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doctissimo is a liar x mayo
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Re: doctissimo is a liar x mayo | Mar 5 Juil - 20:36 Citer EditerSupprimer
doctissimo is a liar.
mayo
Outfit + Il cherchait constamment sa proximité. C'était pas nouveau, pas même discret. Mana, collé à Yo Han. C'était devenu un quotidien, quelque chose de tellement naturel qu'on ne levait même plus un sourcil. On les regardait passer, comme si cela était l'évidence. Alors qu'à leur rencontre, ça n'avait pas été si évident. Les années avaient renforcés leur lien, ses sentiments, l'amitié. Sa présence dans son monde. Il pouvait bien l'y enfermer, puisque c'était vrai ; il y avait forcé sa place, c'était pas pour vouloir en sortir à présent. C'était la sienne, ne la céderait à personne. S'emmurant, se bridant d'une sensation de fidélité éphémère. Parce qu'il l'aimait, lui. Lui et ses défauts. Parce qu'il avait beau avoir un caractère de cochon par moment… C'était également pour cela qu'il était autant attaché. A ses yeux, Yohan était parfait. Yo Han était son aimant.
Mais cette proximité qu'il adorait tant, était tout aussi dangereuse. Parfois. Yo Han n'était pas à lui. Partiellement, s'en convainquant sans doute, un peu, mais loin de l'être totalement. Certaines choses n'étaient pas naturelles et s'allonger dans son lit ne faisait pas parti de ce qu'il avait déjà imposé, dans le quotidien du médecin. Pourtant il n'aurait jamais dit non. Pas à une chance de partager sa nuit avec la sienne. C'était idiot. Un peu pathétique aussi… Mais la fierté, il en avait franchement rien à foutre. Le coeur battant, le corps tout aussi tendu, la panique n'était pas assez forte pour taire ce sentiment de bonheur qui emballait son coeur de battements plus rapides. C'était agréable… Avec le temps, on trouvait cela réellement agréable, cette pression dans votre poitrine, ce noeud à l'estomac. On se contentait de peu… Il s'était toujours contenté d'un rien, pour en faire un tout. Il manqua de susurrer un second bonne nuit, mais resta silencieux un moment, à fixer le plafond, pour se tourner ensuite, dans un froissement de drap. Ce n'était pas la première fois qu'il pouvait le voir aussi proche, et pourtant, il avait l'impression que ça l'était. Qu'il le voyait "pour la première fois". Un sourire étira ses lèvres, oubliant complètement cette fichue télévision de l'autre côté de la porte. Yo Han était là, personne pouvait rien contre ça. Comme s'il suffisait de sa présence pour l'enfermer dans une bulle. Pour qu'il se sente invincible et prêt à affronter n'importe quoi. Même un puits et ses démons. Enfin, peut-être pas à ce point. Son sourire se fissura, dans un moment de doute. Il ne connaissait pas la famille de Yohan, comme il ne connaissait pas la sienne. Il ne connaissait pas beaucoup de son passé, comme il n'avait jamais lui livré le sien. Peut-être qu'il avait cherché à esquiver ces sujets, avec le temps, afin d'éviter aux mensonges de s'empiler. Parce qu'il avait eu peur d'un " et toi ? " Mais Yo Han n'était pas très bavard. Il ne lui demanderait probablement pas de lui-même. « est-ce que … ta soeur est malade ? c'est pas trop grave ? Avec un médecin dans la famille, elle doit être bien soigné hehe… » Il croyait naïvement qu'il s'agissait d'un rhume, un truc du genre. Alors qu'il aurait sans doute s'interroger un peu plus sur le lien entre sa carrière et la soudaine maladie de sa soeur. Il était pas spécialement intelligent, n'avait pas une déduction rapide. Pire, il était maladroit, à toujours vouloir rire de tout, de ne rien prendre au sérieux. Il ne regarderait plus de film d'horreur. Pas sans Yo Han dans la même pièce… Pas jusqu'à sa prochaine crise de confiance en lui. Jusqu'à halloween, peut-être ? « plus jamais je regarderai de film d'horreur, compte là-dessus. » Il secoua la tête légèrement, acquiesçant vaguement et fixa sa main s'approcher, son coeur s'arrêtant. Ca...C'était pas non plus habituel, ce simple touché devenant grisant. Brûlant… Et entêtant. Il fallait qu'il arrête de le surprendre. Comment voulait-il qu'il dorme après ça ? Il sourit pourtant… Et se rapprocha, mettant ça sur le compte du naturel. Sur son côté tactile et demandeurs de câlins, pour se coller au côté de son corps et poser sa tête blonde sur son épaule. Il trouvera bien une excuse si il lui demande.
Mais cette proximité qu'il adorait tant, était tout aussi dangereuse. Parfois. Yo Han n'était pas à lui. Partiellement, s'en convainquant sans doute, un peu, mais loin de l'être totalement. Certaines choses n'étaient pas naturelles et s'allonger dans son lit ne faisait pas parti de ce qu'il avait déjà imposé, dans le quotidien du médecin. Pourtant il n'aurait jamais dit non. Pas à une chance de partager sa nuit avec la sienne. C'était idiot. Un peu pathétique aussi… Mais la fierté, il en avait franchement rien à foutre. Le coeur battant, le corps tout aussi tendu, la panique n'était pas assez forte pour taire ce sentiment de bonheur qui emballait son coeur de battements plus rapides. C'était agréable… Avec le temps, on trouvait cela réellement agréable, cette pression dans votre poitrine, ce noeud à l'estomac. On se contentait de peu… Il s'était toujours contenté d'un rien, pour en faire un tout. Il manqua de susurrer un second bonne nuit, mais resta silencieux un moment, à fixer le plafond, pour se tourner ensuite, dans un froissement de drap. Ce n'était pas la première fois qu'il pouvait le voir aussi proche, et pourtant, il avait l'impression que ça l'était. Qu'il le voyait "pour la première fois". Un sourire étira ses lèvres, oubliant complètement cette fichue télévision de l'autre côté de la porte. Yo Han était là, personne pouvait rien contre ça. Comme s'il suffisait de sa présence pour l'enfermer dans une bulle. Pour qu'il se sente invincible et prêt à affronter n'importe quoi. Même un puits et ses démons. Enfin, peut-être pas à ce point. Son sourire se fissura, dans un moment de doute. Il ne connaissait pas la famille de Yohan, comme il ne connaissait pas la sienne. Il ne connaissait pas beaucoup de son passé, comme il n'avait jamais lui livré le sien. Peut-être qu'il avait cherché à esquiver ces sujets, avec le temps, afin d'éviter aux mensonges de s'empiler. Parce qu'il avait eu peur d'un " et toi ? " Mais Yo Han n'était pas très bavard. Il ne lui demanderait probablement pas de lui-même. « est-ce que … ta soeur est malade ? c'est pas trop grave ? Avec un médecin dans la famille, elle doit être bien soigné hehe… » Il croyait naïvement qu'il s'agissait d'un rhume, un truc du genre. Alors qu'il aurait sans doute s'interroger un peu plus sur le lien entre sa carrière et la soudaine maladie de sa soeur. Il était pas spécialement intelligent, n'avait pas une déduction rapide. Pire, il était maladroit, à toujours vouloir rire de tout, de ne rien prendre au sérieux. Il ne regarderait plus de film d'horreur. Pas sans Yo Han dans la même pièce… Pas jusqu'à sa prochaine crise de confiance en lui. Jusqu'à halloween, peut-être ? « plus jamais je regarderai de film d'horreur, compte là-dessus. » Il secoua la tête légèrement, acquiesçant vaguement et fixa sa main s'approcher, son coeur s'arrêtant. Ca...C'était pas non plus habituel, ce simple touché devenant grisant. Brûlant… Et entêtant. Il fallait qu'il arrête de le surprendre. Comment voulait-il qu'il dorme après ça ? Il sourit pourtant… Et se rapprocha, mettant ça sur le compte du naturel. Sur son côté tactile et demandeurs de câlins, pour se coller au côté de son corps et poser sa tête blonde sur son épaule. Il trouvera bien une excuse si il lui demande.
electric bird.
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Re: doctissimo is a liar x mayo | Mar 5 Juil - 20:38 Citer EditerSupprimer
doctissimo is a liar.
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Outfit + Dire que c’était un film qui les avait mené la. A partager le même lit. A se retrouver dans une telle proximité. Mana arrivait toujours à faire en sorte qu’un rien devienne un tout. Il avait le don de me faire réagir. Beaucoup trop vite, même. Mais aussi sourire, beaucoup plus longtemps. Et puis… Il arrivait parfois à colorer mon monde de couleurs plus vives. A redonner un espoir parfois éteint, dans des moments de doute. A raviver la flamme. Il l’avait jamais su, mais si je ne m’étais jamais écroulé en quatre ans, c’était parce qu’il était la. Parce que je ne m’étais jamais senti seul. Parce que je m’étais senti important. Parce que j’avais cru à travers son regard pouvoir devenir quelqu’un. C’était con. Mais vrai. Je lui avais jamais dit clairement à quel point je l’appréciait. Et il était sûrement loin de se douter du bien qu’il me procurait non plus. Sauf que je comptais pas lui dire. C’était pas mon genre, d’avouer mes faiblesses. Même si je le savais, que ça lui ferait plaisir.
Je savais pas ce qui m’arrivait. Pourquoi je réagissais si étrangement à sa simple proximité, alors que je l’avais provoqué maintes et maintes fois sans jamais aucun effet. Du moins, je le pensais. Mais à dire vrai, je n’y avais jamais fait attention. Et moi qui étais médecin, je me posais la question d’une quelconque maladie, alors que je la savais absurde. J’avais toujours été aveugle. A ne jamais voir ses gestes ou ses paroles beaucoup trop subjectives. Ni à comprendre pourquoi j’agissais ainsi avec lui. Pourquoi sa place dans mon monde n’était pas la même que pour les autres. En fait, c’était à peine si j’avais conscience de ça. Et pourtant, quand on y regardait de plus prêt, si on me demandait demain la seule personne que je voudrais garder à mes cotés, excepté ma famille, je le choisirais lui. Comme si ça avait toujours été une évidence. Évidence qui moi, ne me frappait pas. Parce que j’étais pas du genre à penser à ça. A la place des gens dans ma vie. A ce que je ressentais pour eux. Encore moins à ce qu’ils pouvaient ressentir pour moi. Je voulais pas m’encombrer de ces futilités. Mais personne ne m’avait expliqué que ce n’en était pas, des futilités. De toute façon, lorsque le sujet de ma soeur fut aborder, j’oubliais complètement cette sorte de gène que j’avais eu. Peut être était-elle toujours présente. Mais en tout cas, moi, je n’y faisais plus attention. Pas trop grave ? Bien soignée ? Grâce à moi… J’eus envie de rire. Un rire amer. Mais même ça, ça ne sorti pas de mes lèvres. Incapable de répondre. Mon esprit déjà bien loin, à penser à cette femme dont la durée de vie raccourcissait sans cesse et moi qui n’avançait pas assez vite. Une course contre la montre. Que je m’étais juré de remporter alors que les chances étaient quasi nulles. Je pouvais juste pas l’abandonner. Ma grande soeur. Mon trésor. J’en étais incapable. Mais je savais pas si j’étais prêt à en parler, raison pour laquelle je lui disais de dormir, préférant m’emmurer dans mon silence n’arrivant pas à retenir un geste beaucoup trop doux de ma part. Me surprenant, avant qu’il ne me surprenne d’avantage. Je le vis pas se rapprocher, ayant déjà de nouveau fermer les yeux pour montrer l’exemple. Mais je sentis son corps, contre le mien, ainsi que sa tête, sur mon épaule. Pourquoi ? Pourquoi il savait toujours quand se rapprocher de moi ? Ou était-ce de la chance ? Qu’importe. Sa présence me faisait du bien. Me rassurait. M’empêchait de broyer du noir. Alors je le tirais légèrement sur moi, l’emprisonnant dans mes bras, calant ma joue sur le haut de son crâne, respirant l’odeur de ses cheveux. De mon shampoing. Le serrant un instant fort avant de relâcher la pression, ne le laissant pour autant pas s’éloigner de moi. « Ma grande soeur… A une maladie qu’on ne sait pas soigner. Depuis sa naissance. Elle est prédestinée à s’éteindre avant la trentaine. C’est pour ça que je veux être médecin… » Pour la sauver. Pour trouver ce putain de remède. Parce qu’il en existait forcément un. Fermant de nouveau les yeux, une larme invisible coula le long de ma joue pour finir sur son crâne, respirant longuement, le gardant dans mes bras, m’étant confié pour la première fois. Je pouvais pas en dire plus. Je voulais pas en parler plus non plus. J’avais juste besoin de sa présence. De son corps, contre le mien. De sa chaleur. De son odeur. Tous si rassurants… Fermant de nouveau les yeux, mes battements se ralentirent, finissant par se calmer plus ou moins. Une main vint se perdre dans ses cheveux, que je caressais, comme absent, même si je savais qu’il supportait pas. Je m’en foutais là, tout de suite. « J’aime tes cheveux. » Et j’enfouissais ma tête dedans, ne comptant pas le lâcher un seul instant cette nuit. C’était la première fois. Que je dormais avec quelqu’un. Que je partageais mon lit. Que j’enlaçais de ma propre initiative, pour mon propre besoin. Sauf que voila, c’était Mana. Et Mana, avec moi, il était capable de faire des miracles. S’il était mon remède ? Je ne le savais. En tout cas, ce soir, il serait la peluche que je n’avais jamais eu, tandis que je me laissais lentement avoir par Morphée.
Je savais pas ce qui m’arrivait. Pourquoi je réagissais si étrangement à sa simple proximité, alors que je l’avais provoqué maintes et maintes fois sans jamais aucun effet. Du moins, je le pensais. Mais à dire vrai, je n’y avais jamais fait attention. Et moi qui étais médecin, je me posais la question d’une quelconque maladie, alors que je la savais absurde. J’avais toujours été aveugle. A ne jamais voir ses gestes ou ses paroles beaucoup trop subjectives. Ni à comprendre pourquoi j’agissais ainsi avec lui. Pourquoi sa place dans mon monde n’était pas la même que pour les autres. En fait, c’était à peine si j’avais conscience de ça. Et pourtant, quand on y regardait de plus prêt, si on me demandait demain la seule personne que je voudrais garder à mes cotés, excepté ma famille, je le choisirais lui. Comme si ça avait toujours été une évidence. Évidence qui moi, ne me frappait pas. Parce que j’étais pas du genre à penser à ça. A la place des gens dans ma vie. A ce que je ressentais pour eux. Encore moins à ce qu’ils pouvaient ressentir pour moi. Je voulais pas m’encombrer de ces futilités. Mais personne ne m’avait expliqué que ce n’en était pas, des futilités. De toute façon, lorsque le sujet de ma soeur fut aborder, j’oubliais complètement cette sorte de gène que j’avais eu. Peut être était-elle toujours présente. Mais en tout cas, moi, je n’y faisais plus attention. Pas trop grave ? Bien soignée ? Grâce à moi… J’eus envie de rire. Un rire amer. Mais même ça, ça ne sorti pas de mes lèvres. Incapable de répondre. Mon esprit déjà bien loin, à penser à cette femme dont la durée de vie raccourcissait sans cesse et moi qui n’avançait pas assez vite. Une course contre la montre. Que je m’étais juré de remporter alors que les chances étaient quasi nulles. Je pouvais juste pas l’abandonner. Ma grande soeur. Mon trésor. J’en étais incapable. Mais je savais pas si j’étais prêt à en parler, raison pour laquelle je lui disais de dormir, préférant m’emmurer dans mon silence n’arrivant pas à retenir un geste beaucoup trop doux de ma part. Me surprenant, avant qu’il ne me surprenne d’avantage. Je le vis pas se rapprocher, ayant déjà de nouveau fermer les yeux pour montrer l’exemple. Mais je sentis son corps, contre le mien, ainsi que sa tête, sur mon épaule. Pourquoi ? Pourquoi il savait toujours quand se rapprocher de moi ? Ou était-ce de la chance ? Qu’importe. Sa présence me faisait du bien. Me rassurait. M’empêchait de broyer du noir. Alors je le tirais légèrement sur moi, l’emprisonnant dans mes bras, calant ma joue sur le haut de son crâne, respirant l’odeur de ses cheveux. De mon shampoing. Le serrant un instant fort avant de relâcher la pression, ne le laissant pour autant pas s’éloigner de moi. « Ma grande soeur… A une maladie qu’on ne sait pas soigner. Depuis sa naissance. Elle est prédestinée à s’éteindre avant la trentaine. C’est pour ça que je veux être médecin… » Pour la sauver. Pour trouver ce putain de remède. Parce qu’il en existait forcément un. Fermant de nouveau les yeux, une larme invisible coula le long de ma joue pour finir sur son crâne, respirant longuement, le gardant dans mes bras, m’étant confié pour la première fois. Je pouvais pas en dire plus. Je voulais pas en parler plus non plus. J’avais juste besoin de sa présence. De son corps, contre le mien. De sa chaleur. De son odeur. Tous si rassurants… Fermant de nouveau les yeux, mes battements se ralentirent, finissant par se calmer plus ou moins. Une main vint se perdre dans ses cheveux, que je caressais, comme absent, même si je savais qu’il supportait pas. Je m’en foutais là, tout de suite. « J’aime tes cheveux. » Et j’enfouissais ma tête dedans, ne comptant pas le lâcher un seul instant cette nuit. C’était la première fois. Que je dormais avec quelqu’un. Que je partageais mon lit. Que j’enlaçais de ma propre initiative, pour mon propre besoin. Sauf que voila, c’était Mana. Et Mana, avec moi, il était capable de faire des miracles. S’il était mon remède ? Je ne le savais. En tout cas, ce soir, il serait la peluche que je n’avais jamais eu, tandis que je me laissais lentement avoir par Morphée.
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Re: doctissimo is a liar x mayo | Mar 5 Juil - 20:38 Citer EditerSupprimer
doctissimo is a liar.
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Outfit + C'était pas grave, s'il ne lui disait jamais à quel point il tenait à lui. Parce qu'il savait d'une certaine façon, qu'il était spécial pour lui, à ses yeux. Il était pas aveugle, au point de ne pas remarquer que sa place était spéciale. Un meilleur ami un peu trop collant, dans la vie d'un gars qui ne cherchait pas vraiment le contact humain, c'était forcément unique comme mélange. Il avait pas besoin qu'il lui explique, pour savoir que c'était chose rare, de laisser quelqu'un s'infiltrer dans sa vie. Pour s'y être incrusté, il savait mieux que quiconque à quel point c'était difficile… ou pas vraiment. Il n'avait jamais trouvé très compliqué. Il s'était imposé, il avait envahi naturellement son espace personnel, chaque jour un peu plus, que cela s'était fait assez naturellement. Même si cela avait mis du temps. Peut-être qu'il était chanceux, ou que simplement, il avait su comment s'y prendre pour faire sa place. Peu importe la raison, tant qu'il savait qu'il comptait pour lui. Peut-être pas autant que ses sentiments, ne lui demandant pas de les lui retourner… Mais au moins, le plus important dans son cercle d'ami. Il avait tout fait pour l'être en tout cas. Pour être celui qui resterait à ses côtés, le plus longtemps que l'avenir leur permettrait.
Et pourtant, qu'est-ce qu'ils connaissaient de l'un l'autre ? Qu'est-ce qu'il connaissait de lui, de son passé ? Pratiquement rien. Ils étaient meilleurs amis, et parfois inconnus. Parce que Mana ne donnait pas tant d'importance, ne le jugerait pas sur son passé, sa famille, parce qu'il aimerait qu'il en fasse de même du sien. Parce qu'il s'était tellement perdu dans les mensonges ces dernières années, qu'il n'aimait pas s'attarder sur ces sujets. Il connaissait Yohan. Il connaissait ses goûts, son caractère, ses réactions. Son odeur. Ses vêtements, ses habitudes. Ses mauvais jours, comme ses meilleurs. Il pouvait le dire, il le connaissait. Ils étaient meilleurs amis, quoi qu'en pense d'autres à ce sujet. Le reste… Ce n'était que des détails. Parce que ça l'arrangeait lui, de les définir ainsi. Cependant, s'il avait su plus tôt, peut-être n'aurait-il pas formulé sa phrase de cette façon… Non, il aurait prononcé les mêmes mots, usé de ce même rire idiot. Parce qu'il était un idiot, qui envisagerait jamais le pire à moins qu'on ne le lui mette sous le nez. C'était un optimiste, un rêveur. Un mec tactile, qui ne réalisa pas à quel point son geste de se rapprocher de lui était important. Coïncidence probablement, opportunité qu'il avait saisi, parce que cela devenait de plus en plus difficile de résister à l'envie de le toucher quand il en avait l'occasion. Son corps pratiquement nu, collé au sien pratiquement couvert. Sentant sa chaleur, son odeur. Pouvant écouter sa respiration et les battements de son coeur. Cette proximité qu'il lui accordait… n'avait jamais été aussi plaisante. Yo Han ne lui posa même pas de question et il préféra rester silencieux, le laissant faire. Se laissant amener un peu plus, reposant contre son torse et s'agrippa un peu plus confortablement à lui, fermant les yeux. C'était même… beaucoup trop agréable. Comprenant pourtant ensuite que ce câlin, il en avait eu besoin. Il ne répondait pas à l'une de ses nombreuses demandes. Cette fois… Il l'avait aussi voulu un peu. Dans un besoin de réconfort. Parce que Mana n'aurait probablement pas eu les mots suffisants. Sa soeur était malade. Sa soeur allait peut-être mourir … Et lui devenait médecin pour la sauver. Son coeur se serra. Il ne la connaissait pas, il connaissait seulement le frère de l'histoire. Il ouvrit la bouche, mais se tut, venant à son tour faire pression contre son corps. Il voulait pas tenter de le faire rire avec ses conneries. Pour une fois, il se tairait. Parce qu'il le connaissait… et savait qu'il n'en voulait pas, de ça. Et espérait égoïstement que sa présence suffisait à le consoler au moins un peu. S'enfouissant contre le creux de son cou, son corps se crispa dans un frisson avant de se détendre. Il avait longtemps qu'il le faisait exprès, qu'il s'amusait de ses réactions. Cette fois, il ne se recula pas, ne chercha pas à enlever ses doigts de sa tignasse. « je sais… mais tu les aimes un peu trop... » Il n'avait jamais compris pourquoi il aimait tant ce touché, pourtant loin d'être agréable. Il comprendrait probablement jamais.. Et ça lui allait. Pour ce soir du moins, il se laissa reposer contre lui. Dans ses bras, dans le même lit. Son coeur se calmait, s'apaisant, et la chaleur entre ses draps le tirant vers un sommeil confortable. Une exception, comme le film d'horreur. Une exception qui lui faisait franchir une autre limite, dont il aurait du mal à se passer ensuite. Il préféra se laisser bercer d'illusions, et de rêves. D'une vie où il n'aurait pas à se soucier de qui partagera un jour les nuits de Yohan. Puisque cette nuit était à lui.
Et pourtant, qu'est-ce qu'ils connaissaient de l'un l'autre ? Qu'est-ce qu'il connaissait de lui, de son passé ? Pratiquement rien. Ils étaient meilleurs amis, et parfois inconnus. Parce que Mana ne donnait pas tant d'importance, ne le jugerait pas sur son passé, sa famille, parce qu'il aimerait qu'il en fasse de même du sien. Parce qu'il s'était tellement perdu dans les mensonges ces dernières années, qu'il n'aimait pas s'attarder sur ces sujets. Il connaissait Yohan. Il connaissait ses goûts, son caractère, ses réactions. Son odeur. Ses vêtements, ses habitudes. Ses mauvais jours, comme ses meilleurs. Il pouvait le dire, il le connaissait. Ils étaient meilleurs amis, quoi qu'en pense d'autres à ce sujet. Le reste… Ce n'était que des détails. Parce que ça l'arrangeait lui, de les définir ainsi. Cependant, s'il avait su plus tôt, peut-être n'aurait-il pas formulé sa phrase de cette façon… Non, il aurait prononcé les mêmes mots, usé de ce même rire idiot. Parce qu'il était un idiot, qui envisagerait jamais le pire à moins qu'on ne le lui mette sous le nez. C'était un optimiste, un rêveur. Un mec tactile, qui ne réalisa pas à quel point son geste de se rapprocher de lui était important. Coïncidence probablement, opportunité qu'il avait saisi, parce que cela devenait de plus en plus difficile de résister à l'envie de le toucher quand il en avait l'occasion. Son corps pratiquement nu, collé au sien pratiquement couvert. Sentant sa chaleur, son odeur. Pouvant écouter sa respiration et les battements de son coeur. Cette proximité qu'il lui accordait… n'avait jamais été aussi plaisante. Yo Han ne lui posa même pas de question et il préféra rester silencieux, le laissant faire. Se laissant amener un peu plus, reposant contre son torse et s'agrippa un peu plus confortablement à lui, fermant les yeux. C'était même… beaucoup trop agréable. Comprenant pourtant ensuite que ce câlin, il en avait eu besoin. Il ne répondait pas à l'une de ses nombreuses demandes. Cette fois… Il l'avait aussi voulu un peu. Dans un besoin de réconfort. Parce que Mana n'aurait probablement pas eu les mots suffisants. Sa soeur était malade. Sa soeur allait peut-être mourir … Et lui devenait médecin pour la sauver. Son coeur se serra. Il ne la connaissait pas, il connaissait seulement le frère de l'histoire. Il ouvrit la bouche, mais se tut, venant à son tour faire pression contre son corps. Il voulait pas tenter de le faire rire avec ses conneries. Pour une fois, il se tairait. Parce qu'il le connaissait… et savait qu'il n'en voulait pas, de ça. Et espérait égoïstement que sa présence suffisait à le consoler au moins un peu. S'enfouissant contre le creux de son cou, son corps se crispa dans un frisson avant de se détendre. Il avait longtemps qu'il le faisait exprès, qu'il s'amusait de ses réactions. Cette fois, il ne se recula pas, ne chercha pas à enlever ses doigts de sa tignasse. « je sais… mais tu les aimes un peu trop... » Il n'avait jamais compris pourquoi il aimait tant ce touché, pourtant loin d'être agréable. Il comprendrait probablement jamais.. Et ça lui allait. Pour ce soir du moins, il se laissa reposer contre lui. Dans ses bras, dans le même lit. Son coeur se calmait, s'apaisant, et la chaleur entre ses draps le tirant vers un sommeil confortable. Une exception, comme le film d'horreur. Une exception qui lui faisait franchir une autre limite, dont il aurait du mal à se passer ensuite. Il préféra se laisser bercer d'illusions, et de rêves. D'une vie où il n'aurait pas à se soucier de qui partagera un jour les nuits de Yohan. Puisque cette nuit était à lui.
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