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THEY WONT FUCK US.
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THEY WONT FUCK US. | Lun 22 Aoû - 21:29 Citer EditerSupprimer
TENUE ]] Il fixe son téléphone avec une telle surprise qu’il ne peut pas s’empêcher de lâcher un petit rire. C’est quoi ces conneries ? Il entend encore la voix de la jeune fille, un brin paniquée, un brin inquiète, lui balancer tout ça d’un bloc. Bom Chan lâche un putain de juron en repoussant la jeune fille allongé sur lui. « Je dois y aller. » il attrape son caleçon et l’enfile rapidement. Il est sur les nerfs. Il est furieux. Pas de ce qu’a fait Rei, mais de voir son meilleur ami s’être fait chopper. Il aurait voulu lui éviter ça parce qu’ils ont réussi à monter jusqu’à lui c’est qu’ils ont soit des preuves soit que son nom fera bien dans le dossier pour le foutre en taule après que quelqu’un l’ai balancé. Dans tous les cas il est dans la merde. Bom Chan serre les dents et s’habille en vitesse avant de récupérer ses clés de moto. Il à l’adresse, il connait aussi les droits de son meilleur ami après être passé par là un million de fois. Il sait qu’il a droit à un appel et de la visite. Au moins une. Il accélère un peu plus, les secondes lui paraissent durer des heures et le trajet jusqu’au lieu d’arrestation de son meilleur ami lui parait être à l’autre bout de la ville. Il arrive en trombe sur le parking et se gare rapidement. Il entre dans le commissariat en retirant son casque et affaire un air si sévère et si froid que l’homme de l’accueil sursaute légèrement en le voyant. Surement un gamin qui fait son service militaire et qu’on a foutu à l’accueil par manque d’effectif. « Je veux voir Urakawa Rei. » Ce n’est qu’un ordre qui siffle dans l’air. Son regard orage se pose sur ce novice et bien sûr on l’oblige à attendre de longues minutes avant de pouvoir le rejoindre. Comme s’ils étaient débordés. Ils veulent juste faire chier. Mais Bom Chan fait tout pour garder son calme, parce qu’il sait qu’en s’énervant ils seront en droit de lui refuser ce droit de visite. Et Bom Chan ferait n’importe quoi pour Rei. Il patiente alors, trahissant sa colère par ce mouvement de jambes répétitif et régulier. Stressé, sur les nerfs, il fixe devant lui en affichant une mine froide. Il finit par être conduit à travers les couloirs et entre dans une salle où il est pour l’instant seul. On l’invite à s’asseoir mais c’est les cents pas qu’il préfère faire.
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Re: THEY WONT FUCK US. | Mar 23 Aoû - 23:07 Citer EditerSupprimer
Wearing. | Les yeux explosés, sa moustache mal rasée, des cernes bleues et le teint cireux. Rei était dans un piteux état, il n'avait pas dormi de la nuit, il avait soif, et il avait mal à la jambe. Tout c'était passé très vite. Il était avec Wen Yi quand la police avait débarqué. Il s'était retrouvé plaqué au sol, menotté, malmené. Il a beau se concentrer il ne se souvient pas très bien de ce qu'il s'est passé, de la réaction de Wen Yi, de ce qu'on lui a dit. Il se souvient que les flics l'avaient insulté, après tout il était un putain de japonais qui avait allumé un feu qui avait tué des coréens. S'ils savaient... S'ils savaient comme il s'en fout. La seule chose qui le tourmente, c'est ce qu'on dira à sa petite sœur pour lui expliquer qu'il était incarcéré. En plus d'avoir un frère toxico, elle allait avoir un frère taulard, et si elle voulait se faire un nom dans le monde du dessin et du manhwa, la réputation de son frère allait la suivre... Sa deuxième inquiétude était ses cachets. Sa hanche lui faisait tellement mal, la douleur résonnait dans toute sa jambe, jusque la cheville. Pour le moment il serrait les dents, mais il savait, il sentait que bientôt il serait couché au fond de sa cellule à pleurer pour qu'on le soulage ou qu'on l'abatte selon ce qui serait le plus rapide. Il sortit de la contemplation de sa vie misérable lorsqu'on ouvrit la porte de sa cellule, et en lui repassant les menottes, on l'emmena au parloir. Qui était là ? Il n'avait appelé personne, qu'on le laisse s'enterrer. Il sentait l'odeur de sueur sur son t-shirt qu'il portait depuis la veille, et ça rajoutait à la nausée que lui collait la douleur. Il vit une silhouette face à la vitre, et le reconnu tout de suite. Bom Chan avait l'air d'un lion en cage à tourner en rond comme ça. Rei se laissa tomber violemment sur la chaise pour ne pas forcer sur sa jambe. Il frappa à la vitre pour attirer l'attention de son meilleur ami. Finalement il était content de le voir là. Il prit le combiné de téléphone qui se trouvait à côté de lui. « Salut vieux frère. » Il essayait de feindre que tout allait bien, finalement, ils le savaient tous les deux que ça arriverait. « Il leur aura fallu quatre mois finalement, j'ai bien fait de baiser au maximum pendant que j'en avais le temps... » Il força un rire sans joie, les choses n'auraient pas pu être pires et il ne voyait aucune issue.
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Re: THEY WONT FUCK US. | Mer 24 Aoû - 15:39 Citer EditerSupprimer
TENUE ]] Il a la haine Bom Chan, parce qu’il sait très bien que ces connards ne vont pas prendre les pincettes pour leur hôte et qu’ils vont le défoncer. Bom Chan tourne en rond dans cette salle et fini par lâcher un soupir de soulagement en voyant son meilleur ami arriver. Il grimace en le voyant s’asseoir aussi lourdement et s’assoit en face de lui. « Ces connards t’ont touché ? » demande-t-il abruptement en jetant un regard noir vers les gardes non loin. Il serre les dents et ne fera aucun commentaire sur la mine affreuse de son meilleur, d’ordinaire il aurait pu en rire, ouais d’ordinaire il aurait pu se foutre de sa gueule pour détendre l’atmosphère mais aujourd’hui le cœur n’y était pas. S’il pouvait Bom Chan crèverait pour prendre sa place, parce qu’il sait que des deux, il serait celui qui supporterait le plus la prison. Son addiction au sexe n’était pas suffisante pour le retenir face à l’addiction et à la blessure de son meilleur ami. Il serre les dents et le sonde du regard, il ne rit pas Bom Chan, il est en colère, furieux, il a la haine de pas avoir si protéger plus son meilleur ami. Il serre le poing « S’il se passe quoique ce soit tu me le dis ! Si y a besoin je prendrais des photos ! Et tu ne dis rien ! Si c’est connard te cuisine tu ne parles pas, tu dis rien, tu comprends Rei ?! Tu ne dis rien ! » Il est si féroce Bom Chan sous son calme apparent. « Je vais te sortir de là, te trouver un putain d’avocat. Jusque-là tu fais profil bas. » Il marque une pause et réalise qu’il n’est pas vraiment d’un grand soutient à cet instant … « Tien le coup frère, ça ira ok ? » Il se montre inquiet et ajoute avec un pauvre sourire en coin, parce que de toute façon se foutre de lui c’est trop naturel. « C’est ta meuf qui m’a prévenu. T’étais en train de baiser quand ils t’ont choppé ? »
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Re: THEY WONT FUCK US. | Sam 27 Aoû - 19:23 Citer EditerSupprimer
Wearing. | Bien qu'il n'ait pas appelé Bom Chan, il était content de voir son meilleur ami. Il pourrait lui passer des consignes avant qu'on ne l'enferme définitivement, parce qu'il n'imaginait pas qu'on puisse le relâcher après ça. Il secoua la tête face à la colère de son meilleur ami, il fallait qu'il se calme, il avait besoin de sa lucidité, car le manque lui ferait bientôt perdre la sienne. « Nan ils m'ont juste un peu bousculé rien de grave. Ils sont trop heureux d'arrêter un sale nippon faut pas leur en vouloir. » Il força une nouvelle fois un rire amer, il était fataliste et résigné. Il avait déconné, il le savait, il devait payer. Après tout, s'il avait la télé et un sac de sable dans lequel taper, il pouvait bien survivre. De toute façon d'ici quelques jours la douleur dans sa jambe serait telle qu'il aura tôt fait de perdre la raison. « J'ai rien à dire, ils ont les images pour prouver leur point de vue. » Rei grimaça à sa propre stupidité. « Quand j'ai vu ma sœur sur le campus, j'ai enlevé mon masque... » Il haussa les épaules. « On se refait pas. Mio aura juste la réputation de son frère qui la précédera. » Il espérait juste que ça ne lui mettrait pas de bâtons dans les roues. Il l'avait déjà assez empêché d'avancer comme ça... Il eut un rire à la remarque de Bom Chan, il avait au moins le mérite de le faire rire. « S'ils étaient arrivés un peu plus tard ils auraient eu le droit à un show... » Il eut un autre rire. Il était un peu surpris que Wen Yi ait appelé Bom Chan, mais il lui était reconnaissant. Il reprit son sérieux, fronçant légèrement les sourcils. « Il faudra se méfier des médias aussi... Je dis pas ça pour me la péter mais j'ai été une star un jour. » Il eut un ricanement. « Si on pouvait réussir à rester discret sur mon identité ça serait pas mal. » Il s'en voulait un peu de lui demander ça parce qu'il savait que la seule solution c'était de graisser la pattes des journalistes. Mais c'était ce qu'il fallait pour protéger le nom de sa sœur également.
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Re: THEY WONT FUCK US. | Jeu 22 Sep - 18:37 Citer EditerSupprimer
TENUE ]] Bom Chan fini par se calmer, enfin d’apparence, contenant ses nerfs pour réussir à réfléchir correctement. Il serre les dents et fixe son meilleur ami, pas enclin à rire de ses vannes ou de ses sarcasmes. Il s’enfonce dans sa chaise en le fixant, l’air ailleurs, concentré, sur le plan qu’il pourrait monter. Il lui en a un peu voulu de ne pas lui avoir dit, pas seulement parce qu’il aurait aimé pouvoir l’empêcher de faire des conneries, mais surtout parce qu’il aurait souhaité être là pour surveiller ses arrières et être franchement plus dispo pour son meilleur ami. Il ne peut que réparer ses conneries sans être certains de réellement réussir. Mais Bom Chan sait qu’il fera tout ce qu’il faut pour que son meilleur ami sorte de là le plus rapidement possible, et qu’il puisse avoir son traitement anti douleur, bien que le jeune coréen se doutait que les doses de bases ne suffirait pas. C’était beaucoup trop peu comparé à la consommation habituelle de Rei. Mais ça encore, il s’occuperait de lui fournir ce qu’il lui fallait. Il écoutait les recommandations de son meilleur ami en acquiesçant. Les médias il savait comment s’en occuper, et l’argent il en avait. Il pourra lui payer le meilleur des avocats quittent à y faire passer toute sa thune et celle de sa famille. Les Lee n’allaient pas être déçus, mais accepter Bom Chan c’était accepter Rei, et si Rei avait besoin de thune et d’un avocat serial killer alors c’est ce qu’il aura. « Je vais te sortir de là mec, j’i déjà des contacts avec un super avocat, leur commis d’office ils vont se le foutre dans le cul. » il jette un regard noir au gardien et ajoute « Demain je t’apporte des fringues propres et je vais tout faire pour que tu ais des cachets. » il croise le regard de son meilleur ami « Je m’occupe de tout, et d’ta sœur ok ? Elle ne saura rien de tout ça, je te le promets ! » Il aimerait pouvoir faire tellement plus, genre prendre sa place. Il s’ne branle Bom Chan des conséquences, s’il peut juste protéger son frère, son vrai, celui qui se trouve en face de lui, il n’hésitera pas une seule seconde.
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Re: THEY WONT FUCK US. | Lun 3 Oct - 22:20 Citer EditerSupprimer
Wearing. | S'il y avait bien quelqu'un en qui Rei avait une confiance aveugle, c'était bien en Bom Chan. Il aurait pu mettre sa vie entre ses mains sans avoir le moindre doute. Au fond, c'était un peu ce qu'il était en train de faire en lui demandant de limiter les dégâts autour de son arrestation. Rei avait joué avec le feu – au sens propre comme au sens figuré – il en assumait les conséquences, il voulait juste limiter le poids de ces conséquences sur certaines personnes. Il pensait d'abord à sa sœur, mais aussi à Wen Yi qui était avec lui au moment de son arrestation, et bien évidemment, à Kyong Hee. Il s'était rapproché de la CPE, il ne savait pas trop où il en était, mais il savait qu'il ne souhaitait pas qu'elle apprenne son rôle dans les incendies de l'université. Il savait que Bom Chan ferait tout ce qu'il faudrait pour que personne ne sache que Rei était là, derrière les barreaux. Il adressa un sourire confiant à son meilleur ami malgré cette situation catastrophique. Si une personne était capable de le sortir de là, c'était Bom Chan. Il avait les ressources et les contacts. « Je suis pas inquiet frère, quoiqu'il se passe je sais que t'auras fait tout ce que tu pouvais. » Si jamais l'avocat que lui trouverait son meilleur ami ne parvenait pas à le sortir de là, il ne voulait pas qu'il s'en veuille toute sa vie. « Les fringues t'embête pas, je vais bientôt être incarcéré, j'aurais la combi orange. Par contre pour les cachets... » Il allait en avoir besoin, il en avait déjà besoin. « Fais pas de promesse que tu pourras pas tenir Bom Chan, mais je sais que t'auras essayé... » C'était étrange à quel point il était soudainement serein face à son meilleur ami. Il savait qu'il avait quelqu'un sur qui compter, quelqu'un pour qui il comptait, rien que ce fait suffisait à l'apaiser. « J'ai survécu à ce putain d'accident, je me suis réveillé après mon coma... C'est pas la taule qui va m'achever okay ? » Ces paroles étaient destinées à son meilleur ami autant qu'à lui-même. « J'sais même pas à combien de temps t'as droit en visite... » Il devinait qu'un gardien viendrait le rechercher. « Tu pars pas tout de suite hein ? » Malgré son air paisible, une pointe d'inquiétude perça, c'était bien la présence de Bom Chan qui lui permettait d'être serein, rien d'autre.
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Re: THEY WONT FUCK US. | Sam 15 Oct - 22:56 Citer EditerSupprimer
TENUE ]] Non, Bom Chan ne se contentera pas de faire tout ce qu’il pourra, il fera tout ce qu’il faudra pour que son meilleur ami puisse sortir d’ici. Il s’adosse à sa chaise en l’écoutant parler et son regard reste sombre et il serre les dents. « Est-ce que je t’ai déjà fait une promesse que j’ai pas tenue ?! » S’il lui avait promis ses cachets il lui en promettrait ce qu’il faudra pour qu’il tienne le coup ! La vérité c’est qu’il ne se rend pas compte de la quantité qu’ingurgite son meilleur ami. Alors oui il fera tout pour lui en délivrer ce qu’il faudra, quand bien même ça ne sera jamais assez. Peut-être qu’ils pourront trouver en ça un mal pour un bien. Comme une cure de désintox. Mais si cure il doit y avoir, Bom Chan aurait préféré que son frère n’ait pas à la subit ainsi, parce qu’il sait pertinemment que les docs en prison se foutent royalement de leur détenu et qu’ils pourraient crever personne ne lèverait le petit doigt. Un criminel de plus ou de moins, qu’est-ce que ça pouvait changer ? Bom Chan serre un peu plus les dents, on peut voir les muscles de sa joue se crisper et se décrisper. Il admire la force de caractère de son frère et acquiesce avant de se saisir de sa main. « Évidemment que je reste ! Ils devront me foutre dehors pour que je parte d’ici ces connards ! » Grogne-t-il tout bas en serrant sa paume brulante sur le poing de son meilleur ami. « Putain va aussi falloir que je te ramène tes magasine porno et une poupée gonflable, pas sûre que t’es droit à des visites conjugales. » ricane-t-il doucement pour tenter de détendre l’atmosphère, ne manquant jamais une occasion pour se foutre de la gueule de Rei. Il n’y a encore que comme ça qu’il peut lui faire comprendre à quel point il tient à lui ; et aussi dans cette façon qu’il a de ne pas vouloir lâcher sa main. « Je passerais tous les jours ok ?! » assure-t-il comme une promesse qu’il tiendra de toutes les façons.
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Re: THEY WONT FUCK US. | Sam 22 Oct - 18:52 Citer EditerSupprimer
Wearing. | Il avait raison Bon Chan, jamais il ne lui avait fait de promesse qu'il n'avait pas pu tenir. Mais Rei doutait vraiment cette fois. Il avait l'impression que sa bonne étoile avait cessé de briller dès ses dix neuf ans, alors il doutait qu'un miracle ne puisse le sortir de prison. Pas après tout ce qu'il s'était passé, pas après ces morts et ces blessés. Rei avait peur de nourrir trop d'espoir. Alors il préférait renoncer d'avance, se dire qu'il allait finir sa vie derrière des barreaux, le verdict serait moins difficile à accepter. De toute façon le manque de cachets lui ferait bientôt perdre l'esprit, à quoi bon s'inquiéter ? Il avait beau se répéter ça en boucle dans son esprit, il ne voulait pas voir Bom Chan partir. Il avait peur de retourner dans sa cellule, peur de ses démons qui allaient le prendre à la gorge dès que la porte serait fermée. Seul Bom Chan pourrait empêcher ses démons de l'attaquer, alors il s'accrochait à lui tant qu'il le pouvait. Il s'accrochait à sa présence, à ses mots et à son humour qui était là pour le détendre. Il lâcha un rire tremblant. « Va ma falloir au moins ça, je suis pas habitué à l'abstinence. » Et dire qu'à quelques minutes près la police le choppait en pleine action avec Wen Yi... D'ailleurs, il pensa à la jeune femme. « Tu pourras prendre de ses nouvelles ? Elle était avec moi quand les flics ont débarqué... » Elle devait être choquée, il lui avait en plus avoué que si elle avait failli mourir c'était en partie de sa faute. Il aurait voulu lui parler de Kyong Hee aussi, mais il doutait que son meilleur ami prendrait bien ce qu'il s'était passé entre lui et elle. « Mais merci de laisser ta bite dans ton pantalon. » Il préféra plaisanter de la rencontre entre son frère et Wen Yi, c'était plus sûr. Il eut un sourire hésitant, si Bom Chan venait le voir tous les jours, il allait le voir sombrer dans le manque et la folie... Et pourtant s'il autorisait une seule personne à voir ça c'était lui. « Tu sais combien de temps ça prend un procès ? » Combien de temps allait-il être dans une prison de passage avant d'avoir sa propre cellule. « Je me suis demandé si en contactant le commanditaire il pourrait pas me filer un coup de main, mais c'est un pourri, il préférera me jeter aux crocodiles. Normal, je ferais la même chose à sa place. » Il l'avait déjà manipulé pour enflammer l'université plus que ce que Rei n'avait pensé au point de tuer de nombreux innocents, alors laisser un coupable pourrir en prison n'allait pas être ce qui l'empêcherait de dormir.
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Re: THEY WONT FUCK US. | Sam 19 Nov - 22:51 Citer EditerSupprimer
TENUE ]] Bom Chan se força a hausser les épaules à la blague vaseuse de son meilleur ami. Ouais, il laisserait sa bite dans son pantalon. En temps normal il aurait sûrement tout fait pour se la taper la jolie demoiselle, ou il aurait charrié son frère pour ça, mais pour le coup … il pensait à beaucoup trop de chose pesante et inquiétante pour réussir à sourire. S’il pouvait le toucher, Bom Chan serait capable de le prendre dans ses bras et de le serrer contre lui. Rei avec Syu et son fils représentaient toute sa vie. Toute sa vie. Bom Chan confierait sa propre vie et plus encore entre les mains Rei. « Ouais, j’passerais la voir et je te dirais ça. » Souffle-t-il l’esprit ailleurs avant de lever un regard qui voulait tout dire. C’est long bro. Très long. Mais Bom Chan se voulait confiant, il se voulait encourageant. « Plusieurs mois frère … mais je vais négocier une liberté sous caution. Je ne te laisserais pas croupir ici. » Il grogne sa dernière phrase pour lui montrer la rage avec laquelle il se battra pour lui. Il sait déjà à qui il va s’adresser et ce qu’il faudra faire pour réussir à avoir son aide. Mais il sait qu’il trouvera le meilleur pour Rei. « Tu parles de ce mec à personne ! Tu ne parles à personne avant que je te file un avocat, ils peuvent se servir de n’importe quoi et de tout ce que tu diras pour le retourner à leur avantage ! Ok ?! » On pourrait croire que Bom Chan s’est bouffé plein de série policière, encore et encore, mais la vérité c’est qu’il a souvent eu affaire à la justice et que son casier n’est pas si vierge que ça. Il sait comment fonctionne le système et il refuse que son meilleur ami se fasse avaler aussi facilement. « Tu vas rester quelques jours ici mais tu vas vite être transférer à la prison la plus proche. Celle pour les délits les plus graves … » Il frotte sa nuque et ajoute « Mais ça va aller ok ? Je viendrais te voir aussi souvent que j’en aurais le droit et je te promet que je vais te sortir d’ici. Tu me laisses tout gérer, toi profite de tes vacances tout frais payés blanchis et nourri ok ?! » Un peu d’humour, le peu qu’il arrive à sortir. Il esquisse un sourire et colle son poing à la vitre pour que Rei y colle le sien. « Frère je te laisserais pas derrière ses barreaux assez longtemps pour que t’en souffres ok ?! » s’obstine-t-il a répéter pour rassurer son meilleur ami. Et lui-même.
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Re: THEY WONT FUCK US. | Dim 4 Déc - 13:13 Citer EditerSupprimer
Wearing. | Plusieurs mois. Ces paroles lui tombaient dessus comme une enclume bien qu'il savait très bien qu'il était là pour longtemps. Il était partagé dans tout ce qu'il ressentait, le plus effrayant c'était la peur de l'inconnu. Comment allait-il tenir ? Il essaya de ne pas montrer ce que lui inspirait cette nouvelle, mais au fond, il était mal. Comment allait-il faire sans cachets ? Sans dope ? Sans alcool ? Sans taekwondo ? Son sport était la seule chose qu'il savait faire, et les opiacés étaient la seule chose qui l'empêchait de sombrer dans la folie. Il flippait déjà rien qu'à imaginer la douleur qui allait le saisir dans quelques jours, les tremblements, les vomissements... Si ça durait trop longtemps, il se foutrait en l'air, il ne voyait pas d'autre issu, si ce n'est finir complètement dingue. « Okay... Je te fais confiance. » Il n'avait pas le choix, il ne pouvait que compter sur lui, et il ne voulait personne d'autre à ses côtés que Bom Chan. Il hocha la tête à ses recommandations, se demandant si son meilleur ami avait une idée derrière la tête avec l'information qu'il venait de lui donner. « Okay... T'as un peu trop regarder Les Experts toi nan ? » Il essayait de plaisanter une nouvelle fois pour que la pression sur sa poitrine se relâche un peu, il allait étouffer. « Faut juste espérer que les vacances se finissent pas au Japon ! » Il eut un rire sans joie, un peu triste même. Très sérieusement il s'était dit que la Corée était en droit de l'extrader. Il avait certes un visa de résident permanent en Corée du Sud, mais il restait japonais. Son pays d'adoption était en droit de le renvoyer sur l'archipel pour qu'il purge sa peine dans une prison là-bas. « Les japonais seraient peut-être un peu moins bâtards. Ici je suis qu'un étranger qui a fait cramé des coréens. » Et à défaut, il pourrait peut-être jouer sur sa notoriété passée pour obtenir quelques privilèges. Mais les médias seraient là pour le bouffer tout cru, l'humilier, le mettre à nu, et sa mère et sa sœur en pâtiraient forcément. Il colle son poing à la vitre comme Bom Chan, et hoche la tête, il ne peut rien faire d'autre. « J'ai déconné ce coup-là... » Un rire s'échappa de ses lèvres, il riait de sa propre formulation, il n'y avait rien d'autre à dire.
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