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FALLING.
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FALLING. | Sam 10 Sep - 15:31
❝ JANA + We started losing light, I'll never make it right if you don't want me round". ❞ 
FALLING
Cela faisait maintenant 5 jours que j'étais rentré d'Australie, que j'avais repris mon train-train quotidien entre les études, la salle de sports où je travaillais pour me faire quelques sous, la boxe, et puis, ma famille. Mais j'avais un emploi du temps si chargé que je n'avais même pas eu le temps d'aller leur dire bonjour depuis mon retour, alors j'avais promis à mon père de dormir à la maison ce week-end là. Mais voilà, le vendredi soir, je le passe rarement à la maison devant la télé. Je sortais, en temps normal, bien que la compagnie change à chaque fois. Parfois, j'étais avec les matheux qui me servaient de camarades de classe, et d'autre fois, avec l'équipe de coach sportif de la salle de sports. Ce soir-là, nous étions entre étudiants, entre jeunes et évidemment, l'alcool avait coulé à flot. Filles et garçons mélangés, nous avions passé une belle soirée dans ce bar branché, à boire les verres à l'affilé. C'était ça, la vie d'étudiant que j'aimais, quand j'empêchais mes démons de me rattraper. Quand je leur bloquais la route.
2h du matin, fin de soirée, mais une fille du groupe marchait presque en rampant. Je la tenais, avec un de mes amis, et ils finirent par me la refourguer (j'étais le plus sobre) pour que je la dépose chez elle. Ils n'étaient pas bêtes (qui l'était quand on étudiait les mathématiques?), tout le monde savait dans la bande qu'elle en pinçait pour moi, mais elle semblait l'avoir elle-même l'oublié tant elle avait bu. Je la fis monter dans ma vieille voiture et je pris le volant pour la ramener jusqu'à son beau quartier résidentiel. Au moment des aux revoirs, elle me propose de rentrer en appuyant sur le fait que ses parents n'étaient pas là. Mais ça ne marche pas, je n'ai qu'une hâte: retrouver mon lit à la maison familiale. Alors même si elle commence à retirer sa veste, à se pencher sur moi, je ne cesse de me dire qu'il lui manquera cruellement toujours quelque chose: elle n'est pas elle. Elle n'a pas ces lèvres pulpeuses que j'aimais embrasser en secret, elle n'a pas ce corps que j'aimais caresser, elle n'a pas ces yeux dans lesquels j'aimais me plonger.
Elle le sait. Elle me regarde tristement, et je lui chuchote: tu devrais rentrer. Je passe une main sur son visage pour remettre une mèche de cheveux en place. Elle part, moi, je rentre chez moi, dans la maison qui m'a vu grandir. bien que j'y sois passé pour poser mes valises en rentrant de mon voyage, je n'avais pas remis les pieds pour plus d'une minute dans ma chambre. Mais, quand je pousse la porte de mon temple, je la vois, de dos, en train de regarder le mur de photos que j'avais pris soin de créer pour ne jamais oublier les passages importants de ma vie. Je sens mon coeur s'emporter. il faisait nuit, il était bientôt 3 heures du matin et pourtant avec seule la lumière éclatante de la lune à travers la fenêtre de ma chambre, je reconnaissais chaque courbe de son corps. Voilà 4 ans que nous n'avions plus été dans la même pièce et maintenant, je commence à comprendre pourquoi. On ne peut simplement pas rester ensemble, non loin l'un de l'autre. L'atmosphère est bien trop lourde de sentiments et de regrets. Alors je reste planté là, la main encore sur la poignée de la porte, à la regarder comme un enfant apeuré alors que je suis l'aîné. Je ne dois pas être apeuré. Je le cache, comme je le peux, mais je la regarde inlassablement. Je veux qu'elle reste là pendant des heures encore. Puis, elle se tourne, lentement, et pose enfin les yeux sur moi.
C'est comme un coup de foudre qui se répète sans cesse. Encore plus quand elle me prend de court comme ça, alors que je ne m'attendais pas à la revoir si tôt. Je m'étais fait à l'idée de ne plus la voir pendant 10 ans... Mais les dieux avaient entendu mes prières.
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2h du matin, fin de soirée, mais une fille du groupe marchait presque en rampant. Je la tenais, avec un de mes amis, et ils finirent par me la refourguer (j'étais le plus sobre) pour que je la dépose chez elle. Ils n'étaient pas bêtes (qui l'était quand on étudiait les mathématiques?), tout le monde savait dans la bande qu'elle en pinçait pour moi, mais elle semblait l'avoir elle-même l'oublié tant elle avait bu. Je la fis monter dans ma vieille voiture et je pris le volant pour la ramener jusqu'à son beau quartier résidentiel. Au moment des aux revoirs, elle me propose de rentrer en appuyant sur le fait que ses parents n'étaient pas là. Mais ça ne marche pas, je n'ai qu'une hâte: retrouver mon lit à la maison familiale. Alors même si elle commence à retirer sa veste, à se pencher sur moi, je ne cesse de me dire qu'il lui manquera cruellement toujours quelque chose: elle n'est pas elle. Elle n'a pas ces lèvres pulpeuses que j'aimais embrasser en secret, elle n'a pas ce corps que j'aimais caresser, elle n'a pas ces yeux dans lesquels j'aimais me plonger.
Elle le sait. Elle me regarde tristement, et je lui chuchote: tu devrais rentrer. Je passe une main sur son visage pour remettre une mèche de cheveux en place. Elle part, moi, je rentre chez moi, dans la maison qui m'a vu grandir. bien que j'y sois passé pour poser mes valises en rentrant de mon voyage, je n'avais pas remis les pieds pour plus d'une minute dans ma chambre. Mais, quand je pousse la porte de mon temple, je la vois, de dos, en train de regarder le mur de photos que j'avais pris soin de créer pour ne jamais oublier les passages importants de ma vie. Je sens mon coeur s'emporter. il faisait nuit, il était bientôt 3 heures du matin et pourtant avec seule la lumière éclatante de la lune à travers la fenêtre de ma chambre, je reconnaissais chaque courbe de son corps. Voilà 4 ans que nous n'avions plus été dans la même pièce et maintenant, je commence à comprendre pourquoi. On ne peut simplement pas rester ensemble, non loin l'un de l'autre. L'atmosphère est bien trop lourde de sentiments et de regrets. Alors je reste planté là, la main encore sur la poignée de la porte, à la regarder comme un enfant apeuré alors que je suis l'aîné. Je ne dois pas être apeuré. Je le cache, comme je le peux, mais je la regarde inlassablement. Je veux qu'elle reste là pendant des heures encore. Puis, elle se tourne, lentement, et pose enfin les yeux sur moi.
C'est comme un coup de foudre qui se répète sans cesse. Encore plus quand elle me prend de court comme ça, alors que je ne m'attendais pas à la revoir si tôt. Je m'étais fait à l'idée de ne plus la voir pendant 10 ans... Mais les dieux avaient entendu mes prières.
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Re: FALLING. | Ven 16 Sep - 19:07
❝ JANA + We started losing light, I'll never make it right if you don't want me round". ❞ 
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un, deux, trois. elle carresse délicatement, du bout des doigts, les photos affichés sur le mur de la chambre. elle les carresse lentement, s'attardant sur les traits fins de son visage, sur leur sourire, leur complicité enfantine. elle sourit silencieusement, lorsque chaque souvenir lui revient. elle n'aurait jamais pu s'imaginer à quel point ils étaient aussi important, ses souvenirs qui autrefois auraient pu lui paraître banales. elle ne savait guère parcequ'elle n'avait à l'époque jamais connu ni même envisagé une vie séparée de sa famille, de lui. elle ne l'a pas vu depuis plusieurs mois. il n'était même pas là lors de son retour, et au fond elle se demande bien si il est au courant qu'elle est sortie de prison. elle n'a pas osé le demander aux parents, elle n'a pas réellement osé leur parler à vrai dire. tout semble tellement étrange, tellement différent. elle le ressent, quand bien même ils ne désirent guère le montrer, les choses ont changés. ce qu'elle a fait n'avait rien de minime, et quand bien même ils affirment que cela relevait de la légitime défense, elle sent qu'au fond il y a cette petit once de doute; celle qui a du mal à la voir de nouveau comme la gentille et innocente sana.
elle ne leur en veut pas, car au fond elle le sait bien; elle n'est plus la même. plus depuis cette nuit, plus après quatre ans derrière les barreaux. pourtant ses sentiments sont toujours bien ancrés en elle; lorsqu'elle pose son regard sur une photo plus récente de son frère par alliance, une photo avec des ami(e)s qu'elle ne connait guère, une photo où il semble heureux. heureux sans elle. elle soupire légèrement. cela fait déjà quatre heures qu'elle se balade dans la chambre du jeune homme, se remémorant son odeur; leur passé commun, ses objets favoris et espérant vainement que peut-être il apparaîtrait dans l'encolure de la porte. et si il ne voulait plus la voir ?
elle veut se préparer à cette éventualitée de sorte à diminuer la déception, la douleur. elle carresse de nouveau une photo d'eux deux; puis se retourne délicatement prête à quitter les lieux, et à retourner au garage où elle bosse. elle ne se sent plus chez elle, elle n'estime ne plus réellement le mériter. puis ses petits yeux se posent sur une silhouette, immobile à l'entrebaillement de la porte. son coeur rate un battement tandis qu'elle cligne des yeux, sa moue quelque peu déçue, se transformant délicatement en une grand sourire, ses lèvres s'entrouvrant pour ne laisser s'échapper qu'un seul et unique mot: " JASUN". elle s'élance sans une seule point d'hésitation, lui sautant au cou, ses jambes venant se refermer autour de la taille du jeune homme, tandis qu'elle venait enfouir son visage sans son cou; inspirant délicatement avant de s'imbiber de son parfum. elle reste ainsi de longues minutes, silencieuse. elle veut apprécier le moment, se rassurer qu'il ne s'agit guère d'un rêve, qu'il est bel et bien là et qu'il ne la repoussera guère. se laissant glisser au sol; elle baisse légèrement la tête, incapable d'affronter son regard, ses mains quittant son cou pour venir se placer derrière son propre dos. tu es rentré. murmurre t-elle quelque peu soulagé. après quatre ans elle pouvait enfin le voir, le sentir, le toucher.
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elle ne leur en veut pas, car au fond elle le sait bien; elle n'est plus la même. plus depuis cette nuit, plus après quatre ans derrière les barreaux. pourtant ses sentiments sont toujours bien ancrés en elle; lorsqu'elle pose son regard sur une photo plus récente de son frère par alliance, une photo avec des ami(e)s qu'elle ne connait guère, une photo où il semble heureux. heureux sans elle. elle soupire légèrement. cela fait déjà quatre heures qu'elle se balade dans la chambre du jeune homme, se remémorant son odeur; leur passé commun, ses objets favoris et espérant vainement que peut-être il apparaîtrait dans l'encolure de la porte. et si il ne voulait plus la voir ?
elle veut se préparer à cette éventualitée de sorte à diminuer la déception, la douleur. elle carresse de nouveau une photo d'eux deux; puis se retourne délicatement prête à quitter les lieux, et à retourner au garage où elle bosse. elle ne se sent plus chez elle, elle n'estime ne plus réellement le mériter. puis ses petits yeux se posent sur une silhouette, immobile à l'entrebaillement de la porte. son coeur rate un battement tandis qu'elle cligne des yeux, sa moue quelque peu déçue, se transformant délicatement en une grand sourire, ses lèvres s'entrouvrant pour ne laisser s'échapper qu'un seul et unique mot: " JASUN". elle s'élance sans une seule point d'hésitation, lui sautant au cou, ses jambes venant se refermer autour de la taille du jeune homme, tandis qu'elle venait enfouir son visage sans son cou; inspirant délicatement avant de s'imbiber de son parfum. elle reste ainsi de longues minutes, silencieuse. elle veut apprécier le moment, se rassurer qu'il ne s'agit guère d'un rêve, qu'il est bel et bien là et qu'il ne la repoussera guère. se laissant glisser au sol; elle baisse légèrement la tête, incapable d'affronter son regard, ses mains quittant son cou pour venir se placer derrière son propre dos. tu es rentré. murmurre t-elle quelque peu soulagé. après quatre ans elle pouvait enfin le voir, le sentir, le toucher.
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Re: FALLING. | Ven 16 Sep - 20:45
❝ JANA + We started losing light, I'll never make it right if you don't want me round". ❞ FALLING
C'était un éternel recommencement. A chaque fois que je la voyais, je perdais le Nord, je ressentais tout et rien à la fois, elle pouvait faire de moi tout ce qu'elle voulait si elle en avait le vice. Cette fille m'avait, de la tête aux pieds elle m'avait et j'avais eu du mal à me l'avouer durant toutes ces années sans elle. Mais c'était elle, il n'y avait qu'elle dans ma vie. Yu Sana, ma soeur par alliance.
Quand elle se tourne, je vois cette moue triste sur son visage qui me fend le coeur. Et à ce moment là, je me dis "putain Jasun, t'as déconné. Elle a perdu confiance en toi on dirait", alors, tout ce que j'ai envie de faire à ce moment-précis, c'est la prendre dans mes bras et ne plus la laisser partir, sauf qu'elle me devance, elle accourt vers moi en criant mon prénom, et se jette sur moi. Je la réceptionne à temps, et ses mains se glissent dans mon cou. Je ferme les yeux, je laisse l'instant m'envahir de bonheur alors que mes mains, poser sur son dos, la caresse doucement alors que je respire son parfum. Je peinais à croire que c'était elle, vraiment. C'était si beau que je croyais être dans un de mes nombreux rêves, qui se ressemblaient tous au final, mais qui racontaient exactement cette scène. Sauf que cette fois, c'était la réalité.
Alors, aucun mot ne sort de ma bouche. Je les ai perdus, j'ai pas envie de gâcher le moment. Le silence dans lequel nous sommes plongés vaut tout l'or du monde. Elle pose pied à terre et quand elle baisse le visage, je peux pas m'empêcher de le relever en posant mon pouce sous son menton, que je finis par caresser alors que je peux enfin, à nouveau, me perdre dans ses yeux. Je suis là... je chuchote. Ma main remonte jusqu'à son cou. C'est fini, Sana... Tout est terminé. Et ça me fait du bien de dire ça, car ouais, après tant d'années de souffrance, tout était fini. Nous pouvions être à nouveau unis. Comme ça l'avait toujours été. Juste elle et moi. Je pourrais pas mettre des mots sur ce que je ressens à cet instant mais j'suis heureux, si heureux... C'était comme à la naissance de Yongsun ou des jumeaux, j'avais jamais été aussi comblé de ma vie. Alors un instant encore je regarde dans ses yeux, avant de l'attirer contre moi pour la prendre à nouveau dans mes bras. Je sais qu'elle a besoin de soutien, qu'elle a besoin de savoir que malgré ce qu'elle avait fait, on l'aimait toujours autant, mais moi, je l'aimais même plus encore. Et les 4 ans sans elle n'avaient fait qu'accroître mes sentiments.
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Quand elle se tourne, je vois cette moue triste sur son visage qui me fend le coeur. Et à ce moment là, je me dis "putain Jasun, t'as déconné. Elle a perdu confiance en toi on dirait", alors, tout ce que j'ai envie de faire à ce moment-précis, c'est la prendre dans mes bras et ne plus la laisser partir, sauf qu'elle me devance, elle accourt vers moi en criant mon prénom, et se jette sur moi. Je la réceptionne à temps, et ses mains se glissent dans mon cou. Je ferme les yeux, je laisse l'instant m'envahir de bonheur alors que mes mains, poser sur son dos, la caresse doucement alors que je respire son parfum. Je peinais à croire que c'était elle, vraiment. C'était si beau que je croyais être dans un de mes nombreux rêves, qui se ressemblaient tous au final, mais qui racontaient exactement cette scène. Sauf que cette fois, c'était la réalité.
Alors, aucun mot ne sort de ma bouche. Je les ai perdus, j'ai pas envie de gâcher le moment. Le silence dans lequel nous sommes plongés vaut tout l'or du monde. Elle pose pied à terre et quand elle baisse le visage, je peux pas m'empêcher de le relever en posant mon pouce sous son menton, que je finis par caresser alors que je peux enfin, à nouveau, me perdre dans ses yeux. Je suis là... je chuchote. Ma main remonte jusqu'à son cou. C'est fini, Sana... Tout est terminé. Et ça me fait du bien de dire ça, car ouais, après tant d'années de souffrance, tout était fini. Nous pouvions être à nouveau unis. Comme ça l'avait toujours été. Juste elle et moi. Je pourrais pas mettre des mots sur ce que je ressens à cet instant mais j'suis heureux, si heureux... C'était comme à la naissance de Yongsun ou des jumeaux, j'avais jamais été aussi comblé de ma vie. Alors un instant encore je regarde dans ses yeux, avant de l'attirer contre moi pour la prendre à nouveau dans mes bras. Je sais qu'elle a besoin de soutien, qu'elle a besoin de savoir que malgré ce qu'elle avait fait, on l'aimait toujours autant, mais moi, je l'aimais même plus encore. Et les 4 ans sans elle n'avaient fait qu'accroître mes sentiments.
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Re: FALLING. | Ven 21 Oct - 8:47
❝ JANA + We started losing light, I'll never make it right if you don't want me round". ❞ FALLING
elle relève délicatement la tête, les doigts de jasun sous son menton, la forçant à plonger son regard dans le sien. les émotions se mêlent et s'entremêlent, elle n'est même pas capable de distinguer ce qu'elle ressent à l'instant précis. les battements douloureux de son coeur menaçant de quitter sa poitrine alors qu'elle dégluttit, silencieuse. elle a toujours su que cela était malsain, dés l'instant même où cela avait débuté, dés l'instant même où ses pensées n'avaient plus rien de fraternel. au fond elle connait bien la raison pour laquelle elle s'est mise en couple aussi jeune, l'on dit que l'être humain est la seule créature capable de se mentir à elle même et de croire en son propre mensonge. aimer un autre homme pour mieux oublier celui qu'elle aimait réellement, échapper à ses sentiments pour en créer de nouveaux, factifs. elle avait tenté de fuir, de courir loin. si seulement elle avait su ce qui l'attendait, si seulement elle avait pu se douter que ce sacrifice conduirait à un sacrifice bien plus important.
elle voulait y croire lorsqu'il disait que tout était terminé, elle le voulait sincérement et pourtant elle le savait. rien n'était terminé, parce que ses sentiments étaient toujours bien présent, les sentiments qui l'avaient auparavant poussés à fuir dans les bras d'un autre, à tuer cet autre pour ne pas le perdre, lui, jasun. l'homicide, la prison ? ce n'était rien comparé à la culpabilité qu'elle ressentait lorsqu'elle plongeait ses yeux dans ceux de jasun. parce qu'elle n'y voyait pas un frère, elle n'y avait jamais vu un frère.
une larme glisse le long de sa joue, puis une seconde. elle se mord l'intérieur de la joue pour s'empêcher de pleurer. elle ne veut pas pleurer pas devant lui, pas lorsque la seule chose qu'elle désire là maintenant est de s'enfouir dans ses bras, de sentir son odeur et de caresser sa peau du bout des doigts. elle s'en veut de penser de la sorte, elle s'en veut d'éprouver ce désir insatiable d'être sienne. elle lève délicatement le bras, venant faire courir ses doigts le long de la mâchoire du jeune homme, l'observant subtilement, carressant du bout des doigts ses douces lèvres charnues. les souvenirs de leur pêché lui reviennent en mémoire, violemment et délicieusement. elle retire sa main, effectue quelques pas en arrière puis lui tourne le dos, reportant de nouveau son attention sur les photos qui ornent le mur. elle ne peut pas laisser les souvenirs s'emparer d'elle, elle ne peut pas refaire la même erreur. que penseraient-ils ? que penserait sa mère et son beau père ? leur frères et soeurs ?
elle se racle délicatement la gorge avant d'oser reprendre la parole. " tu as cessé de venir me voir en prison ? où étais-tu jasun ? " parcequ'elle en avait souffert, horriblement souffert. elle avait tellement espéré, tellement désiré admirer son doux sourire et ce, juste pour pouvoir se donner la force de continuer, de vivre. mais il avait cessé de venir, du jour au lendemain et elle n'avait jamais osé demander à naru ni même à yongsun le pourquoi du comment. parcequ'ils ne devaient pas comprendre ce qu'elle ressentait, ils ne devaient jamais savoir. jamais. " tu es devenus un vrai fêtard on dirait, depuis quand tu rentres aussi tard à la maison ? j'ai bien faillis partir. " elle se retourne lentement, une moue boudeuse dessiné sur son visage. elle était curieuse, elle voulait tout savoir de lui, où il avait été, ce qu'il avait fait, qui il avait fréquenté ces dernières années. tout. tout ce qui la forcerait à se concentrer sur ses mots plutôt que sur ses lèvres, sur son vécu plutôt que sur l'homme qu'il était devenu et qui lui faisait à présent face, droit et bien plus beau qu'il ne le faudrait.
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elle voulait y croire lorsqu'il disait que tout était terminé, elle le voulait sincérement et pourtant elle le savait. rien n'était terminé, parce que ses sentiments étaient toujours bien présent, les sentiments qui l'avaient auparavant poussés à fuir dans les bras d'un autre, à tuer cet autre pour ne pas le perdre, lui, jasun. l'homicide, la prison ? ce n'était rien comparé à la culpabilité qu'elle ressentait lorsqu'elle plongeait ses yeux dans ceux de jasun. parce qu'elle n'y voyait pas un frère, elle n'y avait jamais vu un frère.
une larme glisse le long de sa joue, puis une seconde. elle se mord l'intérieur de la joue pour s'empêcher de pleurer. elle ne veut pas pleurer pas devant lui, pas lorsque la seule chose qu'elle désire là maintenant est de s'enfouir dans ses bras, de sentir son odeur et de caresser sa peau du bout des doigts. elle s'en veut de penser de la sorte, elle s'en veut d'éprouver ce désir insatiable d'être sienne. elle lève délicatement le bras, venant faire courir ses doigts le long de la mâchoire du jeune homme, l'observant subtilement, carressant du bout des doigts ses douces lèvres charnues. les souvenirs de leur pêché lui reviennent en mémoire, violemment et délicieusement. elle retire sa main, effectue quelques pas en arrière puis lui tourne le dos, reportant de nouveau son attention sur les photos qui ornent le mur. elle ne peut pas laisser les souvenirs s'emparer d'elle, elle ne peut pas refaire la même erreur. que penseraient-ils ? que penserait sa mère et son beau père ? leur frères et soeurs ?
elle se racle délicatement la gorge avant d'oser reprendre la parole. " tu as cessé de venir me voir en prison ? où étais-tu jasun ? " parcequ'elle en avait souffert, horriblement souffert. elle avait tellement espéré, tellement désiré admirer son doux sourire et ce, juste pour pouvoir se donner la force de continuer, de vivre. mais il avait cessé de venir, du jour au lendemain et elle n'avait jamais osé demander à naru ni même à yongsun le pourquoi du comment. parcequ'ils ne devaient pas comprendre ce qu'elle ressentait, ils ne devaient jamais savoir. jamais. " tu es devenus un vrai fêtard on dirait, depuis quand tu rentres aussi tard à la maison ? j'ai bien faillis partir. " elle se retourne lentement, une moue boudeuse dessiné sur son visage. elle était curieuse, elle voulait tout savoir de lui, où il avait été, ce qu'il avait fait, qui il avait fréquenté ces dernières années. tout. tout ce qui la forcerait à se concentrer sur ses mots plutôt que sur ses lèvres, sur son vécu plutôt que sur l'homme qu'il était devenu et qui lui faisait à présent face, droit et bien plus beau qu'il ne le faudrait.
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Re: FALLING. | Dim 23 Oct - 11:29
❝ JANA + We started losing light, I'll never make it right if you don't want me round". ❞ FALLING
Elle était perdue, si fragile de ce que la vie lui avait fait subir. Sana nous avait toujours caché ce qu'elle vivait vraiment avec son copain. Ce qu'elle voulait bien faire passer comme un conte de fée était en fait un grand malheur dans lequel elle se noyait. Puis un jour, elle est venue me voir, le visage marqué de coups, et j'ai mis fin à ce cauchemar. Je n'étais pas quelqu'un de méchant, tout le monde le savait. J'aimais aider les gens, j'aimais être disponible pour eux et les soutenir mais quand il s'agissait de faire du mal gratuitement à ceux que j'aimais, je n'étais plus le même. En l'occurence, là, j'avais révélé une toute autre facette de ma personnalité à Sana et je pense lui avoir provoqué une certaine frayeur.
Pas d'armes à feu, ni blanches, seulement ma détermination et mes poings, j'y étais allé comme ça, pour lui éclater le crâne. Parce qu'il était impensable de faire du mal à Sana. Ma Sana. Elle était la douceur incarnée, pourquoi lui faire subir ça? Son ex était un lâche, et sur la colère, j'ai souhaité sa mort, j'y étais allé pour ça. Et le destin a voulu que ce soit Sana qui lui mette le coup de grâce, pas moi. Comment voulez-vous qu'après ça, je sois capable d'aller la voir en prison? Ca aurait dû être moi à sa place, car tout ça, c'est moi qui l'avais déclenché. Elle caresse mon visage, j'ai envie de me reposer dans ses bras, mais ça sera pas possible. Elle m'en veut, elle a des choses à me demander, et elle a raison. La première, c'est pourquoi j'suis pas allé une seule fois la voir.
Et donc? J'étais censé aller la voir au parloir, lui parler? Encore aujourd'hui j'suis pas capable de supporter ces mots sortant de sa bouche. Comment je peux mettre un mot sur ce que j'ai ressenti au moment où les flics l'ont emmené? Moi aussi j'ai fini au poste, mais j'avais été libéré, pas elle. La dernière fois que je l'ai vu, c'est à travers une vitre. Elle était dans une salle, seule, les mains menottées sur la table, alors que moi, je remontais ce couloir pour retrouver la lumière. On s'était regardé, ça n'avait pas duré longtemps, 2 secondes peut-être, mais dans mes souvenirs, cela avait duré une éternité. Elle m'avait souri, comme pour me rassurer, mais c'était peine perdue. Et pendant 4 ans, je n'y suis pas retournée. Alors, je m'assois sur le rebord du lit tandis qu'elle regarde les photos. Je pouvais pas te voir derrière une vitre en plexi parce que t'as tué un homme qui te frappait. Je marque une pause. Je pouvais pas non plus te regarder sans me dire "c'est toi qui devrais être là". Je relève la tête pour la regarder. Je regarde ses jambes, son dos, ses cheveux, je l'admire. Elle n'a pas changé.
Elle se tourne alors vers moi, et affiche une moue boudeuse quand elle me dit qu'elle trouve que j'suis devenu un fêtard. Mais je l'avais toujours été. Le souci c'est que je l'étais juste encore plus depuis qu'elle avait été en prison. C'est vrai... J'arque un sourcil, regardant vers le sol. Ca devait peut-être combler le manque que t'as laissé. J'sais pas... Ouais, ça devait être ça.
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Elle était perdue, si fragile de ce que la vie lui avait fait subir. Sana nous avait toujours caché ce qu'elle vivait vraiment avec son copain. Ce qu'elle voulait bien faire passer comme un conte de fée était en fait un grand malheur dans lequel elle se noyait. Puis un jour, elle est venue me voir, le visage marqué de coups, et j'ai mis fin à ce cauchemar. Je n'étais pas quelqu'un de méchant, tout le monde le savait. J'aimais aider les gens, j'aimais être disponible pour eux et les soutenir mais quand il s'agissait de faire du mal gratuitement à ceux que j'aimais, je n'étais plus le même. En l'occurence, là, j'avais révélé une toute autre facette de ma personnalité à Sana et je pense lui avoir provoqué une certaine frayeur.
Pas d'armes à feu, ni blanches, seulement ma détermination et mes poings, j'y étais allé comme ça, pour lui éclater le crâne. Parce qu'il était impensable de faire du mal à Sana. Ma Sana. Elle était la douceur incarnée, pourquoi lui faire subir ça? Son ex était un lâche, et sur la colère, j'ai souhaité sa mort, j'y étais allé pour ça. Et le destin a voulu que ce soit Sana qui lui mette le coup de grâce, pas moi. Comment voulez-vous qu'après ça, je sois capable d'aller la voir en prison? Ca aurait dû être moi à sa place, car tout ça, c'est moi qui l'avais déclenché. Elle caresse mon visage, j'ai envie de me reposer dans ses bras, mais ça sera pas possible. Elle m'en veut, elle a des choses à me demander, et elle a raison. La première, c'est pourquoi j'suis pas allé une seule fois la voir.
Et donc? J'étais censé aller la voir au parloir, lui parler? Encore aujourd'hui j'suis pas capable de supporter ces mots sortant de sa bouche. Comment je peux mettre un mot sur ce que j'ai ressenti au moment où les flics l'ont emmené? Moi aussi j'ai fini au poste, mais j'avais été libéré, pas elle. La dernière fois que je l'ai vu, c'est à travers une vitre. Elle était dans une salle, seule, les mains menottées sur la table, alors que moi, je remontais ce couloir pour retrouver la lumière. On s'était regardé, ça n'avait pas duré longtemps, 2 secondes peut-être, mais dans mes souvenirs, cela avait duré une éternité. Elle m'avait souri, comme pour me rassurer, mais c'était peine perdue. Et pendant 4 ans, je n'y suis pas retournée. Alors, je m'assois sur le rebord du lit tandis qu'elle regarde les photos. Je pouvais pas te voir derrière une vitre en plexi parce que t'as tué un homme qui te frappait. Je marque une pause. Je pouvais pas non plus te regarder sans me dire "c'est toi qui devrais être là". Je relève la tête pour la regarder. Je regarde ses jambes, son dos, ses cheveux, je l'admire. Elle n'a pas changé.
Elle se tourne alors vers moi, et affiche une moue boudeuse quand elle me dit qu'elle trouve que j'suis devenu un fêtard. Mais je l'avais toujours été. Le souci c'est que je l'étais juste encore plus depuis qu'elle avait été en prison. C'est vrai... J'arque un sourcil, regardant vers le sol. Ca devait peut-être combler le manque que t'as laissé. J'sais pas... Ouais, ça devait être ça.
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Re: FALLING. | Mer 4 Jan - 17:46
❝ JANA + We started losing light, I'll never make it right if you don't want me round". ❞ FALLING
everytime I close my eyes, oh I always see those eyes
so i wanted to forget all the pain since we first met. if this isn’t real, someone wake me from this dream please, is this destiny ? are we really meant to be ? elle encaisse derrière une moue boudeuse, elle encaise parcequ'au fond elle ne veut pas qu'il culpabilise plus que cela ne semble être déjà le cas et pourtant, pourtant. elle voudrait lui hurler ô combien elle a souffert de son absence, ô combien cela a été dur de vivre sans lui et ô combien elle s'est sentie seule à chaque fois qu'on lui annoncait que ce week-end elle n'avait aucune visite. elle lui en voulait presqu'autant qu'il lui avait manqué, et aussi égoïste cela puisse paraître, elle lui en voulait d'avoir su profiter de la vie en la sachant enfermé. au fond peut-être aurait-elle aimé qu'il s'arrête de vivre pour elle et cette égoïsme elle ne pouvait ou plutôt ne voulait guère le contrôler. parcequ'il avait toujours été sien, et que durant ces quatre années elle ne savait guère ce qu'il avait fait ni même qui il avait fréquenté. sa moue boudeuse quittant son doux visage, elle place ses mains sous sa poitrine, le regard perdu, prenant la parole. " combler le manque en faisant la fête plutôt que de venir me voir. ça sonne très logique en effet. " sa voix est calme bien que ses paroles dévoilent une certaine frustration. elle s'était attendu à toutes les excuses possibles, elle s'était imaginé le pire, après tout peut-être avait-il du partir étudier à l'étranger ou s'était-il vu interdir les visites au parloir du à son implication dans l'incident. mais non, il avait préféré faire la fête; vivre sa jeunesse; plutôt que de ne venir la voir. " tu n'étais même pas au courant de ma sortie. tu en as pris des nouvelles ? ou tu pensais que c'était inutile puisque je n'étais censée sortir qu'après dix ans ? " elle soupire bruyamment tout en lui tournant le dos. sa voix est toujours aussi calme quand bien même elle sent à présent son sang bouillir dans ses veines. Lui en voulait-elle réellement de ne pas être venu la voir ou lui en voulait-elle d'avoir fait la fête pendant son absence ? Deception; tristesse; jalousie ou possessivité ?
"oublies" souffle t-elle après quelques secondes, les yeux fermés tout en respirant lentement. elle n'allait tout de même pas gâcher leur retrouvaille de la sorte. " j'ai encore du mal à contrôler mes émotions désolé. faut croire que je suis devenue lunatique, géniale n'est-ce pas ? " et sarcastique par la même occasion. un rire nerveux s'échappant d'entre ses lèvres alors qu'elle reste stoïque face au mur de la chambre du jeune homme.
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so i wanted to forget all the pain since we first met. if this isn’t real, someone wake me from this dream please, is this destiny ? are we really meant to be ? elle encaisse derrière une moue boudeuse, elle encaise parcequ'au fond elle ne veut pas qu'il culpabilise plus que cela ne semble être déjà le cas et pourtant, pourtant. elle voudrait lui hurler ô combien elle a souffert de son absence, ô combien cela a été dur de vivre sans lui et ô combien elle s'est sentie seule à chaque fois qu'on lui annoncait que ce week-end elle n'avait aucune visite. elle lui en voulait presqu'autant qu'il lui avait manqué, et aussi égoïste cela puisse paraître, elle lui en voulait d'avoir su profiter de la vie en la sachant enfermé. au fond peut-être aurait-elle aimé qu'il s'arrête de vivre pour elle et cette égoïsme elle ne pouvait ou plutôt ne voulait guère le contrôler. parcequ'il avait toujours été sien, et que durant ces quatre années elle ne savait guère ce qu'il avait fait ni même qui il avait fréquenté. sa moue boudeuse quittant son doux visage, elle place ses mains sous sa poitrine, le regard perdu, prenant la parole. " combler le manque en faisant la fête plutôt que de venir me voir. ça sonne très logique en effet. " sa voix est calme bien que ses paroles dévoilent une certaine frustration. elle s'était attendu à toutes les excuses possibles, elle s'était imaginé le pire, après tout peut-être avait-il du partir étudier à l'étranger ou s'était-il vu interdir les visites au parloir du à son implication dans l'incident. mais non, il avait préféré faire la fête; vivre sa jeunesse; plutôt que de ne venir la voir. " tu n'étais même pas au courant de ma sortie. tu en as pris des nouvelles ? ou tu pensais que c'était inutile puisque je n'étais censée sortir qu'après dix ans ? " elle soupire bruyamment tout en lui tournant le dos. sa voix est toujours aussi calme quand bien même elle sent à présent son sang bouillir dans ses veines. Lui en voulait-elle réellement de ne pas être venu la voir ou lui en voulait-elle d'avoir fait la fête pendant son absence ? Deception; tristesse; jalousie ou possessivité ?
"oublies" souffle t-elle après quelques secondes, les yeux fermés tout en respirant lentement. elle n'allait tout de même pas gâcher leur retrouvaille de la sorte. " j'ai encore du mal à contrôler mes émotions désolé. faut croire que je suis devenue lunatique, géniale n'est-ce pas ? " et sarcastique par la même occasion. un rire nerveux s'échappant d'entre ses lèvres alors qu'elle reste stoïque face au mur de la chambre du jeune homme.
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Re: FALLING. | Dim 15 Jan - 14:05
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Je pouvais pas la regarder se tenir devant moi et la laisser me démonter, même si elle avait raison dans le 3/4 des choses qu'elle disait. Bien sûr que j'avais été un lâche, on pouvait tourner autour du pot pendant 100 ans le résultat serait le même et j'en étais bien conscient: je m'étais planté. Non seulement tout ce cirque était de ma faute, je l'ai laissé seule en prison et en plus je n'étais pas allé la voir aussi souvent que Yongsun ou Naru. Alors que j'avais partagé bien plus de choses avec elle. En y repensant, on en avait bavé elle et moi. Les repas de famille assis face à face à se lancer des regards furtifs que personne d'autre ne percevait. Comme je souffrais de la savoir dans les bras d'un autre alors que j'étais amoureux d'elle depuis tellement d'années. J'en venais à me demander si je ne l'avais pas aimé dès le premier regard que nous avons échangé, quand j'avais 6 ans. Combien de nuits j'avais passé à me poser la question "qu'est-ce que tu ressens pour elle mon vieux?" alors qu'au début, c'était que de l'animosité que j'éprouvais pour elle. Quand elle voulait jouer les bons enfants avec mon père ou avec Yongsun qui souffrait de problèmes à l'école. Je sais pas pourquoi je me suis longtemps voilé la face, peut-être parce que je devais la considérer comme ma soeur mais que mon coeur ne voulait certainement pas que je l'aime de cette manière.
Je levai alors la tête au ciel alors qu'elle me taclait, me disant qu'il n'y avait aucune logique à ce que je racontais, et c'était vrai. Mais c'était surtout la vérité et il n'était pas question que je lui mente, pas après 4 ans sans avoir pu la voir ou la toucher. Alors, la voilà qu'elle en rajoutait, me reprochant de ne pas avoir pris de nouvelles non plus, jusqu'à ce que je finisse par lui dire: Sana... Il y a une semaine encore, j'étais à Sydney. Je rentre d'un voyage d'un mois. Comment j'aurais pu savoir que tu sortais de prison? Je m'arrêtai, puis baissai la tête en poussant un long soupir. Ah, laisse tomber. Tu voudras jamais m'écouter de toute façon. Ouais parce que, je savais que malgré tous ses bons côtés, elle restait quelqu'un de borné. Alors ce soir j'allais la laisser gagner puisque de toute façon, elle avait toutes les armes pour. Je me contentais simplement de la regarder, alors qu'elle me tournait le dos, et m'expliquait que son séjour en prison l'avait rendu nerveuse et surtout lunatique. Je me levai, doucement, m'approchant d'elle. C'est normal... commençai-je, avant de venir doucement l'entourer de mes bras. Je vais pas t'en vouloir pour ça. Et ma tête se rapprocha du creux de son cou. Je respirai son parfum, et fermai les yeux. Là, comme ça, juste elle et moi. Il n'y avait rien d'autre qui comptait. Rien d'autre. Un silence s'installa entre nous, je ne sais combien de temps il dura, il me parut un peu trop long à mon goût mais je finis par le transpercer, pour déclarer: J'veux pas qu'on se dispute. Tu m'as manqué putain... Je pourrai plus vivre loin de toi.© 2981 12289 0
Je levai alors la tête au ciel alors qu'elle me taclait, me disant qu'il n'y avait aucune logique à ce que je racontais, et c'était vrai. Mais c'était surtout la vérité et il n'était pas question que je lui mente, pas après 4 ans sans avoir pu la voir ou la toucher. Alors, la voilà qu'elle en rajoutait, me reprochant de ne pas avoir pris de nouvelles non plus, jusqu'à ce que je finisse par lui dire: Sana... Il y a une semaine encore, j'étais à Sydney. Je rentre d'un voyage d'un mois. Comment j'aurais pu savoir que tu sortais de prison? Je m'arrêtai, puis baissai la tête en poussant un long soupir. Ah, laisse tomber. Tu voudras jamais m'écouter de toute façon. Ouais parce que, je savais que malgré tous ses bons côtés, elle restait quelqu'un de borné. Alors ce soir j'allais la laisser gagner puisque de toute façon, elle avait toutes les armes pour. Je me contentais simplement de la regarder, alors qu'elle me tournait le dos, et m'expliquait que son séjour en prison l'avait rendu nerveuse et surtout lunatique. Je me levai, doucement, m'approchant d'elle. C'est normal... commençai-je, avant de venir doucement l'entourer de mes bras. Je vais pas t'en vouloir pour ça. Et ma tête se rapprocha du creux de son cou. Je respirai son parfum, et fermai les yeux. Là, comme ça, juste elle et moi. Il n'y avait rien d'autre qui comptait. Rien d'autre. Un silence s'installa entre nous, je ne sais combien de temps il dura, il me parut un peu trop long à mon goût mais je finis par le transpercer, pour déclarer: J'veux pas qu'on se dispute. Tu m'as manqué putain... Je pourrai plus vivre loin de toi.
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Re: FALLING. | Mer 1 Fév - 5:55
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elle avait essayé, elle avait vraiment essayé et ce du plus profond de son coeur. elle avait presque, le temps d'un instant, réussis à se mentir à elle-même, en se laissant croire qu'elle n'avait guère été blessée par son absence. elle avait fait tellement de mal à cette famille, qu'elle s'était obligé à taire ses propres émotions, estimant ne guère mériter la compassion de ses proches. mais le simple fait de se retrouver face à jasun avait changé la donne. elle n'arrivait plus à taire ses sentiments ni même ses émotions. parcequ'elle lui en voulait atrocement d'avoir fuis comme un lâche, de l'avoir laissé dans ce trou sans venir la voir ne serait-ce qu'une fois par an. elle l'avait hais pour cela, lui en avait extrêmement voulu et même maintenant, ses sentiments s'entremêlés à cette déception et cette tristesse que son absence avait crée. quatre longues années, à se demander si elle sortirait de cette prison vivante ou même ne serait-ce qu'indemne, quatre longues années à se dire que peut-être serait-il mieux de mettre fin à ces jours pour ne guère entacher de nouveau à la vie d'autrui et quatre longues années à se questionner sur le sens de sa vie, sur le pourquoi du comment. et elle ne l'avait guère vu, au début oui mais plus après comme si elle s'était effacé de sa vie, inexistante, morte. ses yeux fixant le mur blanc, elle serre les dents, pour ne pas dire ce qu'elle a sur le coeur, pour ne pas dépasser les limites de l'entendement, pour ne pas le blesser comme il l'a blessé. ses paroles ne font que la blesser encore plus et elle ne comprend en soi pas comment il peut oser trouver des excuses aussi incenser. le téléphone. aussi simple que cela, mais elle se contente de le penser, elle sait bien que cela pourrait aller bien trop loin si elle continuait à s'en prendre à lui verbalement. était-ce si compliqué d'appeler leur père, leur mère ou n'importe lequel de leurs frères et soeurs pour prendre des nouvelles ? la famille était-elle si éloigné depuis son emprisonnement ? ou ne cherchait-il bonnement que des excuses pour justifié le fait qu'il avait tourné la page ?
elle reste silencieuse, et ce même lorsqu'il vient l'entourer de ses bras, posant son visage dans le creux de son cou. elle le haissait, pour tout cela. pour l'aisance qu'il avait à faire battre son coeur aussi rapidement et ce même lorsqu'elle était en colère après lui, pour son souffle qui venait taquiner l'échine de son coup lui procurant des frissons dans tout le corps et pour cette voix rauque qui lui faisait perdre tout ses moyens. elle aurait aimé que tout s'efface pendant ses quatre années; que le fait de le voir ne lui fasse rien de plus que de ne voir un frère. mais rien n'avait changé. rien. qui t'as manqué jasun ? elle se retourne délicatement, toujours dans ses bras, mais cette fois-ci lui faisant face. " ta soeur t'as manqué ? ou est-ce une femme qui t'a manqué ? " ce n'était surement pas le bon moment, ce n'était jamais le bon moment. mais elle voulait savoir, savoir si en quatre ans il avait finis par se mettre en tête qu'elle n'était qu'une soeur et rien de plus, elle voulait savoir si cela était la raison de son absence. " moi, c'est l'homme que tu es qui m'a manqué, pas un frère. " parceque ce qu'elle ressentait lorsqu'elle le voyait n'avait rien de fraternelle, rien de ce qu'elle pouvait ressentir en voyant naru ou yongsun. c'était bien mieux bien pire, c'était sentir son corps en ébullition avec pour espoir de franchir enfin le peu de distance qui les séparait pour ne faire enfin qu'un. c'était malsain et pourtant si délectable. c'était ça qui lui manquait. " c'est l'homme avec qui j'ai pêché qui m'a manqué. " l'homme avec qui elle avait commis l'infidélité, celui pour qui elle avait finis par tuer.
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elle reste silencieuse, et ce même lorsqu'il vient l'entourer de ses bras, posant son visage dans le creux de son cou. elle le haissait, pour tout cela. pour l'aisance qu'il avait à faire battre son coeur aussi rapidement et ce même lorsqu'elle était en colère après lui, pour son souffle qui venait taquiner l'échine de son coup lui procurant des frissons dans tout le corps et pour cette voix rauque qui lui faisait perdre tout ses moyens. elle aurait aimé que tout s'efface pendant ses quatre années; que le fait de le voir ne lui fasse rien de plus que de ne voir un frère. mais rien n'avait changé. rien. qui t'as manqué jasun ? elle se retourne délicatement, toujours dans ses bras, mais cette fois-ci lui faisant face. " ta soeur t'as manqué ? ou est-ce une femme qui t'a manqué ? " ce n'était surement pas le bon moment, ce n'était jamais le bon moment. mais elle voulait savoir, savoir si en quatre ans il avait finis par se mettre en tête qu'elle n'était qu'une soeur et rien de plus, elle voulait savoir si cela était la raison de son absence. " moi, c'est l'homme que tu es qui m'a manqué, pas un frère. " parceque ce qu'elle ressentait lorsqu'elle le voyait n'avait rien de fraternelle, rien de ce qu'elle pouvait ressentir en voyant naru ou yongsun. c'était bien mieux bien pire, c'était sentir son corps en ébullition avec pour espoir de franchir enfin le peu de distance qui les séparait pour ne faire enfin qu'un. c'était malsain et pourtant si délectable. c'était ça qui lui manquait. " c'est l'homme avec qui j'ai pêché qui m'a manqué. " l'homme avec qui elle avait commis l'infidélité, celui pour qui elle avait finis par tuer.
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Re: FALLING. | Jeu 2 Fév - 0:22
❝ JANA + We started losing light, I'll never make it right if you don't want me round". ❞ FALLING
Les yeux levés au ciel tandis qu'elle regardait le mur de photos, je me demandais à quoi j'avais pu me droguer pendan tces 4 années pour combler le vide qu'elle avait laissé derrière elle. Les filles, c'était ça ma drogue? Putain si elle savait... Elle me tuerait. Elle me mettrait des coups de couteaux à moi aussi mais pas pour la même raison que pour son ex. Non, ce serait un meurtre passionnel, de la jalousie, de l'amour à en crever. Si seulement elle savait qu'aucune n'avait suffit à me lever ne serait-ce qu'un gramme de mon amour pour elle. Si seulement elle savait le nombre de fois où j'ai rêvé son retour, les nuits blanches passées à écouter nos musiques. Le nombre de fois où j'ai eu envie de tout casser parce qu'elle me manquait mais je ne pouvais rien faire si ce n'était détruire la prison et la faire sortir. Non, je n'avais rien fait de tout ça et pire encore je n'étais même pas allée la voir régulièrement. Evidemment, personne dans cette famille n'avait trouvé ça bizarre ou n'avait encore eu les couilles de venir me demander pourquoi j'agissais comme ça. Et tant mieux, j'aurais été incapable de répondre autre chose que "je l'aime, comme un fou, et j'en crèverai de la voir derrière cette vitre" oh que oui j'en aurais crevé de cette vision, j'aurais pas pu supporter, mon côté coléreux m'aurait sûrement poussé à commettre bien pire crime qu'elle n'avait fait. Tuer chacun de ces flics qui la retenaient là-bas, si loin de moi. En attendant, nous voilà, 4 ans après cette terrible nuit où tout a basculé, à faire face à ses rancoeurs. Mais ce soir, je pourrais faire face à tous ses démons, parce que je la retrouve et je peux à nouveau la sentir près de moi.
D'ailleurs, quand je le fais, j'ai l'impression de toujours rêver. J'suis envahi d'une sensation étrange, à la fois heureux à en mourir et nerveux à m'évanouir. Quand elle se tourne vers moi, mes bras ne bougent pas, toujours appuyés sur ses épaules et les mains liées derrière elle. Je la regarde dans les yeux alors qu'elle me demande quelle femme m'a manqué.Je me perds dans ses beaux yeux, tandis que dans ma tête, la réponse ne se fait pas attendre. Ce n'est pas ma soeur adoptive qui m'a manqué, je n'avais pas vraiment partagé beaucoup de moments de ce genre avec elle. A chaque fois, les gestes que j'avais envers elle relevait de la taquinerie, d'un certain amour, différent des autres. S'en rendre compte et l'accepter fut plus dur que je ne le pensais mais au final, on a fini par nous abandonner à ce désir alors qu'elle était en couple. Et j'ai jamais regretté cette nuit-là, où après des années passés à nous cacher, nous avions fini par craquer, par laisser nos corps exprimer ce que nous avions de plus précieux à cacher. Je revois les images de cette nuit défiler sous mes yeux, mon corps sur le sien, mes lèvres sur sa peau et mes mains plaquées sur les siennes. Ma main droite remonte, vient se placer sur sa nuque. Je la regarde dans les yeux, avant de lui répondre: celle de cette fameuse nuit. Mon visage vient se loger près du sien. Mon menton appuyée contre sa tempe, je regarde le mur de photos. Mes lèvres se posent contre sa tempe. Celle que j'aime comme une femme, et pas comme ma soeur. Je ferme les yeux un instant puis les rouvre. Celle qui a trompé son petit-ami avec moi. Et ouais, combien j'étais fier qu'elle lui ait fait subir ça avec moi à ce fils de pute.© 2981 12289 0
D'ailleurs, quand je le fais, j'ai l'impression de toujours rêver. J'suis envahi d'une sensation étrange, à la fois heureux à en mourir et nerveux à m'évanouir. Quand elle se tourne vers moi, mes bras ne bougent pas, toujours appuyés sur ses épaules et les mains liées derrière elle. Je la regarde dans les yeux alors qu'elle me demande quelle femme m'a manqué.Je me perds dans ses beaux yeux, tandis que dans ma tête, la réponse ne se fait pas attendre. Ce n'est pas ma soeur adoptive qui m'a manqué, je n'avais pas vraiment partagé beaucoup de moments de ce genre avec elle. A chaque fois, les gestes que j'avais envers elle relevait de la taquinerie, d'un certain amour, différent des autres. S'en rendre compte et l'accepter fut plus dur que je ne le pensais mais au final, on a fini par nous abandonner à ce désir alors qu'elle était en couple. Et j'ai jamais regretté cette nuit-là, où après des années passés à nous cacher, nous avions fini par craquer, par laisser nos corps exprimer ce que nous avions de plus précieux à cacher. Je revois les images de cette nuit défiler sous mes yeux, mon corps sur le sien, mes lèvres sur sa peau et mes mains plaquées sur les siennes. Ma main droite remonte, vient se placer sur sa nuque. Je la regarde dans les yeux, avant de lui répondre: celle de cette fameuse nuit. Mon visage vient se loger près du sien. Mon menton appuyée contre sa tempe, je regarde le mur de photos. Mes lèvres se posent contre sa tempe. Celle que j'aime comme une femme, et pas comme ma soeur. Je ferme les yeux un instant puis les rouvre. Celle qui a trompé son petit-ami avec moi. Et ouais, combien j'étais fier qu'elle lui ait fait subir ça avec moi à ce fils de pute.
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Re: FALLING. | Lun 27 Fév - 13:03
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elle était malsaine, depuis le tout début, depuis le tout premier instant, le premier regard échangé, les premières paroles, les premiers jeux d'enfant, les premières disputes. jamais elle ne l'avait considéré comme un frère jamais. elle n'avait même pas essayé, n'avait fait aucun effort pour cela. parce que dés son plus jeune âge, elle l'avait su. il était le seul garçon qui faisait battre son petit coeur enfantin, celui dont elle devenait étrangement jalouse lorsqu'il jouait un peu trop avec d'autres enfants et ce même lorsqu'il s'agissait de sa soeur chaemi, parce qu'au fond elle n'avait jamais voulu partagé. mais avec l'âge les moeurs avaient fait surface, elle avait commencé à se remettre en question, à se demander ce qui était juste et ne l'était pas, à penser à sa mère et son beau-père, à ses frères et soeurs et à ce qui était normal et ne l'était pas. elle avait finis par se donner une raison, par se dire que cet amour était malsain, qu'elle se devait de le repousser, de l'enfouir profondément. et c'est ainsi qu'elle avait finis par, tout comme ses amies à l'époque, s'inscrire sur un site de rencontre. tombant rapidement sous le charme de jae, un jeune homme légèrement plus âgé et à l'époque si attentionné. ce qu'elle n'avait guère su à cette époque c'était que cette rencontre avait sonné la fin de son innocence.
son coeur s'accélère lorsqu'il s'adresse à elle. celle qui avait trompé son petit ami avec lui, et si seulement elle n'avait fait que cela. ses yeux se ferment lorsqu'il pose ses lèvres sur sa nuque, un léger gémissement de satisfaction s'échappant d'entre ses lèvres alors qu'elle vient posé sa main sur sa tête, appuyant légèrement sur celle-ci de sorte à ce que ses lèvres ne la quitte guère. elle veut plus, elle a toujours voulu plus et pourtant elle sait d'hors et déjà que cela n'arrivera pas, surement pas maintenant, pas après ce qu'elle a fait. une meurtrière et maintenant incestueuse ? une honte pour leur famille. " je le referais sans aucun doute, encore et encore si il le fallait. " elle donnerait tout pour sentir de nouveau ses lèvres sur son corps, ses mains s'emparer de sa poitrine et son regard la dévorer. cinq ans que cela n'avait guère était le cas. il avait changé, elle aussi. il avait surement à présent beaucoup plus d'expérience, elle en avait légèrement moins même si elle avait fréquenté quelques hommes après sa sortie de prison. elle voulait le découvrir de nouveau, chaque parcelle de son corps. " n'arrêtes pas ! " lui ordonne t'elle tout en glissant ses doigts dans sa chevelure, jouant avec ses cheveux tandis qu'elle rapproche son corps de lui, sa poitrine se collant à son torse. elle aurait aimé revivre cette nuit, que celle-ci se répète infiniment. mais il s'agissait de la maison familiale, celle dans laquelle ils vivaient tous et qu'une simple porte ne saurait freiner yongsun ou naru. un risque que ni lui ni elle n'étaient encore prêt à prendre. les conséquences étaient bien trop importantes. " j'ai envie de recommencer, j'en ai tellement envie. " murmure t-elle presque dans une supplique avant de ne se détacher de lui. mais ce n'est pas possible, pense t-elle. parce que cela signifierait mettre en péril leur famille de nouveau. puis elle ne savait rien de sa vie actuelle. peut-être avait-il déjà quelqu'un dans vie, peut-être qu'une autre fille en était tout aussi folle. " tu as une copine jasun ? " elle est direct, elle ne prend pas de gants et au fond elle est réellement curieuse de savoir, savoir si tout comme elle à l'époque, il s'est enfin posé.
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son coeur s'accélère lorsqu'il s'adresse à elle. celle qui avait trompé son petit ami avec lui, et si seulement elle n'avait fait que cela. ses yeux se ferment lorsqu'il pose ses lèvres sur sa nuque, un léger gémissement de satisfaction s'échappant d'entre ses lèvres alors qu'elle vient posé sa main sur sa tête, appuyant légèrement sur celle-ci de sorte à ce que ses lèvres ne la quitte guère. elle veut plus, elle a toujours voulu plus et pourtant elle sait d'hors et déjà que cela n'arrivera pas, surement pas maintenant, pas après ce qu'elle a fait. une meurtrière et maintenant incestueuse ? une honte pour leur famille. " je le referais sans aucun doute, encore et encore si il le fallait. " elle donnerait tout pour sentir de nouveau ses lèvres sur son corps, ses mains s'emparer de sa poitrine et son regard la dévorer. cinq ans que cela n'avait guère était le cas. il avait changé, elle aussi. il avait surement à présent beaucoup plus d'expérience, elle en avait légèrement moins même si elle avait fréquenté quelques hommes après sa sortie de prison. elle voulait le découvrir de nouveau, chaque parcelle de son corps. " n'arrêtes pas ! " lui ordonne t'elle tout en glissant ses doigts dans sa chevelure, jouant avec ses cheveux tandis qu'elle rapproche son corps de lui, sa poitrine se collant à son torse. elle aurait aimé revivre cette nuit, que celle-ci se répète infiniment. mais il s'agissait de la maison familiale, celle dans laquelle ils vivaient tous et qu'une simple porte ne saurait freiner yongsun ou naru. un risque que ni lui ni elle n'étaient encore prêt à prendre. les conséquences étaient bien trop importantes. " j'ai envie de recommencer, j'en ai tellement envie. " murmure t-elle presque dans une supplique avant de ne se détacher de lui. mais ce n'est pas possible, pense t-elle. parce que cela signifierait mettre en péril leur famille de nouveau. puis elle ne savait rien de sa vie actuelle. peut-être avait-il déjà quelqu'un dans vie, peut-être qu'une autre fille en était tout aussi folle. " tu as une copine jasun ? " elle est direct, elle ne prend pas de gants et au fond elle est réellement curieuse de savoir, savoir si tout comme elle à l'époque, il s'est enfin posé.
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