UN AMOUR ÉTERNEL

feat. LAMOUR DE MA VIE

Mon amour tremble contre moi, entre mes bras, s'accroche à mes bras, grave dans mon coeur pour l'éternité ses yeux d'amour, ses je t'aime et la bague qu'elle passe à mon doigt tout doucement la quittera plus jamais. Mon amour sourit et moi j'explose de bonheur, j'respire plus que ça et ne voit plus qu'elle, plus qu'elle face à moi.

Et je peux simplement pas m'empêcher de rigoler en la sentant contre moi, m'embrasser comme si elle n'attendait que ça. Et nos lèvres comme le dernier espoir se cherchent et se capturent, comme elle contre moi, dans mes bras forts ou elle peut s'appuyer autant qu'elle veux. Et sa voix au creux de mon oreille me fait frissonner, me coince les trippes de bonheur et éclate des milliers de papillons. « Et moi ton homme. le vrai de vrai homme de toi. » que j'ajoute en embrassant sa joue, encore, puis ses lèvres, encore, avant de la serrer à nouveau contre moi, posant mon menton sur sa tête, laissant échapper un long soupire de bonheur. Et a sa dernière remarque, je rigole avec plaisir en la serrant contre moi, embrassant son front. « y'as une histoire de bouquet non? » Je relève les yeux pour chercher ceux de woori, savoir ce qu'elle en pense. Mon sourire est gravé sur mes lèvres. Je bisse le regard sur ma femme et ajoute avec malice « c'est aussi maintenant que je te porte et qu'on se casse en lune de miel non ? », la dévorant du regard. Je glisse alors un bras sur la taille de ma femme pour discrètement la soutenir tout en la gardant possessivement contre moi pour descendre de la petite estrade et m'approcher des invités, ajoutant avec beaucoup beaucoup de joie dans la voix, les yeux pétillant de bonheur « ou alors on va boire un coup non? »  

UN AMOUR ÉTERNEL

feat. LAMOUR DE MA VIE

La vérité c’est que Kelea est soudain épuisé, son teint est livide malgré ses joues rougies par le soleil et l’émotion qui le serre le cœur. Elle fait bonne figure parce que tous ces regards braqués sur elle ne l’autorisent pas à s’effondrer maintenant. Elle reste droite, comme si de rien n’était, affichant un sourire comblé, serrant la main de son homme. De son mari. Elle baisse un instant les yeux sur sa bague réalisant qu’elle était désormais liée à Kouji. Elle relève le visage vers lui et murmure «  On se casse. » simplement. elle relève le pan de sa robe encombrante et descend l’allée en collant dans les bras de Woori le bouquet de fleur. «  A toi maintenant. » dit-elle simplement avant de l’embrasser sur la joue. Elle se tourne vers les autres invités en s’inclinant, émue de les voir présent. Certaines personnes n’ont pas pu venir mais elle ne le regrette, le principal intéressé était présent, lui tenant la main, et elle pouvait enfin lui donner ce qu’il avait si longuement réclamé et attendu. « Merci … » souffle-t-elle, simplement pas à l’aise avec les mots et les émotions en général. Mais ceux qui la connaissent savent à quel point ce simple merci représente beaucoup. Elle laisse le temps à Kouji de placer quelques mots, en profitant pour embrasser son filleul, et se redresse luttant contre la fatigue qui l’accable à nouveau. La chaleur, la robe, le stress, l’émotion, elle a besoin de calme. Elle avait laissé le soin à Woori de préparer une petite fête pour les invités, ceux qui le voulaient dans le bar du coin. Pourtant elle prit la route opposée en tirant derrière elle son mari. Ils avaient une allure bien étrange ces jeunes mariés, à traverser la ville à pied ainsi vêtu. Mais Kelea ne voulant qu’une chose. Elle arrête un taxi, et enfile son masque sur sa bouche pour limiter les microbes d’entrer de trop dans son organisme faible. Epuisée elle se laisse tomber dans le taxi avant de se blottir contre son mari. Elle retire son masque pour venir l’embrasser. Ses cernes sont creusés et ses lèvres sont glacés malgré a chaleur de cette journée qui est parfaite. Kelea pousse un soupir de bonheur contre les lèvres de Kouji. C’était le mariage le plus bancale et rapide du monde mais c’était le leur et en ça c’était le plus beau des mariages. Elle relève les yeux vers son amour et murmure doucement « Maintenant plus personne ne pourra réfuter le fait que je t’appartiens et que tu m’appartiens Hideki Kouji. » Elle caresse sa joue tendrement, son corps frêle perdu sous ces couches de tissus blanc et étincelant se presse contre celui soudain plus robuste de Kouji. Elle esquisse un sourire et passe une main sous le t-shirt de son mari pour caresser son torse et frôler son cœur du bout des doigts. « T’as vu … j’ai pas abandonné. » Son regard innocent et enfantin qui se perd dans le regard de Kouji a tellement de sens que l’émotion qui la gagne lui serre la gorge. Parce que ce mariage, au-delà d’être la preuve d’amour ultime de Kelea pour Kouji, est aussi un pact, une promesse, une preuve qu’elle a décidé de s’accrocher à la vie comme il lui avait si longuement supplié de faire. Elle venait de lui montrer qu’elle avait décidé de vivre. Pour lui, grâce à lui, pour elle, pour eux ... un pas à la fois, mais un pas de plus. C’était là tout ce qui importait.

 

UN AMOUR ÉTERNEL

feat. LAMOUR DE MA VIE

La plupart des meilleurs moments arrivent toujours quand on ne s'y attend pas, et c'est le genre de truc qui dicte un peu ma vie, en fait. Du genre pas trop stable, envie de courir après l'bonheur, après le reste du monde parce que j'en ai jamais assez, du genre à vivre à l'instinct, à le laisser dicter mes pas. Aujourd'hui, kelea dicte ma conduite, attrape et rattrape et enchaine mon coeur au siens. Avec douceur, avec malice, avec amour.

Fou d'elle, fou de nous. Mon bras soutiens le corps de ma femme avec discretion, suivant ses pas, fixant le sol pour vérifier qu'elle ne trébuche pas sur sa jolie robe (que je ne marche pas dessus, non plus). Au fond de moi, j'espère que le sourire que j'ai aux lèvres, que j'arrive plus à cacher, suffira à éclairer toutes ses nuits, toutes nos galères. Son geste me fait éclater de rire et je la serre contre moi, maintenant qu'elle à les deux mains libres, embrasse sa joue avant de la regarder avec beaucoup trop de fierté, d'amour dans les yeux quand elle prend la parole. Un simple merci qui pourtant vaut dix mille mots. Mais kelea se baisse pour embrasser le plus jeune de la cérémonie, alors moi, moi je glisse sagement mes doigts dans son dos avant de relever la tête, les yeux fiers vers l'assemblée. juste assez longtemps pour dire « bandes de p'tits rats, vous m'avez tous bien eu! » en montrant l'ensemble de la foule du doigt avant de rire avec plaisir en même temps que les invités. « Merci à tous d'être venu. c'qu'on fait c'est qu'on va tous boire un coup ? » Je dit ça en sachant très bien que la seule chose dont elle et moi avons besoin maintenant, c'est de nous. Alors je reprend ma femme tout contre moi, sourit avec plaisir à woori qui me fait un clin d'oeil dans le genre je gère la situation, puis commence à quitter le parc. Et nos chemins se séparent alors que je me laisse entraîner par la plus belle des mariées. Un taxi, un siège en cuir, son corps contre le miens et ses lèvres contre les miennes. Un sourire, trop d'amour (jamais assez). Je rigole doucement à sa remarque en plongeant mon regard amoureux dans le siens, replaçant doucement une mèche de cheveux derrière son oreille avant de la reprendre contre moi, le coeur explosant de bonheur. « t'as pas intérêt. » que je dit d'abord avant de soupirer doucement dans son cou, inspirer son parfum, jouer avec sa peau, et ajouter dans un chuchotement « t'es la meilleure. t'es forte. je t'aime. » puis finalement. « Merci bébé. toi et moi, c'est ancré. ici. » D'abord, ma main viens chercher la sienne et glisse sur ma poitrine, mes yeux accrochés aux siens , puis fait le chemin vers le siens, de coeur, et mon sourire éclate encore. Parce que son souffle, parce que nos corps, parce que cette promesse. Et je résiste pas à venir chercher ses lèvres, à l'embrasser encore, avec plus de passion, plus de bonheur, puis la faire tomber contre moi en rigolant. Le chauffeur se racle la gorge avec un sourire et nous demande ou on veux aller, alors je regarde ma femme un instant, avant de répondre avec malice d'aller à la gare la plus proche. Pas besoin d'aller loin, un train pour busan fera très bien l'affaire. partir, nous deux, maintenant. dans ces tenues. même pour deux heures. Mes doigts glissent sur le masque accroché à son cou que je remonte sur ses lèvres après les avoir embrassées, encore, puis embrasse le masque en question avec un petit sourire. « princesse yakuza en action! »