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Pura Vida - COSTA RICA
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Pura Vida - COSTA RICA | Mar 12 Juil - 0:50 Citer EditerSupprimer
# we travel not to escape life, but for life not to escape us. Pura Vida.
C'était le grand jour pour les frères et soeurs Yang. Le 12 Juillet, départ imminent de l'aéroport de Séoul direct jusqu'à l'aéroport international de San José.
Le réveil avait sonné à 6h du matin pour le jeune vétérinaire, qui n'avait pas beaucoup dormi à cause de l'excitation. Lui et Fuuko avaient dormi chez leurs parents pour faciliter les choses, notamment le transport jusqu'à l'aéroport, qui allait se faire grâce à Papa Yang, qui avait accepté avec plaisir de les mener. Ce n'était pas sans compter sur l'inquiétude de la mère de famille, qui avait déjà préparé leur petit-déjeuner. Vos passeports, vos billets d'avion, vous avez tout? Tamaki souffla une première fois alors qu'il se servit un verre de jus de fruits. Tranquille, on décolle à 10h20, laisse nous nous réveiller. T'es tendue. Et il n'allait pas dire la suite de la phrase, c'était déplacé.
En tout cas, Tamaki avait tout de prêt pour ces vacances. Sa valise attendait dans sa chambre, il avait aussi pris son ordinateur ainsi que ses dossiers, sûrement pour pouvoir travailler un peu s'il trouvait le temps. Mais ce qu'il allait faire surtout, c'était profiter et s'éclater avec sa petite soeur, Fuuko, qui l'accompagnait durant ce voyage. Et en même temps, c'était normal. Ce voyage, c'était LEUR voyage, il l'avait organisé pour eux deux seulement, et il en était ravi. Toi aussi, tu as tout de prêt? lança-t-il à sa frangine, finissant ensuite son verre de jus de fruit.
Leur père était levé aussi, mais traînait des pieds, sûrement fatigué le pauvre. Tam grimaça en le voyant, il s'en voulait un peu de le secouer de si bonheur, mais il n'avait pas le choix. Leur mère leur avait, d'ailleurs, préparé un encas pour l'avion, vu qu'ils avaient 11 heures de vol qui les attendaient. Elle rangea ça dans un sac à dos qu'elle tendit l'aîné. Ce dernier le prit puis partit enfiler sa tenue de départ, avant de boucler les derniers bagages.
Arrivés à l'aéroport, Fuuko et Tamaki déposèrent leurs baggages en soute, peu avant de prendre l'avion. Du coup, ils en profitèrent pour discuter avec leur père. Tamaki vérifia une dernière fois qu'il avait bien tout ce qu'il fallait sur lui en papiers, et, quand la voix annonça l'embarquement pour leur vol, ne perdit pas une minute. Allez, c'est notre tour. Salut Papa. On vous appelle quand on est arrivé. Embrasse maman de notre part! Et Tamaki saisit sa soeur par les épaules, lui offrant un large sourire, tout excité. Ca y est, on y est enfin frangine! Les vacances qu'on attendait depuis des années. Ils montrèrent leurs billets d'avion et passeports et pénétrèrent enfin dans l'avion, s'installant à leurs places. Tamaki posa sa sacoche d'ordinateur à ses pieds, et son sac à dos sur la cabine au-dessus de sa tête. Il regarda l'heure à son téléphone: aucun retard à signaler. On va faire un premier selfie pour fêter ça... Et c'est sur un snap que Tamaki immortalisa le moment avec Fuuko, les deux tout sourires. Une photo qu'il accompagna de la légende suivante: Costa Rica nous voilà! Restait à s'occuper pendant les 11 heures de vol qui se présentaient à eux. Que faire? Dormir? Pourquoi pas.
Le réveil avait sonné à 6h du matin pour le jeune vétérinaire, qui n'avait pas beaucoup dormi à cause de l'excitation. Lui et Fuuko avaient dormi chez leurs parents pour faciliter les choses, notamment le transport jusqu'à l'aéroport, qui allait se faire grâce à Papa Yang, qui avait accepté avec plaisir de les mener. Ce n'était pas sans compter sur l'inquiétude de la mère de famille, qui avait déjà préparé leur petit-déjeuner. Vos passeports, vos billets d'avion, vous avez tout? Tamaki souffla une première fois alors qu'il se servit un verre de jus de fruits. Tranquille, on décolle à 10h20, laisse nous nous réveiller. T'es tendue. Et il n'allait pas dire la suite de la phrase, c'était déplacé.
En tout cas, Tamaki avait tout de prêt pour ces vacances. Sa valise attendait dans sa chambre, il avait aussi pris son ordinateur ainsi que ses dossiers, sûrement pour pouvoir travailler un peu s'il trouvait le temps. Mais ce qu'il allait faire surtout, c'était profiter et s'éclater avec sa petite soeur, Fuuko, qui l'accompagnait durant ce voyage. Et en même temps, c'était normal. Ce voyage, c'était LEUR voyage, il l'avait organisé pour eux deux seulement, et il en était ravi. Toi aussi, tu as tout de prêt? lança-t-il à sa frangine, finissant ensuite son verre de jus de fruit.
Leur père était levé aussi, mais traînait des pieds, sûrement fatigué le pauvre. Tam grimaça en le voyant, il s'en voulait un peu de le secouer de si bonheur, mais il n'avait pas le choix. Leur mère leur avait, d'ailleurs, préparé un encas pour l'avion, vu qu'ils avaient 11 heures de vol qui les attendaient. Elle rangea ça dans un sac à dos qu'elle tendit l'aîné. Ce dernier le prit puis partit enfiler sa tenue de départ, avant de boucler les derniers bagages.
Arrivés à l'aéroport, Fuuko et Tamaki déposèrent leurs baggages en soute, peu avant de prendre l'avion. Du coup, ils en profitèrent pour discuter avec leur père. Tamaki vérifia une dernière fois qu'il avait bien tout ce qu'il fallait sur lui en papiers, et, quand la voix annonça l'embarquement pour leur vol, ne perdit pas une minute. Allez, c'est notre tour. Salut Papa. On vous appelle quand on est arrivé. Embrasse maman de notre part! Et Tamaki saisit sa soeur par les épaules, lui offrant un large sourire, tout excité. Ca y est, on y est enfin frangine! Les vacances qu'on attendait depuis des années. Ils montrèrent leurs billets d'avion et passeports et pénétrèrent enfin dans l'avion, s'installant à leurs places. Tamaki posa sa sacoche d'ordinateur à ses pieds, et son sac à dos sur la cabine au-dessus de sa tête. Il regarda l'heure à son téléphone: aucun retard à signaler. On va faire un premier selfie pour fêter ça... Et c'est sur un snap que Tamaki immortalisa le moment avec Fuuko, les deux tout sourires. Une photo qu'il accompagna de la légende suivante: Costa Rica nous voilà! Restait à s'occuper pendant les 11 heures de vol qui se présentaient à eux. Que faire? Dormir? Pourquoi pas.
© kristen
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Re: Pura Vida - COSTA RICA | Dim 17 Juil - 23:15 Citer EditerSupprimer
# we travel not to escape life, but for life not to escape us. Pura Vida.
Partir seulement tous les deux en voyage, c'était une première pour Tamaki et moi. On a toujours été habitués à partir en famille, tous les quatre. C'était toujours comme ça depuis nos premiers gazouillements de bébé. Depuis l'accident de Papa, les grands voyages, c'était plus trop possible. On se contentait de partir dans les petites villes d'à côté ou les petits villages que Maman n'avait jamais visité. C'était tout aussi cool hein puis on partait tous ensembles. Mais l'aventure, la vraie, ça me manquait tellement. Les grands espaces, les recoins inconnus, partir à la rencontre de nouvelles personnes, de nouvelles cultures, l'excitation quand on sort de l'avion, c'est ça l'aventure.
Alors quand Tama-kun m'a annoncé qu'on partait au Costa Rica tous les deux, j'peux vous dire que ma valise était prête en deux-deux ! J'sais que j'avais trois semaines pour la faire mais j'étais tellement pressée de partir qu'attendre, moi j'peux pas quand c'est comme ça ! J'avais compté les jours restants jusqu'au départ et j'les avais barré sur mon calendrier, sans oublier de faire le décompte à voix haute à chaque repas. J'crois que j'avais pris la tête à Ae Cha avec ça aussi, on avait épluché les guides touristiques pour voir les choses à visiter mais connaissant mon frère, il avait déjà tout prévu ! Il avait hérité ce petit côté maniaque de Maman, elle programmait tout à la seconde près ! Moi j'étais comme Papa, à partir du jour au lendemain avec le strict minimum. Bon, c'est aussi pour ça qu'on finissait dans des situations pas possibles. Et qu'on finissait surtout par se faire engueuler par Maman.
La vieille du départ, j'avais eu du mal à trouver le sommeil. J'étais trop excitée pour ça et j'crois qu'au réveil, ça c'était vu sur ma tronche. Si j'avais un sourire de trois kilomètres de long, mes cernes étaient toutes aussi énormes. J'étais à deux doigts de m'en dormir sous la douche avant de descendre pour prendre le petit dej' une dernière fois en famille avant le départ. Je regarde mon bol sans comprendre c'que se racontent mon frère et ma mère. C'est une pichenette de mon père sur le bout de mon nez qui me ramène sur terre. « Mange Kokotte, c'est pas le moment de te noyer dans ton café ». J'lui souris avant de prendre une grosse bouchée de ma tartine.
J'embrasse Maman une dernière fois et la prend fort contre moi comme je l'ai fait avec AeCha et Jayden hier (oui j'voulais absolument les voir avant de partir) et lui dit au revoir en montant dans la voiture. J'ouvre pas la bouche du trajet, me contentant de temps à autre de chantonner sur les chansons que je connais (ce qui n'est pas souvent) ou d'émettre des bruits pour signaler aux deux hommes de ma vie que j'étais encore présente.
A l'aéroport, dire au revoir à Papa, c'est dur aussi. Je m'assois sur ses genoux (c'est bien l'un des seuls avantages que j'trouve au fait qu'il soit en fauteuil) et l'enlace comme une petite fille. « Profitez du calme avec Maman et t'en fais pas, on vous préviendra dès qu'on arrive ». Je claque un énorme bisou sur sa joue avant de me relever, laissant mon frère lui dire au revoir à son tour. « Faites attention à vous ! ». J'récupère mon sac avant de lui dire : « Vous aussi. Et nous annoncez pas qu'on a petit frère ou une petite sœur en revenant ! ». Mon père rigole de sa grosse voix et après une dernière embrassade, je laisse mon frère m'entraîner jusqu'aux portes d'embarquement.
Mon frangin c'est le meilleur, il a toujours le mot pour faire que tout aille bien. Je l'attrape par la taille alors qu'on avance tout souriant. « J'crois que c'est la meilleure idée que t'aies jamais eu ! ». C'tait pas sous-entendu qu'il avait que des idées de merde hein mais faut quand même dire qu'ils sont pas beaucoup les frangins qui organisent des voyages surprises à leurs petites sœurs chéries. « J'ai hâte d'y être, ça va être long 11h de vols, je vais jamais tenir ! ».
J'ai parlé trop vite. A peine assise dans l'avion que j'ai déjà envie de dormir, de finir ma (très) courte nuit. Mais Tama-kun me tient éveillé en voulant prendre plusieurs photos pour immortaliser le début de nos belles vacances ! « Cheese ! ». Il envoie la photo à Maman avant d'éteindre son téléphone comme nous le demande l'hôtesse de l'air. D'ailleurs, je loupe pas le petit regard qu'elle a pour mon frère mais lui, il voit rien. J'lui donne un coup de coude une fois la madame parti et j'le regarde dépitée : « T'as pas vu ». C'est pas une question, c'est plutôt une affirmation. Il m'regarde avec ses yeux de merlan frit, ce qui fait soupirer en m'enfonçant dans le siège. « L'hôtesse de l'air là, elle te draguait ». Il a pas l'air de comprendre. Ces 11 heures de vols allaient être longues. Surtout pour l'hôtesse de l'air en fait. Elle va s'en manger des vents.
Quand l'avion prend son envol, je regarde fixement le hublot comme une enfant, je m'accroche à la main de mon frère pour évacuer ce trop plein d'excitation que j'ai en moi. J'en aurai presque oublié la fatigue, si un bâillement n'avait pas choisi ce moment-là pour sortir de ma bouche gracieusement. Je pose alors ma tête sur l'épaule de mon frère, tirant un peu sur son bras pour le mettre correctement (la soeur vachement pas chiante) et ferme les yeux. « Tu m'réveilles quand on mange ? ». Même à deux doigts de m'endormir comme une marmotte, la bouffe restait ma priorité. Bah quoi, c'est important de se nourrir !
Alors quand Tama-kun m'a annoncé qu'on partait au Costa Rica tous les deux, j'peux vous dire que ma valise était prête en deux-deux ! J'sais que j'avais trois semaines pour la faire mais j'étais tellement pressée de partir qu'attendre, moi j'peux pas quand c'est comme ça ! J'avais compté les jours restants jusqu'au départ et j'les avais barré sur mon calendrier, sans oublier de faire le décompte à voix haute à chaque repas. J'crois que j'avais pris la tête à Ae Cha avec ça aussi, on avait épluché les guides touristiques pour voir les choses à visiter mais connaissant mon frère, il avait déjà tout prévu ! Il avait hérité ce petit côté maniaque de Maman, elle programmait tout à la seconde près ! Moi j'étais comme Papa, à partir du jour au lendemain avec le strict minimum. Bon, c'est aussi pour ça qu'on finissait dans des situations pas possibles. Et qu'on finissait surtout par se faire engueuler par Maman.
La vieille du départ, j'avais eu du mal à trouver le sommeil. J'étais trop excitée pour ça et j'crois qu'au réveil, ça c'était vu sur ma tronche. Si j'avais un sourire de trois kilomètres de long, mes cernes étaient toutes aussi énormes. J'étais à deux doigts de m'en dormir sous la douche avant de descendre pour prendre le petit dej' une dernière fois en famille avant le départ. Je regarde mon bol sans comprendre c'que se racontent mon frère et ma mère. C'est une pichenette de mon père sur le bout de mon nez qui me ramène sur terre. « Mange Kokotte, c'est pas le moment de te noyer dans ton café ». J'lui souris avant de prendre une grosse bouchée de ma tartine.
J'embrasse Maman une dernière fois et la prend fort contre moi comme je l'ai fait avec AeCha et Jayden hier (oui j'voulais absolument les voir avant de partir) et lui dit au revoir en montant dans la voiture. J'ouvre pas la bouche du trajet, me contentant de temps à autre de chantonner sur les chansons que je connais (ce qui n'est pas souvent) ou d'émettre des bruits pour signaler aux deux hommes de ma vie que j'étais encore présente.
A l'aéroport, dire au revoir à Papa, c'est dur aussi. Je m'assois sur ses genoux (c'est bien l'un des seuls avantages que j'trouve au fait qu'il soit en fauteuil) et l'enlace comme une petite fille. « Profitez du calme avec Maman et t'en fais pas, on vous préviendra dès qu'on arrive ». Je claque un énorme bisou sur sa joue avant de me relever, laissant mon frère lui dire au revoir à son tour. « Faites attention à vous ! ». J'récupère mon sac avant de lui dire : « Vous aussi. Et nous annoncez pas qu'on a petit frère ou une petite sœur en revenant ! ». Mon père rigole de sa grosse voix et après une dernière embrassade, je laisse mon frère m'entraîner jusqu'aux portes d'embarquement.
Mon frangin c'est le meilleur, il a toujours le mot pour faire que tout aille bien. Je l'attrape par la taille alors qu'on avance tout souriant. « J'crois que c'est la meilleure idée que t'aies jamais eu ! ». C'tait pas sous-entendu qu'il avait que des idées de merde hein mais faut quand même dire qu'ils sont pas beaucoup les frangins qui organisent des voyages surprises à leurs petites sœurs chéries. « J'ai hâte d'y être, ça va être long 11h de vols, je vais jamais tenir ! ».
J'ai parlé trop vite. A peine assise dans l'avion que j'ai déjà envie de dormir, de finir ma (très) courte nuit. Mais Tama-kun me tient éveillé en voulant prendre plusieurs photos pour immortaliser le début de nos belles vacances ! « Cheese ! ». Il envoie la photo à Maman avant d'éteindre son téléphone comme nous le demande l'hôtesse de l'air. D'ailleurs, je loupe pas le petit regard qu'elle a pour mon frère mais lui, il voit rien. J'lui donne un coup de coude une fois la madame parti et j'le regarde dépitée : « T'as pas vu ». C'est pas une question, c'est plutôt une affirmation. Il m'regarde avec ses yeux de merlan frit, ce qui fait soupirer en m'enfonçant dans le siège. « L'hôtesse de l'air là, elle te draguait ». Il a pas l'air de comprendre. Ces 11 heures de vols allaient être longues. Surtout pour l'hôtesse de l'air en fait. Elle va s'en manger des vents.
Quand l'avion prend son envol, je regarde fixement le hublot comme une enfant, je m'accroche à la main de mon frère pour évacuer ce trop plein d'excitation que j'ai en moi. J'en aurai presque oublié la fatigue, si un bâillement n'avait pas choisi ce moment-là pour sortir de ma bouche gracieusement. Je pose alors ma tête sur l'épaule de mon frère, tirant un peu sur son bras pour le mettre correctement (la soeur vachement pas chiante) et ferme les yeux. « Tu m'réveilles quand on mange ? ». Même à deux doigts de m'endormir comme une marmotte, la bouffe restait ma priorité. Bah quoi, c'est important de se nourrir !
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Re: Pura Vida - COSTA RICA | Mar 19 Juil - 13:13 Citer EditerSupprimer
# we travel not to escape life, but for life not to escape us. Pura Vida.
Son pauvre père avait eu l'expérience des voyages en milieux hostiles, tout comme Tamaki et Fuuko. L'aîné avait, d'ailleurs, assisté à l'accident de son père il y a déjà quelques années de ça, et ça l'avait effrayé, mais pas assez encore visiblement pour l'empêcher, à son tour, avec sa soeur, de faire le tour du monde. Ce fut pendant longtemps un de ses souhaits les plus chers: achever avec sa soeur ce qu'ils avaient tous deux commencé avec leurs parents. alors certes, il fallait de l'argent, mais Tamaki pouvait remercier le ciel d'avoir été embauché au plus grand zoo de Séoul qui lui permettait d'avoir une paye plus qu'honorable pour se permettre ces nombreux voyages.
Le Costa Rica... Tamaki avait emporté avec lui un guide touristique sur les nombreuses choses à voir et faire, il s'apprêtait à le sortir après avoir fait un premier selfie, quand l'hôtesse de l'air l'aborda pour leur demander de bien vouloir éteindre leurs téléphones. Tamaki acquiesça la tête avec un sourire sympathique, s'exécuta, puis sortit enfin son guide et mit ses lunettes de vue sur le nez, alors que Fuuko, à côté, semblait excitée comme une gamine à l'idée de partir à l'aventure avec son frérot. Mais c'est un coup de coude qui sortit Tamaki de sa lecture. Hm? La blondinette avait des lubies parfois, des hallucinations, alors le vétérinaire haussa les épaules avec un sourire idiot. Mais oui, bien sûr. Il jeta néanmoins un coup d'oeil à l'hôtesse qui parlait avec les autres hôtesses. Elle était jolie (en même temps, elle était hôtesse de l'air...), ce qui le conforta dans son idée que Fuuko se faisait des films. Je sais que tu me trouves beau mais c'est pas le cas pour tout le monde. lança-t-il à sa petite soeur avec un sourire moqueur, avant de lui pincer la joue.
Le calme revenu, il replongea dans son guide et nota ainsi sur son calepin de globe trotter tous les coins à voir du Costa Rica, tandis que Fuuko semblait partie pour un gros dodo. T'as pas beaucoup dormi toi. déclara-t-il en lançant un regard à sa siamoise. Si je te réveille pas tu me coupes en deux? demanda-t-il, ironique.
Il laissa alors Fuuko dormir deux bonnes heures, des heures pendant lesquelles Tamaki avait fait un bon récap de ce qu'ils devaient voir durant leurs 10 jours au Costa Rica. Quand l'hôtesse s'approcha de lui, Tamaki réveilla Fuuko aussitôt d'un coup de coude qui la fit faire un bond. Après des minutes d'hésitation, ils finirent par choisir leurs plateaux repas, Tamaki n'avait pas encore grosse faim mais quand le plateau arriva, la bonne odeur réveilla son appétit. Il s'extasia presque devant son super sandwich et sa salade composée. Bon appétit! Il ramassa la cannette de sprite qu'il avait commandé sur le plateau et y trouva, en dessous, un papier avec un numéro de téléphone.
Il en resta bouche bée, et son manque de discrétion ne tarda pas à interpeller sa jeune soeur. Il devait s'agir sans doute du numéro de l'hôtesse de l'air. Ainsi, il se tourna pour la regarder, et un sourire de la jolie asiatique lui permit de comprendre qu'il ne s'était pas trompé, et sa soeur non plus d'ailleurs. T'as rien vu. Il reposa la cannette rapidement sur le papier, se raclant la gorge aussi pour montrer sa gêne. Il se dépêcha d'entamer son plateau repas sans perdre de temps.
Le Costa Rica... Tamaki avait emporté avec lui un guide touristique sur les nombreuses choses à voir et faire, il s'apprêtait à le sortir après avoir fait un premier selfie, quand l'hôtesse de l'air l'aborda pour leur demander de bien vouloir éteindre leurs téléphones. Tamaki acquiesça la tête avec un sourire sympathique, s'exécuta, puis sortit enfin son guide et mit ses lunettes de vue sur le nez, alors que Fuuko, à côté, semblait excitée comme une gamine à l'idée de partir à l'aventure avec son frérot. Mais c'est un coup de coude qui sortit Tamaki de sa lecture. Hm? La blondinette avait des lubies parfois, des hallucinations, alors le vétérinaire haussa les épaules avec un sourire idiot. Mais oui, bien sûr. Il jeta néanmoins un coup d'oeil à l'hôtesse qui parlait avec les autres hôtesses. Elle était jolie (en même temps, elle était hôtesse de l'air...), ce qui le conforta dans son idée que Fuuko se faisait des films. Je sais que tu me trouves beau mais c'est pas le cas pour tout le monde. lança-t-il à sa petite soeur avec un sourire moqueur, avant de lui pincer la joue.
Le calme revenu, il replongea dans son guide et nota ainsi sur son calepin de globe trotter tous les coins à voir du Costa Rica, tandis que Fuuko semblait partie pour un gros dodo. T'as pas beaucoup dormi toi. déclara-t-il en lançant un regard à sa siamoise. Si je te réveille pas tu me coupes en deux? demanda-t-il, ironique.
Il laissa alors Fuuko dormir deux bonnes heures, des heures pendant lesquelles Tamaki avait fait un bon récap de ce qu'ils devaient voir durant leurs 10 jours au Costa Rica. Quand l'hôtesse s'approcha de lui, Tamaki réveilla Fuuko aussitôt d'un coup de coude qui la fit faire un bond. Après des minutes d'hésitation, ils finirent par choisir leurs plateaux repas, Tamaki n'avait pas encore grosse faim mais quand le plateau arriva, la bonne odeur réveilla son appétit. Il s'extasia presque devant son super sandwich et sa salade composée. Bon appétit! Il ramassa la cannette de sprite qu'il avait commandé sur le plateau et y trouva, en dessous, un papier avec un numéro de téléphone.
Il en resta bouche bée, et son manque de discrétion ne tarda pas à interpeller sa jeune soeur. Il devait s'agir sans doute du numéro de l'hôtesse de l'air. Ainsi, il se tourna pour la regarder, et un sourire de la jolie asiatique lui permit de comprendre qu'il ne s'était pas trompé, et sa soeur non plus d'ailleurs. T'as rien vu. Il reposa la cannette rapidement sur le papier, se raclant la gorge aussi pour montrer sa gêne. Il se dépêcha d'entamer son plateau repas sans perdre de temps.
© kristen
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Re: Pura Vida - COSTA RICA | Ven 22 Juil - 16:49 Citer EditerSupprimer
# we travel not to escape life, but for life not to escape us. Pura Vida.
J'avais pris l'avion beaucoup trop de fois pour m'en souvenir. Faut dire, les voyages, j'ai commencé ça dès les couches ! La preuve, j'suis née à Johannesburg, à l'autre bout du monde de là où mes parents avaient tous les deux vécus pendant de nombreuses années. Avant même de savoir marcher, je volais dans le ciel pour aller découvrir de nouvelles contrées. Un pays pratiquement tous les ans, c'était ça notre rythme de vie. Un coup la banquise, un coup une grande ville et un autre, le désert aride. Mais c'était ça notre vie, chaque pays était une nouvelle aventure, un nouvel à arpenter de nos petits pieds, des souvenirs pleins l'appareil photo, des cicatrices sur les genoux. J'étais excitée comme toujours, ça n'avait pas changé malgré le temps. C'était comme si c'était Noël pour moi et encore, Noël à côté de la surprise que m'avait fait mon frère, c'était rien. Le seul cadeau qui pouvait me faire sauter au plafond, c'est un billet d'avion direction l'Afrique du Sud. Mais j'sais pas si j'étais prête pour y retourner Et puis toute seule, ça serait pas pareil. S'il le faut, je changerai les roues du fauteuil de Papa pour en mettre des tout-terrains pour que ce soit plus facile pour lui. En attendant, Tamaki et moi, on faisait notre bout de chemin tous les deux. Et puis le Costa Rica, Papa et Maman connaissent déjà. Nous non, on avait fait que le traverser il y a des années pour rejoindre l'Amazonie.
Un jour, j'pourrai me vanter d'avoir fait le tour du monde mais quand je jetais un coup d'oeil sur la carte accrochée au mur de ma chambre, je me rendais à chaque fois compte de tous les pays qu'il me restait à découvrir. L'Europe par exemple et l'Asie du Sud aussi, c'était des cultures que j'avais pas encore l'occasion de rencontrer et il était hors de question que je passe l'arme à gauche sans y avoir mis les pieds ! Alors accomplir un bout de mon rêve avec mon frère, c'était encore mieux ! Puis comme dit mon père, on a toujours l'air moins con quand on est deux. J'avais plutôt tendance à croire le contraire parce que, faut dire que mon frère et moi, on en tenait une sacrée couche. Mais tant qu'on était tous les deux, j'me fichais du reste. Sauf de l'hôtesse de l'air qui faisait du rentre dedans à mon frère. Quand il s'agit de filles, mon frère est le plus gros relou du monde. Il m'fait enrager à chaque fois. J'lui fois un poing dans le bras en râlant : « C'est toi qu'a pas les yeux en face des trous oui ! J'suis une fille, je sais de quoi j'parle quand j'te dis que tu lui as tapé dans l’œil ». Bon okay, gros mensonge parce que les trucs de séduction, j'y connais que dalle. Je sais pas c'qui faut faire éthiquement parlant pour aborder un garçon. J'suis plus du genre à foncer dans le tas et à voir ce qui arrivera. Tout le contraire de Tama-kun. J'préfère encore pioncer que de le voir se ridiculiser en foutant un vent à cette pauvre fille. Elle est plutôt pas mal en plus. Plus vieille certes mais l'âge n'est qu'un nombre !
J'lâche un nouveau bâillement, mêlé à un rire suite à la remarque de mon frère. « Ça se voit tant que ça ? », lui demandais-je en posant ma tête sur son épaule. « Et non, j'te coupe en 3 si je tu me réveille et que c'est pas l'heure de manger ». Je fis un dernier effort pour ouvrir les yeux et lui lancer un regard pour lui faire comprendre que j'étais sérieuse. Même si j'lui ferai jamais de mal, c'est mon frangin après tout. Et sans plus attendre, j'étais partie rejoindre Morphée pour rattraper la nuit que je n'avais pas eu.
Quand Tamaki me réveille avec un coup de coude, j'ai l'impression de tomber du haut d'un bâtiment de 37 étages. J'me redresse droite dans mon siège, les cheveux devant les yeux en essayant de comprendre où j'suis. J'remet ma touffe en place en me frottant les yeux, chassant le sommeil. J'commence à reconnaître ce qu'il y a autour de moi et j'me rappelle qu'on est dans l'avion. J'offre un sourire désolée à l'hôtesse de l'air et tout comme mon frère, je découvre avec un certain appétit le plat repas. J'suis pas difficile, j'avale pratiquement tout, encore plus quand j'ai une faim de loup comme là (même si j'ai toujours faim). Je retire le film protecteur pour laisser la bonne odeur s'échapper du plateau, j'en ai le ventre qui gargouille. « Bon appétit à toi aussi ! ».
Et puis là, y'a un truc qui m'interpelle, qui attrape mon regard. Même si c'était qu'un court instant, j'suis pas aveugle. On m'appelle pas œil de lynx pour rien. Bien joué frangin mais t'as pas été assez rapide. « C'est quoi ça ?! ». D'un geste rapide, je choppe sa canette et choppe le bout de papier et réalise qu'il s'agit d'un numéro de téléphone. Je jette un coup d’œil discret à la demoiselle. « Aloooooooors qui c'est qui avait raison ? Hein ? Hein ? Hein ? ». J'adore emmerder mon frère avec ça et là, j'allais clairement pas le louper. « Tu vas le garder son numéro hein ? Et tu lui enverras un sms quand on atterrira ? Putain j'aurai dû parier, j'aurai gagné un beau pactole ! ». J'lui rend le numéro avec un sourire triomphant et entame mon repas (j'ai quand même la dalle et manger est plus important que de faire chier mon frère).
Au milieu du repas, j'repars à l'attaque. « Franchement ça se voyait à des kilomètres. J'arrive pas à croire que vous pouvez être aussi aveugles vous les mecs ! C'est comme Kazuya qui ... ». OH MERDE. Pourquoi j'ai balancé ça moi, c'est juste le parfait moyen pour m'emmerder aussi. J'me sens virer rouge alors j'fais tout pour rattraper le coup. « T'as intérêt à l'utiliser ce numéro sinon j'te le fais avaler ! ».
Un jour, j'pourrai me vanter d'avoir fait le tour du monde mais quand je jetais un coup d'oeil sur la carte accrochée au mur de ma chambre, je me rendais à chaque fois compte de tous les pays qu'il me restait à découvrir. L'Europe par exemple et l'Asie du Sud aussi, c'était des cultures que j'avais pas encore l'occasion de rencontrer et il était hors de question que je passe l'arme à gauche sans y avoir mis les pieds ! Alors accomplir un bout de mon rêve avec mon frère, c'était encore mieux ! Puis comme dit mon père, on a toujours l'air moins con quand on est deux. J'avais plutôt tendance à croire le contraire parce que, faut dire que mon frère et moi, on en tenait une sacrée couche. Mais tant qu'on était tous les deux, j'me fichais du reste. Sauf de l'hôtesse de l'air qui faisait du rentre dedans à mon frère. Quand il s'agit de filles, mon frère est le plus gros relou du monde. Il m'fait enrager à chaque fois. J'lui fois un poing dans le bras en râlant : « C'est toi qu'a pas les yeux en face des trous oui ! J'suis une fille, je sais de quoi j'parle quand j'te dis que tu lui as tapé dans l’œil ». Bon okay, gros mensonge parce que les trucs de séduction, j'y connais que dalle. Je sais pas c'qui faut faire éthiquement parlant pour aborder un garçon. J'suis plus du genre à foncer dans le tas et à voir ce qui arrivera. Tout le contraire de Tama-kun. J'préfère encore pioncer que de le voir se ridiculiser en foutant un vent à cette pauvre fille. Elle est plutôt pas mal en plus. Plus vieille certes mais l'âge n'est qu'un nombre !
J'lâche un nouveau bâillement, mêlé à un rire suite à la remarque de mon frère. « Ça se voit tant que ça ? », lui demandais-je en posant ma tête sur son épaule. « Et non, j'te coupe en 3 si je tu me réveille et que c'est pas l'heure de manger ». Je fis un dernier effort pour ouvrir les yeux et lui lancer un regard pour lui faire comprendre que j'étais sérieuse. Même si j'lui ferai jamais de mal, c'est mon frangin après tout. Et sans plus attendre, j'étais partie rejoindre Morphée pour rattraper la nuit que je n'avais pas eu.
Quand Tamaki me réveille avec un coup de coude, j'ai l'impression de tomber du haut d'un bâtiment de 37 étages. J'me redresse droite dans mon siège, les cheveux devant les yeux en essayant de comprendre où j'suis. J'remet ma touffe en place en me frottant les yeux, chassant le sommeil. J'commence à reconnaître ce qu'il y a autour de moi et j'me rappelle qu'on est dans l'avion. J'offre un sourire désolée à l'hôtesse de l'air et tout comme mon frère, je découvre avec un certain appétit le plat repas. J'suis pas difficile, j'avale pratiquement tout, encore plus quand j'ai une faim de loup comme là (même si j'ai toujours faim). Je retire le film protecteur pour laisser la bonne odeur s'échapper du plateau, j'en ai le ventre qui gargouille. « Bon appétit à toi aussi ! ».
Et puis là, y'a un truc qui m'interpelle, qui attrape mon regard. Même si c'était qu'un court instant, j'suis pas aveugle. On m'appelle pas œil de lynx pour rien. Bien joué frangin mais t'as pas été assez rapide. « C'est quoi ça ?! ». D'un geste rapide, je choppe sa canette et choppe le bout de papier et réalise qu'il s'agit d'un numéro de téléphone. Je jette un coup d’œil discret à la demoiselle. « Aloooooooors qui c'est qui avait raison ? Hein ? Hein ? Hein ? ». J'adore emmerder mon frère avec ça et là, j'allais clairement pas le louper. « Tu vas le garder son numéro hein ? Et tu lui enverras un sms quand on atterrira ? Putain j'aurai dû parier, j'aurai gagné un beau pactole ! ». J'lui rend le numéro avec un sourire triomphant et entame mon repas (j'ai quand même la dalle et manger est plus important que de faire chier mon frère).
Au milieu du repas, j'repars à l'attaque. « Franchement ça se voyait à des kilomètres. J'arrive pas à croire que vous pouvez être aussi aveugles vous les mecs ! C'est comme Kazuya qui ... ». OH MERDE. Pourquoi j'ai balancé ça moi, c'est juste le parfait moyen pour m'emmerder aussi. J'me sens virer rouge alors j'fais tout pour rattraper le coup. « T'as intérêt à l'utiliser ce numéro sinon j'te le fais avaler ! ».
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Re: Pura Vida - COSTA RICA | Dim 24 Juil - 9:00 Citer EditerSupprimer
# we travel not to escape life, but for life not to escape us. Pura Vida.
Fuuko était ce genre de personne à dire les choses avec honnêteté, elle les voyait toujours plus facilement que son grand-frère et pour cette raison (parmi tant d'autres) il était admiratif de sa petite soeur. Il lui avait trouvé des défauts durant toutes ces années à parcourir le globe, mais elle était une personne formidable, et c'était sûrement pour ça qu'il était très chiant avec elle quand il s'agissait de garçon. Il ne voulait pas n'importe qui pour elle, il voulait quelqu'un qui méritait son bon sens et sa gentillesse. Et de nos jours, il ne parvenait pas à trouver la perle rare pour Fuuko. Cela dit, si elle n'existe pas, rien de grave, ça l'arrange même.
Du coup, il la gardait pour lui tout seul. Ils en profitaient parce qu'ils allaient tous deux finir par trouver quelqu'un et auraient ensuite leurs vies. Quand il pensait à ça, Tamaki stressait. Comment ça il va s'éloigner de sa soeur ? Pipo. Même avec une femme et 3 enfants sa soeur resterait non loin, à un coup de fil, à un message. C'était sa moitié, son petit bout de femme qu'il voyait grandir tous les jours en se disant qu'il l'avait vu à ses premières minutes sur Terre. Et, plus tard, en la regardant, il s'était dit "on découvrira le monde ensemble, toi et moi" - aujourd'hui, tout commençait.
Alors il se fichait pas mal d'attirer les convoitises de l'hôtesse de l'air. En plus, nom d'un chien, voilà qu'il se retrouvait avec son numéro sous la canette de Sprite. Il voulut cacher la vérité à Fuuko mais c'était sans compter sur l'oeil de lynx qui le remarqua de suite. Elle allait lui mettre la honte.
Lui envoyer un SMS? Pourquoi pas... Il fallait qu'il se remue un jour. Mais.... Non. Non non, elle était hôtesse de l'air, elle passait sa vie à bouger à droite à gauche. Pour qu'elle raison il lui enverrait un message? Pour s'attacher et souffrir ensuite? Il regarda sa soeur qui était plus excitée que lui pour ce numéro. Mauvaise idée quand même. lâcha le grand-frère. Elle a une vie instable. Quoique toi aussi tu as une vie instable Tamaki! Monsieur je m'improvise des voyages de dernière minute...
Ainsi, Fuuko commença à s'indigner du manque d'attention des garçons quand il s'agissait des filles et de leurs sentiments. Tamaki croqua dans son sandwich lorsque Fuuko prononça le nom de Kazuya, meilleur ami de Tamaki. Ce dernier avala de travers et but une gorgée de Sprite, laissant alors sa soeur le menacer s'il n'utilisait pas le numéro.
Il lui lança un regard suspect, voire même mauvais, avant de l'attraper par le bras et de la ramener contre lui. Moi c'est ton plateau que je vais te faire avaler si tu me dis pas de suite quel est ton problème avec Kazuya! Il avait bien entendu, elle avait parlé de Kaz. Mais pourquoi à ce moment là ??? Est-ce qu'elle était amoureuse de son second grand frère? Ils formaient comme une famille tous les trois, ce n'était pas possible. Il en tombait des nues. Kazuya qui quoi? Hein? Allez dis tout à ton grand frère chéri. Il la tenait toujours contre lui, alors que leurs voisins les regardaient parfois avec un sourire aux lèvres. Deux gosses, deux grands gosses.
Bon, peu importe, c'est notre premier voyage ensemble, donc au fond, même si tu me dis que tu es amoureuse de lui, je passerai un bon voyage. Ah bon t'es sur de toi Tam? Parce que je pense plutôt que si elle t'annonce qu'elle est amoureuse de Kaz, tu vas faire cette tronche: :hansa: alors réfléchis bien avant de parler.
Du coup, il la gardait pour lui tout seul. Ils en profitaient parce qu'ils allaient tous deux finir par trouver quelqu'un et auraient ensuite leurs vies. Quand il pensait à ça, Tamaki stressait. Comment ça il va s'éloigner de sa soeur ? Pipo. Même avec une femme et 3 enfants sa soeur resterait non loin, à un coup de fil, à un message. C'était sa moitié, son petit bout de femme qu'il voyait grandir tous les jours en se disant qu'il l'avait vu à ses premières minutes sur Terre. Et, plus tard, en la regardant, il s'était dit "on découvrira le monde ensemble, toi et moi" - aujourd'hui, tout commençait.
Alors il se fichait pas mal d'attirer les convoitises de l'hôtesse de l'air. En plus, nom d'un chien, voilà qu'il se retrouvait avec son numéro sous la canette de Sprite. Il voulut cacher la vérité à Fuuko mais c'était sans compter sur l'oeil de lynx qui le remarqua de suite. Elle allait lui mettre la honte.
Lui envoyer un SMS? Pourquoi pas... Il fallait qu'il se remue un jour. Mais.... Non. Non non, elle était hôtesse de l'air, elle passait sa vie à bouger à droite à gauche. Pour qu'elle raison il lui enverrait un message? Pour s'attacher et souffrir ensuite? Il regarda sa soeur qui était plus excitée que lui pour ce numéro. Mauvaise idée quand même. lâcha le grand-frère. Elle a une vie instable. Quoique toi aussi tu as une vie instable Tamaki! Monsieur je m'improvise des voyages de dernière minute...
Ainsi, Fuuko commença à s'indigner du manque d'attention des garçons quand il s'agissait des filles et de leurs sentiments. Tamaki croqua dans son sandwich lorsque Fuuko prononça le nom de Kazuya, meilleur ami de Tamaki. Ce dernier avala de travers et but une gorgée de Sprite, laissant alors sa soeur le menacer s'il n'utilisait pas le numéro.
Il lui lança un regard suspect, voire même mauvais, avant de l'attraper par le bras et de la ramener contre lui. Moi c'est ton plateau que je vais te faire avaler si tu me dis pas de suite quel est ton problème avec Kazuya! Il avait bien entendu, elle avait parlé de Kaz. Mais pourquoi à ce moment là ??? Est-ce qu'elle était amoureuse de son second grand frère? Ils formaient comme une famille tous les trois, ce n'était pas possible. Il en tombait des nues. Kazuya qui quoi? Hein? Allez dis tout à ton grand frère chéri. Il la tenait toujours contre lui, alors que leurs voisins les regardaient parfois avec un sourire aux lèvres. Deux gosses, deux grands gosses.
Bon, peu importe, c'est notre premier voyage ensemble, donc au fond, même si tu me dis que tu es amoureuse de lui, je passerai un bon voyage. Ah bon t'es sur de toi Tam? Parce que je pense plutôt que si elle t'annonce qu'elle est amoureuse de Kaz, tu vas faire cette tronche: :hansa: alors réfléchis bien avant de parler.
kristen
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Re: Pura Vida - COSTA RICA | Ven 19 Aoû - 21:23 Citer EditerSupprimer
# we travel not to escape life, but for life not to escape us. Pura Vida.
Avec Tama, on partage beaucoup de choses, c’qui me semble normal pour un frère et une sœur (même pour Ae Cha, ça avait l’air d’être totalement différent avec ses frères à elle). Bon faut dire aussi qu’on a une relation particulière mon frère et moi. Pendant plus de 14 ans, on avait connu personne d’autres que nos parents et nous, on était toujours tous les quatre, inséparables comme les doigts d’une main et ça nous allait très bien comme ça avant. Du coup, on comptait vachement les uns sur les autres pour un tas de trucs comme quand on pouvait pas trop discuter avec nos parents de choses un peu trop personnelles, des choses qu’on veut pas qu’ils sachent parce que ce sont nos parents et qu’on aurait trop la honte de leur avouer certaines choses. Tama et moi, on avait souvent de longues discussions sur le toit de la caravane ou parfois, on comptait les étoiles (une fois on s’est même endormis là-haut) ou on essayait de retracer les constellations du bout du doigt. Un jour, j’ai dit à Ae Cha et Jayden que je les emmènerai là où j’avais grandi dans la réserve et j’leur montrerai comment les étoiles, elles brillent ici, sans immeubles, sans pollution. Juste les étoiles et rien qu’elles. Jay je sais que lui, il me suivrait sans problème. Ae Cha, je sais pas, je crois qu’elle aurait un peu de mal à partir à l’aventure mais j’lui ferai changer d’avis un jour ! Puis au pire, j’dirai à Tama de l’embarquer de force, ça marche aussi.
Mais pour le moment, y’a que mon frangin et moi alors manque de bol, c’est lui ma victime. Puis faut dire qu’il me facilite la tâche : quand il s’agit des filles, il est pas trop à l’aise le frangin. Faut dire qu’il a pas encore eu de copines avec qui il pouvait se faire la main (sans mauvais jeux d’mots). Parfois j’me demande s’il s’intéresse pas plutôt aux mecs qu’aux gonzesses.z P’tète que toutes les fois où il m’a envoyé en éclaireur auprès des filles qui, soit disant, lui avaient tapé dans l’œil, c’était qu’un prétexte pour m’envoyer sur une mauvaise piste ! Faut que j’lui demande. « Et si c’était un steward ? Ou un pilote ? Ça gagne pas mal sa vie quand même puis toi qu’aime voyager, c’est bien non ? ». Qu’il aime une femme ou un homme, tant que mon frère est heureux, le reste on s’en tape. Il adoptera si Maman veut des petits enfants ou j’en ferai deux fois plus s’il le faut ! Visiblement pas plus emballé qu’ça, j’commence à lui faire la morale et j’suis tellement embarquée dans mon truc que j’suis à deux doigts de lui faire des confessions sur mon crush pour Kazuya. Et j’crois que ça, ça lui a pas échappé.
Il me malmène pour que j’lui crache la vérité, attirant même le regard amusé de nos voisins de siège mais j’me contente de gonfler mes joues et surtout d’la fermer. Quand il finit par m’relâcher, j’en profite pour enfourner une grande cuillère de riz dans ma bouche et j’lui montre, sous-entendu « j’peux pas parler la bouche pleine, c’pas poli ! ». J’le vois qui lève les yeux au ciel et j’me dis qu’il a fini par lâcher l’affaire jusqu’à ce qu’il me dise que même si j’lui avoué une telle chose, ça lui ferait pas grand effet. Bon, faute avouée à moitié pardonnée non ?
« En fait », j’avale le reste de ce que j’ai dans la bouche, « t’es juste aussi aveugle que lui. Ou alors j’cache vraiment bien mon jeu en fin de compte ! Moi qui croyais que ça se voyait comme le nez au milieu d’la tronche ». J’prends une nouvelle bouchée avant de lever les yeux vers mon frère qui me dévisage comme si j’venais d’lui annoncer que j’allais devenir nonne. « Nan t’as bien compris. J’ai des sentiments pour Kazuya, ça va probablement faire … » une pause pour compter, « 18 ans. Mais t’inquiète, ce sera jamais réciproque puis c’est juste un crush de gosse ». Du moins, j’essaie de m’en persuader. P’tète que j’me trompe depuis toutes ses années sur ce que j’ressens pour lui. J’aimerai bien un jour avoir ce genre de révélation pour enfin m’dire que c’est pas grave si c’est qu’à sens unique. Parce que quand j’y pense, j’aime Kazuya mais pas de la façon dont j’ai aimé Il Su ou Akira ni même Dae Hyun. « Sinon, tu vas manger ton radis là ? ». Ça, c’est histoire de détourner l’attention sur autre chose (mais aussi parce que j’aime trop ça).
Mais pour le moment, y’a que mon frangin et moi alors manque de bol, c’est lui ma victime. Puis faut dire qu’il me facilite la tâche : quand il s’agit des filles, il est pas trop à l’aise le frangin. Faut dire qu’il a pas encore eu de copines avec qui il pouvait se faire la main (sans mauvais jeux d’mots). Parfois j’me demande s’il s’intéresse pas plutôt aux mecs qu’aux gonzesses.z P’tète que toutes les fois où il m’a envoyé en éclaireur auprès des filles qui, soit disant, lui avaient tapé dans l’œil, c’était qu’un prétexte pour m’envoyer sur une mauvaise piste ! Faut que j’lui demande. « Et si c’était un steward ? Ou un pilote ? Ça gagne pas mal sa vie quand même puis toi qu’aime voyager, c’est bien non ? ». Qu’il aime une femme ou un homme, tant que mon frère est heureux, le reste on s’en tape. Il adoptera si Maman veut des petits enfants ou j’en ferai deux fois plus s’il le faut ! Visiblement pas plus emballé qu’ça, j’commence à lui faire la morale et j’suis tellement embarquée dans mon truc que j’suis à deux doigts de lui faire des confessions sur mon crush pour Kazuya. Et j’crois que ça, ça lui a pas échappé.
Il me malmène pour que j’lui crache la vérité, attirant même le regard amusé de nos voisins de siège mais j’me contente de gonfler mes joues et surtout d’la fermer. Quand il finit par m’relâcher, j’en profite pour enfourner une grande cuillère de riz dans ma bouche et j’lui montre, sous-entendu « j’peux pas parler la bouche pleine, c’pas poli ! ». J’le vois qui lève les yeux au ciel et j’me dis qu’il a fini par lâcher l’affaire jusqu’à ce qu’il me dise que même si j’lui avoué une telle chose, ça lui ferait pas grand effet. Bon, faute avouée à moitié pardonnée non ?
« En fait », j’avale le reste de ce que j’ai dans la bouche, « t’es juste aussi aveugle que lui. Ou alors j’cache vraiment bien mon jeu en fin de compte ! Moi qui croyais que ça se voyait comme le nez au milieu d’la tronche ». J’prends une nouvelle bouchée avant de lever les yeux vers mon frère qui me dévisage comme si j’venais d’lui annoncer que j’allais devenir nonne. « Nan t’as bien compris. J’ai des sentiments pour Kazuya, ça va probablement faire … » une pause pour compter, « 18 ans. Mais t’inquiète, ce sera jamais réciproque puis c’est juste un crush de gosse ». Du moins, j’essaie de m’en persuader. P’tète que j’me trompe depuis toutes ses années sur ce que j’ressens pour lui. J’aimerai bien un jour avoir ce genre de révélation pour enfin m’dire que c’est pas grave si c’est qu’à sens unique. Parce que quand j’y pense, j’aime Kazuya mais pas de la façon dont j’ai aimé Il Su ou Akira ni même Dae Hyun. « Sinon, tu vas manger ton radis là ? ». Ça, c’est histoire de détourner l’attention sur autre chose (mais aussi parce que j’aime trop ça).
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Re: Pura Vida - COSTA RICA | Lun 22 Aoû - 19:16 Citer EditerSupprimer
# we travel not to escape life, but for life not to escape us. Pura Vida.
Quand je vous dis que j'ai une soeur complètement frappée c'est pas des conneries. Comment elle peut me soupçonner d'être homo alors qu'elle sait déjà, par expériences passées, que j'ai toujours aimé les filles? Sa pote Suah là, ça en était une belle de preuve! J'avais été jusqu'à lui demander de m'aider pour m'arranger un coup, et là, elle me sort que je serais possiblement intéressé par un steward... Je la regarde longuement, ébahi. Ou dépité. Ou les deux. ... Non, non plus. Pas très intéressé par ce bord là tu vois. lui répondis-je, avant de regarder mon super beau sandwich qui m'attendait. Mais je n'allais pas le manger de suite, malheureusement, parce que ma soeur est sur le point d'avouer à demi-mots son attirance pour mon meilleur ami... Et ça, c'est un choc.
Du coup, je lui demande des comptes. Oui, elle m'en doit, parce que depuis le temps qu'elle et moi connaissons Kazuya, j'estime quand même être bien placé pour être mis au courant. Ou alors ouais, elle a raison, j'suis aussi aveugle que lui. Sauf qu'entre lui et moi, celui qu'on excusera pour cause d'incompétence en matière de femmes, c'est moi. Donc du coup, lui, c'est encore plus la honte de pas avoir vu les sentiments qu'éprouvaient ma soeur pour lui. Toujours est-il que, merde, ma soeur a un crash sur mon meilleur pote depuis des années. Le choc. J'crois que j'ai plus faim. Elle m'annonce que ça fait 18 ans que c'est comme ça, je sens ma mâchoire s'ouvrir en grand, alors que je tiens de ma main droite mon sandwich. Ya 5 secondes, il me faisait baver, maintenant... J'sais pas, j'me sens pas bien. Ma soeur m'a coupé l'herbe sous le pied avec cette annonce. 18 ans...? je murmure, la gorge sèche. Je bois une gorgée de ma boisson et repose la bouteille sur le plateau, avant de reposer les yeux sur Fuuko. 18 ans? Mais j'étais où moi pendant 18 ans? Ben t'étais pas loin en tout cas mon beau. T'étais juste à côté. J'veux bien être aveugle mais moi j'ai 0 expérience avec les femmes donc j'ai pas vu, hein, tu m'excuseras. Je prends mon sandwich et commence à croquer dedans. En fait, je m'en fous, dans quelques heures on sera au Costa Rica pour 10 jours de rêve, et puis, elle a raison dans ce qu'elle dit. Kazuya reste un crush d'enfant qui ne se réalisera jamais...
Mange le radis, mange. Je le lui donne même. Je finis par bouffer mon sandwich, en réfléchissant à ce qu'elle venait de m'avouer. Je maintiens ce que j'ai dit, je m'en fiche, c'est les vacances. Pure Vida. lançai-je alors en faisant signe de paix avec mes doigts. Ouais, pendant 10 jours, on sera au calme, près de la nature, comme nous avons été élevé.
Nous arrivons enfin à l'aéroport de Juan Santamaria en pleine après-midi, merci le décalage horaire. Du coup, Fuuko et moi récupérons nos bagages avant de rejoindre le parking des voitures de location que j'avais pris soin de louer, of course, pour pouvoir se déplacer dans tout le pays. On embarque donc dans la petite voiture que j'ai loué, direction notre hôtel située à Mal Pais, une région de bord de mer, sûrement une des plus belles du pays. Le hic? Il nous a fallu quasiment 6 heures pour y arriver. Du coup, nous arrivâmes le soir à l'hôtel, mais cela valait le coup d'oeil. Le soleil couchant nous a accueilli sur les plages de sable fin, et l'hôtel... Un vrai bijoux. Notre chambre donnait directement sur une vue imprenable sur l'océan, nous avions aussi une terrasse où ils avaient installé deux hamacs. J'étais comme un gosse. Si je m'attendais à ça!! Wahou! Je jetai mon sac au sol et me précipitai sur le hamac, me balançant dessus alors qu'à coté de moi, le soleil se couchait sur l'océan. J'étais émerveillé. Ca, c'est la vraie vie. soupirai-je, fatigué du voyage. Je jette un oeil à ma petite soeur qui est aussi excitée que moi, voire plus. Les hôtels au Costa Rica n'avaient rien des hôtels que l'on voyait par chez nous. Ils étaient en pleine nature, notre terrasse donnait même sur quelques grands arbres qui devaient y faire de l'ombre la journée. Ils étaient si proches que l'on pouvait grimper dessus si l'on voulait. un véritable havre de paix. Ca te plaît? demandai-je à Fuuko, un large sourire aux lèvres.
Du coup, je lui demande des comptes. Oui, elle m'en doit, parce que depuis le temps qu'elle et moi connaissons Kazuya, j'estime quand même être bien placé pour être mis au courant. Ou alors ouais, elle a raison, j'suis aussi aveugle que lui. Sauf qu'entre lui et moi, celui qu'on excusera pour cause d'incompétence en matière de femmes, c'est moi. Donc du coup, lui, c'est encore plus la honte de pas avoir vu les sentiments qu'éprouvaient ma soeur pour lui. Toujours est-il que, merde, ma soeur a un crash sur mon meilleur pote depuis des années. Le choc. J'crois que j'ai plus faim. Elle m'annonce que ça fait 18 ans que c'est comme ça, je sens ma mâchoire s'ouvrir en grand, alors que je tiens de ma main droite mon sandwich. Ya 5 secondes, il me faisait baver, maintenant... J'sais pas, j'me sens pas bien. Ma soeur m'a coupé l'herbe sous le pied avec cette annonce. 18 ans...? je murmure, la gorge sèche. Je bois une gorgée de ma boisson et repose la bouteille sur le plateau, avant de reposer les yeux sur Fuuko. 18 ans? Mais j'étais où moi pendant 18 ans? Ben t'étais pas loin en tout cas mon beau. T'étais juste à côté. J'veux bien être aveugle mais moi j'ai 0 expérience avec les femmes donc j'ai pas vu, hein, tu m'excuseras. Je prends mon sandwich et commence à croquer dedans. En fait, je m'en fous, dans quelques heures on sera au Costa Rica pour 10 jours de rêve, et puis, elle a raison dans ce qu'elle dit. Kazuya reste un crush d'enfant qui ne se réalisera jamais...
Mange le radis, mange. Je le lui donne même. Je finis par bouffer mon sandwich, en réfléchissant à ce qu'elle venait de m'avouer. Je maintiens ce que j'ai dit, je m'en fiche, c'est les vacances. Pure Vida. lançai-je alors en faisant signe de paix avec mes doigts. Ouais, pendant 10 jours, on sera au calme, près de la nature, comme nous avons été élevé.
11 heures plus tard...
Nous arrivons enfin à l'aéroport de Juan Santamaria en pleine après-midi, merci le décalage horaire. Du coup, Fuuko et moi récupérons nos bagages avant de rejoindre le parking des voitures de location que j'avais pris soin de louer, of course, pour pouvoir se déplacer dans tout le pays. On embarque donc dans la petite voiture que j'ai loué, direction notre hôtel située à Mal Pais, une région de bord de mer, sûrement une des plus belles du pays. Le hic? Il nous a fallu quasiment 6 heures pour y arriver. Du coup, nous arrivâmes le soir à l'hôtel, mais cela valait le coup d'oeil. Le soleil couchant nous a accueilli sur les plages de sable fin, et l'hôtel... Un vrai bijoux. Notre chambre donnait directement sur une vue imprenable sur l'océan, nous avions aussi une terrasse où ils avaient installé deux hamacs. J'étais comme un gosse. Si je m'attendais à ça!! Wahou! Je jetai mon sac au sol et me précipitai sur le hamac, me balançant dessus alors qu'à coté de moi, le soleil se couchait sur l'océan. J'étais émerveillé. Ca, c'est la vraie vie. soupirai-je, fatigué du voyage. Je jette un oeil à ma petite soeur qui est aussi excitée que moi, voire plus. Les hôtels au Costa Rica n'avaient rien des hôtels que l'on voyait par chez nous. Ils étaient en pleine nature, notre terrasse donnait même sur quelques grands arbres qui devaient y faire de l'ombre la journée. Ils étaient si proches que l'on pouvait grimper dessus si l'on voulait. un véritable havre de paix. Ca te plaît? demandai-je à Fuuko, un large sourire aux lèvres.
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Re: Pura Vida - COSTA RICA | Mer 24 Aoû - 21:03 Citer EditerSupprimer
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J’hausse les épaules à la réponse de mon frère comme pour lui faire comprendre que j’m’en fiche un peu de quel bord il est. Qu’il soit hétéro ou non, moi je l’aimerai toujours mon frangin. Tant qu’il est heureux, le reste on s’en fout complètement. Puis dans la famille, on est ouvert d’esprit, ça choquerait pas grand monde parce qu’on a grandi dans « l’amour n’a pas de genre ». Puis j’crois que la seule question que Maman lui poserait c’est : « bon et sinon, tu me feras quand même des petits-enfants ? ». Ouais, on était pas bien compliqué dans la famille. A force de vivre avec seulement c’qu’on avait sous la main dans notre camping-car, on a compris que pour vivre heureux, fallait vivre simplement. Et c’est comme ça qu’on avait été élevé : en toute simplicité. « Après, tu fais comme tu veux » que j’lui réponds en replongeant mes baguettes dans mon plat. Enfin, peut-être qu’on avait été élevé trop dans la simplicité. Parce que quand on est confronté aux trucs super compliqués, bah on a un peu plus de mal. C’est pas qu’on baisse les bras devant, ça pas question ! Nous les Yang, on abandonne jamais ! Têtu ou borné, moi j’nous vois plutôt comme des combattants. Puis on m’avait appelé Fuuko pour rien ! Même si j’avoue qu’avec le « problème » Kazuya, en avouant à mon frère que j’avais un crush pour son meilleur ami depuis 18 ans, j’me dis qu’il serait temps de tourner la page et me faire une raison. Qu’importe les efforts que j’pouvais faire pour ne plus être considéré comme un bébé à ses yeux, ça changera jamais. Je serai toujours sa petite sœur et non pas une femme. Entendre Tamaki répéter après moi je donne un sacré coup. Ça parait ridicule maintenant que j’y pense. 18 ans, c’est pratiquement toute ma vie. Peut-être qu’au final, j’éprouvais juste beaucoup d’affections pour lui que j’avais fini par confondre ça avec de l’attirance et de l’amour. Peut-être que j’lui montrai pas les bons signes et que c’est pour ça que malgré tout ce temps, mes sentiments étaient passés inaperçus. Mais j’aurai dû mal à le comprendre tant que je n’aurai pas aimé d’un Amour véritable avec un grand A. Si ça se trouve, j’étais passé à côté et qu’il croise notre route qu’une fois dans toute notre vie. J’espère pas en tout cas. Au pire, j’me marierai avec Ae Cha ou Jayden ! Voilà ! Ça m’paraissait être un bon plan. Enfin, pas sûr que ça plaise à Tamaki qui, suite à ma déclaration, était devenu étrangement silencieux. « T’as avalé ta langue ou c’est ton sandwich qui t’a coupé le souffle ? », lui demandais-je en récupérant le bout de radis qu’il m’offre avec amour. Ou que j’lui vole. C’est pareil non ?
Il finit par me dire que ça changerait pas aux vacances qu’on allait passer ensemble et qu’en fait, il s’en fichait. « Puis tu sais, on est et on sera toujours les trois gamins qui s’amusaient à courir après les libellules ». Non ça changera jamais parce que j’préférais faire passer notre « fratrie » au premier plan plutôt que mes sentiments pour Kazuya. Tant pis, j’oublierai ! Mais là, j’avais pas l’intention d’y penser. J’allais passer des vacances paisibles avec mon frère et ça en serait pas autrement ! « Oublie pas que t’as une touche hein ». J’allais certainement pas oublié qu’une belle hôtesse de l’air lui avait filé son numéro.
Enfin on est arrivés ! J'en pouvais plus ! Les dernières heures ont été vraiment horrible parce que plus on approchait, plus j'avais hâte de découvrir le pays. J'ai même pas fermé l’œil de tout le trajet, j'ai surtout parlé avec Tama de ce qu'on allait pouvoir visiter une fois sur place et essayé de passer le temps en regardant trois films. Me demandez pas de quoi ça parlait, j'y ai pas vraiment fait gaffe, j'étais plus occupé à penser à nos aventures et à jeter des regards par le hublot. Même quand l'avion avait été plongé dans le noir pour que les passagers puissent faire leur nuit, impossible de fermer les paupières. Ça risquait de me coûter ce soir mais au moins, je serai en forme pour demain ! On récupère les bagages avant d'aller chercher la voiture que Tama avait pris soin de louer pour notre séjour ici. Je saute à bord du siège passager et me laisse hypnotiser par les magnifiques paysages. Rien qu'en voyant ça, je sais qu'on passera des vacances inoubliables !
Quand on finit par poser nos bagages dans notre chambre, le soleil est sur le point de se coucher. Après avoir alterné le volant chacun notre tour, on est bien content de pouvoir admirer la vue de notre chambre, donnant directement sur l'océan et les teintes rosées que lui donne le soleil. Je fais rapidement le tour de la chambre avant de rejoindre mon frère sur le hamac voisin et d'admirer la vue. J'encre cette image dans ma tête pour la garder précieusement pour les mauvais jours. Si le paradis c'est ça, j'veux bien y rester jusqu'à la fin de ma vie. C'est juste magnifique. « Je m'y attendais pas non plus, c'est juste ... super. Tu veux pas qu'on prolonge le séjour ? ». J'plaisante qu'à moitié sur le coup parce que ça m'avait tellement manqué d'être aussi près de la nature et du silence.
Silence que j'interromps d'un long bâillement. Et voilà, quand j'vous disais que pas dormir du trajet allait me revenir à la tronche. « Ça t'dit une petite sieste puis après, on sort dîner ? ». Je crois que lui comme moi, on était plus capable de bouger d'un pouce pour l'instant. Alors même sans attendre son approbation, je ferme les yeux et rapidement, je me laisse emporter dans des rêves colorés au senteur maritime.
Les rues de la ville regorgent de vie et de petits restaurants qui dégagent une bonne odeur alléchante. Après voir fait un peu le tour, on décide de s'arrêter dans un restau aux plats typiques du pays. « Il disait quoi ton guide sur les plats traditionnels ? ». Même si je suis pas très difficile en nourriture, y'avait pas de mal à regarder ce que le bouquin de mon frère nous disait !
Il finit par me dire que ça changerait pas aux vacances qu’on allait passer ensemble et qu’en fait, il s’en fichait. « Puis tu sais, on est et on sera toujours les trois gamins qui s’amusaient à courir après les libellules ». Non ça changera jamais parce que j’préférais faire passer notre « fratrie » au premier plan plutôt que mes sentiments pour Kazuya. Tant pis, j’oublierai ! Mais là, j’avais pas l’intention d’y penser. J’allais passer des vacances paisibles avec mon frère et ça en serait pas autrement ! « Oublie pas que t’as une touche hein ». J’allais certainement pas oublié qu’une belle hôtesse de l’air lui avait filé son numéro.
11 heures plus tard ...
Enfin on est arrivés ! J'en pouvais plus ! Les dernières heures ont été vraiment horrible parce que plus on approchait, plus j'avais hâte de découvrir le pays. J'ai même pas fermé l’œil de tout le trajet, j'ai surtout parlé avec Tama de ce qu'on allait pouvoir visiter une fois sur place et essayé de passer le temps en regardant trois films. Me demandez pas de quoi ça parlait, j'y ai pas vraiment fait gaffe, j'étais plus occupé à penser à nos aventures et à jeter des regards par le hublot. Même quand l'avion avait été plongé dans le noir pour que les passagers puissent faire leur nuit, impossible de fermer les paupières. Ça risquait de me coûter ce soir mais au moins, je serai en forme pour demain ! On récupère les bagages avant d'aller chercher la voiture que Tama avait pris soin de louer pour notre séjour ici. Je saute à bord du siège passager et me laisse hypnotiser par les magnifiques paysages. Rien qu'en voyant ça, je sais qu'on passera des vacances inoubliables !
Quand on finit par poser nos bagages dans notre chambre, le soleil est sur le point de se coucher. Après avoir alterné le volant chacun notre tour, on est bien content de pouvoir admirer la vue de notre chambre, donnant directement sur l'océan et les teintes rosées que lui donne le soleil. Je fais rapidement le tour de la chambre avant de rejoindre mon frère sur le hamac voisin et d'admirer la vue. J'encre cette image dans ma tête pour la garder précieusement pour les mauvais jours. Si le paradis c'est ça, j'veux bien y rester jusqu'à la fin de ma vie. C'est juste magnifique. « Je m'y attendais pas non plus, c'est juste ... super. Tu veux pas qu'on prolonge le séjour ? ». J'plaisante qu'à moitié sur le coup parce que ça m'avait tellement manqué d'être aussi près de la nature et du silence.
Silence que j'interromps d'un long bâillement. Et voilà, quand j'vous disais que pas dormir du trajet allait me revenir à la tronche. « Ça t'dit une petite sieste puis après, on sort dîner ? ». Je crois que lui comme moi, on était plus capable de bouger d'un pouce pour l'instant. Alors même sans attendre son approbation, je ferme les yeux et rapidement, je me laisse emporter dans des rêves colorés au senteur maritime.
2h plus tard...
Les rues de la ville regorgent de vie et de petits restaurants qui dégagent une bonne odeur alléchante. Après voir fait un peu le tour, on décide de s'arrêter dans un restau aux plats typiques du pays. « Il disait quoi ton guide sur les plats traditionnels ? ». Même si je suis pas très difficile en nourriture, y'avait pas de mal à regarder ce que le bouquin de mon frère nous disait !
© kristen
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Invité
Re: Pura Vida - COSTA RICA | Sam 3 Sep - 18:38 Citer EditerSupprimer
Vacances, j’oublie tout! J’oublie même l’aveu de ma soeur, après tout, c’est la femme de ma vie, j’vais pas laisser son crush sur Kazuya gâcher nos 10 jours de rêve au Costa Rica. Alors je laisse les soucis s’échapper, je nez pense même plus à mon boulot, je pense juste à la plage, au sable chaud et fin, au soleil, aux forêts et aux nombreuses cascades du Costa Rica. 10 jours près de la nature tropicale, tout ce que Fuuko et moi aimions par-dessus tout. Ce qui nous avait vu grandir, en sommes. C’était un retour aux sources que j’avais choisi pour nos premières vacances et à voir l’excitation de ma petite soeur, j’avais bien réussi mon coup.
11 heures d’impatience plus tard, l’arrivée à l’hôtel fut un mélange d’excitation et de stupeur en voyant la beauté des lieux. Oui, à deux pas de la nature, c’était exactement ce que je voulais pour ces vacances. Je m’allonge sur un des deux hamacs qui sont sur la terrasse, et j’admire la vue du soleil couchant tandis que Fuuko me rejoint et fait de même sur le deuxième hamac. C’était ça, la beauté de la nature. Les choses les plus précieuses qu’elle avait à nous offrir, ses merveilles, celles qui ne durent qu’un court instant. Je remplis mes poumons d’air avant de souffler, je retrouve cette joie et cette liberté d’antan alors que je regarde ma soeur, les yeux remplis d’admiration. Dire qu’avant, c’était tous les jours comme ça…
Nous finissons par nous endormir sur nos hamacs. Et croyez le ou non, mais ce fut l’une des meilleures siestes de ma vie! Je n’avais jamais aussi bien dormi qu’ici. Au réveil, je m’étirai et allai réveiller Fuuko doucement. Il était bientôt 21h, il fallait qu’on aille manger et pour ça, j’avais déjà à peu près repéré sur TripAdvisor les restaurants à tester dans le coin. Ils étaient tous attrayants mais nous avons finalement choisi quelque chose de simple, enfin, vu de l’extérieur en tout cas. Car une fois dedans, nous nous retrouvons face à une salle remplie de monde. J’en souris, mais est-ce qu’il y aura une table pour nous deux? En tout cas, une serveuse s’approche de nous et nous conduit à une table. Je sors mon téléphone alors que Fuuko me pose une question. Hum… Alors il y avait je crois le ceviche, le casado… mon espagnol n’était pas fameux m’enfin j’arrivais à me faire comprendre. Je jette un oeil à la carte pour regarder ce que propose le restaurant. Allez, on va prendre des amuses gueules pour gouter. Ca te dit? Elle acquiesce, et je continue de regarder ce qu’ils proposent. Moi, j’avais envie de manger du poisson. Je vais goûter le ceviche pour ma part, il paraît que c’est très bon. Je regarde la carte des boissons. Et pour l’apéritif, je prendrai un verre de rhum. Ouais j’suis comme ça moi, j’veux fêter dignement le début de ces vacances avec Fuuko, alors je veux goûter au moins une fois le bon rhum du Costa Rica. Je regarde Fuuko et la laisse passer commande. Quelques minutes après, le serveur nous ramène une assiette d’assortiment d’amuses-gueules avec nos boissons. Je sirote alors mon rhum, très fort, mais délicieux, avec un léger goût de vanille qui le rend succulent. Un régal. Mais non, je ne lui ferai pas goûter, j’suis pas un frère indigne quand même!
Je pique un peu dans l’assiette d’amuses-gueules. Ma foi, ça ressemble à du porc frit mais ça a l’air très bon aussi. J’en mets un à la bouche et grimace en sentant à quel point c’était salé. Oh la vache ils se sont lâchés sur le sel on dirait. je bois une gorgée de mon rhum et repose le verre sur la table. Il y avait du monde dans ce restaurant, j’avais du mal à y croire pour l’heure qu’il était, mais l’ambiance était bonne. De bonne humeur, une belle musique d’ambiance en fond. On était vraiment au Costa Rica, nulle doute. C’était festif. Pura Vida.
PURA VIDA - COSTA RICA
Feat Fuuko ♥
Vacances, j’oublie tout! J’oublie même l’aveu de ma soeur, après tout, c’est la femme de ma vie, j’vais pas laisser son crush sur Kazuya gâcher nos 10 jours de rêve au Costa Rica. Alors je laisse les soucis s’échapper, je nez pense même plus à mon boulot, je pense juste à la plage, au sable chaud et fin, au soleil, aux forêts et aux nombreuses cascades du Costa Rica. 10 jours près de la nature tropicale, tout ce que Fuuko et moi aimions par-dessus tout. Ce qui nous avait vu grandir, en sommes. C’était un retour aux sources que j’avais choisi pour nos premières vacances et à voir l’excitation de ma petite soeur, j’avais bien réussi mon coup.
11 heures d’impatience plus tard, l’arrivée à l’hôtel fut un mélange d’excitation et de stupeur en voyant la beauté des lieux. Oui, à deux pas de la nature, c’était exactement ce que je voulais pour ces vacances. Je m’allonge sur un des deux hamacs qui sont sur la terrasse, et j’admire la vue du soleil couchant tandis que Fuuko me rejoint et fait de même sur le deuxième hamac. C’était ça, la beauté de la nature. Les choses les plus précieuses qu’elle avait à nous offrir, ses merveilles, celles qui ne durent qu’un court instant. Je remplis mes poumons d’air avant de souffler, je retrouve cette joie et cette liberté d’antan alors que je regarde ma soeur, les yeux remplis d’admiration. Dire qu’avant, c’était tous les jours comme ça…
Nous finissons par nous endormir sur nos hamacs. Et croyez le ou non, mais ce fut l’une des meilleures siestes de ma vie! Je n’avais jamais aussi bien dormi qu’ici. Au réveil, je m’étirai et allai réveiller Fuuko doucement. Il était bientôt 21h, il fallait qu’on aille manger et pour ça, j’avais déjà à peu près repéré sur TripAdvisor les restaurants à tester dans le coin. Ils étaient tous attrayants mais nous avons finalement choisi quelque chose de simple, enfin, vu de l’extérieur en tout cas. Car une fois dedans, nous nous retrouvons face à une salle remplie de monde. J’en souris, mais est-ce qu’il y aura une table pour nous deux? En tout cas, une serveuse s’approche de nous et nous conduit à une table. Je sors mon téléphone alors que Fuuko me pose une question. Hum… Alors il y avait je crois le ceviche, le casado… mon espagnol n’était pas fameux m’enfin j’arrivais à me faire comprendre. Je jette un oeil à la carte pour regarder ce que propose le restaurant. Allez, on va prendre des amuses gueules pour gouter. Ca te dit? Elle acquiesce, et je continue de regarder ce qu’ils proposent. Moi, j’avais envie de manger du poisson. Je vais goûter le ceviche pour ma part, il paraît que c’est très bon. Je regarde la carte des boissons. Et pour l’apéritif, je prendrai un verre de rhum. Ouais j’suis comme ça moi, j’veux fêter dignement le début de ces vacances avec Fuuko, alors je veux goûter au moins une fois le bon rhum du Costa Rica. Je regarde Fuuko et la laisse passer commande. Quelques minutes après, le serveur nous ramène une assiette d’assortiment d’amuses-gueules avec nos boissons. Je sirote alors mon rhum, très fort, mais délicieux, avec un léger goût de vanille qui le rend succulent. Un régal. Mais non, je ne lui ferai pas goûter, j’suis pas un frère indigne quand même!
Je pique un peu dans l’assiette d’amuses-gueules. Ma foi, ça ressemble à du porc frit mais ça a l’air très bon aussi. J’en mets un à la bouche et grimace en sentant à quel point c’était salé. Oh la vache ils se sont lâchés sur le sel on dirait. je bois une gorgée de mon rhum et repose le verre sur la table. Il y avait du monde dans ce restaurant, j’avais du mal à y croire pour l’heure qu’il était, mais l’ambiance était bonne. De bonne humeur, une belle musique d’ambiance en fond. On était vraiment au Costa Rica, nulle doute. C’était festif. Pura Vida.
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Re: Pura Vida - COSTA RICA | Mer 28 Sep - 16:30 Citer EditerSupprimer
PURA VIDA - COSTA RICA
Yang BroSis ♥
Moi qui m'attendais à la crise de nerfs, à le voir vouloir faire demi-tour pour aller régler ses comptes avec Kazuya ou j'sais pas quel scénario loufoque, bah, j'm'étais bien trompée. Et tant mieux d'ailleurs ! De toute façon, c'était une histoire sans issue, y'aurait jamais rien que mes pauvres sentiments de gosse paumée et rien d'autre. Faudra bien que je m'y fasse, il me verra jamais comme une femme. C'pas grave, Oppa est pas le seul homme sur cette fichue planète ! J'en trouverai bien un qui voudra de moi et comme je suis. En attendant de trouver le futur homme qui partagera ma vie, j'compte bien profiter du deuxième homme de ma vie, mon frangin. Au final, s'il appelle pas l'hôtesse, c'est pas bien grave.
Quand on arrive dans notre superbe hôtel, la première chose qu'on fait, c'est de s'endormir comme des larves sur les hamacs de la terrasse, nos paupières se fermant en même temps que le soleil disparaissait dans cette grande étendue océanique. J'crois que j'ai rêvé de crépuscule et de bananes volantes. Les bananes, c'était sûrement mon fort intérieur qui voulait me dire « eh debout, c'est l'heure de manger ! » parce qu'en me réveillant, j'avais grave la dalle. Alors après s'être décrassé de 16h de trajet interminable, on sort pour se fondre (ou pas) dans la masse et découvrir la culture nocturne du Costa Rica. Ça change tellement de Séoul mais pourtant, j'me sens pas dépaysée. Au contraire, j'me sentirais même plus à la maison qu'ici que chez nous. J'me sens pas étouffée parmi les grand buildings, la foule pressée et morne. Tout est ouvert et respire la joie de vivre, l'envie de faire la fête jusqu'au petit matin. Mais avec mon frère, on est juste là pour se manger un bon plat avant de retourner à l'hôtel, histoire d'être en forme pour la journée d'exploration qui nous attend demain.
Le petit restau qu'on choisi nous plonge dans l'ambiance de la ville. J'ai encore quelques bases en espagnol de nos anciens voyages de quand on était petits mais pas au point de tenir un vrai conversation avec un habitant ou même pas la serveuse. Sur le menu, tout le donne envie du coup quand mon frangin propose de prendre un plat d'amuse gueule pour s'ouvrir l'appétit, je ne dis pas non ! (Je suis gourmande et j'assume !). « Tu crois vraiment que je dirai non à de la nourriture ? JA-MAIS ! », lui dis-je d'un regard passé au dessus de la carte. Je me replonge dans les plats. Mon frère se passionne pour un plat de poissons mais moi, je jette mon dévolu sur un plat de bœuf : Carne mechada ! Je sais pas trop ce qu'il y a dedans mais je prends le risque, c'est aussi ça l'aventure !
Quant à la boisson, on change pas les bonnes vieilles habitudes et quand la serveuse arrive pour prendre nos commandes, je lui fait part de mon choix de plat avant de lui demander un verre de Sangria. Je sens le regard de mon frère se poser sur moi à ce moment-là mais lui avec son verre de Rhum, il a rien à dire. En guise de réponse, je lui tire la langue, bien évidemment pour lui signifier que j'suis plus une gamine et que j'ai aussi le droit à un verre d'alcool. Une fois notre apéro servi, je m'empresse de goûter avec appétit aux amuses gueules. « Oh god, c'est trop bon ! » que j'dis à peine comprise tellement je savoure ce que j'ai dans ma bouche. « Tu trouves que c'est trop salé toi ? Moi ça va ! ». En même temps, quand j'disais que j'étais pas du tout difficile, c'est que j'le suis pas du tout. J'en prends une autre avant de goûter à mon verre et encore une fois, c'est l'extase. « Mais tout est bon dans ce pays ! Tu veux goûter ? », demandai-je à mon frère en lui tendant mon verre. Je m'apprête à prendre le sien quand il l'écarte de ma main. « Mais laisse moi goûter steuplé ». J'affiche une moue toute triste qui le fait culpabiliser à chaque fois et bingo, j'obtiens enfin une gorgée de son précieux breuvage. « Wow c'est ... fort ! ». Mais c'est vrai qu'il est bon, ça j'peux pas dire le contraire ! Mais les alcools forts comme ça, c'est pas trop mon truc (mais ma religion c'est de tout goûter, de tout tester pour savoir !).
« J'ai hâte d'être à demain pour commencer l'aventure ! ». Je sors de mon petit sac la liste des choses à faire qu'on avait préparé dans l'avion. « Alors, tu veux commencer par quoi ? La balade au sommet du volcan Irazú ? Du rafting ? Exploration dans la forêt tropical ? ». On a un paquet de choses à faire pendant notre séjour mais nous connaissant, nos journées seront remplies d'activités et de découvertes. C'est pour ça que je suis sûre que les vacances avec mon frère seront les meilleures de ma vie ! Je lève d'ailleurs mon verre en sa direction pour trinquer à leurs débuts : « A nos vacances Tama-kun ! ».
Quand on arrive dans notre superbe hôtel, la première chose qu'on fait, c'est de s'endormir comme des larves sur les hamacs de la terrasse, nos paupières se fermant en même temps que le soleil disparaissait dans cette grande étendue océanique. J'crois que j'ai rêvé de crépuscule et de bananes volantes. Les bananes, c'était sûrement mon fort intérieur qui voulait me dire « eh debout, c'est l'heure de manger ! » parce qu'en me réveillant, j'avais grave la dalle. Alors après s'être décrassé de 16h de trajet interminable, on sort pour se fondre (ou pas) dans la masse et découvrir la culture nocturne du Costa Rica. Ça change tellement de Séoul mais pourtant, j'me sens pas dépaysée. Au contraire, j'me sentirais même plus à la maison qu'ici que chez nous. J'me sens pas étouffée parmi les grand buildings, la foule pressée et morne. Tout est ouvert et respire la joie de vivre, l'envie de faire la fête jusqu'au petit matin. Mais avec mon frère, on est juste là pour se manger un bon plat avant de retourner à l'hôtel, histoire d'être en forme pour la journée d'exploration qui nous attend demain.
Le petit restau qu'on choisi nous plonge dans l'ambiance de la ville. J'ai encore quelques bases en espagnol de nos anciens voyages de quand on était petits mais pas au point de tenir un vrai conversation avec un habitant ou même pas la serveuse. Sur le menu, tout le donne envie du coup quand mon frangin propose de prendre un plat d'amuse gueule pour s'ouvrir l'appétit, je ne dis pas non ! (Je suis gourmande et j'assume !). « Tu crois vraiment que je dirai non à de la nourriture ? JA-MAIS ! », lui dis-je d'un regard passé au dessus de la carte. Je me replonge dans les plats. Mon frère se passionne pour un plat de poissons mais moi, je jette mon dévolu sur un plat de bœuf : Carne mechada ! Je sais pas trop ce qu'il y a dedans mais je prends le risque, c'est aussi ça l'aventure !
Quant à la boisson, on change pas les bonnes vieilles habitudes et quand la serveuse arrive pour prendre nos commandes, je lui fait part de mon choix de plat avant de lui demander un verre de Sangria. Je sens le regard de mon frère se poser sur moi à ce moment-là mais lui avec son verre de Rhum, il a rien à dire. En guise de réponse, je lui tire la langue, bien évidemment pour lui signifier que j'suis plus une gamine et que j'ai aussi le droit à un verre d'alcool. Une fois notre apéro servi, je m'empresse de goûter avec appétit aux amuses gueules. « Oh god, c'est trop bon ! » que j'dis à peine comprise tellement je savoure ce que j'ai dans ma bouche. « Tu trouves que c'est trop salé toi ? Moi ça va ! ». En même temps, quand j'disais que j'étais pas du tout difficile, c'est que j'le suis pas du tout. J'en prends une autre avant de goûter à mon verre et encore une fois, c'est l'extase. « Mais tout est bon dans ce pays ! Tu veux goûter ? », demandai-je à mon frère en lui tendant mon verre. Je m'apprête à prendre le sien quand il l'écarte de ma main. « Mais laisse moi goûter steuplé ». J'affiche une moue toute triste qui le fait culpabiliser à chaque fois et bingo, j'obtiens enfin une gorgée de son précieux breuvage. « Wow c'est ... fort ! ». Mais c'est vrai qu'il est bon, ça j'peux pas dire le contraire ! Mais les alcools forts comme ça, c'est pas trop mon truc (mais ma religion c'est de tout goûter, de tout tester pour savoir !).
« J'ai hâte d'être à demain pour commencer l'aventure ! ». Je sors de mon petit sac la liste des choses à faire qu'on avait préparé dans l'avion. « Alors, tu veux commencer par quoi ? La balade au sommet du volcan Irazú ? Du rafting ? Exploration dans la forêt tropical ? ». On a un paquet de choses à faire pendant notre séjour mais nous connaissant, nos journées seront remplies d'activités et de découvertes. C'est pour ça que je suis sûre que les vacances avec mon frère seront les meilleures de ma vie ! Je lève d'ailleurs mon verre en sa direction pour trinquer à leurs débuts : « A nos vacances Tama-kun ! ».
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