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Pura Vida - COSTA RICA
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Re: Pura Vida - COSTA RICA | Mer 12 Oct 2016 - 13:32 Citer EditerSupprimer
Ma soeur, ce glouton trop mignon que je badais à chaque fois. Prenez nous il y a 10 ans de ça et aujourd'hui. Les choses ne changent pas, certaines ne changent jamais, je crois que pour moi, c'est pareil. J'ai toujours été un peu gaga de ma petite soeur, depuis bébé elle faisait de moi ce qu'elle voulait mais heureusement, elle n'a pas été une grosse capricieuse, je dirais même qu'elle a toujours eu ce côté garçon manqué qui me permettait de partager des aventures de ouf avec elle à travers les jungles et forêts du monde.Et nous voilà encore à partager notre tout premier voyage tous seuls dans un pays que nous n'avions jamais visité. Papa avait d'ailleurs demandé à ce que je bombarde tous les endroits de vidéos avec ma go pro, j'comptais pas y manquer.
Pour le moment, l'heure était à la bouffe. Et quelle bouffe! On allait se péter le ventre. On avait choisi un resto typique de l'ambiance du Costa Rica avec en fond sonore une musique latino et des serveurs portant des grands chapeaux. Bref, un vrai morceau de paradis sur Terre, manquait plus que la nourriture soit aussi bonne pour que je sois comblé. Les amsues-gueules, bien qu'un peu trop salés pour moi, sont exquis et j'ai déjà hâte de goûter les autres plats que nous avons commandé. Pour le moment, j'accepte la proposition de Fuuko et bois une gorgée de son apéritif. Hm, c'est bon c'truc! je m'en lèche les lèvres. Tiens. Et je lui tends mon verre pour lui faire goûter mon rhum; sa grimace me fait rire. Oui, c'est fort mais il a un goût vanillé que j'adore. Tu trouves pas? Je regarde mon verre et le tourne dans tous les sens. Je dois ramener une bouteille, ou deux, en Corée. Peu importe le prix mais je devais à tout prix faire goûter ça à mes amis une fois rentré.
Il est temps de trinquer. Et quand je vois Fuuko lever son verre et prononcer ces quelques mots, je ne peux m'empêcher de me sentir heureux et de sourire niaisement. A mon tour, je lève mon verre qui vient taper le sien, et comme le veut la tradition, nous buvons, quelques gorgées, avant de reposer nos verres. En attendant d'être servis, il fallait prévoir le programme de demain. Ainsi, et sans gênes, je sortis de ma sacoche le plan de la région avec les coins à voir. Moi la forêt tropicale me tente bien. J'ai apporté de quoi dessiner en plus. Car oui, dessiner la nature restait une de mes passions premières et face à la magnificence du Costa Rica, il était fort possible que l'envie me prenne d'immortaliser ces souvenirs à ma façon. Le volcan aussi ça peut être intéressant mais on a qu'à le faire après-demain. T'en dis quoi? Je pense que la forêt peut nous prendre une bonne partie de l'après-midi. Je bois encore une gorgée de mon rhum. Et prépare ton reflex, tu vas en voir des animaux là. Je vais pouvoir aussi continuer mon dossier, qui sait. Je travaille sur les arachnides en ce moment, je risque d'être servi. Et j'en riais à l'avance. Ma soeur n'avait peur de rien de toute façon, elle pouvait m'accompagner dans les endroits les plus hostiles de la planète et toucher toutes sortes d'insectes. C'était ça d'être un Yang, prendre la nature pour amie.
PURA VIDA - COSTA RICA
Feat Fuuko ♥
Ma soeur, ce glouton trop mignon que je badais à chaque fois. Prenez nous il y a 10 ans de ça et aujourd'hui. Les choses ne changent pas, certaines ne changent jamais, je crois que pour moi, c'est pareil. J'ai toujours été un peu gaga de ma petite soeur, depuis bébé elle faisait de moi ce qu'elle voulait mais heureusement, elle n'a pas été une grosse capricieuse, je dirais même qu'elle a toujours eu ce côté garçon manqué qui me permettait de partager des aventures de ouf avec elle à travers les jungles et forêts du monde.Et nous voilà encore à partager notre tout premier voyage tous seuls dans un pays que nous n'avions jamais visité. Papa avait d'ailleurs demandé à ce que je bombarde tous les endroits de vidéos avec ma go pro, j'comptais pas y manquer.
Pour le moment, l'heure était à la bouffe. Et quelle bouffe! On allait se péter le ventre. On avait choisi un resto typique de l'ambiance du Costa Rica avec en fond sonore une musique latino et des serveurs portant des grands chapeaux. Bref, un vrai morceau de paradis sur Terre, manquait plus que la nourriture soit aussi bonne pour que je sois comblé. Les amsues-gueules, bien qu'un peu trop salés pour moi, sont exquis et j'ai déjà hâte de goûter les autres plats que nous avons commandé. Pour le moment, j'accepte la proposition de Fuuko et bois une gorgée de son apéritif. Hm, c'est bon c'truc! je m'en lèche les lèvres. Tiens. Et je lui tends mon verre pour lui faire goûter mon rhum; sa grimace me fait rire. Oui, c'est fort mais il a un goût vanillé que j'adore. Tu trouves pas? Je regarde mon verre et le tourne dans tous les sens. Je dois ramener une bouteille, ou deux, en Corée. Peu importe le prix mais je devais à tout prix faire goûter ça à mes amis une fois rentré.
Il est temps de trinquer. Et quand je vois Fuuko lever son verre et prononcer ces quelques mots, je ne peux m'empêcher de me sentir heureux et de sourire niaisement. A mon tour, je lève mon verre qui vient taper le sien, et comme le veut la tradition, nous buvons, quelques gorgées, avant de reposer nos verres. En attendant d'être servis, il fallait prévoir le programme de demain. Ainsi, et sans gênes, je sortis de ma sacoche le plan de la région avec les coins à voir. Moi la forêt tropicale me tente bien. J'ai apporté de quoi dessiner en plus. Car oui, dessiner la nature restait une de mes passions premières et face à la magnificence du Costa Rica, il était fort possible que l'envie me prenne d'immortaliser ces souvenirs à ma façon. Le volcan aussi ça peut être intéressant mais on a qu'à le faire après-demain. T'en dis quoi? Je pense que la forêt peut nous prendre une bonne partie de l'après-midi. Je bois encore une gorgée de mon rhum. Et prépare ton reflex, tu vas en voir des animaux là. Je vais pouvoir aussi continuer mon dossier, qui sait. Je travaille sur les arachnides en ce moment, je risque d'être servi. Et j'en riais à l'avance. Ma soeur n'avait peur de rien de toute façon, elle pouvait m'accompagner dans les endroits les plus hostiles de la planète et toucher toutes sortes d'insectes. C'était ça d'être un Yang, prendre la nature pour amie.
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Re: Pura Vida - COSTA RICA | Dim 16 Oct 2016 - 19:16 Citer EditerSupprimer
PURA VIDA - COSTA RICA
Yang BroSis ♥
Mon frère et moi, on avait beau être comme des siamois, pour ce qui est des goûts, on avait vraiment pas les mêmes. Je le regarde se délecter de sa boisson comme s’il avalait un verre d’eau alors que moi, rien qu’une gorgée, ça m’avait arraché la gorge et laissé sur la langue une sensation bizarre. Je m’empresse aussitôt de boire une gorgée de ma sangria. Ah ça, c’est de la bonne ! J’suis une alcoolique ok, j’aime juste boire de temps en temps et j’avoue que j’avais un faible pour cette boisson espagnole. J’y avais encore jamais mis les pieds, l’Europ était d’ailleurs un des seuls continents que mes chaussures n’avaient pas encore foulés mais je sais qu’avec mon frère, ce n’était qu’une question de temps ! Bref, ça expliquait mon « addiction » à cette boisson, j’en avais juste bu une fois lors d’une soirée et depuis dès que j’avais l’occasion d’en boire, mes papilles en étaient ravies ! Alors étant au Costa Rica, j’allais certainement pas m’en priver. Quand mon frère annonce l’idée de ramener quelques bouteilles de rhum dans sa valise, j’me dis que ce serait pas une mauvaise idée de faire pareil parce que, qui sait quand j’aurai l’occasion d’en boire une si bonne à nouveau ! « Tu crois qu’ils font des bidons de sangria ? Enfin, je sais pas si on passerait la douane avec tout ça », lui dis-je d’un air bien pensif. Manquerait plus que ça, qu’on se fasse coincer à l’aéroport pour trafic d’alcool ! On aurait perdu bien plus que quelques bouteilles pour le coup … Mais je suis bien loin de penser à ça alors que j’avale une nouvelle gorgée de mon cocktail. « Rien que pour ça, je voudrai qu’on reste ici une semaine de plus ! C’est possible tu crois ? », lui dis-je en le regardant avec des yeux de chien battu.
Même si l’idée semble lui plaire, je sais qu’on peut pas se permettre de rester plus longtemps. On a tous les deux des impératifs, que ce soit à la fac ou au boulot. Ce serait trop beau de pouvoir s’éclipser comme ça, du jour au lendemain sous prétexte qu’on a goûté au paradis. Et puis ce serait trop facile non ? Enfin tant pis, je vais profiter à fond de ces vacances et ça commence en trinquant ! « Je suis sûre que Papa va être vert de jalousie quand on reviendra ! J’parie que leurs prochaines vacances, ce sera ici ! ». Même si Papa est aujourd’hui dans un fauteuil roulant, l’aventure, ça lui a jamais fait peur. Et à Maman, encore moins. Nos parents sont encore comme les deux ados qu’ils étaient en se rencontrant : amoureux de la nature, de leurs idées, de l’un et de l’autre. Toujours ensemble malgré les obstacles, les emmerdes. Et moi je les admire pour ça. J’sais que les princes charmants, ça existe pas et que l’amour avec un grand A, c’est rare. Mais j’me dis que c’est pas grave si j’le trouve pas ce grand amour. J’ai ma famille, mes amis et mes aventures ! J’ai surtout mon frère !
« Va pour la forêt tropicale alors ! J’espère que t’en as pris plus d’un des calepins, tu vas vite le remplir ! ». C’est vrai qu’on allait en voir des choses merveilleuses en se baladant dans la nature. J’imaginais toutes les sortes de plantes, d’animaux colorés et d’autres espèces qu’on allait rencontrer. J’avais déjà hâte d’être à demain ! Mais quand nos plats arrivent, y’a plus que mon assiette qui compte ! « Huuum ! Bon appétit mon frangin ! Mets-en toi plein la panse ! ». J’ai à peine le temps de plonger ma fourchette dans ce délicieux met que mon frère reparle de nos plans. Je sens que nos journées vont être riches en émotion ! « Ca m’va ! On ira le matin, peut-être qu’on aura la chance d’y voir le lever du soleil ? Ce serait magnifique en tout cas ! » et comme il me connait bien, il sait que je ne quitte jamais mon appareil photo. « Et t’en fais pas, j’ai prévu plusieurs cartes mémoires, histoire de pouvoir mitrailler tout ce que je vois ! », lui dis-je en mimant le geste d’un paparazzi. « D’ailleurs, il se pourrait bien que tu sois ma cible préféré alors attention à ton profil Tama-kun ». Ça, c’était la demande de Maman. La condition pour qu’on parte tous les deux, c’est que j’immortalise nos vacances pratiquement toutes les secondes. Mais ça, c’était son âme de reporter qui parlait. J’allais pas non plus photographier chaque instant de la vie de mon frère. « Les arachnides ? Oh sympa ! Ce serait chouette que tu puisses continuer tes découvertes ici ! Imagine tu découvres un spécimen rare ! Yang Tamaki, le chercheur prodige ! Ca ferait vachement cool dans les revues scientifiques non ? ». Moi, j’me contenterais de jouer les touristes mais bon, on allait pas m’en vouloir pour ça, on était là pour ça aussi non ?
Sans plus de cérémonies, j’engouffre une grande bouchée de mon plat pour en déguster toutes les saveurs. Et dans ma bouche, ça fait comme une explosion m Putain j’vous jure, un vrai foodgasm ! C’est décidé, j’pars plus d’ici moi. D’ailleurs ça doit se lire sur ma tronche, j’vois mon frère qui s’bidonne en face. « Quoi ? Che truc, ch’est vraiment trop bon putain ! My god, j’ai chamais manché un truc auchi bon chérieux ! ». Pour qu’il comprenne, j’lui tends ma cuillère pour qu’il goûte à son tour. « Fais moi l’honneur de goûter, t’sais que j’suis pas du genre à partager ma bouffe normalement ! ».
Même si l’idée semble lui plaire, je sais qu’on peut pas se permettre de rester plus longtemps. On a tous les deux des impératifs, que ce soit à la fac ou au boulot. Ce serait trop beau de pouvoir s’éclipser comme ça, du jour au lendemain sous prétexte qu’on a goûté au paradis. Et puis ce serait trop facile non ? Enfin tant pis, je vais profiter à fond de ces vacances et ça commence en trinquant ! « Je suis sûre que Papa va être vert de jalousie quand on reviendra ! J’parie que leurs prochaines vacances, ce sera ici ! ». Même si Papa est aujourd’hui dans un fauteuil roulant, l’aventure, ça lui a jamais fait peur. Et à Maman, encore moins. Nos parents sont encore comme les deux ados qu’ils étaient en se rencontrant : amoureux de la nature, de leurs idées, de l’un et de l’autre. Toujours ensemble malgré les obstacles, les emmerdes. Et moi je les admire pour ça. J’sais que les princes charmants, ça existe pas et que l’amour avec un grand A, c’est rare. Mais j’me dis que c’est pas grave si j’le trouve pas ce grand amour. J’ai ma famille, mes amis et mes aventures ! J’ai surtout mon frère !
« Va pour la forêt tropicale alors ! J’espère que t’en as pris plus d’un des calepins, tu vas vite le remplir ! ». C’est vrai qu’on allait en voir des choses merveilleuses en se baladant dans la nature. J’imaginais toutes les sortes de plantes, d’animaux colorés et d’autres espèces qu’on allait rencontrer. J’avais déjà hâte d’être à demain ! Mais quand nos plats arrivent, y’a plus que mon assiette qui compte ! « Huuum ! Bon appétit mon frangin ! Mets-en toi plein la panse ! ». J’ai à peine le temps de plonger ma fourchette dans ce délicieux met que mon frère reparle de nos plans. Je sens que nos journées vont être riches en émotion ! « Ca m’va ! On ira le matin, peut-être qu’on aura la chance d’y voir le lever du soleil ? Ce serait magnifique en tout cas ! » et comme il me connait bien, il sait que je ne quitte jamais mon appareil photo. « Et t’en fais pas, j’ai prévu plusieurs cartes mémoires, histoire de pouvoir mitrailler tout ce que je vois ! », lui dis-je en mimant le geste d’un paparazzi. « D’ailleurs, il se pourrait bien que tu sois ma cible préféré alors attention à ton profil Tama-kun ». Ça, c’était la demande de Maman. La condition pour qu’on parte tous les deux, c’est que j’immortalise nos vacances pratiquement toutes les secondes. Mais ça, c’était son âme de reporter qui parlait. J’allais pas non plus photographier chaque instant de la vie de mon frère. « Les arachnides ? Oh sympa ! Ce serait chouette que tu puisses continuer tes découvertes ici ! Imagine tu découvres un spécimen rare ! Yang Tamaki, le chercheur prodige ! Ca ferait vachement cool dans les revues scientifiques non ? ». Moi, j’me contenterais de jouer les touristes mais bon, on allait pas m’en vouloir pour ça, on était là pour ça aussi non ?
Sans plus de cérémonies, j’engouffre une grande bouchée de mon plat pour en déguster toutes les saveurs. Et dans ma bouche, ça fait comme une explosion m Putain j’vous jure, un vrai foodgasm ! C’est décidé, j’pars plus d’ici moi. D’ailleurs ça doit se lire sur ma tronche, j’vois mon frère qui s’bidonne en face. « Quoi ? Che truc, ch’est vraiment trop bon putain ! My god, j’ai chamais manché un truc auchi bon chérieux ! ». Pour qu’il comprenne, j’lui tends ma cuillère pour qu’il goûte à son tour. « Fais moi l’honneur de goûter, t’sais que j’suis pas du genre à partager ma bouffe normalement ! ».
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Re: Pura Vida - COSTA RICA | Sam 22 Oct 2016 - 18:08 Citer EditerSupprimer
Des bidons de sangria??? m'étonnai-je. Ouais non avec ça tu passes pas la douane. C'est sûr. Et je me mis à rire doucement en levant les yeux vers ma petite soeur. Toujours dans l'abus celle-là. Je jetai un oeil autour de nous, et j'inspirai profondément. Je ne réalisais pas vraiment mais nous étions bel et bien au Costa Rica, de l'autre côté du globe, à profiter des vacances entre frère et soeur. Moi aussi j'aimerais passer une semaine de plus ici... Mais il faudra bien rentrer à un moment. et je pris mon verre pour le lever et le porter à ma bouche. M'enfin, n'y pense pas trop d'accord? On est qu'au début! et je lui fis un clin d'oeil rassurant.
Elle avait raison quand elle disait que Papa et maman allaient nous jalouser. J'étais fier, car le Costa Rica était mon idée, à moi seul, et je savais déjà que j'avais bien choisi la destination pour deux amoureux de la nature comme Fuuko et moi. J'avais, en plus, préparé tout ce qu'il fallait pour immortaliser les moments uniques qu'on allait passer. J'avais même pris mes bloc dessins pour reproduire tout ce que je voyais. Mais comme le disait Fuuko, j'avais intérêt de prévoir le stock parce que des jolies choses, j'allais en voir beaucoup.
Bon appétit! Et rien qu'à l'odeur qui se dégageait du plat, j'en avais les yeux qui se fermaient. J'avais juste hâte de goûter ça. je commençai à manger tout en écoutant ma jeune soeur parler. Tu veux voir le lever de soleil? Pas de problèmes, mais faudra partir très tôt, et pas rentrer tard du restaurant. En gros, il fallait manger et rentrer à l'hôtel illico. De toute façon, nous étions tant fatigués du trajet que ça n'allait pas être un problème pour s'endormir tout de suite.
Quoi, tu comptes me bombarder de photo? Je me redressai sur ma chaise. Mais tu vas me payer au moins j'espère? Je lui lançai un regard taquin avant de reprendre à manger avant de boire une gorgée de rhum. J'étais excité à l'idée de parcourir de nouvelles terres, j'agrandissais mon CV de globe trotteur et de vétérinaire, parce qu'à chaque pays se trouvait une espèce différente d'animal. Et au Costa Rica, je comptais bien en découvrir des nouvelles, en étudier certaines afin de ramener à mon professeur tout un dossier complet qui le fera encore saliver. Il adorait travailler avec moi et ce depuis que j'avais choisi la branche scientifique il y a 6 ans. Il était dingue du travail que je fournissais, c'était même lui qui avait réussi à me dénicher une place au Zoo de Séoul en tant que vétérinaire, et c'était une place que je n'aurais échangé pour rien au monde. C'était bien trop mon milieu, mon monde.
Ca serait génial mais il faut du temps pour ça. Et je voudrais aussi profiter d'être avec toi. Il fallait le dire, Fuuko et moi étions étudiants dans la même université, certes, mais nous n'avions pas la possibilité de nous voir tout le temps. Tous deux étions très pris alors ces vacances avec elle n'étaient pas organisées au hasard. C'était un retour à nos années enfants où je la prenais avec moi, le soleil à peine levé, et parcourions des kilomètres à la recherche de plus belles vues du monde. Mais bien vite, la voix de notre mère s'élevait dans les airs pour nous demander de rentrer et nous ne pouvions pas profiter. Cette fois-ci, je comptais bien faire un feu de camp avec Fuuko, regoûter à la vie de Robinson Crusoé durant quelques jours, de sorte à nous couper totalement de notre quotidien.
Et là, j'la vois limite s'effondrer de bonheur quand elle se met à goûter à son plat. J'rigole bien fort et elle me propose de goûter pour comprendre ce qu'elle ressent. Et en effet, j'avoue aussi tomber de bonheur. Putain, tout était délicieux dans ce restaurant. On allait se péter le ventre. Hm, c'est vachement bon dis, c'est vrai ça! Et le repas se poursuivit, sans problème à signaler. En même temps, tout était succulent, ça allait être difficile de le quitter ce restaurant. Pourtant, l'heure venue, je partis payer et j'avoue que ça ne me fit rien de lâcher de l'argent à ce restaurant, AUCUN REGRET. J'avais même salué la performance des serveurs et leur rapidité.
Je retournai à la table et fis signe à Fuuko. Allez, allons-y. Demain, une grosse journée nous attend.
PURA VIDA - COSTA RICA
Feat Fuuko ♥
Des bidons de sangria??? m'étonnai-je. Ouais non avec ça tu passes pas la douane. C'est sûr. Et je me mis à rire doucement en levant les yeux vers ma petite soeur. Toujours dans l'abus celle-là. Je jetai un oeil autour de nous, et j'inspirai profondément. Je ne réalisais pas vraiment mais nous étions bel et bien au Costa Rica, de l'autre côté du globe, à profiter des vacances entre frère et soeur. Moi aussi j'aimerais passer une semaine de plus ici... Mais il faudra bien rentrer à un moment. et je pris mon verre pour le lever et le porter à ma bouche. M'enfin, n'y pense pas trop d'accord? On est qu'au début! et je lui fis un clin d'oeil rassurant.
Elle avait raison quand elle disait que Papa et maman allaient nous jalouser. J'étais fier, car le Costa Rica était mon idée, à moi seul, et je savais déjà que j'avais bien choisi la destination pour deux amoureux de la nature comme Fuuko et moi. J'avais, en plus, préparé tout ce qu'il fallait pour immortaliser les moments uniques qu'on allait passer. J'avais même pris mes bloc dessins pour reproduire tout ce que je voyais. Mais comme le disait Fuuko, j'avais intérêt de prévoir le stock parce que des jolies choses, j'allais en voir beaucoup.
Bon appétit! Et rien qu'à l'odeur qui se dégageait du plat, j'en avais les yeux qui se fermaient. J'avais juste hâte de goûter ça. je commençai à manger tout en écoutant ma jeune soeur parler. Tu veux voir le lever de soleil? Pas de problèmes, mais faudra partir très tôt, et pas rentrer tard du restaurant. En gros, il fallait manger et rentrer à l'hôtel illico. De toute façon, nous étions tant fatigués du trajet que ça n'allait pas être un problème pour s'endormir tout de suite.
Quoi, tu comptes me bombarder de photo? Je me redressai sur ma chaise. Mais tu vas me payer au moins j'espère? Je lui lançai un regard taquin avant de reprendre à manger avant de boire une gorgée de rhum. J'étais excité à l'idée de parcourir de nouvelles terres, j'agrandissais mon CV de globe trotteur et de vétérinaire, parce qu'à chaque pays se trouvait une espèce différente d'animal. Et au Costa Rica, je comptais bien en découvrir des nouvelles, en étudier certaines afin de ramener à mon professeur tout un dossier complet qui le fera encore saliver. Il adorait travailler avec moi et ce depuis que j'avais choisi la branche scientifique il y a 6 ans. Il était dingue du travail que je fournissais, c'était même lui qui avait réussi à me dénicher une place au Zoo de Séoul en tant que vétérinaire, et c'était une place que je n'aurais échangé pour rien au monde. C'était bien trop mon milieu, mon monde.
Ca serait génial mais il faut du temps pour ça. Et je voudrais aussi profiter d'être avec toi. Il fallait le dire, Fuuko et moi étions étudiants dans la même université, certes, mais nous n'avions pas la possibilité de nous voir tout le temps. Tous deux étions très pris alors ces vacances avec elle n'étaient pas organisées au hasard. C'était un retour à nos années enfants où je la prenais avec moi, le soleil à peine levé, et parcourions des kilomètres à la recherche de plus belles vues du monde. Mais bien vite, la voix de notre mère s'élevait dans les airs pour nous demander de rentrer et nous ne pouvions pas profiter. Cette fois-ci, je comptais bien faire un feu de camp avec Fuuko, regoûter à la vie de Robinson Crusoé durant quelques jours, de sorte à nous couper totalement de notre quotidien.
Et là, j'la vois limite s'effondrer de bonheur quand elle se met à goûter à son plat. J'rigole bien fort et elle me propose de goûter pour comprendre ce qu'elle ressent. Et en effet, j'avoue aussi tomber de bonheur. Putain, tout était délicieux dans ce restaurant. On allait se péter le ventre. Hm, c'est vachement bon dis, c'est vrai ça! Et le repas se poursuivit, sans problème à signaler. En même temps, tout était succulent, ça allait être difficile de le quitter ce restaurant. Pourtant, l'heure venue, je partis payer et j'avoue que ça ne me fit rien de lâcher de l'argent à ce restaurant, AUCUN REGRET. J'avais même salué la performance des serveurs et leur rapidité.
Je retournai à la table et fis signe à Fuuko. Allez, allons-y. Demain, une grosse journée nous attend.
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Re: Pura Vida - COSTA RICA | Mer 23 Nov 2016 - 20:57 Citer EditerSupprimer
PURA VIDA - COSTA RICA
Yang BroSis ♥
Bah quoi ? J’avais le droit de rêver un peu ! J’hausse les épaules en reprenant une gorgée de mon breuvage, avouant ma défaite. « Tant pis, j’ramènerai la vraie recette et j’ferai mes réserves à la maison ». Je souris de nouveau à l’idée de faire ça moi-même et surtout, d’en faire autant que j’veux ! J’ferai goûter à Jay, j’suis sûre que ça lui plaira ! Et puis si ça lui plait pas, j’lui aurai au moins fait goûter. En attendant de faire ma propre concoction, je profitai de celle que j’avais dans mon verre. « Tu crois qu’ils me donneront leur formule magique si j’demande ? ». On peut toujours essayer mais j’crois que ce sera plus du pifomètre qu’autre chose. J’ai encore le temps d’y penser, on vient juste d’arriver alors c’est pas le moment de penser à notre départ. Mon frère a raison, on aura tout le temps d’y penser quand il le faudra !
Nos plats arrivent et très vite, je me laisse hypnotiser par la bonne odeur qui s’en émane. J’vous jure, j’suis pas facile à convaincre mais rajoutez de la bouffe dans l’équation, ça devient une autre histoire. J’y peux rien, j’suis un ventre sur pattes. Pour plaisanter, j’dis que je compense de toutes les semaines où ma mère m’a fait manger de la soupe parce que soi-disant, la voisine d’une amie de sa collègue a dit qu’après une opération comme la mienne, y’avait rien de mieux pour se remettre en selle. Tu parles ! C’était plus de la torture qu’autre chose que de devoir avaler de la soupe à chaque repas alors que les autres avaient le droit à de bon repas. Bon ok, ça remonte maintenant mais on me changera pas : j’aime manger ! Et quand on m’apporte des bonnes choses, j’peux pas résister. Moi j’savoure jusqu’à la dernière miette au point d’être capable de lécher l’assiette ! Au restau j’évite, j’sais un minimum rester civilisée mais j’dis pas que j’y mets pas le doigt…
On en vient à parler de notre programme d’aventures et la première chose que j’ai envie de faire avec mon frère, c’est d’admirer le lever de soleil de très haut. « On a vu un coucher de soleil alors c’est normal qu’on assiste à un lever d’soleil ! C’était un peu notre tradition avec les parents, quand on arrivait dans un nouveau pays ». J’repense alors à tous nos voyages, nos aventures et les souvenirs qu’on a peint jour après jour. Même si j’deviens sénile, j’pourrai jamais oublier les couleurs qui teintaient le ciel quand le soleil se réveillait. C’était comme plonger dans un océan orangé, être enveloppé dans une douce couverture. On avait plus fait ça depuis qu’on s’était installés en Corée alors j’aimerai retrouver ça avec mon frère pour au moins pour quelques secondes. « Tu sais bien que me lever tôt me dérange pas », lui rappelai-je, comme s’il avait oublié que ça avait notre quotidien pendant des années et que j’étais pas la première pour les grasses mat.
Je rigole à la remarque de mon frère en faisait une mine supermégagiga outrée quand il me dit que si j’lui sers de mannequin, faudra que j’le paies ! « Tu me remercieras quand ça alimentera tes photos de profil et que tu te trouveras une jolie nana ! D’ailleurs, c’est pas ce qui manque ici », lui fis-je remarquer avec un grand sourire. Puis pour en rajouter une couche, je lui dis : « Au pire, t’as le numéro de l’hôtesse de l’air ». Yang Fuuko, marieuse privée de Yang Tamaki. En vrai, je sais qu’il la rappellera jamais et c’était pas bien grave, tant qu’il était heureux.
Quand mon frère me dit qu’il préfère passer du temps avec moi plutôt que de découvrir une nouvelle espèce et devenir un grand chercheur, ça m’donne le sourire jusqu’aux oreilles et j’ai mon petit cœur qui est tout content. Ma plus grande peur quand on est revenus s’installer en ville, c’était que ça nous éloigne mon frère et moi mais je crois qu’on a jamais été aussi proches depuis qu’on y est. J’dis pas qu’on l’était pas avant, on pensait parfois qu’on était jumeaux tellement on était fusionnels et qu’on pouvait pas faire un pas sans l’autre. Aujourd’hui, on passe plus autant de temps ensemble à cause des cours, du boulot et de ce qu’on appelle la vie. Mais on avait jamais été connecté que depuis ces dernières années, notamment depuis l’incendie de la fac. Ça avait été une épreuve douloureuse pour nous, j’ai bien cru que j’le reverrai jamais. Alors moi aussi, j’comptais bien profiter de cette coupure pour retrouver mon frère. « A nos vacances alors ! ».
Le repas se termine sur des rires et des estomacs bien remplis. J’me répète mais j’ai jamais mangé rien d’aussi bon. Désolée Maman mais si t’avais goûté à ça, tu serais d’accord avec moi, j’en suis sûre. Le chemin jusqu’à notre hôtel est court mais j’ai tellement le bide plein que j’ai du mal à mettre un pied devant l’autre. S’ajoutant la fatigue, je m’appuie contre mon frère qui est plus en train de me traîner que de marcher à mes côtés. « Tu ferais mieux d’me rouler jusqu’à la chambre, I’m so full … ». Bon certes, ça sera pas pratique pour monter les étages, quoiqu’on avait un ascenseur donc ce serait envisageable.
On ne tarde pas à se mettre au lit, la tête à peine sur l’oreiller, mes yeux se ferment tout seuls. « Bonne nuit mon Tama ! », chuchotais-je à mon frère alors que j’me laissais emporter par Morphée.
Ça fait plus d’une heure qu’on grimpe sur la montagne, la lumière du jour commençant à peine à éclairer le paysage. J’regarde le panneau qui se présente devant moi avant de déclarer : « On est plus très loin, on arrivera pile poil pour voir le spectacle ! ». Je trépignais comme une enfant le jour de Noël alors que les kilomètres se réduisent jusqu’à notre point d’arrivée. « J’ai tellement hâte d’y être ! ». On est pas les seuls à faire le chemin, on rencontre des familles, des jeunes mariés à ceux qui le sont depuis plusieurs années. Je souris en regardant chaque aventurier puis mon frère. « J’suis contente qu’on soit là ! ».
Nos plats arrivent et très vite, je me laisse hypnotiser par la bonne odeur qui s’en émane. J’vous jure, j’suis pas facile à convaincre mais rajoutez de la bouffe dans l’équation, ça devient une autre histoire. J’y peux rien, j’suis un ventre sur pattes. Pour plaisanter, j’dis que je compense de toutes les semaines où ma mère m’a fait manger de la soupe parce que soi-disant, la voisine d’une amie de sa collègue a dit qu’après une opération comme la mienne, y’avait rien de mieux pour se remettre en selle. Tu parles ! C’était plus de la torture qu’autre chose que de devoir avaler de la soupe à chaque repas alors que les autres avaient le droit à de bon repas. Bon ok, ça remonte maintenant mais on me changera pas : j’aime manger ! Et quand on m’apporte des bonnes choses, j’peux pas résister. Moi j’savoure jusqu’à la dernière miette au point d’être capable de lécher l’assiette ! Au restau j’évite, j’sais un minimum rester civilisée mais j’dis pas que j’y mets pas le doigt…
On en vient à parler de notre programme d’aventures et la première chose que j’ai envie de faire avec mon frère, c’est d’admirer le lever de soleil de très haut. « On a vu un coucher de soleil alors c’est normal qu’on assiste à un lever d’soleil ! C’était un peu notre tradition avec les parents, quand on arrivait dans un nouveau pays ». J’repense alors à tous nos voyages, nos aventures et les souvenirs qu’on a peint jour après jour. Même si j’deviens sénile, j’pourrai jamais oublier les couleurs qui teintaient le ciel quand le soleil se réveillait. C’était comme plonger dans un océan orangé, être enveloppé dans une douce couverture. On avait plus fait ça depuis qu’on s’était installés en Corée alors j’aimerai retrouver ça avec mon frère pour au moins pour quelques secondes. « Tu sais bien que me lever tôt me dérange pas », lui rappelai-je, comme s’il avait oublié que ça avait notre quotidien pendant des années et que j’étais pas la première pour les grasses mat.
Je rigole à la remarque de mon frère en faisait une mine supermégagiga outrée quand il me dit que si j’lui sers de mannequin, faudra que j’le paies ! « Tu me remercieras quand ça alimentera tes photos de profil et que tu te trouveras une jolie nana ! D’ailleurs, c’est pas ce qui manque ici », lui fis-je remarquer avec un grand sourire. Puis pour en rajouter une couche, je lui dis : « Au pire, t’as le numéro de l’hôtesse de l’air ». Yang Fuuko, marieuse privée de Yang Tamaki. En vrai, je sais qu’il la rappellera jamais et c’était pas bien grave, tant qu’il était heureux.
Quand mon frère me dit qu’il préfère passer du temps avec moi plutôt que de découvrir une nouvelle espèce et devenir un grand chercheur, ça m’donne le sourire jusqu’aux oreilles et j’ai mon petit cœur qui est tout content. Ma plus grande peur quand on est revenus s’installer en ville, c’était que ça nous éloigne mon frère et moi mais je crois qu’on a jamais été aussi proches depuis qu’on y est. J’dis pas qu’on l’était pas avant, on pensait parfois qu’on était jumeaux tellement on était fusionnels et qu’on pouvait pas faire un pas sans l’autre. Aujourd’hui, on passe plus autant de temps ensemble à cause des cours, du boulot et de ce qu’on appelle la vie. Mais on avait jamais été connecté que depuis ces dernières années, notamment depuis l’incendie de la fac. Ça avait été une épreuve douloureuse pour nous, j’ai bien cru que j’le reverrai jamais. Alors moi aussi, j’comptais bien profiter de cette coupure pour retrouver mon frère. « A nos vacances alors ! ».
Le repas se termine sur des rires et des estomacs bien remplis. J’me répète mais j’ai jamais mangé rien d’aussi bon. Désolée Maman mais si t’avais goûté à ça, tu serais d’accord avec moi, j’en suis sûre. Le chemin jusqu’à notre hôtel est court mais j’ai tellement le bide plein que j’ai du mal à mettre un pied devant l’autre. S’ajoutant la fatigue, je m’appuie contre mon frère qui est plus en train de me traîner que de marcher à mes côtés. « Tu ferais mieux d’me rouler jusqu’à la chambre, I’m so full … ». Bon certes, ça sera pas pratique pour monter les étages, quoiqu’on avait un ascenseur donc ce serait envisageable.
On ne tarde pas à se mettre au lit, la tête à peine sur l’oreiller, mes yeux se ferment tout seuls. « Bonne nuit mon Tama ! », chuchotais-je à mon frère alors que j’me laissais emporter par Morphée.
LE LENDEMAIN
Ça fait plus d’une heure qu’on grimpe sur la montagne, la lumière du jour commençant à peine à éclairer le paysage. J’regarde le panneau qui se présente devant moi avant de déclarer : « On est plus très loin, on arrivera pile poil pour voir le spectacle ! ». Je trépignais comme une enfant le jour de Noël alors que les kilomètres se réduisent jusqu’à notre point d’arrivée. « J’ai tellement hâte d’y être ! ». On est pas les seuls à faire le chemin, on rencontre des familles, des jeunes mariés à ceux qui le sont depuis plusieurs années. Je souris en regardant chaque aventurier puis mon frère. « J’suis contente qu’on soit là ! ».
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Re: Pura Vida - COSTA RICA | Mer 7 Déc 2016 - 15:03 Citer EditerSupprimer
PURA VIDA - COSTA RICA
Feat Fuuko ♥
Regardez moi ce petit glouton, elle s'est goinfrée pendant le repas et maintenant qu'il fallait rentrer à l'hôtel à pied, elle avait du mal à mettre un pied devant l'autre. Elle était à moitié affalée sur mon bras de ce fait, j'étais deux fois plus attentif à là où je mettais les pieds. T'as trop mangé toi. On dirait que t'es bourrée. lui dis-je en la regardant avant de rire doucement. Les nuits au Costa Rica étaient, en juillet, généralement pluvieuses. Mais ce soir là, nous avions de la chance, la pluie semblait être tombée pendant que nous étions dans le restaurant. Ainsi, la pluie avait mené une certaine fraîcheur qui n'était pas désagréable surtout après un bon repas et des verres d'alcool. Ce devait aussi faire du bien à ma petite soeur.
Arrivés à l'hôtel, je partis dans la salle de bain me mouiller un peu le visage et enfiler un pyjama léger afin de ne pas avoir trop chaud. Les fenêtres ouvertes, l'air frais entrait dans la chambre et j'avais les conditions réunies pour passer une bonne nuit. Bonne nuit mon glouton. répondis-je à Fuuko, un sourire aux lèvres tandis que je fermai les yeux, prêt à m'endormir pour une nuit peut-être courte mais réparatrice.
Le lendemain, Fuuko et moi étions partis pour grimper l'une des montages du Costa Rica. Or, pour pouvoir apercevoir le lever de soleil, il fallait partir à la nuit et c'est un peu endormi que nous avons pris la voiture pour nous garer au pied de ce que nous voulions à tout prix voir. Chaussures lacées et sac sur le dos, nous voilà partis, comme quand nous étions gosses, prêts à grimper cette montagne et immortaliser le moment une fois au sommet. Fuuko semblait heureuse, elle trépignait d'impatience de voir le bout, et je dois avouer que j'étais aussi excité qu'elle à l'idée de replonger dans la nature brut, y trouver des animaux sauvages aussi beaux les uns que les autres. J'étais étonné aussi de voir que nous étions pas les seuls à s'être lancé à l'ascension de ce mont, et c'est avec le sourire à chaque fois que je saluais ces personnes. On y est bientôt! dis-je à Fuuko alors que j'apercevais le somme de la montagne se dessiner à mesure que les premiers rayons de soleil se montraient. Encore quelques mètres à grimper et nous y serions. Je tendis ma main à Fuuko et, liés par la main, nous grimpions les derniers mètres (les plus durs) ensemble.
Une fois tout en haut, la vue me coupa le souffle. Je fis signe à Fuuko de venir. Viens voir ça, vite! Sors ton appareil photo! et j'entendis les gens à nos côtés souffler des "woaw" de surprise, d'émerveillement. La beauté du paysage me laissait sans voix, j'avais l'impression de rêver. La lumière du soleil reflétait d'ailleurs sur un lac, sur lequel nous avions également la vue. Alors, doucement, je vins m'asseoir par terre, les genoux relevés et le bras appuyés dessus. Et je restais là, comme un gamin, à regarder le spectacle se jouer sous mes yeux. Le Costa Rica, qu'est-ce que c'était beau. Et puis tu pouvais trouver une multitude de paysages à une centaine de kilomètres de séparation. Si Papa et Maman voyaient ça... lâchai-je, rêveur, avant de lever la tête vers ma petite soeur qui ne lâchait plus son appareil photo. Elle était si excitée que je me demandais si elle m'avait entendu. J'aimais la voir comme ça, joyeuse, impressionnée. Amoureuse de la nature.
Arrivés à l'hôtel, je partis dans la salle de bain me mouiller un peu le visage et enfiler un pyjama léger afin de ne pas avoir trop chaud. Les fenêtres ouvertes, l'air frais entrait dans la chambre et j'avais les conditions réunies pour passer une bonne nuit. Bonne nuit mon glouton. répondis-je à Fuuko, un sourire aux lèvres tandis que je fermai les yeux, prêt à m'endormir pour une nuit peut-être courte mais réparatrice.
LE LENDEMAIN
Le lendemain, Fuuko et moi étions partis pour grimper l'une des montages du Costa Rica. Or, pour pouvoir apercevoir le lever de soleil, il fallait partir à la nuit et c'est un peu endormi que nous avons pris la voiture pour nous garer au pied de ce que nous voulions à tout prix voir. Chaussures lacées et sac sur le dos, nous voilà partis, comme quand nous étions gosses, prêts à grimper cette montagne et immortaliser le moment une fois au sommet. Fuuko semblait heureuse, elle trépignait d'impatience de voir le bout, et je dois avouer que j'étais aussi excité qu'elle à l'idée de replonger dans la nature brut, y trouver des animaux sauvages aussi beaux les uns que les autres. J'étais étonné aussi de voir que nous étions pas les seuls à s'être lancé à l'ascension de ce mont, et c'est avec le sourire à chaque fois que je saluais ces personnes. On y est bientôt! dis-je à Fuuko alors que j'apercevais le somme de la montagne se dessiner à mesure que les premiers rayons de soleil se montraient. Encore quelques mètres à grimper et nous y serions. Je tendis ma main à Fuuko et, liés par la main, nous grimpions les derniers mètres (les plus durs) ensemble.
Une fois tout en haut, la vue me coupa le souffle. Je fis signe à Fuuko de venir. Viens voir ça, vite! Sors ton appareil photo! et j'entendis les gens à nos côtés souffler des "woaw" de surprise, d'émerveillement. La beauté du paysage me laissait sans voix, j'avais l'impression de rêver. La lumière du soleil reflétait d'ailleurs sur un lac, sur lequel nous avions également la vue. Alors, doucement, je vins m'asseoir par terre, les genoux relevés et le bras appuyés dessus. Et je restais là, comme un gamin, à regarder le spectacle se jouer sous mes yeux. Le Costa Rica, qu'est-ce que c'était beau. Et puis tu pouvais trouver une multitude de paysages à une centaine de kilomètres de séparation. Si Papa et Maman voyaient ça... lâchai-je, rêveur, avant de lever la tête vers ma petite soeur qui ne lâchait plus son appareil photo. Elle était si excitée que je me demandais si elle m'avait entendu. J'aimais la voir comme ça, joyeuse, impressionnée. Amoureuse de la nature.
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Re: Pura Vida - COSTA RICA | Ven 13 Jan 2017 - 23:20 Citer EditerSupprimer
PURA VIDA - COSTA RICA
Yang BroSis ♥
L’aventure, on avait grandi avec. En fait, on avait pratiquement connu que ça. Jusqu’à ce que ça s’arrête. J’crois que j’avais jamais été aussi malheureuse que le jour où on a dû faire nos bagages pour s’installer à Séoul. C’était pas la faute de Papa, lui il y était pour rien. Ce jour-là, j’étais pas triste, j’ai eu la peur de ma vie, j’ai cru qu’le monde allait s’arrêter de tourner et qu’il allait nous laisser. Il m’a fallu du temps pour m’dire qu’il y était pour rien et qu’lui aussi aurait préféré rester là-bas parce que c’était là-bas aussi sa maison. Alors aujourd’hui, j’profite de la vie pour lui, j’fais tout c’que lui aurait aimé faire et qu’j’suis sûre qu’il fera un jour. Mais en attendant, j’le fais pour lui et j’mitraille chaque millimètre de paysages pour qu’il ait l’impression d’y être quand il regarde les photos. Avant, c’est lui qui m’racontait toutes ses aventures avant d’dormir. Les rôles sont inversés et le soir, tous les deux blottis sur le canapé, j’le fais voyager ailleurs. Tu verras Papa, avec Tama et Maman, on t’emmènera de nouveau à l’aventure.
J’regarde mon frère d’un air distrait et le rictus accroché à mes lèvres s’agrandi. J’sais pas s’il sait que j’suis la plus heureuse à c’moment-là. La plus heureuse grâce à lui parce qu’il sait que dans la ville, j’trouve pas ma place. J’avais besoin de partir, de m’évader mais pas toute seule et mon grand-frère, il a fait ça pour moi, pour nous. « Plus vite Hakuna Matama ! ». J’me mets alors à l’prendre par la main et à l’entraîner dans ma course. Les autres grimpeurs nous regardent, certains rigolent même avec nous, surtout les vieux couples. Mais avec Tama on s’en fiche, on est tous les deux et c’est c’qui compte ! Au loin, le soleil commence à pointer le bout de son nez et j’veux surtout pas louper une seule minute de ça !
Arrivés tout en haut, la vue qui s’offre à nous est juste à couper le souffle. J’en oublie tout le reste tellement c’est beau, j’ai jamais vu un truc pareil. J’aimerai tellement voir ça tous les matins en m’levant, ce serait tellement génial. Puis mon frère m’rappelle de sortir mon appareil photo, c’que j’fais rapidement pour capturer ce moment magique et tout montrer aux parents et aussi à Jay. J’veux leur faire tout partager mais, quand le soleil continue de monter, je laisse mon appareil pendre à mon cou et j’laisse mes yeux profiter directement du spectacle. Personne ne parle, tout est silencieux à l’exception de quelques oiseaux qui fêtent le lever du soleil. Et tout le monde finit par applaudir comme pour le féliciter. C’est beau les moments comme ça, c’est magique.
On reste un moment planter là, sans bouger tandis que le reste s’attarde pour prendre des photos ou redescend de la montagne. Moi j’reprends mon appareil et photographie chaque montagne, chaque nuage, chaque nuance du ciel. Et quand j’pense avoir fait le tour, j’retourne voir mon frère que j’enlace fort contre moi. « Merci Tama, merci ». Avec mon frère, on a jamais eu peur des grands mots, de s’dire qu’on s’aimait. Alors là j’le remercie pour nous avoir emmené ici mais j’crois que même merci, c’est pas suffisant. « J’suis trop contente qu’on soit là tous les deux ! On r’partira dis ? Juste tous les deux ? ».
J’regarde mon frère d’un air distrait et le rictus accroché à mes lèvres s’agrandi. J’sais pas s’il sait que j’suis la plus heureuse à c’moment-là. La plus heureuse grâce à lui parce qu’il sait que dans la ville, j’trouve pas ma place. J’avais besoin de partir, de m’évader mais pas toute seule et mon grand-frère, il a fait ça pour moi, pour nous. « Plus vite Hakuna Matama ! ». J’me mets alors à l’prendre par la main et à l’entraîner dans ma course. Les autres grimpeurs nous regardent, certains rigolent même avec nous, surtout les vieux couples. Mais avec Tama on s’en fiche, on est tous les deux et c’est c’qui compte ! Au loin, le soleil commence à pointer le bout de son nez et j’veux surtout pas louper une seule minute de ça !
Arrivés tout en haut, la vue qui s’offre à nous est juste à couper le souffle. J’en oublie tout le reste tellement c’est beau, j’ai jamais vu un truc pareil. J’aimerai tellement voir ça tous les matins en m’levant, ce serait tellement génial. Puis mon frère m’rappelle de sortir mon appareil photo, c’que j’fais rapidement pour capturer ce moment magique et tout montrer aux parents et aussi à Jay. J’veux leur faire tout partager mais, quand le soleil continue de monter, je laisse mon appareil pendre à mon cou et j’laisse mes yeux profiter directement du spectacle. Personne ne parle, tout est silencieux à l’exception de quelques oiseaux qui fêtent le lever du soleil. Et tout le monde finit par applaudir comme pour le féliciter. C’est beau les moments comme ça, c’est magique.
On reste un moment planter là, sans bouger tandis que le reste s’attarde pour prendre des photos ou redescend de la montagne. Moi j’reprends mon appareil et photographie chaque montagne, chaque nuage, chaque nuance du ciel. Et quand j’pense avoir fait le tour, j’retourne voir mon frère que j’enlace fort contre moi. « Merci Tama, merci ». Avec mon frère, on a jamais eu peur des grands mots, de s’dire qu’on s’aimait. Alors là j’le remercie pour nous avoir emmené ici mais j’crois que même merci, c’est pas suffisant. « J’suis trop contente qu’on soit là tous les deux ! On r’partira dis ? Juste tous les deux ? ».
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