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FALLING.

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Re: FALLING. | Jeu 2 Mar - 22:53
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❝ JANA +  We started losing light, I'll never make it right if you don't want me round".  ❞FALLING
Elle me maîtrise, de la plus simple des façons qui soit. Je pourrais laisser mes mains balader sur son corps, me laisser aller à mes pulsions d’homme amoureux, mais ce n’était pas le bon endroit ni le bon moment. Nous venions à peine de nous retrouver mais chaque sensation partagée avec elle était magique. La retrouver après 4 ans sans pouvoir la toucher, c’était une renaissance. Je renouais avec celui que j’étais avant que tout ne dérape. Je redevenais le Jasun, ce grand-frère qui pouvait ressentir autre chose que de la rancoeur et de la haine, qui avait sans cesse besoin de défier les lois pour se sentir vivant. Le simple fait d’être avec elle me suffisait à me faire sentir vivant. Je lui réponds alors à sa question, d’une voix suave et discrète, que ce n’est pas ma soeur qui m’a manqué, mais bien celle avec qui j’ai fauté. Quoique n’étant pas en couple à ce moment là, je me suis néanmoins senti coupable le temps d’un jour, le lendemain, quand je l’ai vu partir chez elle, rejoindre cet homme qu’elle n’aimait pas alors que la nuit précédente, nous partagions les mêmes draps.

J’aime l’odeur de sa peau, j’aime l’odeur de ses cheveux. Je ferme les yeux et réalise à quel point je suis fou de cette fille, mais je maudis le sort de l’avoir mise sur mon chemin sous la casquette de demi-soeur avec qui je ne partageais même pas 1% de sang. Fallait que je me contente donc de ça et, pendant longtemps, j’ai cru pouvoir y arriver. Mais le soir où nous avons fait l’amour, j’ai compris que je ne devais pas me contenter de la voir aux bras d’un autre et m’oublier. Je pouvais avoir beaucoup plus, je pouvais l’avoir pour moi tout seul et c’était bien ce que je voulais. Les autres filles ne m’intéressaient plus, elles avaient beau venir à moi, me parler, il n’y avait que Sana à mes yeux et ce depuis que je la connaissais. Alors comprenez bien que quand elle me dit qu’elle le referait encore et encore si elle le pouvait, mes lèvres se retirent de sa peau pour venir lui chuchoter à l’oreille « ne me dis pas ça… » oh non, ne me dis pas ça Sana, tu n’as pas idées de tout ce que je voudrais te faire.

Pourtant, elle persiste. Elle va même plus loin, elle me demande de continuer. Elle me fait perdre les pédales, et je sens sa main se poser sur mon crâne. Je remonte mes lèvres sur son cou, et je la sens appuyer légèrement comme pour m’inciter à continuer. Mes mains descendent alors sur ses hanches. Je les caresse, je relève le bout de tissu qui sépare mes mains de sa peau, et je la caresse. J’essaye de résister à l’appel de son corps, mais c’est difficile. Elle me dit qu’elle veut recommencer, mais elle s’imagine pas combien j’en ai envie moi aussi. Pourtant, faut se faire une raison, c’est pas possible. C’est plus possible. Et finalement, elle se retire. Je lève légèrement le visage vers le ciel, comme pour reprendre mes esprits ou simplement demander aux dieux de m’accorder un peu de répit parce que je sais que je ne tiendrai pas longtemps face à elle.

J’entends sa voix résonner, me demander si j’ai une copine. Le visage toujours relevé, je baisse les yeux pour la regarder un instant, rivant finalement mon visage pour la regarder droit dans les yeux. Ca me fait sourire, bêtement, parce qu’elle est persuadée que j’ai refait ma vie pendant qu’elle n’était pas là, mais je n’ai rien refait du tout. Je souris toujours et secoue la tête. Mes mains, posées sur ses hanches, remontent lentement sous son t-shirt, caressant la peau de son ventre du bout des doigts. Tu es frustrante, comme femme. Terriblement frustrante. mes mains quittent sa peau, soudainement, pour se reposer sur ses hanches. Et pour répondre à ta question… le visage de Siara m’apparaît. Je ne la connaissais que depuis quelques mois mais nous avions une relation semblable à un couple, sauf que nous n’en étions pas un. Je faisais ma vie, elle faisait la sienne, c’était assez difficile à décrire comme situation. Mais rien de comparable à ce que je vivais avec Sana. Disons que j’ai rencontré une fille il y a 2 mois. On s’entend bien. Mais nous ne sortons pas ensemble. Je secoue la tête, levant les yeux vers les photos derrière. Je regarde celle de Sana et moi, et le temps de quelques secondes, je replonge à cette période. Mais comment je pourrais… chuchoté-je à moi-même, pensif. … Te remplacer? Ca me vient du coeur, ça sort si naturellement que quand je baisse le regard vers elle, je réalise ce que je viens de dire. Mais j’ai pas peur, j’regrette pas. J’regrette plus rien maintenant, j’men branle de tout. Si j’veux là, tout de suite, je l’embrasse, je lui dis qu’on a qu’à se barrer loin d’ici faire notre vie. Et je sais qu’elle me suivra, quoiqu’il arrive.

Ma main droite se pose sur sa nuque, et je la ramène encore plus près de moi. Je colle mon front au sien, puis ferme les yeux. J’inspire profondément, j’retrouve peu à peu ces années laissées derrière moi où, même si notre amour caché me faisait du mal, il me rendait heureux. Plus heureux que jamais. Et Sana face à moi, c’est renouer avec le bonheur, tout doucement. Le bonheur qu’elle m’apporte est ma drogue, je ne m’en passerai plus jamais. Alors, je laisse mon coeur me guider, ma main caresse ses cheveux, et mes lèvres viennent se poser sur les siennes, donnant naissance à un baiser des plus amoureux, sincère, et ardent. Ces lèvres… Nom de Dieu. Qu’est-ce qu’elles m’avaient manqué.  © 2981 12289 0
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Re: FALLING. | Ven 9 Juin - 16:49
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❝ JANA +  We started losing light, I'll never make it right if you don't want me round".  ❞FALLING
Elle aimerait à croire qu’aucune année ne s’était écoulée, son regard plongé dans le sien, son cœur tambourinant amoureusement dans sa jeune poitrine. Elle aimerait tourner la page, l’effacer ou possiblement l’arracher. Oublier le mal qu’elle avait fait, oublier les années d’absence, oublier la rancœur et la déception. Elle aurait aimé oublier cette tristesse et ce sentiment d’abandon, ce désir de mettre fin à ce calvaire pour lequel elle n’était clairement pas assez forte. Elle voudrait gommer les cicatrices sur ses avants bras et éteindre cette colère ancrée au fin fond de son être. Elle aimerait ne plus ce souvenir de ce fameux jour lorsqu’elle posait son regard sur le jeune homme, ne plus ressentir la peur, la panique et la folie. Et pendant un court instant, elle se surprenait à être une nouvelle jeune femme, intacte et innocente prête à se donner à l’homme qu’elle aimait. Et pendant cet instant, elle vivait, elle était heureuse, vivante, différente. Ses doigts caressant son la peau laiteuse de son ventre, la faisait trembler. Des tremblements doux, agréables, tendres.
 Mais les années s’étaient écoulées, la vie avait continuait et les personnes qu’elle avait un jour connus avaient évolué. Le temps ne s’était guère arrêté et personne ne l’avait attendu. La vie avait repris son cours avec ses hauts et ses bas. Et malgré leur amour, elle savait qu’il avait vécu ; comme tout jeunes hommes de son âge. Elle savait que la réponse à sa question ne lui plairait guère, comment cela aurait pu être le cas ? Elle souffrait silencieusement et elle se haïssait de ressentir une telle jalousie. Il n’était guère sien, et ne le serait jamais, elle ne possédait guère ce droit de le posséder, de le contrôler et de lui ordonner ce qu’il était bon de faire ou de ne guère faire. Elle l’aimait trop pour cela. Même si ça signifiait qu’elle en souffrirait, en silence. Elle l’écoute silencieusement parler de cette femme, elle a appris à taire ses émotions, un peu, suffisamment pour ne pas briser leur retrouvaille, suffisamment pour respecter sa vie. Elle se mord la langue, se force à ne pas éviter son regard et à écouter ses paroles. Elle s’oblige à éprouver de la joie pour lui, à considérer cette relation comme une bénédiction ayant empêché l’homme qu’elle aime de ne dépérir comme cela avait été le cas pour elle, coincé derrière les barreaux. Mais elle ne peut s’empêcher de jalouser cette femme. Sentir son cœur se briser malgré le fait qu’il affirme ne pas sortir avec elle. Cela n’avait pas besoin d’être sérieux pour qu’elle ne voit son monde s’effondrer une fois de plus. Son monde composé d’elle et de lui, juste eux deux. C’est ce dont elle avait toujours eu besoin, rien de plus, rien de moins, juste Jasun et Sana.

Elle laisse un léger sourire se dessiner sur ses lèvres lorsqu’il lui demande comment pourrait-il la remplacer. Et elle veut y croire, elle veut le croire. Parce qu’il représente tout ce qu’elle a toujours désiré et que pour lui elle sera prête à accepter qu’il ai eu une vie en son absence, qu’il ai partagé les nuits d’autres femmes et qu’il est caressé des courbes qui n’étaient guère les siennes. Ses lèvres se posent sur les siennes dans une explosion d’émotions, tristesse, joie, bienêtre, désir, anxiété et désarroi. Elle avait tant désiré pouvoir y goûter de nouveau et c’est timidement qu’elle vient enlacer le buste du jeune homme, le rapprochant encore un peu plus d’elle, dans cette crainte qu’il ne finisse par disparaître, qu’il ne s’agisse que d’un rêve et qu’elle finisse par se réveiller sur son lit d’appoint, seule. Une larme roule sur son doux visage alors qu’elle inspire, s’enivrant de son parfum avant de ne mettre fin à ce doux baiser. Elle voudrait tellement plus, mais ce n’est ni le moment ni le lieu adéquate. Passant une main sur son visage, elle essuie la larme avant de ne venir glisser son visage dans le creux de son cou, tel une enfant à la recherche de réconfort. « tu-tu comptes la revoir ? » le questionne t-elle dans un murmure presque inaudible. Elle sait qu’elle n’a pas le droit de lui poser cette question au risque de briser le moment présent, mais elle a besoin de savoir, savoir si elle se devra de le partager avec une autre. Elle le fera… si nécessaire, elle fera ce sacrifice. Renoncer à Jasun reviendrait à retirer tout sens au meurtre qu’elle avait commis cinq ans auparavant, c’était chuter de nouveau, devenir une coquille vide dont la vie dénuée de sens ne tenait qu’à une ficelle. « ne me quittes plus. » le supplierait-elle presque, son corps plaqué contre le sien, son visage toujours enfoui dans son cou. « L'amour exige, pour durer, bien des ménagements délicats ; rien de plus frêle que cette fleur de printemps, elle n'aime que l'haleine du zéphyr et les rayons d'un soleil doux ; elle s'étiole et périt au contact d'un souffle trop brûlant, au choc de mouvements trop brusques. Mais soumise à une culture bienfaisante et modérée, elle conservera longtemps son parfum et sa fraîcheur. »

Elle relève la tête, son regard à la fois hésitant et amoureux se posant sur lui alors qu’elle vient déposer un léger baiser humide sur ses lèvres puis sur son menton, sa joue, encore ses lèvres. Un, deux, trois. La pression de ses lèvres contre les siennes témoigne douloureusement et sincérement de ses sentiments pour le jeune homme. Le cœur préfère l'amour qui fait souffrir à l'indifférence qui laisse isolé.
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Re: FALLING. | Mar 20 Juin - 16:08
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❝ JANA +  We started losing light, I'll never make it right if you don't want me round".  ❞FALLING
 Il ferme les yeux, il savoure cet instant, il laisse son corps se réhabituer à cette présence qui lui avait tant manqué. Il veut retrouver cette peau douce, ces cheveux parfumés, ces moments secrets où parfois, il l'attrapait par la taille quand elle passait devant la porte de sa chambre, pour l'enfermer avec lui et l'embrasser, la garder prisonnière par égoïsme parce qu'il y avait des fois où c'était bien trop dur de se retenir. Il voulait qu'elle lui appartienne toute entière mais une fois encore, il avait fait passer son bonheur derrière celui des autres. Parce qu'il pensait bêtement qu'elle était heureuse avec son mec... Mais c'était évident qu'elle ne l'était pas. Sinon, elle n'aurait jamais couché avec Jasun. D'ailleurs, c'est depuis cette nuit qu'il comprit que les choses n'étaient plus ce qu'elles étaient. Qu'il y avait peut-être espoir, un jour, de voir une belle histoire se créer entre eux.

Il pouvait la regarder jour et nuit sans jamais se lasser, parce que son visage et son corps étaient une oeuvre d'art. Ce qu'il aimait par-dessus tout, c'était regarder ses lèvres avidement parce que depuis qu'il n'y avait plus goûté, le temps lui avait paru une éternité.  Il aurait voulu résister mais c'était impossible, il la retrouvait après 4 ans d'absence, sans la toucher. Et la voir... Parce qu'il n'avait pas supporté l'idée de la savoir derrière les barreaux alors que lui pouvait mener sa vie tranquillement. Il en avait pleuré de désespoir, pourquoi une fille qui a souffert des coups de son mec doit-elle payer pour un meurtre basé sur la légitime défense?

Sana ne le savait pas, mais Jasun avait failli cogner le juge qui l'avait envoyé au trou, si sa belle-mère et son père ne l'avaient pas retenu. Il se souvient encore de la haine qui passait dans ses mots, des veines qui sortaient de son cou et de ses poings serrés. C'était à la fin du procès. Jasun avait suivi le juge dans le couloir et l'avait plaqué violemment contre le mur. "Pourquoi c'est elle qui doit payer?! Hein?!" Un silence s'imposa, un silence court durant lequel Jasun avait saisi le juge par sa robe pour le rapprocher de lui, à quelques centimètres seulement de sorte à ce qu'il entende très clairement ce qu'il avait à lui dire. "Vous n'avez aucun sens de la justice, M. le juge. Moi la justice je la fais avec mes poings et c'est sur votre gueule qu'ils vont s'écraser si vous faites pas marcher la légitime défense." Il avait appuyé sur le cou du juge, commençant alors à l'étouffer. "Je vous jure que si elle reste 10 ans en prison j'vous fais la peau!!!!" et c'est à ce moment là que son père avait accouru pour le séparer du juge, lui hurlant dessus de revenir à lui. Ouais, revenir à lui, parce que la haine avait pris le dessus sur tout. Il avait même mis un coup à son père dans le feu de l'action parce qu'il voulait pas qu'on le tienne, il voulait qu'on le lâche. Il voulait tout détruire sur son passage. avec du recul, il lui semble voir encore la frayeur dans les yeux du juge.

Mais c'était fini. 4 ans. 4 ans, c'était les années qu'ils avaient passé loin l'un de l'autre et c'était déjà beaucoup trop. Oh, il avait envie de lui dire les projets fous qu'il s'était fait en tête quand ils s'étaient embrassé la toute première fois, quand elle lui avait enfin donné ce dont il rêvait depuis qu'il l'avait rencontré, mais il ne le fit pas, parce qu'il avait peur de ne pas aboutir à ces projets avec elle. Pourtant, il n'avait jamais eu envie d'en épouser une autre qu'elle, et de faire sa vie avec une autre qu'elle. Peut-être fallait-il qu'il lui dise maintenant, parce qu'elle semblait douter. Quoi de plus normal après tout? Elle ne l'avait plus vu, plus touché depuis trop longtemps. Sa confiance s'en était allée avec ces années en prison. Ca allait demander du temps, du travail, mais il est prêt à le faire parce qu'il est amoureux d'elle. Ses bras viennent entourer la taille fine de Sana, de sorte à la garder près de lui alors qu'elle lui demande, dans un chuchotement, s'il compte revoir la fille qu'il considère comme un plan cul régulier. Il ferme les yeux, sa main droite remonte sur le dos de la jeune femme, jusqu'à se poser sur sa nuque. Et ainsi, il la garde près de lui, les yeux fermés, alors que son souffle chaud quitte ses lèvres, pour chuchoter, près de son oreille: Non. Non, il ne comptait pas la revoir, pourquoi faire? Il lui avait fallu une dizaine de filles pour espérer retrouver ce qu'il vivait avec Sana et au final, pas une ne lui avait convenu. Peut-être parce qu'il ne voulait que sa soeur adoptive et qu'enchainer des remplaçantes n'était simplement pas suffisant. Et à sa demande, elle resserra son emprise sur Jasun. Ce dernier ferma les yeux plus fort avant de sourire, et de la garder toujours si près de lui.

C'est fini Sana. On s'ra plus jamais séparé. Oh non, et il le dit avec fermeté. Parce qu'il est bien décidé à la garder près de lui maintenant. A ne plus laisser rien ni personne se mettre entre eux, sur leur chemin. Et le premier qui osera, il l'éliminera. Non, il ne pouvait définitivement plus vivre une minute de plus sur cette Terre sans elle. J'te le promets.   chuchote-t-il, peu de temps avant que leurs lèvres ne viennent se rencontrer à nouveau, échangeant alors des baisers chastes, mais pleins de sens. Il fallait qu'il cesse de l'embrasser, cela lui donnait bien trop d'idées tordues. C'est pourquoi il recula légèrement le visage, avant de dégager une mèche de cheveux pour la placer derrière son oreille tandis que son bras gauche la maintenait toujours près de lui. Et je pense qu'on a du temps à rattraper... et sans même la prévenir, il part vers la porte, fermant alors le verrou. Et il se retourna, avant de faire quelques pas, pressé, vers elle. Il se baissa légèrement, histoire de l'attraper par les cuisses, puis la souleva et les fit tous deux basculer sur son lit. Ce lit, où ils avaient passé de longues nuits ensemble, à écouter du vieux rap, à manger des bonbons ou fumer simplement, en cachette. Parfois même à se regarder longuement avant de sourire, encore gênés par l'apparition de ces sentiments étranges et peu communs entre un frère et une soeur adoptifs. Sana étant maintenant sur lui, Jasun esquisse un sourire, avant de caresser son bras. Il regarde le lit où ils se trouvent, il est nostalgique. Tu te souviens des nuits qu'on a passé ici? son regard se perd, un moment, et d'autres mots franchissent ses lèvres. Inoubliables. confie-t-il, encore plongé dans ses pensées, et dans cet amour fou qu'il lui porte.
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Re: FALLING. | Dim 9 Juil - 17:04
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❝ JANA +  We started losing light, I'll never make it right if you don't want me round".  ❞FALLING
“ Le cœur, lorsqu'il a pris l'habitude de se replier sur lui-même et de renfermer ses secrets, ne s'ouvre plus à la confiance et n'est plus susceptible d'épanchement. ” elle se souvenait de chaque minute, chaque seconde. des paroles, des murmures étouffés et des regards effrayés. elle se souvient de l'acier qui s'était refermé autour de ses poignets, de cette capuche et de ce masque dont on l'avait recouverte pour la protéger des médias coréens. elle se souvenait de la peur qu'elle avait ressentis, ce profond désespoir qui s'était emparé d'elle et cette envie d'en finir avant même que son jugement n'est eu lieu.  à l'époque elle avait été persuadé d'avoir signé son arrêt de mort; persuadé que son acte l'a conduirait six pieds sous terre et quand bien même elle avait été apeurée, elle n'avait jamais regrettait d'y avoir mis fin. sana, elle n'a jamais cherché à mentir aux inspecteurs, bien trop honnête bien trop précise bien trop directe. elle n'avait rien à craindre si ce n'était que l'on juge jasun comme complice d'un meurtre dont il n'était guère responsable. et elle avait réussis; à convaincre juges et enquêteurs qu'elle était la seule et unique responsable de cet incident. le plus dur n'avait ni été le jugement, ni même la peine dont elle avait été acculé. le plus dur ça avait été eux. leur regard qui avait changé; la manière soigneuse qu'ils avaient de lui parler et cette pitié douloureuse dessiné sur leur visage. elle les avait haït, chacun des membres de sa famille; un par un. parceque ce regard ne faisait que la réconforter dans son désir de mettre fin à ses jours , dans ce désir d'abandonner. si seulement elle avait imaginé un seul instant qu'il finirait par arrêter de lui rendre visite. elle qui avait tant besoin de lui; que de lui. si seulement elle avait su qu'elle finirait au bout de six mois d'emprisonnement par ne plus avoir de visites; ni de lui; ni d'eux. une famille bien trop occupé pour pouvoir lui rendre visite régulièrement; heureusement ils étaient nombreux suffisamment pour qu'elle reçoive deux visites par semaine; mais pas de lui. zéro, le néant. elle avait bien songé à lui envoyer des lettres, d'amour, de désespoir, des supplications. mais elle avait préféré ne pas le faire. il devait bien y avoir une raison derrière tout cela; une raison valable.

et aujourd'hui elle se refuser à lui en vouloir; cette douleur ancrée en elle, elle voulait se forcer à l'effacer, juste un peu, le temps d'un instant. juste en sa présence, ne plus y penser puis lorsqu'il repartirait elle se permettrait de souffrir; en silence. lorsqu'il répond à sa question d'un simple non; elle se veut d'y croire; qu'il ne reverra pas cette femme avec laquelle il semblait avoir débuté une relation superficielle certes mais une relation. elle voulait y croire de tout son coeur mais au fond elle savait d'hors et déjà qu'elle n'y croyait guère; elle avait besoin de plus de temps, plus de preuve et surtout plus d'amour. elle aime ses lèvres contre les siennes; son parfum qu'il s'infiltre en elle et cette douce sensation chaleureuse qui enveloppe son coeur. il  s'éloigne d'elle et elle a soudainement froid; comme si quelques mètres pouvaient suffire à la faire paniquer. mais il revient rapidement la saisissant par la cuisse alors qu'elle lâche un petit cri de surprise avant de ne chuter sur le lit; ses mains sur sa bouche, ses yeux rieurs posés sur lui. elle se souvenait de tout; cet amour innocent qui avait naquis entre les murs de cette maison. sa curiosité insatiable vis à vis du jeune homme et ce désir immoral de ne plus être perçus comme une soeur mais bel et bien comme une femme. " je me souviens du premier baiser; dans la salle de bain " elle sent ses pommettes rougir telle une adolescente tandis qu'elle détourne le regard. " je me souviens de ta manière de me rejeter froidement; me faisant clairement comprendre que nous ne serions jamais frère et soeur. et de cette envie que cela me donnait de devenir proche de toi. je voulais tellement que tu m'apprécies; que tu me remarques; que tu me trouves drôle. mais tu ne riais jamais à mes blagues." une petite moue boudeuse se dessine sur ses lèvres alors qu'elle tourne le visage vers lui, le dominant de tout son corps. " jusqu'à cette nuit dans la salle de bain. adolescente pré-pubère fantasmant sur le corps de son demi-frère. si j'avais su que tu ne me repousserais pas peut-être aurais-je tenté plus tôt." elle hausse les épaules tout en riant; se laissant tomber sur le torse du jeune homme , son petit nez venant se frotter au sien, amoureusement. cap de m'aimer à jamais ?
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Re: FALLING. | Sam 15 Juil - 13:24
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❝ JANA +  We started losing light, I'll never make it right if you don't want me round".  ❞FALLING
 Jasun avait encore du mal à y croire. Il était censé retrouver son lit rapidement et s'endormir jusqu'au lendemain. A la place, il s'était retrouvé nez à nez avec l'amour de sa vie. Quelle ironie que de l'appeler comme ça alors qu'elle ne lui avait jamais appartenu, à part peut-être quelques instants de leurs misérables vies. De leurs vies d'assassins, de vagabonds. Il s'en voulait, tous les jours, chaque seconde de chaque minute de chaque heure qui passait depuis qu'elle avait été en prison. Pas une seconde ne passait sans que le visage de Sana lui revienne, sans qu'il ne se dise "j'ai merdé". Parce que oui, il avait merdé et en beauté, c'était de sa faute. Tout était de sa faute. Vivre avec ça sur la conscience, vous croyez que c'était agréable? Il avait envie de se flinguer à chaque fois qu'il se rappelait que si elle n'avait pas croisé sa route, Sana n'aurait jamais fait 4 ans de prison. Elle s'était jetée dans les bras d'un autre, mais pourquoi d'après vous? Parce qu'elle était amoureuse de l'aîné. Elle ne devait sûrement pas supporter la sensation de le vouloir mais de ne jamais l'avoir, lui qui en plus, avait les filles qu'il voulait. Il lui suffisait de bouger le petit doigt, de jouer un peu les charmeurs pour obtenir ce qu'il voulait. Le problème? Il ne voulait rien. Tout ce qu'il voulait, il l'avait en rentrant chez lui le soir. Il languissait à chaque fois, secrètement, de retrouver sa famille mais il ne voulait jamais s'avouer que c'était pour Sana systématiquement. Il aimait la chercher à chaque fois qu'il passait la porte, regarder partout, et ressentir à chaque fois le bien envahir son corps dès qu'il croisait son regard ou qu'il la voyait lui sourire.

Il y avait ces soirs, ces fameuses soirées qu'il venait d'évoquer. Quand ils étaient encore des lycéens. C'était souvent après manger, tard le soir, quand tout le monde était dans sa chambre à vaquer à différentes occupations. Jasun laissait ouverte la porte de sa chambre, parce qu'il savait que Sana finirait pas venir lui rendre visite. Et ils restaient allongés sur son lit, à discuter de tout et de rien, le dos contre le mur alors qu'ils partageaient des cigarettes, parfois même des joints. Et ils se racontaient leurs journées, ils parlaient de leurs problèmes, Jasun avait parfois même le cran de parler de filles, ce qui avait le don de faire jalouser Sana. Alors pour la rassurer, il se saisissait de son menton entre son index et son pouce, pour l'approcher de lui jusqu'à ce que leurs lèvres se rencontrent, pour l'embrasser de tout son amour. Il ne lui disait rien, il ne lui faisait jamais de déclarations, il pensait que c'était pas utile, et il voulait pas se faire chier à gâcher ces instants uniques avec une parole de trop. Il voulait toujours profiter, comme s'il savait qu'un jour ou l'autre, elle allait mettre fin à tout ça en allant avec un autre. Il l'avait toujours su. Lui n'avait été apte à le faire, mais elle, pour se libérer de tous ces interdits, elle l'avait fait. mais elle était tombée avec le mauvais. Néanmoins, il n'oubliait rien. Il ne lui en a jamais voulu, il comprenait son geste: c'était désespéré pour eux. Alors ouais, il ne put s'empêcher de repenser à ces longues soirées passées à déblatérer sur la vie et autres sujets en tout genre. Et puis elle repartait dans sa chambre après lui avoir chuchoté un bonne nuit qui le laissait, ironiquement, éveillé toute la nuit parce qu'il rêvait de sa voix, de ses chuchotements.

Le regard perdu sur elle, il se dit combien elle était belle. Combien elle lui avait manqué aussi. Et alors que ses bras entouraient sa taille, sa main droite finit par remonter, pour se glisser sans des cheveux, maintenant alors sa tête près de lui. Le premier baiser dans la salle de bain, comment oublier. Un sourire nostalgique étira ses lèvres mais bien vite, elle ne tarda pas à lui rappeler combien il fut froid avec elle par le passé, il ne riait jamais à ses blagues, pourtant elles n'étaient pas si nulles. Or, elle le frustrait au plus haut point, cette fille, il n'avait pas envie de rire avec elle. Il voulait être sérieux, toujours sérieux, alors qu'en dehors de ça, c'était le premier à faire des conneries plus grosses que lui. Les yeux rivés sur elle, pensif, Jasun retrouva un mince sourire tandis que sa main droite caressait doucement le cuir chevelu de sa belle. Entendre leur souvenir, ce fameux soir où ils s'étaient embrassé pour la première fois, lui provoquait de drôles de sensations, proches du frisson. Je m'en souviens. Oui, bien sûr qu'il s'en souvenait. Il se rappelait sortir de la douche, à peine habillé d'un pantalon. Sana était entrée par mégarde mais il l'avait forcé à rester en la tirant par la main. Ouais, c'était sa façon à lui de lui dire "laisse toi aller, va falloir les accepter tes sentiments" et puis, lui aussi, il avait fini par les accepter, il ne pouvait pas lutter après tout. C'était son rayon de soleil, il ne pouvait pas chasser ça. Je te détestais pas tu sais. C'est juste que je m'interdisais de ressentir ça pour toi. Du moins, j'essayais de m'interdire. elle vint frotter doucement son nez contre le sien, ce qui le fit sourire de plus belle, attendri. Mais j'ai pas réussi. finit-il, un brin moqueur envers lui-même. Son bras gauche toujours sur les hanches de la demoiselle, de sorte à la garder contre lui, remonta jusqu'à son dos que sa main commença à caresser doucement. Sa main droite la rejoignit et, dans ce mouvement, il replongea son regard dans celui de sa bien-aimée. Il l'admira encore quelques instants, avant de lui souffler. J'arrive pas à croire que tu sois là... Ouais, ça lui paraissait être une éternité. Et par la suite, il se redressa légèrement, pour approcher ses lèvres de son oreille, lui glissant alors d'une voix suave: Désolé de t'annoncer ça, mais tu resteras coincée ici cette nuit. Et pour accompagner ses paroles, il resserra son étreinte sur elle, un sourire malin aux lèvres. On a 4 ans à rattraper. et non pas de la façon dont vous pensez. 4 ans à rattraper de confessions, de secrets, de rires, de complicité.
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