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♦ I will never let you down || ft. MeeYung
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♦ I will never let you down || ft. MeeYung | Mar 9 Aoû - 13:32
I WILL NEVER LET YOU DOWN...
L'hôpital. Un endroit que je cotoie beaucoup trop ces derniers temps. Mais cette fois, j'y vais pas pour aller voir Mee Yung, ma meilleure amie, mais j'y vais pour moi. Ca fait bizarre d'un côté. J'ai toujours été qu'un simple visiteur dans des lieux pareils - peut être une ou deux fois patient aux urgences quand je revenais de mes escapades photos, mais c'est tout. Cette fois, j'y suis parce qu'il faut réparer des parties de mon corps. En fait, c'est bizarre d'être passé de l'autre "côté" de cette barrière, celle ou on devient un vrai patient. Avec des rendez-vous avec le docteur, les infirmières qui viennent te donner tes cachets, les examens médicaux trois fois dans la journée. J'ai toujours su comment ça se passe, mais je l'ai jamais vécu, jusqu'à maintenant.
Alors ça fait quand même bizarre, d'être sur un fauteuil roulant - parce que j'ai pas le droit de marcher en béquilles dans les couloirs, c'est stupide ! - et de sortir du bureau du docteur pour rejoindre ma chambre. Encore quelques jours à tenir, et je rentre à la maison, c'est ce qu'il faut se dire. Mon opération n'a pas été une grande réussite, mais je garde espoir que ma jambe ira mieux bientôt. Comme d'habitude, je met deux plombs à convaincre l'infirmière que je peux aller me chercher une boisson au distributeur seul avant de retourner m'allonger. Une fois que c'est fait, je vais chercher ma bouteille de soda et avant de partir, je fais un tour sur moi même sur mon fauteuil - ça a quand même ses avantages ! - et je crois voir quelqu'un que je connais, que je connais plutôt bien même. Je retourne une nouvelle fois sur mon fauteuil pour me retrouver en face du bon couloir et m'avance un peu « Mee Yung ! Chouchou, ça va ? Qu'est-ce que tu fais là ? » Je lui souris, mais ça m'étonne quand même un peu de la voir là, elle m'aurait prévenu si elle était venue me voir.
I WILL NEVER LET YOU DOWN...
Ft. MA BFF LA MEILLEURE ♥
L'hôpital. Un endroit que je cotoie beaucoup trop ces derniers temps. Mais cette fois, j'y vais pas pour aller voir Mee Yung, ma meilleure amie, mais j'y vais pour moi. Ca fait bizarre d'un côté. J'ai toujours été qu'un simple visiteur dans des lieux pareils - peut être une ou deux fois patient aux urgences quand je revenais de mes escapades photos, mais c'est tout. Cette fois, j'y suis parce qu'il faut réparer des parties de mon corps. En fait, c'est bizarre d'être passé de l'autre "côté" de cette barrière, celle ou on devient un vrai patient. Avec des rendez-vous avec le docteur, les infirmières qui viennent te donner tes cachets, les examens médicaux trois fois dans la journée. J'ai toujours su comment ça se passe, mais je l'ai jamais vécu, jusqu'à maintenant. Alors ça fait quand même bizarre, d'être sur un fauteuil roulant - parce que j'ai pas le droit de marcher en béquilles dans les couloirs, c'est stupide ! - et de sortir du bureau du docteur pour rejoindre ma chambre. Encore quelques jours à tenir, et je rentre à la maison, c'est ce qu'il faut se dire. Mon opération n'a pas été une grande réussite, mais je garde espoir que ma jambe ira mieux bientôt. Comme d'habitude, je met deux plombs à convaincre l'infirmière que je peux aller me chercher une boisson au distributeur seul avant de retourner m'allonger. Une fois que c'est fait, je vais chercher ma bouteille de soda et avant de partir, je fais un tour sur moi même sur mon fauteuil - ça a quand même ses avantages ! - et je crois voir quelqu'un que je connais, que je connais plutôt bien même. Je retourne une nouvelle fois sur mon fauteuil pour me retrouver en face du bon couloir et m'avance un peu « Mee Yung ! Chouchou, ça va ? Qu'est-ce que tu fais là ? » Je lui souris, mais ça m'étonne quand même un peu de la voir là, elle m'aurait prévenu si elle était venue me voir.
© kerushirei
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Re: ♦ I will never let you down || ft. MeeYung | Dim 21 Aoû - 20:37
I WILL NEVER LET YOU DOWN...
Prenant une longue inspiration, je pénètre dans cet énorme bâtiment que je connais certainement par cœur, depuis le temps… Aujourd’hui, j’ai rendez-vous pour passer quelques examens. Des prises de sang, entre autres. De toute façon, c’est tout ce que les médecins peuvent faire, dans l’immédiat. Vérifier que ma maladie ne s’aggrave pas trop et que les cellules cancéreuses ne se multiplient pas trop rapidement car, malheureusement, je n’ai pas encore l’argent nécessaire pour pouvoir payer les frais qu’engendreront une hospitalisation. Et hors de question de demander de l’aide à qui que ce soit pour ça… Marchant donc dans les couloirs blancs de l’hôpital, je me dirige vers le lieu de mon premier examen. A mon avis, il y aura encore du retard dans les rendez-vous. Il y a toujours du retard. Alors j’en ai pour une bonne partie de la matinée. Je ne peux d’ailleurs m’empêcher de laisser échapper un soupir à cette pensée. Toutefois, alors que je poursuis mon chemin, une voix m’étant particulièrement familière s’élève derrière moi. Faisant donc volte face, je tombe nez à nez avec mon meilleur ami et une expression des plus surprises prend possession de mon visage. « Evan ?! Euh… Oui, ça va super, et toi ? » Je le gratifie d’un sourire, se voulant rassurant, et ajoute : « Hm… Je… Je suis venue voir une amie… » Et un mensonge de plus… C'est que je les multiplie, ces temps-ci... « Et toi, qu’est-ce que tu fais ici ? » Me rendant compte de l’absurdité de ma question, puisque je sais très bien pourquoi Evan est là (et le fauteuil roulant sur lequel il est assis est également là pour me le rappeler), je m’empresse finalement d’ajouter, comme pour changer de conversation : « J’veux dire, pourquoi tu n’es pas dans ta chambre ? Tu as passé de nouveaux examens ? Qu’est-ce que les médecins ont dit pour ta jambe ? Ça va mieux ? »
I WILL NEVER LET YOU DOWN...
FT. MON BFF, LE MEILLEUR ♥
Prenant une longue inspiration, je pénètre dans cet énorme bâtiment que je connais certainement par cœur, depuis le temps… Aujourd’hui, j’ai rendez-vous pour passer quelques examens. Des prises de sang, entre autres. De toute façon, c’est tout ce que les médecins peuvent faire, dans l’immédiat. Vérifier que ma maladie ne s’aggrave pas trop et que les cellules cancéreuses ne se multiplient pas trop rapidement car, malheureusement, je n’ai pas encore l’argent nécessaire pour pouvoir payer les frais qu’engendreront une hospitalisation. Et hors de question de demander de l’aide à qui que ce soit pour ça… Marchant donc dans les couloirs blancs de l’hôpital, je me dirige vers le lieu de mon premier examen. A mon avis, il y aura encore du retard dans les rendez-vous. Il y a toujours du retard. Alors j’en ai pour une bonne partie de la matinée. Je ne peux d’ailleurs m’empêcher de laisser échapper un soupir à cette pensée. Toutefois, alors que je poursuis mon chemin, une voix m’étant particulièrement familière s’élève derrière moi. Faisant donc volte face, je tombe nez à nez avec mon meilleur ami et une expression des plus surprises prend possession de mon visage. « Evan ?! Euh… Oui, ça va super, et toi ? » Je le gratifie d’un sourire, se voulant rassurant, et ajoute : « Hm… Je… Je suis venue voir une amie… » Et un mensonge de plus… C'est que je les multiplie, ces temps-ci... « Et toi, qu’est-ce que tu fais ici ? » Me rendant compte de l’absurdité de ma question, puisque je sais très bien pourquoi Evan est là (et le fauteuil roulant sur lequel il est assis est également là pour me le rappeler), je m’empresse finalement d’ajouter, comme pour changer de conversation : « J’veux dire, pourquoi tu n’es pas dans ta chambre ? Tu as passé de nouveaux examens ? Qu’est-ce que les médecins ont dit pour ta jambe ? Ça va mieux ? » © kerushirei
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Re: ♦ I will never let you down || ft. MeeYung | Jeu 20 Oct - 18:03
I WILL NEVER LET YOU DOWN...
Si je m'amuse sur mon fauteuil roulant, c'est seulement pour oublier un peu la douleur que provoque l'opération, mais aussi pour me changer les idées. Hyunwoo a beau venir me voir dès qu'il en a l'occasion, quand je me retrouve seul, c'est jamais super joyeux. Mais ce qui me surprend le plus à ce moment précis, c'est de voir Mee Yung à l'hôpital. Elle a longtemps été malade, j'ai aussi été le témoin de tout le temps qu'elle a pu passer dans des lieux pareils, alors la voir vagabonder ici ne me rassure jamais vraiment. « Ca va ! » Je préfère rester positif malgré le fait que ce soit difficile à certains moments de rester ici. Surtout devant ma meilleure amie. Si je n'ai en règle général pas envie d'inquiéter les personnes qui m'entourent, c'est encore plus le cas avec elle. Et si on se connait depuis tellement de temps maintenant que j'arrive à voir quand ça ne va pas pour elle, même avec ces sourires rassurants qu'elle peut m'offrir. Et en l'occurence, je remarque quand même que quelque chose semble clocher. « Ah oui ? J'la connais ? » C'est pas vraiment pour lui tendre un piège que je lui demande ça, mais j'ai comme un mauvais pressentiment et préfère me rassurer sur le fait qu'elle ne dise pas ça pour ne pas m'inquiéter moi aussi. Je ne peux pas m'empêcher de rire un peu à sa question, j'ai beau ne pas forcément avoir le moral, je tente au maximum de rester le même qu'avant, en toute circonstance. « Je sors d'un rendez-vous avec le médecin. Mais ça a l'air d'aller pour le moment, faut attendre encore quelques jours pour voir les résultats de l'opération. » Je préfère ne rien cacher à ce sujet, ça ne me servirait pas à grand chose, surtout si je dois à nouveau revenir pour une nouvelle opération, j'aurais pas envie de prendre mes potes au dépourvu à ce niveau là.
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Si je m'amuse sur mon fauteuil roulant, c'est seulement pour oublier un peu la douleur que provoque l'opération, mais aussi pour me changer les idées. Hyunwoo a beau venir me voir dès qu'il en a l'occasion, quand je me retrouve seul, c'est jamais super joyeux. Mais ce qui me surprend le plus à ce moment précis, c'est de voir Mee Yung à l'hôpital. Elle a longtemps été malade, j'ai aussi été le témoin de tout le temps qu'elle a pu passer dans des lieux pareils, alors la voir vagabonder ici ne me rassure jamais vraiment. « Ca va ! » Je préfère rester positif malgré le fait que ce soit difficile à certains moments de rester ici. Surtout devant ma meilleure amie. Si je n'ai en règle général pas envie d'inquiéter les personnes qui m'entourent, c'est encore plus le cas avec elle. Et si on se connait depuis tellement de temps maintenant que j'arrive à voir quand ça ne va pas pour elle, même avec ces sourires rassurants qu'elle peut m'offrir. Et en l'occurence, je remarque quand même que quelque chose semble clocher. « Ah oui ? J'la connais ? » C'est pas vraiment pour lui tendre un piège que je lui demande ça, mais j'ai comme un mauvais pressentiment et préfère me rassurer sur le fait qu'elle ne dise pas ça pour ne pas m'inquiéter moi aussi. Je ne peux pas m'empêcher de rire un peu à sa question, j'ai beau ne pas forcément avoir le moral, je tente au maximum de rester le même qu'avant, en toute circonstance. « Je sors d'un rendez-vous avec le médecin. Mais ça a l'air d'aller pour le moment, faut attendre encore quelques jours pour voir les résultats de l'opération. » Je préfère ne rien cacher à ce sujet, ça ne me servirait pas à grand chose, surtout si je dois à nouveau revenir pour une nouvelle opération, j'aurais pas envie de prendre mes potes au dépourvu à ce niveau là.© kerushirei
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Re: ♦ I will never let you down || ft. MeeYung | Dim 13 Nov - 14:18
I WILL NEVER LET YOU DOWN...
Je me mordille la lèvre inférieure, quand Evan me questionne sur cette fameuse amie que je suis venue voir, et m’empresse de laisser échapper : « Euh… Non, non ! Je ne pense pas que tu la connaisses ! Ça ne fait pas si longtemps que ça que je la fréquente ! » Raaah… Je mérite des claques. Réellement… Cela fait quelques mois maintenant que les incendies à Yonsei ont eu lieu et quelques mois que j’ai appris que je faisais une rechute alors, qu’à la base, j’avais été conduite à l’hôpital pour une simple épaule déboitée… Un réel coup dur, c’est le cas de le dire. Mais coup dur dont seuls Su Ah et Yuki sont au courant (et s’ils l’ont su, ce n’est absolument pas de mon fait. du pur hasard…). Même mes parents, Evan et Ji Soo ne le savent pas. Pourtant, lorsque je suis tombée malade, il y a un peu plus de dix ans, ceux sont les premiers que j’ai mis dans la confidence et les premiers qui ont répondu présents quand la petite fille que j’étais à l’époque avait eu besoin d’amis à ses côtés. Et vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me pèse. A quel point je m’en veux de les tenir à l’écart alors qu’ils ont toujours été là pour moi… Quand je suis avec eux, je fais comme si tout allait bien. Comme si tout était normal. Mais il n’en est rien. Rien n’est normal. Et rien ne va. Ces derniers mois, je n’ai eu de cesse de tenter de me convaincre que je pourrais m’en sortir toute seule mais je sais que ce n’est pas vrai. Je sais que j’ai besoin d’eux. Cependant, une partie de moi refuse encore d’en parler. Ou du moins, a peur de leur en parler… Pourtant, à présent, je sais également que ce n’est pas forcément une bonne chose de les laisser dans l’ignorance. J’en ai déjà eu un bon exemple avec Su Ah. Quand cette dernière a su que je lui cachais quelque chose, j’ai pu lire dans ses yeux qu’elle était déçue et blessée. Blessée que je ne l’ai pas mise au courant de quelque chose d’aussi important. Et, en y rependant, alors que j’observe mon meilleur ami dans son fauteuil, je me dis que s’il me cachait des choses concernant son état de santé, je lui en voudrais certainement moi aussi. C’est normal quand on tient à quelqu’un… Lâchant alors un « Je vois… » à ses paroles, je lui adresse un faible sourire, tendant peut-être un peu trop vers la grimace, et laisse échapper un soupir. C’est vraiment trop dur de lui mentir. Surtout à lui… Et je n’ai pas envie de le décevoir, lui aussi. Prenant donc mon courage à deux mains, je finis par m’exclamer : « Evan, je… » Une nouvelle fois, je me mordille la lèvre, hésitante, et viens doucement me gratter la nuque. « En fait, je ne suis pas là pour voir une amie… » Je suis certaine qu’il s’en doutait. Il me connait trop et moi je suis une bien piètre menteuse… « Je suis venue passer des examens… Les médecins ont trouvé des cellules cancéreuses dans mon organisme alors je viens faire des prises de sang, pour vérifier que... Ça ne s’aggrave pas… » Mais aucun doute là-dessus… « Je… Je suis toujours malade… » Toujours, oui… Il s’est passé si peu de temps entre le moment où les médecins m’ont dit que j’étais officiellement guérie et celui où ils m’ont dit que j’étais de nouveau malade qu’en fin de compte c’est un peu comme si je l’avais toujours été… « Je suis désolée… Je n’aurais pas dû te le cacher. Je ne voulais juste pas que tu… Que tu t’inquiètes encore pour moi… Tu avais déjà assez de problèmes avec ta jambe, comme ça, et… J’avais peur que tu sois déçu… » Moi, je le suis en tout cas. Déçue de m’être battue autant de temps pour que dalle, en fait…
Ps; désolé pour la longueur
j'me suis emballée 
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FT. MON BFF, LE MEILLEUR 
Je me mordille la lèvre inférieure, quand Evan me questionne sur cette fameuse amie que je suis venue voir, et m’empresse de laisser échapper : « Euh… Non, non ! Je ne pense pas que tu la connaisses ! Ça ne fait pas si longtemps que ça que je la fréquente ! » Raaah… Je mérite des claques. Réellement… Cela fait quelques mois maintenant que les incendies à Yonsei ont eu lieu et quelques mois que j’ai appris que je faisais une rechute alors, qu’à la base, j’avais été conduite à l’hôpital pour une simple épaule déboitée… Un réel coup dur, c’est le cas de le dire. Mais coup dur dont seuls Su Ah et Yuki sont au courant (et s’ils l’ont su, ce n’est absolument pas de mon fait. du pur hasard…). Même mes parents, Evan et Ji Soo ne le savent pas. Pourtant, lorsque je suis tombée malade, il y a un peu plus de dix ans, ceux sont les premiers que j’ai mis dans la confidence et les premiers qui ont répondu présents quand la petite fille que j’étais à l’époque avait eu besoin d’amis à ses côtés. Et vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me pèse. A quel point je m’en veux de les tenir à l’écart alors qu’ils ont toujours été là pour moi… Quand je suis avec eux, je fais comme si tout allait bien. Comme si tout était normal. Mais il n’en est rien. Rien n’est normal. Et rien ne va. Ces derniers mois, je n’ai eu de cesse de tenter de me convaincre que je pourrais m’en sortir toute seule mais je sais que ce n’est pas vrai. Je sais que j’ai besoin d’eux. Cependant, une partie de moi refuse encore d’en parler. Ou du moins, a peur de leur en parler… Pourtant, à présent, je sais également que ce n’est pas forcément une bonne chose de les laisser dans l’ignorance. J’en ai déjà eu un bon exemple avec Su Ah. Quand cette dernière a su que je lui cachais quelque chose, j’ai pu lire dans ses yeux qu’elle était déçue et blessée. Blessée que je ne l’ai pas mise au courant de quelque chose d’aussi important. Et, en y rependant, alors que j’observe mon meilleur ami dans son fauteuil, je me dis que s’il me cachait des choses concernant son état de santé, je lui en voudrais certainement moi aussi. C’est normal quand on tient à quelqu’un… Lâchant alors un « Je vois… » à ses paroles, je lui adresse un faible sourire, tendant peut-être un peu trop vers la grimace, et laisse échapper un soupir. C’est vraiment trop dur de lui mentir. Surtout à lui… Et je n’ai pas envie de le décevoir, lui aussi. Prenant donc mon courage à deux mains, je finis par m’exclamer : « Evan, je… » Une nouvelle fois, je me mordille la lèvre, hésitante, et viens doucement me gratter la nuque. « En fait, je ne suis pas là pour voir une amie… » Je suis certaine qu’il s’en doutait. Il me connait trop et moi je suis une bien piètre menteuse… « Je suis venue passer des examens… Les médecins ont trouvé des cellules cancéreuses dans mon organisme alors je viens faire des prises de sang, pour vérifier que... Ça ne s’aggrave pas… » Mais aucun doute là-dessus… « Je… Je suis toujours malade… » Toujours, oui… Il s’est passé si peu de temps entre le moment où les médecins m’ont dit que j’étais officiellement guérie et celui où ils m’ont dit que j’étais de nouveau malade qu’en fin de compte c’est un peu comme si je l’avais toujours été… « Je suis désolée… Je n’aurais pas dû te le cacher. Je ne voulais juste pas que tu… Que tu t’inquiètes encore pour moi… Tu avais déjà assez de problèmes avec ta jambe, comme ça, et… J’avais peur que tu sois déçu… » Moi, je le suis en tout cas. Déçue de m’être battue autant de temps pour que dalle, en fait…Ps; désolé pour la longueur
j'me suis emballée © kerushirei
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Re: ♦ I will never let you down || ft. MeeYung | Lun 2 Jan - 20:27
I WILL NEVER LET YOU DOWN...
Si je ne suis jamais réellement rassuré de voir Mee Yung dans un hôpital, je le suis encore moins quand je la vois bredouiller devant moi. Je préfère ne pas trop en ajouter pour le moment même si je sens déjà que quelque chose cloche. Je laisse échapper un « d'accord » tout en lui souriant sincèrement. Je sais que je m'inquiète trop facilement pour elle, et que je suis capable de me faire tout un tas de films catastrophiques quand il s'agit de ma meilleure amie, que je préfère faire abstraction de ça quelques secondes, le temps au moins de répondre à sa question me concernant. Forcément, ça ne m'empêche pas d'y penser, me faisant légèrement pencher la tête sur le côté. J'ai simplement besoin de l'entendre prononcer mon prénom pour savoir que mes questions vont avoir des réponses plus rapidement que je le pensais. Mes sourcils se froncent rapidement, sans que je puisse le contrôler. Je reste attentif à ce qu'elle dit, aux mots qui parviennent à mes oreilles.
« Je suis toujours malade. » Je serre légèrement des dents alors que je sens mon regard s'atrister et se diriger vers le sol. Je me sens stupide de ne pas l'avoir vu plus tôt, et m'en voudrais presque d'être coincé dans ce fauteuil, ce sentiment de ne rien pouvoir faire pour elle. Je suis sensé faire quoi dans cet état ? Si je viens d'avoir quelques réponses, voilà que de nouvelles questions prennent place dans ma tête.
« Je suis désolée... Je n'aurais pas dû te le cacher. » Mon regard vient directement se poser sur Mee Yung. Je ne pourrais pas lui en vouloir, je n'y arriverais certainement jamais. C'est plus de la tristesse. D'apprendre que ma meilleure amie est encore malade, de savoir que je ne peut pas l'aider en étant ici. Je me mordille la lèvre tout en continuant de la regarder, secouant légèrement la tête de gauche à droite à sa dernière remarque.
Au fond de moi, je ne sais pas quoi dire, quoi faire. J'attrape simplement sa main, à défaut de pouvoir la prendre dans mes bras. « Ca va aller Mee Yung, j'suis là. » Je lui offre un sourire qui se voudrait rassurant, mais je ne sais pas vraiment si je peux être convainquant après une nouvelle pareille. « T'es forte, j'le sais, et on va tout faire pour que tu t'en sortes. » Je serre un peu plus sa main, ne pouvant plus penser à autre chose qu'à ce que je venais d'apprendre. Si pendant longtemps j'ai vu Mee Yung se battre contre sa maladie, savoir que tout ça pourrait recommencer m'inquiète davantage pour elle que pour moi. En temps normal, je sais que j'aurais pu faire quelque chose, et finalement, je me sens si faible face à Mee Yung. Je fini par me racler la gorge, reprenant un peu mes esprits, et fixa ma meilleure amie. « Tu veux qu'on aille se poser un peu à la cafétéria pour discuter ? Ou ailleurs même. Comme tu veux. J'te promet pas que le café sera bon, mais c'est toujours mieux que rien. » J'ai presque l'impression d'échanger les rôles cette fois. Si je connais aussi bien les cafétérias des hôpitaux, c'est parce que quand j'y allais, c'était elle qui ne pouvait pas sortir. Qu'importe que ce soit elle ou moi bloqué-e- dans un endroit pareil, je ne compte pas la lâcher pour autant.
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Si je ne suis jamais réellement rassuré de voir Mee Yung dans un hôpital, je le suis encore moins quand je la vois bredouiller devant moi. Je préfère ne pas trop en ajouter pour le moment même si je sens déjà que quelque chose cloche. Je laisse échapper un « d'accord » tout en lui souriant sincèrement. Je sais que je m'inquiète trop facilement pour elle, et que je suis capable de me faire tout un tas de films catastrophiques quand il s'agit de ma meilleure amie, que je préfère faire abstraction de ça quelques secondes, le temps au moins de répondre à sa question me concernant. Forcément, ça ne m'empêche pas d'y penser, me faisant légèrement pencher la tête sur le côté. J'ai simplement besoin de l'entendre prononcer mon prénom pour savoir que mes questions vont avoir des réponses plus rapidement que je le pensais. Mes sourcils se froncent rapidement, sans que je puisse le contrôler. Je reste attentif à ce qu'elle dit, aux mots qui parviennent à mes oreilles. « Je suis toujours malade. » Je serre légèrement des dents alors que je sens mon regard s'atrister et se diriger vers le sol. Je me sens stupide de ne pas l'avoir vu plus tôt, et m'en voudrais presque d'être coincé dans ce fauteuil, ce sentiment de ne rien pouvoir faire pour elle. Je suis sensé faire quoi dans cet état ? Si je viens d'avoir quelques réponses, voilà que de nouvelles questions prennent place dans ma tête.
« Je suis désolée... Je n'aurais pas dû te le cacher. » Mon regard vient directement se poser sur Mee Yung. Je ne pourrais pas lui en vouloir, je n'y arriverais certainement jamais. C'est plus de la tristesse. D'apprendre que ma meilleure amie est encore malade, de savoir que je ne peut pas l'aider en étant ici. Je me mordille la lèvre tout en continuant de la regarder, secouant légèrement la tête de gauche à droite à sa dernière remarque.
Au fond de moi, je ne sais pas quoi dire, quoi faire. J'attrape simplement sa main, à défaut de pouvoir la prendre dans mes bras. « Ca va aller Mee Yung, j'suis là. » Je lui offre un sourire qui se voudrait rassurant, mais je ne sais pas vraiment si je peux être convainquant après une nouvelle pareille. « T'es forte, j'le sais, et on va tout faire pour que tu t'en sortes. » Je serre un peu plus sa main, ne pouvant plus penser à autre chose qu'à ce que je venais d'apprendre. Si pendant longtemps j'ai vu Mee Yung se battre contre sa maladie, savoir que tout ça pourrait recommencer m'inquiète davantage pour elle que pour moi. En temps normal, je sais que j'aurais pu faire quelque chose, et finalement, je me sens si faible face à Mee Yung. Je fini par me racler la gorge, reprenant un peu mes esprits, et fixa ma meilleure amie. « Tu veux qu'on aille se poser un peu à la cafétéria pour discuter ? Ou ailleurs même. Comme tu veux. J'te promet pas que le café sera bon, mais c'est toujours mieux que rien. » J'ai presque l'impression d'échanger les rôles cette fois. Si je connais aussi bien les cafétérias des hôpitaux, c'est parce que quand j'y allais, c'était elle qui ne pouvait pas sortir. Qu'importe que ce soit elle ou moi bloqué-e- dans un endroit pareil, je ne compte pas la lâcher pour autant.
© kerushirei
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Re: ♦ I will never let you down || ft. MeeYung | Sam 11 Fév - 18:37
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Je sais que j’aurais dû le lui dire depuis longtemps. Parce que c’est mon meilleur ami. Et parce que je le connais très bien. Tout du moins assez pour savoir qu’il serait capable de culpabiliser et de s’en vouloir de ne rien avoir vu ou de ne pas avoir pu m’aider avant, quand bien même tout cela n’est en aucun cas de sa faute mais de la mienne puisque c’est moi qui le lui ai caché pendant tout ce temps. Et, à dire vrai, c’est une des choses que je redoute le plus. Qu’il puisse s’en vouloir… Ce n’est vraiment pas ce que je veux, loin de là. Et je ne veux pas qu’il s’inquiète pour moi, non plus… Je me sentirais encore plus mal que je ne le suis déjà, si c’était le cas. Tentant tout de même un sourire quand il attrape ma main, je laisse finalement échapper dans un soupire : « Je sais… Tu as toujours été là… » D’aussi loin que je m’en souvienne, en tout cas. Et j’ai une excellente mémoire… Depuis que nous nous connaissons (ce qui remonte à de nombreuses années) j’ai toujours pu compter sur lui. Tout le temps… Et je sais, j’en suis même convaincue, qu’il en sera ainsi pendant longtemps encore, notre amitié étant de celles qui perdurent dans le temps. Quelque peu émotive à cette pensée, d’ailleurs, et parce que les paroles de mon meilleur ami me touchent énormément, je finis par me baisser légèrement. Assez pour pouvoir le serrer dans mes bras. « J’ai de la chance de t’avoir… » Car, si par rapport à ma santé, je n’ai jamais été extrêmement chanceuse, il y a au moins une chose avec laquelle la vie a été particulièrement généreuse avec moi, à savoir mes amis. Des amis en or, ça ne fait aucun doute… Et amis dont fait bien évidemment parti le jeune homme ci-présent que je finis par lâcher, avant de me redresser. « Pourquoi pas ?! Je pense qu’un petit cappuccino me ferait le plus grand bien. Puis j’ai encore un peu de temps avant de faire ma prise de sang alors… » Je le regarde ensuite et lui adresse un sourire, un peu plus rayonnant que les précédents, avant d’ajouter : « On y va ? » Mais sans attendre de réponse de la part de mon meilleur ami, j’attrape les poignets de son fauteuil roulant et le pousse en direction de l’ascenseur. Nous atteignons ensuite rapidement la cafétéria se trouvant au rez-de-chaussée de l’hôpital et, jetant brièvement un coup d’œil autour de nous, je repère une table vide vers laquelle je me dirige. Poussant ensuite l’une des chaises, pour pouvoir faire de la place à Evan et son fauteuil, je m’assois en face de lui alors qu’une des serveuses de la cafèt’ se dirige vers nous, un sourire accrochée au visage. Sourire que je lui rends, bien évidemment. « Pour moi, ce sera un cappuccino, s’il vous plait. Et, pour mon ami… » Je me tourne vers Evan que j’interroge du regard, avant de m’exclamer : « Prends ce que tu veux ! C’est moi qui offre ! »
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Je sais que j’aurais dû le lui dire depuis longtemps. Parce que c’est mon meilleur ami. Et parce que je le connais très bien. Tout du moins assez pour savoir qu’il serait capable de culpabiliser et de s’en vouloir de ne rien avoir vu ou de ne pas avoir pu m’aider avant, quand bien même tout cela n’est en aucun cas de sa faute mais de la mienne puisque c’est moi qui le lui ai caché pendant tout ce temps. Et, à dire vrai, c’est une des choses que je redoute le plus. Qu’il puisse s’en vouloir… Ce n’est vraiment pas ce que je veux, loin de là. Et je ne veux pas qu’il s’inquiète pour moi, non plus… Je me sentirais encore plus mal que je ne le suis déjà, si c’était le cas. Tentant tout de même un sourire quand il attrape ma main, je laisse finalement échapper dans un soupire : « Je sais… Tu as toujours été là… » D’aussi loin que je m’en souvienne, en tout cas. Et j’ai une excellente mémoire… Depuis que nous nous connaissons (ce qui remonte à de nombreuses années) j’ai toujours pu compter sur lui. Tout le temps… Et je sais, j’en suis même convaincue, qu’il en sera ainsi pendant longtemps encore, notre amitié étant de celles qui perdurent dans le temps. Quelque peu émotive à cette pensée, d’ailleurs, et parce que les paroles de mon meilleur ami me touchent énormément, je finis par me baisser légèrement. Assez pour pouvoir le serrer dans mes bras. « J’ai de la chance de t’avoir… » Car, si par rapport à ma santé, je n’ai jamais été extrêmement chanceuse, il y a au moins une chose avec laquelle la vie a été particulièrement généreuse avec moi, à savoir mes amis. Des amis en or, ça ne fait aucun doute… Et amis dont fait bien évidemment parti le jeune homme ci-présent que je finis par lâcher, avant de me redresser. « Pourquoi pas ?! Je pense qu’un petit cappuccino me ferait le plus grand bien. Puis j’ai encore un peu de temps avant de faire ma prise de sang alors… » Je le regarde ensuite et lui adresse un sourire, un peu plus rayonnant que les précédents, avant d’ajouter : « On y va ? » Mais sans attendre de réponse de la part de mon meilleur ami, j’attrape les poignets de son fauteuil roulant et le pousse en direction de l’ascenseur. Nous atteignons ensuite rapidement la cafétéria se trouvant au rez-de-chaussée de l’hôpital et, jetant brièvement un coup d’œil autour de nous, je repère une table vide vers laquelle je me dirige. Poussant ensuite l’une des chaises, pour pouvoir faire de la place à Evan et son fauteuil, je m’assois en face de lui alors qu’une des serveuses de la cafèt’ se dirige vers nous, un sourire accrochée au visage. Sourire que je lui rends, bien évidemment. « Pour moi, ce sera un cappuccino, s’il vous plait. Et, pour mon ami… » Je me tourne vers Evan que j’interroge du regard, avant de m’exclamer : « Prends ce que tu veux ! C’est moi qui offre ! » © kerushirei
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Re: ♦ I will never let you down || ft. MeeYung | Mar 14 Fév - 18:59
I WILL NEVER LET YOU DOWN...
« J'ai toujours fait d'mon mieux ! » Je laisse échapper un rire, me raccrochant à la main de ma meilleure amie. J'aimerais pouvoir faire plus mais je sais que c'est impossible. Apprendre qu'elle est à nouveau malade, c'est comme un coup de marteau violent sur la tête. On ne s'y attend pas vraiment, ou peut être bien que je n'ai rien vu venir, et ça prend par surprise, comme ça. C'est perturbant. J'ai toujours connu le sentiment de ceux qui font partie de l'entourage proche d'une personne malade, et ça me suffit pour savoir à quel point tout ça doit être difficile et éprouvant pour Mee Yung. Mais je me sens si faible face à cette situation. J'enroule rapidement mes bras autour d'elle pour la serrer contre moi. Je me pince les lèvres, c'est horrible de ne rien pouvoir faire, j'arrive même pas à être rassurant et je le sais. Mais je veux pouvoir en profiter et passer un moment avec elle. Je secoue légèrement la tête alors qu'elle se redresse et je lui offre un sourire. « C'est parfait ça ! » Je récupère un peu d'enthousiasme et laisse mes inquiétudes de côté tant qu'elle est là. Disons que c'est le moins que je puisse faire pour elle. Je n'ai pas envie de lui prendre la tête, à vrai dire, je ne lui ai jamais beaucoup parlé de ce que je peut ressentir par rapport à sa maladie, même si elle s'en doute largement. On se connait depuis bien trop longtemps pour que elle le sache aussi bien que moi. Je n'ai juste pas envie de l'embêter avec des futilités pareilles alors qu'elle vit bien pire. Je n'ai pas réellement le temps de répondre à sa dernière question qu'elle me pousse déjà en direction de la cafétéria. Sur le trajet, je relève régulièrement la tête vers Mee Yung pour lui offrir quelques sourires, aussi rassurants puissent-ils être. Une fois arrivés, je la laisse faire de la place pour moi, peu habitué à cet inversement des rôles. Néanmoins, ça a le don de me faire sourire, de voir que ça ne changera jamais entre nous, qu'on continuera toujours de veiller l'un sur l'autre, quoi qu'il arrive. A peine installés, une serveuse vient vers nous. Je regarde Mee Yung passer commande avant de tourner ma tête vers l'autre jeune femme. « J'vais prendre un cappuccino aussi, s'il vous plaît. » Elle ne tarde pas à repartir, nous laissant ma meilleure amie et moi seuls à notre table. « Bon alors, comment ça va toi ? » Mon regard peut certainement me trahir, mais j'essaie de ne pas trop montrer à quel point je suis stressé par cette nouvelle. Je veux juste m'assurer qu'elle sache que je serais toujours là, et que ce n'est pas ça qui va m'empêcher de continuer à veiller sur elle.
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Ft. MA BFF LA MEILLEURE ♥
« J'ai toujours fait d'mon mieux ! » Je laisse échapper un rire, me raccrochant à la main de ma meilleure amie. J'aimerais pouvoir faire plus mais je sais que c'est impossible. Apprendre qu'elle est à nouveau malade, c'est comme un coup de marteau violent sur la tête. On ne s'y attend pas vraiment, ou peut être bien que je n'ai rien vu venir, et ça prend par surprise, comme ça. C'est perturbant. J'ai toujours connu le sentiment de ceux qui font partie de l'entourage proche d'une personne malade, et ça me suffit pour savoir à quel point tout ça doit être difficile et éprouvant pour Mee Yung. Mais je me sens si faible face à cette situation. J'enroule rapidement mes bras autour d'elle pour la serrer contre moi. Je me pince les lèvres, c'est horrible de ne rien pouvoir faire, j'arrive même pas à être rassurant et je le sais. Mais je veux pouvoir en profiter et passer un moment avec elle. Je secoue légèrement la tête alors qu'elle se redresse et je lui offre un sourire. « C'est parfait ça ! » Je récupère un peu d'enthousiasme et laisse mes inquiétudes de côté tant qu'elle est là. Disons que c'est le moins que je puisse faire pour elle. Je n'ai pas envie de lui prendre la tête, à vrai dire, je ne lui ai jamais beaucoup parlé de ce que je peut ressentir par rapport à sa maladie, même si elle s'en doute largement. On se connait depuis bien trop longtemps pour que elle le sache aussi bien que moi. Je n'ai juste pas envie de l'embêter avec des futilités pareilles alors qu'elle vit bien pire. Je n'ai pas réellement le temps de répondre à sa dernière question qu'elle me pousse déjà en direction de la cafétéria. Sur le trajet, je relève régulièrement la tête vers Mee Yung pour lui offrir quelques sourires, aussi rassurants puissent-ils être. Une fois arrivés, je la laisse faire de la place pour moi, peu habitué à cet inversement des rôles. Néanmoins, ça a le don de me faire sourire, de voir que ça ne changera jamais entre nous, qu'on continuera toujours de veiller l'un sur l'autre, quoi qu'il arrive. A peine installés, une serveuse vient vers nous. Je regarde Mee Yung passer commande avant de tourner ma tête vers l'autre jeune femme. « J'vais prendre un cappuccino aussi, s'il vous plaît. » Elle ne tarde pas à repartir, nous laissant ma meilleure amie et moi seuls à notre table. « Bon alors, comment ça va toi ? » Mon regard peut certainement me trahir, mais j'essaie de ne pas trop montrer à quel point je suis stressé par cette nouvelle. Je veux juste m'assurer qu'elle sache que je serais toujours là, et que ce n'est pas ça qui va m'empêcher de continuer à veiller sur elle.© kerushirei
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Re: ♦ I will never let you down || ft. MeeYung | Dim 2 Avr - 2:00
I WILL NEVER LET YOU DOWN...
C’est vrai… Evan a toujours fait de son mieux. Même mieux que ça, pour être honnête. Et pour ça, je lui en serais éternellement reconnaissante. Parce qu’on ne guérit pas d’un cancer ou de je ne sais quelle autre maladie seulement grâce aux médicaments, aux soins ou aux opérations. Certes, toutes ces choses sont indispensables à la guérison. Mais elles ne suffisent pas… Guérir ça se passe également dans la tête. Et je sais de quoi je parle parce que quand on passe des jours et des jours dans un hôpital, qu’on est confronté à toutes sortes d’horreurs, ce n’est pas toujours la douleur physique qui est la plus difficile à supporter. Et dans ces moments là, on a besoin d’être entourés. De savoir que des personnes sont et seront toujours là pour nous. Ça aide… Énormément. D’ailleurs, je ne sais pas s’ils s’en rendent vraiment compte. Evan, Ji Soo, Su Ah, mes parents et toutes ces autres personnes qui ont su être là quand j’en avais besoin... Je ne sais pas s’ils savent tout l’impact qu’ils ont eu, ces dix dernières années, la force qu’ils ont su m’apporter par le seul fait de leur présence à mes côtés. Je ne leur en ai jamais parlé d’ailleurs mais, à plusieurs reprises, j’ai voulu abandonner. J’ai voulu arrêter de me battre. Parce que c’était trop difficile, trop dur… Mais les savoir près de moi m’a reboosté. Ça m’a redonné le courage et toute la hargne nécessaire pour affronter la maladie. Et je sais que ce sera encore le cas. Que si j’arrive à m’en sortir, ce sera en grande partie grâce à eux. C’est pour ça que je m’en veux de ne pas avoir été honnête, dès le départ, avec eux. Je m’en veux parce que je sais qu’ils se sentent énormément concernés. Je le vois d’ailleurs aux regards et aux sourires que me lance mon meilleur ami. Sourires que je m’empresse de lui rendre, soit dit en passant. Puis finalement nous arrivons à la cafétéria de l’hôpital et après avoir passé commande, je reporte mon attention sur le jeune homme, quand celui-ci me demande comment je vais. Bien évidemment, je comprends rapidement où il veut en venir et lui adressant un sourire, je finis par répondre : « Je vais bien… » Oui, malgré tout, je vais bien. D’ailleurs, pourtant quelque peu hésitante au début, je juge finalement bon d’ajouter : « Tu sais, quand j’ai appris la nouvelle, ce fut dur… Je croyais que je n’allais pas m’en remettre… » Je baisse légèrement la tête, ressentant soudainement une certaine honte en pensant à ce que je m’apprête à lui révéler, et soupir doucement, avant de finalement relever la tête vers lui. « Pendant un instant, je me suis même mise à penser des choses affreuses comme "A quoi bon me battre ? S’il est revenu une fois, il reviendra une troisième fois, puis une quatrième et ainsi de suite…" ! J’ai vraiment pensé abandonner, tu sais ? » Je me tais pendant un court instant, observant la réaction de mon meilleur ami, avant de poursuivre : « Mais après je me suis dit que je n’avais pas le droit de faire ça... Que, même si c’était difficile, je ne pouvais pas abandonner sans me battre. Ce n’est pas moi... Ça ne me ressemble pas. Et puis ce serait également comme vous abandonner vous et, ça, il en est hors de question ! Alors, oui, ça va… Enfin, ça va mieux, en tout cas ! » Une nouvelle fois, je lui adresse un sourire des plus sincères, se voulant également rassurant, avant d’adresser un « Merci ! » à la serveuse qui vient finalement déposer nos deux cappuccinos sur la table. « Et toi ? A part tout ça, ça va ? Tu ne t’ennuies pas trop ici ? » Question un peu idiote. Surtout de la part d’une personne qui sait à quel point passer des jours enfermés dans une chambre d’hôpital peut parfois être un supplice. « Tu manges bien, au moins ? » Ça aussi, c’est un peu idiot. Surtout quand on connait la réputation de la nourriture servit dans ces endroits…
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FT. MON BFF, LE MEILLEUR ♥
C’est vrai… Evan a toujours fait de son mieux. Même mieux que ça, pour être honnête. Et pour ça, je lui en serais éternellement reconnaissante. Parce qu’on ne guérit pas d’un cancer ou de je ne sais quelle autre maladie seulement grâce aux médicaments, aux soins ou aux opérations. Certes, toutes ces choses sont indispensables à la guérison. Mais elles ne suffisent pas… Guérir ça se passe également dans la tête. Et je sais de quoi je parle parce que quand on passe des jours et des jours dans un hôpital, qu’on est confronté à toutes sortes d’horreurs, ce n’est pas toujours la douleur physique qui est la plus difficile à supporter. Et dans ces moments là, on a besoin d’être entourés. De savoir que des personnes sont et seront toujours là pour nous. Ça aide… Énormément. D’ailleurs, je ne sais pas s’ils s’en rendent vraiment compte. Evan, Ji Soo, Su Ah, mes parents et toutes ces autres personnes qui ont su être là quand j’en avais besoin... Je ne sais pas s’ils savent tout l’impact qu’ils ont eu, ces dix dernières années, la force qu’ils ont su m’apporter par le seul fait de leur présence à mes côtés. Je ne leur en ai jamais parlé d’ailleurs mais, à plusieurs reprises, j’ai voulu abandonner. J’ai voulu arrêter de me battre. Parce que c’était trop difficile, trop dur… Mais les savoir près de moi m’a reboosté. Ça m’a redonné le courage et toute la hargne nécessaire pour affronter la maladie. Et je sais que ce sera encore le cas. Que si j’arrive à m’en sortir, ce sera en grande partie grâce à eux. C’est pour ça que je m’en veux de ne pas avoir été honnête, dès le départ, avec eux. Je m’en veux parce que je sais qu’ils se sentent énormément concernés. Je le vois d’ailleurs aux regards et aux sourires que me lance mon meilleur ami. Sourires que je m’empresse de lui rendre, soit dit en passant. Puis finalement nous arrivons à la cafétéria de l’hôpital et après avoir passé commande, je reporte mon attention sur le jeune homme, quand celui-ci me demande comment je vais. Bien évidemment, je comprends rapidement où il veut en venir et lui adressant un sourire, je finis par répondre : « Je vais bien… » Oui, malgré tout, je vais bien. D’ailleurs, pourtant quelque peu hésitante au début, je juge finalement bon d’ajouter : « Tu sais, quand j’ai appris la nouvelle, ce fut dur… Je croyais que je n’allais pas m’en remettre… » Je baisse légèrement la tête, ressentant soudainement une certaine honte en pensant à ce que je m’apprête à lui révéler, et soupir doucement, avant de finalement relever la tête vers lui. « Pendant un instant, je me suis même mise à penser des choses affreuses comme "A quoi bon me battre ? S’il est revenu une fois, il reviendra une troisième fois, puis une quatrième et ainsi de suite…" ! J’ai vraiment pensé abandonner, tu sais ? » Je me tais pendant un court instant, observant la réaction de mon meilleur ami, avant de poursuivre : « Mais après je me suis dit que je n’avais pas le droit de faire ça... Que, même si c’était difficile, je ne pouvais pas abandonner sans me battre. Ce n’est pas moi... Ça ne me ressemble pas. Et puis ce serait également comme vous abandonner vous et, ça, il en est hors de question ! Alors, oui, ça va… Enfin, ça va mieux, en tout cas ! » Une nouvelle fois, je lui adresse un sourire des plus sincères, se voulant également rassurant, avant d’adresser un « Merci ! » à la serveuse qui vient finalement déposer nos deux cappuccinos sur la table. « Et toi ? A part tout ça, ça va ? Tu ne t’ennuies pas trop ici ? » Question un peu idiote. Surtout de la part d’une personne qui sait à quel point passer des jours enfermés dans une chambre d’hôpital peut parfois être un supplice. « Tu manges bien, au moins ? » Ça aussi, c’est un peu idiot. Surtout quand on connait la réputation de la nourriture servit dans ces endroits…© kerushirei
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Re: ♦ I will never let you down || ft. MeeYung | Lun 3 Avr - 22:00
I WILL NEVER LET YOU DOWN...
Finalement, en y réfléchissant, j'ai connu Mee Yung avec cette maladie une grande partie de sa vie. Ca me fait mal dans le fond de voir que la maladie peut toucher des personnes aussi gentilles et fortes qu'elle. Comme une part d'injustice de la nature qu'on ne peut que subir, et combattre le plus longtemps possible. C'est le sentiment que j'ai en face d'elle, et ça fait toujours mal. Quand je pense à quel point ça peut m'être difficile de penser à sa maladie, je n'ose surtout pas imaginer ce que ça doit être pour elle, qui se retrouve à devoir y faire face une nouvelle fois. On nous dit pas à quel point ça peut faire peur aussi. Une peur constante d'une rechute, ou de pire encore. La peur de ce genre d'instant, ou on apprend que tout ça recommence alors qu'on pensait tous en avoir fini. C'est comme un cercle vicieux qui décuple à chaque fois tous ces sentiments. Et nous, de notre côté, on réapprend à chaque fois à vivre avec. Mais c'est pas pour autant que j'abandonnerais, que j'arrêterais d'être présent pour elle. J'en serais incapable dans tous les cas. Assis en face de Mee Yung, je ne peux que l'écouter parler, lui prendre la main. C'est un geste rassurant, autant pour elle que pour moi. Autant pour lui dire que je suis toujours présent, qu'importe que la maladie soit encore là ou non, autant pour me rassurer moi, me dire qu'elle est là, encore une fois prête à se battre. Qu'elle n'est pas encore partie et qu'il nous reste pas mal de souvenirs à créer ensemble. Je n'ose rien dire, laissant ses mots parvenir à mes oreilles tout en me pinçant un peu les lèvres, bassant parfois le regard. Je n'ai jamais douté de ses capacités en ce qui concerne sa force, je sais qu'elle ne lâchera pas, mais c'est toujours difficile d'admettre que parfois, elle aussi peut avoir des moments de faiblesse. "Je doute pas d'toi. Je sais pertinement que tu continueras de t'battre. Et moi, et les autres aussi, on sera toujours là pour t'aider du mieux qu'on peut. T'es pas toute seule dans ce combat, tu le s'ras jamais. J'comprend que t'ai parfois envie d'abandonner, mais j'sais surtout que t'es forte, et que tu vas t'en sortir, encore une fois." Je lui offre un nouveau sourire alors que la serveuse apporte nos boissons. Je la remercie à mon tour avant de me retourner vers Mee Yung. A elle de me retourner la question, ce qui me fait lâcher un petit rire. "Bah écoute, ça va hein. Jae In vient me voir quand il peut, Hana aussi, j'ai pas à m'plaindre." Et j'oserais pas le faire devant elle. Elle sait mieux que quiconque à quel point ça peut parfois être l'enfer d'être coincé entre quatre murs d'hôpital. Je me met à chuchoter, avec un petit sourire amusé sur le visage. "Je mange plus de biscuits d'la machine à bouffe du couloir que leurs plats, mais tu l'gardes pour toi hein." Je ris à nouveau en me redressant, essayant de mettre un peu de bonne humeur dans notre conversation, même si ce n'est pas évident, vu la raison de notre présence ici. Mais il paraît qu'il faut toujours rester positif. C'est jamais facile, mais faut savoir faire de son mieux, surtout dans ce genre de situation.
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Ft. MA BFF LA MEILLEURE ♥
Finalement, en y réfléchissant, j'ai connu Mee Yung avec cette maladie une grande partie de sa vie. Ca me fait mal dans le fond de voir que la maladie peut toucher des personnes aussi gentilles et fortes qu'elle. Comme une part d'injustice de la nature qu'on ne peut que subir, et combattre le plus longtemps possible. C'est le sentiment que j'ai en face d'elle, et ça fait toujours mal. Quand je pense à quel point ça peut m'être difficile de penser à sa maladie, je n'ose surtout pas imaginer ce que ça doit être pour elle, qui se retrouve à devoir y faire face une nouvelle fois. On nous dit pas à quel point ça peut faire peur aussi. Une peur constante d'une rechute, ou de pire encore. La peur de ce genre d'instant, ou on apprend que tout ça recommence alors qu'on pensait tous en avoir fini. C'est comme un cercle vicieux qui décuple à chaque fois tous ces sentiments. Et nous, de notre côté, on réapprend à chaque fois à vivre avec. Mais c'est pas pour autant que j'abandonnerais, que j'arrêterais d'être présent pour elle. J'en serais incapable dans tous les cas. Assis en face de Mee Yung, je ne peux que l'écouter parler, lui prendre la main. C'est un geste rassurant, autant pour elle que pour moi. Autant pour lui dire que je suis toujours présent, qu'importe que la maladie soit encore là ou non, autant pour me rassurer moi, me dire qu'elle est là, encore une fois prête à se battre. Qu'elle n'est pas encore partie et qu'il nous reste pas mal de souvenirs à créer ensemble. Je n'ose rien dire, laissant ses mots parvenir à mes oreilles tout en me pinçant un peu les lèvres, bassant parfois le regard. Je n'ai jamais douté de ses capacités en ce qui concerne sa force, je sais qu'elle ne lâchera pas, mais c'est toujours difficile d'admettre que parfois, elle aussi peut avoir des moments de faiblesse. "Je doute pas d'toi. Je sais pertinement que tu continueras de t'battre. Et moi, et les autres aussi, on sera toujours là pour t'aider du mieux qu'on peut. T'es pas toute seule dans ce combat, tu le s'ras jamais. J'comprend que t'ai parfois envie d'abandonner, mais j'sais surtout que t'es forte, et que tu vas t'en sortir, encore une fois." Je lui offre un nouveau sourire alors que la serveuse apporte nos boissons. Je la remercie à mon tour avant de me retourner vers Mee Yung. A elle de me retourner la question, ce qui me fait lâcher un petit rire. "Bah écoute, ça va hein. Jae In vient me voir quand il peut, Hana aussi, j'ai pas à m'plaindre." Et j'oserais pas le faire devant elle. Elle sait mieux que quiconque à quel point ça peut parfois être l'enfer d'être coincé entre quatre murs d'hôpital. Je me met à chuchoter, avec un petit sourire amusé sur le visage. "Je mange plus de biscuits d'la machine à bouffe du couloir que leurs plats, mais tu l'gardes pour toi hein." Je ris à nouveau en me redressant, essayant de mettre un peu de bonne humeur dans notre conversation, même si ce n'est pas évident, vu la raison de notre présence ici. Mais il paraît qu'il faut toujours rester positif. C'est jamais facile, mais faut savoir faire de son mieux, surtout dans ce genre de situation.© kerushirei
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Re: ♦ I will never let you down || ft. MeeYung | Ven 25 Aoû - 20:28
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Ça fait tellement de bien de se confier. Tellement de bien au cœur. Parce que, bizarrement et contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est pas une chose que je fais souvent. Les gens ont tendance à me voir comme une jeune femme spontanée, toujours souriante, bavarde et pleine de vie. Ce que je suis, bien évidemment. Je ne le nie pas... Mais, comme tout le monde, j'ai mes moments de faiblesse. Ces moments où tout va mal et où les sourires que je peux arborer ne sont que façade. Et, dans ces moments là, j'ai souvent la fâcheuse manie de préférer vouloir tout garder pour moi. De peur d'ennuyer les autres avec mes problèmes, sûrement. Mais aussi parce qu'après avoir passé autant de temps à l’hôpital et après avoir côtoyé autant de personnes malades, on finit toujours par se dire qu'il y a pire dans le monde et que notre cas n'est pas forcément aussi grave qu'on l'aurait imaginé. C'est peut-être idiot de penser comme ça. Surtout quand on est atteint d'un cancer. Mais c'est ce que j'ai pensé pendant un temps et ce que je continue de penser. D'ailleurs, pour cette raison, lorsque j'ai enfin quitté l’hôpital après de longs mois de convalescence, il y a maintenant un peu plus de dix ans, mes parents ont longtemps insisté pour que je consulte un psychologue. Car ils savaient (ou du moins ont fini par comprendre) que je gardais beaucoup de choses pour moi et que derrière mes sourires se cachait un certain mal être que je n'osais pas forcément révéler. C'est d'ailleurs toujours un peu le cas... La preuve étant que malgré le fait que tout ça me titille l'esprit depuis plusieurs semaines maintenant, ce n'est que maintenant que je m'autorise à en parler avec Evan. Et oui, ça fait du bien. Beaucoup de bien. Encore plus lorsque j'entends toutes ces paroles réconfortantes émaner de mon meilleur ami, à qui je finis par adresser un énième sourire. M'emparant ensuite de la tasse que vient de déposer la serveuse devant moi, je décide finalement d'orienter la conversation vers le Pyobeom et bois une gorgée de ma boisson chaude, dont la température un peu trop élevée m'arrache une faible grimace. Grimace qui laisse cependant très vite sa place à un sourire en coin, un brin malicieux, quand le jeune homme m'avoue ses péchés. « Quel petit coquin... » Mais, en même temps, je le comprends tellement. Dix ans en arrière, c'est moi qui mangeais tout sauf ce que les gentilles infirmières venaient déposer sur ma table de chambre. « Mais tu sais que manger trop de biscuits, c'est pas super bon pour la ligne ? Quand tu vas sortir d'ici, bonjour le p'tit bidou ! » Je laisse échapper un rire et me redresse légèrement par dessus la table pour pouvoir contempler son ventre à travers son tee shirt, avant de poursuivre, taquine : « Bon, ça va, y'a encore un peu de marge ! » Je me rassois ensuite et reporte ma tasse de cappuccino à mes lèvres mais finis par ajouter : « Plus sérieusement, si tu veux manger quelque chose en particulier, n'hésite pas à m'appeler, hein ?! J'irais t'en acheter ! » Je lui préparerais bien quelques petits plats, moi-même, mais je ne suis pas certaine que ces derniers soient meilleurs que ceux qu'on lui propose ici. Les Sango eux même ont d'ailleurs pris l'habitude de me dire que ma nourriture constitue un remède plutôt pas mal quand on a envie d'aller aux toilettes mais qu'on a un peu de mal une fois sur le trône. Pas très charmant, je vous l'accorde. Et, heureusement, il en faut plus pour me convaincre d'abandonner l'idée de me retrouver derrière les fourneaux. Mais, au cas où, je préfère attendre encore un peu avant de ramener quelque chose de ma propre création, à Evan. Le pauvre a déjà bien assez de problèmes avec sa jambe, on ne va pas lui ajouter à ça des problèmes d'estomac...
Ps; je suis vraiment vraiment désolée pour le retard t'peux me fouetter si tu le veux :((
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FT. MON BFF, LE MEILLEUR
Ça fait tellement de bien de se confier. Tellement de bien au cœur. Parce que, bizarrement et contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est pas une chose que je fais souvent. Les gens ont tendance à me voir comme une jeune femme spontanée, toujours souriante, bavarde et pleine de vie. Ce que je suis, bien évidemment. Je ne le nie pas... Mais, comme tout le monde, j'ai mes moments de faiblesse. Ces moments où tout va mal et où les sourires que je peux arborer ne sont que façade. Et, dans ces moments là, j'ai souvent la fâcheuse manie de préférer vouloir tout garder pour moi. De peur d'ennuyer les autres avec mes problèmes, sûrement. Mais aussi parce qu'après avoir passé autant de temps à l’hôpital et après avoir côtoyé autant de personnes malades, on finit toujours par se dire qu'il y a pire dans le monde et que notre cas n'est pas forcément aussi grave qu'on l'aurait imaginé. C'est peut-être idiot de penser comme ça. Surtout quand on est atteint d'un cancer. Mais c'est ce que j'ai pensé pendant un temps et ce que je continue de penser. D'ailleurs, pour cette raison, lorsque j'ai enfin quitté l’hôpital après de longs mois de convalescence, il y a maintenant un peu plus de dix ans, mes parents ont longtemps insisté pour que je consulte un psychologue. Car ils savaient (ou du moins ont fini par comprendre) que je gardais beaucoup de choses pour moi et que derrière mes sourires se cachait un certain mal être que je n'osais pas forcément révéler. C'est d'ailleurs toujours un peu le cas... La preuve étant que malgré le fait que tout ça me titille l'esprit depuis plusieurs semaines maintenant, ce n'est que maintenant que je m'autorise à en parler avec Evan. Et oui, ça fait du bien. Beaucoup de bien. Encore plus lorsque j'entends toutes ces paroles réconfortantes émaner de mon meilleur ami, à qui je finis par adresser un énième sourire. M'emparant ensuite de la tasse que vient de déposer la serveuse devant moi, je décide finalement d'orienter la conversation vers le Pyobeom et bois une gorgée de ma boisson chaude, dont la température un peu trop élevée m'arrache une faible grimace. Grimace qui laisse cependant très vite sa place à un sourire en coin, un brin malicieux, quand le jeune homme m'avoue ses péchés. « Quel petit coquin... » Mais, en même temps, je le comprends tellement. Dix ans en arrière, c'est moi qui mangeais tout sauf ce que les gentilles infirmières venaient déposer sur ma table de chambre. « Mais tu sais que manger trop de biscuits, c'est pas super bon pour la ligne ? Quand tu vas sortir d'ici, bonjour le p'tit bidou ! » Je laisse échapper un rire et me redresse légèrement par dessus la table pour pouvoir contempler son ventre à travers son tee shirt, avant de poursuivre, taquine : « Bon, ça va, y'a encore un peu de marge ! » Je me rassois ensuite et reporte ma tasse de cappuccino à mes lèvres mais finis par ajouter : « Plus sérieusement, si tu veux manger quelque chose en particulier, n'hésite pas à m'appeler, hein ?! J'irais t'en acheter ! » Je lui préparerais bien quelques petits plats, moi-même, mais je ne suis pas certaine que ces derniers soient meilleurs que ceux qu'on lui propose ici. Les Sango eux même ont d'ailleurs pris l'habitude de me dire que ma nourriture constitue un remède plutôt pas mal quand on a envie d'aller aux toilettes mais qu'on a un peu de mal une fois sur le trône. Pas très charmant, je vous l'accorde. Et, heureusement, il en faut plus pour me convaincre d'abandonner l'idée de me retrouver derrière les fourneaux. Mais, au cas où, je préfère attendre encore un peu avant de ramener quelque chose de ma propre création, à Evan. Le pauvre a déjà bien assez de problèmes avec sa jambe, on ne va pas lui ajouter à ça des problèmes d'estomac... © kerushirei
Ps; je suis vraiment vraiment désolée pour le retard
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