That you can keep someone in your heart but not in your life. I mean no harm I just miss you on my arm

Allongée sur le lit je frissonne en changeant le gant de toilette. Je suis tellement fatiguée que j’ai de la fièvre. Je tremble et déglutit en fermant les yeux. J’ai envie de dormir mais j’ai l’impression que si je me laisse aller je ne pourrais jamais me réveiller. Je me roule en boule sur le côté en lâchant un gémissement. Je souffle. J’ai soigné mon visage mais j’ai mal aux côtes. Il a tapé encore. Encore. Je ferme les yeux fatiguée, épuisée. Il a tapé, plus fort que d’habitude. Pour un repas trop froid. Pour un repas qui ne lui convenait pas. J’essuie la larme qui roule sur ma joue. Je n’ai même plus mon portable qu’il m’a cassé. Il la fracassé contre un mur lors d’un éclat de colère. Je fixe le vide en luttant contre ma fatigue. Les médicaments que mon voisin Haru m’a apportés commencent à faire effet et j’ai l’esprit qui plonge lentement dans du coton. Mon mari ne devrait pas tarder à entrer, j’ai tout préparé comme il le voulait, pas de repas, mais une maison rangé et lavé comme il l’aime. J’y ai passé la journée au vu de mon état et je ne sais pas vraiment si dans le fond ça lui ira. Il trouve toujours quelques choses à redire, comme si son plaisir n’était que de me voir aussi … soumise. Ne trouvant qu’un prétexte bidon pour avoir une occasion de me faire payer … je ne sais pas d’où lui vient cette haine envers moi … il semble être juste … fou. Je ferme les yeux alors des coups à la porte se font entendre. Je laisse passer quelques secondes avant de réaliser que les coups se font de plus en plus forts. Le cœur battant je rejoins la porte à pas feutré et me penche pour regarder à travers le petit œil de la porte. Calvin … Je grimace et pose mon front sur le battant de bois. Il insiste, il cri, il tambourine, à en rameuter l’étage. “Calvin … rentre chez toi …” murmurais-je en secouant la tête. Mais il ne décolère pas et je n’ai d’autre choix que d’ouvrir doucement la porte. Il peut découvrir mon visage couvert d’hématome malgré mes cheveux qui cachent mon visage. « S’il te plait … » couinais-je d’une voix aiguë empreint de panique. « Il ne va pas tarder … » soufflais je en tentant de caresser sa joue pour le calmer.
 

That you can keep someone in your heart but not in your life. I mean no harm I just miss you on my arm

Calvin se sentait trahi, colérique, insignifiant. Il devrait pourtant en avoir l’habitude, après tout ce n’est pas la première fois qu’elle agit ainsi mais aujourd’hui, c’est la fois de trop. Il a beaucoup cogité, a passé énormément de temps à lui chercher une excuse, une raison mais il en était arrivé à court et ce qu’il pensait être vérité lui revenait sans cesse au visage : elle se foutait littéralement de sa gueule. C’est comme si cette relation était un éternel recommencement, comme si elle n’était pas capable de rester auprès de lui, comme si il lui fallait toujours disparaitre. L’américain déteste ce goût de déjà vu, il déteste savoir qu’il ne la verra pas avant plusieurs jours, plusieurs semaines après qu’elle ait passé la porte de son appartement.

Aujourd’hui ce silence qui s’étendait sur plusieurs jours était la limite. Il avait eu le temps de réfléchir beaucoup trop, de se faire beaucoup trop de films. Beaucoup trop de fois il avait tenté de la joindre, beaucoup trop de fois il l’avait cherchée dans les couloirs en vain. Ce soir il en était arrivé à une colère incroyable. Sous cette pulsion destructrice, il s’était rendu chez elle et peu importe si il était là. Il a tenté de garder son calme, au début, puis par l’absence de réponse la colère et l’inquiétude sont devenues maîtresses. L’idée de défoncer la porte l’eut traversé quand elle se résignait finalement à ouvrir. Il s’apprêtait à hurler son mécontentement mais la vision de son visage couvert d’hématome lui coupait tous mots. Comment en est-elle arrivée là ? Elle a fait une mauvaise chûte ? Elle s’est faite agressée ? Son cœur semblait tomber en chûte libre, un milliard de pensée se bousculer dans sa tête. « Qui ça ? » Demandait-il lorsqu’il fut à nouveau capable de parler. Il bougeait vivement la tête de gauche à droite comme pour s’assurer qu’il ne rêvait pas avant de poursuivre plus sincèrement. « Mais merde Wen qu’est ce qui t’es arrivé ?! »

 

That you can keep someone in your heart but not in your life. I mean no harm I just miss you on my arm

Elle le fixe de ses yeux de chats triste, elle le fixe incapable de trouver les bons mots. Elle le fixe les larmes au bord des yeux. Elle le fixe avec l’impression qu’on lui bousille le cœur. Elle le fixe avec l’envie furieuse de lui dire de l’emmener loin d’ici … elle tremble, s’accroche à la porte en cherchant la force de lui dire de partir, mais Calvin ne partira pas.  Elle ne sait pas si elle aura la force de lui mentir encore ce soir. Elle est fatiguée Wen Yi, de cette fatigue moral qui la pousse toujours à trouver la force de protéger son secret mais elle n’en peut plus … les mensonges, les silences, les absences ; les excuses bidons, les pardons … elle n’en peut plus. Mais à cet instant elle a peur pour lui, elle a peur que son mari ne lui tombe dessus … elle a peur qu’il ne débarque et ne trouve Calvin, qu’il s’en prenne à lui autant physiquement que dans sa vie … Son mari a le bras long, il sait ce qu’il faut faire pour rendre la vie de quelqu’un en enfer … Alors Wen ce soir, elle ne pense qu’à protéger Calvin quand elle lui murmure tristement «  Tu devrais rentrer Calvin … Mon mari ne va pas tarder à rentrer, je ne veux pas qu’il te voit ici … » et parce que c’est plus fort qu’elle, elle lui souffle « Tu ne sais pas de quoi il est capable … » tout en parlant, elle fait négligemment tomber son pull de son épaule violette où sa clavicule n’est qu’un hématome qui blesse à sa simple vue. Un message subliminal dont elle n’a pas vraiment conscience.
 

 

That you can keep someone in your heart but not in your life. I mean no harm I just miss you on my arm

Calvin ne comprend pas ou plutôt, il a peur de comprendre. Bien sûr que parfois il a remarqué quelques bleus sur son corps mais elle avait toujours su trouver une excuse potable ou alors lorsqu’il ne se questionnait pas, il mettait ceci sur le compte de sa maladresse. Mais aujourd’hui elle n’avait plus d’excuse, comme si elle-même était fatigué par ces mensonges, comme si elle n’avait plus la force de le défendre. Il la regarde choqué, déconcerté. Ses nerfs commencent à bouillir en lui alors que la situation se fait des plus évidentes. Quel genre de connard est-il pour ne pas s’en être rendu compte plus tôt ? Il fronce les sourcils alors qu’elle ne répond pas à ses questions, préférant le mettre en garde à propos de son tyran. « J’m’en fou, il peut venir j’ai pas peur. » Crache t-il violemment avant de demander d’une manière plus insistante. « C’est lui qui t’a fait ça ? » A peine sa voix venait de s’arrêter qu’il découvrit un nouvel hématome sous l’épaule qui venait de se dénuder. « Tu sais quoi on va l’attendre à deux. » Pour accompagner ses mots, il entrait dans son appartement sans même attendre une réplique de sa part. « Pourquoi tu m’as rien dit sur tout ce qu’il se faisait?! » S’indignait-il en se tournant vers elle. Il se sent idiot, le plus grand des imbéciles de n’avoir rien remarqué, rien deviné.
 

 

That you can keep someone in your heart but not in your life. I mean no harm I just miss you on my arm

Elle écarquille les yeux en le voyant entrer ainsi chez elle. Elle n’a pas le courage de l’en empêcher, ni même l’envie. Elle bafouille, elle vacille. Elle voudrait s’excuser mais elle ne sait même plus de quoi … Elle baisse le regard, honteuse, et se rhabille doucement pour se cacher de son regard. Elle a les larmes aux yeux et ne sait même plus quoi lui dire. Elle gémit un instant pour retenir son sanglot et referme la porte doucement en tremblant. « Calvin tu ne peux pas rester ici … » gémit elle dos à lui ... elle rassemble son courage avant de se tourner vers lui et de s’approcher de lui pour tenter de le calmer. Elle passe une main sur sa joue et l’attire à elle. « Tu ne pourras pas supporter la vérité Calvin … les mensonges c’est plus facile … » avoue-t-elle coupable. « Je ne voulais pas qu’il t’arrive quelque chose … » dans ces paroles douces elle l’entraine déjà vers la porte, son regarde hypnotisant et ses paroles enchanteresse. « S’il te plait Calvin on en parlera demain d’accord … je … je viendrais chez toi et … je te dirais et … mais s’il te plait part … part avant qu’il n’arrive pas … je ne supporterais pas qu’il s’en prenne à toi … » elle ne ment plus, d’un coup le rideau tombe, fini de jouer la comédie, elle dit tout sans filtre. Elle avoue. Elle quémande le pardon. Alors ne dernier recours elle place ses sentiments en avant pour qu’il accepte de l’écouter « Mon amour s’il te plait … part … Je vais bien … »


 

That you can keep someone in your heart but not in your life. I mean no harm I just miss you on my arm

Il la regarde comme si il venait de la rencontrer pour la première fois. Il n’avait jamais vu cette partie d’elle battue de toute part, effrayée à la simple idée que son mari et lui se retrouvent tête à tête. Elle tremble par peur ou par douleur ? Calvin ne décolère pas. Au contraire, il semblerai que celle-ci augmente avec les secondes qui s’écoulent. Elle sait très bien qu’il peut l’aider, pourquoi n’est-elle pas venue lui dire ? Il est prêt à tout pour elle ! Elle tente de le persuader de sortir mais l’américain garde les pieds ancrés au sol. « Je ne partirai pas Wen. » Déclare t-il en tentant de se calmer difficilement. Elle se retourne, s’approche de lui pour l’entrainer vers la porte, du moins, elle le tente. A la voir ainsi, c’est à peine si elle arrive à rester debout. Il soupire par l’énervement et parce qu’il perd patience et par l’énervement qui boue en lui. « Non mais tu es devenue complètement folle je ne peux pas te laisser comme ça ! » Il lui attrape ses mains doucement pour qu’elle arrête de le pousser. « Il ne va rien m’arriver, t’as vu mes biceps ? » Déclare t-il en contractant avant de poursuivre plus sérieusement. « Wen merde pourquoi tu m’as rien dit de tout ça ? Et pis pourquoi tu es toujours avec lui ?! » Il passe une main sur son visage pour dégager quelques mèches de cheveux. « Je suis là maintenant ça va aller, ok ? »

 

That you can keep someone in your heart but not in your life. I mean no harm I just miss you on my arm

Elle veut qu’il parte, elle veut le protéger, elle va prendre les coups à sa place si nécessaire. Son mari a le pouvoir de le détruire, lui sa carrière, son avenir, sa maison, il peut détruire Jun, il peut détruire sa famille … il peut détruire n’importe qui … mais elle ne sait pas comment lui dire. Elle ne peut pas être à l’origine de ca … elle veut pas lui faire de mal, elle … «  Calvin tu … tu peux pas rester tu .. tu peux pas comprendre je … je te dirais tout plus tard je te le promet mais … » elle bafouille, elle l’écoute pas, elle tente de le fuir, elle tente de le tirer à la porte, de le faire partir, de le protéger, de le faire vivre … mais il comprend, il s’obstine il … je lui là pour toi maintenant … Elle relève son visage vers lui et le fixe, presque aussi choquée que surprise. Elle recule de plusieurs pas avant d’éclater en sanglot en se laissant tomber contre lui. Il est sa faiblesse, et si ce soir elle se laisse aller, demain elle reprendra des forces pour tenir seule debout. Mais personne ne lui a jamais dit ça … personne n’a dit qu’il sera là pour la protéger … personne. Elle s’écroule contre lui en pleurant, gémissant comme une enfant. Elle s’accroche à lui en tremblant. Elle pleure de longues minutes. Elle se tient à lui en gémissant des pardons douloureux. Puis le téléphone sonne, comme un électrochoc. Elle sursaute, glapit de peur, une peur panique, de celle qui vous prend aux tripes. Elle a l’air d’un animal blessé prit dans les phares d’une voiture. Jamais Calvin ne l’a vu aussi paniqué et apeurée. Elle en tremble, vacille. Elle saute sur le téléphone et décroche d’une voix blanche. Bafouille quelques mots avant de raccrocher  blême. Elle se tourne vers Calvin et ouvre la bouche pour lui annoncer que son mari ne rentrera pas mais tout devient noir autour d’elle et l’émotion l’achève. Elle s’évanouit à deux pas de Calvin bien trop épuisée pour s’accrocher à lui.
 


 

That you can keep someone in your heart but not in your life. I mean no harm I just miss you on my arm

Il n’a pas peur. Il a davantage peur qu’elle se prenne de nouveaux coups plutôt qu’il pourrait avoir peur de son époux. Que va-t-il faire hein ? Peut importe si il est grand, peut importe si il est baraqué t peu importe si il a le pouvoir de détruire sa vie. Calvin va lui apprendre ce que c’est que de faire du mal à Wen. Il ne lui en jamais fait depuis qu’ils se connaissent, n’a jamais levé le moindre pouce sur elle, alors à quel nom le fait-il lui ? La jeune femme semble aussi triste et apeurée que Calvin est prêt à couper la tête de son mari. Il ne bougera pas , peu importe ses larmes et peu importe combien elle le suppliera.

Quand elle semble s’en rendre compte, elle vient s’écrouler contre lui en pleurant toutes les larmes de son corps. Comme si elle avait besoin de lui, comme si elle n’attendait que lui. Calvin la sert contre lui et caresse ses cheveux comme pour la rassurer. Malgré ses mots et la tristesse sans fin dont elle semble faire preuve, il n’écoute en rien ses mots. Il ne partira pas, c’est certain. Le téléphone qui semble vient les interrompre. Aussi loin qu’il s’en souvienne, il ne l’a jamais vu dans un état pareil. Elle saute à moitié sur le téléphone, articule quelques mots, raccroche quelques secondes après. Elle semblait vouloir lui parler, lui dire quelque chose mais soudainement elle s’écrasait au sol. Le cœur du jeune homme faisait un bond et il se précipitait sans attendre. « Wen ? » Demandait-il en relevant sa tête à moitié paniqué. « Wen ? » Il répétait son prénom, oubliant totalement les gestes de premiers secours qu’il avait pu apprendre. Au lieu de ça, il tentait de la réveiller par de petites gifles sur la joue, assez forte pour la réveiller mais pas assez forte pour la blesser.

 


 

That you can keep someone in your heart but not in your life. I mean no harm I just miss you on my arm

Elle s’était évanouie sous l’émotion, et à cause de sa fièvre aussi,  qui avait considérablement affaiblie son corps. Elle était dans une phase fragile, elle se cachait du reste du monde pour mieux reprendre des forces, comme elle le faisait toujours. Elle n’aurait jamais pensé que cette fois Calvin serait là. Pire, qu’il aurait deviné son secret, le pire qu’elle lui avait toujours caché. Elle s’était juste effondrée en s’abandonnant contre lui. Peut-être que c’était la fois de trop. Celle dont son mari devra répondre parce qu’elle avait, elle n’en doutait pas, un allié sans faille avec Calvin, mais elle savait aussi que pour protéger sa vie qu’elle déteste, et surtout protéger Calvin elle devra le repousser. Elle devra lui dire de partir, de la laisser, de continuer d’avancer s’il ne voulait pas gâcher sa vie. Et Wen Yi se rend compte qu’à l’instant où elle ouvrira les yeux plus rien ne sera comme avant. Qu’il serait enfin temps pour elle de laisser Calvin, de le laisser être enfin heureux sans elle. Parce qu’elle ne doute pas qu’il le soit un jour. Oh, il ne l’oubliera jamais, mais il sera capable d’aimer une autre femme. Une avec qui il s’engueulera, une avec qui il fera l’amour. Une qui pourra lui offrir une vie normale, une vie simple … une vie où il s’ennuiera parfois, mais une vie où il sera sain et sauf … tout ce qu’elle ne peut plus lui donner … tout ce qu’elle voudra lui donner. Wen Yi ne pari pas sur son propre bonheur, parce qu’elle sait qu’aucun homme ne saura remplacer Calvin, elle ne sera pas capable d’aimer un homme comme elle aime Calvin. Ce sont ses petites gifles qui finissent par la réveiller. Mais encore trop faible, elle lève son regard vers lui et laisse une larme perler au coin de ses yeux. Elle caresse sa joue doucement, usant du peu de force qu’elle a pour lever sa main jusqu’à son visage inquiet. Elle murmure de ses lèvres sèches « Je suis désolée … » de te faire du mal, d’avoir la vie qu’on a aujourd’hui, de trop t’aimer pour te laisser partir … de te mettre en danger. De devoir te repousser quand le soleil sera haut dans le ciel. elle ferme les yeux et lui montre sa chambre d’un geste las et fatigué. Il faut qu’elle se repose et elle veut qu’il reste finalement … qu’elle puisse sentir sa chaleur …  encore un peu.
 

 

That you can keep someone in your heart but not in your life. I mean no harm I just miss you on my arm

Calvin se sentait totalement paniqué. Elle s’était effondrée l’à comme cela, sans raison qui lui apparaissait hormis ses coups à ce moment. Ne sachant absolument pas comment agir dans ces moments là et se doutant qu’elle ne devrait pas voir la venue des ambulances chez elle, il se contentait de lui donner des petites claques pour le réveiller. Moins elle répondait, plus le stress venait le prendre au cou mais alors qu’il ne lâchait rien, elle ouvrit finalement les yeux. “ Ca va ? “ Demandait-il inquiet en la laissant caresser sa joue alors qu’il essuyait la larme qui glissait sur ses joues. Il entend ses excuses mais ne les comprend pas. Pourquoi s’excuse t-elle ? Il ne voit aucune raison pour laquelle elle devrait faire une chose pareille. Mais ne souhaitant pas lui poser davantage de questions au vu de son état, il suit sa main qui lui montre sa chambre du regard. Il acquiesçe d’un bref signe de tête et plaçait ses mains correctement pour la porter. La jeune femme dans ses bras, il la portait jusque dans sa chambre. Délicatement, il la pose sur son lit prenant garde à ce que sa tête soit bien installée. Attentif, il passe une main doucement dans ses cheveux avant de partir lui chercher un verre d’eau, du sucre, dans la cuisine ainsi que tous les médicaments possibles dans la salle de bain pour venir les poser auprès d’elle.