand succès de faire taire la Bête. « Ça tombe bien, j'ai rien avalé depuis ce midi ! Et comment tu sais qu'on est des ogres ? Je croyais qu'on avait réussi à dissimuler notre véritable identité ... Je sais pas si je vais pouvoir te laisser partir maintenant que tu connais notre secret, tu vas devoir rester ici ».
Bien sûr je fais que plaisanter (même si ça me dérangerait pas qu'elle reste et NON j'suis pas un vieux pervers qui aime séquestrer les belles jeunes femmes pour s'en servir d'esclave ! ). Je me rattrape rapidement en rigolant et en lui disant que je plaisantais, bien évidemment. « J'ai hâte de découvrir tes talents de cuisinière en tout cas ! ». Je détache les premiers boutons de mon uniforme et la laisse me guider dans la cuisine. J'en ai déjà l'eau à la bouche !
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Re: I don’t know why my heart is fluttering like this. ft. MinGuk | Dim 10 Juil - 0:34 Citer EditerSupprimer
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don't make me cry
Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.
tenue - Avant que Min Guk arrive, Li Wei n’avait pas ressenti de stress. Elle ne s’était nullement sentie effrayée à l’idée de garder un enfant. Après tout, peut-on vraiment avoir peur d’une petite chose haute comme trois pommes ? A moins qu’il soit un véritable monstre terrible et hyperactif, il n’y a aucune raison. Elle se sentait vraiment trop emballée par ce nouveau job pour exprimer la moindre panique. Non, cette pression soudaine semblait davantage associée à Min Guk. Elle ne comprenait pas pourquoi elle réagissait comme ça. Ce n’est pas la première fois qu’elle le voit ou quoi que ce soit puisqu’ils se sont longtemps côtoyer au cinéma, mais cela avait l’air différent. Il faut dire qu’auparavant ils ne se parlaient pas. Peut-être était-ce le fait qu’ils aient un peu appris à se connaitre qui a fait évoluer son regard … ou alors c’était l’uniforme.
« Vraiment ? Tu crois ? » Lui demandait-elle en le regardant avec de grands yeux brillants d’espoir. Elle serait vraiment heureuse de savoir que Min Yul l’apprécie. Ce n’est pas grand-chose, mais cela lui semble important, tant pour son travail que pour son plaisir personnel. Elle voulait qu’il s’amuse avec elle, comme elle aurait voulu le faire pendant son enfance. Le sortir le plus possible, lui faire manger des bonbons, l’amener découvrir des endroits … toute la liberté qu’elle aurait voulu avoir. Elle rit en récupérant son dessin qu’elle replie et range à nouveau précieusement dans sa poche. « Oui c’est vrai, mais peut-être qu’il lancera un nouveau courant artistique ! »
Elle lui sourit à nouveau et dans un discours immense, lui demande si il a faim. Elle n’était pas certaines qu’ils aimeraient ce qu’elle avait préparé alors elle avait fait plusieurs plats sans pour autant dévaliser son frigidaire. Elle se sentait un peu honteuse de presque lu forcer la main à manger mais ce doute s’effacer très vite lorsqu’elle entendait son ventre grogner. Elle l’a alors regardé en haussant un sourcil curieux. « A ce point là ? » lui demandait-elle avant de se mettre à rire franchement. Elle ne peut que sourire davantage lorsqu’il se met à la menacer de la séquestrée après avoir découvert leur secret. « Mais quelle terrible punition dit moi. » Elle se met à rire à nouveau avant de le mener vers la cuisine . Prise de confiance extrême, c’est comme si elle était chez elle. « Par contre, comme j’apprends seulement à cuisiner vos plats, j’ai fait que des basiques de par chez moi. Je voulais pas risquer de vous empoisonner. » Arrivée dans la pièce, elle le laisse s’installer à table qu’elle avait précédemment dressé pendant qu’elle sort les plats qu’elle avait laissé à réchauffer. « Tu as peur ? » Elle sourit en lui posant cette question, ouvrant le four pour sortir le premier plat. « Jian Bing ! » lui annonce t-elle en déposant le premier plat. Elle se retourne pour sortir le deuxième plat qu’elle dépose également sur la table. « Nouilles sautés, la base. » Puis elle attrape un récipient pour lui servir la soupe de raviolis. « Ca je l’ai fait avec Min Yul. Oh put’ c’est chaud mange pas ça tout de suite. » Elle s’empresse de déposer le bol face à lui pour pouvoir agiter ses doigts brûlants avec une moue d’enfant. « Et ça c’est le Won ton. » Terminait-elle en souriant quand même et soufflant sur ses doigts comme si ça allait changer quelque chose.
« Vraiment ? Tu crois ? » Lui demandait-elle en le regardant avec de grands yeux brillants d’espoir. Elle serait vraiment heureuse de savoir que Min Yul l’apprécie. Ce n’est pas grand-chose, mais cela lui semble important, tant pour son travail que pour son plaisir personnel. Elle voulait qu’il s’amuse avec elle, comme elle aurait voulu le faire pendant son enfance. Le sortir le plus possible, lui faire manger des bonbons, l’amener découvrir des endroits … toute la liberté qu’elle aurait voulu avoir. Elle rit en récupérant son dessin qu’elle replie et range à nouveau précieusement dans sa poche. « Oui c’est vrai, mais peut-être qu’il lancera un nouveau courant artistique ! »
Elle lui sourit à nouveau et dans un discours immense, lui demande si il a faim. Elle n’était pas certaines qu’ils aimeraient ce qu’elle avait préparé alors elle avait fait plusieurs plats sans pour autant dévaliser son frigidaire. Elle se sentait un peu honteuse de presque lu forcer la main à manger mais ce doute s’effacer très vite lorsqu’elle entendait son ventre grogner. Elle l’a alors regardé en haussant un sourcil curieux. « A ce point là ? » lui demandait-elle avant de se mettre à rire franchement. Elle ne peut que sourire davantage lorsqu’il se met à la menacer de la séquestrée après avoir découvert leur secret. « Mais quelle terrible punition dit moi. » Elle se met à rire à nouveau avant de le mener vers la cuisine . Prise de confiance extrême, c’est comme si elle était chez elle. « Par contre, comme j’apprends seulement à cuisiner vos plats, j’ai fait que des basiques de par chez moi. Je voulais pas risquer de vous empoisonner. » Arrivée dans la pièce, elle le laisse s’installer à table qu’elle avait précédemment dressé pendant qu’elle sort les plats qu’elle avait laissé à réchauffer. « Tu as peur ? » Elle sourit en lui posant cette question, ouvrant le four pour sortir le premier plat. « Jian Bing ! » lui annonce t-elle en déposant le premier plat. Elle se retourne pour sortir le deuxième plat qu’elle dépose également sur la table. « Nouilles sautés, la base. » Puis elle attrape un récipient pour lui servir la soupe de raviolis. « Ca je l’ai fait avec Min Yul. Oh put’ c’est chaud mange pas ça tout de suite. » Elle s’empresse de déposer le bol face à lui pour pouvoir agiter ses doigts brûlants avec une moue d’enfant. « Et ça c’est le Won ton. » Terminait-elle en souriant quand même et soufflant sur ses doigts comme si ça allait changer quelque chose.
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Re: I don’t know why my heart is fluttering like this. ft. MinGuk | Lun 22 Aoû - 11:42 Citer EditerSupprimer
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don't make me cry
don't make me cry
Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.
Depuis que Mme Kwon était parti rendre visite à sa famille dans le sud du pays il y a maintenant plusieurs mois, Min Yul et moi, on était que tous les deux à la maison (sans compter les chats et la présence quasi constante de Nina). J’avais alors tout gérer tout seul comme le ménage, la cuisine ou les lessives, tout ce que la vieille dame faisait quand elle était là. C’était pas facile de jongler entre le petit, le boulot et les corvées à la maison. C’est à ce moment-là que je m’étais enfin décidé à prendre une nounou, aussi parce que j’en avais les moyens. C’est aussi là que Li Wei avait repris une place dans ma vie, autre que celle de collègue de travail et ouais, j’en étais heureux. Pas parce que j’pouvais la voir plus souvent ou qu’on avait une toute autre relation mais surtout parce que je savais qu’elle me serait d’une grande aide avec Min Yul. Bon j’avais un peu peur au début que ça colle pas entre les deux, ça aurait pu arriver mais ce soir, en rentrant, tout était calme, tout était en ordre. Donc j’en concluais que Li Wei avait réussi à conquérir mon fils et visiblement l’inverse, à en regarder par le petit dessin que Min Yul lui avait fait. « Il fait des dessins qu’aux personnes qu’il aime bien donc ça veut dire que t’en fais partie, rassure toi ». Je lui souris pour la rassurer parce que ça doit pas être de tout repos non plus de garder un enfant de cet âge-là. Même moi qui suis père, quand il m’arrive de garder des copains à Min Yul, c’est pas tout le temps facile. Yoon Woo compte pas vraiment, il est ici comme chez lui alors comme Min Yul, il sait ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas faire à la maison. Comme mettre les chats dans le bain pour jouer au sous-marin avec. Oui, je parle par expérience mais après les coups de griffes qu’ils avaient tous les deux eu, ils étaient pas prêt de recommencer !
Mais j'suis content de voir que Li Wei a réussi à gérer le monstre. La maison est intacte puis ... ça sent vachement bon. Min Yul a dû se régaler, le chanceux ! Enfin apparemment, on va être deux vu qu'elle a prévu à manger pour tout un régiment ! Tant mieux, je mange pour un régiment donc pas de perte à déplorer. « A ce point ! De toute façon, t'as dû voir avec Min Yul qu'on avait plutôt des appétits d'ours que d'oiseaux ». Encore une chose que mon fils avait hérité de moi. Le sens de l'humour aussi, pas que ce soit toujours pour le meilleur. Enfin ça a l'air de marcher avec Li Wei. Quand je l'entends rire comme ça, ça me rassure, elle me prend pas pour un fou. Sinon elle aurait décampé direct.
Je la suis dans la cuisine et m'installe à la petite table. C'est comme dans les dramas un peu mais faut pas que je mette trop à rêver, le réveil va être dur sinon mais j'pourrai facilement m'y habituer. « C'est pas grave, ça me changera ! J'ai hâte de goûter à tes plats ! ». Quand elle les pose sur la table, j'ai mon estomac qui se montre impatient et qui le fait bien comprendre en grognant du fond de ses tripes. Bonjour la honte ... « Désolé », je m'excuse en sentant le rouge me monter aux joues. J'ai qu'une hâte, c'est d'y plonger mes baguettes et de dévorer tout ça à pleine bouche ! Je lève les yeux vers elle avec un grand sourire quand je vois qu'elle souffle sur ses doigts. « Tu t'es brûlée ? ». Instinctivement, je me lève pour inspecter sa main et constate que ses doigts prennent une teinte anormale. Je l'emmène jusqu'au lavabo pour les passer sous l'eau froide. « Fais attention la prochaine fois, faudrait pas que tu perdes un doigt quand même ». Une fois que la douleur a disparu, j'arrête l'eau et lui tend un torchon pour qu'elle s'essuie les mains. « Attends, j'ai un truc qui marche bien contre les brûlures ! ». Je m'éclipse dans la pièce d'à côté, qui sert un peu d'entrepôt et où je stocke la masse de médicaments qu'on est obligé d'avoir quand a un enfant.
Je reviens vers Li Wei avec une pommade qui fait des miracles. « Donne moi ta main, je vais t'en mettre. Enfin, si ç-ça te dérange pas hein mais euh ... ». Min Guk, l'ado de 15 ans est de retour.
Mais j'suis content de voir que Li Wei a réussi à gérer le monstre. La maison est intacte puis ... ça sent vachement bon. Min Yul a dû se régaler, le chanceux ! Enfin apparemment, on va être deux vu qu'elle a prévu à manger pour tout un régiment ! Tant mieux, je mange pour un régiment donc pas de perte à déplorer. « A ce point ! De toute façon, t'as dû voir avec Min Yul qu'on avait plutôt des appétits d'ours que d'oiseaux ». Encore une chose que mon fils avait hérité de moi. Le sens de l'humour aussi, pas que ce soit toujours pour le meilleur. Enfin ça a l'air de marcher avec Li Wei. Quand je l'entends rire comme ça, ça me rassure, elle me prend pas pour un fou. Sinon elle aurait décampé direct.
Je la suis dans la cuisine et m'installe à la petite table. C'est comme dans les dramas un peu mais faut pas que je mette trop à rêver, le réveil va être dur sinon mais j'pourrai facilement m'y habituer. « C'est pas grave, ça me changera ! J'ai hâte de goûter à tes plats ! ». Quand elle les pose sur la table, j'ai mon estomac qui se montre impatient et qui le fait bien comprendre en grognant du fond de ses tripes. Bonjour la honte ... « Désolé », je m'excuse en sentant le rouge me monter aux joues. J'ai qu'une hâte, c'est d'y plonger mes baguettes et de dévorer tout ça à pleine bouche ! Je lève les yeux vers elle avec un grand sourire quand je vois qu'elle souffle sur ses doigts. « Tu t'es brûlée ? ». Instinctivement, je me lève pour inspecter sa main et constate que ses doigts prennent une teinte anormale. Je l'emmène jusqu'au lavabo pour les passer sous l'eau froide. « Fais attention la prochaine fois, faudrait pas que tu perdes un doigt quand même ». Une fois que la douleur a disparu, j'arrête l'eau et lui tend un torchon pour qu'elle s'essuie les mains. « Attends, j'ai un truc qui marche bien contre les brûlures ! ». Je m'éclipse dans la pièce d'à côté, qui sert un peu d'entrepôt et où je stocke la masse de médicaments qu'on est obligé d'avoir quand a un enfant.
Je reviens vers Li Wei avec une pommade qui fait des miracles. « Donne moi ta main, je vais t'en mettre. Enfin, si ç-ça te dérange pas hein mais euh ... ». Min Guk, l'ado de 15 ans est de retour.
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Re: I don’t know why my heart is fluttering like this. ft. MinGuk | Mer 24 Aoû - 16:02 Citer EditerSupprimer
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don't make me cry
Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.
tenue - Li Wei s’était sentie si fière d’elle en lui présentant tous ses plats qu’elle avait préparée avec tant d’attention, si enjouée à l’idée qu’il découvre les plats de chez elle et surtout, à s’imaginer à l’impressionner qu’elle en avait oublier la chaleur les enrobant. Tête en l’air, elle se mit à légèrement stresser en imaginant ce que Min Guk pouvait penser : si elle avait réussi à se cramer en oubliant simplement de mettre un gant de cuisson, il pouvait facilement se dire qu’elle pourrait oublier des gestes de sécurités pour Min Yul, ce qui pourrait lui porter préjudice. Lui, avait tous les réflexes d’un père car il avait mis pas même une minute à venir observer sa micro mais douloureuse blessure. Elle a seulement eu le temps d’acquiescer d’un geste de la tête quand il lui a demandé si elle s’était brûlée, qu’il venait déjà observer ses doigts et passer ces derniers sous l’eau froide. « Oui chef. » Répondait-elle d’une mine à moitié boudeuse, peu friande des remontrances mais well, il n’avait pas tord. « Au moins je sais que tu es un boss attentif, je crois que je vais me blesser plus souvent. » Elle avait balancé ses mots, riant doucement, sans même trop y réfléchir, spontanément et presque comme elle les avait pensés sans même se rendre compte des mille sous entendus. Elle tapote ses doigts avec le torchon le temps qu’il s’éclipse quelques instants et repose ce dernier en le voyant revenir avec une sorte de trousse de secours énorme. « Tu es aussi ambulancier et tu ne me l’as pas dit ? » Demandait-elle pour le taquiner avant de se mettre à rire doucement. Quand Min Guk lui demandait de tendre sa main pour lui mettre de la crème, son cœur fit un bond minuscule dans sa cage thoracique et elle lui présentait en bougeant positivement la tête. Si Li Wei savait ne rien laisser paraitre, elle se surprenait à se sentir un peu mal à l’aise à l’idée d’être si proche de lui tant cela lui était agréable. Que lui arrivait-il donc ? Ce n’est pas comme si elle ne l’avait jamais côtoyé auparavant … OK LILI KEEP CALM CA VA PASSER. « J’espère au moins que je ne me suis pas brûlée pour rien et que tu aimeras au moins mes plats. » Déclarait-elle en riant avant de lever la tête pour le regarder avec un sourire colgate ultra-blancheur inscrit sur ses lèvres. Son cœur fit un nouveau bond, un peu plus fort que précédemment alors qu’elle se rendait compte que leurs visages étaient vraiment près. Pour le coup, elle se sentait à son tour si déstabilisée qu’elle reportait vite son attention sur ses doigts qu’il était entrain de bander. « Merci. » Déclarait-elle avec un nouveau sourire dès qu'il eut fini. « Allé va donc manger ça va être froid ! » Déclarait-elle en le poussant doucement vers les plats, impatiente d’avoir son verdict. « Dit moi si je suis une femme à marier ou pas ! » Renchérit-elle avec des yeux pleins d’espoirs et un sourire immense accroché sur ses lèvres.
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Re: I don’t know why my heart is fluttering like this. ft. MinGuk | Ven 14 Oct - 21:54 Citer EditerSupprimer
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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.
Je me rappelle de ma mère qui se brulait souvent quand elle faisait la cuisine, à tel point que je me demandais parfois si elle en faisait pas exprès en voyant mon père se précipiter à ses côtés pour la soigner. En fait, c’est juste qu’elle était extrêmement maladroite ma mère. Alors quand je regarde Li Wei, je revois ma mère l’espace de quelques secondes avant de revoir la jeune femme plonger son doigt sous l’eau froide. Elle aussi elle est maladroite ? Non j’pense pas, j’ai pas ce souvenir d’elle. Ce sont des choses qui arrivent ! Mais j’étais quand même assez concerné pour me lever rapidement de ma place et lui faire des remontrances. J’m’en rends compte du ton que j’ai employé avec elle, un peu sec mais elle a pas l’air de m’en vouloir, elle se met même à plaisanter. J’esquisse un sourire alors que je quitte la pièce pour aller chercher la trousse de secours spéciale Min Yul. Quand on a un gamin de 5 ans qui court partout et qui fait pas vraiment attention à ce qu’il fait, vaut mieux être armé pour guérir le plus petit des bobos comme la plus grosse des bosses. Faut aussi avoir les mots qui réconfortent même si à cet âge-là, ça passe vite à autre chose. « Evite quand même, j’ai pas envie qu’il t’arrive un truc grave … ». Encore ce ton mais quand elle parle de se faire du mal, j’arrive pas à en rire comme elle le fait. Si pour une petite blessure comme ça, je m’inquiète comme ça, qu’est-ce que ce sera quand il lui arrivera vraiment quelque chose ? Je touche discrètement la table en bois pour que ça nous porte pas la poisse avant de prendre la pommade.
Sa remarque suivante arrive tout de même à m’arracher un rire. « Quand on est papa, on a plusieurs casquettes : médecin, doudou vivant, conteur d’aventures extraordinaire, mouchoir géant et pleins d’autres. Mais ça n’est jamais une corvée », lui dis-je en relevant la tête vers elle. La faible distance entre nos deux visages me sautent à la tronche et … je crois que c’est la première fois que je la vois d’aussi près. J’ai le cœur qui bat tellement vite que j’ai l’impression qu’elle est capable de l’entendre. On reste un moment sans bouger avant qu’elle ne brise ce silence. Je soupire discrètement avant de lui étaler délicatement la crème sur les doigts et de les protéger par un bandage. J’en oublie totalement de répondre à sa question, concentré sur ma tâche et surtout, perturbé par le contact de nos deux mains. Putain j’ai l’impression d’être un ado de 15 ans qui prend la main d’une fille pour la première fois. J’ai 21 ans, j’suis plus un gosse. Non si c’était le cas, j’aurais pas d’enfant. Merde Min Guk, t’es un homme ou pas ? J’ose enfin relever la tête vers elle en oubliant que je suis capable de sentir distinctement l’odeur de son parfum. Je relâche sa main en lui souriant avant d’être poussé sans aucun ménagement vers la table.
« Oui chef, j’y cours ! », lui dis-je en reprenant place et en plongeant mes baguettes dans ses petits plats sans plus attendre. Quand elle me demande si elle est bonne à marier, je suis limite en train de m’étouffer mais j’avale tout comme un grand, suivi d’un verre d’eau avant de faire comme si de rien était. « En tout cas, je dirai pas non », lui répondis-je avant de m’apercevoir que je venais carrément de lui avouer que l’idée de me marier avec elle ne me dérangerait pas et loin de là. Combien de fois j’en avais rêvé même ? Trop de fois pour l’avouer en tout cas. Je fais distraction en dégustant à pleine bouche le repas et je me force même pas tellement c’est bon. « En tout cas, ch’est vraiment délichieux ! Je comprends mieux pourquoi Min Yul s’endort bien le choir ! Il en aura de la chance ton copain en tout cas ». Rien que d’y penser, je sens un sentiment assez étrange monter en moi. J’crois que ça s’appelle la jalousie. « D’ailleurs, qu’est-ce que tu fais encore célibataire avec des talents culinaires pareils ? ». Et pour tout ce que tu es. Si j’avais pas peur de casser quelque chose entre nous, je crois que ça fait des lustres que je l’aurai invité à sortir…
Sa remarque suivante arrive tout de même à m’arracher un rire. « Quand on est papa, on a plusieurs casquettes : médecin, doudou vivant, conteur d’aventures extraordinaire, mouchoir géant et pleins d’autres. Mais ça n’est jamais une corvée », lui dis-je en relevant la tête vers elle. La faible distance entre nos deux visages me sautent à la tronche et … je crois que c’est la première fois que je la vois d’aussi près. J’ai le cœur qui bat tellement vite que j’ai l’impression qu’elle est capable de l’entendre. On reste un moment sans bouger avant qu’elle ne brise ce silence. Je soupire discrètement avant de lui étaler délicatement la crème sur les doigts et de les protéger par un bandage. J’en oublie totalement de répondre à sa question, concentré sur ma tâche et surtout, perturbé par le contact de nos deux mains. Putain j’ai l’impression d’être un ado de 15 ans qui prend la main d’une fille pour la première fois. J’ai 21 ans, j’suis plus un gosse. Non si c’était le cas, j’aurais pas d’enfant. Merde Min Guk, t’es un homme ou pas ? J’ose enfin relever la tête vers elle en oubliant que je suis capable de sentir distinctement l’odeur de son parfum. Je relâche sa main en lui souriant avant d’être poussé sans aucun ménagement vers la table.
« Oui chef, j’y cours ! », lui dis-je en reprenant place et en plongeant mes baguettes dans ses petits plats sans plus attendre. Quand elle me demande si elle est bonne à marier, je suis limite en train de m’étouffer mais j’avale tout comme un grand, suivi d’un verre d’eau avant de faire comme si de rien était. « En tout cas, je dirai pas non », lui répondis-je avant de m’apercevoir que je venais carrément de lui avouer que l’idée de me marier avec elle ne me dérangerait pas et loin de là. Combien de fois j’en avais rêvé même ? Trop de fois pour l’avouer en tout cas. Je fais distraction en dégustant à pleine bouche le repas et je me force même pas tellement c’est bon. « En tout cas, ch’est vraiment délichieux ! Je comprends mieux pourquoi Min Yul s’endort bien le choir ! Il en aura de la chance ton copain en tout cas ». Rien que d’y penser, je sens un sentiment assez étrange monter en moi. J’crois que ça s’appelle la jalousie. « D’ailleurs, qu’est-ce que tu fais encore célibataire avec des talents culinaires pareils ? ». Et pour tout ce que tu es. Si j’avais pas peur de casser quelque chose entre nous, je crois que ça fait des lustres que je l’aurai invité à sortir…
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Re: I don’t know why my heart is fluttering like this. ft. MinGuk | Ven 14 Oct - 22:59 Citer EditerSupprimer
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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.
tenue - Li Wei ne s’était absolument pas attendue à ce que Min Guk accourt ainsi. C’est vrai, c’est une grande fille enfin, tout est relatif, mais elle avait été surprise de constater qu’il avait des reflexes de père aussi avec elle : il lui avait lancé des indications en sautant presque, avait immédiatement été cherché une trousse de premiers secours et l’avait même grondée. Elle ne l’avait pas spécialement prit mal, au contraire elle avait trouvé cela incroyablement mignon. Enfin, elle trouvait ça mignon parce que cela venait de lui, si cela aurait été quelqu’un d’autre elle aurait sûrement râlé. Alors elle n’avait pas hésité à se moquer un peu de lui, plaisant de la situation et riant en l’entend lui expliquer qu’il avait mille casquettes. Quel homme, qui aurait cru qu’un jour elle rencontrait une personne de type masculin multifonction ? Elle lève la tête et là c’est le drame. Ils n’auront jamais été aussi près qu’à ce moment là et même si à chaque fois elle s’applique à ne rien laisser paraitre, elle avait juste l’impression qu’il était clairement entrain de lire en elle. Un brin perturbé malgré le sentiment agréable qu’elle ressentait à ce moment là, elle cassait le silence. Très vite il s’est remis à lui mettre de la crème sans lui répondre pour autant. Avait-elle fait une bourde ? Cette idée ne lui quittait pas un seul instant la tête jusqu’à ce qu’il se redresse. Toujours à moitié perturbée, elle se décide à le pousser doucement vers la table pour l’inciter à manger. Il avait énormément faim et elle l’embêtait encore avec ses bêtises !
Pour détendre l’atmosphère ou plutôt pour se détendre, elle lance une légère boutade en lui demandant si elle était bonne à marier. Question à laquelle il semblait un peu de s’étouffer avant de lui lancer qu’il ne dirait pas non. Nouveau mini arrêt cardiaque, elle s’enflamme encore intérieur. Doux jésus, qu’est ce qu’il lui arrive ce soir ? Elle hausse légèrement un sourcil avant de se mettre à sourire. Elle ne répond pas, cela la trahirai trop mais son sourire le fait déjà. Il dérive la conversation sur la nourriture et sur la chance qu’aura son petit ami de l’avoir à l’avenir, ce qui ne manque pas de la fait rire alors qu’elle s’installe à côté de lui. « Pourquoi je suis encore célibataire ? » Répétait-elle comme un peu surprise par sa question avant de sourire. « Parce que j’ai sûrement un milliard d’autres défauts comme … » Elle commence à réfléchir mais elle s’arrête bien vite avant de se mettre à rire. « Non je vais te laisser les trouver par toi-même. » Elle rit un peu, stupide, avant de se reprendre pour lui demander plus sérieusement. « Et toi ? » Demandait-elle en le regardant en haussant les sourcils un peu curieusement avant de rattraper avant qu’il n’ouvre la bouche. « Et ne me sort pas l’excuse du les filles sont pas intéressée ou apeurée parce que tu as un enfant, je connais un milliard de fille que ça ne dérange pas. » Elle en est la preuve.
Pour détendre l’atmosphère ou plutôt pour se détendre, elle lance une légère boutade en lui demandant si elle était bonne à marier. Question à laquelle il semblait un peu de s’étouffer avant de lui lancer qu’il ne dirait pas non. Nouveau mini arrêt cardiaque, elle s’enflamme encore intérieur. Doux jésus, qu’est ce qu’il lui arrive ce soir ? Elle hausse légèrement un sourcil avant de se mettre à sourire. Elle ne répond pas, cela la trahirai trop mais son sourire le fait déjà. Il dérive la conversation sur la nourriture et sur la chance qu’aura son petit ami de l’avoir à l’avenir, ce qui ne manque pas de la fait rire alors qu’elle s’installe à côté de lui. « Pourquoi je suis encore célibataire ? » Répétait-elle comme un peu surprise par sa question avant de sourire. « Parce que j’ai sûrement un milliard d’autres défauts comme … » Elle commence à réfléchir mais elle s’arrête bien vite avant de se mettre à rire. « Non je vais te laisser les trouver par toi-même. » Elle rit un peu, stupide, avant de se reprendre pour lui demander plus sérieusement. « Et toi ? » Demandait-elle en le regardant en haussant les sourcils un peu curieusement avant de rattraper avant qu’il n’ouvre la bouche. « Et ne me sort pas l’excuse du les filles sont pas intéressée ou apeurée parce que tu as un enfant, je connais un milliard de fille que ça ne dérange pas. » Elle en est la preuve.
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Re: I don’t know why my heart is fluttering like this. ft. MinGuk | Sam 15 Oct - 21:23 Citer EditerSupprimer
don't make me sad,
don't make me cry
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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.
Je me rappelle de la première fois que j’avais rencontré Li Wei. On travaillait tous les deux au cinéma et c’était son premier jour. Quand le manager me l’avait présenté, j’avais fait le con : j’avais bugué en la regardant avec de grands yeux comme si je venais de voir un fantôme. J’avais eu du mal à lui dire comment je m’appelais mais elle m’avait pas regardé bizarrement, elle avait juste sourit avant de prendre son poste. Pendant tous ces mois où on avait travaillait ensemble, j’avais été incapable de lui décrocher plus de trois mots correctement. Je me dis que j’ai fait de sacrés progrès depuis, j’en suis plus à bafouiller comme si j’avais des marshmallows dans la bouche ou à ne plus oser la regarder dans les yeux. Quoique, pour ça, on avait encore du boulot à faire parce que j’étais pas capable de croiser son regard sans avoir le visage en feu. J’espère qu’elle l’avait pas vu sinon bonjour la honte. Croyez-moi quand je vous dis que j’avais jamais perdu autant mon assurance qu’avec elle. Est-ce parce que c’était plus qu’un crush et qu’à force de passer du temps avec elle, j’avais développé de vrais sentiments pour elle ? Le pire, c’est que ce serait jamais réciproque. Je le sais, qu’est-ce que vous voulez qu’elle fasse avec un mec comme moi ?
Alors oui, j’en profite peut-être plus que je ne le devrais mais faudrait être fou pour ne pas le faire. En plus, elle était bonne cuisinière. Vraiment, son futur copain aura bien de la chance… Voilà qu’elle me demande de lui trouver des défauts. Je fais mine de réfléchir tout en continuant de piocher dans les plats, histoire de la faire mijoter un peu avant de lui répondre honnêtement : « Pour le moment je t’en trouve aucun. Tu sais cuisiner, t’as l’air de bien t’occuper de mon fils et il semble t’apprécier et tu es très jolie. Alors je vois pas … ». Je retournais m’empiffrer avec de la nourriture pour oublier que je venais de lui dire qu’elle était jolie. Et encore, elle était plus que ça. La discussion revient sur moi et à son tour, elle me demande pourquoi je suis célibataire. Parce que j’arrive pas à te sortir de ma tête, avais-je envie de lui répondre. Mais non, j’étais pas suicidaire quand même.
« Et bien, présentes moi en une parce que je peux dire que j’en ai pas encore rencontré. Puis faut dire qu’avec un enfant, on se met un peu de côté, on pense plus vraiment à sortir, à se trouver quelqu’un ». Et moi, j’avais pas envie de chercher plus loin, je l’avais sous les yeux mais elle m’était inaccessible. « Donc pour l’instant, célibataire et je pense que c’est pas prêt de changer pour l’instant. Tu trouveras sûrement quelqu’un avant moi, j’en doute pas ! ».
Alors oui, j’en profite peut-être plus que je ne le devrais mais faudrait être fou pour ne pas le faire. En plus, elle était bonne cuisinière. Vraiment, son futur copain aura bien de la chance… Voilà qu’elle me demande de lui trouver des défauts. Je fais mine de réfléchir tout en continuant de piocher dans les plats, histoire de la faire mijoter un peu avant de lui répondre honnêtement : « Pour le moment je t’en trouve aucun. Tu sais cuisiner, t’as l’air de bien t’occuper de mon fils et il semble t’apprécier et tu es très jolie. Alors je vois pas … ». Je retournais m’empiffrer avec de la nourriture pour oublier que je venais de lui dire qu’elle était jolie. Et encore, elle était plus que ça. La discussion revient sur moi et à son tour, elle me demande pourquoi je suis célibataire. Parce que j’arrive pas à te sortir de ma tête, avais-je envie de lui répondre. Mais non, j’étais pas suicidaire quand même.
« Et bien, présentes moi en une parce que je peux dire que j’en ai pas encore rencontré. Puis faut dire qu’avec un enfant, on se met un peu de côté, on pense plus vraiment à sortir, à se trouver quelqu’un ». Et moi, j’avais pas envie de chercher plus loin, je l’avais sous les yeux mais elle m’était inaccessible. « Donc pour l’instant, célibataire et je pense que c’est pas prêt de changer pour l’instant. Tu trouveras sûrement quelqu’un avant moi, j’en doute pas ! ».
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