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"What does night have to do with sleep?"
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"What does night have to do with sleep?" | Sam 6 Aoû 2016 - 22:34
Cela faisait des heures et des heures que je me tournais dans mon lit. J’avais à la fois les angoisses de la journée qui m’empêchaient de fermer l’œil, mais aussi les souvenirs du passé qui resurgissaient et m’éloignaient petit à petit des bras de Morphée. C’est d’ailleurs lorsque je commençais à sentir mon corps se détendre et plonger dans le sommeil que Yoon Woo, le petit garçon de Woori , qui dormait avec sa mère dans la même chambre que moi, se décida à se réveiller et à sangloter. Ça ne dura pas longtemps mais suffisamment pour faire s’envoler en l’air cette magnifique occasion de dormir, et assez longtemps pour m’agacer. Il était mignon, mais je l’aimais un peu moins quand il m’empêchait de dormir ou d’étudier. Mais bon, ce n’était qu’un petit gamin après tout. Ce n’était pas vraiment de sa faute. Je me levais, saisissais un livre d’anatomie et marchais en direction de la porte d’entrée du dortoir. Je m’assis sur les marches et contempla un instant le ciel. La nuit était magnifique. La lune brillait de tout son éclat sur la pelouse du dortoir. On n’aurait pas dit le jour, mais les alentours étaient parfaitement perceptibles malgré l’heure tardive. 2h30 du matin. Je soupirais. Heureusement que c’étaient les vacances et qu’une journée de cours ne m’attendait pas le lendemain. Cela faisait des nuits et des nuits que mes insomnies m’empêchaient de fermer l’œil. Cela faisait au moins quatre jours de suite que je ne dormais que deux heures par nuit. Autant vous dire que ces jours-ci, j’avais plus l’air d’un panda svelte que d’un homme lambda en vacances faisant des nuits complètes.
Les étoiles se disputaient le ciel et brillaient de mille feux. C’était vraiment une nuit splendide, ce genre de nuit où l’on dort volontiers à la belle étoile aux côtés de ses amis ou de son âme-sœur. Mais au dortoir Sango, tous les étudiants dormaient, plus ou moins profondément. J’étais le seul debout, le seul malheureux incapable de se reposer alors qu’il était plus qu’épuisé. Après quelques minutes passées à contempler le ciel et la galaxie j’ouvris le manuel d’anatomie que j’avais emporté avec moi. La lecture, même si j’aimais bien lire, était un bon outil pour se fatiguer et se vider l’esprit. Quitte à ce que cette séance soit à la fois productive et efficace, je décidai de lire cet ouvrage qui m’apporterait des connaissances mais surtout un sommeil très rapide. A 3h10, je sentais que mes paupières devenaient lourdes. C’est à ce moment que je décidai de me lever et de retourner me coucher. Bien évidemment, en rentrant dans la chambre, et ce malgré la lumière lunaire, je ne manquai pas de me cogner le pied dans un meuble. Je priai intérieurement pour que Yoon Woo ne se réveille pas et ne recommence pas à pleurer. Finalement tout demeura aussi silencieux, et c’est ainsi qu’au bout d’une quinzaine de minutes le sommeil m’emporta dans d’autres contrées.
[…] On aurait dit un enfant, bercé par de doux songes et dont le visage, éclairé par la lune, laissait entrevoir une once d’innocence. Le dortoir était calme. On n’entendait alors que les faibles soupirs des étudiants et le bruit d’un petit vent à l’extérieur. C’est dans ce calme profond que le corps de Jae Sun se leva, pris d’un mouvement spontané et incontrôlable. Ses yeux s’ouvrirent cette fois, mais ne laissaient transparaître aucune volonté ni intention. Ses pas se dirigèrent vers le jeu de cartes posées sur l’étagère. Il le prit, s’assis au sol, et distribua les cartes en trois paquets. Il saisit le sien, consulta ses cartes et commença à crier « BLACKJACK ! » au beau milieu de la nuit tout en étalant ses cartes avant de les ramasser et de les distribuer à nouveau.
What does night have to do with sleep?
Cela faisait des heures et des heures que je me tournais dans mon lit. J’avais à la fois les angoisses de la journée qui m’empêchaient de fermer l’œil, mais aussi les souvenirs du passé qui resurgissaient et m’éloignaient petit à petit des bras de Morphée. C’est d’ailleurs lorsque je commençais à sentir mon corps se détendre et plonger dans le sommeil que Yoon Woo, le petit garçon de Woori , qui dormait avec sa mère dans la même chambre que moi, se décida à se réveiller et à sangloter. Ça ne dura pas longtemps mais suffisamment pour faire s’envoler en l’air cette magnifique occasion de dormir, et assez longtemps pour m’agacer. Il était mignon, mais je l’aimais un peu moins quand il m’empêchait de dormir ou d’étudier. Mais bon, ce n’était qu’un petit gamin après tout. Ce n’était pas vraiment de sa faute. Je me levais, saisissais un livre d’anatomie et marchais en direction de la porte d’entrée du dortoir. Je m’assis sur les marches et contempla un instant le ciel. La nuit était magnifique. La lune brillait de tout son éclat sur la pelouse du dortoir. On n’aurait pas dit le jour, mais les alentours étaient parfaitement perceptibles malgré l’heure tardive. 2h30 du matin. Je soupirais. Heureusement que c’étaient les vacances et qu’une journée de cours ne m’attendait pas le lendemain. Cela faisait des nuits et des nuits que mes insomnies m’empêchaient de fermer l’œil. Cela faisait au moins quatre jours de suite que je ne dormais que deux heures par nuit. Autant vous dire que ces jours-ci, j’avais plus l’air d’un panda svelte que d’un homme lambda en vacances faisant des nuits complètes. Les étoiles se disputaient le ciel et brillaient de mille feux. C’était vraiment une nuit splendide, ce genre de nuit où l’on dort volontiers à la belle étoile aux côtés de ses amis ou de son âme-sœur. Mais au dortoir Sango, tous les étudiants dormaient, plus ou moins profondément. J’étais le seul debout, le seul malheureux incapable de se reposer alors qu’il était plus qu’épuisé. Après quelques minutes passées à contempler le ciel et la galaxie j’ouvris le manuel d’anatomie que j’avais emporté avec moi. La lecture, même si j’aimais bien lire, était un bon outil pour se fatiguer et se vider l’esprit. Quitte à ce que cette séance soit à la fois productive et efficace, je décidai de lire cet ouvrage qui m’apporterait des connaissances mais surtout un sommeil très rapide. A 3h10, je sentais que mes paupières devenaient lourdes. C’est à ce moment que je décidai de me lever et de retourner me coucher. Bien évidemment, en rentrant dans la chambre, et ce malgré la lumière lunaire, je ne manquai pas de me cogner le pied dans un meuble. Je priai intérieurement pour que Yoon Woo ne se réveille pas et ne recommence pas à pleurer. Finalement tout demeura aussi silencieux, et c’est ainsi qu’au bout d’une quinzaine de minutes le sommeil m’emporta dans d’autres contrées.
[…] On aurait dit un enfant, bercé par de doux songes et dont le visage, éclairé par la lune, laissait entrevoir une once d’innocence. Le dortoir était calme. On n’entendait alors que les faibles soupirs des étudiants et le bruit d’un petit vent à l’extérieur. C’est dans ce calme profond que le corps de Jae Sun se leva, pris d’un mouvement spontané et incontrôlable. Ses yeux s’ouvrirent cette fois, mais ne laissaient transparaître aucune volonté ni intention. Ses pas se dirigèrent vers le jeu de cartes posées sur l’étagère. Il le prit, s’assis au sol, et distribua les cartes en trois paquets. Il saisit le sien, consulta ses cartes et commença à crier « BLACKJACK ! » au beau milieu de la nuit tout en étalant ses cartes avant de les ramasser et de les distribuer à nouveau.
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Re: "What does night have to do with sleep?" | Ven 12 Aoû 2016 - 20:58
Depuis qu’In Su a été condamné, et même si avec Jun on fait vraiment tout pour que le SB Ride tienne le coup, c’est de plus en plus difficile à gérer. Pas seulement à cause de la charge de travail mais aussi à cause de toute cette pression que l’on a sur les épaules. Faut dire que ce n’est pas forcément évident d’avoir pour patron un homme venant d’être jugé pour homicide involontaire. On peine à attirer les clients et cela a tendance à pas mal jouer sur notre moral, en plus de nous poser quelques problèmes financiers. Pourtant, avec Jun, on a promis à In Su qu’on ne l’abandonnerait pas. Jamais. Du coup, en plus d’avoir à gérer nos études respectives, nous nous donnons corps et âmes dans notre boulot et mettons tout en œuvre pour assurer la bonne marche de la boutique. Ce qui, bien évidemment, a un certain prix. On ne dort pas énormément et pas la peine de vous préciser qu’on n’a pas beaucoup de vacances non plus. Sans compter sur ma santé qui a tendance à se dégrader pas mal, ces derniers temps. Ainsi, c’est sans prendre la peine de manger que je suis allée me coucher, ce soir. J’étais tellement crevée que le seul fait de devoir me nourrir me semblait être un effort surhumain. J’aurais pu demander à un Sango de me tenir la fourchette (en admettant que je trouve la force d’ouvrir la bouche) mais… Fallait pas abuser, quand même. Autant donc vous dire que ma nuit fut quelque peu bercée par de jolis rêves un tantinet dictés par mon estomac vide. Le genre de rêves que Jung Min aurait certainement apprécié, j’en suis certaine. Toutefois, ces rêves finissent par s’évaporer lorsque, sortis de nul part, un cri me réveille en sursaut. Assise dans mon lit, je me frotte donc les yeux et jette un coup d’œil autour de moi. Su Ah Unnie et Jung Min dorment toujours… Comme de gros bébés. Je suis d’ailleurs étonnée qu’ils n’aient rien entendu. Le cri m’avait pourtant semblait si proche. Et pour cette raison, je décide donc d’aller vérifier. Je ne suis pas parano mais la dernière fois que j’ai été réveillée en sursaut de cette manière, l’alliance entre les Gumiho et les Pyobeom s’amusait à saccager notre dortoir. Cependant, je n’ai pas l’intention d’y aller seule. Je ne suis pas suicidaire. Du moins, pas à ce point… Ainsi, écartant légèrement ma couverture, je m’assois sur le bord de mon lit pendant quelques secondes et finis par me lever, avant de me diriger vers Su Ah qui dort encore à poings fermés. Posant ensuite ma main sur son bras, je la secoue légèrement et murmure : « Unnie ?! » Pas de réponse. Enfin, elle bouge un peu mais ça ne suffit pas à la réveiller. Je réitère donc mon geste. « Unnie ?! Réveille toi ! J’ai entendu du bruit ! Enfin… Quelqu’un vient de crier... » A y repenser, c’est quand même pas mal digne d’un film d’horreur…
What does night have to do with sleep?
jae & jung & su & mee
Depuis qu’In Su a été condamné, et même si avec Jun on fait vraiment tout pour que le SB Ride tienne le coup, c’est de plus en plus difficile à gérer. Pas seulement à cause de la charge de travail mais aussi à cause de toute cette pression que l’on a sur les épaules. Faut dire que ce n’est pas forcément évident d’avoir pour patron un homme venant d’être jugé pour homicide involontaire. On peine à attirer les clients et cela a tendance à pas mal jouer sur notre moral, en plus de nous poser quelques problèmes financiers. Pourtant, avec Jun, on a promis à In Su qu’on ne l’abandonnerait pas. Jamais. Du coup, en plus d’avoir à gérer nos études respectives, nous nous donnons corps et âmes dans notre boulot et mettons tout en œuvre pour assurer la bonne marche de la boutique. Ce qui, bien évidemment, a un certain prix. On ne dort pas énormément et pas la peine de vous préciser qu’on n’a pas beaucoup de vacances non plus. Sans compter sur ma santé qui a tendance à se dégrader pas mal, ces derniers temps. Ainsi, c’est sans prendre la peine de manger que je suis allée me coucher, ce soir. J’étais tellement crevée que le seul fait de devoir me nourrir me semblait être un effort surhumain. J’aurais pu demander à un Sango de me tenir la fourchette (en admettant que je trouve la force d’ouvrir la bouche) mais… Fallait pas abuser, quand même. Autant donc vous dire que ma nuit fut quelque peu bercée par de jolis rêves un tantinet dictés par mon estomac vide. Le genre de rêves que Jung Min aurait certainement apprécié, j’en suis certaine. Toutefois, ces rêves finissent par s’évaporer lorsque, sortis de nul part, un cri me réveille en sursaut. Assise dans mon lit, je me frotte donc les yeux et jette un coup d’œil autour de moi. Su Ah Unnie et Jung Min dorment toujours… Comme de gros bébés. Je suis d’ailleurs étonnée qu’ils n’aient rien entendu. Le cri m’avait pourtant semblait si proche. Et pour cette raison, je décide donc d’aller vérifier. Je ne suis pas parano mais la dernière fois que j’ai été réveillée en sursaut de cette manière, l’alliance entre les Gumiho et les Pyobeom s’amusait à saccager notre dortoir. Cependant, je n’ai pas l’intention d’y aller seule. Je ne suis pas suicidaire. Du moins, pas à ce point… Ainsi, écartant légèrement ma couverture, je m’assois sur le bord de mon lit pendant quelques secondes et finis par me lever, avant de me diriger vers Su Ah qui dort encore à poings fermés. Posant ensuite ma main sur son bras, je la secoue légèrement et murmure : « Unnie ?! » Pas de réponse. Enfin, elle bouge un peu mais ça ne suffit pas à la réveiller. Je réitère donc mon geste. « Unnie ?! Réveille toi ! J’ai entendu du bruit ! Enfin… Quelqu’un vient de crier... » A y repenser, c’est quand même pas mal digne d’un film d’horreur…Invité
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Re: "What does night have to do with sleep?" | Sam 13 Aoû 2016 - 17:42
Les vacances ne sont pas toujours synonymes de repos. Après avoir effectué un stage d'un mois et quelques semaines, j'ai dû reprendre mes révisions. En effet, je ne tiens pas à ménager mes efforts car je vois à quel point le monde autour de moi tend toujours vers le progrès, ou du moins, ne cesse jamais de s'activer. La preuve. Mes proches ne cessent de travailler pour atteindre leur rêve ou pour entraider leurs proches à l'image de Mee Yung, qui ne fait pas long feu ce soir. Enfin... Tout cela pour dire que mes révisions m'ont pas mal achevé, ayant un peu perdu l'habitude de devoir assimiler et retenir une bonne dose d'informations. Ainsi, je suis soulagée de me retrouver dans mon lit, sous la couette, et ce, malgré la chaleur. Lâchant un soupir d'aise, je ne manque pas de m'endormir rapidement, sous les coups de minuit.
Soudain, je sens quelqu'un qui me secoue doucement alors que ma tête reste scotchée à mon oreiller. Je n'ai pas l'impression d'avoir beaucoup dormi. En fait, c'est loin d'être le cas alors je ne peux comprendre pourquoi on vient m'embêter. D'ailleurs, je crois que je suis trop dans un état endormi pour que mes neurones puissent se connecter. Je me mets donc à prier pour que cette personne me laisse tranquille mais vu le ton de sa voix, je commence à penser que c'est sans espoir. D'ailleurs, j'arrive finalement à reconnaître celle de ma colocataire et amie. Mee Yung est en effet à l'origine de mon réveil et je suis quand même soulagée à l'idée que rien n'est en train de lui arriver. Ou pas encore.. Fronçant les sourcils, je lâche un râle et jette un coup d'oeil vers le réveil. Qui peut donc s'amuser à crier à 3 heures et demie du matin ? Généralement, les sangos sont plutôt respectueux. « Tu es sûre que tu n'as pas rêvé.. ? » J'ouvre un peu plus les yeux pour pouvoir croiser son regard. Mais, depuis, la belle a sûrement dû se remettre de ses émotions. Du coup, je pivote et décide de me lever, un peu à contrecœur avant d'entendre à mon tour un bruit. Je me retourne vers Mee Yung : « T'as entendu, toi aussi ? » dis-je dans un murmure. « Si c'est une attaque, il vaut mieux réveiller Jungmin sur le champ. » Je me mets à bailler malgré l'urgence qui pointe son nez avant de m'approcher du jeune homme, le seul qui dort encore dans cette pièce. Et, cette fois-ci, c'est à moi de poser ma main sur son épaule et l'agite un peu. « Jungmin-ah, réveille-toi. On a besoin de toi. »
What does night have to do with sleep?
jae & jung & su & mee
Les vacances ne sont pas toujours synonymes de repos. Après avoir effectué un stage d'un mois et quelques semaines, j'ai dû reprendre mes révisions. En effet, je ne tiens pas à ménager mes efforts car je vois à quel point le monde autour de moi tend toujours vers le progrès, ou du moins, ne cesse jamais de s'activer. La preuve. Mes proches ne cessent de travailler pour atteindre leur rêve ou pour entraider leurs proches à l'image de Mee Yung, qui ne fait pas long feu ce soir. Enfin... Tout cela pour dire que mes révisions m'ont pas mal achevé, ayant un peu perdu l'habitude de devoir assimiler et retenir une bonne dose d'informations. Ainsi, je suis soulagée de me retrouver dans mon lit, sous la couette, et ce, malgré la chaleur. Lâchant un soupir d'aise, je ne manque pas de m'endormir rapidement, sous les coups de minuit. Soudain, je sens quelqu'un qui me secoue doucement alors que ma tête reste scotchée à mon oreiller. Je n'ai pas l'impression d'avoir beaucoup dormi. En fait, c'est loin d'être le cas alors je ne peux comprendre pourquoi on vient m'embêter. D'ailleurs, je crois que je suis trop dans un état endormi pour que mes neurones puissent se connecter. Je me mets donc à prier pour que cette personne me laisse tranquille mais vu le ton de sa voix, je commence à penser que c'est sans espoir. D'ailleurs, j'arrive finalement à reconnaître celle de ma colocataire et amie. Mee Yung est en effet à l'origine de mon réveil et je suis quand même soulagée à l'idée que rien n'est en train de lui arriver. Ou pas encore.. Fronçant les sourcils, je lâche un râle et jette un coup d'oeil vers le réveil. Qui peut donc s'amuser à crier à 3 heures et demie du matin ? Généralement, les sangos sont plutôt respectueux. « Tu es sûre que tu n'as pas rêvé.. ? » J'ouvre un peu plus les yeux pour pouvoir croiser son regard. Mais, depuis, la belle a sûrement dû se remettre de ses émotions. Du coup, je pivote et décide de me lever, un peu à contrecœur avant d'entendre à mon tour un bruit. Je me retourne vers Mee Yung : « T'as entendu, toi aussi ? » dis-je dans un murmure. « Si c'est une attaque, il vaut mieux réveiller Jungmin sur le champ. » Je me mets à bailler malgré l'urgence qui pointe son nez avant de m'approcher du jeune homme, le seul qui dort encore dans cette pièce. Et, cette fois-ci, c'est à moi de poser ma main sur son épaule et l'agite un peu. « Jungmin-ah, réveille-toi. On a besoin de toi. »
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Re: "What does night have to do with sleep?" | Mer 24 Aoû 2016 - 1:07
Vous savez ce que j’aime dans les vacances ? C’est qu’on peut se coucher aussi tôt qu’on veut et qu’on peut se lever aussi tard qu’on veut. C’est peut-être parce qu’il m’en faut peu pour être heureux mais le seul fait de pouvoir faire des nuits de dix douze heures rend mes vacances parfaites. Mon programme s’organise de façon assez simple : réveil entre onze heures et treize heures puis petit déj puis conatage devant un libre puis déjeuner puis conatage devant un reportage puis diner puis couché vers vingt-deux heures minuit. Mes vacances se résument par deux mots : dormir et manger. Comme ils résument un peu près toute ma vie d’étudiant, si on y ajoute le mot étudier. Et peut-être plus récemment, le mot aimer. Mais comme c’est les vacances, je suis en pause sur les deux derniers. Je reprendrai le boulot en reprenant les cours et j’arrêterai ma pause dans mes sentiments quand Miran rentrera de vacances. En attendant, je me repose… depuis bientôt deux mois. Mais ça ne m’empêche pas d’être suffisamment fatigué tous les soirs pour m’endormir comme une souche, un peu comme si j’avais eu cours toute la journée. Je dois être en hibernation d’été, je ne vois pas d’autre explication. Et ce soir n’échappe pas à la règle qui régit toute ma vie : je dors à points fermés. La bouche grande ouverte, les jambes et les bras autour d’Ealair, mon requin géant en peluche. Je suis imperturbable quand je dors, j’en ai conscience. On peut me toucher, me parler, me marcher dessus, me déplacer, si on n’insiste pas un peu, je ne me réveillerai pas. J’ai le sommeil profond, c’est le moins que l’on puisse dire. En soit, ça a un côté pratique : je peux dormir n’importe où aussi longtemps que je le veux. Mais ça a aussi ses inconvénients : le jour où le dortoir crânera une nuit, je crânerai sûrement avec. Enfin, j’espère quand même que le jour où ça arrivera, Meeyung ou Suah prendront le temps de réveiller. Je pense que je peux leur faire confiance là-dessus, elles ne me laisseront pas mourir dans mon lit. Encore faudrait-il qu’elles arrivent à me réveiller… Parce que, ce soir, je ne sais pas ce qui se passe mais les bruits qui parcourt la chambre dans le vent n’ont pour effet que de me faire resserrer ma prise autour de ma grosse peluche, pas de quoi me réveiller. J’ai encore l’esprit avec mes cupcakes et mes muffins de mon magnifiques, ça doit être eux qui me parlent. Je souris bêtement contre Ealair, des cupcakes qui parlent, c’est trop cool. Puis je sens une secousse. Je crois que le cupcake géant veut entrer en communication avec moi. Une secousse puis deux puis trois puis… Et je commence à le trouver insistant ce cupcake, je vais finir par le manger, je vous jure. Je prends mon élan pour le croquer… et tout ce que j’ai dans la bouche c’est des poils synthétiques. Beurk. Je rends bien vite compte que je n’ai pas croqué dans le cupcake mais dans ma peluche alors j’ouvre un œil, prêt à essuyer la salive que j’ai laissé sur le faux requin. Je suis un peu plus surpris de trouver Suah qui me fixe avec des yeux inquiétants. « Hein ? Est-ce qu’il y a Noona ? » je lui demande la bouche un peu pateuse. Je me redresse pour découvrir que Meeyung aussi est réveillée. J’échange quelques regards perdus avec elles. Puis je demande timidement : « C’est l’heure de manger ? ». Non, parce que je ne vois pas d’autre explication au fait que tout le monde soit debout comme ça et qu’on vienne me réveiller.
What does night have to do with sleep?
jae & jung & su & mee
Vous savez ce que j’aime dans les vacances ? C’est qu’on peut se coucher aussi tôt qu’on veut et qu’on peut se lever aussi tard qu’on veut. C’est peut-être parce qu’il m’en faut peu pour être heureux mais le seul fait de pouvoir faire des nuits de dix douze heures rend mes vacances parfaites. Mon programme s’organise de façon assez simple : réveil entre onze heures et treize heures puis petit déj puis conatage devant un libre puis déjeuner puis conatage devant un reportage puis diner puis couché vers vingt-deux heures minuit. Mes vacances se résument par deux mots : dormir et manger. Comme ils résument un peu près toute ma vie d’étudiant, si on y ajoute le mot étudier. Et peut-être plus récemment, le mot aimer. Mais comme c’est les vacances, je suis en pause sur les deux derniers. Je reprendrai le boulot en reprenant les cours et j’arrêterai ma pause dans mes sentiments quand Miran rentrera de vacances. En attendant, je me repose… depuis bientôt deux mois. Mais ça ne m’empêche pas d’être suffisamment fatigué tous les soirs pour m’endormir comme une souche, un peu comme si j’avais eu cours toute la journée. Je dois être en hibernation d’été, je ne vois pas d’autre explication. Et ce soir n’échappe pas à la règle qui régit toute ma vie : je dors à points fermés. La bouche grande ouverte, les jambes et les bras autour d’Ealair, mon requin géant en peluche. Je suis imperturbable quand je dors, j’en ai conscience. On peut me toucher, me parler, me marcher dessus, me déplacer, si on n’insiste pas un peu, je ne me réveillerai pas. J’ai le sommeil profond, c’est le moins que l’on puisse dire. En soit, ça a un côté pratique : je peux dormir n’importe où aussi longtemps que je le veux. Mais ça a aussi ses inconvénients : le jour où le dortoir crânera une nuit, je crânerai sûrement avec. Enfin, j’espère quand même que le jour où ça arrivera, Meeyung ou Suah prendront le temps de réveiller. Je pense que je peux leur faire confiance là-dessus, elles ne me laisseront pas mourir dans mon lit. Encore faudrait-il qu’elles arrivent à me réveiller… Parce que, ce soir, je ne sais pas ce qui se passe mais les bruits qui parcourt la chambre dans le vent n’ont pour effet que de me faire resserrer ma prise autour de ma grosse peluche, pas de quoi me réveiller. J’ai encore l’esprit avec mes cupcakes et mes muffins de mon magnifiques, ça doit être eux qui me parlent. Je souris bêtement contre Ealair, des cupcakes qui parlent, c’est trop cool. Puis je sens une secousse. Je crois que le cupcake géant veut entrer en communication avec moi. Une secousse puis deux puis trois puis… Et je commence à le trouver insistant ce cupcake, je vais finir par le manger, je vous jure. Je prends mon élan pour le croquer… et tout ce que j’ai dans la bouche c’est des poils synthétiques. Beurk. Je rends bien vite compte que je n’ai pas croqué dans le cupcake mais dans ma peluche alors j’ouvre un œil, prêt à essuyer la salive que j’ai laissé sur le faux requin. Je suis un peu plus surpris de trouver Suah qui me fixe avec des yeux inquiétants. « Hein ? Est-ce qu’il y a Noona ? » je lui demande la bouche un peu pateuse. Je me redresse pour découvrir que Meeyung aussi est réveillée. J’échange quelques regards perdus avec elles. Puis je demande timidement : « C’est l’heure de manger ? ». Non, parce que je ne vois pas d’autre explication au fait que tout le monde soit debout comme ça et qu’on vienne me réveiller.Invité
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Re: "What does night have to do with sleep?" | Lun 5 Sep 2016 - 11:37
Il n’était pas rare de voir une âme se balader au cœur de la nuit dans le dortoir des Sango. Au début, cela avait peut-être surpris une bonne partie des membres de la fraternité, car c’est un phénomène qui est plutôt rare chez les adultes. Ce n’est pas un fantôme qui traine des pieds dans les couloirs mais presque. C’est le jeune Jae Sun qui, quelques nuits par mois, se lève et parcourt des mètres et des mètres à pied, peut-être même des kilomètres, souvent sans ne rien dire, et sans but précis. Il se lève, marche, parle, se cogne, s’arrête, parcourt le dortoir, fait des choses plutôt étranges parfois, et se recouche silencieusement en se trompant rarement de lit. Souvent, personne ne le remarque. Mais lorsqu’un mouvement brusque ou qu’un bruit interrompt la douce torpeur de la nuit dans laquelle les membres du dortoir se plongent aisément, les angoisses des temps passés remontent et affolent les cœurs de chacun. Cette nuit est à l’origine une nuit comme toutes les autres. Les poitrines se gonflent et s’affaissent, laissant s’échapper de doux soupirs chargés de rêves. Jae Sun est certainement le seul qui a conservé ses yeux ouverts, ne trouvant pas sommeil contrairement à ses camarades. C’est d’ailleurs encore plus agaçant de savoir que tout le monde dort sauf soi alors que l’on met tout en œuvre pour y parvenir.
On dit que le somnambulisme est un trouble du sommeil qui peut être causé par le stress. Ce n’est pas très surprenant que Jae Sun fasse partie des personnes touchées par ce fléau. Depuis toujours de nombreuses anxiétés se disputent la place d’honneur dans son cerveau. Pourtant, c’est une anxiété que Jae Sun se garde bien d’exposer au grand jour, préférant n’inquiéter personne. C’était aussi une manière pour lui de paraître bien plus solide qu’il ne l’était en réalité, de cacher ses petites faiblesses et de paraître invincible. Mais finalement, toute médaille a son revers. Le somnambulisme et l’insomnie constituaient ce revers. On lui avait dit de consulter un médecin, car toute forme de somnambulisme à l’âge adulte peut s’avérer dangereux pour le patient, et c’est ce qu’il avait fait. Mais rien n’avait changé, car il s’était contenté de prendre tout cela à la légère. Après tout, il ne lui était jamais rien arrivé, ni à lui ni à personne d’autre, pendant ses épisodes de somnambulisme ; et lui ne se rendait pas compte de ce qu’il faisait la nuit car il ne gardait aucune trace de ses déambulations nocturnes, mis à part quelques bleus et égratignures.
Bizarrement, cette nuit-là, Jae Sun avait changé de mode de fonctionnement. Lui qui était d’ordinaire calme et muet était devenu agité et avait osé élever sa voix dans le dortoir. Rien de très enthousiasmant pour ses camarades, et notamment pour ceux qui partageaient sa chambre. Il avait décidé de saisir un paquet de cartes et de commencer à jouer au blackjack, si l’on peut vraiment dire qu’il jouait, car il se contentait de dire de temps à autre blackjack, sans réellement regarder les cartes qu’il avait en main. Puis, quelques secondes plus tard, il se releva difficilement et sortit de la chambre, prenant la direction du salon, insensible aux lumières qui s’allumaient dans le dortoir et aux murmures qui y naissaient.
What does night have to do with sleep?
Il n’était pas rare de voir une âme se balader au cœur de la nuit dans le dortoir des Sango. Au début, cela avait peut-être surpris une bonne partie des membres de la fraternité, car c’est un phénomène qui est plutôt rare chez les adultes. Ce n’est pas un fantôme qui traine des pieds dans les couloirs mais presque. C’est le jeune Jae Sun qui, quelques nuits par mois, se lève et parcourt des mètres et des mètres à pied, peut-être même des kilomètres, souvent sans ne rien dire, et sans but précis. Il se lève, marche, parle, se cogne, s’arrête, parcourt le dortoir, fait des choses plutôt étranges parfois, et se recouche silencieusement en se trompant rarement de lit. Souvent, personne ne le remarque. Mais lorsqu’un mouvement brusque ou qu’un bruit interrompt la douce torpeur de la nuit dans laquelle les membres du dortoir se plongent aisément, les angoisses des temps passés remontent et affolent les cœurs de chacun. Cette nuit est à l’origine une nuit comme toutes les autres. Les poitrines se gonflent et s’affaissent, laissant s’échapper de doux soupirs chargés de rêves. Jae Sun est certainement le seul qui a conservé ses yeux ouverts, ne trouvant pas sommeil contrairement à ses camarades. C’est d’ailleurs encore plus agaçant de savoir que tout le monde dort sauf soi alors que l’on met tout en œuvre pour y parvenir.On dit que le somnambulisme est un trouble du sommeil qui peut être causé par le stress. Ce n’est pas très surprenant que Jae Sun fasse partie des personnes touchées par ce fléau. Depuis toujours de nombreuses anxiétés se disputent la place d’honneur dans son cerveau. Pourtant, c’est une anxiété que Jae Sun se garde bien d’exposer au grand jour, préférant n’inquiéter personne. C’était aussi une manière pour lui de paraître bien plus solide qu’il ne l’était en réalité, de cacher ses petites faiblesses et de paraître invincible. Mais finalement, toute médaille a son revers. Le somnambulisme et l’insomnie constituaient ce revers. On lui avait dit de consulter un médecin, car toute forme de somnambulisme à l’âge adulte peut s’avérer dangereux pour le patient, et c’est ce qu’il avait fait. Mais rien n’avait changé, car il s’était contenté de prendre tout cela à la légère. Après tout, il ne lui était jamais rien arrivé, ni à lui ni à personne d’autre, pendant ses épisodes de somnambulisme ; et lui ne se rendait pas compte de ce qu’il faisait la nuit car il ne gardait aucune trace de ses déambulations nocturnes, mis à part quelques bleus et égratignures.
Bizarrement, cette nuit-là, Jae Sun avait changé de mode de fonctionnement. Lui qui était d’ordinaire calme et muet était devenu agité et avait osé élever sa voix dans le dortoir. Rien de très enthousiasmant pour ses camarades, et notamment pour ceux qui partageaient sa chambre. Il avait décidé de saisir un paquet de cartes et de commencer à jouer au blackjack, si l’on peut vraiment dire qu’il jouait, car il se contentait de dire de temps à autre blackjack, sans réellement regarder les cartes qu’il avait en main. Puis, quelques secondes plus tard, il se releva difficilement et sortit de la chambre, prenant la direction du salon, insensible aux lumières qui s’allumaient dans le dortoir et aux murmures qui y naissaient.
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Re: "What does night have to do with sleep?" | Jeu 8 Sep 2016 - 0:09
Malgré ce que l'on pourrait être amené à penser quand on me voit, j'suis pas du genre trouillarde comme fille, en temps normal. Alors, certes, tout ce qui est paranormal, horreur etc. est loin d'être une passion pour moi et, comme beaucoup de monde, je peux devenir légèrement parano pendant plusieurs jours, à vérifier qu'il n'y a rien sous mon lit où à croire que quelque chose pourrait apparaître dans la pénombre, si, alors qu'il fait nuit noire dehors, j'ai la merveilleuse idée de me mater un bon film d'horreur. Mais non... D'ordinaire, je ne suis pas du genre trouillarde. Toutefois, là, pour le coup, je ne peux pas nier le fait que le cri que je viens d'entendre me fait particulièrement flipper. Et pour cause... Celui-ci a surgit de nul part. D'ailleurs, pour tout vous dire, sur le coup, je n'étais même pas sûre de l'avoir réellement entendu. Peut-être était-ce une invention de mon esprit ? Ou alors une mise en scène de quelqu'un qui essaye de nous faire peur ? Mouais non... En fait, j'suis vraiment sûre d'avoir entendu quelque chose. C'est pourquoi, je finis par me lever. De toute façon, je ne pourrais pas me rendormir sans savoir de quoi il en retourne. Toutefois, je décide de réveiller mes colocataires de chambre avant. Déjà parce que si on est attaqué, ce ne serait pas cool de les laisser en plan ici. Puis même... Ça me rassurerait quand même un peu plus de les savoir à mes côtés. Du coup, je me dirige d'abord vers Su Ah et, si cette dernière met un peu de temps avant d'émerger, je parviens tout de même à la tirer de son sommeil après plusieurs longues secondes. « Je suis désolée de te réveiller comme ça, Unnie, mais j'ai vraiment entendu quelque chose... » La jeune femme lâche un faible soupir, mécontente d'être arrachée des bras de Morphée, et une moue désolée prend alors possession de mon visage, tandis que je laisse échapper pour toute réponse à sa question : « Sûre et certaine... Ça venait du couloir... Ou peut-être d'une des chambres à côté... » Je ne sais pas trop, en fait, mais ce dont je suis certaine c'est que quelqu'un a réellement crié. D'ailleurs, voilà qu'un nouveau bruit se fait entendre. Acquiesçant donc faiblement de la tête, quand la jeune femme me demande si j'ai entendu, je la suis finalement jusqu'au lit de Jung Min mais la laisse s'occuper de lui. Un faible sourire vient d'ailleurs étirer mes lèvres quand je vois ce dernier s'agiter dans son sommeil et, au bout de plusieurs secondes à le secouer, Su Ah parvient finalement à le réveiller. Cependant, portant ma main devant ma bouche, je ne peux m'empêcher de pouffer légèrement de rire, à sa question puis, alors que je lui souris un brin attendrie, je m'exclame : « Tu ne penses vraiment qu'à manger, Jung Minnie ! » Je suis d'ailleurs presque certaine qu'il rêvait de bouffe, avant qu'on ne tente de le réveiller. « Mais non, ce n'est pas l'heure de manger... On a entendu un bruit bizarre et comme on ne sait pas trop ce que c'est, on a préféré te réveiller ! » Je m'accorde une courte pause, brandis mon poing fermé devant moi et ajoute, déterminée, comme si je me trouvais dans l'un de ses films de supers héros où le héro, justement, annonce qu'il compte bien protéger sa ville des vilains messieurs pas beaux : « On ne sait jamais... Si c'est une attaque, vaut mieux qu'on soit tous prêts à défendre notre dortoir ! » Je me dirige ensuite vers la porte, d'un pas assuré (c'qui n'est pas réellement mon ressenti en vrai mais j'fais comme si parce que faut être courageuse dans la vie) mais j'me tourne finalement vers mes deux camarades, au dernier moment : « Bah alors ?! Vous venez pas ? »
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jae & jung & su & mee
Malgré ce que l'on pourrait être amené à penser quand on me voit, j'suis pas du genre trouillarde comme fille, en temps normal. Alors, certes, tout ce qui est paranormal, horreur etc. est loin d'être une passion pour moi et, comme beaucoup de monde, je peux devenir légèrement parano pendant plusieurs jours, à vérifier qu'il n'y a rien sous mon lit où à croire que quelque chose pourrait apparaître dans la pénombre, si, alors qu'il fait nuit noire dehors, j'ai la merveilleuse idée de me mater un bon film d'horreur. Mais non... D'ordinaire, je ne suis pas du genre trouillarde. Toutefois, là, pour le coup, je ne peux pas nier le fait que le cri que je viens d'entendre me fait particulièrement flipper. Et pour cause... Celui-ci a surgit de nul part. D'ailleurs, pour tout vous dire, sur le coup, je n'étais même pas sûre de l'avoir réellement entendu. Peut-être était-ce une invention de mon esprit ? Ou alors une mise en scène de quelqu'un qui essaye de nous faire peur ? Mouais non... En fait, j'suis vraiment sûre d'avoir entendu quelque chose. C'est pourquoi, je finis par me lever. De toute façon, je ne pourrais pas me rendormir sans savoir de quoi il en retourne. Toutefois, je décide de réveiller mes colocataires de chambre avant. Déjà parce que si on est attaqué, ce ne serait pas cool de les laisser en plan ici. Puis même... Ça me rassurerait quand même un peu plus de les savoir à mes côtés. Du coup, je me dirige d'abord vers Su Ah et, si cette dernière met un peu de temps avant d'émerger, je parviens tout de même à la tirer de son sommeil après plusieurs longues secondes. « Je suis désolée de te réveiller comme ça, Unnie, mais j'ai vraiment entendu quelque chose... » La jeune femme lâche un faible soupir, mécontente d'être arrachée des bras de Morphée, et une moue désolée prend alors possession de mon visage, tandis que je laisse échapper pour toute réponse à sa question : « Sûre et certaine... Ça venait du couloir... Ou peut-être d'une des chambres à côté... » Je ne sais pas trop, en fait, mais ce dont je suis certaine c'est que quelqu'un a réellement crié. D'ailleurs, voilà qu'un nouveau bruit se fait entendre. Acquiesçant donc faiblement de la tête, quand la jeune femme me demande si j'ai entendu, je la suis finalement jusqu'au lit de Jung Min mais la laisse s'occuper de lui. Un faible sourire vient d'ailleurs étirer mes lèvres quand je vois ce dernier s'agiter dans son sommeil et, au bout de plusieurs secondes à le secouer, Su Ah parvient finalement à le réveiller. Cependant, portant ma main devant ma bouche, je ne peux m'empêcher de pouffer légèrement de rire, à sa question puis, alors que je lui souris un brin attendrie, je m'exclame : « Tu ne penses vraiment qu'à manger, Jung Minnie ! » Je suis d'ailleurs presque certaine qu'il rêvait de bouffe, avant qu'on ne tente de le réveiller. « Mais non, ce n'est pas l'heure de manger... On a entendu un bruit bizarre et comme on ne sait pas trop ce que c'est, on a préféré te réveiller ! » Je m'accorde une courte pause, brandis mon poing fermé devant moi et ajoute, déterminée, comme si je me trouvais dans l'un de ses films de supers héros où le héro, justement, annonce qu'il compte bien protéger sa ville des vilains messieurs pas beaux : « On ne sait jamais... Si c'est une attaque, vaut mieux qu'on soit tous prêts à défendre notre dortoir ! » Je me dirige ensuite vers la porte, d'un pas assuré (c'qui n'est pas réellement mon ressenti en vrai mais j'fais comme si parce que faut être courageuse dans la vie) mais j'me tourne finalement vers mes deux camarades, au dernier moment : « Bah alors ?! Vous venez pas ? » Invité
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Re: "What does night have to do with sleep?" | Sam 10 Sep 2016 - 19:40
Tirée de mon sommeil, il me faut un peu de temps pour comprendre un minimum la situation. D'ailleurs, ma chère amie ne semble pas avoir beaucoup d'explications à me fournir. Ainsi, je comprends que je vais devoir rechercher les informations avec ma camarade. Toutefois, je préfère quand même avertir notre colocataire qui continue de dormir paisiblement. Au fond, je l'envie un peu. Mon matelas me manque déjà et ce n'est certainement pas le fait de porter un pyjama qui me fera changer d'avis. Après avoir obtenu l'accord de Mee Yung, je m'approche de Jungmin et le secoue un minimum pour pouvoir le sortir de ses rêves. Et bon sang, je ne sais pas ce qu'il imagine exactement à l'instant-même mais l'expression affichée sur mon visage est bien amusante. J'échange un regard complice avec la sango quand j'aperçois le jeune homme mordiller sa peluche. Je ne peux pas m'empêcher de commenter cette vue à la fois amusante et un brin dégoûtante : « Berk. » Je rigole doucement avant de prendre une mine sérieuse. Après tout, des bruits se font entendre dans le dortoir et peut-être qu'on va perdre le sourire dans plusieurs minutes, surtout s'il s'agit d'une attaque contre les requins. Mais, c'est difficile de tenir le coup à la suite de la question posée par Jung Min. C'est vrai que Mee Yung a raison : il ne pense qu'à manger. « Et puis, tu as déjà mangé du poisson, ça suffit, non ?! » Ensuite, c'est le temps des explications. J'écoute sagement les propos tenus par la jolie demoiselle à mes côtés et guette en même temps la réaction de Jung Min. J'ajoute alors : « Oui, et puis, on ne sait jamais ce qu'ils auraient pu te faire pendant que tu dormais. Tu sais, certains se sont déjà fait raser les sourcils et tout ça ! » Noona est douée pour rassurer son petit, pas vrai ? Enfin, en attendant, j'ai du mal à contrôler Mee Yung. Celle-ci est déjà en chemin pour découvrir l'origine des bruits. Je me retourne alors vers elle et me sens un peu stupide quand elle nous demande si on compte venir à notre tour. « Oui, j'arrive. » Je saisis ensuite le poignet de Jungmin. « Viens aider tes petites femmes. » Je lâche un faible rire avant d'inviter Mee Yung à ouvrir la porte de notre chambre. Une fois dans le couloir, nous prenons soin de fermer celle-ci à clé, mes yeux défoncés par la lumière du couloir... Je chuchote: « Qui ouvre la voie ? » Jetant un coup d'oeil à droite puis à gauche, je me demande où se tient l'intrus ou alors le membre de la fraternité qui a réussi à réveiller toute une chambre... Je vous jure. J'ai l'impression que ça sent mauvais dans l'air. « Si c'est une fausse alerte, promis, on te fera à manger Jungmin-ah. »
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jae & jung & su & mee
Tirée de mon sommeil, il me faut un peu de temps pour comprendre un minimum la situation. D'ailleurs, ma chère amie ne semble pas avoir beaucoup d'explications à me fournir. Ainsi, je comprends que je vais devoir rechercher les informations avec ma camarade. Toutefois, je préfère quand même avertir notre colocataire qui continue de dormir paisiblement. Au fond, je l'envie un peu. Mon matelas me manque déjà et ce n'est certainement pas le fait de porter un pyjama qui me fera changer d'avis. Après avoir obtenu l'accord de Mee Yung, je m'approche de Jungmin et le secoue un minimum pour pouvoir le sortir de ses rêves. Et bon sang, je ne sais pas ce qu'il imagine exactement à l'instant-même mais l'expression affichée sur mon visage est bien amusante. J'échange un regard complice avec la sango quand j'aperçois le jeune homme mordiller sa peluche. Je ne peux pas m'empêcher de commenter cette vue à la fois amusante et un brin dégoûtante : « Berk. » Je rigole doucement avant de prendre une mine sérieuse. Après tout, des bruits se font entendre dans le dortoir et peut-être qu'on va perdre le sourire dans plusieurs minutes, surtout s'il s'agit d'une attaque contre les requins. Mais, c'est difficile de tenir le coup à la suite de la question posée par Jung Min. C'est vrai que Mee Yung a raison : il ne pense qu'à manger. « Et puis, tu as déjà mangé du poisson, ça suffit, non ?! » Ensuite, c'est le temps des explications. J'écoute sagement les propos tenus par la jolie demoiselle à mes côtés et guette en même temps la réaction de Jung Min. J'ajoute alors : « Oui, et puis, on ne sait jamais ce qu'ils auraient pu te faire pendant que tu dormais. Tu sais, certains se sont déjà fait raser les sourcils et tout ça ! » Noona est douée pour rassurer son petit, pas vrai ? Enfin, en attendant, j'ai du mal à contrôler Mee Yung. Celle-ci est déjà en chemin pour découvrir l'origine des bruits. Je me retourne alors vers elle et me sens un peu stupide quand elle nous demande si on compte venir à notre tour. « Oui, j'arrive. » Je saisis ensuite le poignet de Jungmin. « Viens aider tes petites femmes. » Je lâche un faible rire avant d'inviter Mee Yung à ouvrir la porte de notre chambre. Une fois dans le couloir, nous prenons soin de fermer celle-ci à clé, mes yeux défoncés par la lumière du couloir... Je chuchote: « Qui ouvre la voie ? » Jetant un coup d'oeil à droite puis à gauche, je me demande où se tient l'intrus ou alors le membre de la fraternité qui a réussi à réveiller toute une chambre... Je vous jure. J'ai l'impression que ça sent mauvais dans l'air. « Si c'est une fausse alerte, promis, on te fera à manger Jungmin-ah. » Invité
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Re: "What does night have to do with sleep?" | Ven 11 Nov 2016 - 21:19
Je rougis timidement face à la remarque de Meeyung. Je n’aurais pas été honnête avec moi-même j’aurais sûrement dit que c’est totalement faux. Que je ne pense pas qu’à manger… Que je pense à dormir aussi, que j’aimerais que Meeyung cesse ces fausses accusations sur mon compte. Et que c’est presque vexant de voir que les autres me prennent pour un ventre sur pattes alors que j’ai d’autres occupations comme lire, traîner à la bibliothèque ou encore au musée. Mais faut que je sois réaliste, l’idée de manger, je dirais même l’envie de manger est omniprésente dans ma tête. Comme une chanson qui vous hante entièrement. Ce n’est pas ma faute. Puis contrairement à ce que Suah a l’air de croire, ce n’est pas le repas de ce soir qui va arrêter mon estomac de penser au prochain repas. Je lui lance un regard déçu couplé d’une petite moue boudeuse quand je comprends que ce n’est pas du tout l’heure de manger. « Mais j’avais faim moi… » je souffle dans ma barbe plus pour moi que pour elles. J’essaye d’oublier mon cupcake imaginaire pour écouter la raison pour laquelle elles m’ont réveillé. Ça ne me rassure pas de savoir qu’elles ont entendu un bruit bizarre. Je préfèrerais presque être encore endormi pour n’être au courant de rien et pour rester dans l’innocence de mon sommeil. Un bruit suspect dans le dortoir, ce n’est jamais bon signe. Soit c’est quelqu’un qui rentre de soirée complétement déchiré et tomber sur un sango bourré est rarement une bonne expérience pour moi… Soit c’est une attaque extérieure, et ça, c’est le pire. C’est violent, épuisant et à la fin, le dortoir est toujours dans un état pitoyable. Et si c’est la deuxième option, Suah a raison, il vaut mieux pour moi d’être réveillé et aux aguets. On ne sait jamais de quoi les autres fraternités sont capables. Lors de ces attaques, tout peut arriver, absolument tout. Je ne sais pas si je peux protéger le dortoir comme le dit Meeyung mais je peux déjà faire en sorte qu’il ne m’arrive rien, et ce n’est pas une masse à faire, croyez-moi. En tout cas, je n’ai pas spécialement envie de sortir pour me retrouver nez à nez avec nos ravisseurs. « Allez-y, je surveille la chamb– ». Suah me coupe en m’attrapant le poignet pour me trainer avec elles. Et en plus, ça la fait rire. Quel monstre ma Noona. Je me retrouve donc en dehors de la chambre contre mon gré. J’aime pas trop trop la situation… Alors quand la plus vielle du groupe demande qui veut bien ouvrir la voie, je réponds par automatisme. « Pas moi ! » je crie à la vas-vite. Courage, zéro mais ce n’est pas nouveau. Je me planque derrière Meeyung pour appuyer mes dires. Je lance un regard suspicieux à Suah quand elle me dit que si c’est une fausse alerte, elle me fera à manger. Oui, parce qu’elle a dit ‘on’ mais j’espère qu’elle ne compte pas sur Meeyung pour l’aider… « C’est gentil mais je passe quand même pas devant. » je répète de façon ferme. Je la pousse gentiment devant nous pour l’inciter à ouvrir la marche. « T’es la plus vielle. » je lui rappelle en la suivant de près quand même. Mieux vaut rester grouper. « Ça ressemblait à quoi le bruit ? » je demande pour m’informer un peu plus sur la situation, plus j’en saurais, moins ça sera flippant.
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jae & jung & su & mee
Je rougis timidement face à la remarque de Meeyung. Je n’aurais pas été honnête avec moi-même j’aurais sûrement dit que c’est totalement faux. Que je ne pense pas qu’à manger… Que je pense à dormir aussi, que j’aimerais que Meeyung cesse ces fausses accusations sur mon compte. Et que c’est presque vexant de voir que les autres me prennent pour un ventre sur pattes alors que j’ai d’autres occupations comme lire, traîner à la bibliothèque ou encore au musée. Mais faut que je sois réaliste, l’idée de manger, je dirais même l’envie de manger est omniprésente dans ma tête. Comme une chanson qui vous hante entièrement. Ce n’est pas ma faute. Puis contrairement à ce que Suah a l’air de croire, ce n’est pas le repas de ce soir qui va arrêter mon estomac de penser au prochain repas. Je lui lance un regard déçu couplé d’une petite moue boudeuse quand je comprends que ce n’est pas du tout l’heure de manger. « Mais j’avais faim moi… » je souffle dans ma barbe plus pour moi que pour elles. J’essaye d’oublier mon cupcake imaginaire pour écouter la raison pour laquelle elles m’ont réveillé. Ça ne me rassure pas de savoir qu’elles ont entendu un bruit bizarre. Je préfèrerais presque être encore endormi pour n’être au courant de rien et pour rester dans l’innocence de mon sommeil. Un bruit suspect dans le dortoir, ce n’est jamais bon signe. Soit c’est quelqu’un qui rentre de soirée complétement déchiré et tomber sur un sango bourré est rarement une bonne expérience pour moi… Soit c’est une attaque extérieure, et ça, c’est le pire. C’est violent, épuisant et à la fin, le dortoir est toujours dans un état pitoyable. Et si c’est la deuxième option, Suah a raison, il vaut mieux pour moi d’être réveillé et aux aguets. On ne sait jamais de quoi les autres fraternités sont capables. Lors de ces attaques, tout peut arriver, absolument tout. Je ne sais pas si je peux protéger le dortoir comme le dit Meeyung mais je peux déjà faire en sorte qu’il ne m’arrive rien, et ce n’est pas une masse à faire, croyez-moi. En tout cas, je n’ai pas spécialement envie de sortir pour me retrouver nez à nez avec nos ravisseurs. « Allez-y, je surveille la chamb– ». Suah me coupe en m’attrapant le poignet pour me trainer avec elles. Et en plus, ça la fait rire. Quel monstre ma Noona. Je me retrouve donc en dehors de la chambre contre mon gré. J’aime pas trop trop la situation… Alors quand la plus vielle du groupe demande qui veut bien ouvrir la voie, je réponds par automatisme. « Pas moi ! » je crie à la vas-vite. Courage, zéro mais ce n’est pas nouveau. Je me planque derrière Meeyung pour appuyer mes dires. Je lance un regard suspicieux à Suah quand elle me dit que si c’est une fausse alerte, elle me fera à manger. Oui, parce qu’elle a dit ‘on’ mais j’espère qu’elle ne compte pas sur Meeyung pour l’aider… « C’est gentil mais je passe quand même pas devant. » je répète de façon ferme. Je la pousse gentiment devant nous pour l’inciter à ouvrir la marche. « T’es la plus vielle. » je lui rappelle en la suivant de près quand même. Mieux vaut rester grouper. « Ça ressemblait à quoi le bruit ? » je demande pour m’informer un peu plus sur la situation, plus j’en saurais, moins ça sera flippant.Invité
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Re: "What does night have to do with sleep?" | Dim 13 Nov 2016 - 14:47
Je suis à la fois prête mais aussi un peu beaucoup sceptique à l’idée d’aller en découdre avec quelques intrus qui auraient jugé bon de venir squatter dans notre dortoir. Faut dire que je suis loin d’avoir le physique, ni même la personnalité de l’adversaire que l’on pourrait craindre alors si on se fait attaquer, ce n’est sûrement pas sur moi que les gens seraient prêts à compter pour les défendre. Mais… C’est l’intention qui compte, pas vrai ?! Entraînant donc mes deux camarades à l’extérieur de la chambre, je ris devant la réticence de Jung Min et lève les yeux au ciel quand celui-ci vient se cacher derrière moi, avant de lâcher dans un soupir faussement désespéré : « Jungminnie… » Reportant ensuite mon attention sur Su Ah, j’esquisse un faible sourire et hoche faiblement la tête, aux paroles de mon petit protégé. « Il n’a pas tort, Unnie… T’es la plus vieille, tu dois montrer l’exemple et prendre soin de tes Dongsaeng ! » Et comme si cela ne suffisait pas, une moue des plus malicieuses prend possession de mon visage, tandis que je lâche : « Il faut que tu nous protèges des monstres de la nuit, c’est normal… » Connaissant très bien l’aversion de la jeune femme pour les choses de ce genre, à savoir tout ce qui touche au paranormal, je pouffe légèrement de rire et l’invite à passer devant, d’un faible mouvement de la tête. Nous nous mettons alors en marche et, jetant quelques coups d’œil autour de nous, je me tourne finalement vers Jung Min. « J’sais pas trop… Ça ressemblait à un cri… Un peu flippant… » Même très flippant. Le genre de cri assez fort pour me réveiller en sursaut, en tout cas… A cette pensée, un léger frisson parcourt d’ailleurs mon corps et, alors que nous parcourons encore et toujours les couloirs, je m’arrête brusquement en entendant un bruit. « Vous avez entendu ? Ça venait du salon, je crois… » Et ces mots à peine prononcer, je me dirige vers la pièce en question. Toutefois, je finis par m’arrêter en chemin pour ouvrir un placard dans lequel nous rangeons le matériel pour faire le ménage et me munis d’un manche à balai. Bah quoi ? Faut quand même qu’on puisse se protéger un minimum si ennemi il devait y avoir… J’en tends d’ailleurs deux à mes camarades, pour qu’ils puissent eux aussi se protéger en cas d’attaque…
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jae & jung & su & mee
Je suis à la fois prête mais aussi un peu beaucoup sceptique à l’idée d’aller en découdre avec quelques intrus qui auraient jugé bon de venir squatter dans notre dortoir. Faut dire que je suis loin d’avoir le physique, ni même la personnalité de l’adversaire que l’on pourrait craindre alors si on se fait attaquer, ce n’est sûrement pas sur moi que les gens seraient prêts à compter pour les défendre. Mais… C’est l’intention qui compte, pas vrai ?! Entraînant donc mes deux camarades à l’extérieur de la chambre, je ris devant la réticence de Jung Min et lève les yeux au ciel quand celui-ci vient se cacher derrière moi, avant de lâcher dans un soupir faussement désespéré : « Jungminnie… » Reportant ensuite mon attention sur Su Ah, j’esquisse un faible sourire et hoche faiblement la tête, aux paroles de mon petit protégé. « Il n’a pas tort, Unnie… T’es la plus vieille, tu dois montrer l’exemple et prendre soin de tes Dongsaeng ! » Et comme si cela ne suffisait pas, une moue des plus malicieuses prend possession de mon visage, tandis que je lâche : « Il faut que tu nous protèges des monstres de la nuit, c’est normal… » Connaissant très bien l’aversion de la jeune femme pour les choses de ce genre, à savoir tout ce qui touche au paranormal, je pouffe légèrement de rire et l’invite à passer devant, d’un faible mouvement de la tête. Nous nous mettons alors en marche et, jetant quelques coups d’œil autour de nous, je me tourne finalement vers Jung Min. « J’sais pas trop… Ça ressemblait à un cri… Un peu flippant… » Même très flippant. Le genre de cri assez fort pour me réveiller en sursaut, en tout cas… A cette pensée, un léger frisson parcourt d’ailleurs mon corps et, alors que nous parcourons encore et toujours les couloirs, je m’arrête brusquement en entendant un bruit. « Vous avez entendu ? Ça venait du salon, je crois… » Et ces mots à peine prononcer, je me dirige vers la pièce en question. Toutefois, je finis par m’arrêter en chemin pour ouvrir un placard dans lequel nous rangeons le matériel pour faire le ménage et me munis d’un manche à balai. Bah quoi ? Faut quand même qu’on puisse se protéger un minimum si ennemi il devait y avoir… J’en tends d’ailleurs deux à mes camarades, pour qu’ils puissent eux aussi se protéger en cas d’attaque…Invité
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Re: "What does night have to do with sleep?" | Ven 30 Déc 2016 - 13:14
Puis il redevint silencieux. Ses pas le guidèrent machinalement vers le salon. Qu’allait-il y faire ? Son attitude était bien loin d’être prévisible. Après tout, qui sait ce qui se passe dans la tête d’un somnambule en pleine crise ? Sont-ils conscient dans un sens de ce qu’ils font ? Au cours de son enfance, Jae Sun avait fait de multiples crises de somnambulisme, ce qui n’avait pas nécessairement inquiété ses proches puisqu’il s’agit d’un comportement relativement fréquent chez les jeunes enfants. Et lorsqu’on lui demandait de retourner se coucher, il obéissait tout bêtement. Alors on peut croire qu’un somnambule comprend ce qu’on lui dit. Mais tout cela est si étrange. Car lorsqu’un somnambule se réveille, il n’a aucun souvenir de ce qu’il a pu faire durant sa crise. Kang Jae Sun ne s’était pas souvenu ne serait-ce qu’une seule fois. Ce qui dans un sens commençait à devenir frustrant. Et les médecins étaient incapables de lui dire ce qui provoquait tout cela, ou même comment améliorer son train de vie en réduisant voire supprimant ces épisodes nocturnes.
Jae Sun avança donc à l’aveuglette jusqu’au salon, dans le noir le plus complet. C’était le cœur de la nuit et n’importe qui qui n’imaginait pas qu’un de ses camarades était somnambule aurait de quoi se faire un sang d’encre. Peur des esprits et des fantômes, possibilité d’un cambriolage ou d’une attaque d’une autre fratrie. Un ensemble de peur qui pouvait complètement tétaniser les autres ou bien donner une nouvelle dose d’adrénaline aux plus téméraires.
Là, il resta un moment immobile. Peut-être qu’au fond de lui, il entendait les murmures qui commençaient à s’élever dans une des chambres du dortoir. Des murmures teintés de crainte et assez réticents à l’idée de venir voir ce qui se passait.
Avec du recul, Jae Sun aurait certainement ri. Les trois camarades se disputaient presque pour savoir qui irait en premier. S’ils savaient ce qui les attendait réellement… Ça aurait fait une bonne plaisanterie en soi. Mee Yung, qui était visiblement la plus téméraires des trois colocataires, s’était armée d’un manche à balai. Et en soi, c’est assez drôle. Car même si elle pouvait s’en servir comme arme temporaire, face à un cambrioleur expérimenté cela risquerait de ne pas suffisamment faire l’affaire. On dit par ailleurs qu’il ne faut jamais agacer un somnambule en plein épisode nocturne, au risque de voir se produire une réaction plutôt agressive. Il ne faut pas oublier que Jae Sun pratique le taekwondo et a obtenu une ceinture rouge dans cette discipline. Certes, ce n’est pas encore une ceinture noire, mais c’est déjà pas mal. Et un coup, prodigué sans aucune retenue, peut certainement faire très mal. A leur place, j’essaierai de rester sur mes gardes quand même…
What does night have to do with sleep?
Puis il redevint silencieux. Ses pas le guidèrent machinalement vers le salon. Qu’allait-il y faire ? Son attitude était bien loin d’être prévisible. Après tout, qui sait ce qui se passe dans la tête d’un somnambule en pleine crise ? Sont-ils conscient dans un sens de ce qu’ils font ? Au cours de son enfance, Jae Sun avait fait de multiples crises de somnambulisme, ce qui n’avait pas nécessairement inquiété ses proches puisqu’il s’agit d’un comportement relativement fréquent chez les jeunes enfants. Et lorsqu’on lui demandait de retourner se coucher, il obéissait tout bêtement. Alors on peut croire qu’un somnambule comprend ce qu’on lui dit. Mais tout cela est si étrange. Car lorsqu’un somnambule se réveille, il n’a aucun souvenir de ce qu’il a pu faire durant sa crise. Kang Jae Sun ne s’était pas souvenu ne serait-ce qu’une seule fois. Ce qui dans un sens commençait à devenir frustrant. Et les médecins étaient incapables de lui dire ce qui provoquait tout cela, ou même comment améliorer son train de vie en réduisant voire supprimant ces épisodes nocturnes.Jae Sun avança donc à l’aveuglette jusqu’au salon, dans le noir le plus complet. C’était le cœur de la nuit et n’importe qui qui n’imaginait pas qu’un de ses camarades était somnambule aurait de quoi se faire un sang d’encre. Peur des esprits et des fantômes, possibilité d’un cambriolage ou d’une attaque d’une autre fratrie. Un ensemble de peur qui pouvait complètement tétaniser les autres ou bien donner une nouvelle dose d’adrénaline aux plus téméraires.
Là, il resta un moment immobile. Peut-être qu’au fond de lui, il entendait les murmures qui commençaient à s’élever dans une des chambres du dortoir. Des murmures teintés de crainte et assez réticents à l’idée de venir voir ce qui se passait.
Avec du recul, Jae Sun aurait certainement ri. Les trois camarades se disputaient presque pour savoir qui irait en premier. S’ils savaient ce qui les attendait réellement… Ça aurait fait une bonne plaisanterie en soi. Mee Yung, qui était visiblement la plus téméraires des trois colocataires, s’était armée d’un manche à balai. Et en soi, c’est assez drôle. Car même si elle pouvait s’en servir comme arme temporaire, face à un cambrioleur expérimenté cela risquerait de ne pas suffisamment faire l’affaire. On dit par ailleurs qu’il ne faut jamais agacer un somnambule en plein épisode nocturne, au risque de voir se produire une réaction plutôt agressive. Il ne faut pas oublier que Jae Sun pratique le taekwondo et a obtenu une ceinture rouge dans cette discipline. Certes, ce n’est pas encore une ceinture noire, mais c’est déjà pas mal. Et un coup, prodigué sans aucune retenue, peut certainement faire très mal. A leur place, j’essaierai de rester sur mes gardes quand même…
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