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1, 2love is helping each other, do you forget it ? (jinah)
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Re: love is helping each other, do you forget it ? (jinah) | Dim 8 Jan - 23:14
23 juin 2016 + Une question aussi simple ne peut pas résumer tous les doutes auxquels je suis confrontée depuis des semaines. Une réponse affirmative ne pourrait pas me rassurer tout comme une réponse négative ne serait pas suffisante pour détruire tous mes espoirs. Alors, à quoi je joue ? Le menton relevé vers lui, je dois avouer que je me sens un peu stupide. Jin Hyun ne perdrait sûrement pas son temps – si précieux - avec une personne qu’il n’a plus envie de fréquenter. Mais cela ne fait évidemment pas tout. Je veux bien croire qu’il se sent encore bien avec moi, qu’il veut qu’on reste ensemble. Je partage complètement ce sentiment, n’étant pas là pour mettre notre couple en péril. C’est même l’inverse. Mais pour être honnête, disons que les choses ont changé, bien qu’apparemment, cela viendrait seulement de Jin Hyun. Mais, il est hors de question de rejeter la faute uniquement sur lui, de dire qu’il est le responsable de mes angoisses, de toute cette sensation de manque… Ne suis-je pas celle qui ne se confie plus depuis quelques temps ? J’écoute ensuite l’ensemble de son discours mais je n’apprends rien de plus. Mordillant ma lèvre inférieure, le voir s’agacer me fait mal au cœur. Encore et encore. « Si tu as dit tout ce que tu as sur le cœur, je ne peux pas te forcer. » Je m’éloigne un peu de lui et échappe dans un murmure : « Je ne peux pas te forcer à ressentir la même chose que moi. » Est-ce que je peux demander à mon petit-ami de me rassurer ? Ce n’est pas ce que je veux. Plus j’y pense, plus je me dis que j’ai juste besoin de m’exprimer. « Je ne dis pas que je n’aime pas les choses qu’on fait ensemble. Même si on se contente de regarder un film qui, admettons, ne vaut rien, je suis ravie de passer du temps avec toi. Tu le sais bien… A force de me répéter. » J’ai bien compris que je l’agaçais à toujours me plaindre de son agenda de ministre. Mais que voulez-vous ? J’aimerais bien qu’il retienne, une bonne fois pour toutes, que je ne pleure pas seulement ses absences. Ce n’est pas une question de mathématiques comme je viens de le dire. Je le sens juste moins présent et moi, je me sens moins disposée à lui parler. Pourtant, Jin Hyun a été un des premiers voire le seul homme à qui j’ai aimé me confier. Le jeune homme sait tellement de choses sur moi que ça a tendance à devenir déconcertant à force. Je reprends la parole. « Ça doit venir de moi, je dois faire un blocage. » Je lâche un rire qui se veut nerveux. « J’ai comment dire… Cette sensation qu’on communique moins. Je me répète, je ne sais pas comment te dire ce que j’ai sur le cœur sans que ça soit mal interprété. Mais, ça fait des semaines que j’hésite à te parler de ce que je ressens. J’ai l’impression que je m’ouvre moins à toi, c’est bête à dire. Ce n’est pas tellement ce que je veux, tu sais ?! » Et comme une enfant perdue, je me contente de plonger mon regard dans le sien. « C’est pour ça que je te demande si tout va bien pour toi. Je ne voudrais pas que les choses changent, prennent une tournure désagréable pour nous deux. » Je le gratifie d’un sourire, cherchant à me montrer plus douce. « Mais comme tu as déjà répondu à cette question, je dois certainement me faire des films. » Sauf que je ne suis pas aveugle. Je sais très bien que je lui cache des choses qui me concernent directement. D’habitude, il serait le premier informé. Maintenant ? Je me contente de garder tout pour moi, ou presque.
Love is helping each other, do you forget it ?
park jin hyun & lee su ah
23 juin 2016 + Une question aussi simple ne peut pas résumer tous les doutes auxquels je suis confrontée depuis des semaines. Une réponse affirmative ne pourrait pas me rassurer tout comme une réponse négative ne serait pas suffisante pour détruire tous mes espoirs. Alors, à quoi je joue ? Le menton relevé vers lui, je dois avouer que je me sens un peu stupide. Jin Hyun ne perdrait sûrement pas son temps – si précieux - avec une personne qu’il n’a plus envie de fréquenter. Mais cela ne fait évidemment pas tout. Je veux bien croire qu’il se sent encore bien avec moi, qu’il veut qu’on reste ensemble. Je partage complètement ce sentiment, n’étant pas là pour mettre notre couple en péril. C’est même l’inverse. Mais pour être honnête, disons que les choses ont changé, bien qu’apparemment, cela viendrait seulement de Jin Hyun. Mais, il est hors de question de rejeter la faute uniquement sur lui, de dire qu’il est le responsable de mes angoisses, de toute cette sensation de manque… Ne suis-je pas celle qui ne se confie plus depuis quelques temps ? J’écoute ensuite l’ensemble de son discours mais je n’apprends rien de plus. Mordillant ma lèvre inférieure, le voir s’agacer me fait mal au cœur. Encore et encore. « Si tu as dit tout ce que tu as sur le cœur, je ne peux pas te forcer. » Je m’éloigne un peu de lui et échappe dans un murmure : « Je ne peux pas te forcer à ressentir la même chose que moi. » Est-ce que je peux demander à mon petit-ami de me rassurer ? Ce n’est pas ce que je veux. Plus j’y pense, plus je me dis que j’ai juste besoin de m’exprimer. « Je ne dis pas que je n’aime pas les choses qu’on fait ensemble. Même si on se contente de regarder un film qui, admettons, ne vaut rien, je suis ravie de passer du temps avec toi. Tu le sais bien… A force de me répéter. » J’ai bien compris que je l’agaçais à toujours me plaindre de son agenda de ministre. Mais que voulez-vous ? J’aimerais bien qu’il retienne, une bonne fois pour toutes, que je ne pleure pas seulement ses absences. Ce n’est pas une question de mathématiques comme je viens de le dire. Je le sens juste moins présent et moi, je me sens moins disposée à lui parler. Pourtant, Jin Hyun a été un des premiers voire le seul homme à qui j’ai aimé me confier. Le jeune homme sait tellement de choses sur moi que ça a tendance à devenir déconcertant à force. Je reprends la parole. « Ça doit venir de moi, je dois faire un blocage. » Je lâche un rire qui se veut nerveux. « J’ai comment dire… Cette sensation qu’on communique moins. Je me répète, je ne sais pas comment te dire ce que j’ai sur le cœur sans que ça soit mal interprété. Mais, ça fait des semaines que j’hésite à te parler de ce que je ressens. J’ai l’impression que je m’ouvre moins à toi, c’est bête à dire. Ce n’est pas tellement ce que je veux, tu sais ?! » Et comme une enfant perdue, je me contente de plonger mon regard dans le sien. « C’est pour ça que je te demande si tout va bien pour toi. Je ne voudrais pas que les choses changent, prennent une tournure désagréable pour nous deux. » Je le gratifie d’un sourire, cherchant à me montrer plus douce. « Mais comme tu as déjà répondu à cette question, je dois certainement me faire des films. » Sauf que je ne suis pas aveugle. Je sais très bien que je lui cache des choses qui me concernent directement. D’habitude, il serait le premier informé. Maintenant ? Je me contente de garder tout pour moi, ou presque. #kerushirei
Jeon Min Ju
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Re: love is helping each other, do you forget it ? (jinah) | Dim 15 Jan - 22:01
tenue + Un faible soupir s’échappe de ma bouche quand la jeune femme s’éloigne légèrement de moi. Parce qu’elle a beau me dire le contraire, je sais très bien que ma réponse ne lui convient pas. Ne lui suffit pas… Et je sais très bien que malgré cette conversation que l’on a maintenant, celle-là même censée mettre les choses au clair, dans quelques semaines voire quelques jours, il y en aura une autre, des plus similaires et pendant laquelle Su Ah tentera très certainement de revenir à la charge. Parce que c’est Su Ah… Je la connais bien. Très bien, même. Et je sais que ce n’est pas le genre de personnes qui abandonnent si facilement. Surtout quand quelque chose la contrarie. L’ennui c’est que, comme aujourd’hui, si elle devait tenter une seconde fois de comprendre ce qui cloche chez moi, c'est à un mur qu'elle se heurterait une nouvelle fois. Parce que je lui répondrais la même chose... Je lui dirais que ce n’est pas de sa faute à elle et que le problème vient de moi. Je répondrais que je comprends qu’elle n’aime pas cette situation mais que, dans l’immédiat, je ne peux pas faire autrement. Et, au final, ce serait comme écouter la même musique en boucle. Car je n’y arrive pas… Je suis incapable de lui dire tout ce que j’ai sur le cœur. De lui avouer à quel point j’ai peur… Pourtant, je sais que les choses seraient certainement beaucoup plus faciles si je le faisais. Mais cette foutue fierté m’en empêche… Reconnaître que, malgré les semaines qui se sont écoulées, je ne me suis jamais réellement remis de cet épisode de l'incendie et que cette journée me hante encore aujourd’hui, serait faire aveu de faiblesse. Et ce n’est pas dans mes cordes. Écoutant donc ma petite amie jusqu'à la fin, et ce sans l'interrompre, je plonge finalement mon regard dans le sien et finis par lâcher, sur un ton des plus calmes se voulant peut-être même légèrement rassurant : « C'est sûrement ça… Tu te fais des films et tu t’inquiètes pour rien... » Puis, un silence s'installe entre nous. Silence que je décide cependant de briser assez rapidement, en ajoutant dans un murmure, assez fort tout de même pour qu'elle puisse l'entendre : « Je vais bien, Su Ah… » Je sais que je lui mens et que je me mens également à moi-même en lui disant ça. Mais j'essaye de m'en convaincre... Peut-être que dans quelques semaines, ça m'aura passé. Peut-être que dans quelques semaines toute cette histoire sera derrière nous et je pourrais enfin regarder la jeune femme sans être terrifié à l'idée d’imaginer le pire. D'ailleurs, c'est peut-être lâche de fuir mes problèmes comme ça, en espérant qu'ils s'arrangeront d'eux-mêmes (et je n'en suis pas un de lâche en temps normal), mais dans l'immédiat je préfère qu'il en soit ainsi, quitte à passer également pour l'égoïste que je ne suis pourtant pas... « Je suis désolé, Su Ah... Je ne sais pas quoi te dire d'autre, ni même ce que je pourrais faire pour te rassurer... » Parce que je ne veux pas qu'elle se mette à penser que je ne suis pas bien avec elle, que mes sentiments à son égard ont disparu. Ce n'est absolument pas le cas... Je suis fou d’elle. Peut-être même un peu trop, en fait… « J'aimerais pouvoir te dire que ça va s'arranger rapidement mais je n'ai pas envie de te promettre quelque chose dont je ne suis moi-même pas certain... » Mais de quoi est-ce que je parle au juste ? De mes absences répétées et de mon manque d'implication dans notre couple ou de ce malaise persistant que je ressens depuis les incendies qui ont touché l'Université ? Allez savoir… Moi-même je ne sais pas réellement...
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tenue + Un faible soupir s’échappe de ma bouche quand la jeune femme s’éloigne légèrement de moi. Parce qu’elle a beau me dire le contraire, je sais très bien que ma réponse ne lui convient pas. Ne lui suffit pas… Et je sais très bien que malgré cette conversation que l’on a maintenant, celle-là même censée mettre les choses au clair, dans quelques semaines voire quelques jours, il y en aura une autre, des plus similaires et pendant laquelle Su Ah tentera très certainement de revenir à la charge. Parce que c’est Su Ah… Je la connais bien. Très bien, même. Et je sais que ce n’est pas le genre de personnes qui abandonnent si facilement. Surtout quand quelque chose la contrarie. L’ennui c’est que, comme aujourd’hui, si elle devait tenter une seconde fois de comprendre ce qui cloche chez moi, c'est à un mur qu'elle se heurterait une nouvelle fois. Parce que je lui répondrais la même chose... Je lui dirais que ce n’est pas de sa faute à elle et que le problème vient de moi. Je répondrais que je comprends qu’elle n’aime pas cette situation mais que, dans l’immédiat, je ne peux pas faire autrement. Et, au final, ce serait comme écouter la même musique en boucle. Car je n’y arrive pas… Je suis incapable de lui dire tout ce que j’ai sur le cœur. De lui avouer à quel point j’ai peur… Pourtant, je sais que les choses seraient certainement beaucoup plus faciles si je le faisais. Mais cette foutue fierté m’en empêche… Reconnaître que, malgré les semaines qui se sont écoulées, je ne me suis jamais réellement remis de cet épisode de l'incendie et que cette journée me hante encore aujourd’hui, serait faire aveu de faiblesse. Et ce n’est pas dans mes cordes. Écoutant donc ma petite amie jusqu'à la fin, et ce sans l'interrompre, je plonge finalement mon regard dans le sien et finis par lâcher, sur un ton des plus calmes se voulant peut-être même légèrement rassurant : « C'est sûrement ça… Tu te fais des films et tu t’inquiètes pour rien... » Puis, un silence s'installe entre nous. Silence que je décide cependant de briser assez rapidement, en ajoutant dans un murmure, assez fort tout de même pour qu'elle puisse l'entendre : « Je vais bien, Su Ah… » Je sais que je lui mens et que je me mens également à moi-même en lui disant ça. Mais j'essaye de m'en convaincre... Peut-être que dans quelques semaines, ça m'aura passé. Peut-être que dans quelques semaines toute cette histoire sera derrière nous et je pourrais enfin regarder la jeune femme sans être terrifié à l'idée d’imaginer le pire. D'ailleurs, c'est peut-être lâche de fuir mes problèmes comme ça, en espérant qu'ils s'arrangeront d'eux-mêmes (et je n'en suis pas un de lâche en temps normal), mais dans l'immédiat je préfère qu'il en soit ainsi, quitte à passer également pour l'égoïste que je ne suis pourtant pas... « Je suis désolé, Su Ah... Je ne sais pas quoi te dire d'autre, ni même ce que je pourrais faire pour te rassurer... » Parce que je ne veux pas qu'elle se mette à penser que je ne suis pas bien avec elle, que mes sentiments à son égard ont disparu. Ce n'est absolument pas le cas... Je suis fou d’elle. Peut-être même un peu trop, en fait… « J'aimerais pouvoir te dire que ça va s'arranger rapidement mais je n'ai pas envie de te promettre quelque chose dont je ne suis moi-même pas certain... » Mais de quoi est-ce que je parle au juste ? De mes absences répétées et de mon manque d'implication dans notre couple ou de ce malaise persistant que je ressens depuis les incendies qui ont touché l'Université ? Allez savoir… Moi-même je ne sais pas réellement...Code by kerushirei
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Re: love is helping each other, do you forget it ? (jinah) | Dim 29 Jan - 22:59
23 juin 2016 + Ne pas obtenir de réelles réponses est déjà un problème mais ce qui est censé me rassurer me fait encore plus mal au cœur. Je n’ai pas envie d’être cantonnée à l’image de cette fille qui se fait des films. Je n’ai pas envie de savoir que je réfléchis trop, que je m’inquiète pour un rien. Cela sonne comme le début de la fin, comme si je ne pourrais plus voir la frontière entre les doutes fondées et les images complètement faussées et provoquées par un stress. L’amour est certainement le plus beau sentiment au monde mais si je ne parviens plus déceler le vrai du faux, qu’est-ce que je vais devenir ? Une simple interrogatrice complètement parano. Pas génial comme avenir. En attendant, ce silence en dit long sur ce qu’il se passe entre nous. Mordillant ma lèvre inférieure, je me concentre de nouveau sur le regard de mon petit-ami qui me rappelle à quel point il va bien. Un rire jaune s’étouffe dans ma gorge et j’aurais presque envie de balancer un « tout va bien dans le monde » violemment. Qu’est-ce que je dois dire de plus ? Qu’est-ce que je dois faire pour qu’il comprenne ? Je n’arrive pas à le croire, je n’y arrive pas mais ça doit venir de mon imagination, encore et encore. Et finalement, je m’approche une nouvelle fois de lui, ne sachant même plus ce que je dois faire de mon propre corps. Un coup, je suis à ses côtés, un autre coup, je m’éloigne. Je tourne en rond et ce n’est pas ces simples déplacements qui me délivreront de tout ce que j’ai sur le cœur. « Je veux juste… » Je veux juste faire machine arrière, définir le jour à partir duquel j’ai commencé à m’éloigner de toi. « Je voulais juste te dire ce que je ressens. On a déjà connu ça toi et moi. Les malentendus, ça ne nous a jamais réussi. Alors quitte à ruiner notre soirée. » Je lâche un léger rire même si je me sens toujours aussi nerveuse. Ce n’est d’ailleurs pas les mots de mon petit-ami qui vont parvenir à me détendre. « De quoi tu parles ? De tes entraînements ou de ce que je peux ressentir ?! Je pensais que je me faisais des films et que tu faisais déjà ton maximum. » Je ne connais pas non plus la réponse, je ne connais pas non plus la durée qu’il nous faudra pour remettre notre couple à flots. Est-ce que cette conversation sera suffisante au moins ? J’en doute. Je sais très bien qu’en rentrant ce soir, ou dès que je ferais face à ce mur noir, cachée sous sa couette, je recommencerai. « La seule chose que j’aimerais te demander … C’est que si jamais tu sens un certain malaise entre nous ou n’importe quoi d’autre, il faut que tu m’en informes. Tu peux tout me dire, d’accord ? » Puis, mon regard se plante dans le sien tandis qu’un nouveau silence prend de nouveau place dans cette pièce. « Tu me manques. » Mais, le danseur le sait déjà, ça.
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23 juin 2016 + Ne pas obtenir de réelles réponses est déjà un problème mais ce qui est censé me rassurer me fait encore plus mal au cœur. Je n’ai pas envie d’être cantonnée à l’image de cette fille qui se fait des films. Je n’ai pas envie de savoir que je réfléchis trop, que je m’inquiète pour un rien. Cela sonne comme le début de la fin, comme si je ne pourrais plus voir la frontière entre les doutes fondées et les images complètement faussées et provoquées par un stress. L’amour est certainement le plus beau sentiment au monde mais si je ne parviens plus déceler le vrai du faux, qu’est-ce que je vais devenir ? Une simple interrogatrice complètement parano. Pas génial comme avenir. En attendant, ce silence en dit long sur ce qu’il se passe entre nous. Mordillant ma lèvre inférieure, je me concentre de nouveau sur le regard de mon petit-ami qui me rappelle à quel point il va bien. Un rire jaune s’étouffe dans ma gorge et j’aurais presque envie de balancer un « tout va bien dans le monde » violemment. Qu’est-ce que je dois dire de plus ? Qu’est-ce que je dois faire pour qu’il comprenne ? Je n’arrive pas à le croire, je n’y arrive pas mais ça doit venir de mon imagination, encore et encore. Et finalement, je m’approche une nouvelle fois de lui, ne sachant même plus ce que je dois faire de mon propre corps. Un coup, je suis à ses côtés, un autre coup, je m’éloigne. Je tourne en rond et ce n’est pas ces simples déplacements qui me délivreront de tout ce que j’ai sur le cœur. « Je veux juste… » Je veux juste faire machine arrière, définir le jour à partir duquel j’ai commencé à m’éloigner de toi. « Je voulais juste te dire ce que je ressens. On a déjà connu ça toi et moi. Les malentendus, ça ne nous a jamais réussi. Alors quitte à ruiner notre soirée. » Je lâche un léger rire même si je me sens toujours aussi nerveuse. Ce n’est d’ailleurs pas les mots de mon petit-ami qui vont parvenir à me détendre. « De quoi tu parles ? De tes entraînements ou de ce que je peux ressentir ?! Je pensais que je me faisais des films et que tu faisais déjà ton maximum. » Je ne connais pas non plus la réponse, je ne connais pas non plus la durée qu’il nous faudra pour remettre notre couple à flots. Est-ce que cette conversation sera suffisante au moins ? J’en doute. Je sais très bien qu’en rentrant ce soir, ou dès que je ferais face à ce mur noir, cachée sous sa couette, je recommencerai. « La seule chose que j’aimerais te demander … C’est que si jamais tu sens un certain malaise entre nous ou n’importe quoi d’autre, il faut que tu m’en informes. Tu peux tout me dire, d’accord ? » Puis, mon regard se plante dans le sien tandis qu’un nouveau silence prend de nouveau place dans cette pièce. « Tu me manques. » Mais, le danseur le sait déjà, ça. #kerushirei
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Re: love is helping each other, do you forget it ? (jinah) | Lun 20 Fév - 0:26
tenue + Des bas, on en a connu quelques-uns depuis que nous sommes ensemble. C'est comme partout, dans tous les couples. Peu importe à quel point deux personnes s'aiment, tout ne pourra jamais être rose. Mais, jusqu'à présent, nous avons toujours su leur faire face. Parfois au prix de quelques petites querelles, forcément, mais au moins on leur faisait face. Et, finalement, quand on y réfléchit bien, ce sont ces bas qui ont forgé notre couple. Qui nous ont rendu plus forts. Du moins, c'est ce que je pensais jusqu'à il y a peu. Parce que jusqu'à il y a peu, je pensais qu'on était trop forts pour que quelque chose puisse nous atteindre. Intouchables... C'est la vision que j'avais de notre couple. Celle de deux personnes qui, ensemble, pouvaient tout affronter. Puis, il y a eu ces incendies et tout est parti en fumée quand je me suis ensuite rendu compte que ce n'était pas le cas. Que peu importe la force de notre couple, celui-ci n'était pas invincible et qu'en l'espace de quelques secondes il pouvait être détruit. Totalement anéanti. C'est ce qui m'avait fait peur, ce jour-là. Qu'il soit détruit. Qu'elle soit partie. Et c'est ce qui continue de me faire peur, aujourd'hui. Pourtant, malgré ça, je continue d'affirmer que tout va bien, qu'elle se fait des idées et qu'elle n'a pas à s'inquiéter. Ça va passer, je me répète en boucle. Parce que je l'espère. Je n'ai pas envie de la perdre... Un très faible soupir s'échappe d'ailleurs de ma bouche quand elle me demande si je parle de mes entrainements ou de ce qu’elle peut ressentir lorsque je dis ne pas pouvoir lui promettre que tout s'arrangera rapidement, et quelque peu pris au dépourvu je finis par laisser échapper : « Un peu des deux, je suppose... » Je voulais que tout s'arrange. Qu'elle aille mieux, que j'aille mieux... Et je ne voulais plus ressentir cette peur, être terrifié à l'idée d'être abandonné une seconde fois... Car c'est ce qui a instauré ce malaise entre nous. Malaise que je me garde cependant bien d'évoquer devant la jeune femme, et ce, malgré le fait qu'elle tente en vain de me faire cracher le morceau, me contentant alors de lâcher un « Je sais, Princesse... » quand elle me dit que je peux tout lui dire. Et je le sais, c'est vrai... Mais est-ce que je le ferais ? Ça ce n'est pas certain... Toujours pour la même raison. Une fierté mal placée dont je n'arrive pas à me détacher. Ne m'en veux pas, Su Ah... S'il te plaît, ne m'en veux pas. Parce que je m'en veux déjà suffisamment à moi-même de ne pas être capable d'affronter tout ça. Je m'en veux de lui faire subir tout ça sans être capable de lui expliquer pourquoi c'est comme ça. Et je m'en veux de ne pas être capable de répondre à son "tu me manques" si ce n'est par ce faible sourire. Pourtant, elle me manque. Énormément... Mais je n'y arrive pas. Je fais un blocage. Alors je la regarde. C'est tout ce que je peux faire dans l'immédiat. Tout ce que je sais faire... Parce que je ne suis même pas fichu de tenter de la rassurer correctement. « Laisse-moi juste un peu de temps, Su Ah. Je sais que tu m'en as déjà laissé beaucoup mais, s'il te plaît, laisse-moi un peu de temps... » Mais du temps pourquoi, encore une fois ? Bonne question... « Et cesse de te torturer l'esprit. Ça ne sert à rien... » Ça ne sert à rien parce que je sais déjà d'où vient le problème. Il vient de moi et la jeune femme ne peut rien y faire. Tentant d'ailleurs de nouveau un léger sourire à l'intention de cette dernière, je me rapproche finalement d'elle et, après un très très court instant d'hésitation que je chasse rapidement, je viens entourer ses épaules de mon bras, l'obligeant à se serrer contre moi, avant de déposer un chaste baiser au niveau de sa tempe. Cependant, je finis par mettre un terme à cette étreinte et, comme si de rien était (mais surtout désireux que cette conversation s'arrête), je demande : « Tu as mangé ? »
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tenue + Des bas, on en a connu quelques-uns depuis que nous sommes ensemble. C'est comme partout, dans tous les couples. Peu importe à quel point deux personnes s'aiment, tout ne pourra jamais être rose. Mais, jusqu'à présent, nous avons toujours su leur faire face. Parfois au prix de quelques petites querelles, forcément, mais au moins on leur faisait face. Et, finalement, quand on y réfléchit bien, ce sont ces bas qui ont forgé notre couple. Qui nous ont rendu plus forts. Du moins, c'est ce que je pensais jusqu'à il y a peu. Parce que jusqu'à il y a peu, je pensais qu'on était trop forts pour que quelque chose puisse nous atteindre. Intouchables... C'est la vision que j'avais de notre couple. Celle de deux personnes qui, ensemble, pouvaient tout affronter. Puis, il y a eu ces incendies et tout est parti en fumée quand je me suis ensuite rendu compte que ce n'était pas le cas. Que peu importe la force de notre couple, celui-ci n'était pas invincible et qu'en l'espace de quelques secondes il pouvait être détruit. Totalement anéanti. C'est ce qui m'avait fait peur, ce jour-là. Qu'il soit détruit. Qu'elle soit partie. Et c'est ce qui continue de me faire peur, aujourd'hui. Pourtant, malgré ça, je continue d'affirmer que tout va bien, qu'elle se fait des idées et qu'elle n'a pas à s'inquiéter. Ça va passer, je me répète en boucle. Parce que je l'espère. Je n'ai pas envie de la perdre... Un très faible soupir s'échappe d'ailleurs de ma bouche quand elle me demande si je parle de mes entrainements ou de ce qu’elle peut ressentir lorsque je dis ne pas pouvoir lui promettre que tout s'arrangera rapidement, et quelque peu pris au dépourvu je finis par laisser échapper : « Un peu des deux, je suppose... » Je voulais que tout s'arrange. Qu'elle aille mieux, que j'aille mieux... Et je ne voulais plus ressentir cette peur, être terrifié à l'idée d'être abandonné une seconde fois... Car c'est ce qui a instauré ce malaise entre nous. Malaise que je me garde cependant bien d'évoquer devant la jeune femme, et ce, malgré le fait qu'elle tente en vain de me faire cracher le morceau, me contentant alors de lâcher un « Je sais, Princesse... » quand elle me dit que je peux tout lui dire. Et je le sais, c'est vrai... Mais est-ce que je le ferais ? Ça ce n'est pas certain... Toujours pour la même raison. Une fierté mal placée dont je n'arrive pas à me détacher. Ne m'en veux pas, Su Ah... S'il te plaît, ne m'en veux pas. Parce que je m'en veux déjà suffisamment à moi-même de ne pas être capable d'affronter tout ça. Je m'en veux de lui faire subir tout ça sans être capable de lui expliquer pourquoi c'est comme ça. Et je m'en veux de ne pas être capable de répondre à son "tu me manques" si ce n'est par ce faible sourire. Pourtant, elle me manque. Énormément... Mais je n'y arrive pas. Je fais un blocage. Alors je la regarde. C'est tout ce que je peux faire dans l'immédiat. Tout ce que je sais faire... Parce que je ne suis même pas fichu de tenter de la rassurer correctement. « Laisse-moi juste un peu de temps, Su Ah. Je sais que tu m'en as déjà laissé beaucoup mais, s'il te plaît, laisse-moi un peu de temps... » Mais du temps pourquoi, encore une fois ? Bonne question... « Et cesse de te torturer l'esprit. Ça ne sert à rien... » Ça ne sert à rien parce que je sais déjà d'où vient le problème. Il vient de moi et la jeune femme ne peut rien y faire. Tentant d'ailleurs de nouveau un léger sourire à l'intention de cette dernière, je me rapproche finalement d'elle et, après un très très court instant d'hésitation que je chasse rapidement, je viens entourer ses épaules de mon bras, l'obligeant à se serrer contre moi, avant de déposer un chaste baiser au niveau de sa tempe. Cependant, je finis par mettre un terme à cette étreinte et, comme si de rien était (mais surtout désireux que cette conversation s'arrête), je demande : « Tu as mangé ? »Code by kerushirei
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Re: love is helping each other, do you forget it ? (jinah) | Dim 12 Mar - 0:06
23 juin 2016 + Où est-elle passée, cette fille un peu trop sûre d'elle et têtue ? A l'image de notre couple, tout semble bouleversé et incertain. Si j'étais déterminée à en finir avec les doutes, ce soir, je crains ne pas avoir obtenu satisfaction. Pire encore, je juge la situation plus critique qu'elle ne l'était quand j'attendais encore mon petit-ami sur ce maudit banc. Lui, il a essayé de m'apaiser avant de me faire comprendre involontairement que cette étape de notre couple est difficile à surmonter. Comment trouver les solutions à un problème indéfini ?! J'ai tenté de lui sortir les vers du nez mais les seuls mots que j'ai pu entendre sont ceux que j'ai pourtant maudits. Je ne voulais pas qu'il me mente, qu'il relativise. Alors quand Jin Hyun me dit qu'il sait très bien qu'il peut tout me dire, j'aurais presque envie de lui crier dessus. Non, il ne le sait pas. Non, tu ne me fais plus confiance tout comme moi, je ne parviens plus à le faire. Ajoutée à une absence de confession, sa nouvelle tirade agit telle une piqûre de rappel. Elle est violente et pas forcément nécessaire. Du temps ?! Combien lui en faudra-t-il pour qu'il devienne cet homme que j'ai tant chéri ? Combien de temps faut-il pour qu'un couple puisse se reconstruire après des séquelles inqualifiables ?! Je n'ai même plus envie de réagir. Je suis trop dépitée pour ça. Tous deux, nous n'utilisons aucune arme similaire. Si la patience est soit disant susceptible d'aider le danseur à sortir de cette impasse, j'aurais préféré, de mon côté, un bon coup de gueule, une honnêteté à renverser tous les murs et frontières. Mais, une préférence n'est qu'une préférence. Elle peut changer au fil du temps, sans prévenir et c'est bien la chose qu'il me fait le plus peur au monde, là maintenant. Blottie malgré tout dans ses bras, je laisse ma joue s'appuyer contre son torse et retiens avec courage ce souffle désespéré qui menace de s'échapper quand il me pose cette question innocente. " Humm, oui avant de venir ici. J'avais vraiment trop faim, désolé. " En réalité, je me suis contentée d'un plat dont je n'ai même pas réussi à en finir le contenu. Je lui adresse un sourire et me sépare de lui, notre étreinte étant terminée alors ... " D'ailleurs, ça te dérange pas si je vais au lit ? J'ai un coup de fatigue. " Ou plutôt le moral à zéro. " Je te chaufferai la place. " dis-je, histoire d'arrondir les angles. Je dépose un simple baiser sur la commissure de ses lèvres et m'échappe finalement en direction de la chambre. Chambre que je connais par coeur et surtout, dans laquelle se trouvent quelques affaires personnelles. Je peux ainsi revêtir une petite nuisette et me glisser sous le lit sans perdre trop de temps, quitte à ignorer mon petit-ami. Je suis consciente que mon comportement peut lui déplaire mais, j'ai du mal à garder la tête haute. J'ai encore plus de mal à ne pas cacher ma déception devant ce si beau visage inexpressif. Il me manque, il me manque. Je pourrais faire un grand nombre de refrains avec cette phrase et hurler de tout mon être pour faire revenir Jin Hyun à la raison. Malheureusement, la seule chose que je peux voir n'est pas mon petit-ami mais un lit vide. Un lit tristement vide par ma faute. C'était comme si ma révolution minable venait clairement d’officialiser le mal qui nous ronge: la distance, l'éloignement volontaire. Fourrant mon nez sous ma couette, mon corps pivote sur la droite pour prendre connaissance de l'heure indiquée par l'auto-réveil. Nous sommes le 23 juin 2016 et Lee Su Ah vient de vivre un nouvel échec.
Love is helping each other, do you forget it ?
park jin hyun & lee su ah
23 juin 2016 + Où est-elle passée, cette fille un peu trop sûre d'elle et têtue ? A l'image de notre couple, tout semble bouleversé et incertain. Si j'étais déterminée à en finir avec les doutes, ce soir, je crains ne pas avoir obtenu satisfaction. Pire encore, je juge la situation plus critique qu'elle ne l'était quand j'attendais encore mon petit-ami sur ce maudit banc. Lui, il a essayé de m'apaiser avant de me faire comprendre involontairement que cette étape de notre couple est difficile à surmonter. Comment trouver les solutions à un problème indéfini ?! J'ai tenté de lui sortir les vers du nez mais les seuls mots que j'ai pu entendre sont ceux que j'ai pourtant maudits. Je ne voulais pas qu'il me mente, qu'il relativise. Alors quand Jin Hyun me dit qu'il sait très bien qu'il peut tout me dire, j'aurais presque envie de lui crier dessus. Non, il ne le sait pas. Non, tu ne me fais plus confiance tout comme moi, je ne parviens plus à le faire. Ajoutée à une absence de confession, sa nouvelle tirade agit telle une piqûre de rappel. Elle est violente et pas forcément nécessaire. Du temps ?! Combien lui en faudra-t-il pour qu'il devienne cet homme que j'ai tant chéri ? Combien de temps faut-il pour qu'un couple puisse se reconstruire après des séquelles inqualifiables ?! Je n'ai même plus envie de réagir. Je suis trop dépitée pour ça. Tous deux, nous n'utilisons aucune arme similaire. Si la patience est soit disant susceptible d'aider le danseur à sortir de cette impasse, j'aurais préféré, de mon côté, un bon coup de gueule, une honnêteté à renverser tous les murs et frontières. Mais, une préférence n'est qu'une préférence. Elle peut changer au fil du temps, sans prévenir et c'est bien la chose qu'il me fait le plus peur au monde, là maintenant. Blottie malgré tout dans ses bras, je laisse ma joue s'appuyer contre son torse et retiens avec courage ce souffle désespéré qui menace de s'échapper quand il me pose cette question innocente. " Humm, oui avant de venir ici. J'avais vraiment trop faim, désolé. " En réalité, je me suis contentée d'un plat dont je n'ai même pas réussi à en finir le contenu. Je lui adresse un sourire et me sépare de lui, notre étreinte étant terminée alors ... " D'ailleurs, ça te dérange pas si je vais au lit ? J'ai un coup de fatigue. " Ou plutôt le moral à zéro. " Je te chaufferai la place. " dis-je, histoire d'arrondir les angles. Je dépose un simple baiser sur la commissure de ses lèvres et m'échappe finalement en direction de la chambre. Chambre que je connais par coeur et surtout, dans laquelle se trouvent quelques affaires personnelles. Je peux ainsi revêtir une petite nuisette et me glisser sous le lit sans perdre trop de temps, quitte à ignorer mon petit-ami. Je suis consciente que mon comportement peut lui déplaire mais, j'ai du mal à garder la tête haute. J'ai encore plus de mal à ne pas cacher ma déception devant ce si beau visage inexpressif. Il me manque, il me manque. Je pourrais faire un grand nombre de refrains avec cette phrase et hurler de tout mon être pour faire revenir Jin Hyun à la raison. Malheureusement, la seule chose que je peux voir n'est pas mon petit-ami mais un lit vide. Un lit tristement vide par ma faute. C'était comme si ma révolution minable venait clairement d’officialiser le mal qui nous ronge: la distance, l'éloignement volontaire. Fourrant mon nez sous ma couette, mon corps pivote sur la droite pour prendre connaissance de l'heure indiquée par l'auto-réveil. Nous sommes le 23 juin 2016 et Lee Su Ah vient de vivre un nouvel échec. #kerushirei
Jeon Min Ju
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Re: love is helping each other, do you forget it ? (jinah) | Dim 12 Mar - 13:46
tenue + Alors que je serre ma petite amie contre moi, je ferme les yeux quelques secondes et laisse échapper un faible soupir. Je sais que ce n’est pas suffisant. Que ce n’est pas les réponses que la jeune femme veut et attend de moi. Mais c’est tout ce que je peux faire, dans l’immédiat. Tout ce que je peux lui offrir. Parce que je n’y arrive pas. Je suis incapable de faire autrement. Incapable d’arrêter de faire semblant… C’est comme ça que j’ai toujours fonctionné. Comme ça qu’on m’a appris à fonctionner… Ce n’est pas un manque de confiance en ma petite amie. Quoique… Peut-être que c’est un peu le cas, en fait... Peut-être qu’inconsciemment je ne lui fais pas encore assez confiance pour lui parler de tout ce que je pourrais avoir sur le cœur. Des choses qui me blessent, qui me font mal. Je n’en sais rien… Je suis perdu. Totalement perdu. Et très buté, également. Ce qui n’arrange grandement pas les choses, faut le dire. Ainsi, préférant mettre un terme à cette conversation sachant pertinemment que celle-ci ne nous mènera à rien (en tout cas, pas aujourd’hui), je demande à la jeune femme si celle-ci à manger et me contente d’hocher faiblement la tête à sa réponse, avant de finalement laisser échapper, dans un souffle : « Non, t’inquiète, va s’y… » Un faible sourire (ou en tout cas quelque chose qui y ressemble) vient ensuite prendre possession de mes lèvres alors que ma petite amie dépose un chaste baiser à la commissure de ces dernières et je la suis du regard tandis qu’elle se dirige vers la chambre. Puis, lâchant un soupir, je prends finalement la direction de la cuisine pour y dégoter rapidement quelques nouilles instantanées que je fais chauffer, avant de me poser devant la télé. Télé que je ne regarde cependant pas, le regard dans le vide alors que je commence à manger. Enfin, manger… Tout est relatif. Je ne parviens même pas à terminer ce pot de nouilles instantanées alors que d’habitude il m’en faudrait certainement trois ou quatre des comme ça pour être parfaitement rassasié. Mais je crois que cette conversation m’a coupé l’appétit. Et dire que j’avais une dalle pas possible en quittant l’entrainement, tout à l’heure… Quelque peu las, suite à cette pensée, je me lève finalement du canapé et vais jeter le reste de mes nouilles, avant de faire un détour par la salle de bain, pour me brosser les dents et revêtir ma tenue pour dormir. Puis, à mon tour, j’entre dans la chambre, remarquant la silhouette de ma petite amie. Celle-ci tourne le dos à la porte, du coup, je ne sais pas si elle dort déjà. Mais, dans le doute, c’est avec la plus grande discrétion que je m’avance vers le lit et me glisse à l’intérieur. Sur le dos, dans un premier temps, je regarde ensuite le plafond quelques secondes, avant de finalement me tourner vers la porte. Pas de « bonne nuit » ou de « fais de beaux rêves »… Ils ne seraient que superflus, de toute façon…
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Love is helping each other, do you forget it ?
park jin hyun & lee su ah
tenue + Alors que je serre ma petite amie contre moi, je ferme les yeux quelques secondes et laisse échapper un faible soupir. Je sais que ce n’est pas suffisant. Que ce n’est pas les réponses que la jeune femme veut et attend de moi. Mais c’est tout ce que je peux faire, dans l’immédiat. Tout ce que je peux lui offrir. Parce que je n’y arrive pas. Je suis incapable de faire autrement. Incapable d’arrêter de faire semblant… C’est comme ça que j’ai toujours fonctionné. Comme ça qu’on m’a appris à fonctionner… Ce n’est pas un manque de confiance en ma petite amie. Quoique… Peut-être que c’est un peu le cas, en fait... Peut-être qu’inconsciemment je ne lui fais pas encore assez confiance pour lui parler de tout ce que je pourrais avoir sur le cœur. Des choses qui me blessent, qui me font mal. Je n’en sais rien… Je suis perdu. Totalement perdu. Et très buté, également. Ce qui n’arrange grandement pas les choses, faut le dire. Ainsi, préférant mettre un terme à cette conversation sachant pertinemment que celle-ci ne nous mènera à rien (en tout cas, pas aujourd’hui), je demande à la jeune femme si celle-ci à manger et me contente d’hocher faiblement la tête à sa réponse, avant de finalement laisser échapper, dans un souffle : « Non, t’inquiète, va s’y… » Un faible sourire (ou en tout cas quelque chose qui y ressemble) vient ensuite prendre possession de mes lèvres alors que ma petite amie dépose un chaste baiser à la commissure de ces dernières et je la suis du regard tandis qu’elle se dirige vers la chambre. Puis, lâchant un soupir, je prends finalement la direction de la cuisine pour y dégoter rapidement quelques nouilles instantanées que je fais chauffer, avant de me poser devant la télé. Télé que je ne regarde cependant pas, le regard dans le vide alors que je commence à manger. Enfin, manger… Tout est relatif. Je ne parviens même pas à terminer ce pot de nouilles instantanées alors que d’habitude il m’en faudrait certainement trois ou quatre des comme ça pour être parfaitement rassasié. Mais je crois que cette conversation m’a coupé l’appétit. Et dire que j’avais une dalle pas possible en quittant l’entrainement, tout à l’heure… Quelque peu las, suite à cette pensée, je me lève finalement du canapé et vais jeter le reste de mes nouilles, avant de faire un détour par la salle de bain, pour me brosser les dents et revêtir ma tenue pour dormir. Puis, à mon tour, j’entre dans la chambre, remarquant la silhouette de ma petite amie. Celle-ci tourne le dos à la porte, du coup, je ne sais pas si elle dort déjà. Mais, dans le doute, c’est avec la plus grande discrétion que je m’avance vers le lit et me glisse à l’intérieur. Sur le dos, dans un premier temps, je regarde ensuite le plafond quelques secondes, avant de finalement me tourner vers la porte. Pas de « bonne nuit » ou de « fais de beaux rêves »… Ils ne seraient que superflus, de toute façon…Code by kerushirei
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