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YUKYUN ♥ WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND
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YUKYUN ♥ WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND | Dim 24 Juil - 23:09 Citer EditerSupprimer
I NEVER ASKED YOU TO LOVE ME
so don't break my heart.
La musique battait son plein. C’était si délicieux de pouvoir se lâcher comme ça que j’avais l’impression de pouvoir profiter de la vie à nouveau. Voilà une éternité que je n’étais pas sortie en cette période d’examen. Mon stage à la YG me prend tellement de temps que j’en oublie de vivre. Mais cette semaine que je m’accorde de vacances va m’être plus que bénéfique. Et j’ai surtout d’en profiter pour voir Su Kyun, j’ai l’impression qu’une éternité a passé depuis la dernière nuit que nous avons passé ensemble. Nous avons bien eut quelques films et après midi ensemble mais elles se sont toutes soldés par un départ précipité. J’avais tellement de boulot et lui parfois tellement peu de temps que c’était compliqué pour nous de trouver un moment. Alors quand il m’avait parlé de cette fête je n’avais pas hésité un seul instant. J’avais besoin de le voir, il me manquait beaucoup trop et quand bien même il m’aurait proposé une soirée plateau télé j’y serais allé avec le même entrain. Pour fêter les vacances et pouvoir l’aguicher un peu j’ai décidé de m’acheter une nouvelle tenue. Un ensemble top et jupe qui, j’espère, sauront lui plaire. La musique était chaude et l’ambiance bonne. J’en oubliais tous les tracas que je pouvais avoir au boulot et me moquait bien de ce que les autres pouvaient penser, moi je vivais ma soirée délicieusement. Je dansais contre lui, dos à lui, je collais mes fesses à son bassin prétextant une foule trop danse pour pouvoir me serrer contre lui. J’ondulais contre lui en riant quand je sentais son souffle dans ma nuque. Je tournais mon visage vers lui et lui lança un regard chaud en soufflant un gémissement à travers mes lèvres. Le genre qui le rendait dingue. J’adorais le torturer en public, entouré de personne qu’on pouvait connaitre, juste pour jouer avec ses nerfs. Je me détourne à nouveau pour me mettre à danser un peu plus sensuel. Mes hanches ondulaient autant que la musique nous pétait le cœur à coup de basse. J’avais chaud et je pouvais sentir la tension sexuelle entre moi et Su Kyun atteindre son comble. « Je sens que ce soir tu vas passer une bonne soirée … » que je lui murmure à l’oreille. Je ris en me détachant de lui. « Mais pour l’instant je vais me rafraichir. » J’ai besoin de prendre mes distances avant de lui sauter dessus devant tout le monde. Je m’éloigne rapidement en riant et commence par me chercher un verre. Evidemment je n’hésite pas à lui jeter un regard avec un sourire en coin.
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Re: YUKYUN ♥ WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND | Lun 25 Juil - 0:22 Citer EditerSupprimer
WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND
Yeo Rahee & Cho Su Kyun
J’avais tellement de taf au garage que ce genre de sorties m’apparaissaient de plus en plus comme des exceptions à la règle. Un mélange de techno et de musique électronique retentissait, ça y est, je suis à la soirée. Elle était organisée par un de ces gosses qui explose connement sa bagnole en prenant de plein fouet un panneau de signalisation. J’ai été un gamin aussi, je le comprends. Une bonne bouteille de whisky a fait office de paiement pour la réparation, dont la valeur équivalait approximativement le prix. Ma main se glissait sur son dos, sur ses hanches, sur sa jupe qui moulait outrageusement ses jolies fesses. Je ne cessais de me coller à elle comme un tigre affamé sur sa proie, de grogner face à la manière dont elle remuait contre moi. Elle, Yuji, Yeo Rahee. La fille qui me fait tourner la tête. Elle aime me provoquer, j’aime être provoqué. Elle sait s’y prendre, elle n’a jamais eu froid aux yeux. Et elle s’arrête ainsi, certainement fière de me laisser affamé comme un animal pour aller se désaltérer. Je passe une main dans mes cheveux en lâchant un grognement sous la frustration. Je n’allais pas rester en plan, comme un con, alors je préfère passer pour un toutou et je la suit. Je demande un whisky coca, avant de me retourner doucement vers elle en grognant.
« Si j’ai mal, je te garantis que ce soir je n’hésiterais pas à me venger. », dis-je d’un ton monocorde comme s’il s’agissait de la chose la plus banale au monde que je pouvais lui dire. C’était nous deux ça, deux chiens et chats qui se tiraient dans les pattes en permanence avant de se réunir sous la couette, de manière je devais bien l’avouer, plutôt tendre et passionnelle. J’attrape mon verre d’un geste avant de repartir en lui tournant le dos, un sourire en coin encré sur mes lèvres. Je salue le fameux gamin, qui semblait plutôt ravi que je sois venu. Forcément, Yuji revient sur le tapis avec les mythiques questions : et c’est qui, c’est ta copine, c’est ta femme. Je n’ai jamais pensé qu’il serait aussi difficile de pouvoir trouver une réponse à toutes ces questions. Et pourtant, c’est le cas. On ne sait pas ce que l’on représente l’un pour l’autre. Enfin, on le sait implicitement.
« C’est Yuji », dis-je d’un ton légèrement agacé. Un point c’est tout. Pourquoi vouloir à tout prix la caser dans une forme précise. C’est juste Yuji. Et le voilà qui continue avec ses questions. « Ecoute, lâche moi, va te faire voir. » Je lâche un grognement en buvant une longue gorgée de whisky, l’air renfrogné. Quand ce mec est décidé à ne pas lâcher, il ne lâche vraiment pas. Il finit pourtant par terminer en me demandant simplement si je l’aime ou non. Sur le coup, je lâche un rire nerveux en le regardant longuement profondément agacé. « Abruti, tu me vois amoureux ? Yuji, c’est ma meilleure pote gars. »
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« Si j’ai mal, je te garantis que ce soir je n’hésiterais pas à me venger. », dis-je d’un ton monocorde comme s’il s’agissait de la chose la plus banale au monde que je pouvais lui dire. C’était nous deux ça, deux chiens et chats qui se tiraient dans les pattes en permanence avant de se réunir sous la couette, de manière je devais bien l’avouer, plutôt tendre et passionnelle. J’attrape mon verre d’un geste avant de repartir en lui tournant le dos, un sourire en coin encré sur mes lèvres. Je salue le fameux gamin, qui semblait plutôt ravi que je sois venu. Forcément, Yuji revient sur le tapis avec les mythiques questions : et c’est qui, c’est ta copine, c’est ta femme. Je n’ai jamais pensé qu’il serait aussi difficile de pouvoir trouver une réponse à toutes ces questions. Et pourtant, c’est le cas. On ne sait pas ce que l’on représente l’un pour l’autre. Enfin, on le sait implicitement.
« C’est Yuji », dis-je d’un ton légèrement agacé. Un point c’est tout. Pourquoi vouloir à tout prix la caser dans une forme précise. C’est juste Yuji. Et le voilà qui continue avec ses questions. « Ecoute, lâche moi, va te faire voir. » Je lâche un grognement en buvant une longue gorgée de whisky, l’air renfrogné. Quand ce mec est décidé à ne pas lâcher, il ne lâche vraiment pas. Il finit pourtant par terminer en me demandant simplement si je l’aime ou non. Sur le coup, je lâche un rire nerveux en le regardant longuement profondément agacé. « Abruti, tu me vois amoureux ? Yuji, c’est ma meilleure pote gars. »
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Re: YUKYUN ♥ WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND | Lun 25 Juil - 12:18 Citer EditerSupprimer
I NEVER ASKED YOU TO LOVE ME
so don't break my heart.
J’ai chaud, terriblement chaud, trop chaud, toujours quand je suis près de lui. C’est comme si j’oubliais d’être une jeune femme sage et qu’il réveillait en moi des instincts animal. J’avais mis un temps avant d’accepter qu’il puisse me rendre aussi dingue. C’est vrai, dans notre société coréenne, les femmes n’étaient pas de celles qui assument leur sexualité et leur libido sans craindre d’être vue comme une trainée. Mais avec Su Kyun j’avais fini par abandonner l’idée d’être sage et de faire bien. Dans un premier temps dans notre intimité, puis avec un peu plus d’assurance quand nous étions à la vue de tous. On restait toujours décent mais personne ne pouvait passer à côté de notre … fusion ? Nous étions proches et ça se voyait. Et le sexe était devenu une telle religion entre nous que parfois j’en oubliais parfois le reste. C’était devenu un art dans lequel on excellait, sans tabou, sans limite, a repousser sans cesse nos envies pour mieux les combler c’était presque parfois trop puissant pour nous. La simple idée de savoir que ce soir j’allais le retrouver me mettais déjà en émois, et m’excitais je dois l’avouer. Sa petite remarque me fis rire et je lâchais un petit soupire d’impatience. Je le laisse s’éloigner en prenant le chemin inverse pour aller me rafraichir. Je me recoiffe, retouche mon maquillage et tire sur ma demi-queue de cheval. La fille qui se trouve avec moi à l’air d’un fil de fer. Si fine et si … maigre que je parais bien grosse à côté. Mais j’assume mes formes, au moins ce soir en voyant à quel point je fais de l’effet à Su Kyun … Je lâche un petit rire joyeux en retournant parmi la foule dense et fiévreuse. J’ai chaud de cette ambiance mais elle me plait. J’avance en évitant un maximum les gens et cherche dans la foule mon homme. Je suis tellement heureuse de cette soirée que l’on passe ensemble. Je souris en coin en l’apercevant avec quelques-uns de ses amis. Je m’approche rapidement, laissant ma queue de cheval balancer derrière moi. « Abruti, tu me vois amoureux ? Yuji, c’est ma meilleure pote gars. » Je sais qu’il me le répète souvent, je sais que je ne suis que sa meilleure amie et j’essaye depuis 4 ans à ne pas me faire trop d’illusion, à me dire que si je trouve mieux je n’aurais qu’à le dire à Su Kyun et qu’on arrêtera … Mais la vérité c’est que je n’arrive pas à trouver mieux, parce que je ne veux pas trouver mieux. Parce que je ne veux pas trouver mieux. Parce que je le veux lui. Lui et tous ses défauts, lui et toutes ses qualités. Je le veux lui, autant qu’il ne veut pas de moi en tant que petite amie … Qu’est-ce que je fais de si mal pour qu’il refuse … ? J’ai arrêté de poser des questions, j’ai arrêté de chercher à le comprendre. J’ai fini par accepter ce qu’il me donnait et ça m’allait, pour l’instant ça m’allait, mais de l’entendre assurer avec autant de facilité qu’il ne m’aime pas ça fait mal. Surtout quand on ne s’y attend pas … Je le fixe surprise, puis blessée. Je recule d’un pas, cogne un garçon qui se renverse son verre sur lui en râlant mais je n’y fais plus attention. Sa remarque m’a fait tellement de mal que sur le coup j’ai juste envie de me barrer. « Mec t’as merdé je crois. » Lui souffle un pote mais je suis déjà de dos en m’éloignant rapidement. J’ai même tellement peur qu’il me rattrape que je me mets à courir une fois dans la rue en retenant mes larmes. Je n’ai pas envie qu’il me voit ainsi parce que je sais qu’il ne comprendrait pas, que je vais encore passer pour l’idiote de service … J’ai mal au cœur et je n’arrive même pas à lui dire. Je te déteste quand tu fais ca Su Kyun.
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Re: YUKYUN ♥ WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND | Mer 27 Juil - 12:08 Citer EditerSupprimer
WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND
Yeo Rahee & Cho Su Kyun
Et merde. Je ne pus m’empêcher de lâcher un profond grognement en la voyant partir ainsi, de sa démarche furieuse. J’assumais des gestes tendres vis-à-vis d’elle, mais je n’assumais clairement pas le cœur de notre « relation ». Je me mis à la suivre en courant, marchant, jusqu’à être suffisamment proche pour l’atteindre. La blesser était trop dur à assumer pour moi. Yuji avait toujours été présente pour moi, elle avait toujours tout donné pour moi. Je le savais même si elle ne disait rien par rapport à cela, même si elle ne se plaignait pas de mon comportement. Je tends mon bras vers elle, en la tirant en arrière pour la serrer contre mon torse. Je ne veux pas qu’elle m’échappe. Pas maintenant.
« Yuji. Ne pars pas. », Disais-je d’un ton désolé, rempli d’excuses silencieuse. Elle pouvait se débattre ou essayer de m’en mettre une. Peu m’importais. Toute façon, je l’avais bien mérité, quelle que soit sa réaction. Je dépose mes lèvres sur sa nuque, tout en serrant son corps contre le mien. Je m’écarte légèrement afin de revenir d’un pas rapide me placer devant elle. Je l’observe longuement, agacé intérieurement qu’elle ait pu entendre ces mots. Je l’avais blessée. Je le voyais sur son visage, elle avait versé des larmes. Je rapproche son visage du mien avant de venir déposer mes lèvres sur les siennes. Un geste d’une douceur qui me caractérisait seulement avec elle, à la tombée de la nuit. Je ne l’étais pas d’habitude, devant des gens qui auraient pu nous apercevoir. Je l’embrasse longuement, avec tendresse, comme une demande de pardon. Il fallait que je me rachète une bonne opinion auprès d’elle. Je ne suis pas un connard avec elle. Du moins, je m’en persuade.
Je me souvenais en l’embrassant, de ce jour-là. Ce jour où je l’avais rencontrée, où je l’avais prise pour une bimbo écervelée. Un peu comme les autres filles, mais, j’étais bien con de penser de cette manière. Parce qu’elle ne m’avait pas sauté dessus, bien au contraire puisque c’était moi qui l’avait fait en réalité. Des amis ayant viré à quelque chose de plus... sexuel, ça c’était elle et moi. On s’est rencontrés à une soirée entre amis. Elle connaissait une des filles d’un de mes amis. On a très peu discuté au début, on aurait dit qu’elle avait cet air un peu intimidé de ne pas connaître toutes les personnes de la soirée. Et finalement ça s’est rapidement terminé, comme à notre habitude actuelle, chez moi. Et depuis, cela ne s’est plus fini. Parce que Yuji comprenait ce que les autres ne comprenaient pas, elle avait les gestes que les autres n’avaient pas, l’intelligence que les autres n’avaient pas. C’était une fille à part, toujours dans mon esprit. Elle était un mélange de différentes places dans la vie d’une personne, un mélange d’un peu tout. Et c’était cela qui me rendait si perturbé, si distant. J’avais besoin de savoir dans quelle case je pouvais caser Yuji, jusqu’à présent, je ne savais pas. Ce que je pouvais savoir, c’était que Yuji était importante dans ma vie et que je me devais d’être là pour elle, de la protéger. Je n’avais pas le droit de l’achever moi-même, ce serait ingrat et contraire à ce que je pensais d’elle.
Je rouvre les yeux un instant pour l’observer. Elle avait ce visage si doux, qui s’était un peu crispé lorsqu’elle avait entendu ce que j’avais pu dire. J’avais honte de me rappeler que parfois je ne l’avais pas ménagé, lorsque je flirtais vaguement avec une fille sous son nez par exemple. Elle avait toujours su que j’aimais les femmes. Ce qu’elle ne savait peut-être pas, c’est que je n’avais qu’une femme. Une seule. Et pas des quinzaines éparpillées je ne sais où. Pendant 4 ans, ma concentration s’était uniquement faite sur une femme. Je ne jouais pas, mais je ne l’assumais pas non plus. Les hommes sont lâches comme le disent si souvent les femmes, c’est si souvent vrai.
« Yuji. Ne pars pas. », Disais-je d’un ton désolé, rempli d’excuses silencieuse. Elle pouvait se débattre ou essayer de m’en mettre une. Peu m’importais. Toute façon, je l’avais bien mérité, quelle que soit sa réaction. Je dépose mes lèvres sur sa nuque, tout en serrant son corps contre le mien. Je m’écarte légèrement afin de revenir d’un pas rapide me placer devant elle. Je l’observe longuement, agacé intérieurement qu’elle ait pu entendre ces mots. Je l’avais blessée. Je le voyais sur son visage, elle avait versé des larmes. Je rapproche son visage du mien avant de venir déposer mes lèvres sur les siennes. Un geste d’une douceur qui me caractérisait seulement avec elle, à la tombée de la nuit. Je ne l’étais pas d’habitude, devant des gens qui auraient pu nous apercevoir. Je l’embrasse longuement, avec tendresse, comme une demande de pardon. Il fallait que je me rachète une bonne opinion auprès d’elle. Je ne suis pas un connard avec elle. Du moins, je m’en persuade.
Je me souvenais en l’embrassant, de ce jour-là. Ce jour où je l’avais rencontrée, où je l’avais prise pour une bimbo écervelée. Un peu comme les autres filles, mais, j’étais bien con de penser de cette manière. Parce qu’elle ne m’avait pas sauté dessus, bien au contraire puisque c’était moi qui l’avait fait en réalité. Des amis ayant viré à quelque chose de plus... sexuel, ça c’était elle et moi. On s’est rencontrés à une soirée entre amis. Elle connaissait une des filles d’un de mes amis. On a très peu discuté au début, on aurait dit qu’elle avait cet air un peu intimidé de ne pas connaître toutes les personnes de la soirée. Et finalement ça s’est rapidement terminé, comme à notre habitude actuelle, chez moi. Et depuis, cela ne s’est plus fini. Parce que Yuji comprenait ce que les autres ne comprenaient pas, elle avait les gestes que les autres n’avaient pas, l’intelligence que les autres n’avaient pas. C’était une fille à part, toujours dans mon esprit. Elle était un mélange de différentes places dans la vie d’une personne, un mélange d’un peu tout. Et c’était cela qui me rendait si perturbé, si distant. J’avais besoin de savoir dans quelle case je pouvais caser Yuji, jusqu’à présent, je ne savais pas. Ce que je pouvais savoir, c’était que Yuji était importante dans ma vie et que je me devais d’être là pour elle, de la protéger. Je n’avais pas le droit de l’achever moi-même, ce serait ingrat et contraire à ce que je pensais d’elle.
Je rouvre les yeux un instant pour l’observer. Elle avait ce visage si doux, qui s’était un peu crispé lorsqu’elle avait entendu ce que j’avais pu dire. J’avais honte de me rappeler que parfois je ne l’avais pas ménagé, lorsque je flirtais vaguement avec une fille sous son nez par exemple. Elle avait toujours su que j’aimais les femmes. Ce qu’elle ne savait peut-être pas, c’est que je n’avais qu’une femme. Une seule. Et pas des quinzaines éparpillées je ne sais où. Pendant 4 ans, ma concentration s’était uniquement faite sur une femme. Je ne jouais pas, mais je ne l’assumais pas non plus. Les hommes sont lâches comme le disent si souvent les femmes, c’est si souvent vrai.
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Re: YUKYUN ♥ WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND | Mar 2 Aoû - 2:59 Citer EditerSupprimer
I NEVER ASKED YOU TO LOVE ME
so don't break my heart.
Ne pars pas. Bien sûr que non je ne pourrais plus partir dès l’instant où il prononce ces mots. Parce que je suis faible. Faible de lui. Faible de ses envies. J’aimerais pouvoir lui en vouloir, au moins assez longtemps pour qu’il réalise à quel point il me fait du mal. Et je me déteste d’être aussi faible. De pleurer pour lui. De le vouloir si ardemment. Parce que je te veux Su Kyun, tu le sais, pas vrai ? Mais tu prétends ne pas le savoir pour que ce soit plus facile pour toi, pour nous. Alors bêtement je joue le même jeu que lui. Je fais semblant de ne pas avoir de sentiment pour lui et d’agir comme la parfaite amie qu’il veut que je sois. Je ne sais pas ce qu’il attend réellement de moi et je ne sais pas combien de temps je pourrais continuer de jouer à ca … Mais je sais que je peux tenir encore longtemps, aussi longtemps qu’il posera ses mains sur mes hanches pour m’empêcher de partir, aussi longtemps qu’il m’embrassera et qu’il me demandera de rester. Parc que je suis faible face à lui, face à ses lèvres, face à ses passions. Parce que je suis une femme amoureuse qui ne veut que son amant l’aime. Parce que je veux être spéciale, je veux lui manquer quand je ne suis pas là, je veux qu’il pense à moi en premier quand une blague drôle le fait rire et qu’il veut la partager. Je veux être avant les autres, je veux être sa famille et son avenir. Un avenir certain et doux. Un avenir dans lequel on pourrait se projeter. Prévoir des moments de folies, se dire que dans dix ans on aura tout pour être heureux. Mais je suis là, à subir ses mots durs sans même e vouloir, sans même m’y attendre. J’ai compris tu sais. A quel point l’amour ça t’effrayait. Comme si on ne t’avait jamais appris à t’aimer. Comme si tu ne voulais pas t’y risquer. Parfois je craignais de ne pas être celle qu’il te faut mais … mais après 4 ans passer avec toi … et n’ayant vu aucune de ces filles dans ton lit j’ose croire que je suis différente. Pourtant chaque fois que je tevois flirter avec elle devant moi, chaque fois que tu me rappelles que nous ne sommes que des amis et que je n’ai pas à penser le contraire je ne sais plus quoi croire. Les signes que tu me laisses en étant si aveugle, ou cette vérité si cruelle que tu t’efforces de me faire croire en plantant ton regard dans le mien. Je mordille ses lèvres dans un soupire tortureux. Son baiser est un coup bas. De ceux auquel je ne peux pas résister. Je réponds à son baiser pour me rassurer, pour me souvenir qu’il m’appartient quoiqu’il puisse vouloir dire … ses lèvres sont tellement … jen suis accroc. Et comme une droguée qui a peur d’être en manque je les capture encore et encore. Ce n’est qu’à bout de souffle et le cœur triste que je me détache de lui. « Fais pas ça … » soufflais je tristement. Je me détourne et essuie mes joues, déjà en manque de ses bras. Je recule d’un pas en levant mon regard vers lui, incapable de trouver les mots qui conviendraient. Tu le penses vraiment ? Ou bien … Je suis fatiguée tout ça Su Kyun, un jour tu vas vraiment me perdre. Au lieu de ça je me contente d’un misérable « Je vais rentrer je suis fatiguée. » Mais il sait que je mens, comme il sait que je ne dirais rien encore ce soir. Que je ferais semblant de ne pas avoir entendu malgré mes joues rougies de larmes. Je suis incapable de me remettre à marcher, parce que ça voudrait dire lui tourner le dos à nouveau. Pourquoi suis-je aussi pathétique quand c’est toi Su Kyun ? Dans la précipitation j’ai oublié ma pochette qui me serre de sac à main. J’ai l’air bien ridicule. J’enverrais un sms à Ji Hae plus tard pour qu’elle me le récupère. Hors de questions que je retourne là-bas … l’humiliation est déjà bien assez dure. « Tu veux manger ? » tu veux m’aimer ?
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Re: YUKYUN ♥ WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND | Dim 7 Aoû - 18:10 Citer EditerSupprimer
WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND
Yeo Rahee & Cho Su Kyun
Je reste un moment silencieux, interdit face à elle. Elle semble si… déçue, si peinée que cela me fait mal. Vraiment. Moi qui prenait si souvent à la légère ce qu'elle disait, je retrouvais une Yuji complètement effondrée par ce qu'elle venait d'entendre. Je ne me savais pas capable de lui faire du mal, de la rendre si faible, si touchée. Elle qui paraît si forte, si grande gueule, si peu atteignable. Lorsqu'elle paraît ne serait-ce que légèrement touchée, je suis tout de suite perdu, gêné et même désolé pour ce que je lui fais subir. Elle qui a tant l'habitude d’être joyeuse, d'alimenter la conversation alors même que je ne lui répond pas toujours. C'est assez perturbant de passer d'une personne joviale à une personne gênée d'un seul coup. Je fis un geste de recul en entendant le « fais pas ça..». Mais fait pas ça quoi ? Ne m'approche pas ? Recule ? Casse-toi ? Il veut dire quoi ce fait pas ça ? Je passais ma main sur ma nuque, légèrement gêné. Décidément, c'est mon soir. J'hésite à la ramener chez elle. Parce que j'ai pas envie que ça gâche la soirée, que l'on reste froid l'un envers l'autre à ne pas savoir ni quoi dire ni quoi faire. A se regarder dans le blanc des yeux en se demandant qui fera le premier pas. Elle et moi, on connais pas ces moments là, où on se dispute, où on s'en veut. On se dispute très peu, à vrai dire jamais. Je me suis toujours dit que c'était plutôt étrange. Parce que tout le monde se dispute, parce que tout le monde se hurle dessus parfois. Mais nous jamais. Dans le fond, c'est peut être ça le véritable problème.
« Ne fais pas quoi ? Tu veux pas de ça ? J’arrête alors.», disais-je d'une voix légèrement agacée.
Ne ment pas, pas à moi Yuji. Je sais que tu me dis pas la vérité, tu n'es pas fatiguée. Avant que je ne dise ça, je sais que tu t'amusais et que pour rien au monde, tu ne serais partie ainsi. Je baisse légèrement les yeux un instant, honteux. Honteux de l'avoir blessée et agacé de mon comportement, de la voir si faible. Je ne pouvais pas arriver à la voir ainsi sans avoir une quelconque réaction. C'était au dessus de mes forces et je savais plus que bien que cacher mes pensées n'amènerait rien de bon, pour elle comme pour moi.
« D'accord. Non, j'ai pas faim », disais-je d'une voix lente avant de poser mes yeux sur la vieille canette dans laquelle je shootais. J'étais plus que conscient que le pire dans toute cette histoire, c'était que je savais ce qu'elle ressentais. Mais je faisais comme si tout cela n'avait jamais existé, comme si elle ne ressentais pour moi hormis une longue et très grande amitié.
« T'as oublié tes affaires non… ? Tu veux que j'y retourne Rahee ?». Je ne l'appelais jamais par son prénom mais là, j'étais plus énervé de mon propre comportement qu'autre chose. Avec mes surnoms, elle pouvait facilement détecter quand je riais de quand j'étais sérieux. Et j'étais peu souvent sérieux à en juger de l'état actuel de notre 'relation'. Je pose à nouveau mon regard sur elle en attente avant de reprendre simplement.
« Je suis désolé que t'ai entendu ça. C'était pas pour toi Rahee… Je sais pas quoi te dire de plus. Hormis que je m'en excuse. J'ai cassé un peu le délire de ce soir..», disais-je en me frottant comme à mon habitude ma nuque, gêné de prononcer ces mots. Je l'étais franchement ce soir, parce qu'hormis le fait que mon connard de pote ait balancé que j'avais merdé, j'en avais totalement conscience. Et ça pour une fois je l'assumais. J'espérais qu'elle n'allais pas trop m'en vouloir simplement, ou du moins pas trop longtemps. Suffisamment pour que j'ai le temps d'essayer de me faire pardonner, je suppose.
« Ne fais pas quoi ? Tu veux pas de ça ? J’arrête alors.», disais-je d'une voix légèrement agacée.
Ne ment pas, pas à moi Yuji. Je sais que tu me dis pas la vérité, tu n'es pas fatiguée. Avant que je ne dise ça, je sais que tu t'amusais et que pour rien au monde, tu ne serais partie ainsi. Je baisse légèrement les yeux un instant, honteux. Honteux de l'avoir blessée et agacé de mon comportement, de la voir si faible. Je ne pouvais pas arriver à la voir ainsi sans avoir une quelconque réaction. C'était au dessus de mes forces et je savais plus que bien que cacher mes pensées n'amènerait rien de bon, pour elle comme pour moi.
« D'accord. Non, j'ai pas faim », disais-je d'une voix lente avant de poser mes yeux sur la vieille canette dans laquelle je shootais. J'étais plus que conscient que le pire dans toute cette histoire, c'était que je savais ce qu'elle ressentais. Mais je faisais comme si tout cela n'avait jamais existé, comme si elle ne ressentais pour moi hormis une longue et très grande amitié.
« T'as oublié tes affaires non… ? Tu veux que j'y retourne Rahee ?». Je ne l'appelais jamais par son prénom mais là, j'étais plus énervé de mon propre comportement qu'autre chose. Avec mes surnoms, elle pouvait facilement détecter quand je riais de quand j'étais sérieux. Et j'étais peu souvent sérieux à en juger de l'état actuel de notre 'relation'. Je pose à nouveau mon regard sur elle en attente avant de reprendre simplement.
« Je suis désolé que t'ai entendu ça. C'était pas pour toi Rahee… Je sais pas quoi te dire de plus. Hormis que je m'en excuse. J'ai cassé un peu le délire de ce soir..», disais-je en me frottant comme à mon habitude ma nuque, gêné de prononcer ces mots. Je l'étais franchement ce soir, parce qu'hormis le fait que mon connard de pote ait balancé que j'avais merdé, j'en avais totalement conscience. Et ça pour une fois je l'assumais. J'espérais qu'elle n'allais pas trop m'en vouloir simplement, ou du moins pas trop longtemps. Suffisamment pour que j'ai le temps d'essayer de me faire pardonner, je suppose.
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Re: YUKYUN ♥ WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND | Lun 15 Aoû - 16:15 Citer EditerSupprimer
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Je déglutis en levant mon regard vers lui. Son air agacé me fait mal au cœur. Je ne sais pas ce qui l’énerve vraiment. La situation. Notre pseudo dispute ? La façon que j’ai de fuir ? De pleurer ? De l’aimer ? Je recule d’un pas à nouveau en détournant le regard pour lui cacher mes yeux remplie de larmes. J’ai envie d’arrêter de pleurer mais c’est plus fort que moi. J’attends tellement de lui que je ne peux qu’être déçue. Je le sais, je sais comment il est et si un jour il doit me quitter pour une autre alors j’accepterais sans broncher comme je l’ai toujours fait. Parce que je ne peux pas vivre sans lui, parce que je préfère me taire et savourer notre intimité que tout perdre, que le perdre. Alors oui parfois la réalité revient en force sans que je ne m’y attende mais c’est peut être juste le revers de la médaille. Je le regarde, zieute en direction de cette maison et acquiesce en soufflant « J’veux bien » qu’il aille récupérer mes affaires, ça sera plus simple ainsi … Et il comprend bien que je n’ai pas envie d’y retourner, que je n’ai pas envie de les voir, de leur faire face, de voir leur sourire gêné, de voir leur sourire moqueur, de voir leur rictus. Rahee. C’est encore plus dur de lui faire face quand il m’appelle ainsi. Ça me donne envie de fuir et de ne plus lui faire face. J’ai l’impression que son ton est accusateur alors qu’il cherche sûrement à s’excuser. Putain ça me nique le cœur et ça me donne encore plus envie de pleurer. Je me tiens seulement droite devant lui, à fixer le sol, sans réussir à prononcer le moindre mot.
Je suis désolé que t'ai entendu ça. Ce n’était pas pour toi Rahee…
Je sais. Mais c’était pour qui alors ? Pour eux, pour le monde entier; ça veut dire quoi ? Que pour moi je suis à toi mais que pour eux je suis libre ? Ou plutôt je devrais dire que TU es libre non ? « J’sais … » ce n’est qu’un souffle. Je lève mon regard vers lui et répète avec un peu plus de force pour rendre ma voix claire et audible. « Je sais Su Kyun. » Et c’est bien ça qui fait le plus mal. Je m’approche de lui, sans savoir quoi lui dire parce que dans le fond j’ai juste envie de me serrer contre lui. L’insulter de ne défoulera pas. Il me fait le détester quand il est comme ça. Oh oui je te déteste ainsi Su Kyun, mais tu vois le truc c’est que je t’aime tellement que j’accepte. J’accepte que tu sois ainsi … n’y a-t-il pas plus pathétique ? Je colle mon front à son torse et glisse mes mains tremblantes sur ses hanches pour l’attirer doucement à moi. « Serre-moi dans tas bras … » murmurais-je en tentant de masquer le tremblement dans ma voix. Je l’enlace doucement sans jamais relever la tête et respire son parfum doucement. C’est tout ce que je veux … fais-moi croire que je suis à toi Su Kyun … s’il te plait …
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Re: YUKYUN ♥ WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND | Ven 26 Aoû - 23:05 Citer EditerSupprimer
WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND
Yeo Rahee & Cho Su Kyun
Je me sens coupable. Bien sur putain, je n’y arrive pas. Je n’arrivais pas à lui dire tout ce que je pouvais penser à cet instant. Arrête de pleurer s’il te plaît, je ferais tout pour qu’aucune larme ne coule de tes si jolis yeux. Mais je sais que je m’y prendrais toujours mal. C’est pour ça qu’on en reste là où on en est, c’est pour ça que l’on n’avance plus. A sa demande et sans vraiment de résistance au fond, je passe avec soin mes mains autour d’elle pour qu’elle puisse venir se blottir contre moi. J’aimerais être comme tous les autres mecs parfois, arriver à me caser avec la bonne directement, arriver à lui dire que je l’aime sans avoir peur de faire des bêtises ou de mal agir. Ne pas agir comme un con en permanence qui se perd dans ses questions et qui a peur de l’amour comme d’une fin, comme d’une obligation de bien faire.
« Tu ne comprends pas… pourquoi, n’est-ce pas ?, » disais-je d’une voix rauque et légèrement teintée de nerfs. T’es con Sukyun ou tu le fait exprès ? Dans l’état où elle se trouve, tu crois vraiment qu’elle cherche à comprendre quoi que ce soit ? Elle a juste besoin d’amour cette fille. D’un amour que toi, abruti, t’as peur de lui apporter. T’as pas été foutu un seul jour en quatre ans de lui dire que tu l’aimais et pourtant tu le penses. T’es juste trop faible. Mon regard était empli d’un savant mélange d’excuses muettes et de tristesse succédant ainsi aux nerfs. Je détestais la voir dans cet état surtout en sachant que cela venait de moi, que j’étais la cause de son désespoir.
« Pleure pas s’il te plait, j’veux pas te faire de peine Yuji… », disais-je en relevant son visage vers le mien. Je suis loin d’être l’homme parfait Yuji. Je la regarde un instant avant de lâcher un long soupir agacé de voir à quel point, je pouvais la rendre triste. Je ne cessais de balancer entre tristesse et colère. C’était vraiment un mélange de tous les sentiments les plus forts. Je plonge ma main dans la poche de mon pantalon pour venir en sortir un trousseau de clés que je lui tend.
« Rentre. Je vais chercher tes affaires ». Au fond de moi, j’avais ce sentiment d’avoir encore une fois gâché la soirée. Je ne réussis ces derniers temps qu’à faire ça entre elle et moi. On a du mal à se comprendre et pourtant je serais prêt à tout pour cette fille. Du bout de ses orteils à ses longs cheveux soyeux, je la désire. Il n’y a pas la moindre seconde où elle arrive à sortir de mon esprit comme si elle était définitivement entrée. Pourtant, c’est uniquement cette phrase qui parvient à franchir la barrière de mes lèvres. Une phrase minable. Sans intérêt. Mon regard croise le sien, fuyant. Je plante rapidement mes mains dans mes poches en effectuant un geste de recul rapide. Affronter ses pleurs ne fait jamais vraiment partie des choses que j’ai l’habitude d’affronter à ses cotés. Devant moi, elle essaie de se contenir. Devant moi, elle est si forte. Je serre les dents en lui tournant le dos. Ce geste pue la lâcheté. Je suis lâche. Je ne suis qu’un homme dans le fond.
Ma marche se fait rapide pour retourner jusqu’au lieu de débauche. Je rentre à nouveau, le regard noir. Je le cherche cet espèce de connard. Il l’as vue. Il ne m’as pas prévenu. T’appelles ça un frère toi ? Consommateur aguéri d’alcools forts, je ne tarde pas à le trouver au bar, cherchant une bouteille qui semblait être une sorte de téquilla vaguement coupée à un autre type d’alcool. Le genre de mélanges qui te défonce le bide et qui te conduit directement à la cuvette. Mon poing a réagit avant que je n’ai le temps d’y penser. Il vient se loger directement sur le nez de mon adversaire, lui laissant une belle marque de mon passage ainsi qu’un liquide rougeâtre qui coule à flot de son nez. C’était sans compter sur son revers, qui atterrit à en juger par le bout de mes doigts rougeâtres, sur mon arcade sourcilière. Suivant son regard sur une jeune fille qui traîne dans la maison, la trêve est avancée. Quand une fille plaît, les frères en retrait. Notre fabuleuse devise. Cherchant du regard ce qui pourrait ressembler à un sac, je finis par tomber sur le bon. Du moins, je crois. Je ne me gêne pas, je me met à farfouiller : maquillage, papiers d’identités. C’est le bon. On va pas traîner ici, pensais-je en retournant vers la bécane garée devant la maison. Je me pose dessus deux secondes en regardant devant moi, réfléchissant déjà au moyen de bien vouloir me faire pardonner. Pardon Yuji. Je suis vraiment désolé..
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« Tu ne comprends pas… pourquoi, n’est-ce pas ?, » disais-je d’une voix rauque et légèrement teintée de nerfs. T’es con Sukyun ou tu le fait exprès ? Dans l’état où elle se trouve, tu crois vraiment qu’elle cherche à comprendre quoi que ce soit ? Elle a juste besoin d’amour cette fille. D’un amour que toi, abruti, t’as peur de lui apporter. T’as pas été foutu un seul jour en quatre ans de lui dire que tu l’aimais et pourtant tu le penses. T’es juste trop faible. Mon regard était empli d’un savant mélange d’excuses muettes et de tristesse succédant ainsi aux nerfs. Je détestais la voir dans cet état surtout en sachant que cela venait de moi, que j’étais la cause de son désespoir.
« Pleure pas s’il te plait, j’veux pas te faire de peine Yuji… », disais-je en relevant son visage vers le mien. Je suis loin d’être l’homme parfait Yuji. Je la regarde un instant avant de lâcher un long soupir agacé de voir à quel point, je pouvais la rendre triste. Je ne cessais de balancer entre tristesse et colère. C’était vraiment un mélange de tous les sentiments les plus forts. Je plonge ma main dans la poche de mon pantalon pour venir en sortir un trousseau de clés que je lui tend.
« Rentre. Je vais chercher tes affaires ». Au fond de moi, j’avais ce sentiment d’avoir encore une fois gâché la soirée. Je ne réussis ces derniers temps qu’à faire ça entre elle et moi. On a du mal à se comprendre et pourtant je serais prêt à tout pour cette fille. Du bout de ses orteils à ses longs cheveux soyeux, je la désire. Il n’y a pas la moindre seconde où elle arrive à sortir de mon esprit comme si elle était définitivement entrée. Pourtant, c’est uniquement cette phrase qui parvient à franchir la barrière de mes lèvres. Une phrase minable. Sans intérêt. Mon regard croise le sien, fuyant. Je plante rapidement mes mains dans mes poches en effectuant un geste de recul rapide. Affronter ses pleurs ne fait jamais vraiment partie des choses que j’ai l’habitude d’affronter à ses cotés. Devant moi, elle essaie de se contenir. Devant moi, elle est si forte. Je serre les dents en lui tournant le dos. Ce geste pue la lâcheté. Je suis lâche. Je ne suis qu’un homme dans le fond.
Ma marche se fait rapide pour retourner jusqu’au lieu de débauche. Je rentre à nouveau, le regard noir. Je le cherche cet espèce de connard. Il l’as vue. Il ne m’as pas prévenu. T’appelles ça un frère toi ? Consommateur aguéri d’alcools forts, je ne tarde pas à le trouver au bar, cherchant une bouteille qui semblait être une sorte de téquilla vaguement coupée à un autre type d’alcool. Le genre de mélanges qui te défonce le bide et qui te conduit directement à la cuvette. Mon poing a réagit avant que je n’ai le temps d’y penser. Il vient se loger directement sur le nez de mon adversaire, lui laissant une belle marque de mon passage ainsi qu’un liquide rougeâtre qui coule à flot de son nez. C’était sans compter sur son revers, qui atterrit à en juger par le bout de mes doigts rougeâtres, sur mon arcade sourcilière. Suivant son regard sur une jeune fille qui traîne dans la maison, la trêve est avancée. Quand une fille plaît, les frères en retrait. Notre fabuleuse devise. Cherchant du regard ce qui pourrait ressembler à un sac, je finis par tomber sur le bon. Du moins, je crois. Je ne me gêne pas, je me met à farfouiller : maquillage, papiers d’identités. C’est le bon. On va pas traîner ici, pensais-je en retournant vers la bécane garée devant la maison. Je me pose dessus deux secondes en regardant devant moi, réfléchissant déjà au moyen de bien vouloir me faire pardonner. Pardon Yuji. Je suis vraiment désolé..
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Re: YUKYUN ♥ WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND | Ven 30 Sep - 21:20 Citer EditerSupprimer
I NEVER ASKED YOU TO LOVE ME
so don't break my heart.
Mes larmes qu’il sèche et mon cœur qu’il tient maladroitement entre ses mains sont la preuve qu’il n’est pas un homme cruel. Oh non Su Kyun n’est pas un homme qui joue ou qui se contente de me sauter. Il tien a moi peut être même plus qu’il ne voudrait l’admettre et c’est bien ça qui me fait rester année après année. 4 ans pour être exacte. 4 ans qu’on se fréquente. Qu’on se dispute (peu souvent) et qu’on couche ensemble. Parfois même (souvent) on fait l’amour. De cet amour passionné et torride. De ce genre d’amour que les autres ne pourraient pas comprendre. Qui pourrait comprendre qu’on accepte la faiblesse de spn homme au détriment de notre propre bien être ? Mais ce n’est pas souffrir que d’être avec l’homme qu’on aime. Et si ce soir l’amertume m’arrache quelques pleurs je sais que le sentiment de joie et ce bien être de pouvoir dormir dans ses bras ce sortie me feront tout oublier. Parce qu’au final ma force c’est ça. Croire en ses silences. Croire en ses non dire. Avoir confiance en nous. Ma force réside dans cette capacité que j’ai de ne me contenter de seulement ce qu’il m donne. Et bon sang vous ne savez pas vous tout ce qu’il me donne. De cette façon qu’il a de m’embrasser et de ces matins câlins. Sa tendresse n’a d’égale que sa peur de m’aimer. Alors j’attends. J’accepte. Et les soirs comme ce soir où l’aimer est une épreuve je dois faire preuve de courage. Me raccrocher à mes convictions celles qu’il m’aime. Qu’il m’aime à sa façon. Une façon peut être bien étrange pour le monde mais qui me suffit… enfin je crois. Peut-être pas ce soir je l’avoue …
J’attrape ses clés en silence et acquiesce. Le regarder partir et passer une main sur ma nuque comme si je portais tout le poids du monde sur mes épaules. Je soupire doucement et rebrousse chemin. M’éloignant de lui pour la troisième fois de la soirée. Je sèche mes larmes. Je sèches mes joues. Je sèche mon coeur. Maladroitement. Je me demande ce qui lui fait autant peur. Notre vie semble aller … pourtant bien ? Je ne lui demanderais rien de plus. Si ce n’est peut-être d’assumer être avec moi ? Mais je sais que mon corps lui plaît. Je sais que mon esprit lui plaît alors quoi … ? On rit ensemble. On pleure ensemble. On s’amuse ensemble Complice et intime. On a tout du couplé heureux. J’ai la clé de chez lui. Parce qu’on a jugé que c’était plus pratique. J’ai mêmes des fringues chez lui. Mais pas de tiroirs à mon nom faut pas déconner. Mais en sommes … nos vies s’entremêlent sans cesse. Il me répète constamment que si je veux aller voir ailleurs je peux. Parce qu’il n’aurait rien à dire. .. dois-je en conclure qu’il s’accorde l même droit ? J’essaye de ne pas y penser. Parce que ça fait beaucoup trop mal de l’imaginer avec une autre. Et surtout … de l’entendre me dire tu n’as rien à me dire on n’est pas ensemble. Pourtant il n’a jamais mentionné d’autres filles … alors soit il est très fort pour le cacher soit il n’en voit aucune. Ou alors aucune n’est aussi importante que moi pour avoir le droit de prétendre à faire partie de sa vie … ? Mais j’ai l’impression de n’être qu’une pauvre fille qui cherche à se rassurer en disant ça.
J’arrive à la moto et m’y as sois. Je repense à ses mots. Avec un fin pincement au cœur. Il fait de son mieux et je fais n’importe quoi. . Il a le droit de dire que je ne suis qu’une amie parce que c’est l cas pas vrai ? Aussi douloureux que ça puisse être. .. Je ne suis qu’une amie. La meilleure ? Mais c’est déjà beaucoup. Parce qu’on sait tous les deux … on sait à quel point il y a … un truc en plus. Et moi je m’accroche à ça. Je relève les yeux quand je le vois arriver. Il est beau. Il est si beau que j’en a le cœur fou. Qu’est-ce qu’il est beau … c’est peut-être pour détendre l’atmosphère que je lui lance en admirant sa façon de marcher avec un petit sourire tendre malgré « La démarche c’est pour me montrer à quel point tu es sexy ? » je lâche un petit rire en m’approchant de lui … « merci pour le sac. » je souris. Je tente tout du moins et ajoute « y a toute la vie des femmes dedans tu sais ~ » je tente de rire à nouveau maos ça se sent que c’est forcé. Je lâche un fin soupire avant de venir l’attirer dans mes bras. Juste pour sentir sa chaleur. J’embrasse son cou tendrement avant de relever le visage vers lui. « Je suis désolée moi aussi … je n’ai pas réagis comme il fallait … tu me pardonnes ? »
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Re: YUKYUN ♥ WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND | Mar 18 Oct - 21:02 Citer EditerSupprimer
WHATS WRONG WITH YOUR FUCKING MIND
Yeo Rahee & Cho Su Kyun
Rahee ou Yuji plutôt, c’est la fille que je ne comprend pas. Vraiment cette fille est un gros point d’interrogation parfois dans mon esprit. Je sais plus que bien que je n’ai jamais vraiment cherché à savoir pourquoi elle était si attachée à moi, pourquoi n’allait-t-elle pas voir ailleurs comme je le lui sommais si souvent ? Pourquoi restait-elle là à attendre de moi comme un signe, un message d’amour que je pourrais lui offrir alors que je sais que j’en suis parfaitement incapable. C’est ridicule. Je ne parviens pas à comprendre pourquoi elle est si gentille, si attentionné. Et parfois même je me demande si, je n’abuse pas d’elle au fond. Sans rien véritablement lui donner en retour.
Elle t’aime. Et toi tu hésites sans arrêt, tu cherches toujours une excuse pour t’éclipser. Su Kyun tu es un lâche parfois. Et tu oublies comment tu dois t’occuper d’elle. Comme l’homme qu’elle veut que tu sois pas comme un homme banal qu’elle pourrait aisément trouver dans la rue. Sinon elle continuera jamais comme ça, elle est pas folle. Tu gâches tout ainsi.
Il faut se rendre à l’évidence, je n’ai rien de différent de ces hommes qu’elle pourrait trouver en boite et avec qui un petit flirt serait possible. Je n’ai rien non plus de ces princes charmant qu’on a du lui servir depuis qu’elle est gamine et dont elle rêve. Mais j’arrive facilement à me demander si elle ne vaudrait pas mieux, serais-ce une preuve que je l’aime ? J’en sais rien. Peut être ouais, mais j’aimerais être en possession d’une télépathie pour lui faire passer le message parfois. Comme un gamin intimidé par la fille qu’il aime.
En revenant à la moto, je l’observe attentivement tout en avançant sur le chemin pavé. Mon regard se pose instinctivement sur son visage et je peux en distinguer les larmes qui ont coulé. Et je m’en veux, beaucoup. Yuji ne mérite pas d’être maltraitée de la sorte, de pleurer à chaudes larmes ainsi pour moi. Elle mérite d’être heureuse, comme toute femme mais surtout, elle mérite d’entendre ce que je pense vraiment d’elle. Je suis certain qu’elle peut le percevoir mais je ne sais pas à quoi ressemble cette sensation. Mes bras se glissent autour d’elle alors que je sens qu’elle recherche de la tendresse. Est-ce que c’est étonnant ? Non pas vraiment, mais c’est elle qui doit encore une fois venir la chercher, comme si c’était une réclamation. J’esquisse un bref sourire en entendant ses mots, touché qu’elle cherche à rajouter un peu de comique à cette situation alors qu’elle paraît des plus tristes.
« Je suis séduisant, depuis toujours, tu l’as à peine remarqué ma belle ? », susurrais-je d’une voix douce avant de m’emparer d’un casque que je lui place sur la tête, avec douceur. Mes doigts se glissent lentement sur l’attache que je serre fermement avant de venir donner un coup sur la visière pour la fermer. « S’il y a toute ta vie, alors mets le dans le coffre de la moto et arrête de t’excuser alors que tu n’as rien fait, tu me feras plaisir.» Elle parvenait encore à se sentir coupable, à détester d’être blessée. Moi je me sentais incroyablement con, frustré et attristé. Je parvenais même à ressentir un peu de haine contre moi même. Je dépose mes lèvres sur le haut du casque, comme pour m’excuser une nouvelle fois, avant de me gratter la nuque en raclant ma gorge pour venir m’installer sur ma moto. Je frappe derrière moi, signe qu’elle pouvait venir s’installer. J’allais pas mettre de casque, de toute manière je l’avais déjà fait pleins de fois et je préférais au fond que ce soit elle qui l’ait. Je m’en voudrais de ne pas avoir pu la protéger si elle se blessait en tombant de la moto après m’avoir lâché.
« Accroche-toi, ma belle », dis-je d’un voix rapide et légèrement plus rauque que je ne l’aurais voulu. Elle puait en réalité le remords. Comme un gamin qui sait qu’il a commis une faute. La moto démarre et j’accélère sans trop forcer. C’était ça le véritable problème : mon immaturité totale dans le domaine de l’amour, pensais-je. J’oubliais pas qu’elle était là, et ça me calmait. Ma vitesse fut constante jusqu’à chez moi, traversant les carrefours et les rues sans vraiment les regarder. Mon esprit était véritablement parsemé de réflexions diverses. Mon arrêt se fit brusque, presque un peu trop pour la jeune fille dont je sentis les bras me serrer davantage. Je glisse mes mains sur ses bras pour les laisser tomber le long de son corps avant de lancer d’une voix neutre.
« Yuji…. Oublie pas ton sac.». J’aurais pu parler. Je n’avais pas réussi à parler, trop faible pour le faire et légèrement alcoolisé encore. Ma main parvint simplement à se poser sur sa joue, que je vins caresser un instant avant de me haïr encore une fois, intérieurement. Quel con putain !
Elle t’aime. Et toi tu hésites sans arrêt, tu cherches toujours une excuse pour t’éclipser. Su Kyun tu es un lâche parfois. Et tu oublies comment tu dois t’occuper d’elle. Comme l’homme qu’elle veut que tu sois pas comme un homme banal qu’elle pourrait aisément trouver dans la rue. Sinon elle continuera jamais comme ça, elle est pas folle. Tu gâches tout ainsi.
Il faut se rendre à l’évidence, je n’ai rien de différent de ces hommes qu’elle pourrait trouver en boite et avec qui un petit flirt serait possible. Je n’ai rien non plus de ces princes charmant qu’on a du lui servir depuis qu’elle est gamine et dont elle rêve. Mais j’arrive facilement à me demander si elle ne vaudrait pas mieux, serais-ce une preuve que je l’aime ? J’en sais rien. Peut être ouais, mais j’aimerais être en possession d’une télépathie pour lui faire passer le message parfois. Comme un gamin intimidé par la fille qu’il aime.
En revenant à la moto, je l’observe attentivement tout en avançant sur le chemin pavé. Mon regard se pose instinctivement sur son visage et je peux en distinguer les larmes qui ont coulé. Et je m’en veux, beaucoup. Yuji ne mérite pas d’être maltraitée de la sorte, de pleurer à chaudes larmes ainsi pour moi. Elle mérite d’être heureuse, comme toute femme mais surtout, elle mérite d’entendre ce que je pense vraiment d’elle. Je suis certain qu’elle peut le percevoir mais je ne sais pas à quoi ressemble cette sensation. Mes bras se glissent autour d’elle alors que je sens qu’elle recherche de la tendresse. Est-ce que c’est étonnant ? Non pas vraiment, mais c’est elle qui doit encore une fois venir la chercher, comme si c’était une réclamation. J’esquisse un bref sourire en entendant ses mots, touché qu’elle cherche à rajouter un peu de comique à cette situation alors qu’elle paraît des plus tristes.
« Je suis séduisant, depuis toujours, tu l’as à peine remarqué ma belle ? », susurrais-je d’une voix douce avant de m’emparer d’un casque que je lui place sur la tête, avec douceur. Mes doigts se glissent lentement sur l’attache que je serre fermement avant de venir donner un coup sur la visière pour la fermer. « S’il y a toute ta vie, alors mets le dans le coffre de la moto et arrête de t’excuser alors que tu n’as rien fait, tu me feras plaisir.» Elle parvenait encore à se sentir coupable, à détester d’être blessée. Moi je me sentais incroyablement con, frustré et attristé. Je parvenais même à ressentir un peu de haine contre moi même. Je dépose mes lèvres sur le haut du casque, comme pour m’excuser une nouvelle fois, avant de me gratter la nuque en raclant ma gorge pour venir m’installer sur ma moto. Je frappe derrière moi, signe qu’elle pouvait venir s’installer. J’allais pas mettre de casque, de toute manière je l’avais déjà fait pleins de fois et je préférais au fond que ce soit elle qui l’ait. Je m’en voudrais de ne pas avoir pu la protéger si elle se blessait en tombant de la moto après m’avoir lâché.
« Accroche-toi, ma belle », dis-je d’un voix rapide et légèrement plus rauque que je ne l’aurais voulu. Elle puait en réalité le remords. Comme un gamin qui sait qu’il a commis une faute. La moto démarre et j’accélère sans trop forcer. C’était ça le véritable problème : mon immaturité totale dans le domaine de l’amour, pensais-je. J’oubliais pas qu’elle était là, et ça me calmait. Ma vitesse fut constante jusqu’à chez moi, traversant les carrefours et les rues sans vraiment les regarder. Mon esprit était véritablement parsemé de réflexions diverses. Mon arrêt se fit brusque, presque un peu trop pour la jeune fille dont je sentis les bras me serrer davantage. Je glisse mes mains sur ses bras pour les laisser tomber le long de son corps avant de lancer d’une voix neutre.
« Yuji…. Oublie pas ton sac.». J’aurais pu parler. Je n’avais pas réussi à parler, trop faible pour le faire et légèrement alcoolisé encore. Ma main parvint simplement à se poser sur sa joue, que je vins caresser un instant avant de me haïr encore une fois, intérieurement. Quel con putain !
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